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Devenir digital nomade

Devenir digital nomad Jessica Ternier

Résumé de « Devenir Digital Nomade – Du rêve à la réalité : l’ultime guide pour travailler de n’importe où  » de Jessica Ternier : étape par étape, ce livre nous accompagne vers une vie de nomade digital, en nous montrant comment tirer parti du travail à distance et du numérique et ainsi voyager en gagnant sa vie.

Par Jessica Ternier, 2022, 174 pages.

Chronique et résumé de « Devenir Digital Nomade – Du rêve à la réalité́ : l’ultime guide pour travailler de n’importe où !  » de Jessica Ternier

Introduction

Au tout début de son ouvrage « Devenir Digital Nomade« , l’auteure, Jessica Ternier, présente son livre comme un guide pratique destiné à trois types de lecteurs. Autrement dit, ceux qui :

  • Travaillent dans le numérique et pourraient exercer leur profession à distance,
  • Ont un métier numérique non adapté au travail à distance, et qui souhaiteraient qu’il le devienne.
  • Souhaitent se reconvertir dans le numérique pour devenir nomade digital.

Avec ce livre, l’auteure promet alors des conseils concrets, des témoignages, des outils et des listes utiles pour aider les lecteurs à franchir le pas vers le nomadisme digital.

Elle nous invite à découvrir ce mode de vie étape par étape.

Chapitre 1 : Digital Nomadisme… Est-ce fait pour moi ? Tout ce qu’il faut savoir !

devenir digital nomade comment faire?

1.1 – Un digital nomade, c’est quoi ?

Jessica Ternier démarre le premier chapitre de son livre « Devenir Digital Nomade » en revenant sur la signification du terme de « digital nomade ».

Selon elle, « digital nomade » désigne globalement un mode de vie où l’on voyage fréquemment tout en travaillant dans un métier numérique qui ne nécessite qu’un ordinateur et une bonne connexion WiFi.

Pour affiner sa définition, Jessica Ternier liste, dans cette partie, sous forme de tableau, 13 traits de personnalité qui correspondent parfaitement au mode de vie qu’est le nomadisme digital.

1.2 – 10 avantages et 9 inconvénients du nomadisme digital

Selon Jessica Ternier, le nomadisme digital présente des avantages et des inconvénients. C’est pourquoi, il est important de peser le pour et le contre avant de se lancer.

Voici donc, d’après l’auteure, les 10 principaux avantages si nous voulons devenir digital nomade :

  • La possibilité de travailler de n’importe où dans le monde.
  • L’opportunité de vivre dans des endroits qui nous ressemblent.
  • Une certaine flexibilité dans la gestion de notre emploi du temps.
  • L’amélioration de notre qualité de vie grâce à des coûts de vie plus bas dans certains pays.
  • L’économie de temps en évitant les trajets quotidiens.
  • Une autonomie en étant notre propre patron.
  • La possibilité de pouvoir sélectionner nos clients et nos missions.
  • L’exploration de notre créativité en travaillant sur des projets variés.
  • Une croissance personnelle en s’immergeant dans différentes cultures.
  • Des expériences de voyage enrichissantes.

Et voici les 9 principaux inconvénients à la vie de nomade digital selon Jessica Ternier :

  1. La nécessité d’une connexion WiFi stable.
  2. Des revenus potentiellement irréguliers.
  3. Un risque de solitude en étant loin de ses proches.
  4. L’absence d’un lieu de résidence fixe.
  5. La nécessité d’une bonne organisation et d’une forte motivation.
  6. Une tendance à travailler de longues heures.
  7. La gestion des décalages horaires lors de la communication avec des clients ou des collègues.
  8. La complexité des démarches administratives et des questions liées aux visas.
  9. La préparation incontournable lors de l’éventuel retour dans notre pays d’origine.

1.3 – 11 idées reçues sur le nomadisme digital que Jessica Ternier démystifie

Dans le premier chapitre de son livre « Devenir Digital nomade« , Jessica Ternier déconstruit également 11 idées reçues sur ce mode de vie.

Voici donc un résumé de ce que l’auteure nous apprend. Certaines affirmations peuvent paraître surprenantes mais l’auteure développe et argumente chacune de ces idées dans le livre :

  1. Le nomadisme n’est pas un métier en soi.
  2. Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour devenir nomade.
  3. Le nomadisme ne consiste pas à être payé pour voyager.
  4. Le nomadisme ne signifie pas travailler peu et voyager beaucoup.
  5. Les nomades ne sont pas constamment en déplacement.
  6. Les nomades ne jouissent pas d’une liberté totale.
  7. Le nomadisme n’est pas la même chose que l’expatriation.
  8. Le nomadisme n’est pas réservé aux jeunes.
  9. Les nomades ne sont pas nécessairement des geeks.
  10. La vie de nomade n’est pas toujours idyllique.
  11. Être nomade ne rend pas plus difficile la recherche d’un emploi en entreprise.

Enfin, l’auteure termine ce premier chapitre de « Devenir Digital Nomade » en partageant des petits témoignages de nomades numériques qui nous aident à mieux connaître la réalité du nomadisme digital au quotidien, concrètement. Elle propose également une liste de questions à se poser si nous souhaitons savoir si le nomadisme est vraiment fait pour vous.

Chapitre 2 : Les statuts et métiers d’un Digital Nomade

comment devenir digital nomade fiscalités et administratifs

Dans le deuxième chapitre de son livre « Devenir Digital Nomade« , Jessica Ternier expose les différents statuts et métiers qui s’offrent à ceux qui souhaitent adopter ce mode de vie.

2.1 – Les 3 statuts principaux du digital nomade

Nous pouvons devenir digital nomade en tant que :

  • Freelance : dans ce cas, nous sommes notre propre patron. Nous pouvons travailler pour divers clients. Les statuts de freelance incluent l’auto-entreprenariat, l’EIRL, la SASU, l’EURL et le portage salarial. Il est essentiel de s’enregistrer auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) et de posséder un numéro SIRET valide. Une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) est également recommandée.
  • Chef d’entreprise : ici, notre projet professionnel se concrétise en créant une entreprise. Les options de statut juridique vont dépendre de divers facteurs tels que le régime social du dirigeant, le nombre d’associés, le mode d’imposition et les responsabilités du dirigeant et des associés. Les statuts d’entreprise incluent l’EIRL, la SARL, l’EURL, la SCS, la SAS, la SASU, la SA et la SCA. Chaque statut a ses propres formalités, assurances et formes fiscales. Pour choisir la structure adaptée, il est conseillé de consulter des entreprises spécialisées dans les statuts juridiques.
  • Salarié en télétravail : avec ce statut, nous travaillons pour une seule entreprise mais choisissons d’exercer notre travail à l’étranger. Les conditions de travail à l’international ne sont pas abordées par le code du travail, donc une négociation entre l’employé et l’employeur est nécessaire. Les statuts pour un salarié à l’étranger incluent le détachement, l’expatriation et le contrat local.

2.2 – 10 métiers de digital nomade à connaître

Jessica Ternier présente un top 10 des métiers que peut exercer le nomade digital.

Ces professions s’exercent dans différents secteurs, comme celui du développement web, de la vente en ligne, du web marketing, de la gestion de projets, du consulting, du graphisme, de la communication, de la finance, de l’administratif ou encore du coaching.

Dans cette partie du livre, les métiers sont expliqués en détail. L’auteure décrit exactement en quoi chacun d’entre eux consistent exactement. Elle mentionne la rémunération journalière moyenne que l’on peut espérer percevoir ainsi que des exemples de missions effectuées.

Le chapitre se termine par des témoignages de nomades digitaux sur leurs expériences et les métiers du nomadisme digital. Ces témoignages offrent un aperçu des défis et des avantages de ce mode de vie.

Chapitre 3 : J’ai un métier dans le digital, mais je suis employé, comment me lancer dans le freelancing pour plus de liberté ?

digital nomade comment se lancer

Dans le troisième chapitre de son livre « Devenir Digital Nomade« , Jessica Ternier s’adresse aux professionnels du digital encore salariés qui souhaiteraient se lancer en freelance pour gagner en liberté. Elle aborde les avantages et les inconvénients du statut de freelance puis propose un guide en 4 étapes pour franchir le pas.

3.1 – Quels sont les avantages et inconvénients du statut de freelance ?

En France, le monde du travail connaît une évolution majeure. À ce sujet, Jessica Ternier nous révèle une statistique frappante : une hausse de 32 % du nombre de freelances en seulement 5 ans ! Le pays compte désormais plus de 3 millions de travailleurs indépendants.

L’auteure nous montre ici qu’opter pour le freelancing, c’est ouvrir la porte à une multitude d’avantages :

  • L’épanouissement personnel : vous êtes maître de vos choix.
  • La flexibilité : vous décidez quand et où travailler.
  • La performance accrue : travailler à son rythme peut booster la productivité.
  • Des revenus potentiellement plus élevés : vous fixez vos tarifs.

Mais attention, elle souligne aussi que tout n’est pas rose. Le freelancing comporte aussi son lot de défis :

  • Un manque de visibilité et une moindre sécurité de l’emploi : moins garantie qu’un CDI.
  • Des revenus fluctuants : certains mois peuvent être plus maigres que d’autres.
  • Un équilibre de vie parfois précaire et difficile à maintenir, surtout quand travail et maison se confondent.
  • Une gestion administrative plus lourde : elle peut s’avérer plus complexe et chronophage.

3.2 – 1ère  étape : Choisir le statut juridique adapté à son activité

La première étape pour devenir freelance est de choisir le statut juridique qui convient le mieux à son activité : auto-entrepreneur, EIRL, SASU, EURL ou portage salarial.

Chaque statut présente des avantages et des inconvénients. Il faudra donc les étudier pour identifier celui qui correspond le mieux à notre situation et à nos objectifs.

Il est également recommandé de souscrire une assurance responsabilité civile et professionnelle pour se protéger des dommages causés aux tiers.

3.3 – 2ème étape : Se poser les bonnes questions avant de démarrer son activité de freelance

Construire un business plan solide

Avant de plonger tête baissée, il est crucial d’élaborer un business plan en béton. Pour cela, nous devons nous demander :

  • Qu’est-ce que j’offre exactement ?
  • Qui je vise comme clients ?
  • Où vais-je les trouver?
  • Comment vais-je fixer mes tarifs ?
  • Qu’est-ce qui me rend unique face à mes concurrents ?

Avant de nous lancer, l’auteure conseille de tester notre idée auprès de futurs clients ou d’experts du secteur.

Enfin, pour structurer notre business plan, des outils comme le « Business Model Canva », le « Pirate Funnel », la « Value Proposition Canvas » ou encore l' »OMTM » peuvent être d’une grande aide.

Fixer son prix

En freelance, deux options s’offrent à nous pour la tarification : le taux horaire ou le taux journalier.

Voici comment procéder pour déterminer son taux horaire :

  • Prendre la rémunération désirée, y ajouter ses charges, puis diviser par le nombre d’heures que nous comptons facturer chaque mois.
  • Si on est auto-entrepreneur : penser à majorer son salaire net d’environ 30 % pour couvrir ses charges.
  • Si on opte pour un autre statut : multiplier par deux la rémunération souhaitée, car les charges diverses grignotent presque 50 % des revenus.

Rappelons-nous enfin toujours que notre tarif ne couvre pas seulement notre travail, mais aussi la prospection, la communication, la paperasse, les impôts et bien plus encore.

3.4 – 3ème étape : Trouver des clients, créer son réseau

Attirer les clients vers soi

Lorsqu’on débute en freelance, le grand défi est d’attirer ses premiers clients.

Alors bien sûr, s’inscrire sur des plateformes dédiées et proposer ses services est une option. Mais attention, la concurrence y est rude.

Notre mission sera avant tout de :

  • Décrocher nos premiers contrats,
  • Livrer un travail impeccable dans les délais impartis,
  • Étoffer notre portfolio,
  • Récolter des avis positifs et des recommandations favorables.

L’auteure conseille ici de diversifier nos plateformes : se positionner sur des généralistes tout comme sur celles spécifiques à votre domaine.

Dénicher ses clients sur le web

Pour devenir digital nomade, pas question de rester les bras croisés ! Nous devons partir nous-mêmes à la chasse aux clients en ligne.

Et pour cela, il faut bien connaître sa cible et ses besoins, et faire des tests pour voir quels biais de communication et de vente fonctionnent.

Voici quelques conseils essentiels développés dans le livre « Devenir digital nomade » pour optimiser sa prospection en ligne :

  • Posséder un site web : c’est notre vitrine ; nous y exposons nos compétences et nos réalisations.
  • Créer du contenu sur notre site ou nos réseaux sociaux : le but est de publier du contenu utile, éducatif et partageable.
  • Être actif sur les réseaux sociaux : LinkedIn est notre allié car il est l’outil ultime du réseautage et de la prospection, mais n’oublions pas Facebook, YouTube, Instagram ou encore Slack pour étendre notre réseau et notre notoriété.
  • Pratiquer le cold emailing : l’auteure conseille de rédiger des messages ciblés et persuasifs. Nous pouvons automatiser nos campagnes d’emailing avec des outils comme Drip, ConvertKit, Mailchimp, etc.
  • Intervenir sur des forums : trouvons où notre audience passe du temps et donnons-lui des conseils gratuitement.
  • Participer à des événements : en ligne ou en présentiel, ces rencontres sont l’occasion d’élargir notre réseau et de rencontrer nos clients.
  • Miser sur le bouche-à-oreille pour se construire une e-reputation : un client satisfait est notre meilleur ambassadeur. Chouchoutons-le !
  • Soigner son image : cartes de visite, portfolio soigné, adresse mail professionnelle… Tout compte pour faire bonne impression.
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3.5 – 4ème étape : Obtenir des aides financières en tant que freelance

Quand on démarre en freelance, certaines activités nécessitent un petit coup de pouce financier. Heureusement, plusieurs dispositifs sont là pour soutenir les créateurs d’entreprise :

  • L’ACRE : il s’agit d’une exonération partielle de vos cotisations sociales pendant la première année d’exercice de son activité.
  • L’ARCE : si l’on est inscrit à Pôle Emploi, il est possible d’obtenir 45 % de ses droits au chômage sous forme de capital.
  • L’ARE : même après avoir lancé son entreprise, nous pouvons continuer à percevoir une partie de nos allocations.
  • NACRE : plus qu’une aide financière, c’est un véritable programme d’accompagnement sur trois ans pour concrétiser et financer son projet.
  • L’ADIE : le roi du micro-crédit pour les entrepreneurs et freelances.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg ! D’autres soutiens financiers et accompagnements existent, notamment sur le site BPI France Création. D’ailleurs, l’auteure nous indique ici que la Bpifrance est là pour épauler les nouveaux freelances dans leurs premiers pas entrepreneuriaux.

Chapitre 4 : Je n’ai pas de métier dans le numérique mais j’aimerais faire une reconversion pour devenir nomade, comment faire ?

comment changer de métier digital nomade

Le digital regorge d’opportunités passionnantes. Toutefois, pour briller dans ce secteur, certaines qualités sont indispensables. Être curieux, agile, créatif, ouvert d’esprit et organisé, voilà, selon Jessica Ternier, le cocktail gagnant pour réussir dans le monde du numérique.

4.1 – Choisir un métier

Pour choisir un métier dans le numérique, il faut d’abord identifier ses compétences et ses intérêts, indique l’auteure. Car avec sa variété de métiers, le secteur du numérique offre une large palette d’opportunités professionnelles.

En effet, il s’étend des métiers techniques, axés sur l’infrastructure des sites, aux métiers du marketing digital, centrés sur le parcours client en ligne. Les passionnés de création se retrouveront dans les métiers dédiés à l’expérience utilisateur et à l’identité de marque. Quant aux métiers transversaux, ils combinent habilement compétences techniques, marketing et créatives.

4.2 – Les différentes options de formation

L’auteur de « Devenir digital nomade » décrit ensuite les nombreuses options de formation qui existent pour se lancer dans le numérique.

  • Les formations en physique, qui se déroulent dans des écoles traditionnelles, sont idéales pour ceux qui cherchent une formation supérieure après le BAC ou une reconversion professionnelle.
  • Les formations en ligne, en revanche, sont plus flexibles et permettent de se former à distance. Elles sont particulièrement adaptées aux personnes en reconversion ou qui souhaitent approfondir leurs connaissances.

Dans cette partie du livre « Devenir digital nomade« , plusieurs tableaux complètent ces explications. On y retrouve de nombreux exemples de formations parmi les différents types mentionnés (formations initiales, formation continue reconnue par l’État, Mooc, formations payantes en ligne certifiantes, formations en lignes vendues par des entreprises, etc.)

Enfin, Jessica Ternier nous apprend que des organismes de reconversion d’État, tels que le GEN (Grande école de numérique) ou Pôle Emploi proposent des formations gratuites et des outils pour aider les personnes à se réorienter dans le digital.

4.3 – Les aides à la formation dans le numérique

Plusieurs aides sont disponibles pour financer votre formation dans le numérique :

  • Le CPF (Compte personnel de formation) est un droit à l’évolution professionnelle qui vous permet de financer votre formation.
  • Le TP (Transition Professionnelle) permet aux salariés de s’absenter de leur poste pour suivre une formation afin de changer de métier.
  • L’AIF (Aide individuelle à la formation) est une aide de Pôle Emploi réservée aux demandeurs d’emploi pour financer les frais pédagogiques d’une formation.
  • Enfin, les Régions peuvent également financer une partie de votre formation.

Chapitre 5 : Je ne sais pas quelles sont les entreprises qui recrutent en télé-travail. Où les trouver ?

entreprises en télétravail

5.1 – 6 sites reconnus pour le travail à distance

Dans le cinquième chapitre de son livre « Devenir digital nomade« , Jessica Ternier commence par présenter 6 sites reconnus pour trouver des emplois en télétravail.

Ces sites sont donc particulièrement utiles pour les digital nomades. Certains sont entièrement spécialisés dans le télétravail, tandis que d’autres sont des sites de recherche d’emploi bien établis qui ont ajouté l’option de télétravail en réponse à la demande croissante.

Voici les six sites mentionnés dans le livre :

  • Remotive.io : cette plateforme française répertorie les emplois et entreprises dédiées aux télétravailleurs. Elle offre une communauté Slack pour les nomades digitaux.
  • We Work Remotely : cette plateforme liste 100 entreprises, majoritairement des start-ups américaines, ouvertes au télétravail.
  • Remoters : cette entreprise espagnole propose un répertoire de jobs pour travailler « Anywhere in the world ». Le site nous plonge dans l’univers des nomades avec des interviews et des options de « Coliving ».
  • Welcome to the Jungle : cette plateforme française valorise les entreprises qui prônent un équilibre entre travail et vie personnelle. Elle fournit des informations clés sur les entreprises, telles que leurs valeurs et leurs équipes.
  • LinkedIn : le géant du réseau professionnel s’est adapté en intégrant l’option « On Site / Remote » à son moteur de recherche d’emploi.
  • Indeed : ce site de recherche d’emploi permet de filtrer les offres disponibles en télétravail en grâce à cette option dans le champ « Où? ».

5.2 – Liste de 25 entreprises françaises qui recrutent en télétravail

La seconde section du chapitre 5 de « Devenir un digital nomade » partage une liste de 25 entreprises françaises, toutes ouvertes au travail à distance. On y retrouve des start-ups et des PME variées. Ces entreprises sont décrites sous forme de tableau récapitulatif avec leur date de fondation, leur taille et leur domaine d’activité.

Chapitre 6 : Je suis décidé à partir ! Quelles sont les étapes à suivre ? Par où commencer ?

décider de partir devenir digital nomade

6.1 – Définir son budget

L’avant dernier chapitre du livre « Devenir digital nomade » commence par répondre à une question cruciale : comment gérer son budget en tant que nomade digital ?

Les montants alloués pour chaque catégorie diffèrent

Jessica Ternier explique que, si les postes de dépenses (logement, transport, nourriture et loisirs) demeurent similaires entre sédentaires et nomades, leur répartition financière, quant à elle, diffère nettement.

Les avantages du travail à distance

L’auteure souligne ensuite que le travail à distance et le nomadisme présente au moins deux avantages :

  • La flexibilité géographique : en tant que nomade, nous avons la possibilité de vivre dans des pays où la vie coûte moins cher qu’en France, et pouvons ainsi réduire nos dépenses.
  • L’adaptabilité budgétaire : exercer un travail à distance laisse l’opportunité, face à une baisse de revenus, de réajuster ses dépenses, que ce soit en choisissant un logement plus abordable, en limitant certaines activités ou en préférant un pays moins cher.
Les coûts à anticiper

Nous apprenons ici que les coûts les plus élevés pour les nomades correspondent à ceux liés aux transports. Les déplacements aériens grèvent souvent le budget. Les déplacements sur place restent aussi élevés. Et comme il est difficile de s’en passer, ces coûts ne peuvent pas vraiment être évités ni réduits.

Ensuite, les coûts qui restent équivalents en passant de sédentaire à nomade incluent la nourriture et les loisirs : manger à l’extérieur pourrait être fréquent, mais souvent, à l’étranger, la nourriture y est moins coûteuses. Les activités, elles, peuvent revenir plus chères que celles de notre quotidien en France, mais ce sont des postes de dépenses flexibles que nous pouvons ajuster en fonction de notre budget.

En ce qui concerne le logement, le prix du loyer peut parfois être égal ou supérieur à celui de Paris, mais il englobe généralement toutes les dépenses annexes (internet, électricité, chauffage, eau, taxe d’habitation, mobilier). En France, il faut souvent ajouter ces coûts au loyer.

Estimer son budget

Il est difficile de donner des chiffres précis pour évaluer le coût de la vie en tant que nomade car ils dépendent de notre itinéraire, de notre style de vie et de notre situation relationnelle.

Jessica Ternier conseille de faire nos propres estimations en fonction de nos plans. Pour cela, elle nous suggère d’utiliser des plateformes comme Numbeo – Cost of Living et Nomad List pour se faire une idée sur les coûts de la vie selon nos destinations.

Quant à la sécurité financière, elle préconise d’avoir une réserve : 2-3 mois de salaire pour un salarié en télétravail, 3-4 mois pour un freelance, et jusqu’à 6 mois pour un entrepreneur (voire plus si nous avons notre entreprise et que nous ne nous rémunérons pas encore).

Témoignages

Pour finir sur une note inspirante, l’auteure liste quelques villes prisées des nomades. Des villes offrant une belle qualité de vie à moindre coût que Paris comme Toronto, Budapest, Bangkok et Bali. Des témoignages de nomades numériques viennent enrichir cette partie. Ces derniers partagent leurs expériences et le choix de leurs destinations.

6.2 – Choisir ses destinations

Le chapitre 6 du livre « Devenir digital nomade » se poursuit avec une réflexion essentielle : comment sélectionner la destination idéale en tant que nomade digital ?

Jessica Ternier indique alors que plusieurs critères doivent être pris en compte pour faire le bon choix.

Les critères à considérer
  • La sécurité : pour travailler l’esprit serein, il est primordial de se renseigner sur la sécurité du lieu. Des plateformes comme Numbeo – Crime Index ou France Diplomatie – Conseils aux voyageurs partagent des données précieuses à ce sujet.
  • La connexion internet : celle-ci est indispensable pour le travail à distance. Le site Nomadlist note la qualité de la connexion de chaque ville et peut donc nous être utile.
  • Les fuseaux horaires : ils sont à considérer selon nos clients et collaborateurs.
  • Le budget : il s’agit de vivre confortablement, et non de simplement survivre.
  • La météo : qui aime vraiment le mauvais temps ? Des outils tels que Où-et-Quand.net, Nomad List et Le Planificateur à contresens peuvent nous guider dans nos choix.
  • Les transports : se déplacer facilement est un atout pour le nomade digital. L’application Rome2Rio informe sur les options et les coûts de transport.
  • Les visas et la fiscalité : des sujets parfois ardus, mais cruciaux. Tourdumondiste est un site qui publie une carte détaillée des visas nécessaires pour les Français dans chaque pays. Par ailleurs, la fiscalité est un sujet complexe pour un nomade. Il est donc essentiel de se renseigner sur la fiscalité du ou des pays d’accueil afin de savoir où nous allons payer nos impôts.
6 sites pour éclairer notre choix de destinations
  • Nomad List : c’est la référence ultime pour les nomades numériques. Le site propose un score de viabilité nomade pour chaque ville.
  • Hoodmaps : cette carte interactive partage des conseils avisés et des spots pour travailler (cafés, espaces de coworking).
  • Numbeo : ce site exhaustif propose une analyse complète de nos potentielles destinations en indiquant, pour chacune d’entre elle, le coût de la vie, le prix de l’immobilier, le taux de criminalité, des informations sur la santé, la pollution, la circulation, la qualité de vie et la facilité à se déplacer.
  • Tourdumondiste : la bible pour préparer son voyage, avec des dossiers ultra-complets sur le choix des itinéraires, les assurances, les visas, les compagnies aériennes, etc.
  • Le Planificateur à Contresens : c’est un outil idéal pour planifier son voyage selon la saison et le budget.
  • Diplomatie.gov : c’est un site de référence pour tout savoir sur les législations locales, la sécurité et les frontières.

Pour finir, si vous vous demandez quelles sont les villes phares pour les nomades, Jessica Ternier vous oriente vers Nomadlist, qui classe les destinations selon de multiples critères.

6.3 – Choisir son logement

Le chapitre 6 se poursuit avec une question centrale pour tous ceux qui envisagent de devenir digital nomade : où loger ?

Pour Jessica Ternier, bien choisir son logement est crucial. Car un bon logement, c’est la garantie d’une expérience réussie et d’une productivité optimale. Et attention aux offres alléchantes qui cachent parfois des arnaques !

Les questions à se poser

Ainsi, il faut se poser les bonnes questions lors du choix du logement. Celles-ci concerneront :

  • Le budget : est-il dans mes moyens ?
  • La durée du séjour : ai-je besoin d’une flexibilité (à la nuit, à la semaine, au mois) ? Combien de temps vais-je y rester ?
  • La compagnie : est-ce que je pars seul, en couple, entre amis ?
  • L’objectif du séjour : est-ce que je pars avant tout pour travailler, me concentrer, rencontrer des gens, faire la fête ?
  • Le niveau d’intimité : quel est-il (dortoir, chambre privée, logement entier) ?
  • Le confort : quelle tranquillité d’esprit est-ce que je recherche (standard variable ou constant, juste une chambre ou tout inclus) ?
  • L’emplacement : puis-je évaluer la sécurité, la proximité des activités, du centre-ville ?
  • L’accessibilité : comment y accède-t-on (en taxi, à pied, en scooter, voiture) ?
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7 types de logement pour les nomades numériques

Cette partie du livre « Devenir digital nomade » présente différentes options de logement pour les nomades numériques :

  1. Chez l’habitant : logement gratuit chez un local qui sert de guide, immersion totale. Avantages : prix, expérience locale, équipement total. Inconvénients : peu d’intimité, sécurité incertaine. Sites : Couchsurfing, BeWelcome.
  2. House sitting : échange de service gratuit entre particuliers, gardiennage d’une maison en échange d’un logement. Avantages : prix, intimité, équipement total, grands espaces. Inconvénients : localisation, obligations, peu de flexibilité. Sites : Mind My House, Housecarers, Trusted House Sitters.
  3. Hostels : logement bon marché pour étudiants, travailleurs, voyageurs. Idéal pour les petits budgets. Avantages : prix, flexibilité, équipement total, localisation, rencontres. Inconvénients : intimité, sécurité, ambiance. Sites : Hostel World, Booking, Easy Hotel, Agoda, Selina.
  4. Coliving : partage de logement avec d’autres personnes. Avantages : prix, équipement total, flexibilité, localisation, rencontres. Inconvénients : intimité, disponibilité, ambiance. Sites : Coliving, StarCity, Selina, Outsite, Nomad Pass.
  5. Logement loué chez un particulier : location d’appartements meublés, comme à la maison. Avantages : équipement total, flexibilité, sécurité, intimité. Inconvénients : prix, annulation, standards variables. Sites : Airbnb, The Home Like.
  6. Hôtel : réservation de nuit dans un hôtel avec choix du confort et du service. Avantages : flexibilité, sécurité, intimité, service, localisation. Inconvénients : prix, équipement incomplet. Sites : Booking, Easy Hotel, Agoda.
  7. Work Retreat : voyage organisé avec d’autres personnes pour travailler en groupe. Avantages : organisation, tout inclus, sécurité, rencontres. Inconvénients : flexibilité, intimité, standards variables. Sites : Hacker Paradise, Be Unsettled, Remote Year, Wifi Tribe, Unleash Surf, Nomad Pass, The Nomad Escape, The Nomad Cruise.
Derniers conseils sur le logement du nomade digital

Jessica Ternier termine sur le sujet du logement en nous recommandant de rejoindre des groupes de nomades sur Facebook et Slack. C’est un bon moyen d’échanger, de demander conseil et de faire de belles rencontres avant même de partir.

Elle partage également ici un tableau comparatif des options d’hébergement, avec leurs avantages et inconvénients.

6.4 – Choisir son espace de travail

comment devenir digital nomade choir son lieu
Les critères de choix

Choisir son espace de travail est essentiel pour les nomades digitaux, afin de garantir notamment leur productivité.

Dans cette partie du livre « Devenir digital nomade« , Jessica Ternier liste donc plusieurs critères à considérer lors de la sélection de leur lieu de travail, à savoir :

  • La connexion internet,
  • Le prix,
  • L’accessibilité,
  • Les horaires d’ouverture de l’espace de travail,
  • La flexibilité de paiement,
  • La tranquillité,
  • La sécurité,
  • La connexion internet sécurisée,
  • Les équipements et avantages,
  • La possibilité de rencontres professionnelles.
Six options d’espaces de travail
  1. Les espaces de coworking : ces espaces modernes de travail partagés favorisent les échanges, le networking, la coopération et la créativité. Ils sont appréciés pour leur faible coût par rapport à de vrais bureaux. Avantages : connexion rapide, accessibilité, flexibilité, espaces dédiés, sécurité, avantages, rencontres professionnelles. Inconvénients : prix moyen, open space. Sites : Cowork Booking, Coworker, DeskPass, Regus, Hoodmaps.
  2. Le co-living : les hostels/coliving offrent souvent un accès à un espace de coworking (inclus ou prix réduit). Avantages : connexion rapide, accessibilité, flexibilité, espaces dédiés, sécurité, avantages, rencontres professionnelles. Inconvénients : prix inclus ou réduction, open space. Sites : Selina, Outsite, Nomad Pass.
  3. La location de bureau : une option pour ceux cherchant de la stabilité. Avantages : connexion rapide, accessibilité, flexibilité, espaces dédiés, sécurité, avantages. Inconvénients : prix élevé, peu de flexibilité contractuelle. Sites : We Work, Easy Offices, Desk Pass, Regus.
  4. Les cafés : les cafés avec WiFi et prises sont une option pour les petits budgets. Avantages : prix faible, localisation centrale. Inconvénients : WiFi peu fiable, flexibilité, tranquillité, sécurité.
  5. Les lobbys d’hôtels : certains hôtels acceptent que nous travaillions si nous consommons. Avantages : prix faible, localisation partout. Inconvénients : WiFi peu fiable, tranquillité, sécurité.
  6. À la maison : Travailler depuis chez soi, dans un espace dédié et un bon WiFi, est idéal pour certains, mais peut être difficile pour d’autres en termes de productivité et de séparation vie privée/vie pro. Avantages : prix faible, flexibilité, sécurité, tranquillité. Inconvénients : nouvelles rencontres, productivité, vie équilibrée.

Dans son livre, l’auteure partage un tableau qui récapitule toutes ces différentes options d’espaces de travail, ainsi que leurs avantages et inconvénients.

6.5 – Trouver des vols à tarifs avantageux

Jessica Ternier livre ici ses astuces pour dénicher des vols sans casser sa tirelire, un point essentiel chez les nomades digitaux.

En effet, les billets d’avion peuvent peser lourd dans le budget des voyageurs réguliers. Alors, comment faire des économies sur ce poste ? Voici ses recommandations.

Connaitre le vrai prix d’un billet

Les compagnies aériennes ajustent leurs tarifs en fonction de la demande. Aussi, des sites comme AlgoFly permettent d’avoir une idée du prix attendu entre deux destinations.

Utiliser des comparateurs de vols

L’auteure liste ici 8 comparateurs de vols et les fonctionnalités intéressantes de chacun d’entre eux (comme la recherche multi-destinations, les alertes, un calendrier des prix par mois, etc.).

Regarder aussi les sites de grandes compagnies

Si vous trouvez un vol intéressant sur un comparateur de voyage et qu’il s’agit d’une grande compagnie aérienne, il est judicieux de vérifier sur le site de la compagnie si le prix n’est pas inférieur ou égal. En cas de problème, il est en effet plus facile de traiter directement avec la compagnie qu’avec un comparateur de vol.

Être ultra flexibles

Nous pouvons obtenir des prix avantageux en nous montrant flexibles sur ses dates, ses horaires de départ et d’arrivée, sur ses destinations, le nombre et la durée des escales. Il peut être intéressant aussi de vérifier les billets aller simple.

Éviter les frais cachés

Les compagnies aériennes proposent souvent des options supplémentaires après la sélection du billet. Il faut donc veiller à comparer les prix des options de chaque compagnie en faisant tout le processus jusqu’au paiement.

Gagner des miles

Les miles sont une sorte de devise que vous gagnez en voyageant ou en effectuant des achats avec une carte de crédit de récompenses. Il est alors utile de se renseigner sur les programmes de fidélité et de miles des compagnies aériennes que nous utilisons fréquemment.

Penser à l’option billet tour du monde

Un billet tour du monde est un ensemble de billets d’avion vendus de façon groupée pour parcourir le globe dans une direction précise. Ces billets sont proposés par des agences de voyage spécialisées et par les trois alliances aériennes : Oneworld, Star Alliance et SkyTeam.

L’auteure nous invite donc à faire des simulations pour voir si cela nous revient moins cher que de payer nos billets un à un.

Envisager des alternatives à l’avion

Si notre budget est limité, alors soyons créatif. Envisageons d’autres moyens de transport comme la voiture, le train, le bateau, le camping-car, le vélo ou le stop.

6.6 – Choisir sa banque et sa / ses cartes de crédit

Partir en tant que nomade digital, c’est aussi penser à sa gestion financière.

Jessica Ternier, dans cette section, nous guide sur le choix crucial de la carte bancaire. Pourquoi ? Parce que chaque carte a ses propres coûts à l’étranger et ses avantages. Il est donc capital de choisir la plus adaptée à notre mode de vie nomade.

Les types de cartes bancaires à notre disposition

Nous avons le choix entre les cartes de :

  • Notre banque traditionnelle : Société Générale, CIC, LCL, BNP Paribas, Crédit Agricole… Nous connaissons tous.
  • Banques en ligne : dans ce cas, tout se fait en ligne (services dématérialisés). Exemples de banques en ligne (souvent liées à une banque traditionnelle) : Hello Bank, Monabanq, Boursorama Banque.
  • Néo Banques (non affiliées à une banque traditionnelle) : 100 % en ligne, mais du coup, sans les services complets d’une banque traditionnelle.
  • Banques locales : pour ceux qui restent longtemps dans un pays, une banque traditionnelle locale nous évite de payer des frais lors de retrait d’argent par exemple.
Les critères à prendre en compte pour choisir la carte bancaire à emporter

Les voici résumés :

  • De faibles frais de retraits.
  • Aucun frais de paiement.
  • Un plafond de retraits et dépenses élevé.
  • Une assurance complète.
  • Un service client réactif et accessible.
  • Une excellente sécurité avec notifications et approbations.

Il est conseillé de prioriser une carte de « crédit » largement acceptée à l’étranger.

Il est aussi judicieux de regarder les avantages supplémentaires : offres de “cash-back”, “rewards”, chèques, livret A…

Carte de crédit vs carte de débit

Les cartes de débit, courantes en France, débitent immédiatement le compte. Les cartes de crédit, plus répandues à l’international, débitent à la fin du mois et sont souvent demandées comme caution, par exemple pour louer une voiture.

Les meilleures cartes bancaires en voyage

Si nous possédons déjà une carte traditionnelle, l’auteure de « Devenir digital nomade » nous oriente vers les banques en ligne et néo-banques comme seconde carte.

Elle partage ici son top 3 pour nomades :

  • Des banques en ligne : Monabanq (la plus utilisée), Boursorama Banque (la plus complète), Hello Bank (la moins chère).
  • Des néo-banques : N26 (la plus séduisante), Revolut (la multi-fonctions), Orange Bank Premium (la plus complète).

Dans son livre, l’auteure nous présente un tableau comparatif détaillé des offres premium de ces banques, pour nous aider à faire le choix le plus éclairé possible.

Elle souligne également l’intérêt des offres premium, particulièrement adaptées aux voyages hors zone euro.

Transférer de l’argent entre deux devises depuis l’étranger à moindre frais

Transférer de l’argent entre différentes devises peut être onéreux. Pour des virements internationaux économiques et sécurisés, l’auteure recommande alors des applications comme Transfer Wise, Transfermate et Remitly.

Conseils pratiques pour gérer ses finances en voyage

Voici quelques derniers conseils de l’auteure de Devenir digital nomade sur le sujet des banques et cartes bancaires en voyage :

  • Toujours posséder une carte de crédit.
  • Avoir au moins 2 cartes différentes pour plus de sécurité.
  • Privilégier les validations d’achat en ligne plutôt que par SMS.
  • Se montrer vigilant avec les commerçants inconnus.
  • Conserver ses anciennes cartes non expirées pour des garanties éventuelles.

6.7 – Adhérer à une assurance en tant que nomade digital

Voyager en tant que nomade digital présente des risques. Il est donc indispensable d’être bien assuré. Ignorer l’importance d’une assurance santé peut coûter cher, surtout en cas d’accident ou d’hospitalisation à l’étranger.

Le contrat d’assurance

L’auteure présente, dans cette partie du livre, la liste détaillée de :

  • Ce que doit couvrir une assurance pour nomade digital : responsabilité juridique, frais de santé, problèmes liés au transport, vols, COVID, etc.
  • Ce qu’il faut vérifier avant de signer un contrat d’assurance : la couverture avec les montants, la durée, les pays couverts, les restrictions d’âge, les offres pour couples ou familles.

Enfin, elle explique qu’il est crucial de distinguer l’assistance (ce qui vous concerne directement) de l’assurance (dommages causés aux autres et à votre matériel).

Les meilleures assurances pour les nomades

Jessica Ternier partage un tableau dans lequel elle mentionne des informations détaillées sur les meilleures assurances, selon elle, pour nomades numériques. On y retrouve World Nomad, Chapka, Allianz Care, AVI, April International. D’autres options populaires sont Safety Wings et World Nomade. Enfin, l’auteure nous recommande de faire un devis en ligne pour obtenir un tarif adapté.

Quelques conseils supplémentaires
  • Nos cartes bancaires peuvent offrir des assurances complémentaires.
  • Lors de la location d’une voiture, il ne faut pas hésiter à souscrire à une assurance spécifique.
  • En ce qui concerne le Covid, il est vivement conseillé de s’informer précisément sur les garanties offertes.

6.8 – Souscrire à un forfait de téléphone quand on est digital nomade

Les options

Le téléphone est devenu indispensable, surtout pour le nomade digital.

Pour rester connecté sur les réseaux sociaux, communiquer avec ses proches et travailler, le choix du forfait téléphonique est crucial. Voici donc les options.

  • Garder son opérateur français

C’est une option pratique car on conserve son numéro. Toutefois, les forfaits pour l’étranger sont souvent onéreux et limités. Cette option convient à ceux qui ne souhaitent pas changer d’opérateur et dont les destinations correspondent aux offres.

L’auteure partage ici un tableau de comparaison des offres les plus complètes des 4 grands opérateurs téléphoniques français (Orange, SFR, Bouygues, Free). Ce tableau mentionne les prix, les durées d’engagement, le nombre de destinations et des informations sur les offres internet, Sms et téléphone.

  • Prendre un opérateur local
Les lecteurs de cet article ont également lu :  Vidéo : Crème Solaire

Il s’agit généralement de l’option la moins chère. Elle offre un bon forfait internet, mais les appels et SMS vers la France sont limités. Cette option est idéale pour ceux qui restent longtemps dans un pays.

  • Utiliser une carte SIM internationale

C’est une solution intermédiaire. Ces cartes prépayées offrent des GO, des appels et SMS illimités, rechargeables en ligne. Elles coûtent plus cher que les forfaits locaux mais offrent une flexibilité pour ceux qui voyagent dans plusieurs pays.

Ici, Jessica Ternier indique quelles sont les cartes SIM internationales les plus connues et nous explique qu’il existe aussi des E-Sim, c’est-à-dire des cartes SIM virtuelles, directement disponibles dans notre téléphone sans manipulation particulière à faire.

Deux conseils concernant le forfait de téléphone

Jessica Ternier nous conseille ensuite de :

  • Débloquer notre téléphone avant de partir.
  • Opter pour la double SIM pour avoir deux numéros et forfaits distincts.
Les 31 applications mobiles utiles aux nomades numériques

Cette section de « Devenir digital nomade » liste et décrit 31 applications intéressantes pour les nomades numériques classées selon les catégories suivantes : transport et navigation, logement et coworking, activités, organisation et productivité, banques et paiements et autres.

Vous pourrez les retrouver dans le livre avec toutes leurs fonctions.

6.9 – Obtenir ses visas

Lorsqu’on voyage, le visa reste souvent une préoccupation majeure.

Pour les Français, la nécessité d’un visa dépend des accords bilatéraux entre la France et le pays de destination.

Où et comment obtenir un visa ?
  • Par soi-même : il est recommandé de demander un visa avant le départ. La procédure se fait généralement en ligne via les sites des ambassades. Selon le pays, une visite à l’ambassade peut être nécessaire.
  • Via des agences de visas : des entreprises comme Action Visas ou Visa Travel peuvent gérer les formalités pour vous, moyennant des frais.

Le délai d’obtention d’un visa peut varier d’une à trois semaines. Un E-Visa, quant à lui, est généralement obtenu en quelques jours.

Les 4 types de visas
  • Le visa prépayé : ce visa se demande avant le départ via les sites des ambassades.
  • Le visa à l’arrivée : il est payable lors du passage à la douane.
  • Le E-Visa : c’est un visa électronique, souvent demandé en ligne.
  • Le visa de transit : il est nécessaire lors d’escales, surtout si les billets d’avion ont été achetés séparément.

L’auteure nous fait remarquer que :

  • Certains pays, notamment en Europe, Amérique latine et Asie de l’Est, ne nécessitent pas de visa pour les Français.
  • Les visas de travail ne sont pas abordés ici, car l’activité est en ligne.
  • Des visas à entrées multiples sont disponibles pour ceux qui prévoient de visiter un pays à plusieurs reprises.
Où vérifier la nécessité d’un visa ?

L’auteure partage ici une carte du monde qui montre, pour chacun des pays dessinés, le type de visa nécessaire à un ressortissant français : pays sans visa nécessaire, pays qui exige un visa avant l’arrivée, pays avec visa requis à l’arrivée, pays avec e-visa, pays avec libre-circulation.

L’auteure nous informe que le site Tourdumondiste offre aussi une carte mise à jour en 2018. Celle-ci indique les exigences de visa pour chaque pays. Toutefois, il est, dit-elle, recommandé de consulter le site du Ministère des Affaires Étrangères pour des informations à jour.

6.10 – S’acquitter de ses impôts

La question des impôts et de la résidence fiscale est un autre sujet majeur pour les nomades numériques.

En France, la détermination de la résidence fiscale est basée sur l’article 4 B du Code général des Impôts. Ainsi, la législation française s’appuie sur 4 données importantes : le foyer, le séjour principal, l’activité professionnelle et les intérêts économiques du contribuable.

Nous sommes donc considéré comme résident fiscal français si nous :

  • Avons notre foyer permanent en France (pour ainsi dire, si l’endroit où nous habitons habituellement se situe en France).
  • Séjournons en France au moins 6 mois par an (183 jours).
  • Exerçons une activité professionnelle en France, à moins qu’elle ne soit qu’accessoire. Pour les nomades, cela dépend de l’existence d’un point d’attache fixe en France ou si la majorité de leurs revenus y est liée.
  • Possédons nos principaux intérêts économiques en France, comme le siège de nos affaires ou la source principale de nos revenus.

Si l’un de ces critères est rempli, nous sommes alors résident fiscal en France. Pour ne pas l’être, il faut prouver notre résidence fiscale dans un autre pays, généralement en y vivant au moins 183 jours.

Enfin, l’auteure attire notre attention sur la double imposition : un nomade digital peut être considéré comme résident fiscal dans deux pays. Toutefois, des conventions fiscales bilatérales existent pour éviter cette situation. Il est donc essentiel de bien s’informer avant de voyager.

6.11 – S’équiper

Quand on est nomade digital, notre maison, c’est notre sac à dos !

Jessica Ternier nous aide alors à optimiser notre équipement. Dans un tableau, elle détaille la liste de l’équipement à emporter en tant que nomade digital. Photos, références et commentaires illustrent les check-lists mentionnées. Globalement, minimalisme et praticité sont à privilégier.

Voici un bref résumé de ce qu’il faut retenir à propos de l’équipement nomade.

Les sacs
  • Le sac à dos principal : léger et compartimenté, il est préférable qu’il passe en cabine pour éviter les frais de soute.
  • Un sac à dos pour les balades : petit, rétractable et imperméable.
  • Une trousse de toilette compacte, organisée et imperméable.
  • Des sacs de rangements internes pour une organisation optimale.
  • Un sac de linge sale pour séparer le propre du sale.
  • En option et selon nos besoins, une housse de protection et un sac à main.
Les vêtements

Idéalement, l’idée est d’arriver à combiner pratique et esthétique. Il est judicieux de prévoir des vêtements adaptés aux climats, sans surcharger. On emportera donc, en fonction des besoins, manteaux, vestes, pulls, t-shirts, pantalons, shorts, sous-vêtements, chaussures, et des accessoires comme des écharpes, casquettes et lunettes.

L’électronique

Cet équipement est essentiel pour travailler en voyageant. Impossible de partir sans téléphone, ordinateur, chargeurs, voire caméra. Nous emmènerons même éventuellement une tablette, une liseuse et un casque.

Autre équipement
  • La trousse de toilette : on optera pour le strict nécessaire, en privilégiant les produits solides pour les voyages en cabine.
  • La trousse de secours : indispensable, surtout dans certains pays, elle doit comporter le nécessaire pour les premiers soins.
  • Les accessoires : de la serviette microfibre à l’adaptateur universel, en passant par les cadenas à codes et les couverts réutilisables, chaque détail compte.

Enfin, concernant les dimensions des sacs cabines, elles varient selon les compagnies aériennes. La norme IATA est de 55 x 35 x 20 cm pour un poids max de 10 kg, mais attention aux spécificités des compagnies low cost. Pour plus de détails, nous pouvons consulter le site Ma-Valise-Voyage.fr.

En somme, être bien équipé, c’est voyager l’esprit léger et efficace.

Chapitre 7 : Planifier son nomadisme le process

planifier son nomadisme

Le chapitre 7 du livre « Devenir Digital Nomade » de Jessica Ternier s’attaque à un sujet essentiel : comment bien planifier son aventure de nomade digital.

L’auteure nous propose deux approches distinctes, selon le rythme de voyage que l’on souhaite adopter.

7.1 – Pour les globe-trotters d’un an

Si l’idée est de sillonner le monde en un an, en découvrant plusieurs pays, la préparation est cruciale. Voici les étapes clés de cette préparation en amont :

  • Le choix des destinations : où voulons-nous aller ?
  • Le budget : combien cela va-t-il coûter ?
  • Les formalités administratives : passeport, vaccins, visas…
  • Les billets d’avion : acheter les principaux billets à l’avance.
  • Le logement : réserver au moins pour les deux premiers mois.
  • L’assurance voyage : ne pas négliger sa sécurité.
  • L’équipement : qu’emportons-nous dans notre sac ?
  • Les abonnements : résilier ce qui n’est plus nécessaire.

7.2 – Pour les adeptes du slow travel

Si nous préférons nous immerger plus longtemps dans chaque destination, l’approche est différente, indique l’auteure.

Cette dernière nous conseille alors de nous organiser par cycles de 2 ou 3 mois à l’avance.

Les étapes sont similaires à la première suggestion, mais adaptées à un rythme de voyage plus lent.

En clôture de ce chapitre, Jessica nous offre des témoignages de personnes ayant choisi de devenir digital nomade. Ces récits évoquent les parcours, les avantages et défis du nomadisme digital, les formations choisies pour leur reconversion, des astuces pour travailler en tant que nomade digital freelance ou en tant que salarié en remote, la gestion du budget, etc.

Conclusion de Jessica Ternier

Jessica Ternier, dans la conclusion de son ouvrage « Devenir Digital Nomade« , lance un vibrant plaidoyer en faveur de l’aventure nomade.

Elle reconnaît que se lancer dans cette aventure peut être intimidant au début car cela nous éloigne de la routine et nous pousse hors de notre zone de confort. Mais, selon elle, c’est là que résident les souvenirs les plus mémorables.

L’auteure insiste aussi sur l’importance de suivre son propre rythme et ses désirs, de s’adapter à ses capacités, que l’on choisisse d’être nomade quelques mois ou plusieurs années. Sa devise ? Osons, car nous n’avons « rien à y perdre, mais tout à y gagner« .

Conclusion de « Devenir Digital Nomade – Du rêve à la réalité́ : l’ultime guide pour travailler de n’importe où ! » de Jessica Ternier

« Devenir digital nomade » est un livre qui nous plonge et nous guide dans l’univers du nomadisme digital. C’est une lecture pour tous ceux qui cherchent à rompre avec la routine et à embrasser une vie de liberté et d’aventure.

Les piliers du nomadisme digital expliqués

Le livre aborde tout d’abord les fondamentaux du nomadisme digital, de la définition même d’un « digital nomade » à la démystification des idées reçues.

Puis, l’ouvrage « Devenir digital nomade » nous apprend comment travailler en voyageant. Pour cela, il :

  • Explique les différents statuts professionnels possibles, du freelancing au salariat en télétravail.
  • Présente un éventail de métiers adaptés à cette vie nomade.
  • Et pour ceux qui envisagent une reconversion, donne des conseils sur les formations et aides disponibles.

Un guide pratique pour vous lancer et devenir digital nomade

La planification est la clé du succès pour devenir digital nomade. Que vous soyez un globe-trotter cherchant à explorer le monde en un an ou un adepte du « slow travel » préférant s’immerger dans une culture pendant plusieurs mois, « Devenir digital nomade » décrit un processus étape par étape pour réaliser votre rêve.

De la gestion budgétaire à la sélection de votre espace de travail, en passant par les applications indispensables, l’équipement, les destinations, les assurances et même les aspects fiscaux, tous les sujets sont couverts.

Une lecture tremplin vers l’aventure nomade digital

« Devenir digital nomade » est une lecture que je conseille vivement à tous ceux qui rêvent de gagner en liberté professionnelle et géographique.

Jessica Ternier, à travers ses conseils pratiques et ses témoignages inspirants, nous rappelle que le nomadisme digital, bien que parsemé de défis, est une aventure enrichissante.

Pour tous les futurs nomades numériques, ce guide est le tremplin vers une vie sans frontières. Osons, comme le dit l’auteure, nous n’avons « rien à y perdre, mais tout à y gagner« .

Les points forts et les point faibles du livre Devenir digital nomade

Points forts

  • L’approche très accessible : le livre partage les étapes pour devenir digital nomade de façon concrète et concise.
  • Le côté complet et ultra pragmatique : la promesse est tenue, tous les aspects pratiques du nomadisme digital sont développés, du début à la fin, avec des outils pratiques, des tableaux récapitulatifs, de nombreux liens, des illustrations variées.
  • Les idées reçues sur le nomadisme digital sont clarifiées.
  • Avec les témoignages, le livre intègre des expériences réelles de nomades numériques.

Points faibles

  • Le besoin de mise à jour : le monde des nomades numériques évolue rapidement ; le contenu pratique pourrait donc s’avérer caduque rapidement ou nécessiter des mises à jour fréquentes.
  • Le contenu reste court et très synthétique.

Ma note :

★★★★★

Avez-vous lu « Devenir digital Nomade » de Jessica Ternier ? Combien le notez-vous ?

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