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Résumé de « Le grand saut » de Gay Hendricks : ce psychologue vous montre comment retrouver un surplus de confiance en vous et découvrir que tout ce que vous voulez entreprendre est réellement possible — un best-seller du New York Time lors de sa sortie aux États-Unis.
Gay Hendricks, 2010, 284 pages.
Titre original : The Big Leap (2009).
Chronique et résumé de « Le grand saut » de Gay Hendricks
Introduction – Supprimez le dernier obstacle à la réussite ultime en amour, au travail et en santé
Le seul problème qui vous retient
Pour Gay Hendricks, ce problème a un nom : c’est le problème de la limite supérieure. Lorsque vous êtes déjà une personne motivée et avec du succès, il se peut que vous perdiez confiance au moment d’atteindre vos objectifs ultimes. Ou que vous les pensiez impossibles.
C’est ça, le problème de la limite supérieure : la difficulté à « franchir les derniers kilomètres ». Pour le résoudre, une chose est à accomplir : apprendre à apprendre ou, si vous voulez, être ouvert à l’apprentissage. Telles sont la question et la thèse principales de l’auteur.
Comment atteindre votre zone de génie ? Telle est une autre formulation de cette même interrogation. Cela dit, pour être heureux, il ne suffit pas de réussir dans les affaires. L’important est de parvenir au meilleur de soi-même dans tous les domaines de l’existence.
Pour vous aider à réaliser ce potentiel que vous sentez en vous, Gay Hendricks choisit de s’adresser à vous simplement et directement, à partir de sa propre expérience personnelle et comme thérapeute.
Le moment de la découverte
L’auteur raconte comment lui est venue l’idée principale de sa méthode. C’est alors qu’il s’inquiétait inutilement pour sa fille (qui était en sécurité dans un camp de vacances) qu’il a pris conscience que son inquiétude était générée à cause de bien-être antérieur. Comment ? Cela mérite une explication !
« Une partie de moi craignait de jouir d’une énergie positive pour une période prolongée de temps. Lorsque j’atteignais ma limite supérieure, quant à la quantité de sentiments positifs que je pouvais gérer, je créais une série de pensées désagréables pour me dégonfler. »
(Le grand saut, Introduction)
Ce schéma fonctionne dans tous les domaines :
- Vous mangez sainement puis vous « craquez » ;
- Ou bien vous vous disputez après une période de couple harmonieuse ;
- Etc.
Les pensées ou attitudes négatives seraient donc un moyen — mis en place de façon inconsciente ou presque inconsciente — pour stopper net une avancée positive. Pourquoi ? Car, ainsi, nous restons dans notre zone de confort, c’est-à-dire dans ce que nous connaissons déjà.
D’où une première question pratique : « Comment puis-je augmenter les périodes de contentement dans ma vie ? » Suivie de trois autres :
- « Si je peux éliminer les comportements qui interrompent le flot d’énergie positive, puis-je apprendre comment me sentir bien tout le temps ?
- « Puis-je permettre aux choses d’aller bien dans ma vie en tout temps ? Dans mes relations, puis-je vivre en harmonie et en intimité tout le temps ? »
- » Notre espèce peut-elle vivre des périodes plus longues de paix et de prospérité, libres du schéma où nous chamboulons tout lorsque les choses vont bien ? » (Le grand saut, Introduction)
Chapitre 1 – Vous préparer pour le grand saut
Comment commencer
Dans ce chapitre, tout l’enjeu consiste à identifier le problème et la façon de le résoudre. Commencez par vous demander si vous êtes prêt à être mieux au quotidien. Cela peut paraître stupide (tout le monde a envie de répondre « oui ! »), mais ne l’est pas.
« Se sentir bien », pour Gay Hendricks, c’est avant tout ressentir un « sentiment profond et naturel de bien-être qui ne dépend pas de facteurs extérieurs ».
Prenez un peu de temps chaque jour pour rechercher ce sentiment. Puis, vous pourriez progressivement vous demander si vous voulez étendre ce bien-être à votre « vie tout entière » (dans tous les aspects de votre existence) et, finalement, si vous voulez vous sentir bien absolument « tout le temps ».
Ici encore, la réponse évidente semble être positive. Mais quand nous y pensons un peu, nous voyons qu’en fait, nous nous mettons des bâtons dans les roues ou, plutôt, nous nous imposons des limites. Or, celles-ci n’ont pas lieu d’être ; elles sont simplement issues de croyances restrictives et erronées.
En fait, répondre par oui à ces questions est un acte courageux. Il vous prépare au « grand saut » !
Le grand saut de Maynard
Maynard Webb est l’une des personnes qui ont permis à la plateforme eBay de connaître un grand succès dans les années 2000-2010. Dans cette compagnie, il était dans sa zone d’excellence, selon Gay Hendricks, mais pas dans sa zone de génie. Il pouvait — et souhaitait — faire mieux.
Il s’est finalement décidé à entrer dans une autre compagnie et a connu un succès retentissant.
Autre exemple. Le Dr Jordan a lui reculé au dernier moment, lorsqu’une grande entreprise a voulu racheter sa petite compagnie. Il a tellement créé de difficultés que les acheteurs se sont enfuis. Mais cela lui a permis d’apprendre la leçon et il est devenu un adepte du grand saut.
Vous concentrer sur vous-même
« Une fois que vous vous engagez à vivre votre plein potentiel, votre ego est soudainement menacé d’extinction. Il a fabriqué des excuses pour vous tout le long de votre vie. Si votre engagement à faire votre grand saut est sincère, vous devrez montrer la porte à votre ego. Mais à moins que vous ayez de la chance, votre ego ne partira pas calmement. Il a toute une carrière derrière lui. »
(Le grand saut, Chapitre 1)
Que veut dire ce passage ? Eh bien que nous nous faisons un cinéma intérieur et que le projectionniste n’est autre que notre ego, qui cherche à nous protéger contre une perte d’estime de nous-même en préférant se bercer d’illusions.
Le chemin à parcourir
En fait, c’est de la peur. La peur est ce brouillard qui vous empêche d’avancer et de trouver votre chemin hors de votre zone de confort (le cinéma intérieur). Pourtant, la crainte peut être maîtrisée et mise à profit comme un carburant. À condition de « respirer ».
En fait, la peur est de l’excitation « sclérosée ».
Pour lui redonner vie, il faut respirer, c’est-à-dire prendre concrètement des bouffées d’air pour donner de l’espace à cette émotion et la contrôler. C’est ce que font de nombreux acteurs et actrices quand ils ont le trac, par exemple !
Si votre envie d’atteindre votre zone de génie est sincère, la méthode qui sera exposée dans les lignes qui suivent vous sera d’un secours précieux.
Comment fonctionne le problème de la limite supérieure
Selon l’auteur, nous sommes dotés d’un « thermostat » qui nous indique les limites d’amour, de réussite professionnelle, etc. que nous pouvons tolérer. Ces mesures ont été arrêtées, pour la plupart, dans l’enfance. Autrement dit, nous avons appris à limiter les hausses « dangereuses » du thermostat.
La culpabilité joue un rôle particulièrement important dans ce processus :
« La culpabilité est un moyen dont dispose notre esprit pour presser douloureusement sur le conduit où circulent nos sentiments positifs. »
(Le grand saut, Chapitre 1)
Une idée radicale
Pour Gay Hendricks, tout l’enjeu consiste à dissiper ces sentiments négatifs en prenant appui sur la réserve de bien-être intérieur que nous pouvons retrouver à chaque instant en nous.
Souvent, nous pensons que, pour être heureux, vous devez avoir réussi, être en bonne santé, etc., c’est l’inverse qui est vrai. Retrouvez cette source de bien-être et faites-la grandir progressivement : c’est là que vous serez en bonne voie pour vous accomplir dans tous les domaines !
Cette idée est radicale car elle s’oppose à ce qui est communément cru. Vous n’avez besoin de rien pour commencer à être heureux, sinon d’une pensée positive qui vous aide au quotidien dans vos réalisations.
Apprenons à ne pas saboter notre capacité à vivre mieux en « enclenchant le commutateur de la limite supérieure », c’est-à-dire en nous créant des problèmes inutiles (et parfois graves). Trouvons le moyen de retrouver notre énergie positive.
Le thermostat de la limite supérieure des personnes à succès
Gay Hendricks prend plusieurs exemples de personnalités qui achoppent au moment même où ils réussissent. Certains, en effet, se « tirent une balle dans le pied » parce qu’ils ne supportent pas avoir autant de succès. L’auteur prend les exemples de :
- Christian Bale ;
- John Belushi ;
- Bill Clinton.
Il montre aussi comment la chanteuse Bonnie Raitt est parvenue à entrer dans sa zone de génie et à accomplir ses plus grands espoirs musicaux.
Résoudre un problème et vous libérer
« Par sa nature, le problème de la limite supérieur est impossible à résoudre dans votre état de conscience ordinaire. Si cette résolution avait été possible, il y a déjà longtemps que vous l’auriez faite. Le problème de la limite supérieure ne se résout que par un bon dans la conscience. »
(Le grand saut, Chapitre 1)
Impossible, ici, de recueillir des informations, puis de faire le choix adéquat. Il faut purement et simplement « dissoudre » le problème, en une seule fois.
Pour bien faire comprendre de quoi il s’agit, le psychologue rappelle les quatre « zones » d’interaction efficace avec le monde :
- Incompétence (nous ne savons pas comment agir) ;
- Compétence (nous pouvons résoudre des problèmes donnés) ;
- Excellence (nous avons la maîtrise de notre environnement et sommes reconnus pour notre travail) ;
- Génie (nous créons sans aucune difficulté et c’est notre don qui est mis en avant).
Souvent, c’est autour de 40 ans que notre « génie naturel » nous envoie des alarmes pour se rappeler à nous. Nous avons souvent évolué en faisant taire les petites voix qui nous appelaient, mais celles-ci se font de plus en plus pressantes.
Chapitre 2 – Faire le saut
Souvent, les problèmes et les réussites s’emmêlent. Une réussite dans la sphère du travail peut vous procurer un problème côté « cœur ». Et vice-versa : les gâchis dans un domaine se répercutent ou peuvent se répercuter dans un autre.
Le déclenchement du problème de la limite supérieure
Selon Gay Hendricks, il y a quatre croyances limitantes qui nous empêchent d’accéder à notre plein potentiel. La plupart du temps, après un effort, nous sommes capables d’en reconnaître au moins deux ou trois. Il est plus rare d’arriver à quatre.
Avant de les présenter, l’auteur montre que ces barrières intérieures se manifestent sous la forme de mantras négatifs du type :
- « Je ne peux développer mon plein potentiel parce que (…) » ;
- « Je suis incapable de vivre des relations sereines parce que (…) ;
- Etc.
Barrière cachée numéro 1 : se sentir fondamentalement imparfait
Souvent, nous pensons que quelque chose manque en nous. Ce défaut nous empêcherait d’atteindre nos objectifs professionnels ou de développer notre créativité, par exemple. Mais est-ce si sûr ?
Si vous réussissez, alors vous entrez en contradiction avec ce mantra négatif. Il y a « dissonance cognitive », c’est-à-dire conflit intérieur entre vos valeurs ou croyances (limitantes) et vos actions (réussite).
Pour résoudre cette tension intérieure, votre thermostat cherche à se remettre à la normale et à évacuer la réussite gênante par un nouveau problème ! Mais il y a une autre voie : vous pouvez mettre fin à cette croyance fausse et limitante, que l’auteur compare à un « bug » de notre cerveau.
Barrière cachée numéro 2 : déloyauté et abandon
Une autre façon de s’interdire de faire les choses est de considérer que vous souffrirez d’abandon (« je serai seul ») ou que vous trahirez vos origines (« je ne peux pas lui/leur faire ça ») en cas de réussite.
Souvent, vous vous inquiétez pour votre famille (vos parents). « Vais-je réussir à combler les attentes de mes proches ? » Telle est l’une des questions que vous vous posez. Vous vous sentez coupable et n’osez pas avancer.
Souvent, une bonne conversation permet de mettre les choses à plat et d’éteindre ces peurs inutiles. Celle-ci demande du courage, mais vous soulage d’un poids immense ensuite. L’auteur donne l’exemple d’un couple nouvellement marié qui a dû en passer par là pour vivre pleinement la relation.
Barrière cachée numéro 3 : croire qu’un plus grand succès entraîne un plus grand fardeau
Vous pouvez penser que vous serez un plus grand fardeau pour vous-même ou pour les autres si vous réussissez. Ce type de croyance peut vous poser problème depuis votre plus jeune âge, selon les messages que votre entourage familial vous a transmis inconsciemment ou implicitement.
Gay Hendricks raconte une histoire liée à sa propre enfance. Selon lui, sa mère et son frère l’ont toujours vu comme un fardeau, alors qu’il était une bénédiction pour ses grands-parents. Heureusement, il a fini par le comprendre et à voir que sa culpabilité reposait sur une faute imaginaire.
Barrière cachée numéro 4 : le crime d’éclipser les autres
Parfois, nous nous sentons retenu dans nos actions par la peur de faire du tort aux autres — souvent un proche. Nous ne voulons pas qu’il se sente exclu ou éclipsé par nos réussites. C’est un phénomène qui se produit régulièrement avec les enfants doués et talentueux.
Demandez-vous si vous avez peur d’éclipser quelqu’un en exprimant qui vous êtes et ce que vous faites de mieux. Peut-être que la dissolution de votre limite supérieure est liée à cet interdit qui vous a été imposé un jour…
Aller de l’avant
Ces 4 barrières cachées forment des mantras négatifs qui, répétés au fil des jours, peuvent vous limiter considérablement. Apprenez à les repérer par une réflexion honnête ; peut-être aussi à l’occasion de discussions avec des proches ou des professionnels de psychologie.
Une fois identifiés, vous serez capable d’aller de l’avant… C’est-à-dire de faire le grand saut !
Chapitre 3 – Pour être plus précis
Voyons maintenant de façon plus précise comment détecter le problème de la limite supérieure dans la vie quotidienne. Autrement dit, entrons dans encore plus de détails ; cette enquête nous aidera à nous préparer au changement.
Modèles typiques où nous atteignons notre limite supérieure
Voici les cinq modèles typiques de limite supérieure que Gay Henricks développe dans ce chapitre :
- L’inquiétude ;
- Le blâme et la critique ;
- La « déviation » ;
- Les disputes ;
- Le fait de tomber malade ou de se blesser.
– L’inquiétude
Pourquoi survient l’inquiétude ? Souvent, elle survient… pour rien, c’est-à-dire pour rien d’important. Elle est alors la manifestation évidente de notre limite intérieure. Bien sûr, il y a des inquiétudes légitimes, mais elles ne sont pas en cause ici. Pour dissocier l’une de l’autre, demandez-vous :
- Si elle est liée à une possibilité réelle (et non imaginée) ;
- S’il y a quelque chose que vous pouvez mettre en œuvre ici et maintenant pour créer une différence positive (pour résoudre le problème).
Si ce n’est pas le cas, alors c’est sans doute que l’inquiétude ne mérite pas toute cette énergie mentale de votre part. L’auteur prévient qu’il n’est pas si aisé de se déprendre de ses inquiétudes inutiles. En quelque sorte, nous y tenons. Le psychologue donne néanmoins un plan en 7 étapes pour parvenir à la maîtriser (voir pages 98-99).
– La critique et le blâme
Souvent, la critique a aussi peu avoir avec la réalité que l’anxiété.
« En d’autres termes, lorsque nous critiquons quelque chose, cela n’a habituellement rien à voir avec la chose que nous critiquons. Quand nous blâmons quelqu’un — ou quelque chose — nous le faisons parce que nous avons atteint notre limite supérieure et que nous essayons de retarder le flot d’énergie positive. »
(Le grand saut, Chapitre 3)
Souvent, nous sommes accro au blâme et à la critique. Nous nous en prenons à l’autre (ou aux choses ou aux autres de façon générale) de façon répétée et, en fait, nous ne pouvons nous arrêter. Faites l’expérience : cessez de critiquer ou blâmer pendant une journée et voyez si vous avez des difficultés.
Il en va de même lorsque vous vous critiquez vous-même. C’est le même processus. Souvenez-vous : la critique et le blâme ne visent jamais à parvenir à des résultats tangibles. Ils ont juste pour objet de vous mettre des bâtons dans les roues.
Apprenez donc à vous observer très attentivement pour reconnaître les moments où vous jouez le rôle du critique et de l’accusateur. Ici encore, apprenez à trier entre celles qui sont véritablement méritées et demandent une action concrète ici et maintenant — puis celles qui sont véritablement inefficaces et destructrices.
– La déviation
« Faire dévier » signifie ici minimiser ou se refuser à profiter de l’énergie positive qui émane de nos actions. Concrètement, vous refusez par exemple de recevoir une critique positive ou un compliment sur votre travail.
Ce faisant, vous ne pouvez mettre en place une véritable scène de reconnaissance, où chacun des interlocuteurs estime l’autre. C’est dommage, puisque cela nuit à votre propre énergie. Nous restons dans notre zone de compétence, peut-être, mais nous refusons l’excellence et le génie.
Dans ce cas-ci, apprenez à distinguer la louange honnête et méritée (de la flatterie sans intérêt) et à la recevoir comme il se doit. De cette façon, vous vous mettrez au défi d’aller encore plus loin !
– Les disputes
Gay Hendricks aborde la question à la fois sur le plan personnel du couple et sur celui, international, des conflits entre pays ou confessions religieuses et politiques. Selon lui, c’est à chaque fois le même scénario : quelqu’un revendique le statut de victime et veut rendre l’autre partie responsable.
Comment sortir de ces engrenages ? En affirmant à 100 % sa propre responsabilité à la fois dans la création du conflit et dans sa volonté à le résoudre. Chacun, bien sûr, doit s’engager de la même façon. En fait, il n’y a pas 100 % à diviser, mais 100 % à additionner de part et d’autre !
– Blessures et maladies
Gay Hendricks affirme que certaines — pas toutes, bien sûr ! — affections ou accidents peuvent survenir de façon à créer un problème de limite supérieure. Et, dans tous les cas, cela ne doit pas vous empêcher de le traiter avec des médecins compétents.
Simplement, demandez-vous si ce problème de santé survient à un moment particulièrement « inadéquat », lorsque vous venez tout juste de réussir quelque chose ou que vous vous apprêtiez à faire le grand saut, par exemple.
Pour savoir si vos douleurs peuvent être liées à un problème de limite supérieure, utilisez la technique suivante.
Les trois P
Que sont les trois P ? Ils sont comme une carte. Les trois P signifient :
- Punition ;
- Prévention ;
- Protection.
La punition peut survenir lorsque vous faites quelque chose manière irrationnelle et que votre corps vous « punit » pour vous signaler un souci. L’auteur prend l’exemple d’une personne ayant des migraines affreuses après des ébats amoureux hors mariage.
Selon Gay Hendricks, voilà un signe que cette personne se châtie de son comportement irrationnel et ne s’autorise pas, en fin de compte, d’explorer sa zone de génie. Solution ? Reconnaître que les « sensations délicieuses » qu’il expérimente avec sa maîtresse pourraient être libérées de façon plus saine, sans tricher.
Quant à la prévention et la protection, elles surviennent souvent ensemble. Ce peut être dû à une tentative de votre corps et de votre subconscient de vous éviter de faire quelque chose que vous n’avez pas totalement (ou du tout, en fait) envie de faire.
Atteinte à l’intégrité
« Poser une atteinte à votre intégrité est l’un des moyens les plus rapides pour vous rabaisser après une excursion au-delà de votre limite supérieure. Les atteintes à l’intégrité les plus répandues sont les mensonges, le non-respect d’un accord, et les vérités cachées. »
(Le grand saut, Chapitre 3)
Nous sommes souvent des experts au petit jeu de nous cacher ce que nous pensons vraiment. Nous évitons d’être honnêtes avec nous-mêmes et avec les autres pour ne pas dépasser notre limite supérieure, mais nous nous imaginons que ce sont d’autres raisons qui nous y poussent.
Le psychologue prend de nombreux exemples, dont celui de Bill Clinton à nouveau, pour illustrer ce phénomène. Il suggère aussi de considérer l’intégrité moins comme un problème moral (même si c’en est un) que comme un problème physique : le manque de sincérité, par exemple, « bouche » les relations et les rend moins fluides.
En reconnaissant que nous n’avons pas été sincères, nous pouvons enlever le caillou et laisser le flux de la communication se rétablir naturellement. De ce fait, nous pouvons, dans nos interactions quotidiennes, atteindre de bien meilleurs niveaux de succès et de bien-être.
L’auteur propose de faire le point en acceptant de prendre en considération le fait que le mensonge ou le manque d’intégrité soit lié à une peur d’évoluer positivement (pour soi-même ou au sein d’une relation).
La première étape vers la plénitude : découvrir votre histoire
Pour découvrir ce qui empêche la plénitude d’être restaurée, il importe de se pencher sur son histoire. Posez-vous les questions suivantes :
- « À quel moment est-ce que je sens que je ne suis plus intègre face à moi-même ? »
- « Qu’est-ce qui m’empêche de me sentir complet et entier ? »
- « Quels sont les sentiments importants que je ne laisse pas apparaître dans ma conscience ? »
- « Y a-t-il un aspect de ma vie où je ne révèle pas toute la vérité ? »
- « Y a-t-il un aspect de ma vie où je n’ai pas tenu mes promesses ? »
- « Dans ma relation avec (…), qu’ai-je besoin de dire ou de faire pour me sentir complet et entier ? »
Ces interrogations vous aideront à « déprogrammer » votre histoire et à vous reconnecter à votre zone de génie.
L’attitude
Ces exercices peuvent paraître longs et fastidieux. Mais Gay Hendricks se veut rassurant : recherchez des choses déterminées (un sentiment de tristesse ou de peur, par exemple) et cherchez à l’analyser.
Important : agissez avec une tonalité de remerciement et d’émerveillement, plutôt que sur le mode du blâme ! Rechercher la vérité est une activité qui s’exerce préférablement dans une atmosphère ludique.
Actions requises
En ayant cette attitude à l’esprit, commencez vos recherches de « problèmes de limite supérieure », ce que l’auteur résume par ULPs (pour upper limit problem, en anglais). Chaque fois que vous constatez que votre problème est lié à un ULP, cherchez à le dissoudre en utilisant l’une des techniques citées plus haut.
Cherchez aussi consciemment à accroître l’épanouissement, l’amour et le succès dans votre corps et votre esprit. Savourez les sensations corporelles qui sont liées au bien-être et à la plénitude intérieure.
Enfin, mettez-vous à la recherche d’une histoire de vous-même qui soit en lien avec votre zone de génie. Créez votre propre récit positif afin de reconnaître votre plein potentiel et accepter de le partager.
Chapitre 4 – Construire un nouveau nid dans votre zone de génie
« Ceux et celles qui ont le courage de découvrir et de faire naître leur génie font une percée vers des hauteurs sans précédent de productivité et de satisfaction. »
(Le grand saut, Chapitre 4)
La plupart du temps, nous « sautillons » dans notre zone de compétence, mais nous n’osons pas franchir le pas, faire le grand saut — le seul qui compte vraiment. Notre tâche consiste à repérer les moments où nous n’avançons plus en raison du problème de la limite supérieure afin de déverrouiller ce plafond de verre.
De façon régulière, les personnes souhaitent réaliser un projet créatif, mais n’y parviennent pas. Le grand saut consiste à passer le cap et à se donner les cartes en main. Les histoires que nous construisons et que nous racontons pour justifier notre maintien dans la zone de compétence ne peuvent pas durer éternellement !
Votre engagement au génie
Dans cette partie, Gay Hendricks cherche à vous faire passer le précipice ; bref, il veut que vous vous engagiez à sauter. Pour vous faire à l’idée, il vous propose de commencer par la répétition de cette phrase :
« Je m’engage à vivre dans ma zone de génie, maintenant et pour toujours. »
(Le grand saut, Chapitre 4)
En répétant plusieurs fois cette phrase et en étant attentif à ce qu’elle provoque en vous, vous ancrerez cette nouvelle croyance positive et vous serez prêt à changer.
Les questions géniales
Voici une série de questions à vous poser pour identifier votre zone de génie et ne pas la laisser s’échapper :
- « Qu’est-ce que j’aime le plus faire ? »
- « Quel est le travail que je fais sans sentir que c’est du travail ? »
- « Dans mon travail, qu’est-ce qui produit le ratio le plus élevé de rentabilité et de satisfaction par rapport au temps consacré ? »
- « Quelle est mon habilité unique ? »
L’auteur explicite chacune de ces questions pour que vous puissiez y répondre de façon précise. À noter : c’est aussi la méthode employée dans Vivre la vie de ses rêves grâce à son blog !
Articuler votre habileté unique
Il n’est pas si aisé de la rencontrer. Il faut souvent défaire « les poupées russes » qui la cachent. Par exemple, ce n’est pas « animer les réunions » qui sera, peut-être, l’habilité de quelqu’un. Mais plutôt : la capacité à sentir des changements d’humeur dans les groupes et à les canaliser.
Trouvez une affirmation simple et précise commençant par :
« J’excelle dans… »
Selon Gay Hendricks :
« Vous saurez que vous approchez de votre habileté unique quand vous ressentirez une lueur intérieure d’émerveillement et d’excitation. »
(Le grand saut, Chapitre 4)
Chapitre 5 – Vivre dans votre zone de génie
Sortez de votre boîte et engagez-vous dans la spirale
La zone de génie n’est pas tellement stable : en fait, c’est plutôt une spirale d’ascension permanente. Une fois passée la limite supérieure, il n’y a plus de limites selon Gay Hendricks. Du moins, comparé à l’état très restreint dans lequel vous étiez avant, à savoir bloqué dans des « boîtes » et des croyances erronées.
Le mantra de la réussite suprême : une intention directrice centrale
Le mantra de la réussite suprême (ou appelez-le autrement si vous préférez) est une sorte de méta-programme à installer au cœur ou à la racine de vous-même.
Il s’agit d’un mantra dans la mesure où c’est « un son ou une idée que vous employez comme point de focalisation dans la méditation ». Souvent, le mantra est simplement l’attention à la répétition. Mais il existe aussi d’autres techniques où vous pouvez focaliser votre attention sur une phrase précise.
L’important est d’y revenir à chaque fois, comme à un « port d’attache ». Il est normal que vos idées vagabondent vers le passé ou l’avenir ; l’enjeu, c’est de les laisser filer et de revenir à l’instant présent.
Votre mantra de la réussite suprême
Dans la suite de l’ouvrage, l’auteur utilise l’acronyme MRS pour en parler. Il vous permet de garder l’intention centrale de votre zone de génie à l’esprit. Le voici :
« Je me développe chaque jour dans l’épanouissement, le succès et l’amour, et j’inspire ceux et celles qui m’entourent à faire de même. »
(Le grand saut, Chapitre 5)
Commencez par le dire à voix basse plusieurs fois. Puis tentez à voix haute. Ressentez son action en vous. Pour le psychologue Gay Hendricks, il s’agit de la meilleure méthode pour tenir à distance le problème de la limite supérieure et parvenir à vous installer durablement dans votre zone de génie.
Comment utiliser le MRS
Deux voies complémentaires sont préconisées par l’auteur :
- Formellement, c’est-à-dire dans le cadre de méditations régulières ;
- Informellement, dans la vie quotidienne, lorsque vous en avez l’occasion.
Pour la méditation, Gay Hendricks propose d’alterner des répétitions toutes les 15-20 secondes.
Ce à quoi vous pouvez vous attendre
En fait, se répéter ce mantra dans le cadre d’une méditation n’ira pas sans difficulté. Comme l’auteur le signale, il est fort probable — et même souhaité — que vous esprit riposte à cette phrase nouvelle.
En effet, l’objectif est de « recabler » le conscient et le subconscient. Mais le cerveau, lui, préfèrerait garder ses bonnes vieilles habitudes ! Il va donc vous faire penser (en boucle) à tout le contraire. Par exemple : « Je ne suis pas assez bon pour inspirer qui que ce soit », etc.
Mais persévérez et vous verrez un changement. Ces ripostes sont un bon signe. Elles cesseront quand votre subconscient et votre conscient auront assimilé le nouveau programme.
Un important raccourci : le refus éclairé
Il importe de savoir dire non ou, pour le dire avec un livre célèbre : cessez d’être gentil et soyez vrai ! Le refus n’est pas mauvais en soi, au contraire. Il vous permet de rester focaliser sur ce qui vous intéresse et vous profite le plus.
Les refus éclairés et motivés honnêtement vous offriront même de bonnes surprises. L’auteur raconte comment il a lui-même réussi à obtenir des avantages et des opportunités grâce à sa capacité à dire non.
Un autre raccourci : renouveler et raffiner votre engagement
S’engager est le point de départ de tout projet : amoureux comme professionnel. Mais il ne se suffit pas à lui-même. En réalité, il faut souvent renouveler l’engagement pris à l’égard d’autrui. Il en va de même avec vous-même et votre MRS.
En prenant soin de votre engagement pour la zone de génie, vous donnerez l’exemple autour de vous. C’est ce qu’affirme Gay Hendricks dans ce passage :
« L’un des sentiments les plus savoureux au monde, c’est de voir que votre engagement à vivre dans votre zone de génie inspire d’autres personnes à faire de même. Non seulement inspirer les autres leur fera du bien, mais vous vous sentirez aussi merveilleusement bien. »
(Le grand saut, Chapitre 5)
Chapitre 6 – Le temps selon Einstein
Pour bénéficier d’une existence plus harmonieuse, vous devez comprendre que le temps n’est pas linéaire et objectif, mais avant tout subjectif. Nous pouvons le « créer ». Oui, pour Gay Hendricks — qui s’inspire ici assez librement de la théorie de la relativité d’Einstein — vous pouvez maîtriser le temps !
Le problème et la solution
Pour l’auteur, qui cite ici David Allen (son voisin !), nous avons tous un problème avec le temps. Nous n’arrivons pas à « caser » tout ce que nous voulons ou devons faire dans le temps qui nous est « imparti ».
Il y a bien des méthodes, dont celle de David Allen justement, mais celles-ci sont souvent compliquées et nous les laissons tomber en partie ou complètement après quelques essais. En tout cas, c’est l’expérience qu’en a faite Gay Hendricks.
Pour celui-ci, le vrai secret réside dans le fait de se donner une autre conception du temps. C’est ce qu’il appelle le paradigme Einstein, en opposition à l’ancien paradigme, celui de Newton.
Une fois adopté le temps selon Einstein, vous pourrez augmenter le temps disponible pour vos activités créatrices et productives. Comment ? Voyons d’abord en quoi consiste la différence entre les deux formes de temps.
L’ancien paradigme et le piège du temps newtonien en détail
Pour résumer, le temps newtonien est un temps fini, puisqu’il existe une quantité limitée de temps. Du coup, nous sommes toujours dans un état de pénurie. Toujours à le chercher pour réaliser la moindre activité.
En fait, nous sommes pris dans un piège, selon lequel il existe d’un côté le temps comme réalité matérielle et physique, indubitable, et de l’autre nous-mêmes, qui subissons sa pression. Nous sommes pris dans un dualisme où nous sommes les esclaves du maître-temps !
Notre problème de temps : un problème d’espace
Le changement de conception du temps va de pair avec un changement de conception de l’espace. Dans l’ancien paradigme, l’espace est lui aussi fixe. Dans la version d’Einstein, l’espace peut se contracter ou s’élargir — comme le temps justement !
La phrase clé du célèbre physicien contemporain est la suivante :
« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité. »
(Albert Einstein)
Gay Hendricks interprète cette remarque en disant que notre conscience s’étend dans l’espace lorsque nous sommes bien, alors qu’elle se rétrécit le plus possible quand nous sommes en mauvaise posture.
La vérité à propos du temps et toutes ces choses que vous ne voulez pas vraiment faire
« Pour arriver à vivre dans le temps selon Einstein, il vous faut effectuer une importante transformation, et c’est un concept qui est tellement inconcevable que j’ai effectivement vu des adultes avoir le souffle coupé d’étonnement lorsque je leur ai présenté comment procéder. »
(Le grand saut, Chapitre 6)
Êtes-vous prêt à essayer ?
En fait, vous avez besoin de déprogrammer votre persona du temps. Qu’est-ce que c’est que ça ? Le persona, ici, désigne « un modèle d’action et de sentiments qui sont apparus dans notre vie à un certain moment en réaction à certaines conditions ».
En fait, persona signifie masque en latin. Mais laissons les complications aux universitaires, dit l’auteur, et entrons dans le concret.
Ce que vous avez vraiment besoin de savoir au sujet de votre persona
Nous avons plusieurs persona, au moins deux ou trois le plus souvent. Ceux-ci se sont développés durant notre enfance. À l’âge adulte, l’un des enjeux consiste à les repérer et à « supprimer » ceux qui nous sont devenus inutiles ou néfastes.
Pour Gay Hendricks, nous agissons également avec le temps en fonction d’un persona. Le plus souvent, nous agissons par exemple comme des « policiers du temps », recadrant la moindre personne en retard. Mais nous pouvons adopter en profondeur une autre personnalité relative au temps.
Le temps selon Einstein
Devenir maître de son temps, c’est refuser le dualisme et considérer que vous êtes la source du temps. Le temps vous appartient ; vous avez prise sur lui. Ce n’est pas une ruse, selon le psychologue. Vous pouvez générer davantage de temps. Commencez par vous dire :
« Où dans ma vie je n’assume pas ma pleine responsabilité ? » ou « Qu’est-ce que j’essaie de nier ? » ou encore « Où dans ma vie dois-je assumer ma pleine responsabilité ? »
(Le grand saut, Chapitre 6)
Prendre ses responsabilités aiderait-il à mieux gérer son temps ? C’est ce que prétend l’auteur. En fait, prendre en main le stress permet aussi de prendre en main le temps. Regardons comment.
Comment commencer
Une première action pourrait être de cesser de vous plaindre du temps — ou plutôt de votre manque de temps. Les phrases du genre « Je n’ai pas le temps » doivent disparaître de votre vocabulaire.
Imaginez un peu : si votre enfant veut jouer avec vous, vous pourriez être tenté de lui répondre que « vous n’avez pas le temps maintenant ». Mais qu’en serait-il s’il se coupait en jouant seul et que vous deviez l’amener à l’hôpital ?
Dans un cas, vous avez le temps mais pas dans l’autre. Cela n’est pas une bonne manière de prendre ses responsabilités. Vous êtes la source du temps que vous prenez et que vous accordez aux autres.
La sensation de la pression du temps
Cette pression que nous ressentons lorsque nous sommes pressés, en retard et stressés, vous l’avez déjà sûrement expérimentée. En fait, vous pouvez modifier cet état corporel. Et il en va de même avec l’ennui que vous ressentez peut-être comme un vide.
Rendez-vous compte que, en réalité, ces sensations proviennent de vous-même et d’un « ferment créateur » en vous. Vous pouvez maîtriser cet élan créateur et le diriger là où il vous semble bon d’agir.
Une invitation
Créez donc suffisamment de temps pour apprendre sur vous-même et mettre en œuvre ces principes !
« Ce qu’il faut principalement, c’est une attention enthousiaste. Surveillez constamment les plaintes qui sortent de votre bouche ou circulent dans votre esprit à propos du temps. En les détectant pour les éliminer une par une, vous deviendrez de moins en moins occupé tout en en accomplissant beaucoup plus. »
(Le grand saut, Chapitre 6)
Chapitre 7 – Résoudre les problèmes relationnels
Souvent — nous dit l’auteur qui s’appuie ici sur une étude scientifique de John Cuber et Peggy Harroff —, les personnes qui réussissent ont des relations conjugales décevantes. Pourquoi ? En fait, avant d’en venir à cette question, il convient de voir quels sont les types de relations dites décevantes :
- Celles qui sont dépourvues de vitalité, c’est-à-dire d’envie de partager et de libido.
- Il y a aussi celles qui sont passives-agréables, c’est-à-dire où l’amour est sans passion (et ne l’a peut-être jamais été). Peu d’attente, peu de disputes, mais pas de véritable harmonie profonde.
- Enfin, il y a les relations où le conflit est prédominant.
Alors maintenant, revenons sur les raisons. Selon Gay Hendricks, il en existe deux :
- Parce qu’ils ont du succès (nous l’avons dit) ;
- Mais qu’ils ne connaissent pas le fonctionnement de la limite supérieure.
Dès lors, ces couples se créent des noises sans savoir pourquoi. Les personnes inconscientes de ce qu’elles croient et de ce qu’elles projettent sur l’autre ne peuvent pas rétablir leurs relations.
La projection survient quand vous vous rendez compte que vous attribuez à l’autre vos propres sentiments. Ces projections sont souvent nocives et nuisent à l’énergie et à l’équilibre du couple.
Pour apprendre à prendre vos responsabilités au sein du couple lorsque vous avez déjà du succès, l’auteur donne quelques conseils :
- Prenez du temps en suffisance sans votre partenaire ;
- Exprimez vos émotions et vos vérités de façon simple ;
- Permettez-vous de vivre les sentiments (les vôtres et ceux de l’autre) ;
- Soyez affectueux ;
- Apprenez à relâcher l’intimité autrement que par la dispute ;
- Cherchez des amitiés avec lesquelles réaliser des projets communs.
Conclusion sur « Le grand saut » de Gay Hendricks :
Que faut-il retenir du livre « Le grand saut » de Gay Hendricks :
Ce manuel typique de développement personnel vous apprendra à ne plus vous auto-saboter et à réaliser le meilleur de vous-même. Bien entendu, cela demande des efforts. L’enquête sur ses propres croyances limitantes, par exemple, est un processus délicat ; mais vous pouvez la mener à bien !
Dans la conclusion du livre, Gay Hendricks insiste sur le fait qu’il s’agit d’une trajectoire ascendante continue. Les moments où nous nous libérons d’une limite supérieure sont les moments du grand saut.
« Voici ce que je vous souhaite : un voyage de toute une vie béni de plusieurs moments de découverte de ce genre. À mesure que vous avancez sur votre chemin puisse chaque jour être rempli d’autant de magie pratique et miracles quotidiens. »
(Le grand saut, Conclusion)
Points forts :
- Un livre pour aller encore plus loin dans le succès, dans tous les domaines ;
- De grandes séquences autobiographiques ;
- Des concepts expliqués clairement ;
- Une méthode pas à pas pour le changement ;
- Des annexes avec encore plus d’anecdotes.
Point faible :
- On peut regretter l’absence d’un bibliographie avec des sources scientifiques.
Ma note :
★★★★★
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