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Interview : comment devenir auteur et générer des revenus passifs avec le Kindle

Je vous en avais parlé dans Le Kindle sort en France : une révolution se prépare, l’arrivée du Kindle en France va bouleverser la donne, à la fois pour les lecteurs… mais aussi pour les auteurs. Et la bonne nouvelle est que si vous avez toujours rêvé d’être auteur et que vous n’avez jamais pu convaincre un éditeur, ou même avez été découragé par la perspective de devoir envoyer votre manuscrit, vous avez votre chance aujourd’hui de vendre directement vos ouvrages en ligne.

Aux Etats-Unis, 14 auteurs ont déjà vendu plus d’un million de livres numériques sur le Kindle. Cela commence à arriver en France, d’ailleurs c’est tellement dans l’air du temps que Capital a récemment consacré une partie de leur émission sur le sujet.

Pour en savoir plus sur la facette “auteur” du Kindle, j’ai interviewé un vétéran de l’édition et de l’auto-édition, et un infopreneur célèbre en France, Christian Godefroy, qui en parle beaucoup et depuis un moment déjà. Voici son interview :

Olivier Roland :  Christian, tu as ces derniers temps consacré tous tes efforts de formation sur le « Kindle », une liseuse qui permet de lire les livres électroniques. Pourquoi?

Christian Godefroy : Amazon a sorti sa liseuse en 2007, et tout le stock s’est vendu instantanément. Selon Wired, Il a fallu 5 mois et demi pour qu’ils se réapprovisionnent. Aujourd’hui il s’en vend par millions.
Au début tout le monde a regardé cela avec un certain mépris. Et l’année dernière, deux évènement ont changé la donne:

  • Premièrement, 14 personnes on vendu plus d’un million d’ebooks sur le Kindle : Stieg Larson, James Patterson, Nora Roberts, Charlaine Harris, Lee Child, Suzanne Collins, Michael Conelly, John Locke, Janet Evanovich, Kathryn Stockett, George R.R. Martin, David Baldacci, Amanda Hocking, Stephenie Meyer. Deux d’entre eux, John Locke et Amanda Hocking, doivent leur réussite uniquement au kindle puisqu’ils ne sont pas connus et pas édités en librairie. 
  • Deuxièmement, Amazon, le plus grand libraire du monde, s’est mis à vendre plus de livres numériques que de livres papier.
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OR: Impressionnant ! Mais cela c’est principalement aux Etats-Unis, non?

CG: Oui mais le Kindle est sorti en France fin octobre 2011, et il y a encore un autre facteur qui joue en sa faveur :  Amazon a mis au point un système de publication qui vous permet de soumettre un livre numérique en 10 minutes et de le voir proposer à ses millions de clients en 3 à 4 heures.

OR: Et quel intérêt pour l’auteur par rapport aux circuits traditionnels?

CG: D’abord on n’a pas à soumettre un manuscrit. Ensuite au lieu de toucher des centimes sur les ventes on touche des euros. Au lieu de 10 % de redevance, on touche 70 %. Et c’est l’avenir!

OR: Oui mais c’est réservé aux écrivains n’est-ce pas ?

CG: Pas du tout. Je connais pas mal d’infopreneurs qui ont fait écrire leur livre numérique, ou qui ont trouvé un livre du domaine public, ou qui utilisent d’autres astuces pour ne pas voir à écrire un mot et gagner de l’argent avec le Kindle.

OR: Et lorsqu’on publie sur le Kindle, on reçoit des redevances pendant combien de temps?

CG: Toute votre vie! C’est la beauté de la chose. Cela vous créé des revenus passifs. Amazon s’occupe de tout: trouver des clients, encaisser l’argent, livrer, le service après vente, la pub, TOUT! Et vous, que vous soyez en voyage, au cinéma, ou dans votre lit, des ventes se font et vous touchez votre chèque 60 jours plus tard. C’est vraiment le business sur Internet idéal: pas de site, pas de nom de domaine, rien de technique.

OR : Mais pour cela, je suppose qu’il est utile de connaître quelques techniques marketing  pour « amorcer la pompe » et déclencher les premières ventes ? En aurais-tu une à nous donner ?

CG : Oui bien sûr. La première clef est le titre. La plupart des auteurs se donnent moins de mal pour choisir un titre que le prénom de leur enfant. C’est l’inverse qu’il faut faire. Un titre peut propulser votre livre numérique dans les best-sellers ou le faire sombrer dans les ventes les plus asthmatiques.

Etudiez les titres des best-sellers. Il y a de nombreux auteurs qui écrivent un livre après avoir pensé à un titre, parce que le titre est bon. Et bien sûr mettez un sous-titre qui complète le titre principal.

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Je sais qu’en bon marketeur vous pensez tout de suite aux réseaux sociaux, aux communiqués de presse, etc. Mais il faut d’abord utiliser les outils de marketing que nous propose Amazon dans son univers. Les commentaires des utilisateurs, les mots-clefs, le descriptif, la couverture, etc.

OR: Quand même, ça paraît un peu trop beau pour être vrai…

CG: Oui, et il y aura évidemment des gens qui publieront et ne feront aucune vente. C’est pourquoi j’organise un séminaire pour montrer comment être certain de faire de bonnes ventes.

OR: Et comment peut-on participer à ce séminaire?

CG: Il est gratuit pour tes lecteurs. Il suffit de s’inscrire en cliquant sur ce lien.

OR: Bon Christian… c’est un séminaire de promo, ou c’est vraiment un séminaire pratique?

CG: C’est un séminaire pratique. Ce que vous apprendrez là vaut certainement une centaine d’euros, et je remets à la fin un document de résumé et un tutoriel pour savoir réaliser des couvertures sans dépenser un centime.

OR: D’accord. Tu peux nous rappeler quelles sont tes qualifications pour pouvoir donner un tel séminaire?

CG: C’est vrai que certains ne me connaissent pas. D’abord j’ai donné des séminaires à des milliers de personnes y compris pour des entreprises comme Renault ou IBM. Ensuite j’ai vendu des millions d’ouvrages pratiques avec ma maison d’édition, les « Editions Godefroy », que j’ai revendue, fortune faite. Puis, comme je m’ennuyais, j’ai démarré une activité d’édition sur Internet qui vient de dépasser les dix millions d’euros de chiffre d’affaire annuel. Il me semble que peu de gens peuvent faire état d’une pareille expérience.

OR: Si tu avais un seul conseil à donner à nos lecteurs, quel serait-il?

CG: Mis à part suivre mon séminaire 🙂 : intéressez-vous au Kindle. Pensez que chaque personne qui va sur Amazon a sa carte de crédit à la main. Cela n’a rien à voir avec un internaute « lambda » qui cherche de l’information gratuite. Ce sont des personnes qui aiment lire, connaissent la valeur de l’information, et sont prêtes à vous payer pour cela. Et ne pensez pas que le marché du Kindle se limite aux liseuses. Il y a un Kindle gratuit pour MAC, pour PC, pour Iphone, Ipad etc. et pour Android. TOUT LE MONDE a accès à un Kindle. C’est un marché idéal pour monétiser votre contenu si vous avez un blog, pour vous faire connaître si vous êtes un expert ou un professionnel, ou pour publier enfin le livre que vous portez en vous.

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OR : Très bien, merci Christian. Je rajouterai qu’effectivement, le Kindle est du pain béni pour les blogueurs : nous avons l’habitude de créer du contenu, et nous avons déjà des fans et des lecteurs fidèles qui seront sans doute intéressés par nos livres numériques. Nous pouvons donc créer des livres plus facilement que tout le monde, et les vendre plus facilement que tout le monde. Donc foncez ! 🙂

En savoir plus sur le Kindle sur Amazon :

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47 commentaires
  1. Intéressant comme approche, c’est effectivement une nouvelle façon de vendre l’information qui permet des bien plus grandes marges et surtout d’automatiser tout le systeme.

    Je vais y songer pour mon livre

  2. Merci pour cette idée, je suis en train d'écrire un livre… et je ne voyais pas d'autre option que de chercher un éditeur papier classique ou de commercialiser un format pdf sur mon site… Voilà une troisième voie à explorer !

  3. Le fait de pouvoir télécharger une appli sur mon PC ou mon iPad sans avoir à acheter la liseuse, c’est très, très fort.
    J’ai appris un truc aujourd’hui grâce à vous, messieurs.

    Une nouvelle fois Amazon a un coup d’avance sur la concurrence (cela fait plus de 15 ans que cela dure) et les perspectives commerciales sont en effet énormes.

  4. En effet, très bon conseil de se positionner sur le Kindle. De mon côté j’ai créé une version Kindle de mon guide sur la course à pied, seulement 1 ou 2 semaine après la sortie du Kindle en France. Et c’est vrai que c’est un beau produit !

  5. C’est une belle idée que je retiens : je suis en train d’écrire un livre et je ne voyais pas d’autre option que de chercher un éditeur papier classique ou de me rabattre sur un e-book en pdf vendu sur mon site. Il existe là aussi une troisième voie !
    Je vous tiendrai au courant d’ici la fin de l’année j’espère !

  6. Le Kindle est une vraie révolution dans le monde de l’édition. Il va (enfin) bouger un milieu qui en avait bien besoin 🙂

    Il va permettre d’appliquer avec encore plus de facilité la lecture rapide. Et contrairement à un iPad, le Kindle fatigue beaucoup moins les yeux.

    Pour les auteurs, c’est une aubaine… Pas d’intermédiaire éditeur,donc plus de commissions, plus de liberté…

    Que du bonheur pour les amateurs de lecture.

    Cyril

  7. Bonjour Olivier,

    C’est très intéressant !
    Je vais essayer de mieux découvrir ce modèle économique afin de le partager avec les autres.
    Pour ceux qui souhaitent se faire connaitre et gagner un peu d’argent, le tout saupoudré de marketing, tu l’as dit, c’est une révolution.

    N’hésitez pas à produire du contenu de qualité et à le publier.

    Olivier, peut-on disposer des adresses e-mails de ceux qui téléchargent un livre ?

    UN CONSEIL
    Écrivez un petit guide de quelques pages sur votre sujet et publiez-le gratuitement (sur votre site, sur votre blog, peu importe). En échange demandez l’adresse e-mail de la personne (via un service de mailing comme Aweber ou MailChimp). Après avoir fait la promotion de votre livre, écrivez un autre plus conséquent « payant », vous attirerez plus facilement des gens prêts à acheter votre livre.

    Je te remercie pour et article et à très bientôt 🙂

    Jérémy Goldyn

  8. Salut olivier,

    très belle interview.
    J’ai déjà assisté à ce séminaire et je dois avouer qu’il est extraordinaire.

    N’hésitez pas à aller le regarder! 🙂

  9. Bonjour Olivier

    Merci pour cette interview
    oui les liseuses rendent aussi agréables la lecture que les livres papiers, et on y ajoute des fonctions comme récemment l’annotation directe avec un stylet sur les pages, c’est un outil génial

    et la couleur arrive pour fin 2012, donc bientôt

    Bonne journée 🙂

    Olivier Ferrand

  10. merci pour cette interview. CG est vraiment généreux en informations (gratuites et payantes) et je pense qu’on peut le croire.

    Ce qui me fait un peu peur, c’est comme toutes les publications sur internet: un titre accrocheur plein de promesses et dans l’eBook: un vide intersidéral!

    Mais ce n’est pas nouveau, que ce soit sur Amazon ou sur n’importe quel autre site.

    Bonne journée à vous!

  11. Hello,

    Pour ceux qui peuvent lire en anglais, voici un article sur Amanda Hocking et « Pourquoi être auteur au 21ème siècle c’est être un entrepreneur sur internet ». Il a été écrit par Brian Clark, du célèbre blog copyblogger.com sur son nouveau projet: http://entreproducer.com/author-entrepreneur.
    Il explique qu’elle a des revenus de plus de $2.000.000,00 avec ses livres sur kindle. Elle avait essayé la route traditionnelle, trouver une maison d’édition, mais elle a été rejetée maintes fois… Elle a continué à écrire et à étudier son marché puis a publié sur kindle à bas prix. Petit à petit, ses ventes sont montées. Le reste de l’article illustre les possibilités ouvertes aux auteurs sur internet.
    Cordialement,
    Nathalie

  12. Merci Olivier (et Christian).
    J’avais bien remarqué le boom marketing de la publication Kindle chez nos amis américains.
    J’étais plus sceptique sur la capacité du marché francophone, cet article m’a convaincu.
    Je vais suivre le séminaire et surtout passer à l’action 😉

    Olivier

  13. Bonjour Olivier,

    et merci pour l’info,
    j’ai pu assister au séminaire de Christian, et je peux te dire que ça a changé la vision de mes projets.
    en fin de compte si vous assistez au séminaire, vous comprendrez que le kindle pourra booster votre blog et vos propres affaires, c’est une plateforme supplémentaire pour l’information!
    trop génial!

    Merci encore!

    Daniel

  14. Très intéressant, je suis moi même utilisatrice du Kindle sur Ipad, une véritable trouvaille (sauf pour lire dans le bain ou à la plage :)). Je me suis inscrite au séminaire parce qu'écrire a toujours été un rêve… Peut être l'occasion de le réaliser ?

  15. Merci Olivier, ça motive totalement ! J’ai déjà assisté à ce séminaire qui a eu lieu récemment, Christian est trop fort ! Tu viens de m’apprendre qu’il y a une appli gratuite pour le PC, tant mieux, je vais m’en occuper en attendant d’acheter une liseuse plus tard…

  16. Hello Olivier !

    J’ai en effet prix conscience du potentiel de cette « nouvelle façon de vendre de l’information » (comme le dit David), grâce à C. Godefroy, en suivant son séminaire… 🙂
    En tant qu’étudiant je ne peux évidemment pas me payer une telle formation, malgré tout, j’ai déjà des pistes intéressantes grâce à ce séminaire 🙂

    Nivek

  17. Merci olivier pour cet article intéressant.
    j’aspire être blogueur, le kindle sera un outils indispensable pour moi.encore une merci pour les infos du courage.

  18. Un interview de qualité qui tombe à pic,
    de nombreux conseils de Christian suite à des questions pertinentes.
    J'attends avec impatience le 1er cours Kindle,
    le mois de mars n'est plus loin, cool 😉

  19. Cela est très beau dans la théorie mais comme sur le web cela va renforcer la concurrence car tous le monde va pouvoir publier son texte.
    Il faudra encore plus qu’auparavant exceller dans le marqueting pour arriver à se faire connaître.

  20. Je suis fan du Kindle …
    mais ( eh oui il y a un mais )
    certains mettent en ligne des livres bourrés
    de fautes…
    au délà du métier d' »écrivain », je pense que le métier de « correcteur » a là une nouvelle diversification !
    et je ne parle pas des mises en page ! Et attention l’utilisation d’images sans en avoir acheté les droits d’exploitation commerciales, si un ayant droit se plaint à Amazon, votre compte sera bloqué !

  21. Bonjour Olivier,

    Passionné de lecture et connaissant la réputation de C.Godefroy…je m’inscris au séminaire gratuit en ligne sur le Kindel Bank System, afin de connaître les différentes possibilités de se créer des revenus passifs sur internet.

    Merci à Christian ainsi qu’à toi Olivier, pour nous donner accès au partage de ces informations.

    A très bientôt.

    Amitiés.

    Jean-Lou

  22. Si vous écoutez le séminaire, ce n’est pas ce que suggère l’intervenant. Il propose au contraire de puiser allègrement sur internet et chez les autres auteurs pour reprendre à son compte le travail des autres…

  23. Ping : Les plateformes d’autopublication sont-elles l’avenir de l’édition électronique ? | La Feuille
  24. Le Kindle vous permet aujourd’hui de nombreuses choses et notamment, l’opportunité de devenir écrivain à vos heures perdues. Après tout, si vous avez toujours aimé l’écriture ou bien avez quelque chose de spécifique à raconter, l’e-book est une solution tout à fait envisageable.

  25. Bonjour Olivier,
    Je suis plus que septique, non pas sur le produit mais sur la méthode. Le libéralisme fait encore des ravages dans la pensée des gens. La publication sur Kindle est surement une très bonne idée, je m’y intéresse aussi, mais la philosophie que C. Goddefroy véhicule est à mon avis très limite. J’ai suivi une de ces conférences il y a peu, et même s’il j’ai apprécié quelques conseils pertinents j’ai été assez choquée de l’état d’esprit qu’il prône, il est en effet assez content d’annoncer que n’importe qui, sans aucune connaissance ni talent, peut écrire n’importe quoi, quitte à piquer les idées des autres sans aucun remord, c’est la loi du marché. Pour lui l’important c’est de vendre, la qualité de ce que l’on propose n’a aucune importance. Je déplore ce manque de scrupule et de respect pour le lecteur. Ecrire c’est un vrai métier.
    Arguer que l’on peu proposer n’importe quelle m….. bien présentée au lecteur sous prétexte que c’est pas cher, c’est à la fois arnaquer le lecteur, dévoyer le travail d’écrivain et programmer, lentement mais surement, la mort du livre numérique à peine né. C’est tuer la poule aux oeufs d’or en donnant raison aux éditeurs traditionnels qui ne savent plus quoi inventer pour tordre le coup à ce concurrent « déloyal » .
    C’est aussi, bien sur, mentir aux « auteurs » , car s’ils n’ont ni talent, ni rigueur, ni savoir faire, ni contenu qui tienne la route, après avoir été publiés et peut être lus une fois, ils n’y reprendrons plus personne et retomberons illico dans l’oubli sous une pluie de commentaires assassins. Proposer l’Eldorado facile en temps de crise c’est un discours pernicieux qui va faire mordre à l’hameçon d’une formation à 1000 euros beaucoup de gens qui ne savent plus comment faire pour sortir la tête hors de l’eau et gagner leur vie. Bon plan pour C. Goddefroy mais bonjour l’éthique. Gagner sa vie sur le net en proposant des produits et des services OK mais, si nous sommes effectivement une communauté à l’esprit solidaire qui pratique un commerce différent, plus respectueux, il y a un sens des responsabilités minimum à avoir. Et aussi une réflexion à conduire en amont, un peu plus loin que l’horizon de son compte en banque, sur les conséquences de que l’on promeut sur le net, dans le discours, même commercial, comme dans le produit.

  26. Hello Catherine,

    Je comprends ton point de vue mais en même temps :

    1) Personne ne demande à quelqu’un d’être bon la première fois. Contrairement à ce que tu dis, ce n’est pas grave si une première oeuvre n’est pas terrible, d’autant plus qu’il est toujours possible d’écrire sous un nom de plume. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
    2) La notion de la qualité dans une oeuvre littéraire, de fiction ou de non-fiction, est très relative. Chaque best-seller a ses fans et ses critiques (parfois féroces)
    3) Le Kindle permet de s’affranchir de l’éditeur, qui peut certes être un bon partenaire, mais peut aussi être un « gatekeeper ». Combien de bestsellers ont été refusés par des dizaines et des dizaines d’éditeurs avant de trouver preneur ? Des milliers !(les exemples qui me viennent en tête sont Harry Potter, La semaine de 4 heures, Bouillon de poulet pour l’âme, etc.) Sur tous ces livres qui sont devenus des bestsellers parce qu’ils ont enfin trouvé preneur, combien auraient-pu l’être aussi mais n’ont jamais trouvé d’éditeur ? C’est impossible de le savoir précisément, mais sans doute plein !
    4) Pour autant, pour le Kindle comme pour le blogging, seule une minorité parviendra à réussir. C’est partout pareil, démarrer c’est bien, continuer c’est mieux : l’écrasante majorité des apprentis écrivains arrêtera au bout de quelques mois, sans doute sans avoir publier un seul livre. Et si effectivement il y a de nombreux bestsellers qui ont été refusés par des dizaines d’éditeurs, il y a aussi de nombreux livres qui ont été acceptés et qui n’ont jamais décollés. C’est la dure loi du marché.

    Enfin je trouve que ton interprétation de ce que dit Christian est un peu excessive. Ecrire de la merde ? Le Kindle c’est un Eldoraldo facile ? Je n’ai pas vu cela dans son discours personnellement. De plus j’ai suivi la formation de Christian et je l’ai trouvé excellente, bourrée d’informations pratiques et avec des logiciels extraordinaires pour nous faciliter la tâche. Mais c’est mon avis 😉

  27. Bonjour Olivier et merci de ta réponse,
    Je comprends moi aussi ton point de vue et je reconnais que mes propos ont peut être été excessifs. Après tout, un peu d’humilité ne me fera pas de mal, je débarque dans la sphère Web, je n’ai encore rien fait et je n’y connais pas grand-chose. Je n’ai fait que livrer, à chaud (un peu trop sans doute), mes impressions d’internaute encore pleine d’illusions sur le monde du net.
    Je n’ai rien à redire, au contraire, sur le principe et l’opportunité du Kindle et, outre que je persiste à craindre le déplumage massif de la poule aux œufs d’or, je suis d’accord avec toi sur les 4 points que tu évoques. Néanmoins, je note (ou j’interprète) quand même une différence de ton, de discours et de philosophie entre ce que j’ai vu dans la conférence de C Goddefroy et ce que j’ai constaté, par exemple, chez toi, chez Aurélien ou chez Sébastien ; même pour vendre vos formations. « Business is business », ok, mais, sans entrer dans les détails et j’arrêterai là la polémique, je dirai que vous m’avez paru plus sérieux, plus francs, plus fiables. Mais ce n’est que mon impression bien sûr.
    A+

  28. Bonjour

    A propos du Kindle je voudrais évoqué un problème assez sérieux que tout le monde semble ignorer. C’est l’impossibilité d’acheter un livre numérique sur Amazon.fr ou .com depuis toute la zone pacifique, océan indien et asie.

    Il est donc faux d’affirmer qu’amazon est le plus grand libraire du monde.

    voici le message d’amazon.com ou .fr à ce propos
    This title is not available for customers from your location in:
    Asia & Pacific

    J’ai reçu ce type de message depuis la reunion, Zanzibar, bali et madagascar ce qui est un sacré problème, 25 000 français vivent à madagascar 800 000 à la reunion etc…

    La distribution d’un ebook au format kindle est donc très limité à l’europe et les USA

    Je n’ai jamais eu ce problème avec la plateforme apple qui fonctionne partout et amazon se garde bien de communiquer sur son absence dans cet immense marché.

    cordialement
    jean marc

  29. Bonjour,

    Voilà, dans mon enfance j,avais bcp lu et je rêvais de devenir ecrivain. il y’a 13 an de cela j’ai un peu écris, et même participer a un concours de francophonie « Jeune Écrivain Francophone ». Ça m’intereserais bcp de publier sur le Kindke ou Ebook.
    Ma préoccupation est de savoir si on peut le faire a partir de n’importe coin de la terre car?

    Quelqu’un a-t-il une réponse a ma question?

    Merci d’avance

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