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Résumé de « Réussir sa vie d’expat’ » de Magdalena Zilveti Chaland : un guide ultracomplet pour tous ceux et celles qui veulent tenter l’expérience de l’expatriation avec ou sans leur famille, pour quelques mois ou la vie entière !
Par Magdalena Zilveti Chaland, 2015.
Chronique et résumé de « Réussir sa vie d’expat’ » de Magdalena Zilveti Chaland
Introduction
L’expatriation désigne ici le fait, pour les citoyens de pays occidentaux, de partir à l’étranger pour s’y installer. La durée peut varier. L’intérêt également : il peut être éducatif, économique, amoureux, etc.
Cette mobilité internationale est « une réalité en plein essor », dit l’auteure. Pourtant, elle n’est pas toujours thématisée. En outre, ceux et celles qui partent ne se rendent pas toujours compte de toutes les conséquences et de tous les défis qui les attendent.
En fait, il arrive souvent que le projet se focalise sur les aspects pratiques, surtout au début. Mais quid des aspects émotionnels et mentaux ? Ceux-ci sont relégués au second plan, alors qu’ils ont une importance cruciale pour notre bien-être.
« La problématique à laquelle l’expatrié doit faire face se résume ainsi : « Comment réussir à trouver son chez-soi en soi où que l’on soit. » C’est à cette problématique-là que l’intelligence nomade tente d’apporter une réponse. »
(Réussir sa vie d’expat’, Introduction)
Autant ne pas le cacher, cette expatriation peut avoir des côtés douloureux. Mais tout l’enjeu est d’en faire une opportunité d’évolution sincère. Cette expérience nouvelle est aussi le foyer d’une réinvention de soi.
Prêt pour le voyage ?
Partie 1. Réussir sa vie d’expat : Comprendre ce qui se passe en soi lorsque l’on part vivre ailleurs.
Chapitre 1 — Réussir sa vie d’expat : Comment change-t-on en permanence ?
Des individus toujours en évolution
À chaque époque de la vie, nous gagnons et nous perdons quelque chose. Nous nous modifions sans cesse. Voyons quelles sont les cinq grandes étapes de cette évolution.
1 — Une enfance pour se bâtir des fondations. C’est à ce moment que les bases s’acquièrent. Il trouve son équilibre dans la maison. Puis il se socialise progressivement au-delà du cercle restreint de ses parents. Les premières blessures et frustrations doivent être surmontées.
2 — Une adolescence pour se préparer à l’âge adulte. Période de confusion et de maturation exceptionnelle, l’adolescence est le lieu de découverte de son identité et de sa personnalité. L’adolescent prend conscience de sa sexualité et de son corps via la puberté. Il apprend aussi le jeu de soumission/subversion des règles sociales.
3 — Un âge adulte pour se réaliser. L’engagement du jeune adulte, vers 30 ans, se fait plus fort. Il cherche à se déterminer en posant des choix concrets et conscients. C’est souvent le moment de créer une famille et de solidifier ses acquis économiques et professionnels. C’est le temps de l’effort — avec les risques que cela génère.
4 — Un milieu de vie marqué par des remises en question. La période 40-50 ans est charnière pour plusieurs raisons. Les relations familiales évoluent, au point de se transformer complètement (enfants plus indépendants, parents plus dépendants). C’est aussi un temps du « bilan personnel » qui peut être fort en émotions et en changements.
5 — Une vieillesse pour savourer l’instant présent. À cette étape de la vie, il y a bien sûr la question de la retraite qui se pose. Au-delà de cela, chacun vieillit à son rythme. Les conditions physiques et mentales de chacun sont différentes. C’est parfois le moment de concrétiser un vieux rêve de voyage et de profiter du temps présent.
Des identités qui se construisent
L’identité n’est pas acquise une fois pour toutes. « L’identité est une notion compliquée, car elle désigne quelque chose d’impalpable, d’indéfinissable, de mouvant et de souvent incertain », dit l’auteure.
Nous construisons notre identité en intériorisant certains modèles. Nous trouvons ceux-ci au cours des interactions que nous avons tout au long de notre existence. Les moments de « crise » ont un rôle important. Ils vont venir stabiliser certains changements en créant des ruptures avant/après.
Au cœur de l’identité, il y a néanmoins un sentiment unique : celui d’être et de rester différent d’autrui. Nous avons besoin de soigner ce sentiment de « cohérence, d’unité et d’intégrité ».
De temps à autre, sociologues et psychologues parlent d’identités multiples : sociale, idéale, virtuelle, etc. Dans ce cas, le terme renvoie davantage à un rôle dans un environnement social. Parfois, nous nous sentons morcelés entre ces différentes images, ces différents « clichés » de nous-mêmes.
Pour unifier tout cela, il importe de comprendre le processus d’individuation.
« L’individuation représente la réalisation de soi, dans ce qu’il y a de plus profond, intime et personnel, incluant aussi les parts d’ombre et de refoulé. Ce n’est pas un état stable ou un résultat objectif, mais un mouvement évolutif en lien avec le processus de développement personnel. »
(Réussir sa vie d’expat’, Partie 1, Chapitre 1)
L’auteure donne plusieurs outils d’analyse pour nous aider à mieux nous connaître, en appréhendant ce processus d’individuation. Elle propose d’utiliser trois typologies :
- Les cinq étapes de Christophe Fauré ;
- La typologie de Jung ;
- Le MBTI/CCTI (Myers-Briggs Type Indicator/Cailloux-Cauvin Type Indicator).
Des intelligences multiples et diverses
L’individu évolue et se construit progressivement ; une identité se forme. Mais qu’en est-il de son intelligence ? Est-elle figée et unique ?
Non. Selon l’auteure, l’ère de l’intelligence unique, définie par le QI (quotient intellectuel) est révolue. Les travaux d’Howard Gardner sont venus amplifier et surtout décloisonner cette version réductrice de l’intelligence.
Magdalena Zilveti Chaland insiste tout particulièrement sur l’importance de l’intelligence émotionnelle qui reprend des éléments des intelligences inter et intrapersonnelles que le psychologue américain avait étudiées ailleurs.
À la rencontre d’une intelligence nomade
Le terme d’intelligence nomade est utilisé pour caractériser « la capacité à vivre en dehors de son cadre familier » de façon active, constructive et apaisée. Ce concept sera mobilisé à nouveau dans le chapitre 4.
Chapitre 2 — Réussir sa vie d’expat : Pourquoi changer de pays nous déstabilise ?
Comprendre ce qu’est le nomadisme
« Le nomadisme est un mode de vie fondé sur le déplacement physique, comportemental ou intellectuel. Il peut provenir d’un besoin écologique, climatique, économique, culturel, professionnel ou spirituel. »
(Réussir sa vie d’expat’, Partie 1, Chapitre 2)
Il faudrait ajouter le nomadisme digital. Celui-ci nous offre la possibilité de travailler de partout, d’explorer le monde tout en gagnant correctement (voire très bien) notre vie.
L’auteure utilise un conte bien connu pour dire que nous sommes devenus à la fois lièvres et tortues. Nous allons vite, très vite. Mais en même temps, nous emportons notre maison sur notre dos.
Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que ce phénomène du nomadisme est pluriel. Comme le rappelle la définition proposée ci-dessous, les raisons de s’expatrier sont multiples et créent des situations très spécifiques.
Dans les pays industrialisés, « vivre à l’étranger est devenu une part majeure de la formation universitaire, professionnelle et de l’évolution de carrière ». Et nous nous expatrions de plus en plus souvent pour terminer notre existence sous le soleil.
Autrement dit, de plus en plus de personnes ont besoin de développer cette « intelligence nomade » dont nous avons parlé plus tôt.
Connaître les enjeux du culturel
Lorsqu’une personne reste dans le pays d’accueil, nous parlons de « migrant ». Pour celui-ci, la question de l’adaptation à son nouveau cadre de vie est déterminante. Comment trouver un équilibre entre ses racines culturelles et la culture nouvelle qui le reçoit ?
L’intégration culturelle n’est pas toujours chose aisée. Plusieurs sentiments peuvent émerger :
- Rejet ;
- Fascination ;
- Sentiment de perte de ses origines ;
- Envie, mais anxiété ;
- Etc.
Parfois, les deux cultures sont si différentes que surgit un sentiment d’incompréhension et de désarroi. La personne a l’impression d’être dans une impasse. Ou bien elle se sent sidérée : c’est le « choc culturel ».
Dépasser le choc culturel est un processus long. Pour mieux le comprendre et le gérer, il est possible d’utiliser une modélisation en cinq étapes.
Les voici :
- Pré-expatriation = préparation plus ou moins longue à la culture d’accueil ;
- Lune de miel = admiration pour la culture directement après l’arrivée sur place ;
- Crise = désillusions et frustrations, prise de conscience des « handicaps sociaux » ;
- Récupération = assimilation des nouveaux codes sociaux, résilience et nouvelles routines ;
- Adaptation = sentiment d’être de plus en plus « chez soi », meilleure maîtrise des codes culturels, l’équilibre est trouvé.
S’adapter aux changements de cadre de vie et aux périodes de transition
Qu’il y ait ou non choc culturel, il y a, dans toute expatriation, une période d’adaptation durant laquelle nous devons accueillir et gérer le changement. Cette période de modification du soi antérieur se nomme aussi « transition ».
Cette transition se déroule en trois phases :
- Acceptation de la fin de la stabilité ;
- Gestion des incertitudes ;
- Renouveau et découverte de nouvelles habitudes.
Pour étudier votre façon d’appréhender le changement, vous pouvez utiliser le système des 4S (théorie des transitions de Schlossberg) :
- Situation = que vivez-vous d’autre au moment où vous êtes en train de « transitionner » ?
- Self = comment évaluez-vous votre état et vos ressources pour faire face à la transition ?
- Soutien = sur qui — et quoi — pouvez-vous compter ?
- Stratégies = comment pouvez-vous agir de façon raisonnable et réfléchie ?
Des identités qui deviennent mosaïques
L’origine « du sol » (où nous sommes nés) ou « du sang » (l’origine culturelle de nos parents) peut avoir plus ou moins d’importance pour nous. L’auteure raconte plusieurs cas, et notamment sa propre histoire, à ce sujet.
Comment se sentir chez soi ? Certaines personnes attendront d’avoir déballé des cartons leurs affaires personnelles. Mais peut-être que le chez-soi n’est pas un lieu passif. Après tout, « être chez soi [n’est-il pas] un état d’esprit spirituel et méditatif » ?
Le plus important, nous l’avons déjà dit, est peut-être de parvenir à se sentir chez soi en soi.
Il apparaît aussi que les personnes peuvent combiner deux ou plusieurs origines et en faire une identité multiculturelle. Certains individus se sentent profondément attachés à deux ou plusieurs cultures en même temps.
Chapitre 3 — Réussir sa vie d’expat : Des défis émotionnels à relever
Gérer la question des départs et des retours
Il n’est pas toujours facile de quitter ses proches. Ni, pour eux, de nous laisser partir. Tout un travail sera nécessaire pour annoncer la décision, une fois que celle-ci aura été prise. Il faudra aussi répondre aux questions et, parfois, faire face aux préjugés et aux peurs des autres.
Plusieurs actions ont lieu dans les temps qui précèdent le départ. Une fête peut avoir lieu afin de célébrer l’aventure et formaliser les adieux.
Lors d’expatriations professionnelles, un voyage de reconnaissance est parfois organisé. Certaines entreprises font également appel à des « sociétés de relocalisation » qui aident les jeunes arrivants à s’installer dans le pays d’accueil.
Il y aura, bien entendu, le déménagement à prévoir. Puis les retours au pays, plus ou moins saisonniers. Par ailleurs, il arrive que nous partions plusieurs fois, allant de pays en pays avec ou sans passer par la « case départ » du pays d’origine.
Dans ce dernier cas, le processus d’installation devient plus compliqué. L’envie d’aventure peut céder la place à celle de « poser ses valises » quelque part.
Certains auteurs parlent d’impatriation pour désigner le cas de retours définitifs dans le pays d’origine. Il peut se faire sans mal ou, au contraire, être appréhendé avec douleur ou ennui… Souvent, notre terre familière nous est devenue étrangère et nous avons besoin de nous y reconnecter.
Apprendre à gérer son stress
Dans cette section, Magdalena Zilveti Chaland aborde la question du stress. Elle étudie ses origines et ses manifestations, puis évoque plusieurs stratégies et techniques d’adaptation.
Au niveau des techniques, notons celles basées sur le « coping » (en anglais : faire avec). L’auteure évoque deux types de techniques de ce type.
- Coping centré sur le problème = stratégies pour améliorer l’environnement.
- Coping centré sur l’émotion = stratégies de diminution du sentiment intérieur.
Soyez attentif, si vous vous expatriez, aux signaux somatiques ou psychologiques qui vous indiquent un mal-être. Ne le laissez pas s’installer durablement. Il existe des techniques pour renforcer son estime personnelle et, finalement, sa confiance en soi.
Les souffrances de l’altérité
Le changement de pays peut se révéler être plus dur que prévu.
« Même si l’expatriation peut être un formidable tremplin pour une réalisation personnelle, elle reste néanmoins une démarche qui peut être coûteuse pour le psychisme », soutient l’auteure.
Par exemple, la nostalgie peut surgir. Nous avons alors le « mal du pays » (homsickness). Nous pouvons aussi avoir tendance à idéaliser les bons moments du passé. Vous devriez faire particulièrement attention si ce sentiment s’incruste sur une trop longue période ou devient trop intense.
Nous pouvons également nous rendre compte que les motivations annoncées lors de notre départ ne sont pas exactement celles qui, au fond, nous ont poussé à agir. Parfois, partir revient à « fuir » ou chercher à se reconstruire intérieurement ailleurs.
À certains moments, les réactions des personnes que nous laissons dans le pays que nous quittons pourront nous surprendre. Indifférence, agressivité, chagrin : vous devrez peut-être affronter l’une de ces émotions. Partir, dit l’auteur, peut s’apparenter à « une petite mort ».
Une fois sur place, l’altérité n’en a pas fini de nous jouer des tours. Nous nous sentons à part, voire exclus dans le pire des cas. Notre volonté d’adaptation sera parfois très forte, au point de développer un faux self (une identité de surface qui nous servira à nous intégrer).
Faire face aux épreuves de la vie en vivant loin
Avant d’en venir aux aspects positifs de l’expatriation, continuons à explorer les possibles difficultés. Cette analyse est importante, car elle permet de se mettre au clair avec la réalité de la vie à l’étranger.
Voici les trois situations analysées en détail par Magdalena Zilveti Chaland :
- Un proche souffre d’une maladie grave ;
- Un décès touche la famille « restée au pays » ;
- Ou bien un décès survient dans votre propre famille d’expat’.
Elle conclut ce chapitre difficile par ces termes pleins de résilience :
« Entre détresse et souffrance, reviviscence de souvenirs, regrets et nostalgie, c’est en puisant dans sa capacité à aller de l’avant que le migrant vivant l’épreuve de la maladie et du deuil poursuit son cheminement et ce malgré peine et perte. »
(Réussir sa vie d’expat’, Partie 1, Chapitre 3)
Chapitre 4 — Réussir sa vie d’expat : Se réaliser à l’étranger en développant une intelligence nomade
Trouver son chez-soi en soi où que l’on soit
Pour trouver la force de l’intelligence nomade, nous avons besoin d’agir à trois niveaux :
- Nos ressources internes ;
- Les forces agissantes intermédiaires ;
- Les facteurs d’ajustement au monde extérieur.
Ce sont ces trois niveaux qui sont développés dans les sections qui suivent.
Puiser dans ses ressources pour s’épanouir
« Les ressources internes sont des éléments uniques que chaque personne possède et qui constituent ses repères identitaires », comme les valeurs, par exemple.
Mais aussi :
- Nos besoins spécifiques (l’auteure reprend ici la fameuse pyramide de Maslow) ;
- Buts (ici, elle s’appuie sur l’idée d’objectifs SMART) ;
- Atouts (nos talents, savoirs et savoir-faire) ;
- Et notre motivation, intrinsèque (projet personnel mûri) et extrinsèque (offre d’une entreprise, par exemple).
Des facteurs qui influent sur notre potentiel
Magdalena Zvileti Chaland insiste sur la pratique de pleine conscience. Celle-ci aide à se rendre compte du potentiel qui vit en nous. Nous pouvons apprendre à gagner en confiance, à maîtriser nos émotions et à vaincre nos fausses croyances.
L’auteure ne cite pas cette théorie, mais nous pouvons ici penser aux techniques de la PNL pour travailler ces points.
Des facteurs d’ajustement au monde environnant
Quatre facteurs ou qualités vous aideront à supporter ce que vous ne pouvez pas contrôler (les événements extérieurs).
- L’adaptabilité = au quotidien, être capable de se plier aux imprévus ou aux différences culturelles, sans en faire un drame.
- La communication = savoir exprimer ses doutes, ses besoins, ses frustrations, pour être compris. Mais aussi savoir se lier d’amitié avec autrui pour ne pas rester seul.
- L’empathie = être à l’écoute de l’autre, chercher à comprendre ses propres besoins et ses différences, en se mettant à sa place.
- La résilience = prendre conscience de sa force devant les événements malheureux de la vie et tourner le négatif en positif.
Partie 2. Comprendre les petits et grands effets de l’expatriation sur le cercle familial
Chapitre 1 — Déchiffrer ce qui se passe pour la famille en expatriation
Le fonctionnement de la famille
« La famille, c’est une communauté d’individus reliés par des liens de parenté, et c’est également un premier lieu de socialisation pour les enfants. Elle se constitue à travers différentes générations jusqu’à un niveau dit “nucléaire” plus restreint, composé du couple parental et de leurs enfants. »
(Réussir sa vie d’expat », Partie 2, Chapitre 1)
D’un côté, les liens avec la famille au sens large (grands-parents, oncles et tantes, etc.) diminuent ou risquent de diminuer avec l’expatriation. Mais de l’autre, les liens de la famille nucléaire se renforcent généralement.
C’est l’une des conséquences de l’adversité et de l’aventure. Celle-ci unit les êtres d’une famille qui sont confrontés à des enjeux similaires et peuvent se serrer les coudes.
Pour les enfants, un noyau familial fort est source de stabilité émotionnelle et affective. L’existence de rituels ou de traditions familiales rassure et génère un sentiment fort d’être chez soi. Ici, bien sûr, la communication est aussi essentielle, pour que tout un chacun se sente accepté et compris.
L’intelligence nomade familiale
Si nous considérons de façon plus précise la famille comme un foyer d’identité, nous retrouvons quatre « ingrédients » importants.
- Les valeurs familiales qui sont portées par les parents ;
- Les besoins familiaux, qui proviennent des autres composantes et s’expriment de diverses manières ;
- Le fonctionnement de la famille, qui suppose des règles et des rituels ;
- La culture familiale qui relate l’histoire de la famille et ses relations, notamment, à la famille élargie.
Il existe une série de facteurs ou de « forces agissantes » qui influent sur le noyau familial :
- Les saboteurs, qui sont les croyances limitantes au sein d’une famille ;
- Le climat émotionnel, qui s’empare parfois de la famille tout entière ;
- Le sens de l’engagement, à savoir la volonté de chacun de faire « fonctionner » la famille ;
- La cohésion ou l’idée que la famille est plus que la somme des individus qui la composent. C’est un tout.
Comme pour l’individu (voir la partie 1, chapitre 4), la famille doit travailler avec des facteurs d’adaptation à l’environnement. Ceux-ci sont encore au nombre de quatre.
- Adaptabilité ;
- Solidarité ;
- Congruence ;
- Communication.
Ce sont des qualités qui permettent aux membres de la famille d’entretenir la vie familiale et de maintenir vivaces les forces agissantes qui donnent à chacun l’envie de faire partie de l’aventure familiale.
Les cellules familiales complexes à l’étranger
Les familles d’aujourd’hui sont parfois multiculturelles ou nomades avant même un quelconque départ. Les familles recomposées obligent les enfants à des allers-retours entre les parents, par exemple. Parfois, le métissage se mêle aux recompositions.
Dans ces cas de familles recomposées, il faut bien sûr s’assurer de l’accord du parent avant toute concrétisation des démarches d’expatriation. Il y a — notamment — des questions juridiques de garde qui doivent être résolues.
Les enjeux psychologiques peuvent également être particulièrement intenses (s’il s’agit pour un enfant de laisser l’un de ses parents au pays, par exemple). L’auteure prend soin de traiter en détail des problématiques liées aux familles séparées par l’expatriation.
Parfois, c’est l’expatriation elle-même qui génère la création d’une famille multiculturelle. Et cela peut même arriver sans que les parents soient d’origine différente. Comment ? Par l’intermédiaire d’une nounou, par exemple. Celle-ci peut apporter sa culture aux enfants et devenir une membre à part entière de la famille.
À noter également : de plus en plus de personnes s’expatrient pour des raisons médicales ou, tout simplement, pour profiter de leur retraite. Ce sont des cas spécifiques. Dans la deuxième situation, le cadre traditionnel permute.
Vecteurs et symboles traditionnels de stabilité, les grands-parents quittent « leur nid » et s’en vont à l’aventure. Cela peut certes parfois déstabiliser les enfants et petits-enfants. Mais souvent, ils sont perçus comme « donnant l’exemple ». Leur courage et leur ouverture sont alors salués par la famille.
Chapitre 2 — Interpréter ce qui se passe pour le couple en expatriation
Les répercussions de l’expatriation pour le couple
Aux États-Unis, il y a un nom pour les femmes qui suivent leur mari à l’étranger (c’est souvent dans ce sens-là) : les « trailing spouses » (conjoints suiveurs). L’auteure opte pour le terme « conjoint », plus neutre.
Les effets de cette situation peuvent être de plusieurs ordres.
Tout d’abord, le conjoint peut s’accoutumer sans problème. L’expatriation est alors une aventure vécue en commun, voire l’occasion de « repartir de zéro ». Les sentiments et le respect mutuels se renforcent au contact de l’adversité.
Parfois, les choses peuvent aller plus mal. Une discordance peut s’installer dans la vie du couple. C’est surtout le cas lorsque le conjoint se sent exclu du projet d’expatriation. Il a l’impression de subir le rythme et les décisions de l’autre. Le stress et la distance peuvent s’installer.
Frustrations, tromperies et ruptures peuvent alors apparaître. Les problèmes préexistants peuvent également remonter à la surface ou trouver un terrain d’expression plus favorable (en dehors de la pression de la famille élargie, notamment).
Les bénéfices pour le conjoint
Le conjoint a tout à gagner à adopter une attitude active. Il peut lui aussi réussir sa vie d’expat’ à condition de formuler un projet personnel qui lui tienne à cœur.
Celui-ci doit se trouver à la jonction de quatre grands axes :
- Pouvoir (social et relationnel) ;
- Amour (affectif et familial) ;
- Être (développement personnel) ;
- Avoir (avantages de l’expatriation).
L’expatriation est un moment privilégié pour se découvrir et s’accomplir. Nous pouvons acquérir de nouvelles compétences (langagières, mais pas seulement) et de nouvelles qualités individuelles (plus de curiosité, de résilience, etc.).
Les difficultés du conjoint
Si le conjoint ne parvient pas à trouver sa place et à formuler un projet personnel qui tienne la route, le risque est qu’il se dévalorise. Voici le témoignage de Céline rapporté par Magdalena Svetili Chaland :
« Mon mari découvre son travail, mes enfants découvrent leurs écoles. Et moi ? Seule, dans ma cage dorée, à la recherche de quoi faire, comment le faire et est-ce bien cela que je veux faire, j’ai tout simplement déprimé. Déprimé ? Avec la chance que j’avais ? Peu de personnes pouvaient le comprendre. »
(Réussir sa vie d’expat », Partie 2, Chapitre 2)
Au-delà de la dévalorisation personnelle, se sont aussi d’autres besoins qui risquent de ne pas être satisfaits. Il s’oublie parfois au profit des autres (mari, enfants) et crée le vide dans sa vie — au niveau social, notamment. Ici encore, il est important d’en prendre conscience afin d’agir de façon créative.
Finalement, l’auteure aborde la question et le statut du conjoint masculin, suivant sa femme dans un pays étranger. C’est une situation plus rare, source à la fois de dangers et d’opportunités.
Finalement :
« Pour le conjoint, qu’il soit homme ou femme, il s’agit de réussir à créer, à investir et à se reconnaître dans un nouveau rôle et dans une nouvelle société. Trouver sa place signifie toujours être à l’écoute de ses envies et de ses besoins, pour mettre en route un véritable projet de réalisation personnelle. Être conjoint d’expatrié, homme ou femme, est un challenge individuel complexe, mais qui permet de se dépasser et de vivre une expérience unique et épanouissante. »
(Réussir sa vie d’expat », Partie 2, chapitre 2)
Chapitre 3 — Pénétrer le monde des enfants en expatriation
Des enfants nomades
David Pollock et Ruth Van Reken ont forgé le terme d’« enfant de la troisième culture » pour désigner la spécificité de certains enfants nés dans le contexte d’expatriation. Ce sont des « mutants culturels » qui ont adopté, dès leur plus jeune âge, des caractéristiques propres à différentes cultures en même temps.
Parfois, leur intégration en France se révèle difficile, à la fois en raison des réactions négatives des autres et de leur propre peur à s’affirmer. Pour se sentir bien, ils doivent apprendre à gérer — et à valoriser correctement — leur sentiment de différence.
Les auteurs cités plus haut proposent quatre types de positionnements de l’enfant ayant vécu l’expatriation. Magdalena Svetili Chaland les reprend à son tour :
- Étranger = la différence est flagrante, à la fois physique et mentale ;
- Immigrant caché = la différence se trouve dans les façons de penser, leur expérience ;
- Adopté = il y a une différence, mais il pense de la même façon et se sent intégré ;
- Enfant miroir = les différences sont abolies et il est avec ses semblables.
L’impact de l’expatriation selon le développement des enfants
Les effets de l’expatriation se font diversement sentir selon l’âge et le niveau de développement de l’enfant.
Les tout-petits ont surtout besoin d’une famille qui les rassure. Plus adaptatifs par nature, ils trouveront généralement leur chemin dans ce nouveau monde à condition que leurs besoins soient satisfaits.
Les enfants de 7 ans environ vivent généralement une période critique d’acquisition de liens sociaux, de nouvelles connaissances et de stabilité. Un changement à ce stade peut se révéler plus anxiogène qu’à un autre.
Les adolescents vivent des turbulences internes qui s’ajouteront au stress de l’expatriation. Le travail identitaire qu’ils sont en train de mener peut se compliquer.
Pour autant, l’auteure donne plusieurs conseils pour que tout se passe bien, à tout âge :
- Insister sur les bénéfices de l’expatriation ;
- Impliquer les enfants dans le projet ;
- Être à l’écoute de leur vécu ;
- Recréer un espace familier ;
- Rassurer l’enfant en lui consacrant du temps.
Les répercussions psychologiques et scolaires de l’expatriation
Il serait vain de le nier : les pertes vécues par l’enfant lors du départ peuvent être nombreuses. Il change de lieu, de proches, d’objets. Tout cela peut être source d’anxiété.
Parfois, l’enfant doit apprendre une nouvelle langue. Et il doit s’intégrer dans une nouvelle école. Ici, le réconfort et le soutien des parents sont essentiels.
Souvent, c’est aussi le moment de choix éducatifs importants du côté des parents. Opter pour une école internationale ou locale ? Tout dépend des stratégies personnelles, familiales et culturelles des parents.
Partie 3. Relever les challenges professionnels et relationnels
Chapitre 1 — Inscrire le monde professionnel dans la mobilité internationale
Ce que l’expatriation représente pour les entreprises
« Pour les entreprises, la présence d’un personnel qualifié à l’étranger permet d’établir une liaison entre la maison-mère et les filiales étrangères, favorisant les mouvements internationaux des salariés. L’objectif est d’entretenir les relations entre les différentes entités internationales de la société. » (Réussir sa vie d’expat », Partie 2, Chapitre 3)
Il peut y avoir d’autres cas de figure :
- Création de filiales ;
- Restructuration (fermeture de filiales) ;
- Compétences recherchées à l’étranger ;
- Etc.
Des enquêtes citées par l’auteure montrent que les entreprises se déchargent de plus en plus des frais liés à l’expatriation. Les financements existent toujours, mais surtout dans les grands groupes.
Par ailleurs, l’entreprise doit mettre en place une forme de management interculturel. Ici, le Cercle Magellan peut s’avérer utile. Plus les cultures sont éloignées et plus le défi est grand.
Des dispositions à l’expatriation nécessaires chez l’expatrié
Les entreprises n’envoient pas (ou ne devraient pas envoyer) leurs employés à l’étranger les yeux fermés. Elles s’assurent normalement que ceux-ci soient bien disposés vis-à-vis de l’expatriation.
Des dispositions subjectives (mobiles inconditionnels et conditionnels, voir p. 202-203) et objectives (âge, situation familiale, etc.) entrent en compte.
Au niveau individuel, des facteurs de personnalité sont étudiés afin de voir si la personne est intérieurement bien préparée au nomadisme :
- Psychologiquement (confiance en soi, gestion du stress) ;
- Socialement (capacités d’interaction, création de réseau, maîtrise de la langue) ;
- Cognitivement (capacités d’observation, de compréhension et d’analyse).
L’auteure fournit une check-list bien utile pour vous aider à évaluer vos propres dispositions à l’expatriation p. 205-206 !
La carrière internationale comme tremplin professionnel
Aujourd’hui, les évolutions de carrière se font moins linéairement et moins verticalement. Elles vont en zigzag ! D’ailleurs, pour les plus jeunes, le monde entier devient « un immense champ d’exploration professionnelle », affirme l’auteure.
Les motivations des expatriés économiques varient. Pourquoi changer de pays pour aller travailler ? C’est tout le thème des « ancres de carrière » développé par Edgar H. Schein.
En voici quelques-unes parmi celles citées dans l’ouvrage :
- Technique (expertise) ;
- Sécurité (stabilité) ;
- Management (leadership) ;
- Engagement (dévouement à une cause) ;
- Etc.
Magdalena Svetili Chaland aborde aussi la question des entrepreneurs qui décident de créer ou gérer leur entreprise depuis l’étranger. Ces « expat-preneurs » ont des profils différents, mais tous ont la force de saisir les opportunités et de prendre des risques.
À noter : il existe de nombreux conjoints (ceux dont nous parlions au chapitre 2 de la partie 2) qui se lancent dans l’entrepreneuriat après l’expatriation. Et pourquoi pas l’infopreneuriat ?
Une expatriation qui impacte fortement la carrière des conjoints
« Accompagner son mari ou sa femme dans une expatriation peut signifier quitter un parcours professionnel et familial classique. Il va alors s’agir de se représenter le travail de façon différente. C’est la notion même de carrière qui est d’ailleurs à repenser. Avec adaptabilité, souplesse et créativité, de nouveaux projets peuvent être considérés. Une reconversion ou une formation peuvent être envisagées. »
(Réussir sa vie d’expat », Partie 3, Chapitre 1)
Se reconvertir professionnellement ? C’est possible à tout âge et en tous lieux ! Se former également, grâce au grand nombre de formations en ligne désormais disponibles sur Internet.
Aujourd’hui, les « carrières portables » sont à la mode. Les professionnels nomades peuvent travailler d’où ils veulent grâce aux outils numériques. D’autres choisissent des métiers saisonniers ou qui utilisent des compétences acquises ailleurs (enseignement des langues, par exemple).
Pour mettre en avant votre parcours de « conjoint », voici quelques conseils donnés par l’auteure :
- Identifier ses expériences signifiantes ;
- Les intégrer dans un CV en les liant entre elles ;
- Indiquer clairement les actions concrètes accomplies ;
- Anticiper la fonction recherchée ;
- S’appuyer sur son réseau d’interconnaissances ;
- Mettre en avant l’expatriation comme une preuve de flexibilité et de réactivité.
Chapitre 2 — Quels sont les effets d’un départ à l’étranger sur les relations sociales ?
Une époque marquée par la mondialisation
« La mondialisation désigne ce processus d’intégration planétaire à différents niveaux qui résulte de la libération des échanges, du développement des moyens de transport humains et marchands, ainsi que de déploiement de l’information et de la communication à une envergure mondiale. »
(Réussir sa vie d’expat », Partie 3, Chapitre 2)
Aujourd’hui, l’expatriation est souvent le fait d’une certaine élite. Cadres, ingénieurs et directeurs, mais aussi diplomates, par exemple, vont de pays en pays pour exécuter leurs fonctions. La mondialisation amplifie ce processus et en fait la « norme » souhaitable.
Des relations sociales complexes en expatriation
L’intégration dans un cadre professionnel peut aider. La prise de contact avec des réseaux et groupes d’accueil francophones également. Des amitiés entre concitoyens peuvent se nouer. Parfois, un nouveau sentiment de famille élargie en découle.
Il y a toutefois un danger, qui est celui de l’impression de vivre « en vase clos », entre « expat’ ». Cela se produit souvent lorsque les conditions économiques et sociales diffèrent grandement entre le pays d’accueil et les expatriés.
Dans certaines villes, il existe même des « compounds », à savoir des quartiers résidentiels spécifiquement réservés à l’élite nomade. Ceux-ci se justifient la plupart du temps pour des raisons de sécurité.
À l’inverse, un sentiment de promiscuité trop grand peut aussi créer des problèmes. Le partage d’une vie en communauté, avec des personnes d’une culture différente, peut être source de malaise et, finalement, de stress.
D’un autre côté, il importe de gérer ses relations avec les amis restés au pays. La distance peut être bénéfique, par certains aspects. Dans tous les cas, l’amitié perdurera à condition que quelques rituels soient mis en place et que quelques efforts soient consentis.
Qu’en est-il des nouvelles amitiés réalisées sur place ? Les sentiments peuvent être intenses. Il faut bien sûr accueillir les belles rencontres, tout en restant prudent. Parfois, l’isolement nous pousse à idéaliser les relations naissantes.
Si vous êtes célibataire ou « célibataire géographique » (lorsque la famille n’accompagne pas l’expatrié), attention à l’isolement. Il en va de même pour le conjoint d’expat’ qui ne travaille pas, nous l’avons déjà signalé.
Voici quelques conseils pour vaincre la solitude, parmi ceux donnés par Magdalena Svetili Chaland p. 231 :
- Apprendre la langue ;
- Pratiquer des activités sportives ou culturelles ;
- Faire connaissance avec les voisins ;
- Etc.
Manier les différents types de communication en expatriation
Lorsque nous changeons d’environnement culturel, les règles de communication changent. La communication non verbale (gestes, attitudes, etc.) doit être maîtrisée peu à peu. Tout comme la langue elle-même.
Le bilinguisme est un phénomène relativement ample : « aujourd’hui, la moitié de la population mondiale est considérée comme bilingue », affirme l’auteure. Bien sûr, il existe différents types de bilinguisme, qui sont fonction de la « profondeur » de l’apprentissage.
Parler deux ou plusieurs langues (multilinguisme) est globalement bénéfique pour l’individu. Selon plusieurs études, la maîtrise de plusieurs langues améliore les capacités cognitives. Par ailleurs, nous pouvons développer différents aspects de notre personnalité en fonction de la langue parlée.
Au-delà de la communication verbale et non verbale classique, nous trouvons aujourd’hui de plus en plus d’expatriés qui profitent de leur expérience de voyage pour créer des blogs. C’est un moyen d’expression fantastique qui permet de se connecter aux autres en partageant ses connaissances et ses ressentis.
Par ailleurs, la communication en ligne, via des outils de visioconférence, s’est généralisée. Ces dispositifs sont très bénéfiques, tant qu’ils ne nuisent pas à la création de connexions in situ.
Conclusion
L’expatriation est une véritable aventure, faite de dangers, mais aussi de véritables occasions de se découvrir soi-même et d’avancer dans la vie. Pour faciliter ce voyage, il est préférable de s’y préparer et de connaître — au moins en théorie — ce qui nous attend.
De l’aide, venue de l’entreprise ou de réseaux sur place peut être nécessaire. Si nécessaire, il est également possible de se faire aider par des coachs spécialisés en expatriation (comme Magdalena Zilveti Chaland).
« Loin d’une vision idéalisée et souvent stéréotypée, l’expatriation est une épreuve personnelle complexe qui touche aussi bien l’identité, les ressources internes ou les relations sociales et familiales. C’est un voyage aussi bien physique que psychique dont on ne revient pas inchangé, mais bien souvent grandi. L’expatriation est alors une formidable opportunité de renouveau personnel. Elle permet d’aller au-delà du connu, du prévu et du restreint pour se réinventer, pour s’ouvrir à de nouvelles cultures et pour se découvrir soi-même. »
(Réussir sa vie d’expat », Partie 3, Chapitre 3)
Conclusion sur « Réussir sa vie d’expat’ » de Magdalena Zilveti Chaland :
Ce qu’il faut retenir de « Réussir sa vie d’expat’ » de Magdalena Zilveti Chaland :
Ce livre est une mine d’informations à la fois théoriques et pratiques. Il passe en revue tous les aspects importants de l’expatriation et vous propose des exercices en fin de chapitre.
L’auteure cherche non seulement à comprendre les ressorts psychologiques et sociaux de l’expatriation, mais aussi à fournir un guide pour celles et ceux qui souhaitent sauter le pas.
Pour le dire avec Serge Tisseron, préfacier de l’ouvrage :
« Magdalena Zilveti Chaland n’invite pas seulement l’expatrié à changer de regard sur sa situation pour se découvrir différent et capable de choses nouvelles. Son originalité est de montrer que c’est dans la compréhension de l’ensemble des bouleversements associés à cette situation que réside son bénéfice premier, et que peuvent en résulter tous les bénéfices ultérieurs. »
(Réussir sa vie d’expat », Préface de Serge Tisseron)
En d’autres termes, c’est « dans le feu de l’action » que vous découvrirez les avantages de l’expatriation. Car ceux-ci ne vont pas sans les difficultés ! Vous traverserez des tempêtes, mais c’est ainsi que vous apprendrez et grandirez !
Points forts :
- Une présentation claire ;
- Des témoignages tout au long de l’ouvrage ;
- Une section « On fait le point » à la fin de chaque chapitre ;
- Des propositions d’actions concrètes à mener à toutes les étapes de l’expatriation.
Point faible :
- L’expatriation volontaire en solitaire n’est pas beaucoup abordée. Mais dans l’ensemble, les expat’ solo pourront aussi se retrouver dans les conseils donnés.
Ma note :
★★★★★
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