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Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ?

Couverture du livre votre temps est infini fabien olicard

Résumé de « Votre temps est infini – Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez«  : La méthode que nous enseigne le célèbre mentaliste Fabien Olicard est basée sur son expérience personnelle et professionnelle ; elle nous propose de multiples astuces pour optimiser notre organisation, retrouver enfin la maîtrise de notre temps et finalement, nous accomplir pleinement.

Par Fabien Olicard, 2019, 252 pages.

Chronique et résumé de « Votre temps est infini »  de Fabien Olicard

Introduction de « Votre temps est infini« 

  • Deux points essentiels avant de démarrer

Fabien Olicard démarre son livre « Votre temps est infini » en précisant que :

  • Le temps qui passe nous appartient : nous avons donc la capacité de « le stopper, le manipuler, l’accélérer, le multiplier ».
  • Cet ouvrage propose des astuces, des concepts issus de son parcours, mais il s’agit, avant tout, d’une philosophie de vie pour devenir libre et autonome.

En introduction, Fabien Olicard nous raconte que, plus jeune, il était quelqu’un d’extrêmement désorganisé et procrastinateur. Il nous décrit son adolescence :

« Alternant de longues périodes de sables mouvants dans du rien et des rythmes effrénés pour rattraper le retard accumulé. »

Mais à 17 ans, Fabien entame une introspection et prend une décision : celle de ne plus être « l’esclave du temps ». Il veut être heureux et bénéficier de tout le temps qu’il lui faut pour pouvoir réaliser tous ses projets. Plus concrètement, il fait le choix d’arrêter de se battre contre sa tendance naturelle et de se créer, plutôt, un nouvel environnement avec des méthodes d’organisation adaptées.

  • Des mantras pour gagner du temps dans nos décisions

Pour Fabien Olicard, la gestion de notre temps est intimement liée à nos prises de décision. L’auteur nous explique alors comment il opère, lui, pour prendre ses décisions :

  • La première chose à faire est d’identifier ses priorités de vie. Celles de l’auteur se réfèrent à ce qu’il appelle ses deux mantras : « autonomie et liberté« . Ces deux mots correspondent à son bonheur, à son chemin.
  • Une fois nos priorités définies, l’auteur nous invite à passer au tamis toutes nos décisions en fonction de celles-ci. Ainsi, Fabien Olicard se demande, par exemple, pour chacun de ses choix, si cela le rend plus ou moins libre, et plus ou moins autonome.

Fabien Olicard nous propose ensuite de faire un jeu. En résumé, il s’agit de s’imaginer que 1440 € (nets d’impôts) nous sont versés automatiquement tous les matins. Mais attention :

  • Nous ne pouvons pas en connaître la durée : ces versements peuvent s’arrêter à tout moment.
  • L’argent doit être, chaque jour, intégralement dépensé : celui non utilisé nous sera retiré en fin de journée (pas de possibilité donc d’économiser pour le dépenser plus tard).

Le jeu consiste à se représenter ce que nous ferions les premiers jours, au bout de quelques mois puis après quelques années avec cet argent. En général, à ce jeu, les gens s’imaginent dépenser d’abord pour leur sécurité et leur confort, ensuite, ils se voient employer cet argent pour expérimenter davantage le monde (voyage, découverte, amour…). Enfin, en troisième plan, ils rêvent de pouvoir aider les autres.

En réalité, nous découvrons que Fabien Olicard utilise cet exercice comme une métaphore avec le temps que nous possédons. En effet, chaque jour, chaque personne bénéficie de 1 440 minutes de vie, sans savoir quand ou comment le jeu de la vie s’arrêtera. De même, ces minutes sont automatiquement consommées (impossible de les épargner) ; toutefois, nous pouvons en faire ce que nous voulons. L’auteur nous invite à comparer nos réponses au jeu des 1440 € avec nos 1440 minutes :

« Il est temps de prendre conscience que vous êtes bénéficiaire de cette loterie et que vous seul pouvez prendre les décisions qui vous rendront heureux. […] Maintenant que vous savez, comparez ce que vous faites de vos 1 440 minutes quotidiennes avec ce que vous pensiez faire lors de ce jeu d’imagination. Vous aurez une nouvelle vision des directions que vous voulez prendre dans votre vie, et une idée des décisions que vous devez prendre… »

Partie 1 – Changer fondamentalement sa vision du temps

Dans cette première partie de « Votre temps est infini », Fabien Olicard nous invite à agir sur le long terme en :

  • Comprenant ce qu’est vraiment le temps ;
  • Adoptant de bonnes pratiques pour optimiser notre vie.

Chapitre 1 – Qu’est-ce que le temps ?

L’objectif de ce premier chapitre de « Votre temps est infini » est de repérer où nous avons l’habitude de dépenser notre temps.

1.1 – Les différents temps

« Catégoriser ses dépenses de temps est aussi important qu’une étiquette d’ingrédients sur une boîte de biscuits. Les ingrédients seront toujours ce qu’ils sont, mais c’est vous qui déciderez de manger plus ou moins de ces biscuits en connaissance de cause. »

Identifier à quel type de temps correspond chaque moment de notre journée nous aide à comprendre objectivement de quoi est fait notre temps quotidien. Pour y parvenir, Fabien Olicard nous décrit 5 types de temps :

  • Le temps professionnel

Il s’agit de tout le temps utilisé dans le but de gagner de l’argent (immédiatement ou à long terme).

  • Le temps personnel

On classe dans le temps personnel toutes les activités qui ne sont pas vécues comme des corvées, qui génèrent uniquement du plaisir.

  • Le temps pour soi

Ce temps est le plus sacrifié bien qu’il soit celui qui nourrit l’essence même de qui nous sommes. Il concerne des activités sans objectif particulier mais qui nous font progresser physiquement, mentalement ou spirituellement (lire un livre, jouer d’un instrument de musique, apprendre une langue, pratiquer un sport, méditer, organiser son temps…).

  • Le temps obligatoire

C’est un temps qui nous procure un sentiment négatif. Il comprend les activités vitales (sommeil, repas, hygiène), les temps de trajets professionnels, les tâches ménagères et administratives, etc.

  • Le temps perdu ou le « non-temps »

Ce temps n’entre dans aucune des catégories précédentes et englobe des activités non obligatoires, sans apport, sans plaisir ni déplaisir, réalisées sans pleine conscience (pause cigarette, réseaux sociaux). Il dépasse souvent le temps que nous souhaitions y consacrer.

  • Notre temps

Fabien Olicard nous suggère ici de noter sur une feuille ce que nous avons fait la semaine passée et de classer chaque dépense de temps dans chacune de ces 5 catégories de temps. Cet exercice va alors nous apporter une vision claire, objective et rationnelle de la manière dont nous utilisons notre temps sur une journée.

1.2 – Notre combat contre le temps
  • Une organisation optimale et naturelle

Pour avoir du temps, il est nécessaire, selon Fabien Olicard, de s’organiser d’une manière saine et non contraignante (au risque sinon d’abandonner rapidement). Pour cela, il est essentiel :

  • D’avoir une vision globale de notre temps et de décider clairement ce que nous allons en faire.
  • D’optimiser tout ce qui peut l’être sans souffrance : en modifiant sa routine durant environ 66 jours, les changements mis en place dans notre vie et dans notre façon d’appréhender le temps vont rapidement devenir des habitudes. Nous les effectuerons donc naturellement, sans y penser et sans souffrance.
  • La conscience du but

Pour générer du temps, il est indispensable de :

  • Connaître ses objectifs de vie et ses véritables buts.
  • Savoir prendre des décisions fermes et rapides.
  • Rester conscient, continuellement, du temps qui passe pour rester maître de son contenu.

« Si vous décidez d’être maître du temps – de son contenu, pas de son écoulement – alors je peux vous faire la promesse que vous aurez toujours du temps, même lorsque tout sera rempli. Par contre, si vous ne le décidez pas, vous resterez toujours l’esclave de son écoulement permanent… »

1.3 – Le temps productif : les deux lois incontournables à connaître
  • La loi de Parkinson : la dilatation temporelle

Les Lois de Parkinson écrites par Cyril Northcote Parkinson en 1957 affirment que :

« Tout travail tend à se dilater pour remplir tout le temps disponible. »

Autrement dit, nous utilisons tout le temps à notre disposition, quel qu’il soit, pour un résultat équivalent.

Par conséquent, quand les délais sont courts pour faire les choses, notre cerveau s’adapte, acquiert des stratégies pour y arriver et va à l’essentiel. C’est pourquoi, il n’est pas judicieux de prévoir des délais trop larges quand nous voulons réaliser quelque chose. Il sera préférable de rajouter du temps après pour finaliser notre tâche si nécessaire.

  • La loi de Laborit : la loi du moindre effort

Selon Laborit :

« Il n’est pas naturel de se contraindre à faire ce qui nous dérange. Alors, nous repoussons… et nous souffrons. »

Génétiquement, nous tendons tous à choisir ce qui nous demandera le moins d’effort.

Avoir conscience de cette loi nous aide à lutter contre elle. Et pour mieux comprendre comment s’y prendre, Fabien Olicard fait référence à une métaphore qu’il a vue en vidéo sur internet : celle-ci montre que, pour optimiser le remplissage d’un bocal, il est indispensable d’y verser les différents éléments dont nous disposons (balles de golf, gravier, sable, bière dans cette vidéo) dans le bon ordre. En fait, remplir sa journée nécessite la même logique : agir par priorité sans écouter « cette petite voix qui ne veut que du loisir ou du facile ». Nous devons commencer par les tâches les plus difficiles, celles qui sont essentielles avant de traiter les petites choses.

Chapitre 2 – Qu’est-ce que notre temps ?

Dans ce deuxième chapitre de « Votre temps est infini« , Fabien Olicard nous fait part de sa fascination du temps, depuis tout petit, et relate trois souvenirs particuliers et très précis de son rapport au temps.

2.1 – La découverte du temps relatif

Le premier de ces souvenirs remonte à ses 4 ou 5 ans. Fabien Olicard nous raconte comment il a fini par accepter de faire la sieste (qu’il détestait) dans l’unique objectif de ne pas subir le temps qui passe en s’ennuyant. Cette prise de conscience lui a alors enseigné l’idée suivante : le ressenti du temps qui passe dépend de l’activité que nous faisons.

2.2 – La conscience de l’éphémère

Un second événement a lieu lorsque l’auteur est âgé de 7 ans : atteint de varicelle et ne supportant pas les soins qui lui sont dispensés, le petit Fabien repousse systématiquement le moment de les recevoir. C’est ainsi qu’il comprend une seconde idée concernant le temps :

« L’instant présent est éphémère et se vit seulement sur le moment ; l’instant d’après, il n’est déjà plus qu’un souvenir sans sensation, une simple information de ce qui a été. »

C’est pourquoi, l’auteur nous encourage vivement de faire les choses douloureuses rapidement. Plus vite celles-ci feront partie de notre passé, moins on aura à les redouter. Nous y gagnons en charge mentale et en temps libre.

2.3 – La singularité initiale

Fabien Olicard revient sur un troisième événement. Au collège, il nous raconte s’être pris de passion pour l’univers, la physique et l’astrophysique. Au fil de ses recherches, il s’intéresse à la fascinante théorie du Big Bang. Par voie d’enchaînement, il découvre :

  • Le « temps réel« , associé à de l’énergie → Gaspiller du temps réel, c’est aussi gaspiller de notre énergie.
  • Le « temps imaginaire » qui s’écoule vite lorsque notre intérêt est stimulé et lentement quand la tâche est rébarbative → Ce temps existe lui en dehors de l’énergie, et par essence, ne peut pas être gaspillé.
2.4 – Trois points à retenir de ces chapitres

Ce que Fabien Olicard nous demande de retenir de ce chapitre, c’est qu’avec la méthode énoncée dans « Votre temps est infini » :

  • Il n’y aura aucune souffrance : l’objectif n’est pas de devenir plus productif à tout prix, chacun fait ce qu’il veut de son temps.
  • Notre rapport au temps va changer : nous n’allons plus subir le temps mais « jouer » avec lui.
  • Nous ne nous sentirons plus dépassé : nous allons certes, dégager davantage de temps pour nos projets professionnels, nos activités personnelles, prendre soin de nous. Mais au-delà de cela, nous allons devenir plus autonome et plus libre.

Chapitre 3 – Combien vaut notre temps ?

Dans ce troisième chapitre de « Votre temps est infini », Fabien Olicard nous invite à réaliser plusieurs exercices (ne pouvant être résumés) qui vont nous apprendre à calculer la valeur purement financière de notre temps :

  • Cette valeur va nous aider ensuite à prendre des décisions.
  • Cette estimation inclut des sensations émotionnelles et des données très factuelles.

Chapitre 4 – Comment décider sans perdre de temps ?

4.1 – Établir des filtres
  • Le test de Socrate

Le quatrième chapitre de « Votre temps est infini » commence par nous expliquer ce qu’est la méthode des filtres. Celle-ci a été inspirée à l’auteur par le récit du « test de Socrate » dans lequel le philosophe filtre le message d’un de ses disciples avec trois questions. Celles-ci portent sur :

  • La vérité : « es-tu absolument certain que ce que tu vas me raconter est la vérité ? »
  • La bonté : « est-ce que ce que tu vas me raconter […] est quelque chose de positif ? »
  • L’utilité : « est-ce que ce que tu vas me raconter va m’être utile par la suite ? »

Socrate conclut :

« Si ce que tu veux me dire n’est ni vrai, ni bon, ni même vraiment utile, pourquoi vouloir me le dire et pourquoi devrais-je t’écouter ? »

À travers cette histoire, l’auteur nous invite à établir des filtres clairs, en harmonie avec nos valeurs pour être en mesure de prendre des décisions rapides, conscientes, objectives et alignées avec nos principes.

  • Les filtres professionnels

Fabien Olicard nous dévoile ici les filtres qu’il utilise lui-même pour ses projets, ses objectifs et ses envies. Il s’agit de :

  • La rentabilité,
  • La charge temporelle et la faisabilité,
  • Le développement de carrière,
  • Le fun et la passion.

Ceux-ci peuvent être classés dans un ordre différent selon les étapes de sa vie professionnelle.

Il faut alors imaginer ces filtres sous la forme d’un entonnoir :

« Chaque nouvelle décision, chaque idée, chaque projet est « versé » en haut et doit couler le plus bas possible pour être validé. S’il bloque sur l’un des deux derniers filtres, je commence à considérer l’idée en prenant du temps et de la réflexion. Mais s’il bloque sur l’un des deux premiers filtres, le projet est éliminé purement et simplement. »

  • Les filtres personnels

Dans notre vie personnelle, nous pouvons créer des filtres universels. Lorsque nous rencontrons des difficultés à faire un choix, ceux-ci nous aideront à retrouver de l’objectivité et à prendre la bonne décision. Nous pourrons alors passer nos réponses et idées au tamis de ces filtres et choisir celle qui réussit à descendre le plus bas.

4.2 – Différencier les priorités et les urgences

Pour connaître sa propre grille de priorités et s’organiser en fonction, « Votre temps est infini » nous propose de nous servir de la « matrice d’Eisenhower« . L’objectif est de ranger nos différentes tâches dans les quatre quadrants de cette matrice selon deux critères :

  • L’importance : elle découle de nos propres filtres.
  • L’urgence : elle repose sur les dates, les deadlines et les résultats attendus.
Votre temps est infini - Fabien Olicard - Matrice d Einsenhower
Matrice d’Eisenhower – Illustration tirée du livre « Votre temps est infini »
  • Urgent et important

Les tâches de cette catégorie sont à réaliser immédiatement, sans délai, par soi-même. Il faudra donc s’y adapter (quitte à modifier son organisation) et être certain du résultat final.

  • Important et pas urgent

Ces tâches doivent être anticipées et planifiées dans notre agenda. C’est à nous de les réaliser (ou seront, au pire, très étroitement supervisées). Elles se rangent dans le quadrant qui génère notre bonheur, notre épanouissement personnel et notre réussite professionnelle.

  • Pas important mais urgent

Il faut déléguer l’intégralité des tâches de cette catégorie. Quand nous les réalisons, nous avons l’impression de faire énormément de choses, d’être productif, mais en réalité nous sommes occupé à ne rien faire d’important ! Les accomplir nous-même nous fera donc perdre du temps au lieu d’en créer en plus sur de vraies tâches.

  • Pas important et pas urgent

Ces tâches doivent être ni réalisées ni déléguées mais oubliées, jetées. Elles sont inutiles. La seule exception est lorsqu’elles nous procurent un réel plaisir, auquel cas, elles feront partie du temps personnel.

Ce qu’il faut retenir :

« Votre but doit être de passer l’essentiel de votre temps sur le deuxième quadrant (important et non urgent) […]. Vous devrez donc réduire le temps passé sur tous les autres quadrants. »

4.3 – Hiérarchiser les priorités entre elles

Pour hiérarchiser des tâches ayant la même importance, « Votre temps est infini » nous suggère deux méthodes :

  • Nous imaginer dans un jeu où notre personnage n’aurait la possibilité que de réaliser une seule tâche le jour même : laquelle priorisons-nous ? Une fois la tâche décidée, ne faire que celle-là et ne penser à rien d’autre. Une fois terminée, recommencer le processus.
  • Attribuer à chaque tâche une note de 1 à 3 :
    • « 1 » pour les tâches les plus productives, avec une forte rentabilité.
    • « 2 » pour les tâches les plus productives mais dont le délai n’a pas trop d’importance.
    • « 3 » pour les autres.
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4.4 – Faire un choix binaire sans se tromper
  • Le tableau factuel

Fabien Olicard revient ici sur un choix cornélien qu’il a rencontré lorsqu’il avait 23 ans : il a dû choisir entre sa société qu’il finissait juste de créer et une offre d’embauche très alléchante. Face à ce dilemme, ce qui lui a vraiment permis de trancher est le tableau factuel.

Selon l’auteur, la méthode du tableau factuel favorise un point de vue décentré. Elle consiste tout simplement à dresser la liste des avantages et des inconvénients, avec des éléments quantifiables et tangibles, pour chacun de ses choix potentiels.

Votre temps est infini - Fabien Olicard - Tableau factuel
Tableau factuel – Illustration tirée du livre « Votre temps est infini »

Ensuite, devant ce tableau factuel, l’auteur s’est imaginé en train de regarder la proposition d’un ami, comme si sa vie n’était plus la sienne. Pour prendre sa décision, Fabien Olicard a ensuite passé ses deux options au crible des 4 Accords toltèques de Don Miguel Ruiz définis selon quatre concepts simples :

  1. Toujours avoir une parole impeccable.
  2. Ne pas faire de supposition.
  3. Ne pas en faire une affaire personnelle.
  4. Toujours faire de son mieux.

L’auteur a alors retenu l’option qui respectait le plus ces quatre principes.

  • Si le tableau factuel ne suffit plus

Pour Fabien Olicard :

« Il n’existe pas de choix n’ayant pas une grille de lecture pour l’analyser. »

Si le choix que nous devons faire est vraiment trop difficile, l’auteur suggère de suivre les étapes suivantes :

  • Revenir en arrière jusqu’au précédent point d’équilibre où il nous était encore possible de gérer.
  • Visualiser si, à ce stade, il y a vraiment un risque de prendre une mauvaise décision ou si les deux restent de bonnes décisions.
  • Comprendre d’où viennent les véritables freins en psychanalysant notre problème, en le transformant en métaphore, en le schématisant…
  • Faire entrer de nouveaux critères dans l’équation via un élément extérieur qui respecte nos valeurs et ainsi faire basculer la balance d’un côté.
  • Vérifier que notre décision permette bien d’aligner notre analyse rationnelle et notre ressenti émotionnel.

Chapitre 5 – Comment respecter son temps ?

Le temps réel est associé à notre énergie. Par conséquent, prendre soin de son temps, c’est prendre aussi soin de soi. Dans ce cinquième chapitre de « Votre temps est infini », Fabien Olicard nous dévoile plusieurs fondamentaux pour respecter notre temps.

5.1 – Séparer fermement nos différents temps

Fabien Olicard commence par souligner un point essentiel : contrairement à ce que beaucoup pensent, le temps personnel n’est pas du temps perdu. Le temps perdu, c’est le fait de mélanger plusieurs types de temps : c’est « être sur son ordinateur en train de travailler le soir chez soi », « frotter sur de la vaisselle parce qu’on ne l’a pas mise à tremper »,  « ranger une maison qui n’aurait pas dû être dérangée ». C’est courir urgemment après les minutes pour finir une tâche car on l’a mal anticipée ou trop repoussée.

Ainsi, pour l’auteur, il est indispensable de :

  • Séparer fermement nos temps et exclure tout ce qui n’appartient pas au temps que nous sommes en train de vivre :

« Quand vous êtes au travail, vous ne prenez pas le temps de parler avec vos amis. L’inverse doit être vrai également. »

  • Chérir et allonger notre temps personnel pour profiter de nous, de notre conjoint, de notre famille et de nos amis (tout en maîtrisant les autres types de temps).
5.2 – Respecter son rythme

« Votre temps est infini » insiste ici sur la prise en compte du rythme de notre temps :

« Comme une mélodie, votre temps ne peut pas être lent en permanence ou au contraire soutenu sans arrêt. »

  • Des pauses qui reposent

Fabien Olicard raconte, à travers une anecdote (préparation de valises), comment il a pris conscience de l’importance des pauses pour être efficace à sa tâche. Il nous conseille alors vivement d’écouter notre rythme : lorsque nous commençons à « tuer le temps », il nous faut, dit-il, prendre une pause de façon décidée et assumée. De cette manière, nous nous libérons du sentiment de culpabilité que nous pourrions ressentir en délaissant notre tâche, et ce, qu’il s’agisse d’une pause de 5 minutes, d’une heure ou d’une demi-journée. Il insiste toutefois sur le fait de faire de vraies pauses et de ne pas « glander ».

  • Les différents rythmes

La concentration se perd par cycle. C’est pourquoi il est utile de mettre en place un rythme de pause qui coïncide avec notre propre productivité.

« Votre temps est infini » propose une grille dont nous pouvons nous inspirer. Nous pouvons ainsi prévoir, pour des tâches :

  • Physiques : 15 minutes de pause toutes les deux heures.
  • Créatives : 5 minutes de pause toutes les heures.
  • D’apprentissage cérébral : 5 minutes de pause toutes les 20 minutes (pour respecter et optimiser le fonctionnement de sa mémoire).
  • Standards (sans concentration accrue) : 10 minutes de pause toutes les deux heures.

Ce que Fabien Olicard appelle « le syndrome du médecin », c’est :

« Un premier débordement de tâche qui va s’additionner à un autre, puis à un autre, pour créer un monstrueux retard dans votre journée. Avec des tâches que vous n’aurez pas « touchées » du tout. Résultat : vous allez reporter ces mêmes tâches sur les autres jours… mais comme elles sont moins urgentes et que vous allez répéter ce processus, vous n’avancez jamais dessus. C’est le syndrome du médecin qui se retrouve à 15 heures à avoir deux heures de retard dans ses consultations. »

Pour éviter cela, nous devons respecter les temps impartis que nous nous sommes donné (quitte à faire sonner un réveil en fin de tâche par exemple). Et si le temps prévu n’a finalement pas été suffisant pour achever notre tâche, alors, il faut :

  • Planifier immédiatement un nouveau moment pour terminer cette tâche (le lendemain ou plus tard, suivant l’importance et l’urgence de la tâche).
  • Ne pas considérer cela comme un échec mais plutôt se dire que, non seulement on a bien passé le temps qui devait être consacré à cette tâche, mais qu’en plus on a avancé sur cette tâche.
5.3 – Profiter d’un temps imaginaire infini

Il existe, en chacun de nous, une réserve de temps personnel insoupçonné. Il s’agit du temps imaginaire, qui se trouve dans notre esprit, et qui peut être utilisé dans tous nos moments perdus et temps d’attente (dans les transports en commun, les embouteillages, une salle d’attente, sous la douche, devant les casseroles, à la caisse, en sortant notre chien, aux toilettes, etc.).

Tous ces moments sont de parfaites occasions de visualisation, de réflexion, de brainstormings créatifs, d’accès à de nouvelles idées pour devenir ensuite plus efficaces dans nos tâches.

Quelques conseils à suivre pour optimiser ce temps imaginaire :

  • Toujours avoir de quoi noter sur soi : on ne retrouve que rarement une bonne idée.
  • Ne pas se limiter : imaginer les implications, notre ressenti, la réaction des autres, les pièges, les solutions…
5.4 – Célébrer ses victoires

Fabien Olicard nous suggère ici de célébrer toutes nos victoires et tous les moments-clés de notre vie personnelle et professionnelle.

« Ne soyez pas aveuglé émotionnellement par les « grands objectifs », savourez chaque tâche réalisée, chaque moment où vous respectez vos engagements personnels. Célébrez les moments où vous avez accompli une tâche lourde plutôt qu’une énorme réussite (qui ne dépend pas toujours de vous). »

Pour y parvenir, l’auteur recommande de :

  • Découper ce que nous avons à faire.
  • Le faire pour chaque réussite, n’en négliger aucune.
  • Se motiver en s’offrant un cadeau (matériel ou immatériel) : pas spécialement après avoir réalisé son objectif mais plutôt quand s’achève le travail le plus éprouvant, quand nous avons respecté notre deadline personnelle.

Chapitre 6 – Comment avoir l’esprit du temps ?

Dans ce sixième chapitre de « Votre temps est infini« , il est question de philosophie du temps.

philosophie du temps est infini mantra
6.1 – Les mantras

Fabien Olicard nous explique que, pour lui, les buts et objectifs ont toujours été sources d’angoisse, d’attente et de claustrophobie (il lui est difficile d’être flexible sur ses objectifs). C’est pourquoi, dans sa vie, il leur a donc très vite préféré ce qu’il appelle les « idées pures » ou encore « mantras ».

L’auteur nous décrit deux étapes pour identifier ses propres mantras :

  • La première étape : lister ses objectifs actuels puis ses « buts ultimes » (ses rêves en quelque sorte) et cela, sans limites.

« Les pensées n’existent qu’une fois qu’elles sont transmises clairement et expulsées de notre esprit, à l’écrit ou à l’oral. Il en va de même pour nos buts, nos objectifs et nos rêves. »

  • La seconde étape : extraire l’essence de nos buts jusqu’à obtenir 1 à 3 mots génériques (= ce qui nous motive chaque jour).

L’auteur nous révèle avoir abouti, en ce qui le concerne, après des jours de réflexion aux termes d’autonomie et de liberté. Pour lui, ces deux mots font entièrement partie de son identité. Ceux-ci :

  • Peuvent s’exprimer différemment tout au long de sa vie, mais seront toujours présents : ils sont ses boussoles et sa définition du bonheur.
  • Orientent ses décisions en permanence pour, par exemple, changer de direction ou sortir de sa zone de confort.

En fait, révéler ses mantras et mener sa vie en fonction de ceux-ci :

  • Nous fera gagner du temps : une fois nos mantras identifiés, il suffira d’examiner chacune de nos décisions en se demandant si cela contribue à renforcer ces mots dans notre vie.
  • Nous rendra heureux.
6.2 – « 1 vaut mieux que 0 »

Pour Fabien Olicard, cette phrase est un « sésame ». En gros, elle nous amène à « ne jamais préjuger de la qualité de ce que nous allons faire ou des retombées », mais juste à partir du principe que cela sera toujours plus que de n’avoir rien fait.

En relevant un défi publiquement (publier une vidéo par jour sur sa chaîne YouTube pendant un an), Fabien Olicard a découvert la puissance d’une autre phrase qui va dans le même sens :

« Le travail ne paie pas toujours mais la masse de travail paie toujours un minimum. »

6.3 – Les gros projets

Pour réussir à mener à bien nos énormes projets en douceur et sans ressentir trop de charge mentale, « Votre temps est infini » nous livre la méthode suivante : le découper puis s’imposer chaque jour un moment pour se consacrer à notre tâche quotidienne. Il est crucial qu’il n’y ait pas de « trous » sur la durée définie.

La fin de ces périodes est fantastique et nous apporte, en plus du résultat de notre création, une grande confiance en soi, de nouvelles compétences et un sentiment d’accomplissement. 

6.4 – Être le vent 

Selon Fabien Olicard :

« Il ne faut pas être dans le vent… Il faut être le vent. »

Et « être le vent », c’est :

  • Suivre son propre courant sans rien n’attendre de personne, ne pas compter sur la chance (ce qui n’empêche pas de s’en saisir lorsqu’elle est là), ne pas dépendre d’autres personnes personnellement et professionnellement.
  • Pouvoir changer de direction quand on le décide, s’affranchir des facteurs extérieurs sur lesquels on ne peut avoir d’emprise.

« Être le vent », c’est aussi « percer une bulle » et sortir de notre zone de confort :

  • La bulle

Nous avons bâti une bulle autour de nous qui correspond à ce que nous sommes. Or, il est essentiel de sortir de cette bulle pour observer le monde différemment.

L’auteur nous encourage notamment à nous détacher de l’opinion majoritaire de notre bulle (les conseils de notre entourage par exemple). Nous devons, selon lui, assumer les « je te l’avais bien dit » en cas d’échec car nous récolterons aussi de nombreuses réussites dont nous nous nous serions privé en restant dans notre bulle. 

  • La zone de confort

Notre zone de confort, c’est notre entourage, notre lieu d’habitation, ce que nous savons faire, etc. :

« C’est la cartographie de votre monde. En sortir représente un bond dans l’inconnu avec toutes les angoisses et peurs que cela engendre naturellement. Mais à chaque fois que vous sortez de votre zone de confort et si vous n’allez pas trop loin de votre propre frontière, vous évoluez et apprenez. Jusqu’au moment où ce que vous appeliez « l’inconnu » devienne également une zone de confort. »

Dès lors, pour Fabien Olicard, vivre de multiples expériences personnelles et professionnelles dans des domaines inconnus développe nos compétences, notre flexibilité, notre savoir. On y trouve également des réponses à nos problèmes. 

  • Devenir « pas le time« 

Les personnes qui n’ont pas le time sont celles qui prennent le chemin le plus court et qui ont bien plus de temps que tout le monde (car elles n’ont pas le temps d’en perdre).

Pour l’auteur, il est nécessaire de bien distinguer les deux expressions suivantes :

  • « Ne pas avoir le temps », qui met en avant un problème d’organisation.
  • « Pas le time », qui est une énergie à acquérir : être « pas le time », c’est avoir une conscience précise du temps qui passe.

En somme, l’idée à retenir est la suivante :

« Ne perdez pas de temps à vivre des choses ou des émotions qui vous dérangent. Il est de votre responsabilité de changer les choses ou votre humeur lorsque cela est nécessaire. »

Chapitre 7 – Un rapide voyage dans notre futur

Ce septième chapitre de « Votre temps est infini » est très court. Fabien Olicard nous y explique que dans tout ce que nous entreprenons sérieusement dans notre vie, nous constatons toujours le même processus, commun à tous, qui se décline en trois étapes :

  • Le plaisir de la nouveauté et le sentiment d’accomplissement

C’est un moment où nous nous sentons transporté : on ne peut s’empêcher de parler de notre projet à tout le monde, on y pense tout le temps et on organise toute notre vie en fonction. Cette phase ne dure pas mais l’auteur nous conseille « vraiment de plonger tête baissée dedans ».

  • La contrainte, l’envie d’abandonner

Sept à dix jours plus tard, nous ressentons une « terrible envie de tout laisser vivre comme avant… Le fameux « pourquoi » ». C’est le moment où l’on se trouve d’excellentes excuses pour arrêter ou des compensations. C’est surtout le moment où nous allons vraiment décider de changer ou pas.

  • Le retour du plaisir naturel et quotidien

La poursuite de nos projets dépend de la deuxième phase de baisse de motivation. Comme elle s’avère de toute façon incontournable, Fabien Olicard nous propose de l’anticiper en écrivant, dès aujourd’hui, une lettre à « notre moi du futur, celui qui veut déjà abandonner« . Ainsi, quand l’énergie de l’abandon viendra pour prendre le dessus, nous pourrons lire cette lettre et « admettre que la décision n’appartient pas au nous du présent, mais qu’elle a bien déjà été prise par le nous du passé ».

Partie 2 – Organiser son temps selon nos (vrais) désirs

La seconde partie de « Votre temps est infini » nous fait découvrir une méthode d’organisation « puissante ». Concrètement, Fabien Olicard nous explique les bases de cette organisation, des boosters de performances, des techniques pour gagner du temps au quotidien et des solutions contre la surcharge.

Chapitre 8 – Les bases de notre organisation

Ce huitième chapitre de « Votre temps est infini » nous enseigne qu’il est indispensable de se doter d’outils de planification fiables et adaptés à nos besoins pour bien nous organiser. Parmi eux, les deux outils de base sont l’agenda et les listes.

8.1 – L’agenda

L’auteur nous présente trois différents types d’agenda. Chacun ont leurs avantages et leurs inconvénients :

  • L’agenda traditionnel,
  • Le calendrier numérique,
  • Le BuJo (Bullet Journal) : une sorte de fusion entre le journal intime, le carnet de notes et l’agenda.
Votre temps est infini - Fabien olicard - BuJo et agenda comparatif
Tableau comparatif tiré de « Votre temps est infini »
8.2 – Les listes et leurs supports

La liste est un outil de planification simple mais redoutable.

  • Les styles de listes

L’auteur énumère différents types de listes, soient les listes :

  • Généralistes : elles comportent des idées ou des choses à faire sur un thème précis (ex. : la liste que l’auteur utilise pour organiser son spectacle).
  • Précises : elles concernent, par exemple, une journée précise, une période courte et délicate à organiser, les points à aborder lors d’un rendez-vous ou d’une réunion.
  • Thématiques : elles contiennent des idées sur une thématique, des projets, des choses à ne pas oublier (ex. : livres dont on nous a parlé, idées de vidéos, etc.).
  • Temporelles : elles sont très utiles pour les rétro-plannings, le suivi d’un budget, d’une activité sportive, l’apprentissage d’une langue, la méditation, etc.
  • Quotidiennes : elles seront jetées en fin de journée.

Deux techniques peuvent être utilisées pour effectuer nos listes :

  • La to-do list

Pratique, claire et précise, la to-do list englobe toute les choses que nous prévoyions de faire dans la journée. Ainsi, elle :

    • Allège notre charge mentale,
    • Limite les oublis,
    • Établit des priorités,
    • Permet de constater visuellement que nous « avançons » dans notre journée (rayer une tâche procure un réel sentiment de satisfaction).

En fin de journée, nous pouvons noter tout ce qui n’a pas été fait le jour même en priorisant les tâches importantes et urgentes. C’est le début de notre to-do list du lendemain.

  • Le Bullet Journal

Le BuJo sert à regrouper toutes nos listes qui ne sont pas des listes quotidiennes.

Chapitre 9 – Les boosters de nos performances

En plus d’organiser son temps, il est crucial d’organiser sa motivation. L’objectif est de maintenir une constance dans sa motivation (qui est normalement fluctuante selon l’énergie du moment). Et pour y parvenir, « Votre temps est infini » nous dévoile 4 techniques.

9.1 – N’accepter plus aucune excuses

L’expérience de Fabien Olicard lui a montré qu’il est possible d’ajouter des projets conséquents, aux deadlines lointaines, à une vie déjà bien remplie qu’à 3 conditions :

  • Dédier chaque jour quelques minutes à ce projet avec un véritable objectif quotidien quantifié. Il faudra, pour cela, découper son projet en tâches plus courtes.
  • Ne pas craindre de créer un premier jet non abouti : pour le finaliser, il sera plus simple et plus motivant de travailler sur une matière première existante que sur du « rien ».
  • Ne jamais abandonner le projet plus d’une journée car une journée perdue est très difficilement rattrapable. Dans le cas où l’on doit vraiment rater une journée, il est indispensable de prendre de l’avance.
9.2 – Déterminer une deadline

Une deadline est la date butoir à laquelle nous aurons accompli un objectif défini, selon des termes précis, en amont. Elle possède, selon l’auteur, un pouvoir incroyable dans nos projets tant personnels que professionnels car elle est source de motivation et nous évite de gaspiller du temps naturellement.

« Cette date doit être réaliste en fonction du temps que vous allez devoir consacrer à cette tâche, mais suffisamment proche pour vous mettre la pression de vous y mettre tôt et de ne pas lâcher vos objectifs. »

Autrement dit, pour être productif, il faut décider de dates de fin précises qui :

  • Tiennent compte de la charge de temps nécessaire à la réalisation de la tâche, donc un rythme raisonnable ;
  • Demandent cependant une pression constante, une rigueur pour les tenir ;
  • Permettent une répartition de charge homogène.
Les lecteurs de cet article ont également lu :  Cut To The Chase (Allez à l'essentiel)
9.3 – Se concentrer

« Votre temps est infini » développe ici deux méthodes essentielles pour se mettre en état de focus et de concentration intense.

  • Écouter attentivement

Pour écouter attentivement, il faut occuper le reste de son cerveau. L’auteur nous conseille alors de griffonner, d’écrire ou de marcher (comme nous avons tendance à le faire lorsque nous sommes au téléphone). « Cela peut vous paraître contre-intuitif, mais pour pouvoir être vraiment concentré sur votre écoute, il faut occuper la partie motrice de votre cerveau… qui s’ennuie », nous dit-il.

  • Écrire en pleine concentration

Pour écrire de manière concentré, Fabien Olicard nous recommande de nous isoler du monde en utilisant un casque et en rentrant ainsi dans une bulle musicale. Une fois que nous avons trouvé le style musical qui nous aide à travailler, nous pouvons composer de longues playlists à écouter en mode aléatoire.

9.4 – Offrir son énergie au bon moment
  • Ne pas mettre d’énergie trop tôt

Au regard de son expérience, l’auteur nous met en garde sur le fait de ne pas mettre une véritable énergie sur un projet que l’on nous propose avant que celui-ci ne soit sûr d’aboutir.

  • Être la locomotive de ses projets

Une locomotive, un moteur, c’est quelqu’un qui fait avancer l’ensemble du train dans la direction qu’il a prise. Pour Fabien Olicard, il faut être vigilant avec les projets des autres et de la casquette que l’on veut nous attribuer. Certaines personnes proposent de bonnes idées de projets mais n’ont ni les compétences ni le temps de les conduire ensuite à destination, et nous demanderont d’être leur locomotive. L’auteur, lui, refuse d’être la locomotive des autres, même si l’idée est séduisante.

Chapitre 10 – Les techniques pour gagner du temps au quotidien

10.1 – Les lois d’Asimov

Pour commencer ce dixième chapitre de « Votre temps est infini », Fabien Olicard nous explique ce que sont les lois d’Asimov. Son exposé nous montre l’aspect positif de la technologie moderne mais surtout sa dimension, en réalité, complètement neutre : c’est nous qui, individuellement, choisissons de rendre la technologie pratique ou chronophage suivant notre utilisation.

En suivant ce raisonnement, l’auteur nous invite, lorsque nous doutons de l’intérêt d’acheter un équipement, à :

  • Calculer le temps que nous dépensons par semaine sur la tâche que cet équipement pourra désormais réaliser à notre place.
  • Multiplier la valeur de notre temps (calculé selon une méthode énoncée au début de l’ouvrage) par le temps que nous devrions gagner avec notre achat.
  • Comparer ce résultat avec le prix de l’achat pour voir en combien de temps nous aurons amorti notre investissement.

En plus de nous aider quotidiennement, la technologie peut aussi nous servir à parer l’urgence (l’auteur nous explique, par exemple, utiliser une application de conciergerie).

En somme, la règle est de déléguer ou d’investir dans la technologie mais à bon escient c’est-à-dire en nous limitant à celle qui nous fait gagner du temps, pas à celle qui, au final, nous en fait perdre.

10.2 – Le pouvoir du non

Avec les autres, nous avons souvent recours à des « oui » complaisants pour éviter un sentiment négatif. Mais l’auteur nous encourage vivement à apprendre à dire « non ».

Nous sommes libres. Par conséquent, nous sommes en droit de refuser, de dire « non » sans se justifier pendant des heures. Cette réponse « franche » et « démocratique » nous fera, en effet, toujours gagner beaucoup de temps. Et si notre interlocuteur nous trouve après cela, égoïste ou peu sympathique, c’est un problème qui le concerne, lui uniquement :

« Car ça n’est pas votre refus qui fait qui vous êtes. La personne s’est créée sa propre attente du oui et vous n’êtes pas concerné par ses émotions négatives liées à sa déception. »

10.3 – Les réunions sont des arnaques

Pour participer à une réunion, Fabien Olicard exige que celle-ci réponde à de nombreux critères. En voici un résumé.

  • Les buts

Une réunion doit traiter d’un thème clair et répondre à des objectifs précis, dans un temps défini en amont. Le brief doit indiquer ces éléments (thèmes, buts, durée) et être communiqué à tous les participants dans un style dit CCP (Clair Concis Précis).

  • Le délégué temporel

Le délégué temporel est responsable du temps qui passe. Il a donc :

  • Le pouvoir de mettre fin aux monologues, dérives, extrapolations, à certains échanges ;
  • Le respect de tous ;
  • L’obligation de changer à chaque réunion pour que tout le monde ait la possibilité d’expérimenter ce rôle.

La réunion ne doit pas être longue : si les participants se dissipent, cela signifie que la réunion a un problème de gestion, de durée ou de nombre de participants.

  • Le nombre de participants

L’organisateur doit être capable de justifier l’intérêt de la présence de chacun des participants. Ces derniers doivent donc être choisis pour leur caractère indispensable (selon leurs compétences, profil, implication, les objectifs de la réunion, etc.).

  • Le lieu, la configuration

Les participants doivent être dans des conditions optimales pour atteindre les buts définis. Pour cela, il faut savoir adapter la forme de la réunion à ses objectifs propres et sortir des conventions. L’auteur conseille de prévoir un catering. Pour certaines réunions (celles qui ne durent que 20-30 minutes), il n’est même pas utile de prévoir des chaises.

  • Le retard et les départs

Les horaires d’arrivée et de départ ne sont pas négociables.

  • La synthèse

À chaque réunion, un scribe doit être désigné pour prendre des notes et rédiger ensuite le compte-rendu. Celui-ci doit :

  • Mentionner les problématiques, solutions, décisions, idées écartées, tâches assignées, prochaines deadlines.
  • Être envoyé à tous les participants et aux personnes non présentes ayant un intérêt à connaître les conclusions de la réunion, dans un délai de 12 à 24 heures après la réunion.

Il existe des solutions en ligne très efficaces pour organiser des réunions virtuelles. Elles représentent une option intéressante pour les réunions qui durent moins d’une heure ou lorsque tous les participants doivent se déplacer.

Chapitre 11 – Les remèdes contre la surcharge

11.1 – Gérer un débordement

Lorsque nous nous sentons très oppressé, débordé et que tout nous semble ingérable, Fabien Olicard nous conseille de tout arrêter pour se réorganiser. Plus précisément, il nous invite à procéder ainsi :

  • Faire une pause d’une demi-journée ou une journée pour passer du « temps personnel » ou du « temps pour soi » : de cette manière, nous allons assainir notre mental et pouvoir ensuite mieux réfléchir.
  • Créer de l’air en annulant ou en reportant tout ce qui peut l’être : cela concerne souvent des objectifs que nous nous sommes fixés seul et les rendez-vous pas très urgents.
  • Planifier à nouveau ses tâches en utilisant la matrice d’Eisenhower.
  • Informer les personnes concernées de cette réorganisation de planning.

« En appliquant cette méthode, vous allez ressentir un nouvel état, la même sensation que vous avez après une bonne nuit de sommeil. »

11.2 – Gérer le multitâche
gagner du temps infini fabien olicard

Il existe généralement deux approches contraires. Celle :

  • Des monotâches qui préconisent de se concentrer de façon extrême sur un seul sujet à la fois.
  • Des slasheurs qui prônent le changement permanent.

Fabien Olicard nous explique avoir échoué après avoir essayé chacune de ces deux écoles.

Pour l’auteur, la solution idéale à adopter, c’est « d’avoir des choses variées à faire, mais toutes sur le même sujet de fond« . Il ne s’agit donc pas de faire tout ce qui se présente à nous dans la journée mais de découper nos tâches en sous-tâches et ensuite alterner plusieurs périodes de la journée entre ces sous-tâches. De cette manière, nous varions nos actions du jour et celle-ci peuvent être terminées dans la journée.

11.3 – Gérer le bore-out

Fabien Olicard décrit le bore-out comme « un épuisement personnel ou professionnel provoqué par l’ennui« . Et, pour l’auteur, il faut se préoccuper autant de l’ennui que du surmenage.

L’auteur aborde ce sujet en partageant son propre vécu de bore-out : à une période de sa vie où il se sentait pourtant très accompli professionnellement et personnellement, Fabien peinait souvent à se mettre au travail et vivait régulièrement des moments de grande déprime et d’épuisement physique et cérébral. Il comprend alors que son plus gros ennui ne venait pas forcément de son manque d’activité, mais de son manque de découverte. En décidant donc d’élargir ses activités (tout en conservant une cohérence d’action sur le fond), il sortit du bore-out.

Ce que l’auteur veut que nous retenions de son expérience, c’est qu’il est primordial d’analyser et de travailler sur les raisons qui puissent être, chez nous, à l’origine d’un sentiment d’ennui pour pouvoir faire en sorte qu’elles ne surviennent pas.

11.4 – Gérer la méritocratie abusive

Tout comme le manque de confiance, la « méritocratie » – c’est-à-dire le besoin de ressentir des difficultés pour réussir quelque chose – fait partie des facteurs qui, selon « Votre temps est infini« , affaiblissent considérablement nos avancées et notre jugement.

Pour lutter contre cette « méritocratie abusive », l’auteur nous encourage alors à demander régulièrement l’avis d’une personne neutre et de confiance. Il nous met toutefois en garde : accueillir un jugement signifie qu’il faut aussi savoir accepter :

  • La critique négative : écouter cette critique avec curiosité, en étant à l’écoute de l’autre et en essayant d’y réagir positivement, sans en faire une affaire personnelle. Puis, juger objectivement si celle-ci a été pertinente ou pas.
  • Le compliment : il est inutile de se réfugier derrière une dévalorisation ou des comparaisons avec d’autres personnes ayant des dons similaires.
11.5 – Donner de l’énergie à notre entourage

Fabien Olicard nous encourage à créer un moment quotidien (entre 20 minutes et 1 h) pour mobiliser notre entourage à exercer une activité physique avec nous. Selon lui, la pratique d’une telle activité augmente indirectement le temps disponible pour nous et les autres.

11.6 – Savoir quoi déléguer

Déléguer nécessite une forme d’acceptation de notre part. Nous allons, en effet, devoir :

  • Accorder notre confiance à une tierce personne sans contrôler en permanence sa manière de faire.
  • Accepter que les tâches ne soient pas forcément réalisées selon nos propres méthodes et que le résultat ne coïncide pas à complètement à nos attentes initiales.

Pour savoir s’il est préférable de déléguer une tâche, nous pouvons nous interroger sur la fréquence et la valeur ajoutée que nous apportons à une tâche :

« Si vous n’apportez pas une réelle valeur ajoutée à une tâche, ou qu’il s’agit d’une tâche récurrente, déléguez-la en enseignant à une tierce personne comment la faire à votre place, ou en faisant appel à une société de services. »

Partie  3 – Gagner du temps chaque jour

Chapitre 12 – Nous sommes notre meilleur allié

Ce douzième chapitre de « Votre temps est infini » développe plusieurs méthodes à adopter pour optimiser tous les instants de transition (se préparer à partir, dormir, se déplacer…) qui lient les moments clés de nos journées.

12.1 – Être opérationnel en une minute

Avant de démarrer chaque nouvelle tâche, l’auteur nous suggère de nous poser un instant pour visualiser ce que nous allons faire comme si nous étions réellement, physiquement et mentalement, en train de réaliser cette tâche. Notre cortex cérébral ne faisant pas la différence entre ce fantasme et la réalité, nous devrions, de cette manière, en commençant notre activité, nous sentir vraiment « prêt » et « en forme » pour le faire.

12.2 – Profiter de chaque mouvement

Lorsque nous devons nous déplacer, l’auteur nous invite à toujours vérifier qu’il n’y a pas quelque chose à emmener « pour gagner un aller-retour ». En gros, l’objectif c’est de ne pas faire de « tour à vide » et cesser de dépenser de l’énergie mécanique pour une seule action : il y a toujours quelque chose à optimiser en profitant d’un déplacement.

12.3 – Se créer une équipe gagnante

Nous pouvons gagner du temps en se constituant une équipe et en suivant ensuite certains principes utiles :

  • Être toujours agréable avec notre entourage : c’est le meilleur moyen de s’assurer un quotidien de services opérationnels en permanence.
  • Faire appel à des prestations de services à domicile pour diminuer sa charge mentale et ses temps de trajet et d’attente : quasiment toutes les activités de service peuvent être faites de chez soi (cosmétique, sport, rendez-vous en tout genre, etc.).
12.4 – Ne plus perdre de temps à partir

Fabien Olicard nous livre ici une astuce pratique pour gagner en sérénité et ne plus perdre de temps à se préparer avant de partir. Celle-ci consiste à penser à notre départ lorsque nous arrivons quelque part. Sitôt rentré chez nous, nous pouvons par exemple, mettre les choses toutes prêtes, tout de suite, pour notre prochain départ (ranger ses clés près de la porte d’entrée, mettre son matériel électronique en charge, etc.).

12.5 – Dormir peu mais dormir mieux
  • Dormir à deux n’est pas forcément une bonne idée

Pour l’auteur, la meilleure façon de bénéficier d’un sommeil totalement réparateur est de dormir seul. C’est pourquoi, lorsque nous sommes fatigué au moins, ou que nous n’avons que peu de temps à dormir, il faut privilégier le fait de dormir seul. Et cela n’est pas incompatible avec une vie de couple : il est tout à fait possible de se coucher ensemble, discuter, passer un moment à deux, puis rejoindre chacun son lit lorsque nous sentons que nous nous endormons.

  • Instaurer une routine matinale

Fabien Olicard nous décrit son rituel matinal, simple mais source de gain de temps précieux. En voici les éléments clés :

  • Un seul réveil, éteint complètement dès qu’il sonne.
  • Pas d’activité digitale au réveil.
  • Visualisation rapide des rendez-vous, des impératifs et objectifs personnels et professionnels à accomplir dans la journée.
  • Consultation du téléphone portable qu’après le petit déjeuner.

Quand on dispose d’un sommeil de qualité, avec l’habitude de se lever le matin, alors il est assez facile de ne dormir que 6 ou 7 heures, et même de supprimer le réveil. Mais si cela ne fonctionne pas, « Votre temps est infini » développe ici une technique de sommeil pour réduire son temps de sommeil. Celle-ci consiste à fractionner sa nuit. Il s’agit du sommeil polyphasique.

L’auteur nous explique que le cycle complet de sommeil dure 90 minutes en moyenne. Mais que la période vraiment récupératrice, elle, correspond à celle du sommeil paradoxal qui ne dure que 30 minutes. L’idée est donc de découper son temps de sommeil de manière optimale en répartissant des temps de sommeil paradoxal plusieurs fois dans une journée.

Il existe plusieurs versions du sommeil polyphasique. Sa version extrême permet de ne dormir que 3 heures sur une journée de 24 h, soit 6 X 30 minutes de sommeil par jour, à heure fixe (à 2 h, 6 h, 10 h, 14 h, 18 h et 22 h).

Cette pratique étant drastique, il est impératif d’être très rigoureux et de respecter ces horaires à la minute près tous les jours, y compris en rendez-vous (il suffira alors d’expliquer notre démarche à nos interlocuteurs). L’avantage d’adopter cette technique est qu’elle procure une vive énergie constante. L’inconvénient, c’est qu’en diminuant notre temps de sommeil, nous augmentons notre appétit et nos besoins alimentaires.

L’auteur évoque aussi une technique dérivé du sommeil polyphasique : celle du sommeil semi-polyphasique. Celle-ci consiste à dormir une nuit de 5 heures continue et optimisée + 1 à 3 siestes de 20 minutes (à ne pratiquer que si nous sommes en parfaite santé car les effets à long terme de cette méthode n’ont encore jamais fait l’objet d’études).

12.6 – Bien gérer l’heure la plus importante de sa journée

Les émotions que nous vivons durant la première heure de notre journée déterminent notre humeur et notre énergie pour le reste de la journée. Voilà pourquoi, il nous faut absolument anticiper et gérer cette première heure de manière à avoir un mental préparé, motivé et en accord avec nos objectifs de la journée.

L’auteur liste, pour cela, quelques basiques à mettre en place :

  • La veille : préparer ses vêtements, son petit déjeuner, ce que nous devons emmener.
  • Durant notre première heure de réveil : ne pas évoquer de sujets oppressants, ne pas consulter ses mails ou SMS professionnels.
  • Veiller à avoir 60 minutes de temps personnel ou de temps pour soi après notre lever et avant de sortir.
Chapitre 13 – L’enfer, c’est les autres !

Dans ce chapitre de « Votre temps est infini », Fabien Olicard nous révèle plusieurs astuces pour gérer ce qui est externe.

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13.1 – Ne plus être interrompu

« Votre temps est infini » nous suggère plusieurs règles à suivre pour éviter les interruptions et ainsi gagner, selon l’auteur, un tiers de notre temps habituel.

  • Le téléphone

À moins de devoir être « accessible dans l’instant pour raisons vitales », nous devons cesser d’être constamment dérangé par notre téléphone ou ne l’être que lorsque nous l’avons décidé. En gros, l’auteur préconise d’éteindre notre téléphone lorsque nous devons nous concentrer, ou au moins couper la sonnerie et le vibreur et ne plus voir l’écran. Il propose aussi de laisser un message pour informer notre interlocuteur que nous ne sommes pas disponible et l’inviter à nous envoyer plutôt un SMS ou un mail.

  • Les ordinateurs

L’auteur recommande de supprimer toutes les notifications sonores provenant de notre ordinateur et de rendre les notifications visuelles discrètes.

  • Les personnes

Il est primordial d’indiquer à notre entourage de ne pas nous déranger en convenant, par exemple, d’un code visuel ou en utilisant la technique des écouteurs ou du casque audio.

13.2 – Rompre avec nos relations parasitantes

Selon « Votre temps est infini », trois types de relations dévorent notre temps :

  • Les relations faibles : les personnes avec qui nous avons peu d’échanges mais que nous supportons par politesse.
  • Les relations persistantes : les personnes avec qui nous avons été amis, mais de qui nous nous sommes éloigné ; leur philosophie de vie est aujourd’hui incompatible avec la nôtre ; ces relations créent un sentiment d’obligation et ne nous apportent plus rien humainement.
  • Les relations vampirisantes : les personnes qui n’ont jamais été ni des proches, ni des amis, et qui ne se manifestent que pour nous prendre quelque chose.
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Pour Fabien Olicard, la solution est simple : il nous faut tout simplement couper avec toutes ces personnes.

« Les relations humaines sont l’essence de nos vies, entretenez-les comme un jardin : semez, plantez, taillez, élaguez… Vous êtes la seule personne responsable des types de relations que vous gardez. »

13.3 – Téléphoner de manière utile

La solution pour ne pas perdre du temps au téléphone est de réaliser, en même temps, une autre tâche compatible avec notre conversation. Il sera, pour cela, judicieux d’investir dans un équipement « main libre ».

Quelques exemples : téléphoner en faisant du ménage, en roulant, en faisant ses courses, en allant poster du courrier, en se rendant quelque part à pied…

13.4 – Imposer sa géographie

Pour terminer ce chapitre, Fabien Olicard nous invite à calculer le temps passé dans les transports chaque jour et à le rationaliser sur une année. Cet exercice nous permet d’évaluer « si l’énergie d’un déménagement ne nous ferait pas gagner quelques semaines sur les prochaines années ».

Chapitre 14 – Ranger moins mais ranger mieux

« Une des grandes astuces pour réduire le temps perdu s’appelle… le rangement ! »

14.1 – Ranger intelligemment

Voici les conseils de « Votre temps est infini » pour ranger de manière intelligente :

  • Ranger les choses qui servent plusieurs fois par jour « à vue » et celles dont on se sert souvent dans un endroit qui ne nous demande pas d’énergie.
  • Cesser d’être conventionnel et choisir un endroit de rangement en adéquation avec l’endroit où il est utilisé : l’auteur a, par exemple, installé une petite bibliothèque et sa console de jeu dans ses toilettes, range ses caleçons et chaussettes à côté de sa douche…
  • Ne jamais laisser notre intérieur s’encombrer de choses inutiles (cela consomme de l’énergie et de la charge mentale) : il faut trier puis donner, vendre et jeter.
  • Laisser de la place supplémentaire dans les zones appelées à accueillir plus de choses dans le temps.
14.2 – Cesser de faire le ménage (ou presque)

Fabien Olicard nous propose de transformer les « corvées » – de toutes façons rébarbatives et inévitables – en :

  • Temps personnel : en profiter pour téléphoner par exemple.
  • Nouveau temps de son choix : déléguer cette tâche à un professionnel (en bénéficiant du crédit d’impôt de 50 %).
  • Temps pour soi : tirer profit de ce temps pour apprendre (en écoutant des podcasts, livres audio, conférences Ted ou TedX, etc.).
14.3 – Appliquer des astuces chez soi
  • Le linge
    • Pour ne plus perdre du temps à trier ses chaussettes : n’acheter que des chaussettes noires et blanches identiques ou tout simplement les laisser en vrac dans un tiroir.
    • Plier son linge comme en Chine.
  • Les repas et les courses
    • Planifier son menu sur la semaine avec une majorité de plats qui prennent moins de 30 minutes de préparation.
    • Cuisiner en grande quantité le soir pour avoir des restes à manger le lendemain midi.
    • Utiliser le congélateur efficacement : par exemple, préparer deux repas identiques au lieu d’un seul pour congeler le deuxième (cuisiner en grande quantité ne prend pas plus de temps).
    • Tester une application qui a pour but de cuisiner en alternance avec ses voisins (il ne s’agit pas de dîner avec ses voisins mais de gagner du temps en préparant à manger à tour de rôle pour tous).
    • Faire sa liste de courses à partir des recettes planifiées, en réunissant les aliments voisins ensemble, en les triant par magasin puis par rayon.
    • Au retour des courses, ranger ses courses immédiatement aux bons endroits en enlevant les emballages inutiles.
  • La vaisselle
    • Investir dans un lave-vaisselle, sinon faire sa vaisselle tout de suite après le repas.
    • Mettre immédiatement sa vaisselle dans le lave-vaisselle (et plus dans l’évier en attente). Vider le lave-vaisselle le midi, en même temps que nous préparons/réchauffons notre déjeuner.
  • Le courrier administratif
    • Traiter immédiatement son courrier.
    • Classer ses documents dès qu’ils ont été gérés grâce un système d’intercalaires.
14.4 – Appliquer des astuces au travail
  • Les mails
    • Ne jamais garder un mail déjà traité dans sa boîte de réception : le déplacer systématiquement dans le dossier « archive » ou la corbeille.
    • Rédiger une réponse automatique expliquant que nous lisons nos mails qu’une seule fois par jour par exemple.
    • Se désinscrire de tous ses spams.
    • Choisir ses moments pour consulter sa boîte email (en dehors, couper toutes ses notifications mails).
    • Avec un collaborateur :
      • Créer trois boîtes mails (une personnelle, une professionnelle et une autre commune avec notre collaborateur), puis faire une réexpédition automatique de sa boîte professionnelle vers celle partagée avec notre collaborateur.
      • N’installer, sur nos appareils, que notre boîte personnelle puisque c’est notre collaborateur qui doit traiter nos mails professionnels à notre place.
      • Instaurer un rituel avant de quitter notre bureau (environ 30 minutes) : répondre à toutes les questions de notre collaborateur pour qu’il puisse répondre le lendemain à tous les mails en attente.
  • La mise en dossier

Il s’agit de supprimer tous nos fichiers qui peuvent l’être, de trier, ranger, classer les autres dans des dossiers et sous-dossiers. Cette étape demande un certain temps mais, par la suite, elle :

  • Diminuera considérablement le temps de recherche et notre charge mentale.
  • Améliorera notre organisation et les performances de notre ordinateur.

Pour stocker ses données, nous pouvons avoir recours au cloud (sauvegarde en ligne ou dossiers partagés). Mais pour l’auteur, la solution idéale est d’avoir son propre serveur chez soi : une solution de stockage composée au minimum de deux disques durs branchés directement à sa box. Ce système nous permet de sauvegarder sur un seul disque, tandis que le deuxième disque copie en permanence ce qu’il y a sur le premier. C’est ainsi une façon d’avoir son propre cloud avec un stockage de données illimité et une interface simple et intuitive.

  • Les SMS

Il faut supprimer tous les messages qui n’ont aucune utilité à être conservé.

  • Les réseaux sociaux

Il est judicieux de :

  • Créer une réponse automatique sur notre page Facebook professionnelle ;
  • Désactiver toutes les notifications provenant des réseaux sociaux sur nos téléphone et ordinateur.

L’auteur préconise la suppression de l’historique des appels, ainsi que des messages sur notre répondeur.

Chapitre 15 – Ne plus voyager au hasard

Ce quinzième chapitre de « Votre temps est infini » nous enseigne des basiques et astuces d’organisation pour nos déplacements.

voyager au hasard trouver sa destination gérer son temps

15.1 – Le transport

Voici les astuces de Fabien Olicard pour gagner du temps lors de nos voyages…

  • En train
    • Prendre son retour à l’horaire le plus tôt de la journée (il n’y a aucun avantage à partir de l’hôtel à 9 heures plutôt qu’à 7 heures) : on évite ainsi de perdre un jour entier à voyager.
    • Apprendre sa place par cœur ou avec un moyen mnémotechnique (pour éviter de chercher son billet sans arrêt).
    • Penser à ce que nous allons faire dans le train avant de partir : une seule tâche non urgente et de la lecture, pas plus.
    • Ne pas prévoir d’utiliser Internet ou le téléphone : les réseaux ne sont pas assez fiables en train et « il n’y a pas pires pertes de temps que d’attendre des chargements de pages Internet ».
  • En avion
    • Il est suffisant d’arriver :
      • Sans bagages en soute : 40 minutes avant l’heure du vol.
      • Avec bagages en soute : 1 h 30 avant l’heure du vol (arriver plus tôt ne sert juste qu’à faire la queue au comptoir d’enregistrement).
    • Rester assis jusqu’à ce que les trois quarts des passagers aient embarqué.
    • Faire son enregistrement en ligne (même avec un bagage en soute) : cela permet de choisir son siège, le plus près possible de la sortie par exemple, pour gagner du temps à l’arrivée.
15.2 – Sur place

Fabien Olicard nous dévoile quelques habitudes à mettre en place une fois arrivé à destination :

  • Repérer les lieux.
  • S’installer et prendre possession du lieu où nous logeons : vider entièrement sa valise.
  • S’équiper d’une box 4G nomade pour bénéficier d’une vraie solution mobile partout et ne pas dépendre des aléas de réseau ou courir après les codes d’accès dans les hôtels.
  • Ranger ses affaires au fur et à mesure pendant notre séjour.
  • Mettre sa valise prête à partir, ou quasiment, la veille du départ.

Chapitre 16 – Les derniers secrets de « Votre temps est infini »

16.1 – Pourquoi 10 % suffisent

Parmi les astuces que nous dévoile « Votre temps est infini » dans ce dernier chapitre, la première insiste sur le fait qu’il ne faut pas trop attendre avant d’entamer un nouveau projet mais se lancer rapidement :

« À partir du moment où j’ai 5 à 10 % des réponses aux questions que je me pose, je me mets en action, en mouvement. Je trouverai les 90 % de réponses manquantes sur mon trajet. »

16.2 – Apprendre toute sa vie

L’autre concept développé par Fabien Olicard avant de terminer son livre est celui de l’apprentissage discontinu. L’auteur précise que :

« Le savoir est une arme redoutable qui se dissout de manière transversale dans toute votre vie, traversant sans barrière toutes les parties de votre vie personnelle et de votre vie professionnelle. »

Concrètement, apprendre en permanence demande de :

  • Lire régulièrement sur tous les sujets, idéalement une lecture de non-fiction d’au moins 30 minutes chaque jour : inutile de prévoir un créneau spécifique pour cela car il y a de multiples périodes de non-temps pour le faire.
  • Se montrer curieux : écouter lorsque quelqu’un de passionnant maîtrise un sujet, même si ce sujet ne nous intéresse pas a priori.
  • Se former régulièrement : en suivant des conférences, une formation physique, en autodidacte ou en écoutant des podcasts et des livres audio.
16.3 – La théorie de l’hydre

Fabien Olicard nous confie un autre de ses secrets pour faire des choix toujours plus productifs.

En fait, il imagine sa vie professionnelle comme une hydre. Cette hydre :

  • Est composée de plusieurs têtes (les activités) :
    • Chaque tête représente une activité en place, émergente ou en projet.
    • La taille des têtes dépend de l’importance de l’activité dans sa vie professionnelle.
  • Dispose de deux gros sacs de nourriture (les ressources) contenant :
    • Pour l’un : ses ressources financières,
    • Pour l’autre : le temps humain disponible.

Chaque tête :

  • Consomme des ressources ;
  • Produit des richesses financières et autres (crédibilité, joie, passion, reconnaissance de sa marque, acquisition, etc.).

Une fois par mois, l’auteur s’occupe de son hydre ! Autrement dit, il analyse ce que ses têtes – ou activités – génèrent et consomment, s’il peut réduire leur régime sans impacter ce qu’elles apportent, ou perfectionner ce qu’elles produisent en augmentant certaines de leurs ressources.

Après cela, l’auteur raconte se saisir de son épée pour décapiter toutes les têtes qui consomment sans générer ni revenus, ni joie, ni passion.

Puis il s’interroge sur ce qu’il a envie :

  • Faire naître de nouvelles têtes : dans ce cas, il lance de nouveaux projets.
  • Nourrir davantage les grosses têtes : dans ce cas, il place des ressources là où il faut.

« L’imaginaire autour de cette hydre aide à prendre du recul sur ce que vous faites, en vous dissociant, avec des filtres qui sont les ressources financières, le temps disponible et la joie procurée. Mon hydre est une image simple mais réaliste, une véritable synthèse qui me permet de prendre des décisions factuelles, de savoir où j’en suis et… de le faire de manière amusante. »

16.4 – Le secret de la réussite

Fabien Olicard nous livre les propos d’une discussion qu’il a eu lors d’un déjeuner avec l’écrivain Bernard Werber concernant le schéma de la réussite : selon Bernard Werber, il existe 3 facteurs majeurs gages de réussite :

  • La chance : celle-ci ne dépend pas de nous ; nous ne pouvons pas décider de la faire apparaître, ni quand la faire venir.
  • Le talent : c’est une notion abstraite qui désigne « une facilité innée à faire quelque chose » ; puisqu’il est inné, le talent non plus ne dépend pas de nous.
  • Le travail : l’auteur le définit comme « un mélange de temps consacré et d’énergie dépensée » ; c’est le seul ingrédient où il nous est possible d’agir.

Ainsi, il faudrait réunir ces trois ingrédients majeurs pour très bien réussir quelque chose, ou au moins une base de talent ou de chance, puis fournir du travail pour pouvoir simplement réussir.

16.5 – Créer un 32e jour par mois

La 32e journée est un concept qui fait gagner du temps tout en prenant du temps, et en plus agréablement. Il s’agit de s’accorder du temps pour faire faire les « petits riens de la vie » : « Je parle des « il faudrait que », « il serait bien de » , « pourquoi ne pas faire », « à l’occasion, je commanderai ce », et tous leurs dérivés » précise l’auteur.

En voici le mode d’emploi :

  • Placer ensemble une petite boîte, des Post-it et un crayon, puis chaque fois que nous pensons à un « petit rien », le noter et le glisser dans la boîte.
  • Se libérer une demi-journée par mois sans aucune contrainte personnelle ou professionnelle pour la consacrer uniquement à notre boîte.
  • Piocher un Post-it et faire ce qui est écrit dessus.
  • Terminer chacun des Post-it avant d’en prendre un autre : parfois on réalisera des dizaines de Post-it, jusqu’à vider la boîte, d’autre fois, nous n’en accomplirons qu’un seul. « Mais à chaque fois, je peux vous certifier que vous vivrez ce 32e jour comme de petites vacances qui vont vous ressourcer » conclut l’auteur.

Conclusion de « Votre temps est infini » de Fabien Olicard

Un ouvrage rempli d’astuces concrètes pour optimiser son temps au quotidien

« Votre temps est infini » nous livre un condensé de conseils et d’astuces pratiques, faciles à mettre en place, pour gagner ou ne plus perdre de temps, tout en nous proposant une lecture agréable et positive.

Les idées de l’auteur sont issues de ses expériences vécues. Le contenu est alors ponctué de scènes de vie racontées dans un style léger. Au final, il devient assez aisé de s’identifier et d’engager le véritable travail de fond que cet ouvrage nous invite, en réalité, à réaliser.

Une méthode complète et motivante

Dans « Votre temps est infini », Fabien Olicard aborde le sujet de la gestion du temps de manière très complète. Les propos sont motivants. En résumé, le livre nous invite à actionner les quatre leviers suivants :

  • Mieux avoir conscience de son temps et de la valeur de ce temps : en réfléchissant à la valeur financière de notre temps, aux différentes catégories de temps, à notre rythme, aux concepts du temps relatif et éphémère, à nos relations « encombrantes », etc.
  • Mieux s’organiser grâce à des outils de planification efficaces, le découpage des gros projets, la réduction drastique des réunions, des idées pour mieux ranger, pour éviter la surcharge, pour optimiser chaque instant (actions simultanées, utilisation des temps d’attente…)…
  • Faire les bons choix et prioriser grâce à la recherche puis l’utilisation de ses mantras comme fil conducteur, au système des filtres, au tableau d’Eisenhower (notions de l’urgence et de l’importance), et autres astuces pour hiérarchiser, éliminer…
  • Se recentrer sur l’essentiel et développer sa productivité : déléguer, bien s’entourer, manager efficacement, gérer les interruptions, mieux se concentrer, savoir dire non, veiller à un bon sommeil, se créer une énergie plus régulière, faire des achats utiles, éviter la procrastination, etc.

Une philosophie de vie pour reprendre le contrôle de notre temps mais surtout de notre vie !

« Votre temps est infini » nous aide d’abord à réfléchir à nos priorités de vie. Puis, petit à petit, il s’agit de créer ou d’optimiser des routines, des habitudes jusqu’à adopter une véritable philosophie de vie. Et finalement, en redevenant maître de son temps, « Votre temps est infini » aide à reprendre pleinement possession de notre vie, à nous accomplir personnellement et à nous réaliser professionnellement.

Je recommande vivement « Votre temps est infini » à tous ceux qui ont la sensation d’être dépassé et de courir après le temps. Au regard de la quantité de conseils contenus dans cette lecture, tout le monde y trouvera des « hacks » qu’il n’applique pas encore pour gagner en temps et productivité et finalement participer à un vrai changement de vie !

Points forts et points faibles du livre Votre temps est infini

Points forts du livre Votre temps est infini

  • Le contenu très pratique : du concret, du concret et du concret !
  • Le style « amical » et positif de l’auteur.
  • L’approche qui permet une prise de conscience, pousse à l’action et met en avant l’effet cumulé des petits pas.
  • Les « jeux » qui nous permettent notamment de chiffrer la valeur objective de notre temps et de notre équipement.

Points faibles du livre Votre temps est infini

  • Quelques astuces parleront davantage aux entrepreneurs (astuces de travail).
  • Certains sujets se répètent un peu.

Ma note :

Le petit guide pratique du livre Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? de Fabien Olicard

En quoi se résument les astuces issues de l’expérience professionnelle de Fabien Olicard ?

1. Optimiser notre organisation

2. Maîtriser notre temps

3. Nous accomplir pleinement

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? de Fabien Olicard

1. Comment le public a accueilli le livre Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? de Fabien Olicard ?

Le livre a été bien accueilli par le public, car il est très vite devenu un best-seller après sa parution avec plus 96 % d’avis positifs et de recommandations sur Amazon.

2. Quel fut l’impact du livre Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? de Fabien Olicard ?

Les lecteurs ont trouvé le livre objectif, pertinent, intelligent. Il leur a permis de se remettre en question et de voir les choses d’une autre manière afin de devenir libre et autonome.

3. À qui s’adresse le livre Votre temps est infini : Et si votre journée était plus longue que vous ne le pensiez ? de Fabien Olicard ?

Le livre s’adresse à tout le monde.

4. Comment l’auteur défini le temps perdu ou le non-temps ?

Pour l’auteur, c’est un temps qui englobe des activités non obligatoires, sans apport, sans plaisir ni déplaisir, réalisées sans peine, conscience (pause, cigarette, réseaux sociaux). Qui nous prend plus de temps que prévu.

5. Quelles sont les 4 filtres professionnels dévoilés par l’auteur ?

Il s’agit de :

1. La rentabilité

2. La charge temporelle et la faisabilité

3. Le développement de carrière

4. Le fun et la passion

Les boosters de nos performances Vs L’enfer, c’est les autres

Les boosters de nos performancesL’enfer, c’est les autres 
N’accepter plus aucune excuseNe plus être interrompu
Déterminer un deadlineRompre avec nos relations parasitantes
Se concentrerTéléphoner de manière utile
Offrir son énergie au bon momentImposer sa géographie

Qui est Fabien Olicard ?

Fabien Olicard : Auteur du livre Votre temps est infini.

Fabien Olicard, né le 22 novembre 1982 à La Rochelle, est un artiste, youtubeur, humoriste et écrivain. Fabien a toujours été curieux et désireux de comprendre les événements, les idées et les gens. Aujourd’hui, il souhaite reprendre sa vie en main et mettre à la disposition de toute sa méthode pour atteindre ses objectifs.

                       Avez-vous lu “Votre temps est infini” de Fabien Olicard ? Combien le notez-vous ?

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Recherches utilisées pour trouver cet article :
https://des-livres-pour-changer-de-vie com/votre-temps-est-infini/
29 commentaires
  1. Merci pour ce résumé complet !

    Il est clair que la procrastination et la désorganisation sont deux comportements qui nous bouffent littéralement du temps. Et lorsqu’on devient parent, on a tout intérêt à améliorer ces 2 comportements pour ne pas se retrouver sous l’eau car cela peut vraiment arriver vite !

    Merci encore pour toutes les astuces !

  2. Chouette article qui va me permettre de peaufiner ma méthode d’organisation et de gestion du temps ! Bien que je me sois déjà nettement améliorée ces derniers mois, il y a encore des petits ajustements à faire 😄

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