Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Résumé de « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie » de Dominique Loreau : cet ouvrage nous invite à faire des listes pour nous reconnecter à l’essentiel, stimuler notre créativité, nous alléger et donner du sens à notre vie, en abordant tous les aspects de notre quotidien et de notre être intérieur.
Par Dominique Loreau, 2020, 288 pages.
Titre édition anglaise : « L’art de la Liste: Simplify, organise and enrich your life«
Chronique et résumé de « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie » de Dominique Loreau
INTRODUCTION
En introduction du livre « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie« , l’auteure, Dominique Loreau, souligne l’omniprésence et les vertus des listes depuis toujours pour se connecter à soi et sublimer son existence.
Elle relate en effet comment, depuis la nuit des temps, l’homme éprouve le besoin de consigner les idées, événements et faits sous forme de listes : des monastères du Moyen-Âge aux inventaires asiatiques, cette quête de connaissance universelle et de soi a toujours perduré, explique-t-elle.
Aussi, pour Dominique Loreau, parce qu’elles sont concises et denses, les listes nous offrent une voie d’accès directe pour explorer notre vie en profondeur, affiner nos sens tout comme pour nous simplifier l’existence.
« De par sa concision et sa forme ramassée, de par la simplicité de sa présentation et l’immédiateté de son approche, de par le prisme des mots qu’elle concentre, la liste nous donne une voie d’accès directe à l’exploration illimitée de notre vie.«
En notant souvenirs, rêves et aspirations, nous ramenons à la surface des pans entiers de notre être, lance l’auteure.
De plus, les listes s’adaptent parfaitement à notre époque, non seulement pour la prise de conscience qu’elles suscitent, mais aussi pour le renouveau spirituel qu’elles éveillent. Elles clarifient notre mental et, comme le préconise le zen, nous aident à nous libérer des formes pour atteindre la plénitude. « Qu’en reste-t-il ? Plus de lucidité, plus de légèreté au quotidien et un enrichissement immense sur tous les plans » termine Dominique Loreau.
Chapitre 1 – Pourquoi des listes ?
1.1 – Nous avons tous besoin des listes
Les listes font partie intégrante de notre quotidien et de notre mental.
Pour Dominique Loreau, nos listes représentent un « support indispensable » : elles nous aident à garder le contrôle, gagner du temps et éviter stress et oublis. En les systématisant, nous pouvons donc vivre plus simplement et intensément.
1.2 – Le développement personnel
Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, avec ses pertes de repères, rend le développement personnel de plus en plus présent.
Souvent, nous accumulons donc des conseils et techniques de développement personnel que nous n’appliquons pas. L’auteure de « L’art des listes » nous invite alors à tenir des listes des idées marquantes que nous rencontrons sur le sujet. C’est un moyen, affirme-t-elle, de nous approprier ces enseignements. « Faire des listes, vous montrera ce livre, n’est ni fatigant ni vain, ni pour les écervelés » précise Dominique Loreau. « Au contraire, c’est systématiser un moyen de s’enrichir, seconder sa mémoire, la rafraîchir, et vivre plus intensément« .
1.3 – Les listes, question de personnalité
Enfin, pour Dominique Loreau, faire des listes révèle aussi notre personnalité. Certains en font par nécessité, d’autres par passion, allant jusqu’à tout répertorier. C’est un phénomène culturel, notamment au Japon où la « listomania » est très présente.
L’auteure explique ce phénomène par « l’amour du multiple sous un tout : posséder des connaissances et garder des traces de tout sans s’encombrer de divers documents« . C’est « l’art de posséder sans posséder, et de ne rien posséder en ayant tout« .
Car finalement, faire des listes, c’est savourer la vie et en collectionner ses moments à l’infini, observe l’auteure.
1.4 – L’art du peu, un style sans syntaxe
« La liste est la forme d’expression la plus concise qui existe ; paradoxalement, son style elliptique revêt le caractère le plus exhaustif dans tous les domaines. Sa brièveté même nous mène à l’évidence. Et cela, avec bien plus de force parfois que des phrases encombrées de toute une syntaxe.«
1.5 – Journaux intimes ou listes
« Faites le ménage dans vos écrits comme vous le feriez dans une maison si longtemps habitée que vous ne savez plus ce qu’elle recèle. Une maison qui contient tant de choses encombrantes, inutiles,
stériles que vous n’avez même plus de place pour y vivre et y respirer.«
Ainsi, « les listes permettent de restructurer ses idées, d’avoir un panorama global de son existence. Elles aèrent le texte, améliorent sa visibilité, font de sa relecture un plaisir. »
1.6 – Un passe-temps créatif
« Écrire le livre de sa vie sous forme de listes peut constituer la plus parfaite des collections, le plus accessible des passe-temps et représente une activité idéale et constructive, aussi riche, sinon plus, que les mots croisés, que l’on ait sept ou cent dix-sept ans.«
Se constituer des listes ne requiert aucun effort continu, aucun talent particulier, nulle contrainte d’avoir à suivre le fil de ses idées. Cela donne au contraire vie à ses pensées, à sa propre esthétique de l’existence. Cet ensemble de notes deviendra, jour après jour, notre propre bible de l’existence, le reflet de notre univers intérieur, un centre de repères qui pourront nous aider à retrouver cette unité, cette harmonie, ce sens tout simple de l’émerveillement que nous perdons peu à peu.
1.7 – Faire des listes ou se rendre maître d’un trésor inépuisable et secret
La passion qu’ont certains pour les listes peut aussi s’expliquer par le désir de tendre à l’exhaustivité. Ils ont cette impression qu’enfin listé, le monde est envisageable, un peu mieux limité et « taillé » à leurs besoins. Tout leur apparaît un peu moins immensément démesuré, complexe, étrange, en un mot angoissant. Le monde et la vie leur appartiennent mieux.
Partie 1 – Les listes pour … se simplifier les mécaniques de l’ordinaire
Chapitre 2 – Le temps, c’est de l’argent
Le deuxième chapitre de « L’art des listes » met en lumière l’intérêt des listes dans notre gestion du temps.
2.1 Les listes « Mes condensateurs de temps »
Les listes sont de véritables « condensateurs de temps » déclare Dominique Loreau. Elles nous aident à mieux organiser notre vie effrénée et sont très pratiques « quand nous nous sentons dépassés par tout ce que nous devons ou désirons faire« . Elles soulagent notre mémoire en consignant idées et tâches à accomplir, apportant satisfaction à chaque case cochée.
Au travail, les listes permettent de hiérarchiser les priorités pour optimiser son efficacité. De fragmenter une tâche impressionnante en plusieurs petites de façon à ce qu’elle devienne moins angoissante.
2.2 – Faire des listes pour optimiser la qualité de son temps
Pour Dominique Loreau, quand nous faisons nos listes, nous devons suivre le principe suivant : planifier ses activités dans le but de maximiser ses expériences positives et sa qualité de vie.
L’auteure suggère ici plusieurs listes à faire pour prendre conscience de l’utilisation de son temps : ce qui nous en fait perdre ou gagner, les moments où l’on vit pleinement l’instant présent, la répartition entre travail, tâches ménagères, loisirs…
2.3 – Comment mieux profiter du temps qui passe
Pour mieux profiter de notre temps, l’auteure du livre « L’art des listes » liste ici plusieurs conseils comme : établir des priorités, se fixer des objectifs, déléguer les corvées, cultiver les petits plaisirs du quotidien, agir sans tarder, faire du sport, limiter les sollicitations…
Elle propose aussi des idées de listes pour gagner du temps : lister les raccourcis de clavier, nos sites préférés, nos adresses email, nos mots de passe, les coordonnées de services utiles à contacter…
Dominique Loreau souligne que la maîtrise de son temps est indissociable d’un travail sur soi. Le but est de contrôler son emploi du temps plutôt que de le subir, en s’autorisant aussi des moments d’oisiveté et de déconnexion salutaires.
2.4 – Comment se déstresser face aux fêtes de fin d’année
Pour Dominique Loreau, novembre est idéal pour anticiper sereinement les fêtes. C’est, assure-t-elle, le moment d’utiliser les listes. En plus de nous aider à organiser les fêtes de fin d’année, elles permettent de ne pas avoir à se rappeler chaque année des choses à faire.
L’auteure de « L’art des listes » prodigue ici de nombreux conseils d’organisation : dresser des listes d’idées cadeaux originales ou immatérielles, fixer un budget, faire ses achats en avance, impliquer toute la famille dans la décoration, cuisiner simple, avoir une réserve de cadeaux d’appoint, une boite de correspondance prête…
Plusieurs suggestions de listes sont également proposées :
- Des choses à faire : cartes de vœux, budget, résolutions de nouvelle année…
- Des cadeaux : cadeaux reçus, offerts, à faire, à se faire offrir, idées d’emballages originaux et personnalisés…
- Pour mieux et moins dépenser : mes rentrées et sorties d’argent (le kakebo : à faire en une phrase avec Claude : mettre faire tenir ses comptes à jour à Claude), dépenses à envisager cette année, achats extravagants mémorables, mes envies shopping, mes besoins en matière d’achats…
Chapitre 3 – La cuisine, l’alimentation
Le chapitre 3 du livre « L’art des listes » met en exergue les multiples façons de sublimer son quotidien gastronomique grâce aux listes.
3.1 – Les recettes et « trucs » de cuisine
Plutôt que d’accumuler des livres de cuisine, Dominique Loreau conseille de compiler ses recettes favorites dans un carnet pratique.
On peut alors les :
- Classer par catégories, comme par exemple « plats préférés », « recettes reçues de ma mère, de ma sœur, de mes amis », « recettes que j’ai inventées », ou « plats de consistance », « amuse-gueule », « desserts », etc.
- Agrémenter d’anecdotes personnelles, « trucs de cuisine » et autres informations utiles : dans le sien, l’auteure confie y ajouter des astuces, équivalences de poids et mesures, une charte de calories…
- Accompagner d’idées de repas selon les occasions : repas en solitaire, repas TV, repas en amoureux, de famille, entre amis, de réception, dînatoires, du dimanche soir, préparés en 10 minutes, pique-niques, dans le jardin, o’clock tea, boîte repas, repas diététiques, du malade, des jours de pluie…
3.2 – L’Almanach du gourmet
L’auteure suggère également de tenir un « Almanach du gourmet » répertoriant mois par mois les produits de saison et les plats qui s’accordent à la météo.
Elle évoque, à ce propos, une liste qui l’a marquée : celle d’une épouse japonaise qui avait noté, repas après repas, année après année, 60 ans de menus adaptés à l’âge et la santé de son mari. Lors d’une émission à la télévision japonaise, cette liste avait été présentée comme une véritable preuve d’amour et un modèle diététique.
3.3 – Mes carnets gastronomiques
Dominique Loreau fait ensuite d’autres suggestions, comme lister dans un carnet :
- Nos accords mets-boissons préférés, tel un mariage parfait de saveurs à ne pas gâcher. L’auteure les appelle ses « Duos du plaisir ».
- Nos souvenirs de repas d’exception : « Quel dommage de laisser perdre le souvenir de certains repas… » écrit ici l’auteure. « Nous ne notons généralement pas ce que nous avons mangé même si nous tenons un journal, et pourtant certains repas font partie des grands moments de la vie. Noter le lieu, les mets et les vins, les personnes présentes peut, des années plus tard, raviver un de ces moments exceptionnels de notre vie. »
- Les menus de nos réceptions.
- Nos restaurants coups de cœur et même les promenades qui s’en suivent.
- Les cafés, bars, clubs, salons de thé et caves de dégustation où nous sommes allés : « Ces endroits portent souvent des noms amusants ou élégants. Ils font partie de vous, maintenant que vous les avez visités. Bistrots de Paris, bars de grands et luxueux hôtels de New York, buvettes de plages tropicales… cette liste peut constituer une collection de souvenirs très originale et moins agaçante que celle de ces petites boîtes d’allumettes qui ont perdu tout leur charme, une fois sorties de leur décor. »
- Nos produits gastronomiques fétiches : les meilleures huiles d’olive trouvées sur le marché, le meilleur jambon goûté chez des amis, les commerces spécialisés, boulangeries renommées dont il est fait éloge dans un magazine (des adresses notamment fort utiles le jour où l’on veut offrir un cadeau).
- Nos vins préférés : l’auteure nous confie qu’un de ses amis notait ses impressions sur chaque vin en les comparant à des femmes célèbres ou connues de lui.
Autant d’aide-mémoire gourmands et de sources d’inspiration culinaire, à l’image des menus calligraphiés précédant les cérémonies du thé japonaises, summum de la prévenance.
Chapitre 4 – Les listes « Santé, régimes, beauté »
Dans le chapitre 4 du livre « L’art des listes« , Dominique Loreau partage des astuces « bien-être » au quotidien et des exemples concrets de listes, du suivi des maladies aux secrets beauté.
Pour l’auteure, ces listes vont nous aider à mieux comprendre les signaux de notre corps, à atteindre nos objectifs minceur ou encore à associer beauté et santé de façon personnalisée…
4.1 – Le « carnet de santé »
Au même titre qu’un carnet de recettes, Dominique Loreau préconise de tenir un « carnet de santé » pour traquer et noter nos petits maux.
La tenue de ce « carnet de santé » va permettre de déceler l’apparition d’éventuels symptômes, d’indiquer précisément son état à un médecin et d’avoir ses propres remèdes.
L’auteure de « L’art des listes » suggère ici encore de multiples listes de suivi intéressantes : les maladies dont nous avons souffert, les opérations que nous avons subies, nos traitements, les causes de nos problèmes de santé, ce que nous pourrions faire pour améliorer notre santé, les vertus des aliments, nos biorythmes (heures de faim, de sommeil, de coups de fatigue…), les abus que nous avons commis avec notre corps, des principes à nous fixer pour être en meilleure forme, etc.
4.2 – Listes de dialogues entre moi et mon corps
Des « listes-dialogues » avec son corps aident aussi à comprendre les messages qu’il nous envoie et à sortir de la passivité.
Ainsi, entreprendre par écrit une conversation avec son moi en surpoids, fatigué ou dépendant, est un premier pas vers la guérison, observe l’auteure.
« Vous pouvez par exemple, dans une liste à deux colonnes, entreprendre un dialogue avec le moi mince qui est en vous, lui demander les raisons pour lesquelles il s’est ainsi laissé piéger par la graisse. Demandez-lui de vous aider à le libérer, à le faire sortir de sa prison. Essayez de rester en contact avec lui aussi souvent que possible. (…) Vous pouvez aussi faire ce type de « listes-dialogues » pour mieux comprendre vos problèmes avec l’alcool, le tabac, la drogue, ou toute autre forme de dépendance, même la fatigue.«
4.3 – Le carnet « Minceur »
De même, tenir un « carnet minceur » avec son poids, ses menus, ses motivations, notre image idéale s’avère le meilleur des coachs.
On peut aussi y noter nos plats diététiques préférés, les régimes dangereux pour la santé, nos erreurs alimentaires, la charte des calories, les inconvénients des kilos en trop, les raisons pour lesquelles je mange sans faim, ma façon de me nourrir enfant, mes obsessions, mes angoisses liées à la nourriture, etc.
« Tout ce que vous aurez écrit de votre main, dans votre propre carnet, aura beaucoup plus de poids que n’importe quel écrit imprimé. Faire des listes est le premier pas pour se prendre réellement en charge.«
L’essentiel, indique l’auteure, est de se fixer des objectifs précis, mesurables, réalistes et d’y associer des actions concrètes.
4.4 – Les « exercices physiques sous forme de croquis » et « mes secrets de beauté »
Enfin, Dominique Loreau conseille de :
- Réaliser des planches de croquis récapitulant ses exercices physiques : enchaînements de yoga, mouvements kinesthésiques à faire dans les transports, devant son ordinateur, etc., massages à se faire en regardant la télévision, exercices de maintien, ceux faisables en téléphonant, en étendant le linge…
- Consigner ses secrets de beauté maison : soins de la peau, des cheveux, des ongles, du corps, aliments et boissons « spécial beauté », masques de beauté faits maison, mini-jeûnes de désintoxication par saison, conseils de proches, de mon professeur de danse
Autant d’outils sur mesure pour se prendre en main et associer minceur et bien-être au quotidien.
Chapitre 5 – Les listes de la Fée du logis
Le chapitre 5 de « L’art des listes » partage de nombreuses idées de listes pratiques pour nous faciliter la vie au quotidien et rendre notre intérieur « impeccable » en un « jeu ».
5.1 – La routine domestique
Tenir sa maison devient un jeu grâce à une routine ménagère bien rodée.
L’auteure conseille de répartir les tâches en séquences quotidiennes de 15 minutes, de la vaisselle au linge en passant par l’aspirateur.
5.2 – Liste de la routine domestique annuelle « grand blanc »
Des listes récapitulent aussi les corvées hebdomadaires, mensuelles et annuelles pour un intérieur toujours impeccable.
5.3 – Les numéros de téléphone à avoir sous la main
Avoir ses propres « trucs et astuces » et numéros utiles sous la main facilite la vie. De l’urgence médicale au plombier en passant par le pressing, regrouper ces renseignements évite de perdre un temps précieux.
5.4 – Les listes fixes et provisoires
Enfin, certaines listes méritent d’être conservées et perfectionnées, comme celle des indispensables à glisser dans sa valise avant de partir en voyage. Un bon moyen d’optimiser son quotidien !
Chapitre 6 – Les listes « Escapades »
Le sixième chapitre de « L’art des listes » décrit l’art et la manière de préparer sereinement ses escapades grâce aux listes, de la conception du projet aux valises. L’auteure y partage là encore des astuces très concrètes à mettre en pratique pour partir l’esprit léger vers de nouvelles aventures.
6.1 – Prévoir pour mieux voyager
Rien de tel qu’une escapade bien préparée pour se ressourcer.
Pour cela, Dominique Loreau conseille de se constituer, avant de partir, des listes « escapades« . Cela peut être une liste :
- De week-ends ou de voyages escapades « tout prêts » : à l’intérieur, on y regroupera toutes les informations pratiques : hôtels, itinéraires, activités, budget…
- D’amis qui nous ont invités à aller les voir
- De recherches à entreprendre pour aller à tel ou tel endroit.
De quoi partir sur un coup de tête si on le souhaite en toute sérénité.
6.2 – Tous mes préparatifs de voyage
Une fois le séjour calé, place aux listes de préparatifs. Dominique Loreau détaille ici tout ce à quoi penser côté logistique avant un grand voyage pour nous aider à faire des listes type selon les types de voyage et saisons : week-end à la mer, à la montagne, en été, en hiver, pays chauds/ froids, etc.
Ainsi, du passeport au système d’alarme en passant par les cadeaux à rapporter, nous pouvons lister :
- Ce à quoi il nous faut penser à faire chez nous : fermeture de l’électricité, gaz, débrancher le frigo, mettre l’alarme…
- Les formalités de départ : copie des passeports, vérifier nos billets de transport, avoir de l’espèce…
- Ce qu’il faut anticiper sur le voyage : budget cadeaux à rapporter, valise, dentiste…
- Les personnes à contacter avant de partir : double des clés à donner, garde d’animaux, arrosage des plantes, prévenir nos proches de notre absence…
- Les choses à régler avant le départ : factures, argent, voiture…
Pour l’auteure, « une bonne liste, fiable, donne une tranquillité d’esprit et une sérénité qui laissent toute la place aux joies du départ ».
Côté valise, l’organisation est reine. L’auteure recommande notamment le « système poupées russes » : une pochette par catégorie (médicaments, devises…) à glisser dans un grand sac, le tout dans la valise. On plie chaque vêtement avec soin et on opte pour des tenues légères et polyvalentes. Sans oublier sa trousse de secours et ses indispensables beauté.
6.3 – Mon kit de kits
Dominique Loreau partage enfin tout un tas d’astuces mémo à garder sous la main pour voyager l’esprit libre.
Elle suggère de nous constituer une liste de kits : kits de soins, de secours, de toilette, de douche, cheveux, maquillage, électronique, documents importants et argent, pochettes, sacs, sac-à-main.
Une fois les préparatifs bouclés, il ne reste plus qu’à savourer l’idée du départ… Et la destination !
Chapitre 7 – Les listes pour éliminer
7.1 – Posséder moins pour avoir assez
Faire l’inventaire exhaustif de ses possessions est la méthode la plus efficace pour réaliser ce dont on a vraiment besoin et se débarrasser du superflu, soutient l’auteure de « L’art des listes« .
Elle suggère d’avoir une « liste anti-encombrement » sous forme de liste de « kits de nos choses essentielles ». Cette liste regroupe, par catégorie, les indispensables du quotidien : produits d’entretien, ustensiles de cuisine, si invités, pour correspondance, tea time, ambiances, soins, papiers…
En parallèle, nous pouvons lister aussi ce que nous possédons en excès, ce que nous avons de plus précieux, les choses sans valeur sentimentale que nous gardons, ce que nous pourrions vendre, donner, nous débarrasser, les vêtements que nous ne portons jamais, etc.
Cela permet de visualiser ce qui est en excès.
7.2 – Comment se séparer de certains objets du passé
Pour se séparer des objets du passé plus facilement, Dominique Loreau conseille d’écrire un poème d’adieu. Pour l’auteure, ce poème résumera ce que ces objets représentaient avant de s’en défaire.
Par ailleurs, des listes à intituler « Adieu objets du passé« aident à faire le tri parmi les cadeaux encombrants, les souvenirs d’ex, les objets qui rappellent une dispute ou une personne à oublier, les articles qui ne correspondent plus à nos goûts ou à notre intérieur actuel…
7.3 – Photos, articles de presse et scrapbooks
Même discipline pour les photos. L’auteure nous invite à :
- Ne garder que celles qui évoquent des moments uniques,
- En éliminer les doubles,
- Les classer et les légender dans des albums de voyage ou scrapbooks.
L’essentiel est d’être sélectif.
7.4 – Listes que l’on pourrait faire précéder du chiffre « 1 »
Enfin, l’auteure propose des listes minimalistes.
Elle partage de nombreuses idées, comme dans les listes avec « 1 » :
- Nos possessions matérielles : 1 parfum, 1 bague…
- Des activités « zen » : 1 voyage en solo, 1 soin de beauté par jour…
- Nos engagements : 1 jour par semaine sans rendez-vous, 1 seule banque…
- La nourriture et cuisine : 1 journée de monodiète par mois, 1 bol…
Ou encore les listes avec « trop » : trop de choix, trop de choses inutiles, trop de laisser-aller, trop de kilos, etc.
L’idée est de posséder moins mais mieux, pour nous simplifier l’existence. D’adopter un art de vivre épuré et zen.
Chapitre 8 – Une vie bien ordonnée
8.1 – Leçons tirées du livre « Getting Things Done«
Dans ce chapitre de « L’art des listes« , Dominique Loreau nous invite à tenir des listes fiables selon la méthode du livre « Getting Things Done« .
Il s’agit de rassembler ses tâches en suspens, les traiter, les organiser par contexte, les réviser et surtout agir concrètement.
Pour cela, chacune de nos actions doit être définie précisément. Les petites choses réglées en 2 minutes, le reste classé selon des échéances.
8.2 – Noter même ses problèmes
Dominique Loreau nous propose également de noter nos problèmes pour mieux les cerner :
« Faire des listes, ce n’est pas seulement noter ce qu’il y a à faire sur une feuille de papier, mais transcrire ce qui se passe dans sa tête pour mieux voir ce que l’on peut faire immédiatement ou laisser en attente. On peut ainsi mieux cerner certaines priorités afin de les accomplir. On ressent un sentiment remarquable de soulagement une fois que tout ce que l’on voulait décharger de sa tête est transféré sur le papier !
Si vous avez des problèmes auxquels réfléchir ou à résoudre, qu’ils soient d’ordre professionnel, relationnel, privé ou physique, notez-les aussi. Ils n’auront plus l’ampleur que vos émotions leur donnent. Ils seront focalisés, concrets et limités, plus contrôlables, moins envahissants ; ils seront comme le reste : quelque chose à régler, de toute façon.«
8.3 Les listes « Questionnaires »
Enfin, l’auteure de « L’art des listes » conseille des « listes-questionnaires » que l’on utilisera avant tout engagement important : un achat immobilier, une opération, un emploi, un gros achat, une adhésion à une association, etc…
Partie 2 – Les listes pour … apprendre à mieux se connaître
Chapitre 9 – Qui suis-je ?
9.1 – Pourquoi chercher à mieux se connaître
Pour composer son autoportrait, l’auteure nous invite à rassembler dans des listes tout ce qui nous concerne : notre histoire, nos rêves, nos goûts, nos traits de caractère… Car nous ne voyons souvent de nous que ce que nous voulons bien voir, oubliant qui nous sommes vraiment dans le tourbillon de la vie.
« C’est comme si l’ensemble de vos listes traçait de vous le plus fidèle des autoportraits. Carnets culinaires, listes de lectures, cauchemars, amours…, c’est tout cela, vous.«
Aussi, se remémorer et révéler le plus profond de soi permet de mieux se connaître et de savoir ce que l’on veut. L’écriture est un chemin vers notre vérité intérieure, assure Dominique Loreau. Certes, nous sommes un et plusieurs à la fois, mais entamer ce puzzle de l’autoportrait est essentiel pour prendre conscience de ce que nous sommes, termine-t-elle.
9.2 – Se poser à côté de soi et regarder
En fait, poursuit l’auteure, il s’agit d’être le témoin de notre propre vie, en nous observant à distance. Que faisons-nous ? Qu’aimons-nous ? Nos expériences et réflexions, une fois listées, nous renverront une image plus fidèle que le miroir. De quoi vivre de façon plus intense et authentique.
« Faire des listes nous force à réfléchir, à questionner, à explorer, à assembler et organiser tout ce que nous avons collectionné d’histoire personnelle, de savoir-faire, de savoir et de sagesse au cours de notre existence. Tous les détails, même infimes, que nous pouvons noter nous renverront une image de nous plus fidèle que celle que nous contemplons dans le miroir ; ils nous amèneront à considérer la vie dans une perspective nouvelle. Puis quelque chose de magique se mettra en œuvre : nous commencerons à vivre de manière plus intense, plus riche, plus personnelle. Le pouvoir révélateur des listes est immense.«
Dominique Loreau donne un exemple :
« Si la plupart des personnes que vous fréquentez sont des artistes, par exemple, n’est-ce pas que vous avez vous-même, au fond de vous, une âme d’artiste ? Pourquoi ne pas vous engager dans une activité artistique ? Qui sait, c’est peut-être là votre véritable vocation, même si vous n’en avez jamais pris conscience auparavant…«
Chapitre 10 – Monographie de mon moi
10.1 – Mes moi, un être unique
Nos multiples facettes et contradictions internes peuvent ralentir notre progression, souligne Dominique Loreau .
C’est donc en dressant un éventail exhaustif de tous ces « moi » qui nous composent, que nous prendrons mieux conscience de leur existence pour mieux les réconcilier et développer un « moi » global capable de les contenir.
Des questions précises sur nos préférences, notre passé, nos rêves, notre éthique… révèlent notre identité profonde. Cet autoportrait doit être le plus complet possible, incluant l’irrationnel, pour faire émerger qui nous sommes vraiment.
Ainsi, pour nous aider, cette partie de « L’art des listes » partage de multiples idées de listes comme : celle de ce que nous aimons faire, de notre héritage familial et culturel, notre tempérament, notre éducation, nos aspirations, les personnes que nous aimerions être, celles qui nous ont influencé, les endroits où nous aimerions vivre, où nous avons vécu, notre CV, etc …
10.2 – Mes goûts
Nombre de personnes ignorent leurs véritables goûts. Nos achats compulsifs reflètent bien cette méconnaissance de soi.
Pourtant, choisir en sachant exactement ce qu’on aime rend la vie plus belle. Connaître sa couleur préférée, par exemple, et l’intégrer à son quotidien favorise l’harmonie intérieure et la réussite.
C’est pourquoi, pour l’auteure, certaines listes sont importantes. Elle en propose ici en les appelant « listes de ces choses qui sont moi« ». On y retrouve, parmi tant d’autres choses, les contextes, styles, conversations, personnes, vêtements… dans lesquels nous nous sentons vraiment nous-même.
10.3 – Ce que je ne voudrais jamais faire ou refaire
Savoir ce que nous n’aimons pas est tout aussi important que ce que nous aimons, affirme Dominique Loreau.
Ainsi, lister les choses que nous ne voudrions plus refaire est un bon exercice. Car nous les faisons souvent par habitude, et cette liste nous aidera alors à changer nos comportements. Éliminer même qu’une petite partie de ces choses nous apportera plus de bonheur dans notre vie.
Autre idée : nous pouvons aussi confronter ce qu’on regrette d’avoir fait et comment on agirait aujourd’hui, tirant ainsi les leçons de nos erreurs.
10.4 – Les « pas japonais »
« Imaginez, dans un jardin parfaitement obscur, un chemin de pierres fluorescentes, de ces gros galets appelés « pas japonais », sur lesquels on marche pour ne pas se salir les pieds. Imaginez que ces « pas japonais » représentent différentes étapes de votre vie« , écrit l’auteure.
C’est le concept décrit par Ira Progoff dans son livre « Intensive Journal« . Celle-ci y recommande alors, de représenter les évènements principaux/ étapes clés de notre parcours de vie par une douzaine de « pas japonais ».
Pour l’auteure, cette chronologie révèle la cohérence, la corrélation entre des événements en apparence disparates. De cette façon, nous percevrons mieux la progression de notre vie. Par exemple : petite enfance, accident de moto, premier grand amour, mariage, divorce…
Il est aussi possible de décliner ces « pas » par domaines : amours, carrière, succès…
Enfin, visualiser nos prochains « pas » aide aussi à nous projeter dans un futur réaliste et motivant.
10.5 – Mes listes portraits
Lister les qualités qu’on admire chez quelqu’un met en lumière ce qu’on voudrait être, affirme ici Dominique Loreau. Et nos choix relationnels reflètent souvent divers aspects de nous-mêmes. Ainsi, faire le portrait de personnes qui nous fascinent et en notant ce qui nous intrigue chez elles peut faire « entrer ces qualités dans notre désir conscient de les acquérir ». En faire le portrait d’êtres chers, en notant ce qu’ils nous ont apporté révèle comment chacun a façonné notre regard.
Pour cela, voici des listes suggérées par l’auteure : nos meilleurs amis, nos amis d’adolescence, les amours de notre vie, nos professeurs préférés, les membres de notre famille avec qui nous sommes le plus attachés, des inconnus avec qui nous avons eu un contact profond même que quelques heures ou minutes, les personnages de fiction qui nous ont marqué, les personnes qui nous ont influencé par leur personnalité.
10.6 – Mes listes archétypes
Pour l’auteure de « L’art des listes« , les archétypes sont de puissants guides. Et reconnaître ceux qui sommeillent en nous permet de vivre pleinement notre vraie nature. C’est pourquoi, il est intéressant, nous dit Dominique Loreau, de lister nos héros d’enfance, les personnages qui ont marqué notre vie, nos idoles, nos films et romans préférés, nos scénarios de vie idéale, ce que pensent mes archétypes…
Ces listes montrent comment ces symboles nous ont construits, inspirés, transformés.
10.7 – Autres listes pour mieux se connaître
- Mes rêves et mes cauchemars : noter le contenu de nos rêves, et imaginer une fin positive aux cauchemars, ordonne ce chaos nocturne et transforme ces énergies en création poétique, indique l’auteure.
- Mes désirs et mes rêves les plus fous : lister ses désirs les plus fous, lâcher la bride de la raison, inviter tous ses « moi », même les plus enfouis, à s’exprimer, voilà le meilleur moyen de découvrir qui on est vraiment. Ces rêves irrationnels sont le moteur de notre élan vital, confie l’auteure.
- Mon moi et le monde de l’irrationnel : consigner les coïncidences, prémonitions, phénomènes étranges dont on est témoin, etc. ajoute une dimension fascinante à notre identité.
Dominique Loreau termine en soulignant que certaines listes peuvent avoir, écrit-elle, des retombées magiques. En effet, selon elle, notre inconscient se mobilise pour réaliser ce qui est couché sur le papier. Ainsi, mettre nos rêves par écrit, croire aux mystères, peut avoir un véritable pouvoir créateur
Chapitre 11 – Sur le chemin des temps
11.1 – Parler de ses souvenirs pour ne pas les perdre
La mémoire ordonne nos pensées et nous relie à notre environnement. Ainsi, faire des listes de nos souvenirs, les rechercher quand ils ont été oubliés, se rappeler de petites choses, d’un nom, d’une date, selon Dominique Loreau, renforce cette faculté tel un muscle qu’on exerce. Plus on entretient son savoir, plus on assimile de nouvelles connaissances. D’ailleurs, en cela, le simple fait de faire des listes, quelle qu’elle soit, est bénéfique.
Par ailleurs, poursuit l’auteure, échanger sur son passé est essentiel pour ne pas laisser mourir une partie de soi. Les listes ravivent les souvenirs à la manière d’un film qu’on peut visionner à son gré. Et « nous laissent le choix de « revisionner » ces souvenirs tels que nous le souhaitons à des moments divers de notre vie« .
11.2 – Des souvenirs sous forme de listes, analogies et regroupements
Enfin, Dominique Loreau explique qu’en associant noms et personnes à nos souvenirs, des liens inconscients se révèlent. En effet, notre mémoire n’est pas linéaire mais fonctionne par regroupements.
« Des personnes connues dans mon enfance, comme la voisine Mme Légaret, ou la tante Louise, Huguette, puis, plus tard, la lecture des Papiers de Henry Rye de George Gissing me firent réaliser mon amour des petits intérieurs soignés, tranquilles, où tout est à sa place, minutieusement et méthodiquement rangé, nettoyé, respecté. D’où mon attirance pour ce type de vie frugale, simple, sans questionnements métaphysiques, mais néanmoins paisible et « zen ». Tant d’éléments de notre enfance et de nos expériences sont les faits déclenchants de notre vie actuelle, de nos tendances, de notre manière de penser…«
Pour cette raison, mieux vaut donc noter un thème central et le développer en ramifications puis en liste, plutôt que de faire de longues descriptions.
« Si vous décrivez un repas en disant : « En entrée, il y avait des fruits excellents venant directement de la mer, puis un rôti accompagné de petits légumes du jardin préparé par grand-tante, ensuite… », la personne qui écoute cette description n’aura pas une idée aussi claire du menu que si vous lui dites simplement : « fruits de mer, rôti pommes de terre, salade, fromage et tarte au citron ». Quatre-vingt-dix pour cent des mots sont inutiles à la mémorisation et s’immiscent de plusieurs secondes entre les mots clés qu’ils isolent, affaiblissant ainsi notre faculté de faire la connexion entre les idées pour les associer les unes aux autres.«
11.3 – Je me souviens, de Georges Perec
Dans un ouvrage intitulé « Je me souviens« , Georges Perec liste 480 minuscules souvenirs d’une génération, fragments du quotidien oubliés qui soudain ressurgissent et suscitent une douce nostalgie. Les listes prouvent que « nulle vie n’est vaine« et peuvent transmettre un peu de lumière aux générations futures.
Partie 3 – Les listes pour… prendre soin de soi
Chapitre 12 – Les listes, de merveilleux outils d’autoanalyse
12.1 – Écrire pour corriger sa propre myopie
L’écriture connecte à soi-même. Elle permet alors de s’approfondir, de détecter ses défauts et manques, commence par nous dire Dominique Loreau. Elle aide à sortir de sa myopie et paresse intellectuelle pour prendre conscience de ce qui se passe en soi et autour de soi.
12.2 – Écrire, c’est réfléchir deux fois
L’auteure de « L’art des listes » développe ces idées principales :
- Prendre des notes de nos lectures permet de faire siennes les idées qui nous ont marqué : « elles vous resteront en profondeur, bien plus que si vous vous étiez contenté de reposer le livre après sa lecture. Cette prise de notes vous obligera à vous poser, à prendre le temps de réfléchir« , observe l’auteure.
- Réorganiser ses écrits sous forme de listes en fait d’excellents objets d’analyse, un feedback de notre identité et ainsi un premier pas vers le changement :
« Supports hybrides de nos pensées où s’accumulent, au fil du temps, sentiments, réflexions, notes, notations, ébauches de projets, poésies…, nos écrits emmagasinent une réserve de matériaux mobiles et provisoires, et constituent, bien qu’incomplets et lacunaires, toute une panoplie de « brouillons de soi ». Si vous reprenez ces « brouillons » et que vous les réorganisez sous forme de listes (liste de mes peurs, de mes colères, de mes responsabilités…), ils deviendront de véritables objets d’analyse.
Vous rassemblerez, emmagasinerez des informations plus faciles à analyser qu’un texte en écriture libre, au fil de vos pensées. Vous ferez l’acte d’organiser concrètement votre mental, de prendre conscience de votre propre identité, et, en vous voyant sur le papier, vous prendrez du recul. C’est alors que vous pourrez commencer à changer pour éviter de retomber, une fois de plus, dans les mêmes erreurs destructrices. Le feedback aura fait son effet.«
12.3 – Écrire pour se fixer des repères
Faire le bilan écrit de sa vie donne une vision panoramique qui révèle comment nous en avons été l’auteur, au-delà du hasard.
Dans un monde qui cherche à nous formater, écrire permet ainsi de se reconnecter à soi et de rester centré malgré les circonstances extérieures.
Ces notes deviennent une bible personnelle, reflet de notre univers intérieur, base de notre équilibre.
12.4 – Écrire pour se prendre en charge
L’auteure explique ici que faire le bilan de sa vie rend plus responsable, plus adulte. Cela nous incite à trouver en nous les ressources pour résoudre nos problèmes. Un réajustement constant des priorités fait partie intégrante de l’existence.
« Écrire, se poser, s’imposer un travail de réflexion, et toujours avoir présent à l’esprit que ce n’est qu’en faisant un effort sur soi que l’on obtient davantage de paix intérieure et de joie de vivre, voilà ce dont nous avons besoin. C’est par soi que l’on peut et que l’on doit trouver son propre équilibre et donc sa santé, se prendre en main et apprendre comment utiliser les ressources qui sont déjà là, en nous. (…) Écrire est un des meilleurs moyens pour chercher à résoudre ses problèmes par soi-même.«
Pour illustrer ses propos, Dominique Loreau partage des idées de listes :
- « Mes responsabilités » : ce dont je suis/ je ne suis pas responsable dans la vie, ce pour quoi je choisis de dégager ma responsabilité.
- « Mes fardeaux » : ce dont je peux me passer pour me sentir plus vivant, plus léger, ce que je transporte sans cesse dans ma tête, dans mon cœur…
12.5 – Écrire pour mieux énoncer les choses
Autre bénéfice du fait d’écrire, encore plus particulièrement des listes : les listes forcent à définir et clarifier, à nommer les choses pour mieux les posséder. Même l’indicible peut être approché : « On ne peut plus se mentir, se cacher les choses telles qu’elles sont, en les enrobant d’interprétations« .
12.6 – Écrire pour être lucide
En étant précis avec soi-même, on génère plus de lumière intérieure, observe enfin l’auteure. Clarifier son passé libère de sa tyrannie et permet de mieux construire son avenir (à condition toutefois d’être parfaitement honnête).
Des listes à deux colonnes du type « faits et ressentis », « pour ou contre » sont pour cela intéressantes, comme les listes « Lucidités » : nos manques et limites, nos peurs, appréhensions, images qui nous reviennent régulièrement en tête, « je ne suis pas prêt mais un jour, je… », « si cela n’était pas trop dangereux, je dirais que… », etc.
Ainsi, « mettre les faits sur le papier, noir sur blanc, c’est comme tendre une torche dans le gris de son flou mental« .
Chapitre 13 – Ne plus être victime de ses émotions
13.1 – Dresser l’inventaire de nos émotions
Les émotions négatives (peurs, frustrations, colères, angoisses) sont des énergies mentales pouvant être dominées si on les identifie, note l’auteure. Pour cela, continue-t-elle, acceptons alors de prendre conscience de nos ressentiments, jalousies, énervements… sans chercher à les anéantir.
Pour Dominique Loreau, lister ce qui nous rend trop émotif et nous fatigue (certaines relations, conflit, alcool, parler de soi, essayer de changer les autres, ou des choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, manque de sommeil…) apaise et détache. Une fois listées, voir ces émotions comme de simples énergies dissipe leur emprise.
Sur le même sujet, il est intéressant de lister aussi : ce qui nous cause le plus du souci, nous dérange et ce que cela provoque en nous, les émotions qui contrôlent notre vie, les solutions idéales ou compensatoires.
13.2 – Le bilan de nos pensées
Selon Tristine Rainer, célèbre thérapeute de l’écriture, auteure du livre « The New Diary« , écrire librement ses peurs et chagrins permet un rééquilibrage émotionnel.
Julia Cameron, auteure du livre « Libérez votre créativité » conseille, elle, d’écrire 3 pages tous les matins pour « purger et purifier notre ego de ses pollutions inconscientes« .
Pour Dominique Loreau, synthétiser et métaboliser ensuite en liste les idées qui apparaissent dans ces écrits va clarifier le fonctionnement de notre mental et révéler nos schémas.
Nous pourrons alors dresser la liste claire des pensées qui nous traversent l’esprit dans la journée, avant le sommeil, lors de nos insomnies, lorsque nous sommes en colère, frustré ou angoissé, ou au contraire au meilleur de nous-même, ou dans des endroits que nous aimons particulièrement.
13.3 – Écrire, exutoire du trop-plein émotionnel
« Les listes sont un moyen idéal de « vider son sac », comme d’autres le font sur le divan, de regrouper le multiple sous un tout, de combiner, d’accumuler les informations, indices, détails, pour prendre conscience et évoluer, c’est-à-dire se vider du superflu, jusqu’à ce qu’il ne reste que l’essentiel : savoir surfer sur les vagues de la vie, non seulement sans se noyer, mais en y trouvant équilibre et plaisir.«
Ainsi, écrire délivre de ce qui fait mal, sans déverser sur l’entourage. Consigner ses angoisses, lister les émotions qui nous contrôlent, dont nous sommes le plus souvent victime ou encore les personnes et évènements qui nous ont fait du mal par exemple, permet de s’en vider. Car en observant les émotions incontrôlables, nous nous en détachons. Et moins d’attachement émotionnel signifie plus de solutions.
13.4 – Quant à l’amour…
Revivre son histoire affective par écrit aide à comprendre ce qui nous a construits, soutient l’auteure. Plutôt que ruminer, dialoguons avec nous-mêmes. Pour cela, listons ce que la relation nous a appris. Ou réalisons ce que Dominique Loreau appelle une « déclaration d’indépendance » afin d’affirmer nos limites : nous y noterons exactement ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas dans une relation amoureuse.
« L’art des listes » suggère aussi de lister notamment : les raisons pour laquelle nous avons aimé des amours de notre vie, et pourquoi nous nous sommes quittés, les situations problématiques jamais résolues, les enseignements de ces expériences, les non-dits…
Si nous ne pouvons détacher notre pensée d’une personne, notons nos pensées pour les maîtriser et nous recentrer, un peu comme une lettre non envoyée. Lister les insatisfactions aide à retrouver nos valeurs, à clarifier nos attentes.
Enfin, l’auteure nous encourage à bannir un vocabulaire victimaire. Nous avons le choix de nos émotions. Tenons la liste détaillée de ce qui nous rebute chez l’autre pour tenir bon dans une séparation. Externalisés, les griefs perdent leur emprise, tel un mal nommé par le médecin, donc plus traitable.
Chapitre 14 – Quand rien ne va plus dans votre vie
14.1 – Des mots sur nos maux
Écrire et lister ce qui nous stresse ou nous irrite a un effet apaisant immédiat. Car une fois posé sur le papier, le problème perd de son emprise, indique Dominique Loreau.
« Une fois le carnet refermé, le problème est loin, emprisonné, nommé, donc plus facile à cerner. Il perd alors de son intérêt. Couchez les colères ou les raisons de votre stress sur le papier : elles n’auront plus d’emprise sur vous. Se décharger ainsi est le meilleur des somnifères. Essayez !…«
Les listes sont plus faciles pour ceux qui se sentent bloqué pour écrire. Ainsi :
« En faisant la liste de tous les sujets importants sur une page, on peut les « épingler » un à un et se concentrer sur ce qui nous tracasse le plus.«
Sinon, il existe aussi une liste idéale en cas de colère ou de stress, celle dite « Baumes à l’âme » : on peut y mettre, par exemple, passer la nuit dans un petit hôtel, aller chez le coiffeur ou la manucure, marcher, prendre un bain parfumé à la rose, boire un gin, jeter tout ce qui est moche et inutile…
Autres listes à faire comme précieux outils de relaxation : les listes dites « Corbeille » : ce qui nous met en colère, ce que nous dirions à la personne qui nous fait du mal en ce moment, nos insultes préférées, nos revanches, rancunes, colères datées, ce qui nous calme, etc.
14.2 – Noter nos peurs et nos angoisses pour nous en éloigner
Trois points sont ici développés :
- Noter ses peurs, même anodines, révèle qu’elles sont moins effrayantes une fois couchées sur le papier.
- En parallèle, lister des solutions positives, même à posteriori, permet de les dompter.
- Pour les angoisses, plus diffuses, décrire les sensations éprouvées et le contexte aide à mieux les cerner.
- D’autres listes comme celles à relire quand nous nous sentons angoissé sont aussi suggérées.
14.3 – Dans les moments de vague à l’âme…
Rien n’est permanent ni inutile, chaque épreuve perfectionne, affirme ici Dominique Loreau.
Si pour certains, les listes figent trop la réalité, reste qu’elles servent aussi de repères concrets quand un « support abstrait ne suffit pas« . Dans ces moments souvent cafardeux, nos listes nous ramènent à la réalité. Elles nous rappellent, par la même occasion, que la grisaille n’est que passagère.
Lister ce qui doit être fait puis accomplir une tâche à sa portée aide à se remettre en mouvement, à se reconnecter au flux de la vie. Feuilleter son « trésor » de moments heureux et de projets est aussi un excellent stimulant :
« Toutes ces accumulations de moments merveilleux déjà vécus, de choses aimées passées et présentes, de projets apparemment impossibles aujourd’hui mais qui se réaliseront probablement un jour à condition que… vous les notiez noir sur blanc, sont autant d’étincelles éphémères de secours, pareilles à celles qui jaillissent lorsque l’on veut remettre en marche une batterie déchargée.«
C’est, en somme, une véritable « pharmacopée psychologique de secours » écrit l’auteure.
Cette partie se termine par une suggestion de listes « anti-vague à l’âme » : liste de choses douces, choses ou personnes qui me procurent de l’énergie, des projets pour le futur (voyages, vacances,, changement de situation…), des activités qui m’aident à aller mieux…
14.4 – Le principe des opposés
Comme à toute pensée correspond un opposé, toute dépression contient son antidote.
Selon l’auteure, le type de liste qu’elle appelle « Principe des opposés » (ce qu’on aime/déteste, nos meilleurs/pires souvenirs, personnes qui m’aiment/qui ne m’aiment pas, ce qui m’amuse/ce qui m’ennuie…) rappelle cet équilibre. Et nous aide quand la vie nous semble fade : se demander ce qui nous ennuie et ce qu’on désire vraiment,par exemple, éclaire la voie à suivre, comme le fit l’écrivaine Katherine Mansfield dans son journal.
14.5 – Faire le deuil de certaines choses
Pour Dominique Loreau, vivre, c’est choisir entre immobilisme et renouveau permanent.
Regarder lucidement ses rêves pour ne garder que les plus constructifs est douloureux mais libérateur. Lister ses attachements aide alors à y renoncer. Et ce, qu’il s’agisse d’idées, de dépendances ou d’un être cher disparu. Tout comme le fait de consigner ce qu’on aimerait dire au défunt et imaginer ses réponses réconforte.
14.6 – Donner un sens à nos souffrances
Répertorier les épreuves déjà endurées constitue, selon l’auteure de « L’art des listes » un trésor de sagesse qui donne du sens aux souffrances présentes. Chaque défi relevé renforce le courage d’affronter l’avenir. Et pour l’auteure, plus la qualité d’expression de ces listes sera belle, plus elle sublimera la douleur et nous réconciliera avec nous-même.
Nous pouvons alors lister : les difficultés que nous avons surmontées, nos souffrances et ce qu’elles nous ont appris, nos actes de courage, tout ce qui peut apaiser ma douleur (poèmes, mots, musiques, paysages…), mes deuils.
14.7 – S’aimer, se respecter, se valoriser
Nos listes rappellent notre unicité et notre potentiel quand le monde extérieur nous compresse.
Un « Manifeste de soi » listant qualités, talents, fiertés et promesses à soi-même renforce l’estime personnelle. Comptabiliser chaque succès, même infime, attire la réussite. Cultiver sa singularité, simplement « être » sans « avoir », voilà la clé de l’épanouissement.
14.8 – Rire
L’auteure rappelle ici que l’humour est essentiel : il dédramatise, allège, guérit. Rire libère des soucis, détend, préserve la jeunesse, explique-t-elle.
Ainsi, lister blagues, films, situations comiques et les personnes avec lesquelles nous rions le mieux, insuffle plus de légèreté dans notre quotidien.
Chapitre 15 – Prendre conscience de ses pensées
15.1 – Ce sont nos pensées qui font la qualité de notre vie
Pour Dominique Loreau, observer, dans un lieu public, ses jugements et émotions face aux inconnus révèle l’impact de nos pensées parasites sur nos actes.
Et chacune de ces pensées génère une subtile réaction émotionnelle qui altère notre vécu. Selon l’auteure, lister ces pensées aide alors à s’en libérer. Par exemple : dans un café, lister les personnes que je regarde et dans une colonne en face, noter ce que chacune d’entre elles m’inspire.
15.2 – Rejetez les pensées négatives
Dans son célèbre livre « Transformez votre vie« , Louise Hay préconise de toujours aller vers ce qui est positif.
Car selon elle, les mots que nous nous répétons deviennent réalité. En somme, l’attention nourrit nos pensées pour qu’elles se concrétisent.
Aussi, plutôt que de nous poser en victime, nous devrions voir nos erreurs comme des leçons pour mieux vivre demain, et pour chasser la négativité, dresser des listes d’énoncés positifs, de choses agréables dans notre esprit, d’activités, de personnes ou encore d’endroits gais.
15.3 – Comment nous entraîner à stopper le flux de nos pensées
Notre esprit est un outil dont nous sommes maîtres, pas esclaves, rappelle Dominique Loreau.
En notant brièvement chaque pensée comme un caillou jeté dans l’eau, puis en écoutant le silence avant la suivante, nous nous entraînons à contrôler leur flux incessant et épuisant.
15.4 – Concentrons-nous sur les solutions, pas sur les problèmes
Nos convictions profondes façonnent notre réalité. Dès lors, en nourrissant des images positives, nous attirerons des circonstances heureuses, affirme l’auteure. Pour cette raison, cette dernière nous encourage aussi à focaliser sur les solutions, et non pas sur les problèmes.
Renforcer nos attitudes positives par des listes peut alors passer par le fait de nous fixer des buts concrets ou des plans d’avenir.
15.5 – En choisissant nos mots, nous choisissons les termes de notre bonheur
En retranscrivant nos moments de bonheur sur papier, nous recréons la réalité selon notre perception et nos valeurs.
Nous approprier les idées d’autres qui trouvent écho en nous forge aussi notre vision du monde.
En fait, pour l’auteure, le simple fait de mettre des mots justes sur nos ressentis est un trésor. C’est un art qui s’apprend très satisfaisant.
Chapitre 16 – Nous sommes les partisans de notre propre vie
16.1 – Comment se constituer une liste de « Questions phares » ?
Pour Dominique Loreau, faire des listes renforce notre identité et nous rend acteurs de notre vie. Plus que les réponses, ce sont les questions qui importent. Issues de lectures inspirantes, elles deviennent des sujets d’introspection pour donner du sens à notre existence.
Selon elle, il est bon, par exemple, de lister nos rôles, valeurs, influences, principes, injustices révoltantes ou raisons de vivre. Ces listes éclairent notre cheminement.
16.2 – Pour que les choses changent, il faut d’abord les visualiser
Planifier sa vie comme un voyage en listant ambitions, rêves et convictions permet d’atteindre ses sommets, déclare Dominique Loreau. Notamment, parce que selon elle noter précisément ce qu’on veut nous amène à le visualiser, et attire les situations pour s’accomplir.
Cela peut passer par différentes listes : livres à lire, musiciens à découvrir, œuvres d’art à voir, pays à visiter, hobbies à maitriser, endroits où vivre, comment nous nous voyons dans 5, 10 ou 20 ans.
Chapitre 17 – Faire des listes pour évoluer
17.1 – Le sens c’est d’abord une direction
L’évolution exige de se questionner sans cesse pour trouver le sens de sa vie. Cette quête solitaire vise à créer l’harmonie en soi par ses choix. Visualiser son but et le chemin pour l’atteindre donne force et clarté. Des listes de réflexions guident ce cheminement vers un moi profond, nous ancrant dans une direction plutôt que prisonniers du passé ou de l’avenir. Agir selon sa conscience, voilà l’essentiel.
17.2 – Quelle contribution puis-je apporter au monde
Que garderons-nous au seuil de la mort : nos biens ou nos relations, notre honnêteté, notre contribution à la vie des autres ? Lister les travers de notre système nous incite à consommer différemment. Il existe mille façons d’apporter sa pierre à l’édifice d’un monde meilleur.
17.3 – Le bonheur vient à ceux qui sont prêts à le recevoir
Le vrai bonheur est spirituel, au-delà du confort matériel. Il naît de l’harmonie avec notre part la plus élevée. Plutôt que des listes moralisatrices, décrivons nos désirs et joies pour nous enseigner le bonheur. Le pratiquer, s’en souvenir, en parler, contrôler ses envies nous en rapproche. Relire ses listes de petits plaisirs éveille notre conscience.
17.4 – La mort
Tabou mais omniprésente, la mort donne son sens à la vie. L’accepter comme naturelle, se poser des questions existentielles construit notre philosophie personnelle. Maintenir le fil avec soi, espérer une vie après la mort, tout en se fixant des repères de vie éthiques, voilà l’essentiel.
Partie 4 – Les listes de mes mille et un plaisirs
Chapitre 18 – Imagination et créativité
18.1 – Nous pouvons choisir les couleurs de notre vie
Tout comme Emily Carr qui, à 61 ans, choisit de vivre dans un mobile-home et de faire des listes-journaux poétiques, nous avons, nous aussi, le pouvoir de « peindre le tableau de notre vie ».
En dressant l’inventaire de ce que nous désirons voir, écouter, sentir, faire… nous changeons notre perception du monde.
Noter les mille merveilles du quotidien dans des listes (appelées « listes couleurs de ma vie » par l’auteure), crée un réservoir de bonheur et aiguise notre sensibilité créatrice. Finalement, comme les artistes, chacun peut, avec de simples mots, devenir l’auteur de son existence, écrit Dominique Loreau. On peut décrire, par exemple, les charmes des saisons, des étapes de la vie, des modes de vie que nous aimerions expérimenter, des petites choses qu’on aime à l’endroit où nous vivons…
18.2 – Les listes « Évasion et imagination »
« Les listes des autres font toujours rêver. Elles nous stimulent, nous inspirent« . Elles nous font rêver et, en nous faisant devenir un autre, nous amènent à devenir encore plus nous-même, s’étonne l’auteure.
Les listes des autres nous poussent alors à explorer nos propres rêves. Nous entrons dans une zone de créativité infinie. Le monde s’efface, on voyage au-delà des frontières du quotidien.
Écrire ces folies, ces vies rêvées, ces routines fantasmées ouvre des portes. Créer, c’est jouer. Une idée peut devenir projet de vie ou œuvre d’art. L’auteure cite l’exemple inspirant de la liste d’effets personnels du voyageur-écrivain William Least Heat-Moon lors de son périple en van. De quoi nous donner envie de lister ce qu’on emporterait pour un tour du monde !
18.3 – Des listes de « Petits riens »
Sur le modèle du livre « Les Miscellanées de Mr Schott« , merveilleuse collection de petits riens essentiels, l’auteure nous invite à recenser mille sujets amusants et excentriques. Du nom des thés oolong aux scènes de films romantiques sous la neige new-yorkaise, en passant par les nuances de gris ou ce qu’on ferait en étant invisible… Juste pour le plaisir !
18.4 – Des listes pour embellir sa vie : découvrir sa propre esthétique
Nous avons tous le pouvoir d’embellir notre vie en affinant notre sens esthétique. Les listes nous forment à l’écoute des détails du monde. Qu’on se promène en voiture, à vélo ou à pied, qu’on explore sa ville ou un village, l’essentiel est de se laisser submerger par le flot d’images. Lister ses « coups de cœur » (un film, un biscuit, un nom de rue…) avec des détails concrets contribue à façonner une vie à son image. L’élégance se cherche dans cette quête de la beauté pure et harmonieuse.
18.5 – Instants uniques
Chaque instant recèle une parcelle d’éternité, pour peu qu’on lui accorde de l’attention. Le luxe des émotions raffinées se cultive. L’auteure suggère de lister les activités d’une journée idéale, d’y glisser des rituels, des plaisirs simples qui cassent la routine. Tenir un agenda de sorties, des carnets de voyages ou de vacances immortalise ces moments uniques.
18.6 – Les plaisirs de la lecture
Dans cette partie du livre « L’art des listes », Dominique Loreau partage sa propre liste de plaisirs de lecture : lire un livre avec son amoureux, découvrir qu’on peut aussi lire à l’envers, recopier des citations savoureuses, attendre avant de tourner la dernière page… Puis elle dévoile des extraits de sa bibliographie intime, chaque livre étant associé à un lieu et un souvenir.
Selon elle, lire est un voyage qui nous transforme. Prendre des notes de lecture est donc indissociable de la lecture, pour réviser ce qu’on a ressenti avec nos propres mots. Relire les livres qui ont compté est aussi une très bonne idée.
18.7 – La culture
Comme pour la lecture, se constituer une liste de films vus, d’expos visitées, de pièces de théâtre… permet de retenir artistes et créations marquantes. Les impressions couchées sur le papier valent mieux qu’un tas de tickets d’entrée qui s’empilent.
18.8 – Les listes sous forme de haïkus
À la manière des haïkus composés d’une seule phrase, l’auteure nous encourage à transcrire nos expériences en phrases-listes. Car pour elle, tout est source de poésie.
Elle nous suggère de nous entraîner à exprimer beaucoup en peu de mots, par associations d’idées et descriptions de détails. Elle illustre avec ses « Esquisses du Japon », de délicats instantanés de vie.
18.9 – Les recettes du bonheur
Pour les Chinois, le but de la vie est simple : c’est le plaisir, dans ses dimensions matérielles et spirituelles.
Faire l’inventaire de moments choisis peut résumer une vie heureuse. Ces petits riens savourés – un éclat de rire, un beau rêve… – rappellent que même en temps difficiles, chaque instant recèle une étincelle positive. Relire ces listes de petits bonheurs enseigne à son moi futur comment être heureux. De vraies recettes de joie à portée de main !
Chapitre 19 – Le plaisir des sens
19.1 – Mettons-nous véritablement nos sens à profit ?
Avant même la pensée, ce sont les sens qui nous relient au monde. Les affiner, les aiguiser apporte plus de vie, signale l’auteure. Nommer précisément ses sensations est la clé de leur qualité. Notre corps filtre l’univers, sa quête sensorielle méticuleuse mérite d’être célébrée en listes.
19.2 – Le visuel : couleurs, formes, volumes, lumières…
Regarder s’apprend. Un vocabulaire chromatique étendu, comme les 110 mots des teinturiers japonais pour le noir, élargit notre palette visuelle. Lister ce qu’on aime contempler, les nuances de couleurs, d’ombres et de formes affine notre perception.
19.3 – L’olfactif
Plus que les images, les odeurs ravivent instantanément des souvenirs enfouis. Sensuelles ou thérapeutiques, elles influencent notre humeur. Enrichir son odorat par des listes olfactives est une clé du bonheur.
19.4 – Le goût
Déguster lentement révèle les saveurs. Plus on a de mots pour les décrire, plus on les apprécie, telle la framboise d’un champagne. Chaque nouveau plaisir gustatif nous métamorphose.
19.5 – Le toucher, le sentir
Toucher nous connecte au monde, il exprime nos émotions. La conscience de soi passe par ce contact tactile vital, à affiner en le listant.
19.6 – Les sons
La pollution sonore agresse notre système nerveux. Prêter attention aux sons néfastes ou bénéfiques, en dresser l’inventaire, améliore notre environnement et notre qualité de vie.
19.7 – Se nourrir de musique
Vecteur puissant d’émotions profondes, la musique structure notre esprit. Son plaisir charnel caresse le corps et monte à l’âme. Composer des listes de morceaux adaptées à nos humeurs et activités décuple son pouvoir.
19.8 – Les listes de conjugaisons des sens
C’est de l’addition des sens que naît la vie. S’amuser à lister des « trios plaisir » – massage, encens, musique douce… – parfait nos petits bonheurs.
19.9 – Le plaisir de se relire
Nos listes sensorielles et réflexives sont notre trésor. Les relire à distance, comme un atlas intime, procure une joie inégalée.
Partie 5 – Les listes, mode d’emploi
Chapitre 20 – Les listes et leurs supports
20.1 – Le carnet, notre compagnon le plus intime
« Le carnet, assemblage d’images mentales, de gribouillages, de textes personnels, chipés ou copiés, de rêves, de recherche, de notes de voyage… est notre compagnon le plus intime » commence Dominique Loreau.
Il nous permet d’y noter nos idées fulgurantes. Attention alors, de toujours l’avoir sur soi et d’être discipliné.
Réceptacle de notre personnalité, le carnet peut constituer une véritable passion et devenir un véritable objet fétiche qu’on aime voir s’user, se patiner, se remplir. Il peut aussi représenter une extension de soi, « une partie de soi sans laquelle on se sent vide », poursuit l’auteure. Enfin, le carnet met en lumière le plaisir charnel de l’écriture selon un rituel qui passe par le papier, le stylo, l’encre…
Plusieurs conseils sont prodigués par l’auteure à ce sujet, comme par exemple : soigner sa présentation pour garder l’envie de poursuivre, éviter les ratures, tenir un carnet unique pour chaque type de listes afin de renforcer leur cohérence.
20.2 – Quel support choisir pour ses listes ?
L’essentiel, pour l’auteure, est d’opter pour un support extensible où regrouper ses listes par thème. Dès lors, les cahiers sont à proscrire.
L’idéal : un petit organizer de poche pour noter à la volée, et un carnet à anneaux ou ordinateur pour une mise au propre ordonnée. Garder une « liste des listes » en début de carnet facilite les recherches. Un classement par grandes catégories puis sous-catégories, avec des lettres plutôt que des chiffres, s’avère très pratique.
En version numérique, Dominique Loreau conseille de créer des dossiers thématiques : vie professionnelle, références à garder, comptes, voyages, codes secrets…
Pour les minimalistes, une simple feuille pliée peut faire office de pense-bête.
Le carnet, à garder toujours à portée de main, sert de confident en toute occasion. Le mettre à jour régulièrement procure une sérénité incomparable. Les passages intimes sont à protéger des regards.
Chapitre 21 – Comment faire ses listes
21.1 – Comment commencer ?
Le plus dur est de structurer ses listes, prévient l’auteure.
Pour rendre la tâche plus facile, nous pouvons partir de là où on en est, ou des thèmes que nous trouvons les plus inspirants. Chaque événement (un cadeau reçu par exemple) est prétexte à une nouvelle liste.
Et le classement s’affinera ensuite avec le temps.
21.2 – Les différentes formes de listes
Diverses idées sont ici développées :
- Les notes de lecture évitent d’accumuler trop de livres.
- Papiers colorés et listes à double colonne facilitent le repérage.
- Place à la créativité avec les listes « œuvres d’art » suggérées par l’auteure : dessins, couleurs, formes originales… Nous pouvons aussi les calligraphier, les orner d’enluminures médiévales ou de croquis façon carnets de voyage japonais. Les collages de photos d’auteurs peuvent personnaliser les résumés de lecture.
- Certaines listes se composent à plusieurs : un « livre portrait » de couple, une collecte de souvenirs familiaux…
- D’autres s’offrent, telles des recettes ou citations sur un joli papier.
- Les listes par chiffres (3, 7, 100…) revêtent une dimension symbolique, se référant au sacré.
21.3 – Donner un titre spécifique à chacune de ses listes
Un thème précis indique où noter chaque élément.
Hors sujet, mieux vaut éliminer ou déplacer pour préserver la clarté. Un bon titre conditionne toute la liste.
21.4 – Quand faire ses listes ?
À tout moment ! En s’accordant juste un temps calme pour se remémorer l’essentiel, comme le faisait Anaïs Nin pour son journal.
Dans un café, un embouteillage, une salle d’attente… Quelques notes chaque jour et le trésor s’étoffe.
Chapitre 22 – Quelques livres de listes qui peuvent vous inspirer
En guide de dernier chapitre, Dominique Loreau partage plusieurs listes de livres susceptibles de nous inspirer.
22.1 – Les listes de Jonathan
Un ami new-yorkais de l’auteure a dressé une liste de 10 listes perdues qui lui étaient chères, des noms de chats de Frida Kahlo aux repas partagés avec son amoureuse, en passant par ses trajets à vélo ou sa discographie de jazz. Autant de traces d’une vie riche en souvenirs et en émotions.
22.2 – Le Grand Almanach poétique japonais
Cet ouvrage fondamental recense en 4 volumes plus de 4900 expressions sur les saisons, servant de répertoire poétique. Divisé en 7 parties (saisons, ciel, nature, hommes, fêtes, bestiaire, plantes…), il puise dans le trésor de la sensibilité nippone.
22.3 – Le Dao de jing de Lao-tseu
Traité taoïste composé de sentences sur le « Principe et son action », ce livre est une longue liste de préceptes de vie inspirés de l’observation de la nature, à appliquer à soi et aux autres pour une existence harmonieuse.
22.4 – Notes de Li Yi-chan
Les « listes-répertoires » de ce poète chinois du VIIIe siècle, surnommé « la loutre » pour son goût des références, dressent un miroir éclectique de son époque, des mets rares aux rituels du thé, suggérant richesse ou pauvreté. Elles ont inspiré les listes japonaises médiévales.
22.5 – Sages écrits de jadis
Cette anthologie de maximes, poèmes et proverbes chinois, issue de sources antiques variées, offre un condensé de philosophies complémentaires. Centrées sur la patience et la maîtrise de soi, ces pensées guident l’homme en quête de sagesse au fil de l’existence.
CONCLUSION
En dressant des listes sur tous les aspects de notre vie, nous captons et savourons chaque instant. Telle une respiration ou une pensée, chaque liste crée notre réalité. Noter, voilà la clé pour ne rien laisser échapper et vivre pleinement.
Conclusion de « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie » de Dominique Loreau
1. Trois idées clés à retenir de « L’art des listes«
Idée n°1 : Les listes, un art de vivre qui donne du sens
Le livre « L’art des listes » de Dominique Loreau nous révèle la richesse insoupçonnée de cette pratique ancestrale que sont les listes. Loin d’être une manie futile, dresser des listes s’avère être un véritable art de vivre qui nous reconnecte à nous-mêmes et à l’essentiel.
En listant nos tâches, nos rêves, nos souvenirs, nos désirs, nous devenons les acteurs de notre vie et lui donnons un sens nouveau.
Idée n°2 : Explorer toutes les facettes de notre vie par les listes
L’auteure explore de façon approfondie toutes les facettes de notre existence qui peuvent être sublimées par les listes. De la simplification de notre quotidien à l’exploration de notre vie intérieure, en passant par le développement de notre créativité et la célébration des petits plaisirs, les listes se révèlent être des alliées inestimables pour vivre mieux et plus intensément.
Chaque chapitre regorge d’idées inspirantes et d’exemples concrets pour nous aider à démarrer notre propre pratique.
Idée n°3 : Les listes, miroir de notre identité et boussole de vie
Au-delà d’un simple mode d’emploi, « L’art des listes » est une véritable invitation à porter un regard neuf sur notre vie. En prenant le temps de coucher sur le papier ce qui compte vraiment pour nous, nous clarifions nos priorités et nos aspirations. Les listes deviennent alors le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous voulons devenir. Elles nous aident à cultiver la gratitude, l’émerveillement et la pleine conscience, pour savourer chaque instant et ne rien laisser échapper de ce cadeau précieux qu’est l’existence.
2. Ce que vous apportera cette lecture
En refermant ce livre, vous aurez acquis une multitude d’outils concrets et puissants pour métamorphoser votre vie du tout au tout. Que vous souhaitiez gagner en sérénité, en efficacité, en créativité ou simplement en joie de vivre, les listes seront vos précieuses alliées.
Vous apprendrez à utiliser leur pouvoir clarificateur pour faire le tri dans vos pensées, vos émotions et vos objectifs. Vous découvrirez comment elles peuvent réenchanter votre quotidien en attirant votre attention sur les petites merveilles qui vous entourent.
Enfin, vous réaliserez qu’en noircissant ces pages, c’est le livre de votre vie que vous écrivez, celui qui vous ressemble et qui trace votre chemin unique vers l’épanouissement.
3. Pourquoi lire « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie«
Je recommande la lecture de « L’art des listes » à tous ceux qui aspirent à une vie plus riche, plus consciente et plus authentique.
Avec son ton bienveillant, sa sagesse inspirante et ses conseils accessibles, ce livre est un véritable trésor qui transformera durablement votre rapport à vous-même et à l’existence. Nul doute qu’après l’avoir refermé, vos listes n’auront plus jamais la même saveur et deviendront les témoins enchantés de votre métamorphose intérieure !
Points forts :
- Un livre inspirant qui nous révèle la puissance insoupçonnée des listes pour transformer notre vie.
- Une multitude d’idées et d’exemples concrets pour démarrer facilement notre propre pratique des listes.
- Une exploration approfondie de tous les domaines de notre vie qui peuvent être enrichis par les listes : organisation, créativité, développement personnel…
- Une approche bienveillante et accessible qui nous guide pas à pas vers une vie plus épanouie.
Points faibles :
- Certains lecteurs très cartésiens pourraient trouver certaines suggestions un peu trop « poétiques » ou abstraites.
- À l’heure où nous pouvons établir des playlists sur nos appareils téléphone, internet, TV, lecteurs de musique, réseaux sociaux (exercices physiques, recettes, musique, vidéos, films, chaines TV, photos…), certaines idées peuvent paraitre obsolètes. Encore faut-il s’être mis à la page de toute cette technologie. Car dans ce cas les listes resteront appréciées.
Ma note :
★★★★★
Avez-vous lu « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie » ? Combien le notez-vous ?
(Pas encore de Note)
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Dominique Loreau « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie«
Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Dominique Loreau « L’art des listes | Simplifier, organiser, enrichir sa vie »