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L’art de la niaque

L'art de la niaque Angela Duckworth

Résumé de « L’art de la niaque | Comment la passion et la persévérance forgent les destins » d’Angela Duckworth : à travers ses recherches scientifiques et de nombreux exemples, Angela Duckworth démontre que le succès dépend moins du talent inné que de la persévérance et de la passion, deux qualités qu’elle nomme « niaque » et qui peuvent être cultivées tout au long de la vie.

Par Angela Duckworth, 2018, 416 pages.

Titre original : « Grit: The Power of Passion and Perseverance« 

Chronique et résumé de « L’art de la niaque | Comment la passion et la persévérance forgent les destins » d’Angela Duckworth

Préface

Dans la préface de son livre « L’art de la niaque« , l’auteure, Angela Duckworth, revient sur son expérience personnelle avec le concept de « génie ».

Elle raconte, en effet, comment son père lui répétait qu’elle n’en était pas un, et comment, ironiquement, elle a fini par recevoir le prix MacArthur, surnommé la « bourse des génies ».

Pour l’auteure, ce prix récompense, en réalité, l’idée qu’elle démontre : celle que sur, le long terme, la motivation et la persévérance comptent plus que les aptitudes innées.

Autrement dit, que la réussite dépend bien davantage de la niaque.

Partie I – Ce que j’entends par « niaque » et son impact

Chapitre 1 – Répondre présent à l’appel

Dans le premier chapitre de « L’art de la niaque« , Angela Duckworth relate son expérience de recherche à l’académie militaire de West Point.

Elle explique d’abord le processus de sélection rigoureux (14 000 inscrits pour 1200 retenus à la fin) de l’école. Puis, les épreuves intenses que doivent surmonter les cadets, notamment les « Beast Barracks » (« Baraquements bestiaux ») : quatre semaines éprouvantes pendant lesquelles « vous devez repousser vos limites à tous les niveaux – mental, physique, militaire et social« . Le but est clairement de mettre en évidence les failles des étudiants et de les endurcir.

L’auteure s’interroge alors sur ce qui permet à certains de persévérer alors que d’autres abandonnent. Elle remarque notamment que le score global (= une moyenne des résultats des examens d’entrée, du lycée, de performances physiques et de capacités en leadership) ne permet pas de prédire qui résistera ou pas aux Beast.

Angela Duckworth décrit alors des entretiens qu’elle a menés avec des personnalités accomplies dans divers domaines. Elle y observe que le succès ne dépend pas uniquement du talent, mais surtout d’une combinaison de motivation et de persévérance qu’elle nomme « niaque« .

À propos de ceux qui s’accrochent quoi qu’il arrive et sortent du lot, l’auteure écrit :

Pour mesurer ce concept, l’auteure va développer « l’échelle de la niaque« . Elle applique ce test aux cadets de West Point et constate que les résultats obtenus via ce test prédisent finalement beaucoup mieux la réussite des académiciens militaires que les scores d’admission traditionnels (score global).

Angela Duckworth étend ensuite ses recherches à d’autres domaines comme la vente, l’éducation et les forces spéciales. Dans chaque cas, elle observe que la « niaque » est un meilleur indicateur de succès que les aptitudes innées ou l’expérience préalable.

L’auteure conclut par une autre étude qui montre que « la niaque n’est pas proportionnelle aux aptitudes« , voire « même inversement corrélée aux résultats des examens d’accès à l’enseignement supérieur« . Un constat qui l’amène, dit-elle, à une conviction déterminante, qui deviendra le fil rouge de ses recherches ultérieures :

Le potentiel est une chose. Ce qu’on en fait en est une autre.

Chapitre 2 – Égarée par les prédispositions

Talent naturel Vs Persévérance

2.1 – Talent naturel Vs persévérance

Angela Duckworth commence le 2ème chapitre de son livre « L’art de la niaque » en relatant son expérience d’enseignante, après qu’elle ait quitté un poste prestigieux chez McKinsey.

Elle décrit le contraste saisissant entre les deux classes où elle est amenée à enseigner : l’une dans un quartier défavorisé de New York, l’autre dans un lycée d’élite à San Francisco.

Par cette expérience d’enseignement, l’auteure réalise que le talent naturel ne garantit pas toujours le succès académique :

L‘histoire de David Luong qu’elle partage l’illustre bien : un élève initialement sous-estimé qui, grâce à sa persévérance, a fini par exceller en mathématiques et être diplômé d’une double formation d’ingénieur et d’économiste.

2.2 – Galton, Darwin et James : réflexions sur le succès et le potentiel humain

Angela Duckworth évoque ensuite les travaux de Francis Galton et les réflexions de Charles Darwin sur les facteurs de réussite. Il se trouve que Darwin lui-même attribuait son succès à sa ténacité plutôt qu’à une intelligence exceptionnelle, souligne-t-elle.

Elle aborde également les recherches de William James sur le potentiel humain inexploité :

Aussi, l’auteure de « L’art de la niaque » s’interroge : pourquoi alors nos efforts, tout autant que nos aptitudes, ne détermineraient-ils pas notre réussite ?

En travaillant sur cette question, Angela Duckworth a alors relevé une certaine ambivalence entre les prédispositions et la persévérance. Elle revient sur nos contractions entre les croyances qu’on exprime concernant l’importance de l’effort et nos préjugés inconscients en faveur du talent inné.

2.3 – Critique et conséquences de la culture du talent promue dans les entreprises

Angela Duckworth critique ensuite la culture du « talent » promue par des entreprises comme McKinsey et illustre son propos avec l’exemple de la faillite d’Enron.

Elle argue que cette obsession du talent peut conduire à une culture d’entreprise toxique et à des comportements contre-productifs.

2.4 – Surmonter nos préjugés sur le potentiel inné

L’auteure conclut en racontant l’histoire de Scott Barry Kaufman, un brillant chercheur initialement diagnostiqué comme ayant des difficultés d’apprentissage.

Elle utilise cet exemple pour montrer comment une focalisation excessive sur les prédispositions peut entraver le potentiel de développement des individus.

Enfin, Angela Duckworth termine ce chapitre en suggérant que l’effort et la persévérance sont au moins aussi importants que le talent inné pour atteindre le succès, une idée qu’elle développe dans le chapitre suivant.

Chapitre 3 – Les efforts comptent double

Dans le chapitre 3 de « L’art de la niaque« , Angela Duckworth développe sa théorie selon laquelle les efforts sont plus importants que le talent pour atteindre le succès.

3.1 – Nous préférons l’énigmatique au prosaïque

Performance énigmatique vs prosaïque

Elle évoque d’abord une étude du sociologue Dan Chambliss. Et selon ce dernier :

« Les performances exceptionnelles résultent de dizaines d’actions qui supposent d’appliquer des compétences n’ayant rien d’extraordinaire en elles-mêmes. Seuls leur répétition sur le long terme et le soin apporté à leur pratique mènent à l’excellence » Le hic, c’est que le prosaïsme n’est pas vendeur.« 

En effet, on préfère ne pas connaître les conditions difficiles, les efforts laborieux accomplis par ceux qui performent et réussissent. « On aime l’excellence « donnée une fois pour toutes ». On préfère l’énigmatique au prosaïque« , lance l’auteure.

Pourtant :

3.2 – Deux équations pour passer des prédispositions au succès

L’auteure de « L’art de la niaque » présente ensuite deux équations qui résument, écrit-elle, le chemin qui mène des prédispositions au succès :

  • Prédispositions x efforts = compétences,
  • Compétences x efforts = réussite.

Elle illustre cette théorie avec plusieurs exemples dont :

  • Le céramiste Warren MacKenzie, qui a perfectionné son art grâce à des efforts constants.
  • L‘écrivain John Irving, qui a surmonté sa dyslexie par un travail acharné.
  • L’acteur Will Smith, qui attribue sa réussite à son éthique de travail plutôt qu’à son talent :

3.3 – La persévérance et l’endurance

Angela Duckworth cite ici une étude de Harvard sur l’endurance des étudiants. Celle-ci montre que la capacité à persévérer prédit mieux la réussite future que les aptitudes physiques.

À ce sujet, elle mentionne les travaux de Woody Allen et sa célèbre citation :

3.4 – La constance dans l’effort, plus que l’intensité

Enfin, pour l’auteure la constance dans l’effort est capitale, au-delà de son intensité.

Les plus pugnaces continuent à travailler et à progresser, même après avoir atteint un certain niveau de compétence, soutient-elle.

Finalement, Angela Duckworth conclut en affirmant que, sur le long terme, les efforts constants permettent non seulement d’acquérir des compétences, mais aussi de les transformer en réalisations concrètes, surpassant ainsi les effets du talent inné.

Chapitre 4 – Avez-vous la niaque ?

Dans le 4ème chapitre de son livre « L’art de la niaque« , Angela Duckworth présente son échelle de mesure de la niaque, un outil qu’elle a développé pour évaluer la pugnacité des individus.

4.1 – Une persévérance à long terme plutôt qu’un effort intense à court terme

En relatant une conversation qu’elle a eue avec un jeune entrepreneur, elle fait remarquer que la niaque implique une persévérance à long terme plutôt qu’un simple effort intense sur une courte période.

4.2 – L’échelle de mesure de la niaque

L’auteure partage ensuite « le test de la niaque ».

Ainsi, nous apprenons que celui-ci :

  • Est composé de dix affirmations auxquelles les participants doivent répondre.
  • Mesure deux composantes principales : la passion et la persévérance.

Angela Duckworth fournit ensuite des instructions pour calculer son score.

Elle précise que le score reflète l’attitude au moment du test et peut évoluer avec le temps. L’auteure partage son propre score (4,6) et observe que la persévérance tend généralement à obtenir un score légèrement supérieur à la passion.

4.3 – La passion durable

Angela Duckworth illustre ensuite le concept de passion durable à travers l’exemple de Jeffrey Gettleman, correspondant du New York Times en Afrique de l’Est. Elle compare la passion à une boussole qui guide tout au long d’un parcours, plutôt qu’à un feu d’artifice éphémère.

4.4 – La hiérarchisation des objectifs et priorités

L’auteure introduit également le concept de « philosophie de vie » cher à Pete Carroll, entraîneur de football américain de Seattle, et revient sur l’importance d’avoir une hiérarchie d’objectifs cohérente.

À travers un schéma, l’auteure nous explique comment se présente cette hiérarchie d’objectifs :  

  • L’échelon du bas regroupe les objectifs concrets les plus spécifiques ; ceux de notre to do list : e-mails à envoyer, heure de réveil, appels à passer, etc. Ils ne servent que de moyens pour passer aux objectifs suivants.
  • L’échelon du haut regroupe les objectifs qui comptent le plus, plus abstraits, plus généraux et au sommet, la fin en soi (ce n’est plus un moyen).
  • Entre la base et le haut, s’intercalent plusieurs strates d’objectifs d’importance relative.

4.5 – La hiérarchisation des priorités

hiérarchisation des priorités l'art de la niaque

L’auteure utilise l’exemple du joueur de baseball Tom Seaver pour montrer comment un objectif suprême peut influencer tous les aspects de la vie quotidienne.

« Ce que j’entends par « passion » n’est pas seulement ce qui tient à cœur. Nourrir une passion signifie poursuivre un unique objectif en résistant aux envies passagères de s’en détourner. Chaque matin, au réveil, on repense aux problèmes déjà présents à l’esprit la veille. On avance toujours dans la même direction, plus soucieux de progresser, même un tout petit peu, que de faire un grand pas de côté. À la limite, on pourrait dire que l’objectif suprême tourne à l’obsession. Tout ce qu’on entreprend tire son sens de la fidélité à une visée ultime – ou philosophie de vie. Cela revient à hiérarchiser ses priorités.« 

Pour conclure, Angela Duckworth cite les conseils de Warren Buffett sur la hiérarchisation des priorités. Selon elle, pour développer sa détermination, il est primordial de se concentrer sur un nombre limité d’objectifs alignés vers un but ultime.

Chapitre 5 – La niaque, ça se cultive

Le 5ème chapitre de « L’art de la niaque » aborde la question de l’origine de la pugnacité : est-elle innée ou acquise ?

5.1 – Génétique et environnement : les racines de la pugnacité

Angela Duckworth indique qu’en fait, comme la plupart des traits de caractère, la niaque dépend à la fois des gènes et de l’environnement.

Elle présente des études sur des jumeaux qui estiment l’héritabilité de la persévérance à 37 % et celle de la passion à 20 %. Elle précise aussi qu’il n’existe pas un seul « gène de la niaque », mais plutôt une interaction complexe entre de nombreux gènes et l’environnement.

5.2 – Les générations plus âgées sont-elles plus combatives que les jeunes ?

L’auteure évoque ensuite l' »effet Flynn inversé ». Celui-ci suggère que les générations plus âgées pourraient être plus pugnaces que les plus jeunes, possiblement en raison de changements culturels. Cependant, elle nuance en expliquant que la niaque pourrait aussi se développer naturellement avec l’âge et l’expérience.

5.3 – Les 4 atouts psychologiques pour accroître notre niaque  

Enfin, Angela Duckworth conclut en affirmant que la persévérance peut être cultivée.

Elle identifie quatre atouts psychologiques clés pour développer la niaque :

  • L’intérêt => « La passion naît du plaisir que procure une activité« .
  • La volonté de progresser => « La persévérance se traduit entre autres par une discipline quotidienne en vue de s’améliorer« .
  • La conviction de faire œuvre utile
  • L’espoir.

L’auteure nous encourage alors à renforcer notre pugnacité en travaillant sur ces aspects. Elle précise, en effet, que ces qualités peuvent s’apprendre et s’améliorer tout au long de la vie. Et c’est ce qu’elle développe dans la 2ème partie de son livre « L’art de la niaque« .

Partie II – Développer la niaque de l’intérieur

Chapitre 6 – L’intérêt

trouver sa passion

6.1 – Pourquoi ce qui nous passionne à l’école ne nous passionne plus forcément après ?

Angela Duckworth commence ce chapitre de « L’art de la niaque » en évoquant le conseil souvent donné aux diplômés : « Optez pour ce qui vous passionne« .

Elle cite plusieurs exemples de personnalités, comme Will Shortz et Jeff Bezos, qui ont suivi cette voie avec succès. Mais elle pointe aussi le fait que ce conseil, bien que répandu, semble en réalité, en contradiction avec la réalité du monde du travail, où peu de gens semblent réellement passionnés par leur emploi.

Comment cela se fait-il ?

6.2 – La passion s’accroit progressivement

En fait, Angela Duckworth explique que la passion ne naît pas toujours d’une révélation soudaine, mais se développe progressivement. Elle illustre ce point avec l’exemple de Julia Child, dont l’amour pour la cuisine française s’est construit au fil du temps et des expériences.

Par ailleurs, l’auteure met en garde contre l’idée reçue selon laquelle on devrait savoir dès le début ce qu’on veut faire de sa vie. Selon elle, il est important d’explorer différents domaines et de laisser le temps à la passion de se développer.

6.3 – Les 3 étapes pour affiner ses compétences

Dans ses travaux, le psychologue Benjamin Bloom a identifié trois étapes dans le développement de l’expertise : trois étapes qui durent plusieurs années chacune, précise-t-il.

  • La première étape correspond aux « années de départ« . Elle regroupe la découverte d’un centre d’intérêt, l’exploration et la consolidation. L’auteure en parle dans la suite de ce chapitre.
  • La seconde étape représente les « années intermédiaires« . Elle correspond à la pratique. Angela Duckworth aborde cette étape dans le chapitre 7 de ce livre.
  • La troisième étape ou « dernières années » fait référence à la notion d’œuvre utile. L’auteure développe ce sujet dans le chapitre 8 de « L’art de la niaque« .

6.4 – La découverte d’un centre d’intérêt

Pour l’auteure de « L’art de la niaque » :

De plus :

« Celui qui entrevoit un éventuel centre d’intérêt ne s’en rend paradoxalement pas toujours compte. Il arrive qu’une passion germe sans qu’on mesure bien ce qui se passe. L’ennui, lui, est toujours conscient : on l’identifie dès qu’il pointe le bout de son nez. Lorsqu’une nouvelle activité capte l’attention, on ne le note pas forcément, faute d’un retour sur soi. Il me paraît donc prématuré, à l’orée d’une nouvelle aventure, de se demander avec anxiété à intervalles rapprochés si celle-ci nous passionne ou pas.« 

6.5 – La phase d’exploration

Pour l’auteure de « L’art de la niaque« , soutenir les débutants dans la phase d’exploration est crucial, comme l’attestent les recherches du psychologue Jean Côté sur les athlètes.

Angela Duckworth nous conseille donc ici de multiplier les expériences, d’être patient, et de ne pas nous décourager si la passion ne se manifeste pas immédiatement.

« Il faut à tout prix soutenir les débutants pendant cette période où ils se demandent encore s’ils
s’accrocheront ou laisseront tomber. Bloom a remarqué que les meilleurs mentors se montrent
à ce moment-là chaleureux et encourageants. « Leur principale qualité consiste à rendre la phase
d’apprentissage initiale agréable et gratifiante. Le premier contact avec l’activité doit revêtir une
forme ludique et s’apparenter d’abord à un jeu ».

6.6 – La consolidation

Angela Duckworth explore ici le concept de « passion durable » et son importance pour la pugnacité.

Elle explique que, contrairement à la tendance naturelle à rechercher la nouveauté, les personnes qui ont la niaque développent et maintiennent des intérêts stables sur le long terme. L’auteure illustre cette idée à travers des exemples comme celui de Jane Golden, directrice du Programme d’art mural de Philadelphie, et s’appuie sur les travaux du psychologue Paul Silvia pour expliquer comment les experts perçoivent la nouveauté dans les subtilités de leur domaine.

En somme, l’auteure nous encourage à continuer de cultiver nos intérêts, plutôt que d’attendre passivement une révélation soudaine de notre passion. Car la découverte et le développement d’un intérêt sont des processus actifs qui nécessitent du temps et de l’effort.

« Celui qui se lance dans une activité a besoin d’encouragements et d’y prendre du plaisir. Il est bon aussi qu’il remporte de petites victoires et récolte des félicitations. Quelques critiques constructives ont certes leur utilité. Et il faut bien sûr s’entraîner à se dépasser. Mais pas trop tôt. Trop de pression sur un débutant risque d’étouffer dans l’œuf son intérêt pour une activité à laquelle il aura dès lors beaucoup de mal à reprendre goût.« 

Chapitre 7 – La pratique

Dans ce chapitre de « L’art de la niaque« , Angela Duckworth explore le concept de « pratique réflexive« , une méthode d’entraînement intensif et ciblé développée par le psychologue Anders Ericsson. Pour l’auteure, cette pratique est cruciale pour atteindre l’excellence dans n’importe quel domaine.

7.1 – Les 4 éléments clés de la « pratique réflexive »

la pratique réflexive étapes

Angela Duckworth commence par détailler les 4 éléments clés de la pratique réflexive, à savoir :

  • Se fixer un objectif précis d’amélioration.
  • Se concentrer pleinement et fournir un effort intense.
  • Obtenir des retours immédiats et informatifs.
  • Répéter le processus avec des réflexions et des affinements.

L’auteure contraste cette approche avec sa propre routine de jogging, qui ne conduit pas à une amélioration significative. Elle signale que la pratique réflexive est souvent difficile et pas nécessairement agréable, citant des exemples d’athlètes et d’artistes qui trouvent ce processus exigeant.

7.2 – Le concept de « flux »

Angela Duckworth aborde ensuite le concept de « flux » développé par Mihaly Csikszentmihalyi, un état de concentration intense et de plaisir. Elle explique que bien que la pratique réflexive et le flux semblent contradictoires, ils sont en fait complémentaires dans le processus d’amélioration et de performance :

L’auteure présente ici ses propres recherches. Celles-ci montrent que les individus les plus pugnaces s’engagent davantage dans la pratique réflexive et vivent plus d’expériences de flux.

« La pratique réflexive est volontaire alors que le flux s’impose spontanément. (…) les efforts requis par la pratique réflexive résultent principalement d’une volonté de s’améliorer – de se concentrer pour faire un peu mieux que jusque-là. (…) Une tout autre motivation préside à l’expérience-flux, source de plaisir. (…) On flotte sur un petit nuage. On perd la notion du temps.« 

Son travail suggère ainsi que la pratique réflexive correspond à une phase de préparation, tandis que le flux est associé à la performance.

7.3 – Comment optimiser sa pratique réflexive ?

Angela Duckworth conclut en proposant des conseils pour tirer le meilleur parti de la pratique réflexive, notamment en la transformant en habitude et en adoptant une perspective positive.

En somme, ce qui compte le plus pour développer l’excellence, c’est l’effort constant et ciblé : un processus certes souvent difficile mais gratifiant.

Chapitre 8 – Faire œuvre utile

Trouver un sens et une utilité dans son travail est essentiel pour développer sa pugnacité. C’est l’idée clé du chapitre 8 de « L’art de la niaque« .

8.1 – Comment œuvre-t-on utilement ?

Angela Duckworth commence par illustrer ce point avec l’histoire d’Alex Scott, une jeune fille qui a lancé un stand de limonade pour aider la recherche contre le cancer malgré sa propre maladie.

En fait, notre conviction d’œuvrer utilement, poursuit l’auteure, peut se développer de différentes manières : certains, comme Alex, commencent avec une forte volonté d’aider les autres ; d’autres découvrent progressivement l’utilité de leur travail après avoir été motivés, d’abord, par un intérêt personnel.

8.2 – Notre ténacité est inhérente à notre sentiment d’utilité dans notre activité

Angela Duckworth rappelle les trois étapes identifiées par le psychologue Benjamin Bloom dans le développement de l’expertise évoquées dans un précédent chapitre. Après la découverte d’un intérêt et la pratique, trouver un sens plus large à son activité est ainsi la suivante.

L’auteure cite ensuite ses propres recherches. Celles-ci valident l’idée que les personnes les plus pugnaces ont tendance à considérer leur travail comme plus utile à la société.

8.3 – Le concept de « vocation »

L’auteure explore ensuite le concept de « vocation » développé par Amy Wrzesniewski. Elle explique que les personnes qui considèrent leur travail comme une vocation sont généralement plus satisfaites et plus engagées. Et la façon dont nous percevons notre travail peut même être plus importante que notre travail en lui-même, ajoute l’auteure.

Angela Duckworth rapporte plusieurs exemples de personnes qui ont trouvé un sens profond dans leur travail, comme Jane Golden du Programme d’art mural de Philadelphie, ou encore le critique œnologique Antonio Galloni.

Enfin, l’auteure souligne que même des emplois apparemment ordinaires peuvent être perçus comme une vocation quand on y trouve un sens plus large.

8.4 – Comment nourrir son sentiment d’utilité au travail ?

Ce chapitre se termine avec des conseils pour cultiver le sentiment d’utilité dans son travail. En réfléchissant, par exemple, à l’impact de notre travail sur la société, en ajustant nos tâches pour les aligner avec nos valeurs, ou encore en nous inspirant de modèles qui se consacrent à des causes qui leur tiennent à cœur.

Chapitre 9 – L’espoir

Ce chapitre de « L’art de la niaque » traite du concept d’espoir et de son rôle crucial dans le développement de la persévérance.

9.1 – L’influence du sentiment de contrôle dans notre capacité à persévérer

Angela Duckworth distingue d’abord deux types d’espoir :

  • L’attente passive d’un avenir meilleur,
  • La conviction active que nos efforts peuvent améliorer notre situation.

Puis, l’auteure partage son expérience personnelle d’échec et de persévérance en cours de neurobiologie à l’université. Ce passage révèle comment l’espoir l’a aidée à surmonter les difficultés à cette période de sa vie.

Elle relie ensuite cette expérience aux travaux de Martin Seligman et Steven Maier sur « l’impuissance apprise« . Ces derniers y expliquent, en fait, comment le sentiment de contrôle influence notre capacité à persévérer face à l’adversité.

9.2 – L’importance de l’état d’esprit de développement

À travers les recherches de Carol Dweck (professeur de psychologie sociale à l’Université Stanford, USA) sur les « états d’esprit », Angela Duckworth nous explique la différence entre l’état d’esprit fixe et l’état d’esprit de développement. Elle met en évidence comment un état d’esprit de développement, qui voit l’intelligence et les capacités comme malléables, favorise la persévérance et la réussite.

Par ailleurs, l’auteure souligne combien le langage et les messages que nous transmettons, particulièrement aux enfants, sont cruciaux pour cultiver cet état d’esprit de développement. Elle cite alors, dans cette partie du livre « L’art de la niaque« , des exemples de formulations qui encouragent ou découragent la combativité et l’espoir.

9.3 – La neurobiologie de l’espoir

Angela Duckworth aborde ensuite les travaux de Steve Maier (professeur de psychologie et directeur du Centre pour les neurosciences de l’université du Colorado, USA) sur la neurobiologie de l’espoir.

Ces travaux montrent que les expériences vécues pendant la jeunesse jouent un rôle déterminant dans notre capacité à faire face aux difficultés plus tard dans la vie. Plus précisément, quand un jeune réussit à surmonter des obstacles par lui-même, il développe une forme de protection naturelle contre le découragement futur. L’auteure utilise alors la métaphore du « vaccin » : tout comme un vaccin nous protège contre une maladie, ces premières victoires nous protègent contre la tendance à baisser les bras face aux difficultés.

Dès lors, il est fort utile, selon elle, d’exposer les jeunes à des défis à leur portée, qu’ils peuvent surmonter avec un effort raisonnable. Ces succès, même modestes, construisent progressivement leur confiance en eux, leur capacité à persévérer face aux obstacles futurs. Il ne s’agit pas de leur faciliter la vie, mais de leur donner des occasions de développer leur résilience à travers des défis adaptés à leurs capacités.

9.4 – Des conseils pour cultiver l’espoir

Enfin, l’auteure de « L’art de la niaque » propose des conseils pratiques pour cultiver l’espoir. En voici quelques exemples :

  • Adopter un état d’esprit de développement,
  • Pratiquer des discours intérieurs optimistes,
  • Ne pas hésiter à demander de l’aide quand c’est nécessaire.

Finalement, l’espoir, tout comme la pugnacité, peut être développé et renforcé au fil du temps avec de la pratique et du soutien, conclut l’auteure.

Partie III – Développer la niaque de l’extérieur

Chapitre 10 – Le rôle d’un parent

Le chapitre 10 du livre « L’art de la niaque » aborde le développement de la persévérance chez les enfants par les parents et autres figures d’autorité.

le rôle du parent soutien mentor

10.1 – Parents stricts et exigeants Vs parents permissifs et encourageants

L’auteure commence par examiner deux approches parentales apparemment opposées : l’une stricte et exigeante, l’autre permissive et encourageante.

Pour illustrer ces approches, Angela Duckworth présente les histoires de Steve Young, un joueur de football américain élevé dans une famille mormone stricte, et de Francesca Martinez, une humoriste britannique élevée par des parents plus permissifs.

Eh bien l’auteure révèle que dans les deux cas, les parents combinaient, en réalité, un soutien affectueux avec des attentes élevées.

10.2 – Haut niveau de soutien et d’exigences : le combo gagnant

En effet, les recherches en psychologie du développement ont montré que le style parental le plus efficace, appelé « avisé« , combine un soutien chaleureux avec des exigences élevées.

Dans cette partie du livre « L’art de la niaque« , Angela Duckworth partage un schéma des styles parentaux. Elle y place le style « avisé » dans le quadrant supérieur droit, combinant un haut niveau de soutien et d’exigences.

Enfin, notons que, pour l’auteure, la perception que l’enfant a du style parental est plus importante que l’intention du parent.

10.3 – La parentalité « avisée » ou le mentor « avisé »

L’auteure de « L’art de la niaque » propose ensuite un test pour évaluer si un parent est « avisé ». C’est ce style parental qui est, insiste-t-elle, associé à de meilleurs résultats pour les enfants dans de nombreux domaines.

Angela Duckworth étend ensuite cette notion de parentalité « avisée » à d’autres figures d’autorité, comme les enseignants. Elle cite des recherches montrant que les enseignants qui combinent soutien et exigences élevées obtiennent de meilleurs résultats de leurs élèves.

10.4 – Être soi-même un modèle de pugnacité

L’auteure conclut en mentionnant que pour développer la combativité chez nos enfants, il est fondamental non seulement d’être un parent ou un mentor « avisé », mais aussi d’être soi-même un modèle de pugnacité. Elle met en valeur ce point avec l’histoire de Cody Coleman, qui a surmonté de nombreux obstacles grâce au soutien de mentors « avisés » qui lui ont montré ce qu’il était capable d’accomplir.

Chapitre 11 – Les terrains de jeu de la niaque

Dans cet avant-dernier chapitre de « L’art de la niaque« , Angela Duckworth étudie le rôle des activités extrascolaires dans le développement de la pugnacité.

11.1 – Associer défi et plaisir pour développer sa niaque

L’auteure commence par partager une anecdote personnelle sur sa fille Lucy. Celle-ci montre bien comment des activités structurées peuvent offrir des opportunités de développer la persévérance.

Puis, elle partage des recherches qui vont aussi dans ce sens : celles-ci montrent, en effet, que les activités extrascolaires offrent une combinaison unique de défi et de plaisir, ce qui les rend particulièrement efficaces pour développer la pugnacité. Angela Duckworth cite, par ailleurs, des études indiquant que les enfants qui participent à ce type d’activités ont tendance à mieux réussir dans divers domaines de la vie.

11.2 – L’engagement à long terme dans des activités extrascolaires

Angela Duckworth met également en avant le concept d' »esprit de suivi«  développé par Warren Willingham (l’un des premiers scientifiques à avoir étudié l’incidence d’une pratique assidue plutôt que sporadique des activités extra-scolaires »). Ce concept se fonde sur l’engagement à long terme dans une ou deux activités.

L’auteure nous dit avoir adapté le concept d’esprit de suivi pour créer un outil d’évaluation qu’elle appelle la « grille de la niaque« . Cette grille permet de noter les élèves selon deux critères principaux :

  • La durée de leur engagement dans une activité extrascolaire (au moins deux ans).
  • Leurs accomplissements dans cette activité (comme devenir capitaine d’équipe ou président d’un club par exemple).

Plus le score est élevé, plus l’élève fait preuve de persévérance.

Les résultats de ses recherches sont révélateurs : parmi les élèves ayant obtenu le score maximum à cette grille, 69 % ont poursuivi des études universitaires, contre seulement 16 % de ceux ayant obtenu un score nul. Ces chiffres montrent que la capacité à s’investir durablement dans une activité pendant l’adolescence prédit souvent la réussite future.

L’auteure observe également un effet d’entraînement positif : plus un jeune persévère dans une activité et y réussit, plus il développe sa confiance et sa détermination, ce qui l’encourage à persévérer davantage. C’est un « cercle vertueux« .

Dans sa propre famille, Angela Duckworth confie appliquer une règle qui va dans ce sens : chacun doit pratiquer une activité qui représente un défi et exige des efforts réguliers. Cette règle s’applique aussi bien aux parents qu’aux enfants, que ce soit à travers la musique, le sport ou toute autre activité choisie librement.

Conclusion : donner aux enfants l’opportunité de s’engager dans des activités extrascolaires, surtout pour ceux issus de milieux défavorisés, est particulièrement judicieux.

Chapitre 12 – La culture de la niaque

Dans le dernier chapitre de son ouvrage « L’art de la niaque« , Angela Duckworth examine comment la culture d’une organisation peut favoriser le développement de la persévérance.

12.1 – La force du collectif : quand l’environnement forge la persévérance

Pour cela, l’auteure nous emmène dans les coulisses des Seahawks de Seattle, une équipe professionnelle de football américain. Cette équipe est particulièrement reconnue pour avoir développé une mentalité collective unique, où la persévérance et la détermination font partie intégrante de leur identité.

À partir de cet exemple, Angela Duckworth explique comment l’environnement dans lequel nous évoluons influence profondément notre comportement. Elle définit la culture comme l’ensemble des valeurs, des habitudes et des croyances partagées par un groupe. Ces éléments, bien qu’invisibles, façonnent la manière dont les membres du groupe pensent et agissent au quotidien.

Pour mieux faire comprendre comment une culture peut influencer le développement de la persévérance, l’auteure prend l’exemple du « sisu » en Finlande. Le « sisu », profondément ancrée dans la culture finlandaise, représente une forme particulière de courage et de ténacité face à l’adversité. Les Finlandais grandissent avec cette valeur qui devient naturellement partie intégrante de leur caractère.

12.2 – Des leaders qui ont la niaque !

Angela Duckworth partage ensuite plusieurs exemples de leaders qui ont créé des cultures de pugnacité dans leurs organisations :

  • Jamie Dimon de JPMorgan Chase, qui a instauré une culture de « fortitude ».
  • Anson Dorrance, entraîneur de l’équipe féminine de football de l’Université de Caroline du Nord, qui a créé un « creuset de l’esprit de compétition ».
  • Le général Robert Caslen de West Point, qui a transformé la culture de l’académie pour favoriser le respect et le soutien plutôt que l’intimidation.

L’auteure détaille les stratégies employées par ces leaders pour améliorer la ténacité au sein de leur organisation. Elles passent notamment par une communication constante, l’établissement de valeurs claires, ou encore la création d’environnements qui encouragent et récompensent la persévérance.

12.3 – L’excellence personnelle et collective comme leitmotiv

Angela Duckworth conclut en revenant sur sa visite aux Seahawks (qu’elle décrit en début de chapitre). Elle note comment la culture de l’équipe se manifeste dans chaque aspect de leur fonctionnement, du langage utilisé aux rituels quotidiens. Elle souligne que cette culture de la niaque ne se concentre pas sur la victoire à tout prix, mais sur l’excellence personnelle et collective.

L’auteure termine en suggérant que pour développer notre propre niaque, nous pouvons chercher à nous intégrer dans une culture qui valorise cette qualité, ou, pour ceux en position de leadership, créer une telle culture dans notre propre organisation.

Conclusion de « L’art de la niaque« 

Que nous apporte la niaque ?

Angela Duckworth conclut son ouvrage en réaffirmant que la niaque :

  • Tient un rôle décisif dans la réalisation de son potentiel.
  • Peut se développer, soit de manière autonome, soit avec le soutien de l’entourage.

Puis, Angela Duckworth s’interroge :

  • Y a-t-il une corrélation entre niaque et bonheur ?

L’auteure présente ici des données montrant un lien positif entre la niaque et le bien-être, tout en admettant la nécessité d’études supplémentaires sur les effets négatifs potentiels.

  • Est-il possible d’avoir trop de niaque ?

L’auteure de « L’art de la niaque » reconnaît que la persévérance peut parfois avoir un coût, mais affirme que les avantages l’emportent généralement sur les inconvénients.

La niaque n’est pas le seul élément clé de la réussite

Enfin, dans la dernière partie de sa conclusion, Angela Duckworth rappelle que bien que la persévérance soit importante, elle ne doit pas être considérée comme la seule clé du succès. D’autres qualités, comme l’honnêteté et la fiabilité, sont tout aussi essentielles dans la vie.

Pour étayer cette idée, l’auteure présente une vision complète de la personnalité qui s’articule autour de trois dimensions :

  • La dimension individuelle : qui comprend la persévérance et la maîtrise de soi.
  • La dimension interpersonnelle : qui englobe nos relations avec les autres et notre capacité à gérer nos émotions.
  • La dimension intellectuelle : qui inclut notre curiosité et notre enthousiasme pour l’apprentissage.

Pour illustrer son propos, Angela Duckworth partage l’histoire inspirante du journaliste Ta-Nehisi Coates. Malgré des débuts difficiles et de nombreux échecs, ce dernier est devenu un écrivain reconnu grâce à sa persévérance. À travers cet exemple, l’auteure de « L’art de la niaque » montre que le véritable « génie » ne réside pas dans des talents innés, mais dans la capacité à poursuivre inlassablement l’excellence, quels que soient les obstacles rencontrés.

conclusion du livre l'art de la niaque

Conclusion de « L’art de la niaque | Comment la passion et la persévérance forgent les destins » d’Angela Duckworth

3 idées clés à retenir du livre « L’art de la niaque« 

1/ La persévérance et la passion : un duo gagnant pour la réussite

Avec son ouvrage « L’art de la niaque« , Angela Duckworth bouleverse nos conceptions traditionnelles en démontrant que ce n’est pas le talent inné qui détermine le succès, mais une combinaison unique de persévérance et de passion qu’elle nomme « niaque« . À travers des recherches rigoureuses et des exemples variés, l’auteure prouve que cette qualité peut être développée tout au long de la vie.

2/ Les 4 piliers du développement de la niaque : intérêt, pratique réflexive, sens et espoir

L’ouvrage ne se contente pas de théorie. Il propose aussi une approche pratique du développement de la « niaque ».

L’auteure identifie alors quatre piliers essentiels : l’intérêt, la pratique réflexive, le sens donné à notre action, et l’espoir. Elle montre également comment l’environnement – qu’il soit familial, scolaire ou professionnel – peut contribuer à cette qualité si précieuse.

3/ La niaque n’a pas qu’une dimension individuelle, elle a aussi une dynamique collective

Au-delà de l’individu, Angela Duckworth s’intéresse à la manière dont les organisations peuvent instaurer une véritable culture de la persévérance. Cette dimension collective montre que la niaque n’est pas qu’une qualité personnelle, mais peut devenir le moteur d’une réussite partagée.

Que vous apportera la lecture de « L’art de la niaque« 

La lecture de « L’art de la niaque » vous fera découvrir des outils concrets pour développer votre persévérance et identifier vos véritables passions.

Au-delà des conseils pratiques, ce livre apporte une nouvelle perspective sur le succès : il n’est pas réservé aux « génies », mais accessible à tous ceux qui s’engagent avec détermination dans la poursuite de leurs objectifs. Que vous soyez entrepreneur, manager, parent ou étudiant, vous y trouverez des clés pour transformer vos aspirations en réalisations durables.

Pourquoi lire « L’art de la niaque » ?

Les deux raisons majeures pour lesquelles je recommande la lecture « L’art de la niaque » d’Angela Duckworth sont les suivantes :

  • D’abord, parce que cet ouvrage combine très bien rigueur scientifique et conseils pratiques immédiatement applicables.
  • Ensuite pour son message profondément encourageant qui démontre que nous sommes tous capables de développer les qualités nécessaires à notre réussite.

Points forts :

  • Une approche scientifique rigoureuse enrichie de nombreux exemples concrets et inspirants.
  • Des outils pratiques pour développer sa persévérance (ex. : échelle de la niaque, grille d’évaluation).
  • Une démonstration convaincante qui redonne espoir en montrant que le succès est accessible à tous avec de l’effort.
  • Des conseils applicables tant dans l’éducation que dans la vie professionnelle.

Points faibles :

  • Certains concepts peuvent paraître parfois répétitifs.
  • Une approche très américaine de la réussite qui peut sembler trop optimiste pour certains lecteurs.

Ma note :

★★★★★

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