Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

80 hommes pour changer le monde : Entreprendre pour la planète

80-hommes-pour-changer-le-mondeRésumé de “80 hommes pour changer le monde” : Quatre-vingts entrepreneurs qui, par leurs idées et leur choix de vie, ont décidé de gagner leur vie tout en sauvant la planète et les autres.

Par Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux, 2005, 318 pages

Note : Cette chronique invitée a été écrite par Paul du blog « Gestes-Environnementaux » dont l’objectif principal est de vous présenter des gestes simples pour économiser et économiser l’environnement.

Table des matières

Chronique et résumé de “80 hommes pour changer le monde”

Par leur traversée planétaire, Sylvain et Mathieu nous emmènent à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont osé croire en un monde que nombre d’entre nous pense irréalisable. Ils ont sélectionné 80 personnes et décrivent plus précisément 37 d’entre eux.


Chaque entrepreneur, par son action, souhaite sauver la planète pour que nos enfants puissent continuer à vivre sur celle-ci. Les domaines abordés sont très hétéroclites, mais nous montrent que si nous le désirons, tout est possible tant pour nous que pour les autres.

Le site du livre 80 hommes pour changer le monde : http://www.80hommes.com/

Europe

Tristan Lecomte – Alter Eco – France

AlterecoAprès un passage dans une grande multinationale, Christian Lecomte s’intéresse au commerce équitable  : acheter au petit producteur à un prix plus élevé et convaincre le consommateur que son geste est un geste de solidarité. Après une tentative avec ses propres magasins, Alter Eco se tourne vers les grandes surfaces pour la vente de ses produits. Tristan Lecomte continue de rechercher des petits producteurs, de leur acheter à un prix équitable et de vendre les produits de meilleure qualité dans les grandes surfaces. Maintenant le commerce équitable se retrouve dans d’autres domaines que le milieu alimentaire.

Site : http://www.altereco.com/

Autres exemples :

Peter Malaise – Ecover – Belgique

ecoverProduire et commercialiser des détergents écologiques tout en étant rentable est l’objectif de Peter Malaise. En 1979,  à base d’enzymes naturelles, un groupe d’écologiste crée des produits moins nocifs pour l’environnement mais tout aussi efficaces que ceux de la pétrochimie. Ils sont à 95% biodégradables.

Mais Ecover souhaite aller plus loin en réduisant également son impact : emballage, réutilisation, consommation minimale, traitement des eaux. Maintenant les produits sont vendus dans plus de 23 pays. En 2003, le chiffre d’affaires atteint les 33 millions d’euros avec une croissance dépassant les 10 %.

Site : http://www.ecover.com/

Autres exemples :

Peter Koppert – Koppert – Pays-Bas

koppertDevenu allergique aux produits chimiques, Jan Koppert décide de trouver des alternatives naturelles aux produits chimiques pour ses cultures. Il développe l’élevage de parasites naturels des insectes des cultures. Finalement, ses solutions deviennent une activité commerciale. Ce sont ces fils, Peter et Paul, qui reprennent l’entreprise et découvrent la solution contre la mouche blanche.

En 2005, Koppert possède l’expertise sur 18 prédateurs et a un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. Mais le métier se transforme. D’éleveur, ils deviennent des conseillers et experts, car, dans ce milieu, rien ne peut être breveté. Maintenant, le succès est tel que les produits sont utilisés dans les fermes biologiques, mais également en culture traditionnelle.

Site : http://www.koppert.com/

Autres exemples :

  • Vandana Shiva, icône de l’altermondialisation
  • Lester Brown, gourou du mouvement écologique mondial – http://www.worldwatch.org/

Jorgen Christiensen -Ecoparc de Kalundborg – Danemark :

Ecoparc de KalundborgJorgen est un des pionniers du projet d’installation des usines de l’écoparc. L’objectif de ce site consiste en la récupération des déchets d’une usine par une autre. Si les investissements de départ ont été conséquents pour les entreprises (75 millions d’euros), plus de 160 millions ont déjà été économisés. Ce type de projet est tout à fait transposable. Toutes les entreprises économisent au final, tout en économisant l’environnement.

Autres exemples :

  • Suren Erkman, l’écologie industrielle – http://www.icast.org/
  • Ramesh Ramaswamy, mise en place de projets d’écologie industrielle pour l’industrie textile et réduire la pollution des rivières

Jan Peter Bergkvist – Scandic Hotel – Suède

ScandicDirecteur d’hôtel, Jan intègre la notion d’environnement dans son milieu professionnel. Sa passion et sa réussite font que, lors du rachat par Scandic hôtel, il intègre un poste dans la direction environnementale. Grâce à lui, petit à petit, les chambres sont converties en « ecoroom ».

Par exemple, réduire la température des chambres inoccupées et l’augmenter au moment de la prise des clés. Ou intégrer des petits déjeuners bio. Après le rachat par Hilton International, Jan devient Directeur mondial environnement…. Un défi de taille pour notre homme.

Site : http://www.scandichotels.com

Autres exemples :

Karl Stützle – Safechem – Allemagne

safechemDans de nombreuses entreprises, les produits chlorés, très polluants, sont  utilisés pour dégraisser. Karl Stützle constate et analyse : “Ce n’est pas du produit qu’ils ont besoin, mais d’un dégraissant. Alors pourquoi ne pas louer le produit ?” Lors de la location du produit chloré, le client reçoit deux containers : un vide et un plein. Lorsque le produit est usagé, le vendeur le reprend pour le recycler…ou l’incinérer. Forte réduction de la pollution chlorée.

Site : http://www.dow.com/safechem/

Carlo Petrini – Slow Food – Italie

SlowEuropeRemarquant que l’Italie perd ses traditions culinaires et que des groupes internationaux de Fast Food s’installent, Carlo Petrini crée une association pour une nourriture plus saine et plus respectueuse de l’environnement: ‘Slow Food’. Cette association se développe et crée : salon, relais dans différents pays, livres, université du goût,… pour promouvoir une nourriture de qualité.

Site : http://www.slowfood.com/

Autres exemples :

Asie

Govindappa Venkataswamy dit Dr. V. – Aravind Hospitals – Inde & David Green – Project Impact – Etats-Unis

aravindEn Europe, la cataracte est une maladie qui peut se soigner DrVfacilement, mais pas en Inde. Dans l’hôpital que Govindappa ouvre à sa pension, les riches paient les opérations des plus démunis.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Podcast : 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez pas être salarié

Suite à la diminution des dons, David Green, lui, décide de trouver le moyen de développer des lentilles à des coûts 20 à 30 fois plus faibles que dans les pays industrialisés. Elles deviennent donc financièrement accessibles en Inde.

Ces entrepreneurs passent ensuite à l’amélioration d’exécution des opérations afin d’en réduire le coût. Les cliniques s’ouvrent et s’autofinancent. Ils tentent maintenant de produire des médicaments et des appareils à moindre coût.

Site : http://www.aravind.org/

Chandra Gurung – WWF – Népal

ChandraGurungLe tourisme est la principale source de Gurungrevenus du Népal, mais la région est environnementalement très fragile. L’augmentation du tourisme entraîne une augmentation de la consommation du bois de chauffage.

Les risques de déforestation et de perte de la biodiversité s’accentuent. Chandra parvient à classer la région comme réserve naturelle. A l’opposé d’autres expériences, la population est directement impliquée dans le processus.

Campagnes de sensibilisation, comité de développement, chauffe-eau solaire,  mini-barrages, … sont mis en place. L’interdiction de chasse est promulguée, des pépinières sont créées pour le reboisement, des guides et des restaurateurs sont formés. Les déchets sont réduits et recyclés… Le financement est obtenu par les droits d’entrée.

Au final, les refuges gagnent davantage et  l’environnement est moins dégradé.

Site : http://chandragurungtrust.org/

Sulo Shah – Formation Carpets – Népal

SuloShahAprès diverses déceptions dans le travail, Sulo crée sa propre société. Formation Carpets a pour but d’améliorer les conditions de vie de la population. Sa fondatrice est parvenue à donner de la notoriété à sa société : pas d’enfants dans les ateliers, création d’une école, insertion d’une couverture santé au travail, un jour de congé par semaine, cours d’alphabétisation, salaire décent…

Le système est tel qu’au moment de la crise, lorsqu’il faut licencier, des femmes se sont portées volontaires pour éviter aux filles les plus précaires d’être sans ressource.

Site : http://www.formationcarpets.com

Muhammad Yunus – Grameen Bank – Bangladesh

GrameenBankProfesseur d’économie, Muhammad abandonne sa chaire pour ouvrir une nouvelle banque. Partant du constat que les banques ‘classiques’ ne veulent pas prêter aux pauvres, que ces derniers se font exploiter par les usuriers, Muhammad débute en prêtant à 42 femmes. Ce fut un succès.

Vingt cinq ans plus tard, plus de 45 milliards ont déjà été prêtés à plus de 12 millions de personnes, majoritairement des femmes. Le taux de remboursement est plus élevé que celui des banques classiques. Maintenant, ce modèle est repris par de nombreux autres pays. D’autres projets ont débuté, avec pour objectif principal :résoudre des problèmes sociaux de manière durable.

Site : http://www.grameen.com/

Autres exemples :

  • Elaben Bhatt, premier syndicat pour les vendeuses ambulantes en Inde – http://www.sewa.org/
  • Maria Nowak, micro-crédit en France –

Iftekhar Enayetullah et Maqsood Sinha – Waste Concern – Bangladesh

WasteConcernL’urbanisation des villes entraîne l’augmentation des déchets. Sachant que 80% de ces déchets sont des matières organiques, Iftekhar et Maqsood créent des centres de recyclage et produisent du compost. L’entreprise se développe grâce au prix payé par les riverains pour la récolte des déchets.

Par l’entremise d’une société de vente d’engrais, ils écoulent leur compost… et la demande ne fait qu’augmenter. Un véritable succès. D’un point de vue environnemental, le compost est préférable aux engrais chimiques. Leurs parts de marché augmentent petit à petit. Maintenant, plus de 30 de leurs usines fonctionnent dans le pays. Reconnaissance de l’ONU et divers prix valorisent le travail de ces deux entrepreneurs.

Leurs actions ont entraîné la création de nouvelles entreprises dans le cycle du recyclage des déchets ,…

Site : http://www.wasteconcern.org/

Autres exemples :

  • Ravi Agarwal, ONG de sensibilisation sur les déchets – http://www.raviagarwal.com/
  • Deepak Nirula, restauration rapide tout en voulant réduire les déchets –
  • Anil Chitrakar, action de sensibilisation sur les déchets.

Suraiya Haque – Phulki – Bangladesh

phulikDans de nombreux pays indiens, les femmes s’occupent des enfants et surviennent aux besoins du ménage. Vivre en ville et parvenir à réaliser ces objectifs n’est pas chose aisée. Généralement, ouvrières dans des usines, ces femmes laissent les enfants à eux-mêmes ou à de la famille. Pour les aider, Suraiya développe des crèches de quartier.

Rapidement, des limites font jour. Le modèle s’adapte, pour finalement ouvrir les crèches dans les usines. Pour l’usine, les débuts ne sont pas faciles, mais les retours sur investissement sont prouvés. En 2005, une centaine de crèches sont présentes dans les usines et une quarantaine dans les ministères.

Site : http://www.phulki.org/

Allen Chan – Sino Forest – Chine

sino-forestAprès ses études et des problèmes professionnels, Allen Chan s’intéresse par hasard au milieu du bois. La Chine est le deuxième importateur mondial de bois, mais sa consommation est faible. Le marché potentiel est immense, mais la déforestation entraîne des problèmes importants : inondations, glissements de terrain, mort de nombreuses personnes et sans-abri.

Pour réduire la déforestation, Allen Chan plante des arbres à croissance rapide : eucalyptus et pin. Ces arbres arrivant à maturité en cinq ans, il ne faut pas exploiter plus d’un cinquième de la superficie. Trouver les fonds d’investissement n’a pas été chose aisée, mais dix ans plus tard, la superficie exploitée correspond à 2/3 de la Corse, 35 000 personnes employées, bénéfice net de 32 millions. Maintenant, Sino Forest se diversifie en transformant sa production.

Site : http://www.sinoforest.com/

Autres exemples :

  • Tang Xiaoli, promotion du bambou dans la construction – http://www.inbar.com/
  • Anton Wolfgang von Faber-Castell, utilisation de bois certifié durable pour la fabrication des crayons – http://www.faber-castell.de
  • Wangari Maathai, prix nobel de la paix 2004, 35 millions d’arbres plantés en 30 ans. – http://www.greenbeltmovement.org/

Takao Furuno – Duke Rice – Japon

TakaoFurunoTakao Furuno est un agriculteur qui a adapté ses pratiques intensives pour revenir à une culture ancestrale populaire : associer la culture de canard et de riz. Le canard mange les mauvaises herbes, mange les insectes tout en délaissant le plant de riz. De plus, ils oxygènent l’eau par leurs mouvements. Cette association permet une augmentation des rendements et une diminution des coûts.

Finalement les agriculteurs vivent mieux, même si au début, il a fallu s’adapter… Chiens errants, maladies du canard,… Mais finalement la diversification des cultures diminue les risques économiques. Cet exemple est maintenant copié par de nombreux autres agriculteurs. Le rêve de Takao est que la majorité des rizières suive son modèle.

Autre exemple :

  • Herbert Bratz, l’agriculture sans labour pour réduire l’érosion des sols.

Amérique du Nord

Thomas Dinwoodie – Powerlight – Etats-Unis

PowerlightLes énergies fossiles se raréfient. Hors le soleil nous envoie l’équivalent de 500 fois la consommation énergétique planétaire, mais nous ne l’exploitons pas. Après différentes tentatives, Thomas crée une brique solaire – panneau photovoltaïque. Il crée Powerlight en 1995 et permet aux sociétés de réduire jusqu’à 30% leur facture énergétique.

L’investissement est rentabilisé en 10 ans. Au moment de la rédaction de 80 hommes pour changer le monde, l’électricité photovoltaïque en est à ses débuts, même si elle a déjà pris de l’expansion ses dernières années. Powerlight a été rentable dès sa première année et est une société en croissance. Après les Etats-Unis, c’est l’Allemagne et le Japon qui deviennent les marchés de Powerlight. Actuellement, la technologie existe, il dépend d’une véritable volonté politique pour que le photovoltaïque explose.

Site : http://us.sunpowercorp.com/

Autre exemple :

Dov Charney – American Apparel – Etats-Unis

AmericanApparelDébutant par la vente de T-shirt américain au Canada, Dov désire prouver qu’il est rentable de produire des T-shirt sur le sol américain sans recourir à l’exploitation humaine dans les pays à bas salaire. Le succès n’est possible qu’avec la fourniture d’un travail de qualité irréprochable. Pour l’obtenir, il offre d’excellentes conditions de travail dans sa toute jeune entreprise.

En payant mieux ses employés, ils travaillent mieux et restent fidèles à la société…. Plus réactive à la mode et aux commandes urgentes, la société s’agrandit…. Après le social, la société veut maintenant être au top en matière environnemental et utiliser du coton biologique… Mais la demande dépasse l’offre…

Site : http://www.americanapparel.net/

Autre exemple :

  • Mike Hannigan, Give Somthing Back dont les bénéfices sont reversés à des œuvres humanitaires – https://www.givesomethingback.com

Neil Peterson – Flexcar – Etats-Unis

Neil travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine de la mobilité. Il est à l’origine des premiers bus hybrides aux USA. Sur base d’une idée Suisse, il développe le partage de voiture. Pour un abonnement de 25$ par an, les membres réservent une voiture et la paient au retour à un prix variant de 6 à 9 € de l’heure. Depuis 2000, Flexcar a envahi une douzaine de villes de l’ouest américain et à plus de 20 000 abonnés. Même les sociétés partagent maintenant des véhicules. Pour diminuer l’impact environnemental, plus de la moitié des véhicules sont hybrides.

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Site : http://www.flexcar.com

Autre exemple :

  • Mirjam van Oeft, adaptation de la ville de Delft en Hollande aux vélos – http://www.delft.nl

Amory Lovins – RMI – Etats-Unis

RmiDébut des années 80, Amory crée le Rocky Mountain Institute dont l’objectif est un laboratoire d’idées pour créer un monde plus sûr, plus juste, plus prospère et plus respectueux de l’environnement.

En premier lieu, le bâtiment de l’institut doit être un modèle d’efficacité énergétique. Son pari est réussi vu qu’à l’époque, il est 10 fois plus performant que les constructions classiques. Il travaille avec des multi-nationales pour réduire leur consommation énergétique. Il rédige également plusieurs livres sur le développement durable. Il prouve ce qu’il dit en l’appliquant sur un prototype de voiture : l’Hypercar. Ce concept car consomme jusqu’à 60% de moins de combustible et n’émet que de la vapeur d’eau.

Site : http://www.rmi.org/

William Drayton – Ashoka – Etats-Unis

AshokaLa société Ashoka, créée par William Drayton, parie sur les individus, leur volonté d’aller au bout de leur rêve. L’association sélectionne et soutient des entrepreneurs sociaux, respectant l’homme et l’environnement. Ashoka verse un salaire pendant 3 ans aux personnes sélectionnées afin de leur permettre de se consacrer entièrement à leur projet.

Ajoutons-y des formations et des coachs, …
Intégrer Ashoka, c’est également profiter de son immense réseau. Financé par des donateurs, c’est un fonds d’investissement pour des entrepreneurs sociaux.

Site : http://www.ashoka.org

William McDonough – McDonough & Partners

McDonoughLes ressources limitées pendant sa jeunesse ont formé William. Maison pour nomades, maison à énergie solaire, William tente d’imaginer des immeubles respectueux en partant des principes naturels : utiliser le soleil, supprimer les déchets et favoriser la diversité.

Autre vision :

  • Une moquette biodégradable. Pari réussi avec Designtex.
  • Nike a revu le latex de ses chaussures pour les rendre biodégradables.
  • Ford a revu son usine : 10 hectares de toiture pour les oiseaux, la purification de l’eau de pluie.

William crée des produits, adapte les usines non pas pour que l’impact soit réduit mais pour que l’impact soit positif.

Site : http://www.mcdonoughpartners.com/

Autres exemples :

  • Dominique Bidou, association pour la Haute Qualité Environnementale – http://assohqe.org/hqe/
  • Makoto Murase, technique de récupération des eaux de pluie – http://www.skywater.jp/
  • Thierry Jacquet, traitement écologique des déchets – http://www.phytorestore.com/

Gary Hirshberg – Stonyfield Farm – Etats-Unis

stonyfieldGuide naturaliste au début de sa carrière, Gary rejoint un centre de formation en agriculture biologique. Au bord du gouffre financier, le centre décide de vendre des yaourts, mais la société finit fréquemment dans le rouge. A force de persévérance, Stonyfield termine en positif après 8 ans.

Le nom Moo-La-La ou Yo-Baby permet de décupler les ventes…. Et d’entrer dans des grandes surfaces. En 2005, la société est le 4ème fabriquant de yaourts aux U.S.A. Son usine est certifiée émission 0, elle compense ses émissions en plantant des arbres dans la région, 75% des déchets solides sont recyclés et 10% des bénéfices servent à la protection de l’environnement via des associations. Finalement, Danone la rachète et Stonyfield devient le laboratoire social et environnemental de la société.

Site : http://www.stonyfield.com/

Olivier Peoples – Metabolix – Etats-Unis

metabolixLe plastique, c’est fantastique, mais c’est polluant. Depuis plus de 20 ans, Olivier cherche à améliorer le processus d’alimentation d’une bactérie pour qu’elle produise du plastique.  Finalement, une start-up est créé et les nouvelles recherches permettent à la société de produire de nombreux plastiques à partir de sirop de sucre de maïs.

Ce plastique est beaucoup plus écologique car moins énergivore et plus biodégradable. Petit à petit, ce plastique va prendre des parts de marché, mais nous devons également revoir nos modes de consommations et réduire nos déchets.

Site : http://www.metabolix.com/

Amy Domini – Domini Social Index – Etats-Unis

DominiAmy Domini démontre depuis plus de 20 ans qu’il est possible d’investir de manière socialement responsable et de gagner de l’argent. De plus en plus de personnes désirent investir de manière responsable : dans des sociétés se souciant de l’environnement, dans des sociétés favorables à la paix,… Amy veut démontrer que l’engagement environnemental n’entraîne pas de surcoût.

Elle crée le premier index socialement responsable ainsi qu’un institut de recherche pour évaluer les entreprises. En 99, le fond gère 1 milliard de dollars. Son succès provient de la réalisation de meilleurs résultats que ceux du marché classique. Actuellement, elle est assez puissante que pour dialoguer avec de grandes entreprises. Elle est convaincue que les sociétés mettront, à un moment ou un autre, les critères environnementaux et sociaux à pied d’égalité avec les finances.

Site : http://www.domini.com/

Autre exemple :

  • Geneviève Ferone, Arese

Ray Anderson – Interface – Atlanta

interfaceInterface produit des moquettes de bureaux… Secteur polluant. Après la lecture de “The Ecology of Commerce” ( Paul Hawken, Ed HarperCollins Publishers, 1994), Ray Anderson en ressort changé et entre dans une grande réflexion. Il donne pour objectif à ses équipes : devenir la première industrie « durable ».

Toute la fabrication est revue afin de réduire ou supprimer les déchets : des dalles à motifs aléatoires réduisent par trois les déchets, location de moquette pour permettre le recyclage, moquette d’origine végétale, … La société évolue bien, mais du chemin reste à faire…

Site : http://www.interfaceglobal.com/

Autres exemples :

L’Amérique du Sud et l’Afrique

Guy et Neca Marcovaldi – Projeto Tamar – Brésil

ProjetoTamarLors de leurs études, Guy et Neca découvrent que des pécheurs brésiliens tuent des tortues marines pour leur profit. Conscient que la destruction d’une espèce fragilise tout un écosystème, ils débutent le projet Tamar. Le plus difficile ne fut pas d’obtenir de l’argent, mais de modifier les pratiques des peuples.

Pour cela, il est nécessaire que la sauvegarde des tortues leur apporte un revenu supérieur pour subvenir à leurs besoins vitaux.C’est par la création d’un complexe touristique écologique qu’ils atteignent ces objectifs : développement du tourisme, sauvegarde des tortues et revenus à la population locale. La bonne gestion marketing du lieu permet d’engranger 1/3 du budget nécessaire à la vie du site.

Site : http://www.tamar.org.br/

Autres exemples :

Rodrigo Baggio – CDI – Brésil

CDIDans sa jeunesse, Rodrigo partage son temps entre le bénévolat et l’informatique. En 1990, il ouvre sa propre société de création de logiciels. Mais rapidement, il a la sensation de rater quelque chose. Il crée donc le premier forum brésilien d’échange pour les jeunes … Mais ces derniers viennent des milieux aisés. Cela ne le satisfait pas encore.

Il récolte donc du matériel informatique et installe la première école d’informatique dans les favelas Dona Marta. Rapidement, des volontaires arrivent pour créer et animer d’autres écoles. Plus de 800 centres, en collaboration avec une ONG ou une paroisse, existent en 2005 et ils ont formé plus de 600 000 jeunes. Le Comité pour la Démocratisation de l’Informatique crée par Rodrigo fourni le matériel. Grâce à l’engagement des jeunes, aucun vol n’a été répertorié dans les écoles. Ces écoles permettent aux jeunes de s’insérer dans la société ou de se réinsérer.

Site : http://www.cdi.org.br/

Jaime Lerner – Ville de Curitibia – Brésil

CuritibiaGrâce à Jaime, Curitiba, à 500 km au Sud de São Paulo, tente d’intégrer le respect de l’environnement dans le développement urbain. Suite à la création du premier institut de recherche en urbanisme de la ville, Jaime est nommé maire en 1971. Il favorise le réseau de bus en les subventionnant au nombre de kilomètres parcourus, en instaurant des voies réservées, en créant des stations. Finalement, ce sont maintenant les 3/4 des citoyens qui utilisent les transports en commun.

Gain non négligeable pour l’environnement : réduction de la consommation de carburant par habitant, réduction de l’effet de serre et des sociétés de bus prospères. Vient ensuite le problème des déchets, tris sélectifs et le rachat des déchets pris par les pécheurs permettent de les réduire. Maintenant, plus de 70% de la population trie ses déchets. Pour améliorer le bien-être, des arbres sont plantés par la ville, mais entretenus par la population.

Instauration également de piétonniers dans la zone commerciale. Côté social, le maire a  développé : crèches, hôpitaux (parfois gratuits), aide aux enfants de rues, foire mobile.
En 1992, comme gouverneur, Jaime tente d’appliquer ses principes à une plus grande échelle…

Site : http://www.curitiba.pr.gov.br/

Autres exemples :

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Fabio Rosa – IDEAAS – Brésil

ideaasAu départ, Fabio enseigne de nouvelles techniques aux agriculteurs, mais il découvre rapidement le besoin de ces populations : la fée électricité. Cette dernière permettrait l’électrification des clôtures, le pompage de l’eau pour les rizières, … Après différentes péripéties, Fabio parvient à apporter l’électricité à 240 foyers.

Le paiement se fait par micro-crédits, sacs de riz, …Grâce aux installations, les rendements vont jusqu’à quadrupler. Petit à petit, l’électricité envahit les maisons et les fermes.

Sans électricité, le coût pour s’éclairer, se chauffer, cuire est d’environ 10€. Fabio leur loue donc des panneaux solaires pour ce prix. Son offre chez les hommes les plus influents des villages permet une rapide expansion du projet. Fin 2004, 3 000 systèmes sont en place. Cela a réduit la consommation de kérosène et les émissions de gaz à effet de serre. Entreprise rentable et efficace tout en développant une mission sociale, c’est possible.

Site : http://www.ideaas.org.br/

Autre exemple :

  • Sanjit Bunker Roy, formation aux technologies solaires en Inde – http://www.barefootcollege.org/Une vidéo explicative par Sanjit Bunker Roy lui-même – Cliquez ici.

Hernando de Soto – ILD – Pérou

ILDHernando Soto a étudié les exclus de la société, les travailleurs au noir.
Qui est propriétaire ? Puis-je transmettre mon travail à mes enfants ? Cette situation peut nous paraître saugrenue, mais elle existe dans les pays en voie de développement, dans les zones d’exclusion : favellas de Rio, bidonvilles de Calcutta, … Hernando tente de faire intégrer cette économie informelle dans l’économie légale.

Pour les personnes, cette économie n’est pas un choix, mais c’est un véritable calvaire. Pour sortir les personnes de ce système, Hernando se rend compte de tous les problèmes administratifs et le racket des narcotrafiquants. Un exemple en Egypte où 90% de la population a un capital sans titre de propriété. Ce capital informel s’élève à plus de 210 milliards d’euros. Pour obtenir le droit de propriété de sa maison, 77 étapes dans 31 administrations et 17 ans peuvent s’avérer nécessaires.

Comment voulez-vous obtenir un prêt pour votre commerce alors que vous ne pouvez pas prouver que vous êtes propriétaire.  Au Pérou, Hernando va parvenir à simplifier les lois, les délais et les coûts pour sortir les pauvres du travail au noir. Neuf milliards d’euros sont gagnés par l’état suite à ces modifications. Suite à ces changements, il survit à un attentat. Raison de plus pour persévérer. Son modèle est maintenant repris par plus de 30 pays. Il permet aux plus pauvres d’intégrer le système en facilitant l’accés au travail et aux biens.

Site : http://www.ild.org.pe/

Autres exemples :

  • Jacques Baratier, ONG Agrisud – http://www.agrisud.org
  • Eric Julien, lever de fond pour récupérer les terres  – http://www.tchendukua.com/
  • Beverly Moodie, formations des pauvres

Garth Japhet – Soul City – Afrique du Sud

80 hommes pour changer le mondeConstatant que la plupart des maladies qu’il doit soigner peuvent facilement être évitées, et que la radio touche 98% de la population, la télévision 76% et la presse 46%, une idée germe dans le cerveau de Garth. Il produit donc une série télévisée non moralisatrice, mais qui au travers des intrigues et des drames, aborde des sujets tels que la violence, l’asthme, la malnutrition, le sid…

Touchant plus de 80 % de la population , Soul City est devenu une référence pour la population. La population se reconnaît dans les héros et applique donc les recommandations de la série télévisée.

Site : http://www.soulcity.org.za/

Nick Moon – Approtec – Kenya

ApprotecNotre image de la pauvreté se résume souvent à des mendiants, des enfants mourant de faim. Pour Nick, de nombreux pauvres ont des qualités, des connaissances, mais les moyens leur manquent.  Approtec leur fournit donc des technologies simples pour développer leur business.

L’entreprise de Nick a débuté par la création d’une pompe à eau manuelle : pas besoin d’électricité (absente), pas besoin de pièces complexes (pour augmenter les pannes), pas besoin de pétrole (trop cher). Résultat après 10 ans, 46 000 pompes vendues, 35 000 micro-entreprises créés. Pour l’entrepreneur, cet investissement décuple le rendement et donc les bénéfices. D’autres outils ont été conçus et sont actuellement vendus. Approtec croit et commercialise maintenant dans d’autres pays africains.

Ces pays en voie de développement sont riches de personnes qui chaque jour trouvent de nouvelles idées pas chères pour améliorer leur quotidien à moindre frais.

Site : http://www.approtec.org/

Autres exemples :

Conclusion de Paul du blog Gestes Environnementaux sur le livre 80 hommes pour changer le monde

Ce livre, outre la traversée du monde en 80 entrepreneurs, m’a convaincu qu’il faut croire en ce que l’on fait, que je ne dois pas baisser les bras devant des a priori. Certains de ces entrepreneurs vont tout à fait à l’opposé des idées reçues.

Encore plus qu’auparavant, lorsque je m’investis dans une cause, je le fais à fond… J’y crois et je n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis pour arriver à une solution juste et meilleure pour tous.

Ces entrepreneurs, par leurs idées innovatrices ou, pour certains, par un retour vers des pratiques ancestrales, améliorent la situation de leurs semblables et/ou de la planète. Moi aussi, je m’investis et, suite à la lecture de 80 hommes pour changer le monde, je me suis dit qu’ici aussi je pouvais agir autrement.

J’ai donc rejoint la coopérative citoyenne ‘Lucéole’. Un des objectifs de celle-ci est de participer à l’implantation de parcs éoliens citoyens, des éoliennes qui n’appartiennent donc pas aux grands groupes financiers, mais aux citoyens eux-mêmes. Lors de mes achats, je tente des achats responsables et tente d’éviter tout achat inutile.

A noter également à la lecture de 80 hommes pour changer le monde et point non négligeable, la situation personnelle des entrepreneurs s’améliore également. Et s’il m’est difficile de le transmettre dans ce résumé, ces gens sont heureux car ils savent qu’ils travaillent pour une cause juste, pas seulement pour eux mais pour le monde.

Points forts et points faibles du livre 80 hommes pour changer le monde

Points forts

  • Description dynamique des entrepreneurs
  • Des sujets variés
  • Une synthèse avant le descriptif reprenant : défi – idée reçue – solution durable

Points faibles

  • Il a fallu sélectionner les entrepreneurs. En décrire en détail est un choix …
  • Certaines entreprises sont décrites trop succinctement à mon goût.

La note de Paul du blog Gestes Environnementaux :

Le petit guide pratique du livre 80 hommes pour changer le monde de Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux

Les cinq différents types de monde dont rêvent les 80 entrepreneurs que Sylvain et Mathieu ont décrit dans leur ouvrage

  • Une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l’extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable…
  • Un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices…
  • Les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements…
  • Les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer…
  • Un entrepreneur de textile qui refuse les délocalisations parvient à doubler son chiffre d’affaires tout en payant ses employés deux fois le salaire minimum…

Foire Aux Questions (FAQ) du livre 80 hommes pour changer le monde de Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre 80 hommes pour changer le monde ?

Décrivant un monde qui donne plus d’espoir à l’existence humaine, le livre 80 hommes pour changer le monde, paru le 13 avril 2005 aux éditions Jean-Claude Lattès a connu un succès incroyable auprès du public avec de nombreux commentaires positifs sur Amazon.

2. Quel est l’impact du livre 80 hommes pour changer le monde ?

Cet ouvrage a permis aux entrepreneurs de penser autrement et de redonner un autre sens à l’existence humaine. Ces 80 hommes et femmes ont construit le monde de leur rêve pour montrer aux yeux du monde que les initiatives de développement durable sont une réalité.

3. À qui le livre 80 hommes pour changer le monde est-il destiné ?

Cet ouvrage est destiné à tout le monde, particulièrement aux entrepreneurs et à tous ceux qui rêvent d’un monde sain, moins malade où règne le bonheur et le bien-être pour tous.  

4. Quelle est l’initiative de Tristan Lecomte pour un commerce équitable décrit par l’auteur dans son livre ?

Après un passage dans une grande multinationale, Tristan Lecomte s’intéresse au commerce équitable : acheter au petit producteur à un prix plus élevé et convaincre le consommateur que son geste est un geste de solidarité.

5. Quelle est l’initiative d’Iftekhar et Maqsood pour un environnement sain ?

L’urbanisation des villes entraîne l’augmentation des déchets. Sachant que 80% de ces déchets sont des matières organiques, Iftekhar et Maqsood créent des centres de recyclage et produisent du compost.

Les caractéristiques du monde dont rêvent les 80 entrepreneurs versus les caractéristiques du monde ordinaire

Les caractéristiques du monde dont rêvent les 80 entrepreneurs Les caractéristiques du monde ordinaire
L’égalité entre les Hommes L’inégalité entre les Hommes
Manger sain Consommer les produits industrialisés
Un environnement sain Pollution environnementale
Santé pour tous Les pauvres n’ont pas accès au soin de qualité
Commerce équitable Commerce inéquitable

Qui sont Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux ?

Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux : Auteurs du livre 80 hommes pour changer le monde.

À droite, Sylvain Darnil de nationalité française est né le 7 février 1980. Il obtient son baccalauréat à Lisieux au Calvados et s’inscrit à l’École Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers (ESSCA). Passionné des voyages, il se lance dans une coopération au Brésil à la direction financière de Peugeot à Sao Paulo suite à ses études à Angers.

Après plusieurs voyages à travers de nombreux pays pour des projets de développement et la découverte de nouveaux horizons, il sera le photographe attitré du projet « 80 hommes pour changer le monde » qu’il a coécrit avec Mathieu Le Roux où ils décrivent les travaux extraordinaires des entrepreneurs hors pairs qui ont montré aux yeux du monde que les initiatives de développement durable sont une réalité.

À gauche et originaire de la France, Mathieu Le Roux est membre actif du BDE. Il a contribué à la rédaction d’un guide des profs et la conception de films de communication pour le compte de son école.  

Au cours d’un stage dans un cabinet de conseil à San Francisco, il a découvert le concept de Développement Durable. Passionné de cinéma et de voyage, il sera le caméraman attitré du projet « 80 hommes pour changer le monde » qu’il a coécrit avec Sylvain Darnil où ils décrivent les travaux extraordinaires des entrepreneurs hors pairs qui ont montré aux yeux du monde que les initiatives de développement durable sont une réalité.

Lire plus de commentaires sur Amazon au sujet du livre « 80 hommes pour changer le monde« 

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10 commentaires
  1. Intéressant. Comment concilier esprit d’entreprise et bonnes actions… C’est agréable de voir que l’appât du gain seul n’est pas toujours la source des bonnes idées…

  2. Bonjour,

    Quand je vois tous ces grands hommes et femmes qui ont créé leur business pour aider les autres, c’est juste génial !

    Beaucoup de gens veulent entreprendre et réussir à développer un projet comme toutes ces personnes là. Mais trop peu de gens croient en eux et en leurs compétences.

    Croyez vous qu’il a été facile pour ces gens là de créer leur business. bien sûr que non. Ils ont rencontré des difficultés et des problèmes mais ils sont allé de l’avant. Ils ont pris leurs problèmes à bras le corps et ont surmonté leur peurs et leurs doutes. Et soyez sûr que même après avoir réussi, ils ne sont pas encore sûr d’eux. Et c’est normal. personne ne peut prévoir ce que demain sera.

    Vous avez envie d’entreprendre et de créer votre propre projet ? Faites le premier pas et apprenez à comment le faire grâce aux informations que vous pourrez trouver sur le sujet.

    Vous vous demandez si vous avez les compétences pour entreprendre ? Je vous invite à lire cet article-ci : http://www.roadtoentrepreneur.com/entreprendre-competences-pour-reussir

    A mon sens, tout le monde peut réussir. Il suffit juste de faire les choses intelligemment et développer les compétences nécessaires à réaliser vos projets.

    Bon courage à tous 🙂
    Jérémy Goldyn

  3. Bonjour,

    J’ai lu avec beaucoup de plaisir ce livre il y a quelques années. Depuis, j’ai rencontré Alexis Duee, un des membres de l’équipe Eco Entrepreneur Tour qui a eu la même démarche que Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux. Lui aussi a fait le tour du monde et rencontré des entrepreneurs pour la Planète et son équipe est en train de mettre en ligne des videos de leurs rencontres de ces entrepreneurs :
    http://www.ecoentrepreneurtour.com/

    De belles initiatives et des projets remarquables!

    Claire

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