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De la force à la force

Couverture de De la force à la force, d'Arthur Brooks

Résumé de « De la force à la force : Trouver le succès, le bonheur et un but profond dans la seconde moitié de la vie » d’Arthur Brooks : un livre de développement personnel pour les personnes de plus de 40 ans qui veulent trouver une nouvelle voie — à recommander d’urgence à toutes celles et ceux qui travaillent trop et veulent lever le pied !

Par Arthur Brooks, 2022, 272 pages.

Titre original : « From Strength to Strength: Finding Success, Happiness, and Deep Purpose in the Second Half of Life ».

Chronique et résumé de « De la force à la force : Trouver le succès, le bonheur et un but profond dans la seconde moitié de la vie » d’Arthur Brooks

Quelques mots sur Arthur Brooks

De la force à la force : Trouver le succès, le bonheur et un but profond dans la seconde moitié de la vie est un livre de non-fiction d’Arthur Brooks (2022). Il a été best-seller n° 1 du New York Times pendant plusieurs mois. 

En 2019, Arthur Brooks est devenu professeur à la Harvard Kennedy School et à la Harvard Business School. Pendant une décennie avant cela, il a été président de l’American Enterprise Institute, un groupe de réflexion à Washington, DC, qui étudie les questions d’économie, de politique et de société.

Introduction : « L’homme dans l’avion qui a changé ma vie »

Arthur Brooks s’est posé la question qui est au cœur de ce livre à la suite d’une drôle de rencontre.

À l’été 2012, alors qu’il est dans un avion, il entend la conversation d’un couple assis derrière lui. Le mari se lamente, prétend qu’il est inutile et qu’il serait mieux mort. 

Lorsque les deux personnes débarquent, il est surpris de constater que l’homme est une personnalité connue, un héros célèbre pour une chose qu’il avait réalisée dans sa jeunesse. 

Au moment de cette « rencontre », l’homme est déjà un monsieur âgé d’environ 85 ans, mais il demeure très respecté. L’auteur raconte même que le pilote le reconnaît et lui avoue son admiration. Mais il ne dit pas de qui il s’agit !

Ce qu’Arthur Brooks veut mettre en avant, c’est son sentiment : au départ, il ne peut se résoudre à croire que cet homme estimé éprouve de tels sentiments négatifs. 

Mais il ressent une certaine empathie : lui, à près de 50 ans, a certes connu une vie professionnelle réussie, mais ne se sent pas non plus complètement épanoui.  

Il écrit : 

« J’ai obtenu le désir de mon cœur, du moins tel que je l’imaginais, mais cela ne m’a pas apporté la joie que j’imaginais » (De la force à la force, Introduction). 

Son succès lui a pris tout son temps et toute son énergie. Pire : il a peur de se détacher de cette réussite, qui lui semble être tout ce qu’il a. 

Bref, il se sent « sur la même pente » que la personne dans l’avion. 

Mais il souhaite agir — et c’est pour cela qu’il décide de rédiger cet ouvrage. Il effectue de nombreuses recherches et entretiens et apprend tout ce qu’il peut sur le déclin des personnes qui ont lutté toute leur vie pour réussir. 

« Bien que ces questions soient personnelles, j’ai décidé de les aborder en tant que spécialiste des sciences sociales, en les traitant comme un projet de recherche. » (From strength to strength, Introduction)

Voici sa thèse principale : surmonter les sentiments négatifs associés au déclin nécessite une transformation et l’acquisition d’un regard neuf sur le succès, mais cela peut vous conduire à une vie plus sensée et heureuse.

Chapitre 1 : « Votre déclin professionnel arrive (beaucoup) plus tôt que vous ne le pensez »

La recherche scientifique fournit des preuves du déclin professionnel qui affecte la plupart des personnes d’âge moyen. 

Mais Arthur Brooks commence par l’histoire de Charles Darwin, dont le travail sur la théorie de l’évolution constitue le sommet de la carrière professionnelle. 

Darwin publie L’Origine des espèces — son grand livre — à l’âge de 50 ans, après y avoir travaillé 30 ans. Pourtant, 20 ans plus tard, il se sent malheureux et insatisfait :

« Dans ses dernières années, Darwin était encore très célèbre — de fait, après sa mort, il a été enterré en tant que héros national à l’abbaye de Westminster —, mais il était de plus en plus mécontent de sa vie, voyant son travail comme insatisfaisant, médiocre et peu original. » (De la force à la force, Chapitre 1)

Dans toute profession nécessitant des compétences avancées, le déclin a lieu plus tôt que les gens ne sont prêts à l’admettre. Les athlètes de classe mondiale en sont un exemple évident. Mais le déclin se produit aussi bien au niveau cognitif qu’au niveau physique.

Les recherches sur les gagnants des prix Nobel en science montrent que les plus grands accomplissements ont lieu lorsque les personnes sont dans la vingtaine ou la trentaine. En moyenne, les résultats de ces individus baissent au cours des décennies suivantes. 

Les découvertes révolutionnaires sont rares une fois que les gens entrent dans la quarantaine. La même tendance se présente, bien qu’à un âge légèrement plus avancé, pour les scientifiques qui ne sont pas lauréats du prix Nobel. 

Il en va de même pour les :

  • Médecins ;
  • Entrepreneurs ;
  • Employés de bureau ;
  • Et, en fait, à peu près tout le monde. 

Les statistiques montrent que, surtout dans les domaines créatifs, les performances de pointe sont visibles environ 20 ans après le début d’une carrière.

Ce phénomène est lié au cortex préfrontal. Le cortex préfrontal est la partie du cerveau qui se développe en dernier. Il joue un rôle important dans ce que les scientifiques appellent la fonction exécutive, qui implique notamment la :

  • Prise de décision ; 
  • Mémoire de travail ;
  • Maîtrise de soi ;
  • Création de plans et d’actions à mener.

Des études montrent que le cortex préfrontal semble également être la première zone du cerveau à décliner. Lorsque c’est le cas, nous sommes moins enclins aux activités multitâches, à la concentration et à l’analyse approfondie des choses. 

La mémoire commence également à se dégrader. Certaines personnes oublient même des noms et des faits qu’ils connaissent pourtant bien.

L’effet est encore plus grand sur celles et ceux qui sont particulièrement ambitieux ou qui se trouvent déjà au sommet de leur domaine. Ces individus ont l’habitude d’attirer l’attention ; ils savent que leur travail est significatif. Conséquence ? Ils ont encore plus peur que les autres de devenir « obsolètes ». 

Ou pour le dire simplement : plus on grimpe, plus on descend

Et, de fait, la recherche scientifique montre que les personnes qui réussissent plus tôt dans la vie ont tendance à être plus mal à l’âge avancé. 

Insatisfaites, frustrées, elles cherchent à en atteindre plus, alors même que leurs capacités diminuent. Souvent, elles travaillent plus — trop — pour compenser, ce qui a pour fâcheux effet de nuire à leur entourage et à leurs relations :

« Le problème du déclin est donc un double problème : nous avons besoin d’un succès toujours plus grand pour éviter l’insatisfaction, mais nos capacités à rester au même niveau diminuent. Mais non, en fait, c’est un triple coup dur, parce que comme nous essayons de rester au même niveau, nous nous retrouvons dans des modèles de comportements addictifs tels que le workaholism, qui enferme les travailleurs acharnés dans des modèles relationnels malsains, le tout au prix d’une perte de connexion profonde avec les conjoints, les enfants et les amis. » (De la force à la force, Chapitre 1)

Face à ce problème, il existe selon Arthur Brooks 3 options : 

  1. Le déni ;
  2. La démission ;
  3. La transformation. 

Ce livre propose une voie pour suivre la troisième option.

Courbe de l'intelligence
La courbe de l’intelligence, Chapitre 1.

Chapitre 2 : « La deuxième courbe »

Arthur Brooks explore les aspects positifs de l’ » après 40 ans ». En fait, il révèle une seconde trajectoire qui, elle, s’améliore avec l’âge. En effet, certaines compétences continuent de progresser même si la capacité d’innovation diminue. 

Quelles sont-elles ?

Vous pourriez par exemple vous améliorer au niveau : 

  • Du vocabulaire ;
  • De la capacité à synthétiser ;
  • De l’utilisation et l’explication d’idées complexes. 

L’auteur discute ensuite de la façon dont le psychologue Raymond Cattell a étudié ce phénomène. Selon ce chercheur, l’intelligence peut être divisée entre « intelligence fluide » et « intelligence cristallisée » : 

  • La première implique la résolution de problèmes et aboutit à une pensée innovante ;
  • La seconde est constituée des connaissances accumulées au cours d’une vie d’apprentissage.

L’auteur résume ce travail de la façon suivante : « Quand vous êtes jeune, vous avez une intelligence brute ; quand vous êtes vieux, vous avez la sagesse » (27). Or, cette « sagesse » ou « intelligence cristallisée » peut s’avérer très utile dans certains domaines. 

Par exemple, les historiens sont environ deux fois plus performants après 40 ans. Plus généralement, l’enseignement est favorisé par l’intelligence cristallisée. Les personnes plus âgées font également de parfaits mentors pour les générations qui les suivent. 

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Sur un graphique reprenant en abscisse l’âge et le niveau d’intelligence en ordonnée, vous pouvez donc vous imaginer 2 courbes : 

  1. Celle de l’intelligence fluide, qui augmente pendant les 20 premières années d’une carrière, en moyenne, puis diminue. 
  2. Celle de l’intelligence cristallisée qui commence plus tard, se fortifie à l’âge moyen et continue à augmenter pendant quelques décennies.

Vous l’aurez deviné, c’est cette deuxième courbe qui offre le plus d’espoir aux travailleurs de plus de 40 ans ! Le problème, c’est qu’ils doivent savoir qu’elle existe et être prêts à l’embrasser. 

Pour clore le chapitre, Arthur Brooks donne l’exemple de Johann Sebastian Bach, dont l’histoire est un contrepoint à celle de Darwin dans le chapitre précédent. 

J.S. Bach était un génie musical et un compositeur très prolifique. L’un de ses nombreux enfants, Carl Philipp Emanuel Bach, est également devenu un musicien célèbre. Au fur et à mesure que les goûts musicaux changeaient, C. P. E. Bach est devenu plus célèbre que son père.

Au lieu d’arrêter sa production ou de devenir amer, J. S. Bach a travaillé joyeusement sur la composition de L’Art de la Fugue tout au long de la dernière décennie de sa vie. Il a ainsi créé une sorte de manuel de musique baroque que les élèves du monde entier utilisent encore aujourd’hui.

Voulez-vous suivre la voie de Bach et trouver le moyen de développer votre intelligence cristallisée ? Continuez votre lecture !

« Si vous rencontrez un déclin de l’intelligence fluide — et si vous avez mon âge, c’est sûr que vous êtes dans le même cas —, alors cela ne signifie pas que vous êtes lessivé. Non, cela signifie seulement qu’il est temps de sauter de la courbe d’intelligence fluide à la courbe de l’intelligence cristallisée. » (De la force à la force, Chapitre 2)

Chapitre 3 : « Mettez fin à votre dépendance au succès »

Brooks examine ici la première des 3 forces qui empêchent les gens de « sauter » de la première à la deuxième courbe : le fait d’être accro au travail. C’est un phénomène proche de la consommation de drogues ou d’alcool. 

D’ailleurs, les problèmes s’enchaînent :

« Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la probabilité de consommation d’alcool augmente avec le niveau d’éducation et le statut socio-économique. Certains croient — et je suis d’accord, sur la base de mon travail — que les personnes occupant des emplois à haute pression ont tendance à s’automédicamenter avec de l’alcool, y compris en buvant à des niveaux dangereux, ce qui peut éteindre la sensation d’anxiété comme un changement — temporairement. » (De la force à la force, Chapitre 3)

Les personnes qui travaillent avec acharnement sont souvent accros à la gloire que leur profession peut leur apporter. Une femme travaillant dans le domaine de la finance dit à l’auteur que : « Peut-être que je préfère être spéciale plutôt qu’heureuse ». 

Pour d’autres, placer le travail au-dessus de tout est un moyen d’éviter la dépression. Abraham Lincoln et Winston Churchill, par exemple, ont combattu ce problème en s’épuisant à la tâche.

Le surmenage peut également être le résultat de l’auto-objectivation, c’est-à-dire de la tendance à « juger constamment sa propre estime de soi — pour le meilleur comme pour le pire — en fonction de la performance au travail ou de la position professionnelle ». 

La plupart d’entre nous veulent renvoyer l’image d’un être compétent, accompli et estimé par ses pairs. Toutefois, une fois que nous entrons dans ce cercle, il est difficile d’en sortir.

À force de nous comparer aux autres et de nous inquiéter de notre position dans la hiérarchie sociale et professionnelle, nous en devenons accros au travail (ou à d’autres substances). 

Bien sûr, il est naturel d’être fier du travail que nous faisons. Pourtant, cela ne devrait pas se transformer en arrogance et en ambition démesurée. 

Lorsque cela survient, il faut savoir dire stop. Pour ce faire, il faut admettre que nous avons un problème et que nous voulons changer. Un geste qui demande une certaine humilité.

Arthur Brooks rappelle : 

« Vous n’êtes pas votre travail, et moi (comme je dois me le rappeler) je ne suis pas le mien. » (De la force à la force, Chapitre 3)

Stop au travail acharné

Chapitre 4 : « Commencer à s’attaquer au problème »

Arthur Brooks ouvre le chapitre 4 avec une anecdote sur la visite du National Palace Museum à Taïwan. Grâce à son guide, il s’interroge sur la nature du processus artistique et de ce qui le précède. 

  • Dans la pensée occidentale, c’est la toile vierge qui représente le moment avant la création.
  • Dans la pensée orientale, c’est un bloc de jade non sculpté. 

Alors que la pensée occidentale a tendance à penser l’art en termes d’addition (ajouter de couleurs à la toile pour obtenir une peinture), la pensée orientale y voit plutôt un processus de soustraction (retirer des copeaux de jade pour faire apparaître la statue). 

Or, il en va de même pour le succès

Plutôt que d’accumuler des choses irréfléchies, le secret du contentement est d’enlever les choses qui ne sont pas essentielles. C’est le deuxième obstacle pour sauter en direction de la seconde courbe : se détacher des choses mondaines. 

Mais pourquoi sommes-nous tant attachés aux objets et que pouvons-nous y faire ?

Nous pouvons penser à de nombreux entrepreneurs à succès qui ne pensent qu’à l’accumulation de biens en tout genre. Et pourtant, rien de tout cela n’est très gratifiant, au bout du compte.

Pour nous aider à nous détacher de cet état d’esprit, Arthur Brooks raconte les histoires de deux hommes spirituels de l’histoire qui ont traité du problème de l’attachement aux choses : 

  • Thomas d’Aquin ;
  • Bouddha. 

Tous deux venaient de familles riches. Celles-ci leur ont donné tout ce qu’ils désiraient dès leur plus jeune âge. Et pourtant, là n’était pas leur bonheur. 

Thomas d’Aquin, venu d’Italie, préfère rejoindre l’ordre dominicain, dont les moines se consacrent à la pauvreté. Il identifie quatre choses — l’argent, le pouvoir, le plaisir et l’honneur — que les gens utilisent pour tenter de se substituer à Dieu. Mais selon lui, aucun n’est satisfaisant.

Le prince indien Siddhartha Gautama, qui est devenu le Bouddha, choisit quant à lui de rejeter sa vie de privilèges et vit une vie d’ascèse, jusqu’à ce qu’il rencontre l’illumination. Sa conclusion ? Les biens du monde ne sont pas mauvais en soi, mais notre attachement à eux peut être la cause du problème. 

Pour Brooks, suivre les étapes pour lâcher cet attachement apporte la paix et l’illumination.

Beaucoup plus récemment, des recherches scientifiques ont montré comment cette dynamique d’attachement fonctionne chez les personnes. Obtenir ce que l’on veut apporte un certain sentiment de satisfaction, mais celui-ci est éphémère. 

Dès lors, nous cherchons toujours quelque chose de nouveau pour obtenir le même sentiment. Nous entrons dans un cercle vicieux — appelé adaptation hédonique — qui s’autoalimente. 

En termes d’évolution, ce goût pour les choses du monde se justifie par le besoin d’entrer en possession de ressources limitées (partenaires, nourriture, etc.). 

En revanche, dans une société industrielle moderne où les ressources sont souvent abondantes, cette fonction atavique du cerveau nous joue des tours. Nous ressentons le besoin de posséder comme une nécessité ; l’absence de biens, comme un échec.

Il existe pourtant d’autres façons d’agir. Au lieu d’assimiler la satisfaction à des quantités toujours plus grandes de choses, Arthur Brooks conçoit cette équation : 

« Satisfaction = Ce que vous avez ÷ ce que vous voulez. » (De la force à la force, Chapitre 4)

Chaque personne peut ainsi calculer simplement ce qui la rend vraiment heureuse.

Se dépouiller des choses inutiles implique donc d’abord de vous demander ce qui vous motive vraiment. L’auteur vous invite ici à réfléchir à votre « pourquoi » — en d’autres termes, à vous demander quel est le but de votre vie. 

Ensuite, il faut travailler sur une liste de choses à faire inversée, dans laquelle on ne réduit ses désirs qu’aux choses qui apporteront le vrai bonheur et la satisfaction personnelle. 

Enfin, l’auteur propose de se concentrer sur les petites choses. Les petites choses de la vie sont ce qui compte vraiment, comme regarder un coucher de soleil avec des êtres chers et s’imprégner de ce moment.

Chapitre 5 : « Réfléchissez à votre mort »

La peur du déclin est la troisième raison pour laquelle les gens ont du mal à sauter de la première à la deuxième courbe. 

Les travailleurs acharnés ont tendance à assimiler travail et vie personnelle et pensent souvent qu’ils peuvent tout simplement continuer à aller au-delà de leurs limites indéfiniment. Ils pensent aussi que leur travail définit leur vie et imaginent que cesser de travailler revient à cesser d’exister.

Si vous voulez vous positionner sur la deuxième courbe, vous aurez en revanche besoin d’admettre que vous connaissez un déclin et que vous ne pouvez plus vous pousser à bout constamment.

Cette reconnaissance renvoie elle-même à la peur de la mort. Cette peur est compréhensible et normale. Tous les animaux ont un instinct de survie ; toutefois, seuls les humains peuvent envisager de ne pas exister et c’est souvent la source de la vraie peur. 

Certaines personnes souhaitent aussi continuer à travailler au-delà de leur apogée pour essayer de sécuriser leur héritage. Toutefois, pour Arthur Brooks, ce n’est pas raisonnable. 

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Pourquoi ? Car personne ne peut contrôler l’avenir et même le meilleur héritage n’est pas une garantie de bonheur. En faisant cela, vous risquez de passe à côté du présent en vous concentrant uniquement sur l’avenir. 

Comment sortir de cette peur ?

Par exemple, vous pouvez écouter les choses que les gens disent de quelqu’un à ses funérailles. Ces paroles sont essentiellement tournées vers les qualités personnelles et non vers les réalisations professionnelles. 

Contrairement à d’autres qualités, les vertus personnelles, telles que l’intégrité et la gentillesse, ne disparaissent pas avec l’âge. 

Imaginer que vous n’avez qu’un an à vivre (et à travailler) pourrait également vous aider à vous concentrer sur les choses qui comptent le plus. Comme l’écrit Arthur Brooks : « Contempler la mort peut même rendre la vie plus significative » (105).

En somme, la meilleure façon de surmonter la peur de la mort consiste à s’exposer davantage à elle. Les psychologues suggèrent de faire face aux choses qui nous effraient afin de créer un sentiment de familiarité qui efface la peur.

L’auteur rapporte que certains moines bouddhistes affichent dans leurs chambres des photographies de corps en décomposition. Il existe également une méditation nommée maranasati au cours de laquelle ils imaginent les différentes étapes de la décomposition physique.

Pourquoi ne pas faire la même chose en pensant à son propre déclin professionnel ? Arthur Brooks nous invite à prendre conscience de notre déclin et de la vanité de notre existence, à la manière du philosophe stoïcien Marc Aurèle.

« Ce n’est que lorsque vous faites face à la vérité de votre déclin professionnel — une sorte de mort — que vous pouvez continuer à progresser vers la deuxième courbe. » (De la force à la force, Chapitre 5)

Cultivez votre forêt de peupliers

Chapitre 6 : « Cultivez votre forêt de peupliers »

Dans ce chapitre, l’accent est mis sur la création de relations qui donnent un sens à nos vies et sur lesquelles nous comptons dans nos années en déclin. 

Le problème que la plupart des travailleurs acharnés rencontrent est qu’ils mettent tellement le travail en priorité qu’ils en oublient tout le reste, y compris la famille et les amis. 

Comment ne pas laisser cela se produire ? Comment cultiver des relations saines et durables ?

Une étude révolutionnaire nommée Harvard Study of Adult Development donne un aperçu de ce que les gens trouvent significatif dans ce domaine. Commencée en 1938, l’étude a examiné une cohorte de près de 300 étudiants masculins de Harvard tout au long de leur vie. 

L’étude a été conçue pour survivre aux chercheurs originaux. Pour chaque décennie de la vie, les participants ont révélé ce qui les rendait heureux et satisfaits, et ces données ont été classées en fonction de la santé physique et mentale, ainsi que de la satisfaction générale. 

La catégorie supérieure des personnes « satisfaites » nous permet de voir qu’elles valorisent particulièrement l’exercice et l’absence d’excès, mais ce n’est pas tout. Le facteur le plus important qui est mis en évidence dans cette étude est l’amour.

Or, de nombreuses personnes très performantes sont assez seules malgré tous leurs signes extérieurs de succès ! Ils peuvent être connectés à de nombreuses personnes au quotidien, mais ils ressentent pourtant profondément l’isolement. 

Les personnes qui réussissent le mieux n’ont souvent pas la chance de nouer des amitiés de travail en raison de leur position d’autorité et de leadership. Leurs relations les plus proches, qui sont essentielles pour réduire la solitude, sont la famille et les relations amoureuses.

Sur ce dernier point, l’auteur remarque que l’amour est le plus fort entre les conjoints et « l’amour partenaire », dans lequel les partenaires sont à la fois amis et amants. D’après la recherche, l’amour monogame serait également préférable en termes de bonheur à long terme.

Il est également important d’avoir des amis proches en dehors du mariage. Non pas des amitiés superficielles de travail, mais de vrais amis avec lesquels vous pouvez discuter de sujets sérieux et vers qui vous pouvez vous tourner en cas de besoin.

L’auteur utilise la métaphore d’une forêt de peupliers. Si vous ne regardez qu’un seul d’entre eux, il vous semble qu’il tire sa force et sa résilience de lui-même. Toutefois, la vérité est que leurs racines sont connectées sous terre au sein d’un grand réseau de racines.

En fait, la forêt de peupliers est « le plus grand organisme vivant du monde ». 

« Le secret pour supporter mon déclin — non, pour en profiter — est d’être plus conscient des racines qui me lient aux autres. Si je suis connecté aux autres dans l’amour, ma diminution sera plus que compensée par des augmentations pour les autres — c’est-à-dire des augmentations pour d’autres facettes de mon vrai moi. » (De la force à la force, Chapitre 6)

De la même manière, les humains ne sont forts et puissants que lorsqu’ils sont soutenus par leurs relations interconnectées.

Les travailleurs acharnés résistent souvent à nouer des amitiés à cause de 3 causes :

  • Le manque de temps (ce qui est un signe clair de dépendance au travail ; 
  • L’absence de pratique — ne pas savoir comment faire ;
  • La crainte que les nouveaux amis ne leur pardonnent pas leur incompétence sociale.

Pour éviter ce problème d’enfermement dans le travail, Arthur Brooks propose une solution en 3 étapes : 

  1. Planifiez votre temps ;
  2. Faites votre travail de base (ce que vous pouvez fournir de manière unique dans les relations) ; 
  3. Investissez intelligemment dans ce que vous voulez pour les personnes que vous aimez. 

La recherche a montré que les objectifs intrinsèques des relations solides fournissent le plus de satisfaction, et même tard dans la vie, elles peuvent être cultivées.

Chapitre 7 : « Commencez votre Vanaprastha »

Arthur Brooks consacre un chapitre au besoin de spiritualité. Il affirme que ce type de désir se manifeste surtout à l’âge moyen pour beaucoup de personnes. 

Il arrive même souvent que ce soient les plus sceptiques qui modifient leur jugement, une fois venue la quarantaine.

Pourquoi ? 

Eh bien, c’est en partie dû à l’expérience de la vie : à mesure que vous apprenez que la vie n’est pas propre et ordonnée, mais ambiguë et mystérieuse, vous acceptez également l’ambiguïté dans la spiritualité et la religion. 

Sur un plan scientifique, il a été démontré que les gens ressentent une plus grande satisfaction, mais aussi une meilleure santé physique, lorsque les personnes se déclarent religieuses ou spirituelles. 

Il est probable que cela soit dû aux avantages de la socialisation (aller à l’église, fréquenter une communauté, etc.). Toutefois, l’auteur insiste davantage sur un autre point : la concentration.

L’auteur relate un voyage qu’il a réalisé en Inde en 2018. Il avait entendu parler d’une philosophie de la vie que les Indiens appellent les ashramas (étapes) et voulait en savoir plus. Là-bas, il a pu rencontrer un professeur qui lui a exposé cette théorie.

Selon la philosophie des ashramas, il y a 4 grandes étapes dans l’existence :

  1. Les premières années d’apprentissage ;
  2. La création de la famille, la carrière et l’épargne ; 
  3. À l’âge moyen, la prise de distance avec la carrière et l’éveil de l’intérêt spirituel ; 
  4. L’engagement complet dans les questions spirituelles (la prière et l’étude).

Les gens ont souvent du mal à quitter leur succès mondain et à entrer dans la troisième étape, nommée vanaprastha.

Souvent, les travailleurs acharnés ne développent pas ce côté spirituel de leur vie. L’une des raisons est ce qu’Arthur Brooks appelle le « syndrome de Nicodème ». 

Dans la Bible, Nicodème faisait partie d’un groupe religieux farouchement opposé aux enseignements de Jésus, les pharisiens. Pourtant, il se sentait attiré par la parole de ce nouveau prophète et se faufilait, la nuit, pour l’écouter. Finalement, Nicodème se dévoua en cachette au christianisme.

La morale de cette histoire ? Lorsque l’envie spirituelle se manifeste tard dans notre vie, elle entre en conflit avec l’identité que nous nous sommes forgée. Nous hésitons à lui donner une seconde chance, car nous y voyons un tissu de mensonges ou de conseils inappropriés à notre situation.

Changer de point de vue n’est pas facile.

Il faut du temps et un engagement fort afin de favoriser la spiritualité. Tout le monde n’est pas prêt à entreprendre ce cheminement.

Néanmoins, si vous êtes décidé à surmonter ces obstacles, alors Arthur Brooks a un conseil pour vous : partez arpenter les chemins de Compostelle. Un pèlerinage sur le Camino de Santiago, en Espagne, vous aidera certainement à y voir plus clair. 

L’auteur raconte son expérience : pour lui, réaliser cette marche est source de contemplation, voire de méditation. Cela permet de se concentrer sur ce qui est important et d’être reconnaissant pour ce que nous possédons déjà.

Chapitre 8 : « Faites de votre faiblesse votre force »

Comment faire de nos faiblesses des forces ? C’est la question posée dans cet avant-dernier chapitre. 

Arthur Brooks raconte l’histoire de Saint Paul. Celui-ci écrit dans l’une de ses lettres : « On m’a donné une épine dans ma chair, messager de Satan, pour me tourmenter » (172). 

Il est difficile de déchiffrer le sens de cette phrase. Certains spécialistes ont suggéré qu’il souffrait d’épilepsie, car il raconte, à un autre moment, avoir été frappé par un éclair de lumière sur la route de Damas, au point d’en devenir aveugle pendant une brève période. 

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Mais le plus important n’est pas là.

Dans la même lettre, Paul écrit que cette épine — sa faiblesse — est en fait sa force.

Qu’en penser ? Pour les travailleurs acharnés, qui veulent à tout prix « performer » en exhibant leurs meilleures qualités, cette affirmation sonne aux oreilles comme une hérésie. Et pourtant, n’a-t-elle pas un sens profond ? 

Selon Arthur Brooks, des liens forts peuvent être forgés par la faiblesse. 

L’auteur lui-même en a fait l’expérience lorsqu’il a relaté, dans le New York Times, son parcours non conventionnel et son chemin vers le succès. Sa faiblesse — ne pas avoir suivi le cheminement mainstream pour parvenir au succès — est devenue sa force : il a reçu beaucoup de soutien inattendu de la part de sa profession.

Prenons 3 autres exemples :

  • L’animateur de talk-show Stephen Colbert ;
  • Le survivant de l’Holocauste, Viktor Frankl ;
  • Le compositeur Ludwig von Beethoven. 

Stephen Colbert a perdu son père et ses deux frères dans un accident d’avion alors qu’il n’avait que 10 ans. Cet événement dramatique ne l’a pas détruit ; Stephen Colbert a su faire preuve de résilience et il est devenu reconnaissant. 

Viktor Frankl écrit dans ses mémoires qu’une « opportunité unique se trouve sur le chemin de la souffrance ».

Ludwig Van Beethoven est devenu sourd à l’âge de 30 ans. Pianiste brillant, il a d’abord été pris de rage devant cette incapacité de jouer. Mais plus tard, il s’est tourné vers la composition. Résultat ? Il a composé ses plus grandes œuvres tard dans sa vie, alors qu’il était complètement sourd. 

N’est-ce pas la surdité qui a rendu l’œuvre de Beethoven unique ? C’est ce que suggère Arthur Brooks. Quoi qu’il en soit, c’est ainsi qu’il a changé pour toujours la musique classique et qu’il est devenu le maître absolu de l’ère romantique.

« La leçon est que si vous voulez créer un lien humain profond avec quelqu’un, vos forces et vos succès mondains ne seront pas suffisants. Vous avez besoin de vos faiblesses pour cela. » (De la force à la force, Chapitre 8)

Cultivez la marée descendante ou l'intelligence cristallisée

Chapitre 9 : « Élancez-vous dans la marée descendante ! »

Dans ce dernier chapitre, Arthur Brooks relate une anecdote de son enfance. 

Alors qu’il pêchait seul au bord de la mer, un vieux pêcheur est venu à sa rencontre. Le jeune homme ne savait pas très bien s’y prendre et n’avait, de fait, pécher aucun poisson. 

Alors, l’homme expérimenté dit à Brooks d’attendre la marée descendante, une fois que la mer commencerait à reculer.

Arthur Brooks était confus : est-ce que tous les poissons n’allaient pas s’en aller en même temps ? Non, le pêcheur lui expliqua que le changement de marée allait, au contraire, soulever beaucoup de petits organismes que les poissons voudraient manger. 

C’est alors qu’il pourrait faire une bonne pêche. Le garçon et le pêcheur attendirent la marée descendante et ce fut, comme il l’avait prédit, un grand succès !

Pensez-y. 

C’est exactement ce à quoi fait référence Arthur Brooks lorsqu’il veut parler de la deuxième courbe. Et c’est de cette façon que l’auteur explicite cette métaphore : 

« Je me suis souvenu de ce jour à plusieurs reprises en écrivant ce livre. Il y a une marée descendante dans la vie, la transition de l’intelligence fluide vers l’intelligence cristallisée. » (De la force à la force, Chapitre 9)

En psychologie, les spécialistes nomment « espace liminal » les transitions du milieu de vie, lorsque nous nous situons entre les rôles professionnels, les organisations, les cheminements de carrière et les étapes d’une relation ». 

Le chercheur Bruce Feiler a constaté que les transitions personnelles se produisent en moyenne tous les 18 mois. Ce sont donc des phases assez fréquentes. Or, ceux-ci ont tendance à affecter les gens plus que des événements qui changent le monde, comme les attaques terroristes du 11 septembre par exemple.

Lorsqu’un changement se produit, il peut provoquer de la douleur, mais au final, nous en retenons le plus souvent le positif. C’est en partie parce que ces moments peuvent être de véritables sources de renaissance et de créativité.  

Qu’en est-il de cette phase de transition que nous avons l’habitude d’appeler la « crise de la quarantaine » ? 

En fait, Arthur Brooks soutient que de telles transitions n’ont pas besoin d’être une « crise ». Ce terme, inventé dans les années 1960 et popularisé une décennie plus tard dans le livre Passages de Gail Sheehy, masque d’autres réalités.

L’auteur se tourne vers son propre père et son grand-père afin de prendre des exemples positifs. À l’âge de 49 ans, le grand-père de Brooks a déménagé sa famille du Nouveau-Mexique à Chicago. Celui-ci n’a pas ressenti cela comme un malheur, mais plutôt comme quelque chose qu’il ressentait le besoin de faire. 

De même, le père de Brooks était un professeur d’université en mathématiques, qui se sentait en infériorité parce qu’il n’avait pas passé son doctorat, contrairement à ses collègues. Il a décidé de rédiger une thèse après 40 ans et tout s’est bien passé !

Brooks termine ce chapitre par 4 leçons pour laisser éclore votre intelligence cristallisée.

Celles-ci vous aideront à faire le grand saut vers la quarantaine (ou la cinquantaine) heureuse.

  1. Identifiez ce que vous voulez vraiment. Cette volonté exigera sans doute des sacrifices. Êtes-vous prêts à les réaliser ? 
  2. Considérez le travail comme une récompense, et non comme un moyen d’atteindre une fin. Impossible ? Non : si vous faites ce que vous voulez vraiment, travailler ne sera plus une tâche, mais une activité que vous réaliserez pour elle-même, avec plaisir.
  3. Faites la chose la plus intéressante que vous pensez pouvoir faire.
  4. Préparez-vous au zigzag qu’implique toute reconversion professionnelle. Pour autant, ne prévoyez pas tout, ni trop. Faites le grand saut et laissez-vous porter par l’aventure !

Conclusion : « Sept mots à retenir »

La courte conclusion fournit un résumé de sept mots du livre : « Utilisez les choses. Aimer les gens. Adorez le divin » (Use things, Love people, Worship the divine). 

Arthur Brooks souligne que les biens matériels ne sont pas mauvais en soi. Toutefois, les aimer nous rend insatisfaits et frustrés. Au contraire, aimer les personnes conduites au bonheur.

« Le problème n’est pas le nom “choses”, mais le verbe “aimer”. Les choses sont à utiliser, pas à aimer. Si vous ne deviez vous souvenir que d’une seule leçon de ce livre, ce serait celle-là : l’amour est à l’épicentre de notre bonheur. » (Conclusion)

L’auteur termine en remerciant l’homme dans l’avion qui lui a donné l’idée de ce livre et de cette recherche sur le phénomène du déclin. Finalement, Arthur Brooks a eu le courage de changer le cours de sa vie, à écrire ce livre et à partager ses idées avec d’autres.

De la force à la force : même après 40 ans, vous pouvez faire ce que vous souhaitez.

Conclusion sur « De la force à la force : Trouver le succès, le bonheur et un but profond dans la seconde moitié de la vie » d’Arthur Brooks :

Ce qu’il faut retenir de « De la force à la force : Trouver le succès, le bonheur et un but profond dans la seconde moitié de la vie » d’Arthur Brooks

Arthur Brooks propose un ouvrage à la fois scientifique et spirituel sur le passage à la quarantaine. Selon lui, il est possible de se transformer pour embrasser tous les avantages de cette étape de la vie et en profiter durablement.

Il s’appuie d’abord sur les études de Dean K. Simonton et Raymond Cattell afin de montrer que nous connaissons tous un déclin de la pensée fluide avec l’âge. 

Mais il insiste ensuite sur l’importance de ne pas se laisser aller à la morosité : ce déclin peut être largement compensé en « sautant sur la courbe » de l’intelligence cristallisée, nommée aussi sagesse.

L’auteur cherche à comprendre notre rapport au travail acharné. Pour beaucoup d’entre nous, ne plus travailler — ou ne plus travailler autant — constitue presque une « petite mort ». Cela est lié au fait que nous attachons profondément notre identité à notre profession.

Toutefois, il y a des chemins à prendre pour diminuer cette charge qui pèse sur nous et entretenir une existence plus joyeuse à partir de 40 ans. L’une d’entre elles est de se reconvertir pour exercer une activité que nous aimons vraiment. 

La spiritualité (la méditation, par exemple) est également une voie à explorer. Sans prétendre chercher à nous convaincre sur ce point, Arthur Brooks veut simplement partager son expérience. 

Finalement, ce livre nous raconte son cheminement personnel et nous livre l’enseignement qu’il en a tiré.

Points forts :

  • Un livre à la fois personnel et universel ;
  • Qui parvient à associer connaissances scientifiques, sagesses anciennes et développement personnel ;
  • Et vous donnera des images fortes pour prendre ce tournant de votre vie avec sérénité ;
  • En plus, le livre se lit très facilement, car l’auteur a une bonne plume !

Point faible :

  • Vous devrez lire l’anglais pour pouvoir en profiter…

Ma note :

Avez-vous lu le livre d’Arthur Brooks « De la force à la force ». Combien le notez-vous ?

Médiocre - Aucun intérêtPassable - Un ou deux passages intéressantsMoyen - Quelques bonnes idéesBon - A changé ma vie sur un aspect bien précis !Très bon - A complètement changé ma vie ! (Pas encore de Note)

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