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Résumé de l’art de l’essentiel : Dominique Loreau, une Française vivant au Japon, nous explique comment désencombrer ce qui est inutile et superflu dans notre intérieur pour devenir plus zen, plus libre et avoir plus d’énergie, de temps et d’argent à consacrer aux choses essentielles.
Par Dominique Loreau, 2008, 251 pages
Note : Cette chronique sur l’art de l’essentiel est une chronique invitée rédigée par Charlène Pierron du blog Le Zéro Déchet Pratique.
Table des matières
ToggleChronique et résumé de L’art de l’essentiel de Dominique Loreau
Première partie : Elixir vitae du désencombrement
Dans cette première partie, Dominique Loreau commence par nous lister les nombreux avantages du désencombrement. Ces avantages sont organisés en trois sous-parties : dans notre quotidien, dans notre mental, et pour plus de joie de vivre. Cet article dont le titre est Vivre une vie pleine de joie pourrait vous intéresser.
1.1 – Au quotidien
Un soulagement extraordinaire
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Plus de temps
Le premier soulagement d’un désencombrement est de nous libérer du temps passé à s’occuper de nos objets. En effet, moins d’objets signifie moins de temps pour nettoyer, entretenir, réparer nos biens.
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Moins d’ennuis
D’après l’auteure de « L’art de l’essentiel », se délester de ses possessions superflues revient à se délester des problèmes. L’entretien des objets coûte cher, non seulement financièrement, mais aussi émotionnellement, psychologiquement et mentalement.
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Plus d’énergie
“L’encombrement est à la fois la source et la conséquence de notre léthargie.”
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Un intérieur plus dégagé
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Moins de désordre
L’auteure définit le confort comme l’absence de chose à ranger ou à chercher constamment, de recoins à contourner pour avoir accès à un placard, le calme, l’espace, l’ordre, le silence “visuel” d’une pièce. Ce confort est garant de paix et de détente.
Pour atteindre le confort, il faut donc supprimer tout désordre. Et la véritable cause du désordre est l’excès de possessions. Un intérieur désencombré sera plus facile à ranger.
De plus, le désordre déprime. Et c’est un cercle vicieux. Dès qu’une personne est déprimée, son désordre empire. Supprimer le superflu peut être alors la première étape vers la guérison. Dans cet article nous avons 5 solutions naturelles pour lutter contre la depression.
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Plus de raffinement
“Le trop enlaidit tout, même ce qui est beau”.
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Dominique Loreau conseille ici de retirer tous les objets de décoration d’une pièce pour ne garder que l’utile.
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Plus de luxe
L’auteure compare ça au plaisir de dormir à l’hôtel, de manger au restaurant, de se promener sur la plage. Pourquoi aimons-nous cela ? Parce qu’il n’y a rien à faire. Aucune préoccupation, aucun souci matériel.
1.2 – Plus de confort
Le dépouillement permet de mieux savourer le confort des objets que nous possédons. Comme le confort d’un canapé qui ne serait pas entouré de bibelots.
L’abondance décourage le choix. De nos jours, le nombre d’opportunités est immense. Tout se multiplie et encombre nos vies. Mais nous n’en sommes pas plus heureux.
Après un désencombrement, vos décisions se feront plus franches et plus rapides, vos choix plus restreints.
Avec peu, on apprécie vraiment tout ce que l’on utilise. Plus les choses s’accumulent et plus elles perdent de la valeur à nos yeux.
De meilleures relations
Le poids de nos souvenirs nous empêche de vivre dans le moment présent.
Se détacher des objets aide à être plus détaché dans tous les domaines, y compris les relations. Etre moins attaché à une relation, c’est aussi lui laisser plus d’espace, et ainsi avoir plus de chance qu’elle perdure. Plus on s’attache aux gens et moins on les possède.
En refusant de posséder, vous n’éprouverez plus ni avidité, ni convoitise, ni envie, ni avarice, ni jalousie.
Une fois qu’on a décidé que posséder était plus pénible que de ne rien avoir, toutes sortes de choses changent.
“Le temps que l’on passe à s’occuper des choses matérielles est du temps en moins consacré aux personnes ou aux relations humaines, d’une manière générale. Le désencombrement peut ainsi contribuer directement à raffermir les liens qui nous unissent aux autres.”
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
On doit et on peut réapprendre à vivre sans tout ce que la société de consommation essaie de nous faire acheter.
Se détacher des usages de son temps nous rend plus indépendant, plus autonome pour mieux affirmer sa liberté intérieure.
1.3 – Dans le mental
Un esprit moins encombré
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Jeter pour faire de l’espace en vous
Comprendre la notion d’espace mental est très précieux pour qui veut apprendre à vivre plus simplement. Le “loin des yeux loin du cœur” est faux. Chaque objet occupe autant de place dans notre mental que dans notre environnement, même si nous avons oublié que nous l’avons. De plus, nous nous sentons obligé d’utiliser certains objets que nous possédons, même si nous n’en avons pas besoin. Chassez les choses de votre environnement et vous les chasserez de votre esprit. Plus vous ferez de place dans votre esprit et plus vous serez libre d’apprécier toutes les choses magnifiques appartenant au domaine du matériel et de l’immatériel.
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L’ordre intérieur
L’absence d’ordre intérieur créé une angoisse, une peur d’être, un sentiment que la vie n’a pas de sens et qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue, un sentiment de vide. Et beaucoup comblent de vide en cherchant l’amour, en sombrant dans les excès (drogue, alcool), et en achetant toujours plus. Alors qu’au contraire, se raccrocher à nos valeurs peut nous aider à lutter contre ce malaise.
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Choisir l’environnement qui nous moule
L’emprise des objets et les diktats de la société nous éloigne de nous-même. C’est ainsi que tant de personnes se meublent de la même manière.
S’il est vrai que ce qui nous entoure nous “moule”, nous pouvons à l’inverse “mouler” nos choix pour qu’ils nous définissent. Et cela se fait non seulement en choisissant des objets qui nous correspondent, mais également en retirant le superflu.
Une vieillesse plus dynamique
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Plus nous vieillissons plus nous accumulons
Les objets que nous avons accumulé avec passion et par devoir pendant des années se transforment en fardeau avec le temps. Les possessions nous contraignent à transporter en permanence notre propre histoire. Malgré la peur du futur, nous ne pouvons nous résigner à jeter les résidus du passé. Plus que tout, c’est garder ces possessions inutiles qui détruit sa vie : mental encombré et énergie sapée.
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Vivre c’est regarder en avant
D’après l’auteure de « L’art de l’essentiel », la cinquantaine est le moment idéal pour se détacher de ses possessions. En effet, après avoir goûté aux joies du matériel et avoir compris que la solution n’est pas en elles, s’alléger permettra de retrouver la légèreté de la jeunesse, la disponibilité d’esprit que les contraintes familiales et professionnelles avaient subtilisées.
Après la cinquantaine, le départ des enfants, il faut trouver un nouveau but à sa vie. Ça peut commencer par se délester du plus grand nombre de possessions et la réalisation d’un moins un rêve.
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Cesser les activités qui accélèrent le processus du vieillissement
Selon Dominique Loreau, en dehors du travail, c’est l’achat et l’entretien des objets qui nous demande le plus d’efforts.
Les moines taoïstes passent une grande partie de leur temps à lire, faire de la musique, peindre etc. Malgré le coté en apparence dilettante de sa vie selon les normes du monde, il pratique l’art de prendre soin et d’entretenir son énergie vitale. Pour lui, c’est une affaire très sérieuse. Faire du yoga, de la méditation, des exercices de respiration, rester en contact avec la nature, voilà comment il veille à ne pas gaspiller son énergie.
1.4 – Plus de joie de vivre
La sérénité découlant du lâcher-prise
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Le bonheur, est-ce posséder des biens ?
Nous pouvons nous exercer au lâcher prise. Pour cela, nous pouvons nous libérer, ne serait-ce que quelques instants, de notre possessivité pour voir plus grand et plus lucidement.
La vraie richesse est une joie radiante, une paix profonde. Ceux qui ne l’ont pas trouvé ont le sentiment d’être relié à quelque chose d’immense et d’indestructible, quelque chose qui, presque paradoxalement, est essentiellement soi mais pourtant bien plus grand que soi. Ceux-là sont des mendiants, même s’ils possèdent des fortunes.
« Le bénéfice d’avoir peu est la capacité de se concentrer sur l’immatériel. »
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
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Ne plus avoir peur de perdre ses possessions
Ce n’est pas tant le nombre et la diversité de nos possessions qui est le problème, mais l’attachement que nous leur portons. Quand cet attachement se brise, nous découvrons alors une nouvelle liberté : celle de ne plus craindre de perdre ce que nous croyions être à nous.
Le rôle du matériel devrait être de nous faciliter l’accès à d’autres formes de richesse.
Le détachement ne s’obtient qu’au prix d’une longue et régulière pratique d’affinement.
Ne vous attachez à rien. Utilisez les choses, profitez, remerciez-les. Et quand elles ne servent plus, laissez-les partir. La seule chose importante est de trouver un endroit agréable où vivre. Un endroit où vous vous sentirez à l’aise.
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Avec rien ou presque, on est chez soi partout
Nos objets nous paraissent plus précieux lorsque nous ne sommes pas chez nous. En effet, ce sont ces objets qui nous font nous sentir chez nous.
En vacances, on se sent libre, heureux. Le quotidien, la routine sont loin. On peut alors découvrir, vivre. Si vous possédez très peu chez vous, vous vous sentirez comme en vacances. Vous serez moins attaché au lieu où vous vous trouvez.
Bonheur ou paix ?
Élaguer le superflu est quelque chose de merveilleux. Il faut le vivre pour comprendre. Plus l’intention de vivre est clair, et plus l’élagage se fait sans douleur. Plus on jette, plus on devient lucide.
Pour trouver la véritable paix, il faut comprendre que bonheur et paix sont deux choses distinctes.
Le bonheur dépend la plupart du temps de choses extérieures. La paix, elle, est un état qui s’acquiert. Même si tout s’écroule autour de soi, la paix peut être ressentie au plus profond de son être, à la différence du bonheur.
Alors comment trouver cette paix ? En pratiquant le lâcher-prise, en cessant de désirer et de s’accrocher aux choses, aux gens, à l’idée même du bonheur.
Avec le lâcher-prise, les choses, les gens, les conditions dont avaient besoin notre esprit pour être heureux viennent alors sans effort de notre part. Nous sommes alors libres de les apprécier le temps que ça dure.
Rien ne peut restaurer notre flux vital mieux que la pratique de la non-résistance et du lâcher-prise.
Un Ego moins envahissant
La solution à tous les problèmes se trouve en nous. Il n’existe aucune entrave à la liberté matérielle ou objective. En effet, on peut se sentir libre même dans les pires contraintes. Pour cela, il faut oublier le « je », et arriver à un complet détachement.
Il s’agit d’arriver à un abandon de soi. Ceci ne veut pas dire être dépourvu de caractère, mais considérer tout ce qui arrive comme si cela ne nous concernait pas.
Commencer par réaliser que nous ne possédons rien, que nous ne sommes rien, c’est faire un pas vers la liberté. Quand vous serez capable de dire que vous n’êtes rien, alors vous serez tout.
Vivre sans le moi vous aidera à mieux supporter les souffrances lorsque vous serez vieux et malade.
Désirer une vie simple est plus important que de viser le mieux-être. Mais cela ne peut venir qu’après avoir oublié le soi.
La vraie liberté, c’est l’absence totale d’intérêt envers soi-même. Et le meilleur moyen d’y parvenir est de porter son intérêt vers les autres.
Une fois que vous vous serez débarrassé de tout, vous éprouverez comme un sentiment extraordinaire de soulagement, avec la sensation d’avoir atteint un idéal.
Pour changer le monde autour de vous, vous avez seulement besoin de changer votre propre être et ses vibrations. Au fur et à mesure que ces vibrations changeront, la qualité de ce qui est autour de vous changera aussi.
Le zen enseigne que ce n’est pas l’intellect qui nous donne la réponse, mais le quotidien. Cuisiner, jardiner, méditer, regarder les choses aller et venir, même monter un business. La personne qui s’est dépouillé du superflu se réjouit des choses les plus simples. Tout est alors fait différemment, et mieux. Se désencombrer, faire ce qu’il y a à faire, voilà les premiers pas qui ouvrent les portes de la connaissance.
Deuxième partie : Préparation au désencombrement
Dans cette deuxième partie, Dominique Loreau aborde tous les aspects psychologiques du désencombrement. Il s’agit d’envisager notamment de mieux se connaître et de prendre conscience des peurs et autres blocages.
2.1 – Le tri identitaire
Avoir une véritable prise de conscience
Les gens achètent parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils aiment vraiment. De même, ils ne peuvent pas jeter car ils ne savent pas si ce qu’ils ont leur convient ou non.
Repenser ses choix, faire le tri de ses possessions pour ne conserver que ce qui nous convient exactement renvoie à un tri identitaire. Ce n’est pas une tâche facile. Il faut y aller pas à pas, par tâtonnement, et accepter les erreurs. De plus, il faut avoir des notions claires, saines et raisonnables de la personne que nous choisissons d’être et de la vie que nous désirons mener.
Il est essentiel, non seulement de se connaitre maintenant, mais aussi de définir ses ambitions pour le futur. Éliminer pour éliminer, sans satisfaction en retour, serait stérile, inutile et stupide.
Seule la ferme intention de ne garder que ce que vous aimez vraiment pourra vous rapprocher de ce dont vous rêvez : une vie libre, sans lourdeurs ni excès.
Tout ce dont vous avez besoin est de faire preuve de lucidité et de rigueur. Avec ces deux qualités, votre vie se libérera de tout ce qui est superflu, de tout ce qui obscurcit votre conscience et vous empêche de voir clair dans vos véritables besoins et désirs.
Ainsi, accorder une attention soutenue à chaque objet que nous utilisons, à sa qualité, à la valeur que nous lui accordons est indispensable pour faire un vrai tri.
Moi et les objets qui me reflètent
D’après l’auteure de « L’art de l’essentiel », vivre avec style signifie se détourner du mensonge, être soi-même, avoir confiance en soi, en son propre jugement. Jeter et vivre avec très peu est la meilleure façon d’être authentique, de se tenir à l’écart de l’artifice et de mettre en valeur non ce que l’on a, mais ce que l’on est.
Nous gardons souvent des objets disparates dans l’espoir plus ou moins conscient de changer un jour de vie, de style, d’appartement, de situation. Mais ces objets ne se marient pas entre eux et on ne les garde que par passivité.
Garder peu d’objets est la solution la plus simple pour créer un ensemble harmonieux. Ainsi c’est l’ensemble qui vous représentera, plus que la somme des parties.
Savoir exactement ce qui m’est nécessaire
La définition du terme « nécessaire » est la suivante : « qui est une nécessité pour perpétuer l’existence d’une personne ou d’une chose ; qui est essentiel; qui est indispensable. »
Peu de choses sont nécessaires à notre survie : de quoi se loger, se vêtir, se nourrir et maintenir le corps et l’esprit en bonne santé.
A l’époque d’Edo, l’ère la plus fastueuse du Japon, chaque foyer possédait un lot bien déterminé :
- Un meuble de cuisine avec provisions, ustensiles etc.
- Un meuble à vêtements par occupant
- Un petit coffre à usage personnel par habitant (lunettes, médicaments, lettres etc.)
- Une « table-boîte-plateau », dont le couvert retourné devenait une table plateau, contenant la vaisselle personnelle de chacun (bol à riz, soupe, assiette à poisson, ramequin pour les légumes, tasse à thé et baguettes)
- Un futon par occupant du foyer
De nos jours, nous pourrions éventuellement ajouter à cette liste : une télévision, un ordinateur, un téléphone, une machine à laver, un réfrigérateur.
Une fois ces nécessités acquises, tout ce qui vient s’y ajouter apporte un degré de satisfaction décroissant.
Les caractéristiques des « bons » objets
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Des objets ergonomiques et agréables
Entourez-vous d’objets aux formes pures et sans âge. Ne cherchez pas l’originalité. Tout ce que vous utilisez devrait être à votre taille.
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La qualité d’abord : neutralité et rigueur
En décidant de posséder le strict minimum, il est indispensable de choisir des objets de la meilleure qualité. Ils vous procureront ainsi une joie durable.
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Des objets aussi neutres que possible
Le neutre touche les sens d’une manière plus délicate. C’est en fin de compte le summum du raffinement, de la discrétion, de l’élégance et du goût.
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Des objets de nos marques préférées
Cherchez, testez différents produits. Une fois que vous aurez trouvé celui qui vous convient, avec ou sans marque, n’en changez plus.
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Les objets possédant une bonne énergie
Chaque objet dégage des vibrations. Vous devez donc choisir des objets dégageant des bonnes vibrations. Pour cela, préférez les matières naturelle, vivantes comme le bois, les pierres, les fibres naturelles. Ne gardez pas les objets négligés, oubliés, indésirables, mal-aimés ou inutilisés. Ils causeront des blocages d’énergie dans votre intérieur.
2.2 – Prendre conscience des obstacles
Nos peurs et angoisses
Jeter ne se fait pas sans douleur. C’est un acte qui nous pousse à affronter nos irrationalités et nos peurs. Parmi les peurs évoquées dans ce livre, je vous en cite quelques-unes ci-dessous.
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La peur de perdre de l’argent
C’est la peur qui retient la plupart des personnes de jeter. Mais cette peur est déraisonnée. En effet, nos objets ont très peu de valeur marchande. De plus, le temps qui n’est pas passé à s’en occuper peut être passé à des activités lucratives.
Vous pouvez bien sûr vendre vos objets. Mais n’y attachez pas trop d’importance. Vous désencombrerez plus facilement si vous vendez non pas dans le but de faire de l’argent mais de simplifier votre vie.
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La peur de l’insécurité financière
Ce sont les possessions qui nous rendent angoissés et nous appauvrissent. Avec un logement plus petit, vous aurez moins de frais. Vous dépenserez moins d’argent pour entretenir et réparer vos objets.
- La peur de regretter ensuite
- La peur de s’engager : Jeter est un acte définitif. Il provoque donc chez certain une grande anxiété.
- La peur de l’insécurité psychologique
- Peur du changement, de l’inconnu, d’un nouveau mode de vie
- La peur de se retrouver seul avec soi, de s’ennuyer sans les choses
- Peur du temps qui passe
- La peur de la mort
- La peur de faire un sacrilège en jetant les choses des défunts
Vous désencombrer d’un maximum de choses vous aidera à vaincre vos peurs et à découvrir que le bonheur ne dépend pas de ce que vous possédez mais de ce que vous vivez. C’est la meilleure des thérapies pour retrouver la joie et l’envie de vivre.
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Le Hoarding ou Syndrome de Diogène
Dans le règne animal, le hoarding définit le fait de faire ses réserves pour l’hiver.
Également appelé Syndrome de Diogène, c’est une maladie mentale inconnue de la plupart d’entre nous, même des médecins. Ses victimes stockent chez eux des milliers d’objets. Une étude scientifique (1) estime que 2 à 3 % de la population souffre de ce problème.
Cela nuit à la qualité de vie de ces personnes. Certaines ne peuvent plus travailler. Il y a eu plusieurs cas de personnes décédées dans leur appartement, écrasées par des piles objets atteignant le plafond, obstruant les fenêtres et le passage.
A moins que cela ne devienne un TOC, jeter n’a rien d’une maladie psychologique.
Des modèles de gens heureux
Nous avons reçu tant de fausses idées du bonheur, comme celle qu’une vie sans enfant est triste, qu’une de célibataire est ratée, qu’une vie sans carrière professionnelle établie est déshonorante !
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Dans cette partie, l’auteur nous relate les histoires de personnes s’étant dépouillées de tout et qui vivent de grandes choses !
A commencer par l’histoire d’une grand-mère qui après avoir élevé ses onze enfants est partie avec son sac à dos pour une randonnée de 3000 km dans les Appalaches à l’âge de soixante ans.
Elle raconte aussi l’histoire de vieilles dames japonaises vivant chez leurs enfants. Après s’être délesté de leurs effets personnels, elles vivent avec peu pour ne pas déranger leurs enfants.
D’après l’auteur, il n’y a pas que les possessions mais également le sédentarisme qu’elles induisent qui nous pèse. Nous avons tous en nous un appel des temps anciens où nous étions mobiles, sans attaches, plus libres.
Troisième partie : Passer à l’action
Après avoir compris les avantages du désencombrement et fait un travail sur soi, l’auteure de « L’art de l’essentiel » nous guide dans cette troisième partie de manière concrète.
3.1 – L’inventaire du logis
La cuisine et tout ce qui s’y rapporte
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La nourriture
Garder moins de nourriture dans ses placards permet de gagner de l’espace, de cuisiner et de manger plus de produits frais, et de moins gaspiller en ne jetant plus de produits périmés.
Ne gardez chez vous que des produits de base, que vous utilisez souvent. Gardez le plaisir de l’exotique pour les sorties.
Le véritable gâchis n’est pas de jeter : c’est d’acheter et de consommer plus que notre organisme ne le demande.
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Dominique Loreau conseille de faire des courses tous les trois jours afin d’avoir toujours des produits très frais, et sans excès.
Ne faites pas plus de stock dans votre congélateur que dans votre placard. Ayant toujours un petit stock pour les pannes du dimanche, pas plus.
Vous pouvez bien sûr conserver les légumes de votre potager pour les consommer hors saison, à condition de ne pas en garder plus que ce que vous pouvez consommer.
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Les équipements
Ayez la vaisselle nécessaire pour vous, votre famille et vos invités, pas plus. Par exemple si lors des repas de famille réguliers vous être 7 à tables, garder 7 assiettes, 7 verres etc. Lors de grandes tablées plus rares, vous pourrez toujours emprunter ce qu’il vous manque. Choisissez de beaux objets assez neutres pour que vos tasses puissent servir aussi bien le thé que le café et que vos verres puissent recevoir aussi bien le vin que l’eau pétillante.
L’auteure de « L’art de l’essentiel » nous fournit cette liste d’ustensiles de cuisine utiles ou indispensables :
- une ou deux poêles
- un chinois
- deux ou trois plats qui vont au four, quelques casseroles (quatre au maximum)
- une marmite
- un moule à tarte rond et un pour les cakes
- un verre mesureur
- un vrai saladier de travail (en aluminium ultraléger)
- un minuteur
- quelques couverts et autres (louche, spatule, un bon couteau)
- une planche à découper
Note : Pour ma part, j’utilise et je vous recommande plutôt un saladier en pyrex, résistant et inerte.
Ne garder qu’un seul livre de cuisine avec les recettes de base. En complément, faites-vous un carnet avec les recettes que vous avez testé et apprécié.
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L’électroménager
Dominique Loreau nous propose aussi une liste des gadgets de cuisine dont vous pouvez facilement vous passer.
- aiguise-couteau électrique peut être remplacé par une pierre à aiguiser
- mixeur de légumes sera remplacé par une moulinette manuelle
- fouet électrique par un fouet
- hachoir électrique par un bon couteau affûté
- presse agrume électrique
- appareil à gaufres, à fondues
- friteuse électrique (un wok fait aussi bien l’affaire)
- une cocotte-minute
- chauffe plat électrique
- machine à pain
- ouvre-boite électrique
- cafetière électrique
L’auteur nous confie avoir conservé un petit blender multi-fonction afin de gagner du temps en cuisine.
Ces ustensiles ont de plus un poids écologique non négligeable quand on prend en compte les produits utilisés pour leur fabrication, l’énergie pour les utiliser et les déchets une fois hors d’usage.
Faites également du tri dans les boites en plastiques et bocaux en verre de conservation vides, afin de ne garder que le strict nécessaire.
Après avoir fait tout ce tri, mangez, buvez, et recevez plus simplement ! Voici quelques conseils pour recevoir plus simplement.
- Ne proposez que deux ou trois choix de boissons. Un bon vin ne déplaît en général à personne
- Ayez pour vos invités une vaisselle aussi simple que possible pour que toutes sortes de mets y soient en valeur
- Ayez un service à thé/café, gâteaux pour les invités
- N’entamez qu’un seul paquet de thé à la fois
- Ayez une ou deux spécialités culinaires propres à vous, originales et dont tout le monde raffole.
Évitez d’utiliser et d’acheter le plastique autant que possible. Pour cela achetez votre nourriture au marché avec votre panier. Utilisez des pots en verre pour conserver les aliments, du linge de table et de cuisine en coton. N’achetez plus de produits jetables. Ainsi, vous ferez des économies, améliorerez votre santé et participerez à la sauvegarde de l’environnement.
Les nécessités ménagères
En appareils ménagers, vous avez besoin de :
- un aspirateur
- une machine à laver
- une gazinière avec four
- un fer à repasser
- un réfrigérateur
- un petit mixeur
Pour ce qui est du linge de maison, ne gardez que ce qui est nécessaire à votre famille plus quelques sets invité en fonction de la fréquence à laquelle vous recevez.
Coté produits d’entretien, « L’art de l’essentiel » propose de nettoyer pratiquement toute sa maison avec un aspirateur, un seau d’eau, un chiffon, quelques gouttes d’eau de javel, du savon noir et de l’huile de coude. Économisez du temps, de l’argent, et de l’espace en vous en vous débarrassant des produits d’entretien nocifs.
Note : Tout en restant proche de l’essentiel, je rajouterais à cette liste du vinaigre blanc et du bicarbonate de sodium.
Les objets électroniques
Avec la multitude d’appareils comme les ordinateurs, téléphones, imprimantes, scanners, calculatrices, enceintes et tous les accessoires, les objets ayant traits à la communication sont une source d’encombrement de nos vies. Pourtant, avec la miniaturisation de la technologie, il est plus facile qu’avant de vivre avec peu. Les smartphones et ordinateurs sont multifonction et remplacent tant d’objets comme les calendriers, carnet d’adresse, carnet de note, livres, album photo, appareils photo CD de musique etc.
Une télévision, un ordinateur et un téléphone suffisent pour vivre. Pour le téléphone et l’ordinateur, choisissez entre un fixe et un portable, pas les deux.
La déco et les meubles
Les bibelots sont source d’encombrement visuel et demandent du temps pour être dépoussiérés.
D’après une étude scientifique (2), les voyageurs dépensent en moyenne près d’un quart de leur budget vacances pour les cadeaux et les souvenirs.
Plus vous aurez de meuble et d’espace de rangement plus vous serez tentez d’accumuler. Après un désencombrement, ne gardez pas les meubles devenus superflus. Vous ne devriez pas avoir plus qu’un meuble de cuisine, une table et des chaises, un buffet dans le salon et une armoire dans chaque chambre.
Les aires de rangement
Dans votre travail de désencombrement, n’oubliez pas les espaces cave, garage, grenier, cagibi. Ces lieux sont souvent remplis d’objets pour lesquels nous n’avons pas pris de décision. Une fois ces lieux vidés, vous vous sentirez libéré. Mais rien ne vous empêche de garder quelques bonnes bouteilles à la cave.
Les dessus de meubles ne sont pas des espaces de rangement. N’y posez rien, cela améliorera l’aspect visuel de la pièce tout en réduisant le stress induit par le désordre.
Les objets personnels
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Les vêtements
Faites du tri dans vos vêtements en vous débarrassant
- Des vêtements trop usés, trop vieux,
- De tout ce qui n’est plus « vous »,
- Des vêtements que vous n’avez pas porté dans l’année écoulée,
- De tout ce qui n’est plus à votre taille,
- Des tenues portées très rarement,
- Des vêtements « souvenirs ».
Constituez-vous une garde-robe hors de la mode et sur des valeurs sûres.
L’auteure conseille la garde-robe minimaliste suivante :
- Un bon trench-coat avec doublure amovible pour le froid
- Un manteau demi-saison
- Deux ou trois jeans
- Une chemise en coton blanc cintrée
- Quelques tee-shirts blancs et de qualité
- Quelques pull à col roulé en cachemire
- Une robe ou une jupe noire
- Un ou deux ensembles vestes-pantalon
Prenez le temps de choisir et d’acheter des vêtements de qualité, qui vous accompagneront longtemps et qui vous mettront en valeur.
Limitez les bijoux (un ou deux suffisent) et les parfums (n’en gardez qu’un seul). Faites du tri dans vos produits de toilette, jetez tout ce qui est périmé, jetez les échantillons, et ne gardez qu’un nombre limité de produits.
Conservez dans votre trousse à pharmacie quelques comprimés d’aspirine, des pansements, un anti-inflammatoire, un désinfectant, un antidouleur et des bandages. Rapportez vos médicaments non utilisés en pharmacie.
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Les sacs
L’auteure nous propose de s’équiper de trois sacs de taille différente :
- Un petit sac pour le quotidien contenant les essentiels, léger et pratique et pouvant rentrer dans un sac de taille moyenne. Ce sac contiendra le téléphone, le porte-feuille, les clefs, les lunettes, un mouchoir, des médicaments…
- Un sac moyen pour le sport ou pour un week-end. Ce sac peut contenir une tenue de rechange, une trousse de toilette, ou tout ce dont vous aurez besoin en fonction des occasions.
- Un grand sac de voyage ou une valise
Faites du tri dans le matériel de sport et de bricolage. Donnez ce que vous n’avez pas utilisé depuis plus d’un an.
Documents, papiers
Pour ce qui est de l’administratif, vous ne pouvez malheureusement pas vous alléger autant que vous le souhaiteriez. En effet, certains papiers sont à conserver à vie, d’autres dix ans. L’auteure apporte une liste assez complète des documents à conserver ainsi que de leur durée de conservation.
Livres
De tout ce que nous possédons, la chose la plus difficile à « réduire » est probablement notre bibliothèque. Nos livres sont sacrés, ils représentent notre trésor, font office de compagnons de vie, nous suivent partout, même dans nos déménagements à l’autre bout du monde.
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Les livres représentent la sédentarité. Dominique Loreau nous conseille de donner tous les livres que vous n’avez pas lu au cours de l’année écoulée. A quoi bon les conserver s’ils ne sont pas lus régulièrement ?
3.2 – Les techniques
Comment procéder ?
Commencez par un petit meuble, un tiroir fourre-tout, une boîte. Vous n’êtes pas obligé de commencer par une pièce entière.
Si le désencombrement vous rend triste, anxieux, prenez le temps d’analyser vos sentiments. Vous sentez-vous mieux une fois ce lieu désencombré ?
Commencez par les objets ayant une moins grande valeur affective, afin de vous faciliter la tâche.
Dès qu’un lieu est désencombré, nettoyez-le, faites irradier cet espace de vos nouvelles bonnes intentions.
Débarrassez-vous aussi vite que possible des grosses choses, comme le piano qui trône au milieu du salon alors que personne n’y touche.
La technique des cartons ou des sacs
Quand vous n’arrivez pas à décider si vous devez conserver un objet ou non, mettez-le dans un sac ou une boite. Attendez aussi longtemps que possible pour voir si cet objet vous manquera. Si vous ressentez un manque, avant de le sortir du carton « purgatoire », demandez-vous s’il n’y a pas une autre solution. Inscrivez la date sur le sac et entreposez-le loin des yeux. Au bout d’un an, débarrassez-vous des objets qui ne vous ont pas manqué.
Commencez le tri en vous munissant de cartons et de sacs et écrivez dessus : à jeter, à donner, à revendre, à recycler, à rendre, à faire nettoyer/réparer, en attente. Un fois un carton rempli, munissez-vous de ruban adhésif pour le fermer et être ainsi moins tenté d’y retourner.
Autorisez-vous un seul tiroir fourre-tout pour y mettre : les piles, les élastiques, les ciseaux, le ruban adhésif, la ficelle etc.
Pour certains objets, vous pouvez choisir la technique inverse et au contraire les mettre en valeur. Placez ainsi des objets au centre de votre table, de votre salon. Il y a des chances pour que vous vous lassiez de ces objets et que vous décidiez de les placer dans le carton « purgatoire ».
Limitez-vous à certaines couleurs
Une fois que vous saurez quelle est votre ou vos couleurs préférées, bannissez de votre univers les couleurs ne se mariant pas entre elles. Votre univers sera alors plus harmonieux.
Fixez-vous des limites par les nombres
Cela vaut pour le linge, les vêtements, les couverts, les verres. Avant de désencombrer, fixez le nombre de chaque élément dont vous avez besoin.
Ne posséder les choses qui vous sont nécessaires qu’en un seul exemplaire
Une personne possède en moyenne de quoi pourvoir aux besoins de trois ou quatre personnes ! Pensez à ce que serait votre maison si vous n’aviez pas tout en double.
Voici quelques exemples d’objets dont vous pouvez ne garder qu’un seul exemplaire :
- Une huile (cheveux, peau, massages, ongles),
- Une tenue de travail (ménage, jardinage, cuisine, bricolage)
- Du parfum
- Un rouge à lèvres assorti à un vernis à ongles (par exemple beige rosé)
- Un bijou aux oreilles, un à une des mains
- Un rasoir, un peigne
- Une couleur par tenue vestimentaire
- Un agenda
- Une tenue d’hiver (manteau, bottes, chapeau, gants)
- Une panoplie « week-end demi-saison (veste en tweed, pantalon, chaussures, sac de week-end)
Regroupez les choses par catégories
Regroupez les choses par emploi, fonction, famille. Par exemple :
- Rangez les vêtements portés à la maison, le linge de nuit et de toilette dans un même endroit
- Mettez tout ce qui a une même fonction dans une même trousse (trousse à maquillage, à médicament, à couture)
Faites-vous aider quand vous voulez jeter
Quand vous triez, invitez un ami qui possède lui-même très peu. Ainsi, en cas de doute, il vous aidera à décider et ainsi cela va vous déculpabiliser (« c’est lui qui a décidé »).
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Partez faire un long voyage
Si vous voulez vraiment changer de vie, partir pour un long voyage permet de retrouver un nouvel élan et de s’interroger sur sa vie pour prendre un nouveau départ.
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Déménagez dans une plus petite maison
Un nouveau logis permet un nouveau départ, dans un logement adapté à ses nouveaux besoins. Et rien de tel qu’un déménagement pour passer en revue la totalité de ses biens. Ceci vous permettra de faire des économies qui vous serviront pourquoi pas à partir en voyage.
Les bons moments pour agir
Quand une idée vous vient, c’est le moment approprié pour la mettre en pratique. Ne remettez pas au lendemain si vous êtes décidé : commencez petit mais aujourd’hui. Sinon, plus vous attendrez et plus votre énergie diminuera.
Le printemps est le meilleur moment, mais le tri peut être fait en toute saison.
De même, le matin, vous aurez plus d’énergie pour faire des choix.
Un autre moment idéal ? Lorsque vous êtes en colère. C’est un moment où nous sommes moins attachés aux objets.
Ce qui prend du temps et de l’énergie, c’est de ne pas faire les choses, de les reporter.
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Autre conseil, profitez d’un temps de voyage pour trier. Par exemple, prenez avec vous en voyage des documents à trier. Vous aurez des temps morts (attente à l’aéroport par exemple) et vous serez dans un état d’esprit où vous aurez envie de vous alléger pour votre voyage.
Donner, recycler, jeter ou vendre
Donner est bon et généreux. Certaines personnes ont plus besoin que vous de vos objets. La solution la plus simple : mettez en bas de votre immeuble sur le trottoir ce que vous avez décidé de donner. Vous verrez, tout partira en un temps record.
Vendez ce qui a de la valeur. Recyclez ou jetez ce qui est hors d’usage.
Que faire en cas de dilemme ?
En général, si vous avez une hésitation, c’est que cette chose n’a pas sa place chez vous.
L’encombrement des autres
Il est en général impossible de se défaire des affaires des autres, à moins que cette personne ne le demande.
Attention au piège du gratuit. N’acceptez pas ce que vous proposent les autres qui désencombrent chez eux.
Les scrupules
Ne gardez pas les objets, vêtements, offerts par des personnes chères juste parce que ce sont des cadeaux.
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Ne vous séparez pas des choses si c’est à regret
Séparez-vous des erreurs d’achat. Ces achats vous ont permis de connaitre vos goûts. Il est normal de s’en débarrasser si ces objets ne correspondent plus à vos besoins.
« Ce sont la plupart du temps les objets dont nous nous servons tous les jours qui sont les meilleurs. Ils ont des raisons d’être utilisés que la raison ne connait pas forcément. »
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
L’auteure conseille d’avoir toujours un plateau à thé prêt avec la théière, quelques tasses et la boite à thé. Le tout recouvert d’une serviette blanche pour éviter la poussière.
Si vous n’arrivez pas à choisir entre deux ou trois objets, une solution pourrait être d’en offrir un à l’un de vos proches. Comme ça, vous aurez le plaisir de revoir l’objet en lui rendant visite.
Pour désencombrer, ne perdez jamais de vue vos objectifs. Faites une liste de vos raisons et retournez la lire dès que nécessaire. Cette liste pourrait ressembler à ceci :
- C’est l’argent qui prend le moins de place
- N’aspirer qu’au meilleur, et n’y faire aucune concession
- Privilégier la liberté de posséder peu au plaisir de varier
- Prendre soin des objets entraîne de sérieuses pertes d’énergie en émotion, stress, et efforts physiques
- Avec trop, on ne peut agir rapidement et efficacement au moment voulu
Apprenez à faire avec les moyens du bord, dans toutes les situations, sans se procurer de choses supplémentaires, évitant ainsi le gaspillage. Le zen insiste sur le fait que tout peut être atteint avec les moyens du bord, à condition de garder son esprit en éveil.
Que faire des objets à valeur sentimentale ?
Il n’est pas toujours bon de faire totalement table rase du passé. Vous pouvez par exemple conserver une ou deux boites à trésor dans lesquelles glisser les quelques souvenirs qui ont le plus de valeur sentimentale pour vous.
Faites confiance à votre mémoire ! Elle conserve vos souvenirs les plus importants.
Si vous le pouvez, débarrassez-vous des correspondances (lettres et cartes postales vous ramenant à des chapitres de votre vie définitivement terminés. Nos vies sont continuellement en changement.
Faites du tri dans vos photos. Pour les photos que vous ne souhaitez pas conserver, vous pouvez les envoyer comme cartes postales. Conservez celles avec des personnes, jetez les paysages. Sans oublier d’inscrire le nom des personnes et la date au dos.
3.3 – Après s’être désencombré
Attention à ne pas re-remplir
« La nature a horreur du vide »
Plus vous serez imprégnés de votre nouvelle sensation de liberté et de clarté, plus l’effort de ne pas ré-encombrer deviendra une sorte d’instinct. Les gens qui ont goûté aux joies du minimalisme retombent rarement dans un mode de vie encombré.
Faites savoir à votre entourage que vous voulez cesser de recevoir et de faire des cadeaux. Privilégiez les cadeaux consommables (nourriture, bouteilles, parfums) et les cadeaux d’expériences (repas au restaurant, massages, sorties).
En donnant quelque chose à quelqu’un, dites toujours « Tu es libre de le jeter ou de le donner. Il me suffit que tu aies accepté mon présent. »
L’art de l’essentiel, Dominique Loreau
Méfiez-vous de ce qui est gratuit, comme les échantillons. Tous ces petits riens gratuits s’insinuent chez vous sous forme de cadeaux, d’échantillons gratuits, d’héritages, et finissent par remplir nos tiroirs. Fuyez également les soldes.
La société de consommation ne nous offre qu’un réconfort de qualité inférieure. N’oubliez pas que nous trouvons plus de réconfort dans les vraies valeurs comme l’amour, l’amitié, la beauté…
N’achetez qu’après mûre réflexion. L’auteure conseille trente jours d’attente pour éviter les achats coups de cœur. Pour cela, tenez une liste de vos envies/besoin. Si au bout de trente jours vous pensez en avoir toujours envie/besoin, alors allez-y.
Enfin, montrez aux autres que vous êtes heureux avec très peu. Vous montrerez ainsi l’exemple !
Pratiquez la frugalité
Autrefois, les japonais quittaient toujours la table le ventre pas complètement rempli. Avec la satisfaction de se dire que c’était bon pour la santé et l’énergie.
Tournez-vous vers une économie plus solidaire. Par exemple, mangez dans des petits restaurants tenus par leurs propriétaires. Bannissez les grandes chaînes.
Pour vivre confortablement avec peu d’argent, apprenons à réparer, réutiliser, recycler, inventer.
La vie est un voyage. Vivez comme en étant en voyage. Tout en préparant votre succession.
Consommer moins est un acte politique. C’est probablement l’engagement le plus radical pour sauver la Terre. Consommer moins d’électricité vaut mieux que de se payer des panneaux solaires.
Conclusion sur le livre “L’art de l’essentiel”
Proche des concepts du zéro déchet décrits dans l’ouvrage « Zéro déchet » de Béa Johnson, « L’art de l’essentiel » m’a permis d’aller plus loin dans ma démarche et dans ma réflexion.
Alors même que je pensais avoir déjà beaucoup désencombré, j’ai compris à la lecture de ce livre qu’il était possible d’aller plus loin pour me libérer de la charge mentale liée aux objets et trouver plus de paix intérieure.
Dans cette conclusion j’aimerais revenir sur le titre complet : « L’art de l’essentiel, jeter l’inutile et le superflu pour faire de l’espace en soi ». Cette notion d’espace en soi peut être abstraite. Il s’agit en réalité de gagner du temps et de l’énergie et de l’argent à réinvestir dans des valeurs plus essentielles comme les relations humaines.
En appliquant les principes décrits dans ce livre, vous aller obtenir non seulement un intérieur zen, mais également une vie plus libre et plus alignée avec vos valeurs et avec vous-même.
Il n’y a qu’à lire quelques avis sur ce livre pour s’en rendre compte : ce livre peut changer votre façon de voir vos objets, et finalement vous offrir plus de liberté.
Points forts et points faibles du livre L’art de l’essentiel
Points forts :
- Ce livre pousse vraiment à l’action. Ce qu’il s’est passé, c’est que je me suis mise à trier mes affaires en même temps que je lisais ce livre.
- Je trouve ce livre remarquablement rédigé, dans l’esprit zen et minimaliste qu’il décrit. Chaque mot y a sa place. Pas de phrases superflues.
- Les idées y sont également très bien organisées. Ceci reflète le mental organisé que l’auteure nous promet après s’être débarrassé du superflu.
- Livre court et richement illustré de citations appuyant le propos.
Points faibles :
- « L’art de l’essentiel » peut paraître un peu radical. Notamment lorsque Dominique Loreau prône de retirer toute décoration. Je pense qu’on peut conserver certains beaux objets s’ils nous procurent de la joie.
- Ce livre insiste sur le potentiel des personnes de plus de cinquante ans à vivre une vie libérée de toute contrainte matérielle. Celà peut mettre de côté les personnes plus jeunes.
- Ne s’adapte pas toujours à nos modes de vie actuels, aux contraintes professionnelles et familiales par exemple.
- La partie sur les peurs obstacles au désencombrement est un peu longue et redondante à mon goût. D’autant plus qu’il est une chose d’identifier ses peurs, mais il n’y a pas de solution unique et simple pour les dépasser.
Charlène Pierron du blog Le Zéro Déchet Pratique
Ma note :
Le petit guide pratique de L’art de l’essentiel
Lot bien déterminé que possédait chaque foyer à l’époque d’Edo, l’ère la plus fastueuse du Japon :
- Un meuble de cuisine avec provisions, ustensiles etc.
- Un meuble à vêtements par occupant
- Un petit coffre à usage personnel par habitant (lunettes, médicaments, lettres etc.)
- Une « table-boîte-plateau », dont le couvert retourné devenait une table plateau, contenant la vaisselle personnelle de chacun (bol à riz, soupe, assiette à poisson, ramequin pour les légumes, tasse à thé et baguettes)
- Un futon par occupant du foyer
Foire Aux Questions (FAQ) de L’art de l’essentiel de Dominique Loreau
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre L’art de l’essentiel de Dominique Loreau ?
Ce livre devenu un best-seller de Dominique Loreau a connu un vibrant succès dans le monde entier.
2. Quel fut l’impact du livre L’art de l’essentiel ?
Non seulement pratique, ce livre a permis aux lecteurs de réfléchir sur ce qui compte dans la vie.
3. À qui s’adresse le livre L’art de l’essentiel ?
Ce livre s’adresse à tout le monde surtout à tous ceux qui sont sur le chemin de vivre autrement.
4. Que faire en cas de dilemme selon l’auteur ?
En général, si vous avez une hésitation, c’est que cette chose n’a pas sa place chez vous.
5. Comment désencombrer sans perdre de vue ses objectifs ?
Pour désencombrer, ne perdez jamais de vue vos objectifs. Faites une liste de vos raisons et retournez la lire dès que nécessaire.
Les caractéristiques des « bons » objets VS Nos peurs et angoisses
Les caractéristiques des « bons » objets | Nos peurs et angoisses |
Des objets ergonomiques et agréables | La peur de regretter ensuite |
La qualité d’abord : neutralité et rigueur | La peur de s’engager : Jeter est un acte définitif |
Des objets aussi neutres que possible | La peur de l’insécurité psychologique |
Des objets aussi neutres que possible | Peur du changement, de l’inconnu, d’un nouveau mode de vie |
Des objets de nos marques préférées | La peur de se retrouver seul avec soi, de s’ennuyer sans les choses |
Les objets possédant une bonne énergie | Peur du temps qui passe |
Qui est Dominique Loreau ?
Dominique Loreau est une essayiste française qui vit depuis la fin des années 1970 au Japon. Elle s’est fait connaître grâce à son ouvrage L’Art de la simplicité, paru en 2005 chez Laffont (ISBN 2-221-10385-8). « Je ne suis pas du tout écrivain », déclare-t-elle. Lorsqu’elle a commencé à rédiger son livre à partir de ses notes personnelles, certains passages s’adressaient spécifiquement aux femmes, d’autres aux hommes, puis elle s’est dit: « Flûte ! Le monde est toujours au masculin, moi je le mets au féminin. C’est une petite plaisanterie ».
L’idée de son livre est née en voyant les citadins japonais « vivre dans tant d’encombrement et de choses, et d’être toujours stressés et fatigués, à chercher leurs affaires, à vivre dans des intérieurs qui sont vraiment pleins à craquer. On ne sait pas où s’asseoir. Et je me dis : « A quoi ça sert tout ça ? ». »
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Crédits photos : Fauxels / Christian Northe/ Elly Fairytale / Alexandr Ivanov/ Tatiana Syrikova / Free-Photos / Lucarthb / Karolina Grabowska / Lisa Larsen / Laura Fuhrman
Sources :
(1) « The hoarding of possessions », Randy O.Frost & Rachel C.Gross, 1993
(2) « Australia: A Study of the International Travel Market », De Starch INRA Hooper, 1978
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Un très beau roman
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