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59 secondes pour prendre les bonnes décisions

Comment faire le bon choix d’après Richard Wiseman via son livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions
59 secondes pour prendre les bonnes décisions - Richard Wiseman

Résumé du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions : Si vous souhaitez savoir comment être heureux, avoir des idées originales, que vous voulez donner les meilleures chances à vos enfants et ne jamais regretter vos décisions, 59 secondes pour prendre les bonnes décisions est fait pour vous : il va vous donner le point de vue des sciences sur 10 grands chapitres du développement personnel.

Par Richard Wiseman, 2009, 287 pages, titre original : 59 seconds think a little, change a lot.

Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Jean-Louis Vincent du blog « Ma Vie en Mains ».

Chronique et résumé du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman

Si vous préférez la vidéo au texte, j’ai préparé une chronique illustrée du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions en vidéo 🙂 afin de vous aidez à faire le bon choix plus facilement :

Introduction

Comment prendre la bonne décision rapidement? Si vous aviez 59 secondes pour prendre les bonnes décisions, comment vous y prendriez-vous ? En seriez-vous capable, sans rien regretter par la suite ?

La recherche du bonheur, du conjoint idéal, du job de vos rêves est au centre des préoccupations du développement personnel.

Nombre de coachs vont vous encourager à vous visualiser à l’autre bout du monde, au soleil, au bras de votre partenaire de rêve, un cocktail à la main.

En discutant de ce sujet avec une amie, Sophie, qui venait de s’acheter un livre sur le développement personnel, Richard Wiseman lui répondit que nombre des « trucs » de ces ouvrages étaient infirmés par la science et que parfois même, ils reposent sur des études qui n’existent pas, comme par exemple l’étude du Yale Goal Study de 1953 qui tend à prouver que les personnes qui ont défini leurs objectifs par écrit sont à 97 % plus riches que celles qui ne l’ont pas fait : quand, en 2007, un journaliste, Lawrence Tabak, a voulu mettre la main sur l’étude, elle n’a jamais pu être retrouvée, personne ne l’avait jamais lue !

Alors qu’il expliquait ce qui, selon lui, marchait, Sophie l’a interrompu, car elle n’avait pas le temps, il lui fallait des principes qu’elle pourrait appliquer rapidement, en moins d’une minute, par exemple.

C’est de ce défi fou qu’est né le livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions que je vous présente dans cette chronique.

Découvrez les techniques du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions

Chapitre 1 : Bonheur

Nous allons voir dans ce chapitre que la pensée positive ne marche pas toujours et que le meilleur moyen d’être heureux ; c’est encore de tenir un journal intime ; de donner des preuves de gentillesse et de pratiquer la « gratitude attitude ».

Saviez-vous que le bonheur influe sur notre réussite, qu’elle soit personnelle ou professionnelle ?

Le bonheur n’est pas la conséquence de votre réussite, il en est la cause. Je vous invite à développer le sujet en allant lire cet article concernant la perception de la chance et de la malchance sur le blog de Jonathan Rigottier : « Méditer pour être heureux ».

Sonja Lyubomirski a fait des recherches auprès de 250 000 personnes pour en arriver à la conclusion suivante : les personnes heureuses aiment être en groupe, elles pensent plus souvent aux autres, donnent volontiers, s’adaptent mieux aux conflits, vivent plus longtemps, ont un meilleur travail… que les personnes malheureuses. persones malheure

Vu tout ce que le bonheur apporte, on peut comprendre que tant de coachs veulent vous apprendre à être heureux !

Qu’est-ce que c’est que le bonheur ?

Sans doute que, comme nombre de personnes à qui la question fut posée, répondriez-vous : « avoir plus d’argent » ? avoir plus g’argen

Une étude de Philip Brickman, dans les années 1970, a montré que l’argent ne faisait pas le bonheur. Les gagnants du Loto n’étaient pas plus heureux que son groupe test. Au contraire même, car les participants du groupe test profitaient en majorité mieux des plaisirs simples de la vie.

Peut-être que l’argent obtenu grâce au Loto ne rend pas plus heureux parce que le gain est dû à la chance ?

Cela fut aussi testé et une de ces études montre que même les 100 personnes les plus riches du monde selon le classement du magazine Forbes n’étaient pas beaucoup plus heureuses que l’américain moyen.

À partir du moment où l’on a suffisamment pour vivre, un accroissement des revenus n’influera pas sur notre ressenti de bien-être.

Nous nous habituons vite à notre façon de vivre : nous ressentons bien une poussée de joie lors d’un gain substantiel, quel qu’il soit, mais, très vite, nous nous habituons à ce que nous venons de gagner et notre niveau de bonheur revient à ce qu’il était.

Pour vérifier les parts sociales, génétiques et personnelles dans le bonheur, des examens ont été faits sur des jumeaux.

Il en est ressorti que 50 % de notre bien-être est génétique, 10 % social, mais que les 40 % qui restent ne dépendent que de nous.

Devient-on heureux, en chassant toute pensée négative ?

Comme Dostoïevsky l’avait écrit dans ses « Notes d’hiver sur impression d’été » : « Essayez de vous fixer cette tâche : ne pas penser à un ours blanc et vous verrez que ce maudit animal ; vous y penserez à chaque instant », cela ne marche pas. Plus on cherche à éviter les pensées négatives, plus elles s’accrocheront à nous.

1. Apprendre à tenir son journal intime

Des sondages montrent que 90 % des personnes pensent qu’il suffit de confier leurs problèmes à un ami pour éloigner leur chagrin.

Emmanuelle Zech et Bernard Rime ont souhaité vérifier cette croyance. Ils ont demandé à un groupe de penser à un moment bouleversant de leur vie dont ils ressentaient le besoin de parler et d’en parler à un ami.

Les participants d’un autre groupe étaient invités à parler de choses et d’autres.

Le point a été fait au bout d’une semaine puis au bout de deux mois.

Les personnes qui avaient eu l’occasion de parler de leurs problèmes avaient eu l’impression que cela leur avait fait du bien d’en parler… alors que leurs réponses aux questionnaires ont montré que cela n’avait eu absolument aucun impact sur leur niveau de bonheur par rapport au groupe test.

Plusieurs études par contre montrent qu’écrire nous pousse à réfléchir, à prendre de la distance et à analyser le problème.

Cette méthode fonctionne-t-elle également quand il s’agit d’être heureux au quotidien ?

1.1 La « gratitude attitude »

Comme nous l’avons dit précédemment, quand on vit avec quelque chose, on s’y habitue.

Pour briser cette habitude, il est bon de noter les raisons que nous avons d’être heureux : notre travail, nos amis, l’argent, la vue de la fenêtre, un sourire…

Les psychologues Robert Emmons et Michael Mc Cullough ont ainsi constaté que les personnes qui utilisaient cette méthode étaient plus confiantes en l’avenir et en meilleure santé que celles du groupe test.

1.2 Votre MOI idéal

Un test effectué sur trois groupes différents a montré que les personnes qui passaient quelques minutes par jour pendant quatre jours à écrire ce que serait leur vie idéale tout en restant réalistes se sentaient beaucoup plus heureuses que celles qui racontaient leurs traumatismes par écrit ou que celles qui écrivaient leur emploi du temps.

Une vérification trois mois plus tard a confirmé le premier résultat.

1.3 Les mots doux

Des chercheurs se sont demandé ce qui nous faisait le plus de bien : donner, recevoir, ou les deux ?

Il s’est avéré que ceux qui écrivaient des petits mots doux se sentaient plus heureux que ceux qui en recevaient.

2. Le pouvoir du lèche-vitrine

Lèche-vitrineIl est assez connu que pour se remonter le moral, il n’y a rien de mieux que de faire les boutiques pour s’acheter la dernière paire de chaussures à la mode, une veste…

Est-ce que la réalité est conforme à la croyance ?

C’est une question que se sont posée les psychologues Leaf Van Boven et Thomas Gilovich.

Il en est ressorti que si l’achat de biens de consommation apportait du bonheur sur le moment, ce dernier disparaissait vite, soit parce que l’objet n’allait plus, ou parce qu’il n’était plus à la mode… enfin bref, parce qu’on s’y était habitué.

Les expériences, comme le restaurant, les voyages, les spectacles… apportaient bien plus de bonheur.

Ils ont émis l’hypothèse que c’était à cause de notre mémoire sélective qui oublie vite la fatigue du voyage, le prix du billet… pour ne garder que l’émotion du moment vécu.

Dans une autre expérience, des psychologues ont constaté qu’il y avait un lien cérébral entre solidarité et bonheur et qu’il valait mieux donner beaucoup en une fois qu’un peu régulièrement.

3. Le bonheur à portée de crayon

Nous sommes très prévisibles : si nous sommes heureux, nous sourions, si nous sommes d’accord, nous hochons la tête…

Selon la « psychologie proprioceptive », l’inverse est également vrai.

En demandant à des cobayes de regarder des images humoristiques avec un crayon dans la bouche, ceux qui devaient le tenir entre les dents (et donc simuler un sourire) les trouvaient plus drôles que ceux qui le tenaient entre leurs lèvres (et faisaient donc la moue).

Si vous souriez grandement chaque jour (un grand sourire qui dure entre quinze et trente secondes), vous serez plus heureux.

Chapitre 2 : Persuasion

Nous allons voir dans ce chapitre l’inutilité des récompenses, comment réussir son entretien d’embauche, améliorer notre vie sociale en faisant des erreurs, comment ne plus perdre son portefeuille et comment décrocher un marché grâce au sourire de la crémière.

Est-ce que le meilleur moyen pour arriver à ses fins, c’est d’utiliser la carotte et le bâton ?

Une expérience a été effectuée avec des enfants. Avant de les mettre devant une feuille blanche, Mark Lepper a promis une médaille à certains.

Quelques semaines plus tard, les mêmes enfants ont été remis devant une feuille blanche. Les enfants qui avaient reçu précédemment une médaille dessinèrent moins longtemps.

D’autres expériences dans le même domaine avec des adultes ou des enfants ont donné le même résultat. Aussi les scientifiques ont émis l’hypothèse que nous associons la récompense à un acte déplaisant, ce qui fait qu’en donnant une récompense pour un acte que nous devrions aimer, nous l’associons automatiquement à quelque chose de déplaisant. À court terme, ça fonctionne, mais à moyen voire long terme, plus la récompense est importante, plus l’acte de rejet l’est également.

4. Comment réussir son entretien d’embauche

Les recruteurs sont persuadés de choisir les candidats selon des critères clairs et précis. Chad Higgins et Timothy Judge ont déterminé qu’en fait, le seul élément vraiment décisif, c’était la sympathie reflétée par le candidat : un candidat agréable avait bien plus de chances d’être embauché qu’un autre.

Savez-vous à quel moment il valait mieux annoncer une faille dans son CV ? Ou un moment flatteur ? (concernant le CV, je vous conseille cet excellent article sur la différentiation de votre CV en usant de mimétisme)

Pour augmenter votre crédibilité, faites part de vos défauts en début d’entretien, vous paraîtrez ainsi plus honnête et aurez plus de chances de réussite.

Si, par contre, il s’agit de mettre en avant les points positifs de votre parcours, faites-le plutôt à la fin pour ne pas passer pour un prétentieux dès le début de l’entretien : dans ce cas, faites preuve de modestie !

Lors d’une expérience, Thomas Gilovitch a montré que l’aspect extérieur avait bien moins d’importance que ce que l’on croit : il avait fait venir un candidat en retard. Ce candidat était vêtu d’un magnifique T-shirt à l’effigie de Mireille Mathieu qui était, d’après un sondage préalable, trop moche pour être porté.

Alors que le candidat pensait qu’au moins 50 % des autres participants avaient remarqué son T-shirt, les tests ont montré que seuls 20 % d’entre eux l’ont vu.

Si vous faites une bourde lors de votre entretien d’embauche, ne stressez pas, il y a de fortes chances pour que le recruteur ne l’ait pas remarquée !

5. Petits services, grosses gaffes et commérages

Des sondages aux USA ont montré que les élections se jouaient beaucoup en fonction du capital sympathie.

Dale Carnegie, dont vous trouverez un résumé du livre « Comment se faire des amis » sur ce blog, estime que pour devenir sympathique et se faire apprécier, il faut montrer un réel intérêt envers son entourage.

Des scientifiques ont mis au point d’autres façons de se rendre sympathique.

Benjamin Franklin a réussi à s’attirer les bonnes grâces d’un magistrat plutôt difficile en lui demandant un livre rare que ce dernier avait dans sa bibliothèque.

Benjamin Franklin

Celui à qui nous devons une petite faveur sera le plus souvent mieux disposé envers nous (si le service demandé est trop gros, on risquerait d’obtenir l’effet inverse). Demander un service modeste est donc une méthode qui aide à tisser les bonnes relations.

Une autre possibilité de se faire aimer est de devenir plus humain : une personne trop parfaite plaira moins qu’une personne parfaite, mais maladroite. Ainsi, lors d’une présentation dans un supermarché, une jeune femme qui avait fait une prestation parfaite avait moins séduit que celle dont la machine avait giclé partout. Cette seconde personne avait paru plus naturelle aux spectateurs.

Si par contre, vous êtes moche, mal vêtu et maladroit, il va falloir travailler à vous améliorer !

La troisième et dernière méthode présentée dans cet ouvrage pour s’attirer la sympathie est l’art du commérage : en effet, les réponses aux questionnaires ont montré que l’on donne inconsciemment à la personne qui parle des caractères qu’elle attribue aux autres. Ainsi, quelqu’un qui sera médisant sur le désordre d’un collègue sera perçu comme désordonné et quelqu’un qui parlera en bien de la gentillesse d’un autre collègue sera lui-même perçu comme sympathique.

6. Pourquoi trop de cuisiniers « gâchent la sauce » et comment y remédier

Suite au meurtre de Kitty Genovese à New York le 13 mars 1964 devant de nombreux témoins, deux psychologues se sont demandé pourquoi personne n’était intervenu ?

Après de nombreuses expériences, ils en ont déduit que face à un événement imprévu, notre comportement se basait sur celui des autres. Notre peur de la bonne décision à prendre se basait donc sur le comportement de groupe. Ainsi, nous avons plus de chances d’être secourus en cas d’agression s’il y a peu de spectateurs que quand il y en a beaucoup. En effet, on a tendance à reporter la faute sur les autres en se disant que s’ils n’agissent pas, c’est que la situation n’est pas aussi grave qu’elle en a l’air et, si ça se passe mal, c’est de la faute des autres.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Pourquoi vous n'appliquez pas ce que vous lisez (et comment y remédier)

Quand nous sommes seuls, par contre, nous portons seuls le fardeau de notre décision et sommes confronte à notre peur.

Ainsi, si vous devez vous faire agresser, évitez de crier « au secours » à tout va, mais interpellez une personne avec un visage sympathique en particulier en la décrivant et en lui disant ce qu’elle doit faire.

7. De l’utilité d’un petit coup de pouce

Une expérience a été faite avec des serveurs : ils devaient laisser un bonbon (ou pas) en présentant l’addition.

Il s’est avéré que ceux qui avaient laissé un bonbon avaient en moyenne un meilleur pourboire que s’ils n’en avaient pas laissé.

Dans le cas où ils laissaient deux bonbons, le pourboire avait encore plus augmenté. Ce qui obtint le meilleur résultat, c’était le cas où le serveur laissait un bonbon et revenait sur sa décision en en mettant un second, comme s’il faisait un traitement de faveur au client !

On pourrait résumer ça par : « donne et tu recevras. » De nombreuses expériences ont confirmé cette maxime. Offrir un petit cadeau en guise de remerciement ou rendre un petit service sont des gestes qui produisent un feedback positif.

On aide plus facilement ceux qui nous aident, tout simplement parce que s’ils nous aident, c’est qu’ils nous aiment bien et qu’ils méritent donc qu’on leur rende la pareille.

Pour se faire du bien, faites donc du bien aux autres !

8. Comment éviter de perdre son portefeuille

Après avoir perdu son portefeuille, Richard Wiseman s’est demandé comment faire pour récupérer un portefeuille perdu.

En se basant sur les travaux de Harvey Horstein, il acheta 240 portefeuilles qu’il « perdit » à des endroits divers.

Il a laissé dans ces portefeuilles une photo bien en vue : un chien, un enfant, un bébé, une femme…

Ces portefeuilles étaient également garnis de tickets de tombola, coupons de réduction, cartes d’adhésion…

Au bout d’une semaine, 52 % des portefeuilles avaient été ramenés. Seuls 6 % de ces portefeuilles ne contenaient pas de documents personnels et 32 % d’entre eux contenaient une photo de bébé, sans doute parce que le bébé éveille en nous un instinct de pouponnage, de protection ?

Mettez donc une photo de bébé et votre adresse dans votre portefeuille si vous souhaitez qu’on vous le ramène si vous le perdez !

Chapitre 3 : Motivation

Nous allons voir dans cette partie les points noirs de la visualisation et comment atteindre ses objectifs en élaborant un plan parfait, en surmontant la procrastination et en appliquant la « double pensée. »

Avez-vous remarqué que beaucoup de gourous du développement personnel vous conseillent de vous visualiser en pleine réussite pour atteindre vos objectifs ?

Vous êtes-vous demandé ce que les tests en réel avaient donné comme résultats ?

Ça ne marche pas.

Dans le cas de la perte du poids, par exemple, au bout d’un an, les femmes qui avaient utilisé la visualisation positive avaient perdu 12 kilos de moins que celles qui entretenaient des fantasmes négatifs.

Dans le cas de la séduction, les hommes qui idéalisaient l’élue de leur cœur n’avaient toujours pas déclaré leur flamme six mois plus tard, contrairement au groupe test… et il y a une multitude d’exemples allant en ce sens, à tel point que les chercheurs se sont demandé si ceux qui vivaient dans leurs rêves n’avaient pas tendance à baisser les bras face aux obstacles.

« La chose la plus difficile est la décision d’agir, le reste n’est que ténacité. Les peurs sont des tigres en papier » – Amelia Earhart

9. Votre plan de bataille

Pour réussir, il faut savoir où l’on va et connaître les étapes du succès en scindant l’objectif général en des objectifs plus petits et plus faciles à visualiser.

Par exemple, dans le cadre d’une expérience, seuls les participants qui s’étaient donné pour objectif de faire leur CV la première semaine et de postuler à au moins une candidature par semaine avaient retrouvé un job dans les six mois.

Un autre moyen d’avancer, c’est de partager ses objectifs avec ses amis, ses collègues…

En fait, quand on garde son plan pour soi, on a plus facilement tendance à reculer que quand on le rend public.

Ceux qui visualisent les bénéfices reçus par l’atteinte de leur objectif réussissent également plus facilement que ceux qui se désespèrent à l’idée d’échouer.

Vous devrez également vous féliciter à chaque étape de franchie. Bien évidemment il ne s’agira pas de fumer le cigare pour vous féliciter de n’avoir pas fumé pendant 6 mois !

N’oubliez pas non plus que les paroles s’envolent et que les écrits restent : engagez-vous par écrit (comme je l’ai fait dans la présentation de mon blog) : le fait d’écrire ou de dessiner multiplie les chances de réussite.

Un mot sur la procrastination avant de passer au chapitre suivant : les tâches inachevées restent plus longtemps en mémoire, il est donc utile de se « laver le cerveau » en accomplissant ses tâches jusqu’au bout.

Si vous n’avez pas envie de vous y mettre, dites-vous : je m’y mets juste cinq minutes.

Une fois le temps écoulé, demandez-vous ce que vous voulez faire ?

La recherche montre que le plus souvent, vous continuerez et que cette technique peut vous aider à venir à bout des corvées les plus pénibles. 🙂

10. Double pensée

Nous avons vu que de s’asseoir et de visualiser notre objectif n’était pas très efficace.

D’autres expériences, menées par Œttingen, montrent cependant que l’on peut utiliser ces méthodes à notre avantage.

Œttingen est parti du principe que si l’on restait réaliste quant aux écueils sur notre route, alors la visualisation devait fonctionner. Ainsi, nous n’idéalisons plus notre objectif, mais nous le rendons plus réel.

Ceux qui visualisaient leur avantage et le grand obstacle qui pouvait leur arriver pour envisager des moyens de continuer à avancer, et agissaient ainsi de suite, atteignaient plus souvent leurs objectifs.

En fait, ce ne serait qu’une question de dosage entre bénéfices et obstacles, d’où le concept de pensée double.

11. Au régime

À un moment ou à un autre, la plupart vont se mettre au régime.

Beaucoup échouent par manque de motivation.

Des protocoles ont montré que la quantité de nourriture que nous consommions était inconsciemment déterminée par notre assiette : est-elle finie ou non ?

Ainsi, des personnes qui mangeaient sans le savoir dans un bol sans fond consommaient 75 % de soupe de plus que les autres et avaient encore faim à la fin de leur repas et si vous avez de grandes assiettes et de grandes cuillères, là encore, vous mangerez plus que si votre assiette et vos couverts sont plus petits.

Concernant les boissons, on a tendance à verser plus d’alcool dans un verre large que dans un verre étroit.

Un autre point majeur, c’est la concentration : on mange beaucoup plus quand on parle, regarde la télévision, écoute la radio, fait des mots croisés… en mangeant.

La conscience est très importante : ceux qui mangent des coupe-faims se rationnent moins et mangent donc plus que ceux qui mangent des chips et ont mauvaise conscience.

Vous pouvez également tenir un journal alimentaire : en prenant conscience de ce que vous mangez, vous viendrez plus facilement à bout de votre addiction.

Pour terminer avec la motivation, demandez-vous ce que vous souhaitez léguer au monde. Si vous étiez mort hier, quel éloge funèbre souhaitez-vous que l’on fasse, que doit-on dire de vous ?

Couchez-le par écrit, car cela vous permettra de définir vos objectifs à long terme et quand vous vous relirez, vous saurez si vous êtes dans la bonne direction ou si vous devez changer votre comportement pour arriver à ce que votre éloge funèbre soit véridique.

Chapitre 4 : Créativité

Mythes et légendes du brainstorming.

Réveillez l’artiste qui est en vous en jetant un œil à l’art moderne, en vous allongeant ou en plaçant une plante verte sur votre bureau.

Art moderneC’est au début des années 1940 que le publicitaire Alex Osborn a eu l’idée du brainstorming.

Cette technique a été largement utilisée, mais les tests réalisés ont montré que dans la majorité des cas, les gens avaient des idées plus créatives quand ils réfléchissaient seuls que quand ils réfléchissaient en groupe.

De même quand il s’agissait de produire un effort physique, ceux qui étaient en groupe n’arrivaient pas au même niveau d’effort que quand ils étaient seuls.

Les scientifiques en ont déduit que quand on travaillait en groupe, l’échec ou la réussite n’étaient pas imputables à l’individu, mais au groupe, ce qui faisait qu’on se donnait moins à fond : après tout, si ça échoue, ce n’est pas de ma faute et je ne vois pas pourquoi je travaillerais pour mon voisin.

Nous allons à présent voir ce que la science nous conseille pour développer notre créativité.

12. Écoutez l’homme tranquille

Imaginez que vous mettez deux personnes ensemble, l’une étant sûre d’elle et peu originale et l’autre timide et créative. C’est bien évidemment celle qui est sûre d’elle qui prendra le dessus et la timide s’exprimera peu, voire pas du tout.

La personne sûre d’elle représente votre esprit conscient, l’autre votre inconscient.

Pour faire taire l’homme conscient, Dali s’endormait une cuillère à la main : dès qu’il s’endormait, la cuillère tombait et le réveillait, c’est alors qu’il se mettait à peindre.

Un autre moyen de détourner votre conscience, c’est de faire des exercices pendant un court moment. (À ce sujet je vous conseille de faire des tests psychotechniques pour stimuler vos cellules grises : excellent pour détourner votre MOI conscient avant de trouver des idées originales 😉 ).

13. L’appel de la nature

La nature est pleine d’enseignements : c’est en voyant comment les bardanes s’accrochaient aux vêtements que Georges de Mestral a eu l’idée de la bande velcro.

BardanesIl est également connu que les malades à l’hôpital guérissent mieux et plus vite s’ils ont vue sur la nature par la fenêtre de leur chambre.

Une enquête menée par Robert Ulrich a montré qu’une présence de fleurs et de plantes vertes dans les bureaux augmentait la créativité des employés masculins de 15 %. Dans le cas des femmes, elles trouvaient des solutions plus souples à leurs problèmes.

Certains théoriciens pensent que la présence de la nature éveille en nous l’image primitive de l’abondance, ce qui tend à nous rendre plus généreux.

De même, écrire à l’encre verte stimule notre créativité de 30 % par rapport à l’encre rouge.

Les posters représentant la nature ne servent cependant à rien. Si vous ne pouvez pas introduire un coin de nature chez vous, sortez au parc !

14. Petit, mais costaud

Ad Dijksterhuis et Ad van Knippenberg ont demandé à un groupe de décrire un punk (dans l’inconscient, le punk est anti-système, révolutionnaire…) et à un autre groupe un ingénieur (qui lui est plus carré, posé…) puis on leur a demandé de résoudre des exercices de créativité.

Le groupe qui a décrit le punk a obtenu de bien meilleurs résultats que l’autre.

Si, par contre, on place la barre trop haut en décrivant par exemple Léonard de Vinci, alors les résultats seront les mêmes que ceux du groupe test.

Forster a eu l’idée, en 2005 de faire regarder une œuvre d’art moderne à des personnes avant de leur demander de résoudre des exercices de créativité : cela a énormément stimulé leur force créatrice !

De même, quand on est détendu, on sera plus original que quand on est stressé, vous serez ainsi plus créatif en étant allongé que debout.

En partant du principe qu’on attire à nous ce que nous aimons et que nous repoussons ce que nous n’aimons pas, Frideman et Förster ont constaté que les volontaires à qui ils avaient demandé de tirer la table en réfléchissant résolvaient mieux les exercices que ceux qui devaient la repousser.

Chapitre 5 : Séduction

SéductionInutile de se faire désirer. L’art de la séduction passe par un simple contact physique et un partage d’événements personnels.

Stephen Worchel a remarqué que le désir éprouvé dépendait pour beaucoup du nombre de biscuits qu’il y avait dans la boîte. Ainsi, on trouvait meilleur goût à ce qui était rare.

Socrate avait également remarqué que la meilleure nourriture était moins bonne quand on n’avait pas faim que quand on avait faim.

De même en séduction, il faudra montrer à son partenaire qu’on a été sélectif, que nous ne donnons pas notre amour à tout le monde.

15. Le pouvoir de l’effleurement

Nicolas Guéguen a eu l’idée de faire deux expériences pour montrer le pouvoir séducteur d’une forte poitrine, la première en discothèque, la seconde dans la rue, la demoiselle faisant de l’auto-stop.

Au fur et à mesure de l’expérience, la demoiselle augmentait le rembourrage dans son soutien-gorge, ce qui a montré que les femmes à forte poitrine attiraient plus d’hommes que les femmes à faible poitrine.

Pour les femmes, il importait peu que l’auto-stoppeuse ait une grosse poitrine ou pas.

Il s’est également intéressé au pouvoir du toucher dans la séduction. Il a obtenu les résultats suivants : si en boîte, 43 % des femmes acceptaient l’invitation à danser sans effleurement, 67 % acceptaient quand, lors de la demande, le jeune homme leur effleurait le bras.

De même, elles laissaient bien plus souvent leur numéro de téléphone quand elles étaient abordées dans la rue et qu’on les touchait que quand on ne les touchait pas.

Dans l’inconscient, l’homme qui touche semble être plus dominant que l’être touché et la plupart des femmes donneront donc plus d’attention à un homme qui les effleurera qu’à un homme qui gardera ses distances.

Il faut juste savoir ne pas aller trop loin dans la palpation…

16. L’art du Speed Dating

Richard Wiseman a fait ses propres recherches dans le domaine et il s’est aperçu que les personnes qui étaient le plus souvent recalées abordaient leur interlocuteur/trice avec une question banale du type « vous venez souvent ici ? », à la différence de ceux qui commençaient par poser une question plus originale du type : « et si vous étiez une garniture de pizza, que seriez-vous ? »

Utilisez également l’effet miroir. Sans pour autant aller dans la parodie, montrez à votre partenaire que vous êtes sur la même longueur d’onde en prenant la même stature, position de mains… que lui/elle.

Un troisième point important, c’est d’être sélectif.

Ceux ou celles qui étaient intéressés par tout le monde paraissaient bien moins attrayants que les autres.

Ne soyez pas trop parfait : les hommes qui ont un beau physique et un compte en banque bien rempli, peut-être parce qu’ils avaient l’air moins fidèles, attiraient moins les femmes.

17. Comment réussir son rendez-vous galant

Mettons que vous ayez réussi à décrocher le rendez-vous de votre vie. Où allez-vous emmener votre conquête la première fois ?

La science a des réponses surprenantes, mais sans doute intéressantes à essayer 😉

Avez-vous remarqué que votre cœur battait fort quand vous étiez attiré par quelqu’un ?

Donald Dutton et Arthur Aaron en ont conclu que la réciproque devait être vraie et les tests semblent leur donner raison, si tant est que l’expérience ne soit pas trop violente pour le cœur, comme dans les montagnes russes.

Aaron a vérifié une autre hypothèse : les personnes qui parlent de choses personnelles créent plus facilement un lien fort que celles qui parlent de montres à quartz ou de sapins en plastique.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Stratégies de prospérité

Pour votre premier rendez-vous, choisissez un endroit qui donne des frissons et engagez la conversation sur des sujets intimes. Vous aurez l’air certes bizarre, mais que ne ferait-on pas pour la science ?

Chapitre 6 : Stress

Il vaut mieux surmonter son ressentiment que de piquer une crise et de se réconforter auprès de son animal de compagnie.

Freud décompose la psyché en trois grandes parties : le Ça, notre côté impulsif ; le SURMOI qui représente la morale et le MOI, l’arbitre. Vous pouvez voir ça comme un adolescent qui veut faire quelque chose, un prêtre qui vous dicte ce qui doit être fait et un comptable au milieu qui essaie de réconcilier les envies de l’adolescent et la morale du prêtre.

Plusieurs psychologues conseillent de crier, taper du pied, mordre son oreiller… pour évacuer les tensions qui nous parasitent.

Brad Bushman a pourtant constaté que ce genre de techniques ne soulageait pas et qu’au contraire ; ça ne fait qu’attiser les tensions.

18. À la recherche des avantages

Il est à noter que la solution la plus efficace améliore votre ressenti en quelques minutes seulement.

Cette méthode est la « recherche des avantages. »

Gérer sa colère en enfilant des gants de boxe renforce votre agressivité ; alors qu’en vous focalisant sur les avantages apportés par les événements qui pourraient être perçus de prime abord comme négatifs, comme par exemple l’incendie de votre maison, calme, détend, soulage.

19. Boule de poils antistress

Chien antistressErika Friedmann a remarqué que les patients qui venaient de faire un infarctus et qui étaient propriétaires de chiens avaient bien plus de chances d’être encore en vie un an après par rapport aux autres : avec leurs chiens, leur pression artérielle comme leur rythme cardiaque étaient plus faibles et les résultats étaient même meilleurs qu’avec les médicaments habituellement prescrits contre l’hypertension !

Les résultats ne sont pas les mêmes avec les chats : le chien joue le rôle de l’ami qui écoute patiemment sans juger ; en plus ils savent garder les secrets !

Un autre avantage du chien, c’est que vous vous faites plus facilement aborder (si tant est que vous ne sortez pas avec un rottweiler !) : « Oh ! Qu’il est mignon… il est de quelle race ? Quel est son âge ? »…

Une compensation peut être faite par une émission animalière : voir des images d’animaux détend également.

20. Diminuez votre tension artérielle en ne faisant rien

Pour 59 secondes pour prendre les bonnes décisions, Richard Wiseman a fait une expérience amusante. Il a invité ses étudiants à passer avec lui et à ses frais une soirée au bistro. Alors qu’ils avaient tous des symptômes d’ébriété avancée, il leur a expliqué que seule la moitié d’entre eux avait bu des boissons alcoolisées ; les serveurs avaient reçu pour consigne de ne verser des boissons alcoolisées qu’aux personnes avec un badge rouge et pas à celles avec un badge bleu.

Pourtant, bleus et rouges avaient les mêmes résultats aux tests jusqu’à ce qu’il leur dévoile le pot aux roses.

Dans 60 % à 90 % des cas, l’effet du traitement dépend de l’effet placebo.

Une autre expérience a été faite avec des femmes de ménage : de manière fort curieuse, celles à qui on avait expliqué combien de calories elles brûlaient en faisant telle et telle tâche avaient perdu du poids, affiné leur masse corporelle… sans changer leur vie : il a suffi de changer l’image qu’elles avaient d’elles-mêmes.

« Le risque de prendre les mauvaises décisions est préférable à la peur de l’indécision » Moïse Maïmonide 

Chapitre 7 : Couple

Les dangers de l’écoute active, la puissance des mots et une photo pour faire la différence.

Avez-vous déjà entendu dire que l’un des secrets d’un couple qui dure, c’était l’écoute active ?

Dans un cas d’écoute active, l’un écoute les griefs de l’autre puis les reformule en disant quelque chose comme : « j’entends bien ce que tu me dis… »

Dans les années 1990, John Gottman, psychologue et conseiller conjugal, a voulu connaître le ciment d’un couple solide et a demandé à plus de 100 jeunes mariés de parler d’un sujet de dispute devant la caméra.

Les effets d’écoute active étaient peu nombreux et ne permettaient pas de dire si un couple était heureux ou pas.

Les chercheurs ont approfondi leur étude et en suivant des couples pendant 13 ans, il s’est avéré que l’écoute active ne rendait pas un couple plus durable ou plus heureux.

Les couples qui durent suivent en général le même schéma : madame se plaint, propose des solutions et si son partenaire est capable de suffisamment d’ouverture pour prendre l’un de ces choix, alors le couple a de bonnes chances de durer.

21. L’enjeu de l’intimité

James Laird avait remarqué que les personnes qui s’aiment se regardaient souvent dans les yeux.

Il s’est demandé si l’effet inverse était également vrai.

Pour le vérifier, il a prétexté faire une étude sur la télépathie et a demandé à des inconnus de sexe opposé de se regarder fixement dans les yeux.

Ensuite, ils ont fait des exercices de télépathie qui ont échoué.

À la fin de l’expérience, les participants ont dû noter leurs sentiments envers leur partenaire, ce qui a confirmé la théorie de départ : nos pensées et sentiments influent sur notre comportement, mais la réciproque est également vraie.

Arthur Aron s’est quant à lui demandé si en changeant les habitudes du couple, en rajoutant une pointe d’originalité dans leur vie, il n’était pas possible de le souder encore plus.

Pour ce faire, il a demandé à des couples attachés avec une bande velcro d’escalader par-dessus un obstacle en mousse de 1 m de haut.

Sa théorie a été confirmée par l’expérience : les couples qui avaient franchi l’obstacle ensemble se disaient plus amoureux après le test que ceux qui avaient simplement poussé un ballon et ils exprimaient également bien moins d’hostilité et plus de bonheur que les couples « ballon. »

Pour être heureux en couple, pratiquez une activité commune et stimulante !

22. Cinq contre un : quand les mots priment sur les actes

Dale Carnegie dans son livre Comment se faire des amis estime que la moindre critique peut gâcher une relation et qu’il faut donc complimenter un maximum notre entourage.

La science moderne a montré que les compliments doivent être environ cinq fois plus nombreux que les remarques négatives pour qu’un couple puisse durer.

John Gottman avait remarqué qu’une remarque négative avait souvent tendance à déclencher une avalanche de négativité alors que les couples se nourrissent de soutien mutuel.

À ce sujet, Richard Slatcher et James Pennebacker avaient remarqué qu’en demandant à des couples d’écrire pendant trois jours les sentiments que leur inspirait leur couple, alors ils étaient encore ensemble au bout de 3 mois à 77 %, au lieu de 52 % pour ceux qui avaient simplement noté ce qu’ils faisaient chaque jour.

23. Chambre avec vue

Jon Maner et ses collègues de l’université de Floride ont voulu faire une enquête sur le pouvoir de l’amour. Pour ce faire, ils ont demandé à des volontaires en couple de choisir la photo de la personne qui leur semblait la plus attirante.

Un groupe a ensuite dû écrire une rédaction sur le grand amour tandis que l’autre écrivait sur un sujet libre.

Il s’est avéré que les étudiants qui écrivaient sur leur grand amour ont eu plus de facilité à se débarrasser de l’image de la photo que ceux qui ont eu le thème libre, à tel point que le couple « amoureux » avait du mal à la décrire.

Focaliser sur son grand amour et partager des objets, photos… dans son milieu naturel tend à renforcer les liens d’amour.

Chapitre 8 : Décisions      

Mieux vaut prendre ses décisions tout seul, et comment faire pour ne jamais plus les regretter.

Savez-vous démasquer les menteurs ?

Est-ce que, vous aussi, vous demandez à vos collègues et amis avant de prendre une décision importante ?

James Stoner s’est aperçu que le groupe accentuait les opinions individuelles des membres, ce qui fait que l’on prend souvent une décision plus radicale que si nous étions seuls. Ainsi, selon le groupe, la décision prise peut être soit plus radicale, soit plus conservatrice que celle que nous aurions prise seuls.

En adhérant à un groupe qui partage nos convictions, nous allons radicaliser notre opinion en écoutant de nouvelles idées qui vont dans notre sens.

Il faut également noter qu’une forte personnalité peut également influencer tout un groupe, ce qui donne une illusion d’unanimité.

Si les groupes n’apportent pas de solution, quelle est la meilleure façon de prendre une décision ?

24. Le pied dans la porte et la porte dans le nez

Une expérience a montré que si seulement 40 % des clients étaient prêts à acheter un gâteau et deux biscuits pour 5 euros, 73 % se précipitaient quand il s’agissait d’acheter un gâteau à 5 euros plus deux biscuits « gratuits. »

Au début des années 1960, les psychologues Jonathan Freedman et Scott Fraser ont fait une expérience inédite : leur équipe a contacté par téléphone 150 femmes en leur demandant si elles accepteraient qu’une équipe de 6 hommes vienne chez elles pour faire l’inventaire de leurs produits ménagers.

Moins de 25 % des femmes ont accepté.

Avec un autre groupe de femmes, ils leur ont demandé de répondre à un sondage téléphonique à propos des produits ménagers qu’elles utilisaient. Presque toutes ont accepté de répondre.

Quand ils les ont recontactées 3 jours plus tard, plus de 50 % d’entre elles ont accepté d’accueillir l’équipe chez elles !

Si les gens ont d’abord accepté une petite demande, alors il y a de fortes chances qu’ils acceptent une demande plus importante par la suite.

La méthode de « la porte dans le nez » fait exactement l’inverse : vous commencez par demander quelque chose d’énorme pour arriver à votre but : obtenir un acquiescement sur quelque chose de moins important.

Ainsi, il avait été demandé à des étudiants de passer une journée au zoo avec des délinquants juvéniles.

Moins de 20 % des étudiants ont accepté.

Si, par contre, il leur avait été demandé avant de passer deux heures par semaine à s’occuper de jeunes délinquants, ce qui était massivement rejeté, alors plus de 50 % des étudiants acceptaient la seconde proposition, qui consistait à accompagner des délinquants juvéniles au zoo.

L’art de persuader consiste à mettre le pied dans la porte, de se prendre la porte dans le nez, de perturber son interlocuteur par une demande inhabituelle et de proposer une surenchère d’offres promotionnelles 😉

25. Ne plus jamais regretter une décision

Comment faites-vous vos choix ?

Pesez-vous le pour et le contre ou est-ce que vous y allez à l’instinct ?

Une expérience avec trois groupes a montré que dans le choix d’un tableau, ceux qui ont pesé le pour et le contre étaient, un mois plus tard, ceux qui étaient les plus sûrs de leur choix.

Par contre, trois mois plus tard, ceux qui avaient regardé rapidement les tableaux et avaient dû résoudre des anagrammes avant de faire leur choix étaient ceux qui étaient les plus contents de leur choix.

Ceux qui avaient dû se décider de suite étaient à chaque fois les moins contents.

Il s’avère qu’en divertissant le MOI conscient après que notre MOI conscient ait pris conscience de l’enjeu de la décision, l’inconscient a pu prendre une décision majoritairement plus équilibrée : qu’il s’agisse de choisir un appartement, d’acheter une voiture ou d’investir en bourse, ceux qui se concentrent sur une activité cérébrale finissent par prendre une meilleure décision que les autres.

Des études ont montré qu’il existait une autre méthode pour éviter les regrets. Thomas Gilovich en est arrivé à la conclusion que près de 75 % des volontaires qui ont répondu à ses questionnaires regrettaient de n’avoir pas fait quelque chose, alors que 25 % regrettaient une mauvaise décision.

Comme vous le savez, les conséquences de vos actes, vous en mesurez plus facilement les erreurs, ce que vous ne pouvez pas faire avec quelque chose que vous n’avez jamais fait.

Mieux vaut avoir des remords que des regrets. 

26. Comment savoir si on vous dit la vérité, toute la vérité, rien que la vérité

Comment reconnaissez-vous un menteur ?

Est-ce par ses mains moites, le fait qu’il cherche à regarder ailleurs, qu’il bouge plus, qu’il rougisse… ?

Des études ont montré que la théorie couramment admise selon laquelle les menteurs sont stressés était fausse.

Cependant, mentir exige souvent des efforts de concentration pour ne pas se recouper, aussi les menteurs auront-ils souvent l’air plus concentrés et ils chercheront à éviter les détails, à éviter d’aller dans le fond du sujet.

Pour savoir si on vous ment, faites comme les scientifiques et commencez par établir une « ligne d’honnêteté » en posant des questions simples à votre interlocuteur, afin de savoir comment il se comporte quand il dit la vérité.

Si vous avez un doute, Jeff Hancock s’est aperçu que l’on avait tendance à mentir plus facilement à l’oral qu’à l’écrit, sans doute parce que les paroles s’envolent et les écrits restent ? Demandez donc à votre interlocuteur de vous envoyer un email 😉

Chapitre 9 : Enfants

Enfants - comment faire le bon choixLe mythe de Mozart. Comment choisir le prénom de son enfant et prédire sa destinée grâce à une poignée de bonbons ? Sachez également l’encourager sur la bonne voie.

Sans doute avez-vous entendu, comme moi, dans les années 1990, que les enfants qui avaient écouté du Mozart étaient plus intelligents que les autres ?

Ce que l’on ne nous avait alors pas dit, c’était que l’effet ne durait que 10 à 15 minutes.

Des expériences complémentaires ont également été à l’encontre de ces résultats, comme par exemple l’expérience suivante qui a montré que les étudiants réussissaient mieux le test de conceptualisation spatiale avant d’avoir écouté une sonate de Mozart, mais par contre, ceux qui avaient écouté un livre audio de Stephen King avaient de meilleurs résultats ?

Le psychologue Glenn Schellenberg pense que les enfants qui étudient la musique ont de meilleurs résultats aux tests de QI parce que la musique les aide à s’autodiscipliner et à réfléchir en les forçant à se concentrer, à mémoriser et à s’entraîner pour toujours s’améliorer.

27. Le choix du prénom

Saviez-vous que le prénom que l’on porte pouvait avoir un impact étonnant sur notre vie ?

Les personnes dont le nom de famille commence par A ou B estiment avoir plus de succès que les autres.

[Note personnelle : Je me rappelle encore à l’école, quand les professeurs nous posaient des questions. Le plus souvent, ils le faisaient en commençant avec la lettre A. Ainsi, moi dont le nom commençait par la lettre V, je passais plus souvent à travers les interrogations . ce qui a tendance à encourager à la procrastination.]

La recherche a également montré que les personnes avec un prénom à consonance positive avaient de meilleures notes que celles dont le prénom évoquait un défaut, un problème…, ce qui pouvait développer chez ces dernières un complexe d’infériorité.

Les initiales font également sens : les gens dont les initiales évoquent phonétiquement un concept positif (comme TB) ont tendance à se sentir mieux que ceux dont les initiales évoquent un concept négatif (comme DC, par exemple).

En Angleterre, les notes A et B sont excellentes alors que les notes C et D sont moins bonnes. Leif Nelson et Joseph Simmons ont fait des études en utilisant la base de données des étudiants inscrits à l’université.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Vidéo : Crème Solaire

Ainsi, ils ont relevé qu’il y avait plus d’Alexandre et de Bernard dans les meilleures universités ; que des Christophe et des David.

28. Encouragements

Certains coachs de développement personnel vont vous conseiller de féliciter systématiquement vos enfants pour leur donner confiance.

À la fin des années 1990, Claudia Mueller et Carol Dweck ont mené une vaste recherche sur la psychologie du compliment.

Ils ont montré que les enfants complimentés pour leur intelligence voulaient moins se remettre en question. Ils s’amusaient donc moins lorsqu’on leur posait un problème et avaient toujours tendance à choisir le problème le plus facile quand il leur était donné le choix entre un problème facile qui ne leur apporterait pas grand-chose et un problème difficile qui leur apprendrait plein de choses.

Les enfants qui étaient les plus motivés et qui cherchaient à s’améliorer ; c’étaient les enfants complimentés non pour leurs résultats, mais pour leurs efforts.

Il s’avère d’ailleurs que des trois groupes (les enfants complimentés pour leur intelligence, ceux complimentés pour leurs efforts et ceux qui n’avaient pas été complimentés du tout) ; ceux qui avaient été complimentés pour leur intelligence étaient ceux qui abandonnaient le plus vite et avaient les moins bons résultats lors des derniers exercices, du même niveau que les premiers que tout le monde avait bien réussis.

29. L’art de s’autodiscipliner

Dans les années 1960, le psychologue Walter Mischel a mené l’expérience suivante : il a assis des enfants devant un bonbon puis il est sorti de la salle en leur disant que s’ils attendaient son retour sans manger le bonbon, alors ils en recevraient deux. Si par contre ils ne pouvaient pas attendre, alors ils n’avaient qu’à actionner la clochette pour l’appeler et ils n’auraient qu’un seul bonbon à manger.

Dix ans plus tard, les enfants qui avaient su attendre le retour de l’expérimentateur étaient de jeunes adultes motivés (environ 1/3 des enfants), organisés et déterminés, au contraire des autres.

Dans une autre expérience, Jonathan Freedman a voulu savoir ce qui fonctionnait le mieux pour empêcher des enfants de faire quelque chose. Fallait-il les menacer ou simplement leur demander de ne pas le faire ?

Les résultats ont été identiques dans les deux cas : les enfants laissés seuls ont tous (à une exception près par groupe) bravé l’interdit.

Ce qui est cependant très intéressant, c’est leur réaction, six semaines plus tard ; quand on les a remis dans la même situation, mais en levant l’interdit : là où 77 % des enfants menacés ont joué avec l’objet qu’ils n’avaient pas eu le droit de toucher six semaines auparavant, seuls 33 % des enfants de l’autre groupe ont joué avec.

Il en a déduit que pour l’enfant, plus on cherche à lui interdire quelque chose ; alors il en déduira qu’il avait TRÈS envie de faire ce qu’on a voulu lui interdire. qu’on

D’autres psychologues supposent que le jouet est apparu aux yeux de l’enfant comme le fruit défendu et qu’inconsciemment, il aime bien braver les interdits.

Chapitre 10 : Personnalité

Est-ce que la graphologie fonctionne ? Apprenez à cerner la personnalité de votre interlocuteur d’après la longueur de ses doigts ; son animal de compagnie et l’heure à laquelle il va se coucher.

Le chercheur Geoffrey Dean a comparé les résultats d’études graphologiques faites lors d’entretiens d’embauche avec les évaluations professionnelles faites au cours de la période d’essai de nouveaux employés.

Il s’est avéré que les graphologues avaient tout faux.

Contrairement à ce qu’ils disent, les études faites sur la graphologie montrent qu’elle n’est pas fiable et qu’elle ne devrait donc pas être utilisée pour prédire les performances des employés.

« Ne passez que quelques nuits à dormir pendant sept heures ou moins et votre cerveau se met au ralenti » Richard Wiseman

30. La règle de cinq

Pendant que Freud, Galton et Jung cherchaient à interpréter les rêves ; d’autres chercheurs ont étudié l’usage de la parole dans notre personnalité.

Dans les années 1940, un groupe de chercheurs a utilisé l’outil informatique pour déterminer un groupe de 200 mots qui permettraient de déterminer les différences entre les individus.

Dans les années 1990, les résultats de ces recherches ont commencé à apparaître.

Il est communément accepté aujourd’hui que l’on peut classer nos différentes personnalités selon une « règle de cinq » également représentée sous l’acronyme « OCÉAN » ou « CANOË » pour « ouvert d’esprit », « consciencieux », « extraverti », « attentionné », et « névrotique ».

La personne ouverte d’esprit aura tendance à rechercher des expériences nouvelles. Elle a tendance à s’ennuyer vite et est capable d’évaluer un problème sous différents angles. Elle aime les idées nouvelles.

Ceux qui obtiennent un score faible dans ce domaine sont plus terre à terre et n’aiment pas le changement.

Le consciencieux est organisé, il planifie, il est fiable et travailleur. Il fait un bon employé.

Ceux qui obtiennent ici un score faible ont plus de mal à se motiver et à se concentrer. Mais ils sauront mieux s’adapter aux circonstances.

L’extraverti a besoin d’être stimulé par les autres. Il préférera diriger que recevoir des ordres.

À l’inverse, ceux qui ont un mauvais score dans ce domaine sont plus prudes et réservés. Ils travaillent mieux quand ils ne sont pas distraits et ont souvent moins d’amis que les personnes ouvertes d’esprit.

L’attentionné est plus fiable, altruiste, affectueux et il se fait plus facilement des amis. Celui qui réalise ici un mauvais score sera plus agressif. Il sera moins coopératif et verra plutôt les choses de son point de vue.

Concernant le dernier point, le névrotique sera plus facilement submergé par ses émotions négatives. Il sera ainsi plus jaloux et possessif et aura une moins bonne opinion de lui-même que celui qui a un mauvais score dans ce domaine.

Ainsi, de nombreux psychologues estiment que la psyché humaine est moins complexe qu’il n’y paraît et que nous rentrons tous dans les cinq cases de l’OCÉAN.

31. L’effet Casanova

Croirez-vous que des psychologues se sont amusés à calculer la proportion du doigt numéro deux (index) divisé par l’annulaire (doigt numéro 4) pour déterminer que la moyenne masculine était de 0,98 alors que celle des femmes était de 1 ?

Si vous êtes en dessous de 0,98 ; vous aurez un taux de testostérone plus élevé que si vous êtes au-dessus de 1 ?

Ainsi, les hommes au D2:D4 inférieur à 1 étaient capables de soulever en moyenne 11 kg de plus que ceux dont le D2:D4 était supérieur à 1 et cela serait également vrai lors de tests de conceptualisation de l’espace.

John Manning a été jusqu’à comparer les doigts de 54 musiciens pour constater que le rapport D2:D4 chez eux était peu élevé.

Chez les hommes célèbres, l’indice moyen approchait 0,96 et pour les acteurs, il tend vers 1,01.

32. Comment cerner la personnalité de votre interlocuteur en moins de 60 secondes

  • Lors d’une étude faite sur plus de 2000 personnes, Richard Wiseman s’est aperçu que les propriétaires de poissons étaient plus drôles que les propriétaires de chiens, que ces derniers étaient par contre plus fiables et sensibles, alors que les propriétaires de reptiles étaient les plus indépendants. Il a également dénoté une forte similitude entre l’animal et le maître : « tel maître, tel chien. »
  • En observant le comportement des automobilistes, William Szlemko s’est aperçu, quant à lui, que plus il y avait de stickers sur une voiture, plus la conduite était agressive.
  • Lorsque des gens croisent leurs mains, ceux qui mettent spontanément leur pouce droit sur le gauche analysent plus que ceux qui font l’inverse.
  • Les résultats de questionnaires complétés par plus de 350 personnes ont montré que ceux qui se levaient tôt se fiaient plus à la logique qu’à l’intuition et que les couche-tard étaient plus créatifs, audacieux, indépendants et impulsifs.

Quelles sont les méthodes pour prendre des décisions?

Le livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions propose 10 techniques

  1. Cultivez la gratitude attitude. Chaque jour, énumérez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant : cela vous rendra plus optimiste et vous vous sentirez mieux.
  2. Glissez une photo de bébé dans votre portefeuille. Histoire d’avoir plus de chance qu’il vous soit rendu si vous veniez à le perdre.
  3. Accrochez un miroir dans votre cuisine. Vous aurez 32 % de probabilité en moins de manger des cochonneries.
  4. Achetez une plante verte pour votre bureau. Cela vous rendra plus créatif et réduira votre stress.
  5. Touchez le bras de votre interlocuteur. Il aura ainsi plus de chances d’aller dans votre sens.
  6. Écrivez ce que vous inspire votre relation. Vous verrez, cela rendra votre relation plus saine et épanouissante !
  7. Quand vous pensez avoir affaire à un menteur, demandez-lui qu’il vous envoie un email. Il y a 20 % de probabilités en moins qu’il vous mente à l’écrit qu’à l’oral.
  8. Félicitez vos enfants pour leurs efforts plutôt que pour leur talent. Ça les incitera à relever les défis plutôt que de se reposer sur leurs acquis.
  9. Visualisez l’action et non la réussite. Vous augmentez ainsi votre taux de réussite.
  10. Pensez à votre héritage. Que voulez-vous laisser au monde ? Cela vous aidera à définir vos objectifs sur le long terme et à évaluer vos progrès.

Conclusion sur 59 secondes pour prendre les bonnes décisions par Jean-Louis Vincent de Ma Vie en Mains

59 secondes pour prendre les bonnes décisions est vraiment un excellent livre ; peut-être même le meilleur que j’aie lu dans le domaine ; car il est simple à lire et ses conseils sont souvent bien étayés et faciles à mettre en pratique. C’est d’ailleurs pour cette raison que je vous le présente ici.

J’ai beaucoup apprécié les petits résumés qu’il faisait à la fin de chaque partie : 59 secondes chrono !

Vous ne verrez plus jamais les conseils de votre famille, psychologues, autres coachs… du même œil : vous aurez un regard plus critique ; car vous saurez que certaines techniques communément acceptées n’ont pas fait leurs preuves et qu’il en existe d’autres ; souvent plus simples, qui vous permettront de prendre les bonnes décisions en 59 secondes !

Croyez-moi, c’est super rafraîchissant de trouver de nouvelles pistes de recherche qui fonctionnent plutôt que de toujours refaire les mêmes choses avec les mêmes résultats.

Pour le reste, c’est un excellent ouvrage ; vraiment très puissant pour qui s’intéresse de près ou de loin au développement personnel. Que vous souhaitiez changer votre vie ou celle d’un autre ; c’est l’ouvrage à lire !

Points forts et points faibles du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions

Points forts :
  • Bien documenté.
  • Facile à lire.
  • Facile à comprendre.
  • On sait où on va en début de thème.
  • Ses conseils en 59 secondes chrono en fin de chaque chapitre.
Points faibles :
  • Parfois un peu brouillon, certaines idées manquant de cohérence avec le titre du chapitre.
  • Un manque de précision scientifique dans certains cas.

La note de Jean-Louis Vincent du blog Ma Vie en Mains pour 59 secondes pour prendre les bonnes décisions:

Petit guide pratique du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions

Les cinq citations inspirantes du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman

  1. « Le bonheur ne découle pas seulement du succès ; c’en est la cause. »
  2. « Le matérialisme prend racine dans la petite enfance et est principalement motivé par une faible estime de soi. »
  3. « Imaginez-vous en train de faire, et non d’accomplir.  »
  4. « Nous n’aimons pas tellement les gens pour le bien qu’ils nous font, mais pour le bien que nous leur faisons. »
  5. « Le message de ce type de travail est simple : si vous voulez vous remonter le moral, agissez comme une personne heureuse. »

Foire Aux Questions du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman

Cet ouvrage a connu un succès retentissant en France ; ce qui lui a permis d’être sur la liste des best-sellers dans de nombreux pays. Le classement des meilleures ventes de ce livre sur Amazon se lève à 178,567 exemplaires vendus. 

2. Quel est l’impact du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman  ?

Le livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions a eu un immense impact de telle sorte qu’il est devenu un recours dans le milieu du développement personnel et classé parmi les meilleurs livres du développement personnel. 

3. À qui le livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions s’adresse-t-il ?

Ce livre s’adresse à tout le monde, notamment aux entrepreneurs ; aux chefs d’entreprises, aux autorités à divers niveaux, aux chômeurs ; aux travailleurs et tous ceux qui sont appelés à prendre des décisions pour impacter leur vie ou celle des autres.

4. Quel est l’impact du prénom sur la vie de ceux qui les portent d’après l’auteur ?

Selon Richard Wiseman, le prénom que l’on porte peut avoir un impact étonnant sur notre vie. Les personnes dont le nom de famille commence par A ou B estiment avoir plus de succès que les autres.

5. Est-ce que la graphologie fonctionne-t-elle d’après Richard Wiseman ?

Pour répondre à cette question ; l’auteur pense que contrairement à ce qu’ils disent, les études faites sur la graphologie montrent qu’elle n’est pas fiable et qu’elle ne devrait donc pas être utilisée pour prédire les performances des employés.

Les techniques pour prendre une bonne décision VS les techniques pour prendre une mauvaise décision

Techniques pour prendre une bonne décisionTechniques pour prendre une mauvaise décision
Félicitez vos enfants pour leurs effortsFélicitez vos enfants pour leur talent.
Relever les défisSe reposer sur leurs acquis
Visualisez l’actionVisualisez la réussite
Augmentez son taux de réussiteDiminuer son taux de réussite

Qui est Richard Wiseman ?

Richard Wiseman : Auteur du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions.

De nationalité britannique, Richard Wiseman est né le 17 septembre 1966 à Londres. Psychologue, prestidigitateur et sceptique d’origine britannique ; il a entamé sa carrière en tant que magicien avant de s’orienter vers la psychologie. Professeur de psychologie à l’Université du Hertfordshire, il a  publié une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques.

Richard Wiseman est l’auteur du livre’’59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman’’ à travers lequel, il a rassemblé les études mises au point dans les laboratoires de sciences du comportement des meilleures universités du monde qui le prouvent. 

Avez-vous lu le livre 59 secondes ? Combien le notez-vous ?

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5 citations inspirantes du livre 59 secondes pour prendre les bonnes décisions de Richard Wiseman

  1. « Le bonheur ne découle pas seulement du succès; s’en est la cause. »
  2. « Le matérialisme prend racine dans la petite enfance et est principalement motivé par une faible estime de soi. »
  3. « Imaginez-vous en train de faire, et non d’accomplir.  »
  4. « Nous n’aimons pas tellement les gens pour le bien qu’ils nous font, mais pour le bien que nous leur faisons. »
  5. « Le message de ce type de travail est simple: si vous voulez vous remonter le moral, agissez comme une personne heureuse. »

Crédits Photos : Thomas Estano, elycefeliz, Collinox, bpmm, @Doug88888, MaxLeMans, Pierre Schwaller (lyoba.ch).

Recherches utilisées pour trouver cet article :
livre de motivation, 59 secondes pour prendre les bonnes décisions pdf
55 commentaires
  1. merci pour tous ces conseils, j’en avais lu un certain nombre , c’était bien de se les remémorer…mais j’ai quand même trouvé le résumé un peu long et un peu brouillon, pardon!! mais peut-être n’étais-je pas dans le meilleur état d’esprit lors de sa lecture(un peu fatiguée) mais bravo quand ^meme

  2. Très intéressante cette chronique qui nous montre que le bonheur est avant tout dans notre tête et dans notre perception des choses.
    C’est à ce moment-là que cela devient passionant comme on peut tout modifier comme on le souhaite 😉

  3. oui tres interessant..un peu long..mais 59 choses à expliquer cela prends du temps..et peut etre plus besoin de lire le livre..oui prendre le temps d’etre heureux!

  4. Bonjour et merci pour vos commentaires, je suis ravi que cette chronique vous plaise!!

    Concernant la longueur de la chronique, elle est dictée par Olivier Roland : les chroniques-résumés de livre doivent être qualitatives et donc faire entre 3000 et 8000 mots.
    Richard Wiseman, dans son livre, est super large, j’ai essayé de rendre au mieux l’atmosphère du livre et de présenter, de même, son intérêt pour tout dingue du développement personnel 🙂

    Pour le côté « brouillon » je l’avais justement mis dans les points faibles du livre 😛

  5. Intéressant ce résumé, Je retiens pour ma part la dernière des préconisations  » pensez à votre héritage ». que voulons nous faire de notre existence ???

  6. Merci pour la chronique de voir les idées principales du livre. A ajouter sur ma liste de lecture.
    Par contre, je trouve le résumé un peu brouillon, avec trop de points abordés superficiellement et pas assez d’interprétation des mots de l’auteur.
    Merci quand même!

  7. bonjour Elise et merci beaucoup pour ta critique!
    J’ai en effet cherché à rester au plus près possible de l’original et je n’ai pas essayé, dans cet exercice de style, d’interpréter les expériences de l’auteur à ma sauce.
    Cela aurait été sans doute très intéressant, mais pas dans l’effet de style que l’on m’a demandé (ou alors, c’est moi qui ai mal interprété l’exercice).

    En tout cas, merci beaucoup, j’en tiendrai compte pour la suite!

  8. Le côté « brouillon » du livre m’avait aussi dérangé (je l’ai d’ailleurs noté parmi les points faibles) mais il a tellement de contenu que, pour moi, cela compense largement.

    Je n’ai pas essayé d’améliorer ce point dans ma chronique, ou à peine, j’ai préféré rester le plus près possible de l’auteur.

    Prenez soin de vous et encore merci pour vos commentaires!

  9. Bonheur, persuasion, motivation, créativité, séduction, stress, couple, décisions, enfants, personnalité….ce livre résumé par Jean-Louis Vincent est très complet et il est clair qu’il faut au moins 59 secondes pour le dévorer.

  10. salut olivier,
    je trouve que c’est une idée originale et pas banale de sujet pour un livre.
    Merci pour la chronique.
    à bientôt
    Jérôme

  11. salut olivier ,j’ai oublier bravo à Jean-Louis Vincent du blog « Ma Vie en Mains » que je commente aussi.
    à bientôt
    Jérôme

  12. Merci Olivier et Bravo Vincent pour nous partager cette chronique passionnante, juste un peu longue et brouillon mais ça c’est directement lié à l’ouvrage.
    Pour ma part, j’aime bien retenir que le bonheur se décide et s’obtient par le partage et la gratitude. C’est ce que je tente (avec réussite) de faire depuis bien longtemps déjà.
    De même, encourager les enfants davantage pour les efforts que pour les réBien cordialement,
    Jean-Pascalsultats obtenus me parait plus gratifiant et plus juste. Cela pourrait être aussi appliqué dans le monde de l’entreprise, cela éviterait bien des échecs.
    Enfin, il me faudra un peu plus de 59 secondes pour digérer tout cela.

  13. Concernant les 59 secondes, ce n’est pas pour lire le livre ni pour digérer tout ça, mais pour prendre la bonne décision 😉

    Je trouve que c’était quand même amusant, le défi de son amie : comment faire pour prendre les bonnes décisions en moins d’une minute?

  14. Jean-Louis,
    Tout d’abord toutes mes excuses pour avoir utilisé ton nom au lieu du prénom.
    Ensuite, j’ai bien compris que c’était le délai pour prendre a bonne décision, mais justement décider avant d’avoir tout digéré risque de mener … à l’indigestion.
    Et encore merci pour cette excellente chronique, on en redemande.

  15. Je te tire mon chapeau Jean-Louis, car vu la longueur, ça a du te prendre énormément de temps à rédiger.

    Et merci de faire découvrir ce livre d’actualité, car nous cherchons à trouver les solutions le plus rapidement possible.

    Pour ma part, je suis du même avis que Jean-Pascal, c’est un choix, mais c’est aussi avoir un point de vue différent un peu comme celui des enfants, qui créer, découvre et s’émerveille de tout. J’ai gardé mon âme d’enfant pour ce qui est de la passion, car sans passion et aussi sans partage, il n’y a pas beaucoup d’intérêt…

  16. J’ai changé ma façon de gérer mes enfants après avoir lu ce livre.
    Il y a une grande différence entre les adultes en Allemagne et en France : en Allemagne, ils obéissent à l’autorité, en France, nous avons tendance à nous rebeller.
    Ce qu’il y a d’amusant, c’est l’éducation : en Allemagne, ils parlent, ils sont même bruyants (j’ai enseigné deux ans le français en Allemagne) alors qu’en France, les enfants n’ont pas le droit de parler, juste d’écouter et d’apprendre par coeur.
    Résultat des courses, quand ils grandissent, les enfants français ne veulent plus obéir.

    Je vais corriger un peu le commentaire de Jean-Pascal qui a eu sans doute un problème de copier-coller :

    « De même, encourager les enfants davantage pour les efforts que pour les résultats obtenus me parait plus gratifiant et plus juste. Cela pourrait être aussi appliqué dans le monde de l’entreprise, cela éviterait bien des échecs.
    Enfin, il me faudra un peu plus de 59 secondes pour digérer tout cela.

    Bien cordialement,
    Jean-Pascal »

  17. Une chronique très interessante ! beaucoup de thème abordé ! Ecrire pour pouvoir prendre du recul sur un vécu et avancer sur des idées du futur !La volonté de croire au bonheur est à la portée de tous, nous sommes seuls responsables de notre destin ! C’est toujours un immense plaisir de te lire ….!

  18. Bonjour Christine!

    Il y a peu, j’ai utilisé la technique de l’écriture pour prendre de la distance.
    C’est impressionnant comme ça marche bien: quand tu en parles, que tu le ressasses sans cesse, ton ressentiment gonfle comme un énorme ballon.
    Ecris-le et il disparaît. 😉

  19. Bonjour Jean-Louis,

    bel article que j’ai trouvé long et surtout: passionnant. C’est formidable de voir à quel point les idées reçues et les soi disant preuves scientifiques ne tiennent pas debout.
    Concernant l’effleurement du bras, je confirme que ça produit son effet.

    amicalement,

    Pascal

  20. Le bonheur est un état d’esprit.
    Qui se cultive telle une plante.

    Être heureux ne signifie pas que « tout va bien », mais que vous faites passer les évènements après ce que vous… pensez des évènements.

  21. Excellent résumé ! merci beaucoup !

    Je pense qu’un détail a dû m’échapper et pour cela je voulais savoir s’il était possible de m’éclairer. C’est au sujet de la visualisation.

    Il est écrit :

    « Avez-vous remarqué que beaucoup de gourous du développement personnel vous conseillent de vous visualiser en pleine réussite pour atteindre vos objectifs ?

    Vous êtes-vous demandé ce que les tests en réel avaient donné comme résultats ?

    Ça ne marche pas. »

    Mais ensuite :

    « Ceux qui visualisent les bénéfices reçus par l’atteinte de leur objectif réussissent également plus facilement que ceux qui se désespèrent à l’idée d’échouer. »

    Se visualiser en pleine réussite, c’est imaginer les bénéfices qui vont avec. N’est-ce pas un peu jouer avec les mots ?

    Deuxièmement, à l’introduction, il est écrit :

    « Yale Goal Study de 1953 qui tend à prouver que les personnes qui ont défini leurs objectifs par écrit sont à 97 % plus riches que celles qui ne l’ont pas fait … » L’étude en question semble ne pas exister.

    Mais ensuite :

    « N’oubliez pas non plus que les paroles s’envolent et que les écrits restent : engagez-vous par écrit (comme je l’ai fait dans la présentation de mon blog) : le fait d’écrire ou de dessiner multiplie les chances de réussite. »

    Dans ce cas-là, quelle est l’étude qui affirme ce propos ? Ce serait intéressant de la connaître.

    Le livre est intéressant bien que ce soit plutôt un résumé des ouvrages plus scientifiques du développement personnel :

    Shawn Achor pour la recette inversée du bonheur (ce n’est pas mon habitude mais vous pouvez lire mon analyse d’un de ses discours à propos de ce sujet dans mon ebook « Analyse de 5 discours marquants » que j’offre si l’on s’inscrit à ma Newsletter »

    Cialdini et Schutz pour les expériences sociales et de manipulation

    Daniel Goleman pour l’enfance et les émotions

    Merci encore pour ce beau travail !

  22. Bonjour et grand merci pour ce travail de résumé.
    Je n’ai pas lu le livre c’est pour ça que le résumé m’intéresse. Comme indiqué sur vos premiers commentaires, le livre n’est apparemment pas très clair. C’est pourquoi je ne comprends pas certains paragraphes, des exemples sont données mais pas de solutions. Les thèmes sont dans le désordres… C’est véritablement un résumé de livre ou vous avez ajouté des choses, ou il en manque…? sans vouloir être critique contre vous mais plutôt contre le livre dans ce cas où certains thèmes n’apportent pas de réponses ou de solutions ?
    merci

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