Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Résumé de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » de Thomas d’Ansembourg : À travers un livre plein de vérité, Thomas d’Ansembourg nous offre des clés de compréhension et une réflexion passionnante quant à notre responsabilité personnelle à vivre de manière authentique et significative en tant qu’adulte pour offrir aux prochaines générations les bases d’une vie de qualité et de bien-être.
Par Thomas D’Ansembourg, 2020, 224 pages.
Chronique et résumé de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes » de Thomas d’Ansembourg
Avant-propos
L’avant-propos de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« écrit par l’auteur Thomas d’Ansembourg est intéressant car ce dernier y partage plusieurs idées majeures avant même de démarrer son ouvrage à proprement parler.
Un début de réflexion pour démarrer cette lecture
Ces idées sont issues de son observation professionnelle et de l’accompagnement qu’il réalise auprès de nombreuses personnes, familles et groupes tant dans leur vie sociale que dans leur cheminement intérieur.
Ainsi, selon l’auteur :
- Nos états intérieurs peuvent générer un bien-être profond et une gratitude envers la vie, comme susciter un sentiment de vide et une impuissance.
- Le plus beau cadeau que les adultes puissent faire aux enfants est de témoigner que la vie est « un processus de connaissance et de pacific-action de soi au service de l’amour et de l’enchantement partagés ».
- Nous avons un pouvoir de changement sur nos vies et sur la société en général. Pour cela, nous devons nous poser régulièrement la question de savoir si nous entretenons les problèmes ou si nous faisons partie de la solution. En pensant différemment et avec les ressources dont nous disposons, nous pouvons créer les environnements que nous désirons.
- Beaucoup de choses ont un sens, mais n’inspirent pas. Et beaucoup de choses inspirent, mais n’ont pas de sens. Il est essentiel de s’interroger à ce sujet, car le sens et l’inspiration sont tous deux des moteurs conséquents de la joie et de la communauté.
- La responsabilité donne du pouvoir, alors que la culpabilité est débilitante.
- Nous avons tout à gagner dans nos relations à être gentils et compatissants avec nous-mêmes et avec les autres.
Soyons des adultes inspirants pour les générations futures
L’auteur précise que ce livre peut intéresser tout le monde, car tout le monde a été un enfant et a le potentiel d’être un éducateur.
Enfin, « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » nous invite à être attentifs à la façon dont nous vivons notre vie, car nous servons de modèles aux jeunes. Il appelle ainsi à nous recentrer sur notre « élan vital« . À vivre selon ce qui a du sens pour nous et ce qui suscite une envie profonde chez nous. De cette façon, nous luttons contre l’abrutissement et inspirons les jeunes à devenir des adultes eux-mêmes inspirants pour les générations à venir.
Introduction
En introduction de son livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , Thomas d’Ansembourg explique que, pour écrire son ouvrage, il s’est appuyé sur le canevas d’une conférence qu’il anime depuis une dizaine d’années et la réflexion qui en a découlée pendant tout ce temps.
Ainsi, pour illustrer ses propos, l’auteur explique raconter, dans ce livre, les histoires, les cas et les images présentées dans ses conférences en les abordant toutefois sous un angle nouveau. Il s’adresse ici à tous ceux qui cherchent à améliorer leur vie et leurs relations, à revisiter leurs interprétations, systèmes de pensée et de croyances, leur rapport au temps, à l’avoir et à l’être, pour créer petit à petit la qualité de relation à laquelle ils tiennent.
Enfin, l’auteur indique que de plus en plus d’enfants arrivent sur terre dans une disposition de conscience nouvelle. Ces derniers ont du mal à s’adapter aux systèmes de pensée lourds et fixes ainsi qu’au peu de créativité, de vision et de sens des institutions éducatives et de la société. Beaucoup d’entre eux étouffent dans le système actuel, matérialiste, compétitif et sous-tendu par la peur.
Ces enfants « différents » ne rentrent pas dans les normes de la pédopsychiatrie. Leur manière d’être et de regarder dérange. Ils ont des besoins loin de ce que proposent les systèmes éducatifs d’aujourd’hui et sont, de fait, souvent mal accompagnés, non reconnus dans leur spécificité. On les dit alors parfois « ingérables ».
Dans ce contexte, Thomas d’Ansembourg nous encourage à nous remettre en question en tant qu’adulte. Ceci dans le but de mieux comprendre les besoins des jeunes générations et de les accompagner dans leur quête de sens et de bonheur souvent désespérée.
Chapitre 1 – Nos habitudes de pensée et nos programmations créent notre monde : changeons-les et changeons le monde
Dans le premier chapitre de son ouvrage intitulé « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , Thomas d’Ansembourg, l’auteur, nous rappelle que c’est nous qui avons construit le monde dans lequel nous vivons.
Selon lui, ce sont nos façons de penser qui ont dirigé notre manière de faire et créé les différentes organisations qui nous entourent. Et ce sont celles-ci qui régentent également notre langage et notre attitude vis-à-vis du monde.
1.1 – L’impact majeur des adultes dans le processus cérébral des enfants
Thomas d’Ansembourg explique que durant nos premières années de vie, notre cerveau se forme avec les différents systèmes neuronaux qui posent les bases de l’organisation de la vie. L’enfant conservera ces connexions sympathiques toute sa vie. Elles seront très utilisées. Il s’agit ici du « processus cérébral« .
Il est important de comprendre que le cerveau ne regarde pas la qualité de ce qu’il conserve ou supprime. En effet, la plasticité cérébrale de l’enfant n’est pas dotée de sens critique. Ainsi, les adultes qui sont présents autour de lui ont un impact capital dans sa construction : nos attitudes, en tant qu’adulte, préparent les leurs.
Si nous voulons obtenir autre chose de la relation à l’autre, qu’il s’agisse d’un conjoint, d’un enfant ou d’un élève, il est essentiel de faire autrement. Et selon l’auteur, la clé du changement, celle qui permettra d’améliorer nos relations avec autrui, réside dans la remise en question de notre système de pensée.
1.2 – Pourquoi nos relations ne sont-elles pas telles que nous les rêvons : vraies, profondes, fécondes et fluides ?
La majorité des hommes et des femmes rêvent d’avoir des relations vraies. Nous sommes tous fatigués des liens faux, de l’hypocrisie et de la langue de bois. Nous sommes épuisés des relations stériles qui ne génèrent ni plaisir ni apprentissage.
Ce constat commun amène l’auteur à se poser la question suivante : si personne ne veut plus de ce fonctionnement, qu’est-ce qui nous empêche alors de considérer ce travail collectif de changement comme une priorité ?
Selon l’auteur, nous nous attachons à continuer de croire en des pensées, des croyances par simple habitude et non par conscience des bénéfices. Certaines habitudes ont pu nous être utiles à une époque, et même si elles nous desservent aujourd’hui, nous continuons de les appliquer. La conséquence est que nous sommes de plus en plus nombreux à être dans un état de mal-être.
Ainsi, pour l’auteur, c’est parce que nous ne croyons pas que nous puissions réellement changer nos modes de relations que nous répétons et subissons nos automatismes tel un logiciel programmé.
1.3 – L’origine des automatismes autobloquants dans nos relations et notre évolution
Thomas d’Ansembourg a identifié cinq habitudes très largement répandues qui peuvent, dit-il, compromettre la qualité de relation et de vie que nous espérons. Elles sont tellement intégrées que nous ne les remarquons même plus.
L’auteur développe deux points à ce propos :
– Nous sommes influencés par le langage
En apprenant notre langue maternelle, nous apprenons également une manière de penser qui va saisir la réalité. Le langage traduit la conscience.
Nous avons tous grandi dans un système qui nous a fait intégrer certaines habitudes et des automatismes dans nos relations. Ces derniers fonctionnent alors comme de véritables mécanismes autobloquants, nous empêchant toute évolution. Nous pensons être libres de penser et de parler alors même que nous sommes orientés par les mots.
– La « normose » étouffe le vivant
Selon l’auteur, si nous voulons changer nos habitudes d’éducation et transmission, et améliorer nos relations dès l’enfance, nous devons démanteler certaines programmations.
Cette vigilance permet de contrer la « normose ». Ce terme créé par le psycho-sociologue Pierre Weil affirme qu’une grande partie des attitudes sur lesquelles il y a un consensus général nous dictent ce qui est normal. Comme dans le système scolaire, par exemple, où il est établi qu’il faut être assis pendant huit heures pour apprendre.
Nous laissons « l’habituel » prendre le pas sur le « sensé ». Le « normal » vient étouffer le vivant entrainant avec l’ennui comme mode de vie.
1.4 – Les 5 programmations-mécanismes autobloquants selon Thomas d’Ansembourg
1 – La culture du malheur et de la souffrance
- La souffrance
L’expression « on n’est pas là pour rigoler » nous rappelle l’interdiction de croire que nous pouvons apprendre à atteindre des paliers de bonheur plus profonds. En somme, on pense qu’il faut souffrir dans ce monde pour atteindre le bonheur.
On le remarque dans de nombreux aspects, comme notamment dans la violence éducative ordinaire.
La violence éducative ordinaire se caractérise notamment par des reproches, des critiques, des jugements. Aujourd’hui près de 85 % à 95 % des adultes la pratiquent. Il est en effet de croyance commune qu’une bonne éducation implique nécessairement la coercition et la punition. L’auteur rappelle que ne pas bien traiter l’humain que l’on est, ou l’humain qu’est l’autre, c’est le mal traiter.
- Le déficit de réjouissance et de gratitude
Cette manière de penser (comme quoi la vie est faite de souffrance) nous amène à penser que le sens de la vie n’est pas la joie ou le bonheur.
Dès lors, bien que nous tendons tous vers le bonheur, nous faisons « nous-même » entrave à celui-ci.
L’auteur nous rappelle que la joie génère la gratitude. Elle est, indique-t-il, la vitamine de la relation à soi, à l’autre et à la vie. C’est d’ailleurs un puissant facteur de santé physique et relationnelle. Se réjouir des bonnes choses ainsi que le sentiment de gratitude ont un réel effet positif sur notre santé et notre bien-être.
Pour Thomas d’Ansembourg, l’apprentissage de la gratitude devrait être un enjeu de santé publique à appliquer dans la vie de tous les jours. Car nous sommes plus habitués à nous plaindre de ce qui ne va pas qu’à prendre conscience des bonnes choses qui nous entourent. Selon l’auteur, nous avons créé des sociétés dans lesquelles nous avons plus appris à compenser notre mal-être qu’à nourrir notre bien-être profond et contagieux.
- Un monde désenchanté
Pour l’auteur du livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , le sens de la vie est l’enchantement, et non la complaisance au malheur. C’est nous qui entravons la joie que nous portons en nous. Il est essentiel aujourd’hui de quitter la culture du malheur.
2 – L’habitude des rapports de force
- Le rapport de force immédiat dans les désaccords
Dès lors que, dans nos relations, un différend apparait, nous utilisons immédiatement un système basé sur le rapport de force avec la domination, la soumission ou l’agression.
L’auteur se questionne sur la raison de cette tension immédiate face au désaccord.
Selon lui, elle remonte à la violence rédemptrice où, dans le but d’améliorer les choses, il était nécessaire d’avoir une destruction. La violence est aujourd’hui un divertissement dont nous ne pouvons plus nous passer, car nous avons été éduqués ainsi.
Il est alors essentiel de démanteler cet encodage et les circuits qui en résultent. Et pour contrer cela, il faut, suggère l’auteur, effectuer un travail où nous apprenons qu’il n’est pas uniquement question d’avoir tort ou raison.
- Les comportements agressifs liés à la compétition
L’auteur souligne que si la compétition compte et peut rester présente – dans le sport par exemple – il est essentiel d’éviter les comportements agressifs.
- La violence des traditions
Il existe, selon Thomas d’Ansembourg, une autre violence très répandue, violente de par sa subtilité. Celle-ci se cache derrière les traditions, avec des expressions comme « il faut » ou « c’est notre devoir ». Cette forme de violence se pratique dès l’école, où tous les élèves doivent suivre un rythme qui n’est pas forcément adapté à leurs besoins.
- La violence non verbale
La violence s’insinue aussi dans le « non-verbal ». C’est le cas dans des comportements, par exemple, comme souffler ou hausser le ton. Avec ces actions, nous poussons l’autre à se noyer dans sa détresse ou dans une quête de vengeance.
3 – L’attitude de méfiance
Lorsque des changements se profilent de manière volontaire ou involontaire, beaucoup regrettent leur zone de confort et appréhendent la nouveauté.
La première réaction face à la nouveauté est la méfiance. Celle-ci est notamment reliée à des idées fausses que nous continuons de perpétuer.
Pour l’auteur, il est essentiel de nous déshabituer de la méfiance et d’apprendre à « basculer » dans la confiance.
4 – La séparation et la division, l’éloignement de la nature et du « Nous »
Certaines études témoignent que la violence entre humains est survenue au moment de la sédentarisation durant laquelle la notion de possession et de biens à protéger est apparue.
À l’époque de la chasse et de la cueillette, le « Nous » collectif prévalait sur l’individu. Il n’existait aucune raison de rentrer en conflit. La nourriture était, en effet, suffisante pour tout le monde et il n’y avait aucune possession à protéger.
Autrement dit, la violence n’est pas inscrite dans nos gènes. Elle est la résultante de l’histoire, quand l’homme a commencé à disposer de terres et avait cette volonté d’en acquérir de nouvelles. Pour cela, un rapport de domination était nécessaire.
Selon l’auteur, nos habitudes de pensées et notre éducation nous ont entretenus dans ce sentiment de séparation et division. De même, l’abandon des campagnes pour la ville nous a ôté ce sentiment d’appartenance à une terre commune et à un vaste univers en mouvement, comme c’est le cas pour le poisson avec l’eau et l’oiseau avec l’air.
L’éducation nous pousse d’ailleurs à nous couper de pans entiers de notre être en nous focalisant uniquement sur le savoir intellectuel. Les matières comme le sport, la musique ou l’expression de la créativité sont considérées comme secondaires. Cette division se retrouve dès l’école où les filières qualifiées de « professionnelles » sont perçues comme étant pour les élèves moins doués.
5 – Faire plutôt qu’être, quitte à nous épuiser en courant contre le temps
La course pour « bien faire » nous empêche de vivre des « relations vraies ». Pour l’auteur, sous l’apparence trompeuse d’une vie « pleine », nous ne faisons qu’appliquer un mécanisme compensatoire.
Si nous ajoutons de plus en plus de choses à faire dans notre vie, inévitablement, il y a de moins en moins de vie dans les choses à faire. Et pour contrer cela, nous continuons à chercher de nouvelles choses qui nous feront sentir vivant.
Pour changer nos rythmes de vie, nous devons donc comprendre et démanteler les systèmes de pensées qui leur sont rattachés.
Thomas d’Ansembourg termine le premier chapitre de son livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » en soulignant que c’est la combinaison de ces cinq programmations qui fait la misère de toutes nos relations.
Nous devons changer notre manière de faire et revoir ces systèmes de pensée qui n’apportent rien dans nos vies. Il existe d’autres façons de nous éduquer dans lequel l’enchantement fait partie, affirme-t-il. Pour lui, il est donc essentiel de l’apprendre aux jeunes enfants. Car cette capacité d’enchantement peut changer les générations qui nous suivent.
Chapitre 2 – Les jeunes n’écoutent pas ce que vous dites ni ce que vous faites : ils écoutent ce que vous êtes
Dans le deuxième chapitre de son livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , Thomas d’Ansembourg s’interroge sur notre capacité à observer les choses avec bienveillance et se questionne sur ce qui émane de nous.
Selon lui, nous avons tous rencontré une personne dans notre enfance qui nous a marqué par sa façon d’être. Dans les conférences qu’il anime, l’auteur invite alors les participants à partager à haute voix les valeurs identifiées dans le souvenir de cette personne.
Pour lui, il s’agit de sa grand-mère paternelle : il se souvient de sa gentillesse, de sa simplicité. Ce souvenir entraîne avec lui une sensation physique, une sorte d’élan qui le pousse à atteindre ces valeurs.
Pour Thomas d’Ansembourg, nous avons tous en commun un ensemble de valeurs. Et même si parfois cela ne semble pas évident en amont de certains comportements qualifiés de « scandaleux », nous pouvons tout de même identifier plusieurs besoins humains fondamentaux que nous partageons tous.
L’auteur indique ici que si une attitude semble faire sens, alors il n’hésite à pas à l’intégrer dans sa façon d’être.
2.1 – Le fil rouge, ce qui fait sens et envie à nos yeux
– Nous recherchons tous la paix intérieure
D’après l’auteur, il existe un dénominateur commun à tous les individus. Ce dénominateur commun, c’est que nous cherchons tous, selon lui, à vivre une vie alignée sur notre fil rouge.
Ce fil rouge est composé à la fois des besoins et des valeurs qui nous meuvent et qui nous émeuvent.
Nous cherchons tous à goûter un profond contentement de tout notre être dans nos relations à nous même. Pour lui, tout ce que nous faisons au quotidien ne semble être qu’une stratégie, parfois heureuse et parfois malheureuse, pour tenter de vivre dans un état de paix intérieure, de manière indépendante des difficultés que nous pouvons rencontrer. Nous faisons des choses avec le but d’être heureux.
– La réalité actuelle n’encourage pas à donner du sens à nos actions
Malheureusement, dans la réalité actuelle, nous ne sommes pas encouragés à rester sur notre fil rouge. Nous ne nous écoutons pas et ne nous comprenons pas. On fait les choses parce qu’il le faut, sans nous rendre compte que nous quittons notre élan de vie pour faire ce qui est demandé par l’extérieur.
Ainsi, nous ne nous posons pas de questions sur le sens de nos actions. Nous avons étouffé ce questionnement alors même qu’il est l’essence de l’humanité. En faisant cela, nous sommes coincés dans une boucle enroulée sur elle-même sans pouvoir avancer. Nous sommes pris dans des « enfer-mements », dans des habitudes et des automatismes que nous ne remettons pas en cause.
– Nous adoptons des mécanismes compensatoires
La tension qui résulte de notre frustration entre l’appel de la vie et ce que nous avons fait d’elle nous pousse à adopter des mécanismes compensatoires.
Selon Thomas d’Ansembourg, compenser, c’est prendre soin d’un symptôme en cachant la cause. Les mécanismes compensatoires les plus courants sont censés nous apporter un bien-être sur un temps donné. C’est le cas des médicaments contre la dépression par exemple, du tabac et des drogues.
Selon l’auteur, il est important de prendre le temps de faire régulièrement le tour de nous-mêmes pour nous rencontrer et interroger nos habitudes.
2.2 – Quand créerons-nous le climat auquel nous aspirons ?
Pour l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , les valeurs auxquelles nous aspirons sont avant tout, les ingrédients de la joie et du vivre-ensemble.
Même si au début de notre vie, certaines de nos habitudes, certains choix et engagements que nous faisons comme être en couple ou avoir des enfants sont voulus de manière consciente par les individus, à un moment, elles deviennent de simples habitudes et nous basculons en pilotage automatique.
Pour Thomas d’Ansembourg, rien ne fait moins sens et moins envie qu’une existence automatisée. Selon l’auteur, c’est en nous rappelant nos propres modèles que nous pouvons garder en nous les valeurs que nous voulons vivre et dont nous voulons en témoigner. Notre attitude doit enseigner l’écoute et l’attention à l’autre. Si vous souhaitez être respecté, veillez à en témoigner par le regard, le ton, le temps et le tact. L’auteur nous rappelle, par ailleurs, qu’un temps est nécessaire entre les semailles et la récolte.
Sans recul et sans remise en question, nous courrons le risque de partir en pilotage automatique et d’obtenir le contraire de ce que nous voulons. En effet, Thomas d’Ansembourg explique que l’imprégnation d’un modèle peut se faire dans les deux sens, du bon comme du mauvais. C’est pourquoi il est essentiel de prendre le recul nécessaire pour ne pas perpétuer l’ancien modèle. Nous devons nous discipliner à vivre en cohérence avec nos valeurs.
2.3 – Trois ingrédients pour un climat inspirant
Pour l’auteur, il existe une autre façon d’être au monde. Nous ne sommes, en effet, pas condamnés à demeurer ce que nous croyons être.
Selon Thomas d’Ansembourg, il existe trois composantes à un état de bien-être qui nous permet de rester centrés sur nos valeurs. Il y a : la chaleur de l’amour, la sécurité provenant du respect, et enfin la motivation qui nait de la clarté du sens.
Premier ingrédient : l’amour vivant
Être vraiment heureux est contagieux, mais ce n’est pas un objectif, c’est avant tout une façon de vivre et de traverser la vie dans les bons comme les mauvais moments.
Pour l’auteur, nous ne pouvons pas être vraiment heureux sans ressentir d’amour pour les êtres vivants, pour les plantes et pour la vie. Sans des rituels de paix et une hygiène de la joie qui permettent de partager et célébrer l’amour, nous ne pouvons atteindre cet état.
Nombreux sont les parents qui ne disent pas régulièrement je t’aime à leurs enfants, pensant que cela va de soi puisqu’ils font beaucoup pour leurs enfants. Mais l’auteur se pose la question de pourquoi nous mettons des enfants au monde, si ce n’est pour leur faire prendre part au festin d’amour qu’est la vie. « Faire » n’est pas l’objectif de la vie. L’objectif de la vie est avant tout l’enchantement d’être. Le « faire », selon Thomas d’Ansembourg, est « l’intendance de l’enchantement », « la logistique de l’être et l’être ensemble« .
Nous devons apprendre à développer notre capacité d’amour. Notre conscience du lien entre toutes choses est un enjeu citoyen que nous devons cultiver. Nous avons perdu le sens de la relation avec ce qui n’est pas exprimé par des mots.
L’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » rappelle qu’un climat avec la bienveillance et l’empathie comme maitres-mots est essentiel pour l’établissement des connexions neuronales chez l’enfant. Il s’agit véritablement d’un enjeu sanitaire. Les êtres qui sont heureux ne sont pas agressifs, pas angoissés, pas dépendants à une addiction. Nous devons sortir de la culture du malheur et apprendre à nous réjouir ensemble.
Deuxième ingrédient : le respect ressenti
Le respect d’autrui ne se prétend pas, il se vit, se pratique et se vérifie. Certains parents n’imaginent pas que leur attitude puisse compromettre le bien-être de l’autre et de la relation. Selon Thomas d’Ansembourg nous devons développer notre capacité à écouter si nous voulons créer un climat de respect. Écouter vraiment, c’est se taire, ne pas conseiller, ne pas juger, c’est ne rien faire si ce n’est écouter et être là avec l’autre. Lorsque nous écoutons vraiment, nous sommes à ce que l’autre dit, et nous sommes dégagés de l’idée de bien faire.
La non-écoute est une violence intense, une maltraitance ordinaire. Ne pas écouter, c’est mal traiter. Nous passons notre temps à couper, à interrompre ou à terminer les phrases de l’autre sans même savoir ou il veut en venir. Pour l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , la difficulté d’écouter est bien souvent un signe d’un manque de présence à soi-même, un signe d’une insécurité intérieur.
Troisième ingrédient : le sens bien compris
De nos jours, la question du sens profond est malmenée, laissée de côté, voire même perdue de vue. Même à l’école, les professeurs n’essaient pas de vérifier si les jeunes écoliers comprennent pourquoi ils doivent rester assis pendant huit heures et pourquoi ils apprennent telle matière plutôt qu’une autre.
Pour l’auteur, sa génération était trop ancrée dans les rapports de force, mais aujourd’hui, les jeunes générations ont tendance à vouloir qu’on leur montre le sens de ce qui leur est demandé. S’ils y adhèrent, ils l’appliqueront, sinon ils la rejetteront.
La question que nous devons nous poser selon l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » est de savoir si nous avons accepté de bon coeur les conséquences désagréables de nos choix.
Nous sommes libres, libres d’arrêter de travailler ou de partir autour du monde avec un sac à dos. Si certains choix viennent avec des inconforts, ils restent tout de même des choix.
2.4 – Aimer Aimante
Selon Thomas D’Ansembourg, en aimant, nous aimantons.
C’est en aimant la douceur que nous attirons la douceur. En aimant l’empathie, nous attirons l’empathie. Nous avons ainsi le pouvoir de créer des climats pacifiants où les valeurs ne sont pas dites, mais sont témoignées à travers l’attention, la patience ou la responsabilité.
Il est ainsi essentiel d’observer avec lucidité et de nous appliquer à nourrir un climat bienveillant où il existe une dynamique de fonctionnement interactive. Nous devons reconnaître notre contribution au système, et cela demande du courage et de l’humilité.
L’auteur termine le second chapitre de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » en soulignant que nous confondons souvent la bonté de notre intention avec le résultat. Or, une bonne intention ne signifie pas nécessairement que ce que nous faisons est adéquat. C’est la rencontre avec notre nature profonde, avec notre vraie personne qui nous permet d’affirmer notre bien-être.
Chapitre 3 – D’autres entraves qui nous empêchent d’être nous-mêmes et d’incarner nos valeurs
Les systèmes de pensée ont colonisé notre inconscient collectif. Ces conditionnements qui sont essentiellement sociaux peuvent paraître obscurs ou lointains. Dans ce troisième chapitre de l’ouvrage « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , Thomas d’Ansembourg propose de voir quelles sont les entraves qui rendent difficile le lien avec notre fil rouge.
3.1 – Le piège du « faire »
Pour l’auteur, notre éducation nous tire bien souvent hors de nous au lieu de nous y ancrer. Selon lui, nous n’y recevons pas les outils pour développer notre capacité de recul, recul qui nous permet un alignement à notre élan de vie.
Durant notre enfance, nous entendons souvent des phrases telles que « Tiens-toi tranquille ! » ou « Sois à l’heure ». Thomas d’Ansembourg explique que ces phrases vont nous diriger vers l’opposé de notre élan de vie. Nous sommes pris dans le piège du « faire » et dans l’idée qu’il n’est pas grave de se tromper même si nous nous dirigeons dans le mauvais sens. Pour sortir de ce piège, il est impératif de prendre conscience de la situation.
Comprendre comment ces pièges se sont installés nécessite notamment que nous remontions dans notre enfance. Réaliser par exemple que derrière les formules éducatives classiques comme « Tu seras gentil de ranger ta chambre », l’enfant assimile le « je t’aime, si ». Il s’agit donc pour lui d’un amour conditionnel. L’impression d’être aimé sous conditions s’est imprimée en lui, en nous.
3.2 – Maman, je ne m’appelle pas « dépêche-toi ! »
L’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » raconte ici une rencontre lors d’une de ses conférences, avec une mère dont l’enfant lui avait appris deux grandes leçons de vie :
- Régulièrement, cette mère de famille intimait à son enfant de se dépêcher, de ranger sa chambre et de réaliser d’autres corvées. Un jour, son fils lui a rappelé qu’il n’a pas été mis au monde pour qu’on lui apprenne à ranger ou à faire ses devoirs.
- La deuxième leçon évoquée par la mère est la suivante : les adultes se sont laissé prendre dans un rapport au temps qui n’est pas le leur. Les jeunes générations sont venues pour aider l’humanité à retrouver un rythme doux.
L’auteur termine ici en précisant qu’il n’y a pas selon lui de « bonnes » mères ou de « bons » pères : il n’y a que des êtres humains qui vivent et transmettent de la joie, de l’amour et de la confiance dans la vie.
3.3 – Les pièges liés à la communication
Thomas d’Ansembourg indique qu’au-delà du piège du « faire », il existe d’autres pièges en rapport avec nos habitudes de communication. La pratique de la communication non violente nous permet de les comprendre. Et c’est en exerçant régulièrement ce type de communication que nous pourrons sortir du « jargon formaté« .
– Le piège du jugement
Un des premiers pièges de la communication est le jugement. Nous sommes habitués à juger, que ce soit positif ou négatif. Lorsque nous jugeons, nous ne sommes pas en contact avec la réalité telle qu’elle l’est, mais telle que nous la croyons être.
La communication non violente nous invite à ressentir nos sentiments et nos besoins tout en prenant en compte les sentiments de l’autre. Pour Thomas d’Ansembourg, le pouvoir principal de la non-violence est complètement ignoré, à savoir que quand nous changeons d’attitude, inévitablement l’autre est invité à changer la sienne.
– Le piège des croyances et des préjugés
Le second piège que l’on voit souvent dans la communication et surtout avec les enfants est celui des croyances et des préjugés. Ils nous enferment dans une vision arrêtée qui n’est pas remise en question. Qu’ils proviennent du milieu socioculturel ou de pratiques religieuses, ces croyances et préjugés ont instauré des habitudes chez nous sans lien avec nos valeurs, comme en témoignent les phrases « sois parfaite » ou « un garçon ne pleure pas ».
Nous prenons ces habitudes pour ce que nous sommes et nous confondons notre culture et notre nature. Les croyances sont en quelque sorte des prophéties autoréalisatrices, qui, au final, nous amènent à obtenir ce que nous craignons plutôt que ce que nous voulons. Le problème n’est pas d’avoir des croyances, le problème est que des croyances nous aient.
– Le piège de la pensée binaire
Il s’agit ici du troisième piège qui peut rendre difficile la conversation et la relation avec l’autre. Le piège de la pensée binaire ou la dualité qui repose sur la dichotomie nous amène à nous diviser et à choisir entre telle ou telle chose. C’est soit tout noir ou tout blanc.
Pour Thomas d’Ansembourg, ce piège constitue le mécanisme le plus subtil de la violence ordinaire. On retrouve cette dualité dans certains exemples de la vie quotidienne :
- Pour prendre soin d’autrui, je dois me couper de moi.
- Sur le plan professionnel, si j’ai plus de sécurité d’emploi alors je perds de la liberté et inversement.
Ce piège se retrouve chez ces nombreux jeunes tiraillés entre leurs aspirations généreuses et la difficulté de l’actualiser au quotidien. Mais pour l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , c’est en aimant la vie que je l’aimante. Selon lui, dans un état d’amour et de confiance pour la vie, l’amour et la vie se manifestent tôt ou tard.
– Le piège des « il faut… », « je dois… »
Le langage déresponsabilisant à travers les expressions comme « tu dois » et « il faut », entraine un rapport de soumission.
En comprenant les raisons de nos choix, nous pouvons mieux saisir les conséquences de nos actions. Cela nous permet de basculer de l’obligation à un choix libre et conscient. Par exemple, « il faut que j’aille à l’école » peut se transformer par « je choisis d’aller à l’école pour apprendre de nouvelles choses, voir des amis ou ne pas aller en session de rattrapage ».
Cette conscience nous permet de dissiper une grande illusion, une illusion qui fait que pour que cela soit un choix, il faut qu’il y ait uniquement des bénéfices. En effet, pour l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , des choix libres ne signifient pas systématiquement qu’il n’y ait que des éléments positifs.
3.4 – Trois maux endémiques
Pour Thomas d’Ansembourg, faute d’apprendre à sortir de ces pièges de la communication, nous tournons en rond dans une sorte de bocal qui renferme trois maux présents dans de nombreuses familles.
– La « stacausite » et sa complication fréquente, la « victimite »
Nous avons de plus en plus l’habitude d’utiliser certaines phrases comme « c’est à cause de toi, de mes parents, de la société… ». Il s’agit ici d’une façon de nous déresponsabiliser qui nous conduit à voir la vie comme une victime.
La posture de victime qui se plaint sans se transformer ni transformer ce qui lui pèse ne nous rend pas heureux. Pour Thomas d’Ansembourg, si quelque chose ne va pas, s’en plaindre ne changera rien et n’aidera personne. Il nous invite donc à sortir de cet « enfer-mement » plutôt que de s’y complaire. Attention, il n’est pas question ici de victimes d’attaque ou d’abus. Il s’agit de celles et ceux qui sont installés dans une posture psychologique de victime et qui interprètent tout comme une attaque.
Cette attitude amène quelques bénéfices à ceux qui la pratiquent. En effet, elle apporte de l’attention de la part de l’entourage qui adopte une posture compréhensive : « tu as raison de te plaindre ». Bien qu’il soit évident que se plaindre ne nous rendra pas plus heureux.
– L' »agitatite » qui peut se compliquer en « agitatite aiguë »
Ce mal se nourrit du rapport combatif que nous avons avec le temps. Il nous amène à être en agitation perpétuelle.
L’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » nous dit que nous sommes en permanence en train de « faire quelque chose » sans jamais chercher à trouver une paix intérieure. Nous sommes plutôt en quête de gratifications en provenance de l’extérieur, comme par exemple travailler, gagner beaucoup d’argent et être reconnu par les autres.
Aussi, pour Thomas d’Ansembourg, si nous voulons un monde paisible, nous devons retrouver notre rapport au temps, qu’il soit plus doux et plus humain. Notre rapport au temps est une occasion de vérifier si notre façon d’être adulte peut être inspirante ou du moins rassurante. Nous ne pouvons pas développer de relation non violente avec qui que ce soit si nous n’avons pas commencé avec nous-mêmes.
– L' »aquoibonite »
Nous utilisons souvent l’expression « à quoi bon« . Celle-ci témoigne d’une sorte de désabusement, de dégout de la vie, une démotivation de la part de certains adultes.
Malheureusement, lorsqu’un adulte répond cela à un jeune, ce dernier qui a besoin d’aide et de discussion, se retrouve face à une personne qui ne lui témoigne pas d’empathie. De même, lorsqu’une personne nous répond « ce n’est pas grave« , cela démontre un manque d’empathie qui peut pousser l’autre à ajouter une nouvelle souffrance à celle qu’il vit déjà : celle de ne pas être compris.
L’apprentissage de l’empathie active permet alors de développer une écoute méthodique et rigoureuse qui accompagne l’autre.
Chapitre 4 – L’exercice de la liberté et ses conséquences
Dans le quatrième chapitre de son livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , Thomas d’Ansembourg explique que nous cherchons à vivre de manière libre. Mais il souligne que chaque acte de liberté porte, avec elle, son lot de conséquences.
4.1 – La liberté implique des choix responsables
En fait, l’acte de liberté implique la responsabilité de faire des choix et donc d’abandonner également certaines options. C’est pour cette raison que nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas être libres et rester dans un confinement mental. La liberté fait parfois plus peur que la contrainte.
Pour Thomas d’Ansembourg, à force de vivre sans choisir, on choisit finalement de ne pas vivre. Si la liberté consiste à faire des choix dont les conséquences sont parfois désagréables, cela ne signifie pas pour autant que l’on ne soit pas libre.
Pour cette liberté, il se peut en effet que, parfois, nous devions lâcher telle ou telle option. Selon l’auteur, notre liberté s’exerce ainsi uniquement si nous laissons de côté certaines choses. Et pour lui, il ne s’agit pas simplement de fermer une porte ou de tourner une page. Il faut consacrer du temps à ces moments de renoncements et de deuils dans nos propres choix.
4.2 – Le cadre, les règles et la structure au service des sens
Pour l’auteur, nous avons besoin de sens comme de pain.
Dans les conférences qu’il anime, Thomas d’Ansembourg invite les participants à rafraichir et à stimuler leur conscience de ce que signifient les mots que sont le respect, l’autorité ou l’obéissance.
Pour cela, il explore les différentes questions qui sont au coeur de la relation d’éducation :
- Comment nous parler et nous écouter vraiment, sans fausse gentillesse ni agressivité ?
- De quelle façon transmettre des valeurs stimulantes et motivantes sans les imposer ?
- Comment établir des limites claires et éclairantes sans nous enfermer ni enfermer l’autre ?
- Comment donner de la structure avec inspiration et comment rester inspiré tout en étant structurant.
Pour Thomas d’Ansembourg, nous aurons du mal à transmettre aux jeunes une attitude claire et féconde par rapport aux structures et aux limites si nous en avons une notion et une vision peu inspirante, figée ou qui vacille entre la rigidité et le laxisme.
Les jeunes ne respectent pas les règles, car ils ne les comprennent pas et cette réaction est normale, car n’importe qui aurait dû mal à appliquer une règle qui n’a pas de sens pour lui.
Avec la conscience du sens, il y a de fortes chances que nous ressentions le besoin de partager, tous ensemble, certaines règles qui sont censées nous apporter du bien-être.
La communication non violente peut nous aider à prendre conscience de notre propre pouvoir de changer et de ré-enchanter notre vie, de manière surprenante pour nous-mêmes et pour les personnes qui nous entourent.
4.3 – Récompenses et punition, la carotte et le bâton : mais qui est l’âne ?
Les règles soutiennent la vie personnelle et commune. Toutefois, si les règles ne sont pas comprises et qu’elles n’ont pas été validées en amont, essayer de les faire respecter est une perte d’énergie.
Thomas d’Ansembourg développe ici plusieurs idées autour du sens, de la responsabilité, de la confiance et de l’inclusion :
- Sans un « nous » solidaire et fécond, on se tape vite l’un sur l’autre. Certains projets éducatifs ont mis en place des méthodes différentes qui ne reposent pas sur les anciens modèles mais sur ce « nous ». Ainsi, dans ces projets, les jeunes contribuent, dès le plus jeune âge, à l’élaboration du programme d’apprentissage qu’ils devront suivre. Nous sommes loin du concept où les enfants se contentent de suivre. La passivité n’a pas sa place ici.
- L’excès de règles étouffe le sens et sape la responsabilité.
- La confiance crée la confiance et la responsabilité encoure à la conscience.
- Une punition entraine un rejet et les rejettés se sentent ainsi exclus. Pour conjurer ces programmations, nous avons besoin de provoquer l’inverse et d’oeuvrer à l’inclusion. Le système de punition et de récompense semble être un tragique constat d’échec de la relation et il est le signal de l’absence d’un « Nous ». Il nous bloque dans un modèle où une personne à tort et une autre a raison.
4.4 – Créer et maintenir un cadre soutenant
Thomas d’Ansembourg est le président d’honneur d’une association qui travaille auprès de parents et de professionnels de l’éducation.
Durant les réunions avec les participants, l’association établit un cadre dès le départ où chacun a sa place.
L’auteur précise ici que ce n’est pas parce qu’on rassemble des personnes que l’on forme nécessairement un groupe. Il est important de comprendre que l’individu ne s’efface pas au profit du groupe.
C’est pour cela, que dans ces groupes, chacun s’exprime à travers des échanges par deux. Chaque personne peut partager avec l’autre ce qui est important pour lui. Ce cadre permet de parler, d‘être entendu et de découvrir que l’ensemble des participants aspirent tous à la même chose : l’écoute, le respect et la considération.
De même, les enseignants formés à la communication non violente élaborent un cadre de vie à leurs élèves, facilitant ainsi le respect des règles. En exprimant de la compréhension, en aidant les jeunes à trouver du sens et en les accompagnant, nous les aidons à une prise de conscience du non-respect de l’engagement, ce qui suscite la volonté de réparer.
4.5 – Sanctionner sans punir, c’est possible ?
Selon Thomas d’Ansembourg, la notion de « punir » est absurde, alors que « sanctionner » un comportement qui enfreint une valeur a du sens. C’est pourquoi, nous pouvons apprendre à sanctionner sans passer par la punition.
L’auteur du livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » partage plusieurs idées à ce propos :
- La sanction consiste à ne pas laisser passer un comportement qui compromet ou transgresse une valeur : ainsi, à travers un échange qui permet de mettre en place la réparation, nous montrons à l’autre qu’on le considère. Tandis que la punition humilie et dégrade, la sanction rend hommage et encourage à la compréhension de la valeur.
- En appliquant la punition, nous perpétuons la culture du malheur et des rapports de forces. La punition a coupé le lien social existant entre les individus. Elle pousse à l’exclusion et a lien de domination et de soumission.
- De plus, punitions et récompenses sont inutiles, notamment chez les enfants. En effet, l’auteur explique que les enfants sont en capacité d’apprendre seuls, sans cela, notamment parce qu’ils créent de la dopamine qui leur procure de la joie et de l’enthousiasme. Et ce système de récompense intérieure leur donne des ailes.
- La notion de punition ou de correction continue d’exister à notre époque, alors même que nous savons les impacts négatifs qu’ils peuvent avoir sur les enfants et les futurs adultes. Cette inconscience dont font preuve de nombreuses personnes les empêche de voir qu’ils perpétuent un système basé sur la violence qui cautionne la brutalité comme un élément majeur de la vie. En entretenant ce type de relation, nous activons les comportements de domination-soumission.
4.6 – Une solution de rechange : les pratiques de justice restaurative
Il est possible de gérer les crises d’une autre manière qu’en ayant recours à la punition.
Face à un conflit, la création d’un « cercle de confiance« , où chacun peut s’exprimer sur l’acte qui a été commis, permet de gérer le problème à travers la médiation. Ici, chacun à la possibilité d’exister et le conflit se règle vite et sans aucune punition.
En fait, le cadre sécurisant qui s’accompagne d’une réelle écoute, permet de débuter la construction de la réparation. Cette pratique est intéressante à la fois chez les enfants, mais également chez les adultes qui peuvent prendre du recul sur les soucis qu’ils affrontent.
4.7 – Une éducation sans violence, enjeu de santé publique
Thomas d’Ansembourg nous rappelle ici qu’un climat bienveillant contribue à une enfance heureuse et donc à la possibilité d’un âge adulte heureux.
L’auteur explique que sans empathie, certaines connexions neuronales ne peuvent pas se faire dans le cerveau de l’enfant.
L’empathie n’est donc pas un simple accessoire : c’est un élément majeur de l’éducation. Pour l’auteur, elle devrait être l’essence même de toute éducation.
De nombreuses maladies psychiatriques sont dues à des modifications cérébrales causées par le stress et la maltraitance dans la petite enfance. L’absence d’empathie vis-à-vis d’un enfant a des conséquences redoutables sur l’apprentissage et leurs comportements. Plus nous montrons de l’empathie à un enfant, plus il devient empathique. Les fessées, les paroles humiliantes ou la gifle ont des conséquences désastreuses sur les neurones et peuvent modifier les structures cérébrales.
L’auteur insisite : nous devons absolument déprogrammer cette habitude de brutalité ordinaire et comprendre qu’il n’y a pas de petite maltraitance ni de petite violence. Il est capital pour les parents de comprendre qu’une situation de violence entraîne une confusion chez l’enfant qui voit la personne qu’il aime le maltraiter et le rabaisser.
4.8 – Les premières années durent toute la vie
Pour l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , la violence subie apprendra à l’enfant à régler ses conflits par la violence et le rapport de force. Elle transmet l’idée que l’on peut frapper, blesser et humilier une personne qu’on aime.
Pourtant, nous devons faire le constat que la violence faite aux enfants est aujourd’hui banalisée.
Les jeunes qui ont connu, dans leurs premières années de vie, la violence et la maltraitance ont tendance à l’intégrer comme un processus de défense. Ces jeunes n’ont pas bénéficié de conditions éducatives et affectives leur permettant de construire une pensée suffisamment organisée pour contenir leur violence.
Pour l’auteur, il est temps d’accepter qu’un enfant dont les besoins psychiques minimaux ne sont pas satisfaits souffre également d’une maltraitance dont les conséquences négatives refont surface à l’âge adulte. Le cerveau de l’enfant est inachevé à la naissance, il se construit et arrive à maturité dans le monde réel.
C’est pourquoi les liens qu’entretiennent les parents et les enfants dans les premières années sont fondamentaux. Ils affectent l’organisation du cerveau de l’enfant, sa façon d’apprendre et sa manière de se comporter le reste de sa vie.
4.9 – Dès la conception priorité à la qualité des échanges relationnels
Selon Thomas d’Ansembourg, la qualité des échanges relationnels dans la famille doit être la priorité des dirigeants politiques, car celle-ci conditionne en grande partie la santé mentale et le bien-être des citoyens.
Pour terminer le quatrième chapitre de son ouvrage « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , l’auteur reprend la fin de son premier livre où il écrit qu’il espère rencontrer un jour des ministres visionnaires, qui seront enfin prêts à investir dans le changement durable de nos modes de relations, car ils auront pris conscience que l’on ne change rien durablement si le mouvement ne part pas de l’intérieur de l’être.
Chapitre 5 – Le Temps, l’Infini et les ressources intérieures
5.1 – Trouver la paix intérieure profonde entre vieux et nouveau monde
Le consensus social qui a longtemps existé sur la manière d’éduquer les enfants tend à disparaitre depuis Mai 68. Avant, on faisait comme on avait toujours fait et comme les autres faisaient, et cela était renforcé par la réponse collective qui offrait un appui moral. Les choses évoluent désormais. De nombreux enfants comparent l’attitude de leurs parents entre eux.
Selon l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ?« , nous naviguons entre un vieux monde et un nouveau monde dont les repères ne sont pas encore très clairs. Pour que cette transition se fasse sans angoisse, nous avons besoin de développer nos ressources personnelles et trouver des repères intérieurs stables.
Thomas d’Ansembourg craint que certains jeunes parents adoptant les mêmes codes que leurs enfants ne les aident pas à trouver leur place dans le passage de l’enfance à l’âge adulte. Leur difficulté à accepter leur âge et à traverser en paix le temps, n’offre pas une vision de confiance, mais plutôt de doute au fait d’avancer dans la vie. Si nous souhaitons apporter une meilleure qualité de vie et transmettre l’amour de la vie aux futures générations, il est alors essentiel de trouver le bien-être intérieur profond. Pour l’auteur, c’est en nous consacrant du temps que nous révélons ou réveillons la dimension sacrée de notre vraie nature.
5.2 – Nous sommes un être infini coincé dans un corps fini
Thomas d’Ansembourg a la conviction que chaque être humain est « un être infini coincé dans un corps fini ». Selon lui, nous avons tous des besoins infinis de justice, de solidarité, de paix et d’amour. Nous ressentons cette aspiration de notre être profond vers cet infini.
Ces moments se retrouvent dans certains instants de contemplation, de méditation ou d’émerveillement. La nature, le silence ou l’art facilitent cette expérience. Il suffit parfois d’écouter le chant d’un oiseau pour être émerveillé au plus profond de nous. Quelque chose d’extrêmement intime tressaille alors en nous face à cet infini.
Pour atteindre cet état, il n’y a rien à faire, tout simplement se concentrer à « défaire les obstacles qui entravent l’accès au puits ». L’auteur nous invite à imaginer un monde où nous apprenons à maintenir en nous la conscience de ce puits de lumière. Pour lui, l’ouverture à la vie intérieure fait intégralement partie de l’éducation citoyenne et a sa place dans la scolarité des enfants.
5.3 – L’intériorité : un enjeu citoyen
Pour Thomas d’Ansembourg, nos sociétés actuelles sont enfermées dans une laïcité étouffante et stérile.
Selon lui, la laïcité n’est pas l’abandon de la vie spirituelle. Il s’agit avant tout d’une cohabitation respectueuse et féconde de toutes les pratiques philosophiques, religieuses, spirituelles non religieuses et toutes formes de vie intérieure avec l’indépendance de l’État.
La vie intérieure et la quête du bien-être sont des enjeux essentiels, mais ne sont pas considérées comme telles par nos gouvernements qui voient en ces pratiques des éléments futiles. Pourtant, ces enjeux sont pour l’auteur de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » au coeur de l’être de chacun.
5.4 – Méditant et Militant, contemplation et action
Dans cette partie, Thomas d’Ansembourg souligne deux idées :
- Notre capacité à entreprendre des changements importants dans le monde à partir du moment où nous travaillons ensemble sur des projets et des actions concrètes utilisant la puissance de la collaboration en équipe ou en réseau.
- Notre difficulté à connaître la vie riche et profonde sans intégrer au quotidien une dimension spirituelle.
Et pour lui, les représentations préétablies et la « révérence systématique » à ce qui a été dit, écrit ou transmis peuvent compromettre l’accès à cette conscience.
Les jeunes d’aujourd’hui cherchent à vivre dans cette conscience au quotidien, en faisant quelque chose, par l’action et la création. En élargissant nous-mêmes notre conscience spirituelle, nous créons un climat d’accueil encourageant pour les jeunes. Nous sommes sur terre pour apprendre à développer notre nature profonde qu’est la joie. Pour cela, nous devons la dégager de ce qui l’encombre, comme le fait notamment notre rapport au temps.
5.5 – « Pourquoi vite ? », pacifier notre temps
Thomas d’Ansembourg termine son ouvrage intitulé « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » en nous rappelant que le temps s’écoule depuis bien avant notre naissance et continuera de le faire après.
Aussi, pour trouver la paix en nous-mêmes et dans nos relations avec l’autre, il nous invite à revoir notre rapport au temps.
Il est nécessaire, dit-il, d’adopter un rythme doux, paisible où la course n’est pas dominante. Nous avons besoin de vigilance, de bienveillance pour retrouver un rapport au temps fécond et fédérateur. Un temps qui nous permet de vivre avec tout l’amour et le respect dus au vivant. Car comme le disait Paul Valéry, « la véritable tradition dans les grandes choses n’est pas de refaire ce que d’autres ont fait, mais de retrouver l’esprit qui a fait ces choses et en ferait de tout autre en d’autres temps. »
Conclusion de « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » de Thomas d’Ansembourg
Le livre « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » de Thomas d’Ansembourg est un ouvrage qui nous permet de comprendre comment nous pouvons réussir à retrouver une vie plus heureuse, des relations interpersonnelles de qualité, en phase avec nos valeurs.
Thomas d’Ansembourg y développe notamment quatre points à retenir de cette lecture.
Les mécanismes de transmission des émotions négatives
La lecture du livre nous aide à comprendre comment les émotions négatives telles que la colère, la tristesse et la peur peuvent être transmises de génération en génération, et comment cela affecte la façon dont les individus perçoivent et gèrent leurs propres émotions une fois adultes.
Des conseils pour une communication efficace avec les jeunes générations
À travers notamment la pratique de l’écoute active, de l’empathie et de l’assertivité. Ces techniques aident à mieux comprendre les besoins et les perspectives des autres et des jeunes en particulier, ainsi qu’à exprimer nos propres besoins de manière claire.
L’importance de la prise de responsabilité personnelle pour construire des relations saines
Thomas d’Ansembourg nous encourage à être conscients de nos actions en tant qu’adulte et de leur impact sur les jeunes, ainsi qu’à être responsables de nos émotions et de notre propre bonheur.
Une réflexion sur les normes sociales de la vie adulte
L’auteur nous invite à remettre en question les normes sociales qui définissent ce qu’est censé être un adulte. Il partage les différentes façons que nous avons de vivre de manière authentique et significative en tant qu’adulte. Enfin, il nous encourage à nous défaire des attentes sociales et à trouver notre propre chemin vers la maturité.
Après son best-seller intitulé « Cessez d’être gentil, soyez vrai« , Thomas d’Ansemburg nous propose un deuxième livre référence en matière de communication et d’éducation. « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » est définitivement un must have à mettre entre les mains de tout parent ou « éducateur » en contact avec des enfants ou adolescents. En plus de provoquer une véritable prise de conscience quant aux enjeux de la communication avec les générations futures, ce livre dépoussière avec raison nos idées sur l’éducation.
Points forts :
- L’écriture fluide et facile à lire.
- Les propos ponctués de citations, de témoignages et d’anecdotes personnelles de Thomas d’Ansembourg qui rendent le contenu vivant et captivant.
- Les exercices proposés, à réaliser.
- Le ton critique, mais toujours bienveillant.
- La réflexion qui encourage à adopter une posture authentique, responsable ainsi qu’une communication non violente avec les jeunes générations.
Point faible :
- Je n’en vois pas.
Ma note :
Le petit guide pratique du livre Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? de Thomas d’Ansembourg
Les leçons possibles à retenir du livre Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? de Thomas d’Ansembourg :
Dans son livre, Thomas d’Ansembourg offre un aperçu et des réflexions convaincantes sur la responsabilité personnelle en tant qu’adulte. Il encourage à vivre une vie authentique et pleine de sens, jetant ainsi les bases d’une vie pleine et réussie pour les générations futures.
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? de Thomas d’Ansembourg
1. Comment le public a accueilli le livre Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? de Thomas d’Ansembourg ?
Le public a très bien accueilli le livre, car vendu à des millions d’exemplaire. On peut noter plus de 92% d’avis et commentaires positifs sur le Amazone avec des milliers de recommandations.
2. Quel fut l’impact du livre Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? de Thomas d’Ansembourg ?
Ce livre a permis aux lecteurs de se remettre en question et d’améliorer leurs relations en les rendant plus saine.
3. À qui s’adresse Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? de Thomas d’Ansembourg ?
Le livre Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? est un livre qui s’adresse à tout le monde, tous les adultes sans exception.
4. Quels sont les trois ingrédients pour un climat aspirant questions ?
- L’amour vivant
- Le respect ressenti
- Le sens bien compris
5. Quel sont les trois maux endémiques ?
- La stacausite et sa complication fréquente, la victimite
- L’agitatite qui peut se compliquer en agitatite aiguë
- L’aquoibonite
Les 5 programmations-mécanismes autobloquants vs les pièges liés à la communication
5 programmations-mécanismes autobloquants | Pièges liés à la communication |
La culture du malheur et de la souffrance | Le piège du jugement |
L’habitude des rapports de force | Le piège des croyances et des préjugés |
L’attitude de méfiance | Le piège de la pensée binaire |
La séparation et la division, l’éloignement de la nature et du Nous | Le piège des « il faut… », « je dois… » |
Faire plutôt qu’être, quitte à nous épuiser en courant contre le temps |
Qui est Thomas d’Ansembourg ?
Thomas d’Ansembourg est un conférencier, formateur et écrivain belge, né en 1957. Il est une figure de proue dans le domaine du développement personnel et de la communication de bonne volonté en France et dans d’autres pays francophones, où ses livres et ses enseignements ont touché de nombreuses personnes à la recherche d’un plus grand bien-être et de relations plus harmonieuses.
Au fil des ans, il a donné de nombreuses conférences et ateliers, partageant ses expériences sur la gestion des émotions, la résolution des conflits, la bienveillance envers soi-même et les autres, et la recherche du bonheur et du sens de la vie. Son approche encourage les gens à développer une communication respectueuse, à écouter activement les autres et à prendre conscience de leurs propres sentiments afin de mieux les comprendre et les exprimer de manière constructive.
Avez-vous lu « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? » de Thomas d’Ansembourg ? Combien le notez-vous ?
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Thomas d’Ansembourg « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? »
Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Thomas d’Ansembourg « Notre façon d’être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? »