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La Psychologie de l’argent

La psychologie de l'argent Morgan Housel

Résumé du livre « la Psychologie de l’argent » : dans ce livre, l’auteur nous partage 18 leçons autour de la façon dont nous pensons à l’argent pour nous apprendre à mieux le gérer : comment nous l’imaginons, comment nous nous comportons avec, ce que nous en faisons.

Par Morgan Housel, 2020, 291 pages 

Titre original : The Psychology of Money

Note : Cet article invité a été écrit par Paul DUGUÉ de Business Bacon.

Chronique et résumé du livre La Psychologie de l’argent :

Introduction

Comment Ronald James Read, un modeste mécanicien automobile dans une petite ville, est mort en 2014 à 92 ans avec un patrimoine de 8 millions de dollars ? 

Comment Richard Fuscone, ancien directeur général chez Merrill Lynch, s’est retrouvé sans argent et a eu ses biens saisis ? 

En partant de ses deux histoires vraies que, a priori tout oppose, Morgan Housel tire 18 leçons autour de la psychologie de l’argent. Ces 18 leçons, 18 compétences à maîtriser pour comprendre le fonctionnement de l’argent, sont détaillées dans les 18 chapitres du livre. Les derniers chapitres sont un récapitulatif des leçons ainsi qu’un message de l’auteur. 

1. Personne n’a la même expérience de l’argent

Nous avons tendance à extrapoler nos expériences avec l’argent comme une vérité pour le monde entier. Or, notre expérience de l’argent ne représente peut-être que 0,000001% de tout ce qu’il s’est passé dans le monde. 

Selon nos expériences passées nous allons avoir un a priori particulier sur l’argent. Par exemple, si vous êtes né dans les années 70, vous avez vu l’explosion de la valeur du S&P500 (elle a été multipliée par 10 en 20 ans). Par contre, si vous étiez né deux décennies plus tôt, au début des années 50, alors vous avez vu ces mêmes actions ne rien donner pendant 20 ans. 

Selon votre année de naissance, vous allez donc avoir une première impression très différente du marché boursier. Dans le premier cas votre a priori vous dit que c’est la ruée vers l’or et qu’il y a beaucoup d’argent à s’y faire. Dans le second que cela ne sert à rien d’y placer son argent. 

Et il ne s’agit que d’un court exemple. En fonction de votre lieu de naissance, de vos expériences personnelles et de nombreux autres facteurs, votre vécu de l’argent va différer. Ce changement d’expérience avec l’argent va modifier votre vision de l’argent. 

2. La chance et le risque sont des facteurs importants

En 1968, Bill Gates et Paul Allen étaient étudiants à l’université de Lakeside vers Seattle. C’était la seule université du monde à posséder un ordinateur ! Aujourd’hui, les deux amis estiment que, sans cette chance, Microsoft n’aurait certainement jamais vu le jour. 

Mais ce que l’histoire ne dit pas, c’est qu’ils étaient en réalité 3. Kent Evans, un étudiant bien plus brillant qu’eux, s’est malheureusement tué en montagne quelques années plus tard. 

Sans cet accident, c’est certainement lui qui aurait créé Microsoft. De son côté, Bill Gates a été extrêmement chanceux de se trouver dans la seule université équipée d’un ordinateur.

La chance et le risque sont deux éléments extrêmement difficiles à quantifier quand il s’agit de gagner de l’argent. 

Notre réussite est-elle liée à de véritables compétences et bons choix, ou à un coup de chance ? En cas d’échec, avons-nous pris les bonnes décisions et sommes-nous victimes d’une mauvaise conjoncture ? Il n’y a pas de réponse miracle.

Cependant, lorsque l’on analyse les succès et les échecs financiers d’autres personnes, il faut faire très attention à ne pas sous-estimer la part de chance et de risque. 

Et lorsque l’on investit soi-même, il faut toujours prévoir que le risque est là. Faites toujours en sorte qu’un investissement qui échoue ne vous ruine pas.

3. On en veut toujours plus 

Morgan Housel raconte l’histoire d’un jeune orphelin indien démuni : Rajat Gupta. Il est parti de rien et a réussi à se hisser en tant que PDG de la prestigieuse société de conseil McKinsey. En quittant son poste en 2007, sa fortune était estimée à 100 millions de dollars.

Pourtant, Rajat a eu les yeux plus gros que le ventre. Il en voulait toujours plus. Il voulait devenir milliardaire. Alors, en entendant parler d’un futur investissement avant qu’il n’ait lieu, il a décidé de commettre un délit d’initié et d’acheter des actions avant qu’elles ne prennent de la valeur. 

Cette information lui a rapporté 17 millions de dollars… et un procès qui a ruiné sa carrière et sa réputation. 

Il ne faut pas risquer de perdre tout ce que l’on a (et dont on a besoin) pour quelque chose que l’on n’a pas (et dont on n’a pas besoin). 

Plus on gagne d’argent, plus notre objectif monétaire va augmenter. Et il peut être très difficile de s’arrêter car il y aura toujours quelqu’un de plus riche que nous. Mais à un moment donné, il faut savoir dire stop. 

4. Le secret est le temps

le secret de l'argent est le temps

Regardons dans le détail la fortune de Warren Buffett. En 2020 (à ses 90 ans), elle s’élevait à 84,5 milliards de dollars. Mais la majeure partie de cette somme a été gagnée sur la deuxième moitié de sa vie :

  • 84,2 milliards depuis ses 50 ans
  • 81,5 milliards depuis ses 65 ans

Autrement dit, il n’a gagné « que » 3 milliards de dollars pendant les 65 premières années de sa vie, et 81,5 milliards de dollars en 25 ans (de ses 65 à 90 ans). 

Ça, c’est parce que les intérêts composés fonctionnent de manière exponentielle et non pas linéaire.

Et d’ailleurs, ce n’est même pas le plus grand investisseur de tous les temps. Ce n’est que le plus riche. Jim Simons (qui dirige le hedge funds Renaissance Technologies) a un meilleur rendement annuel. Mais comme il n’a commencé à investir qu’à ses 50 ans, il n’a pas eu le temps de bénéficier de la puissance des intérêts composés. 

Bref. Bien investir ce n’est pas obtenir un rendement exceptionnel. C’est obtenir un rendement correct sur la plus grande durée. 

5. Le plus difficile n’est pas de devenir riche mais de le rester

Beaucoup de personnes qui deviennent riches sur un coup de chance n’arrivent pas à le rester. C’est par exemple le cas du trader Jesse Livermore. Il s’est enrichi suite à un bon pari financier en 1929. Ce succès lui a donné des ailes… et un énorme excès de confiance ! 

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Quatre ans plus tard, persuadé de sa supériorité, il a tout perdu dans des investissements hasardeux… avant de se suicider. 

Jesse était indéniablement bon pour devenir riche. Mais il était mauvais pour rester riche. 

Pour rester riche, il faut avoir conscience du fait qu’une partie de notre succès peut être lié à de la chance (cf leçon #2) et que donc on ne pourra probablement pas le reproduire à l’identique. 

Cela implique donc d’être financièrement solide. Ne misez pas tout dans des actions qui, en cas de chute du marché, seraient revendues à bas prix. À la place, prévoyez-vous toujours un matelas de sécurité pour passer ces moments difficiles. 

De même, gardez en tête que vous aurez beau faire le plus beau plan qui existe, il ne se passera pas comme prévu. Prévoyez donc des marges de sécurité au cas où. 

6. C’est la minorité extraordinaire qui compte

On imagine souvent qu’une entreprise qui réussit ou qu’un investisseur à succès ne rencontre que des réussites. En réalité, ce ne sont toujours que quelques rares éléments qui apportent la majorité des revenus. 

Prenons l’exemple de Disney. Ils ont produit près de 400 dessins animés (qui n’ont pas rapporté grand-chose) avant de produire Blanche Neige et les Sept Nains qui les a propulsés. 

Plus récemment, en 2018, Apple et Amazon représentaient 13% du rendement du S&P500 (les 500 plus grosses entreprises américaines). 

Warren Buffett a détenu entre 400 et 500 actions dans sa vie. Mais ce sont seulement 10 d’entre elles qui sont responsables du succès qu’on lui connaît aujourd’hui. 

En business, certaines idées sont très rentables alors que d’autres le sont beaucoup moins.

Nous pouvons devenir riche en ayant raison à peine 50% du temps. Ce qui compte, c’est de savoir combien nous gagnons lorsque nous avons raison… et combien nous perdons lorsque nous avons tort !

7. Les biens matériels ne font pas le bonheur

Depuis les années 50, la consommation mondiale a considérablement augmenté. Nous achetons plus de biens matériels car nous nous enrichissons et la mondialisation a favorisé les échanges internationaux.

Ceci dit, nous ne sommes pas plus heureux aujourd’hui que nous ne l’étions avant. 

Nous sommes plus riches, certes, mais cela ne se traduit pas par un plus haut niveau de bonheur. 

D’après le psychologue Angus Campbell, c’est parce que les biens matériels ne font pas le bonheur. Ce qui compte, c’est le sentiment d’avoir le contrôle sur sa vie. 

L’argent n’est pas ce qui compte, mais représente donc un moyen pour l’atteindre. La richesse donne plus d’indépendance. Nous sommes moins soumis aux aléas du chômage et de la vie, nous pouvons nous dégager plus de temps disponible, etc. 

Et c’est du contrôle de notre temps que vient le sentiment de bonheur. 

Votre argent ne doit pas être utilisé pour vous acheter le nouveau gadget à la mode, mais plutôt pour vous rendre libre d’utiliser votre temps comme bon vous semble. 

8. Vos biens matériels n’impressionnent que vous 

Nous imaginons souvent que gagner de l’argent, conduire une belle voiture ou porter des vêtements de luxe nous rendra plus cool, plus désirable, que les passants nous regarderont avec envie et désir.

En réalité, ils ne regardent que la voiture (ou les habits) en s’imaginant à votre place. Ils ne vous désirent pas ou ne vous trouvent pas cool. Ils veulent juste conduire votre voiture à votre place.

Avoir une grande maison ne vous apportera pas le respect que vous pensez. Elle n’impressionne personne autant qu’elle vous impressionnera. 

La seule chose que ces signes de richesse font est de renvoyer aux autres leur désir d’être riche et de les posséder. 

Si vous voulez être respecté, préférez l’humilité, l’empathie et la gentillesse. 

9. La véritable richesse est la prospérité

En 2014, Rihanna a frôlé la faillite et a poursuivi son conseiller financier. Ce dernier a déclaré : « Était-il vraiment nécessaire de lui dire que si on dépense de l’argent dans des choses, on finit par avoir des choses et non de l’argent ? ».

En réalité, les gens ne veulent pas être millionnaires. Ils veulent dépenser un million d’euros. Et ce n’est pas du tout la même chose ! 

Nous confondons souvent richesse et prospérité. La richesse est ce que nous voyons : les belles voitures, les grandes maisons, etc. La prospérité, elle, est cachée. C’est l’argent non dépensé et qui servira plus tard. 

Le monde est plein de gens qui semblent modestes mais qui, en réalité, sont prospères. Mais nous trouvons aussi plein de personnes qui ont l’air riches mais qui terminent les mois de justesse. 

Il ne faut pas confondre richesse et prospérité. La prospérité peut induire la richesse, mais la réciproque n’est pas vraie. 

10. Économisez toujours plus

Nous contrôlons généralement peu (voire pas du tout) les futurs rendements de nos investissements. Par contre, nous contrôlons totalement le montant que nous épargnons chaque mois. Vous pouvez travailler à réduire vos charges fixes et certaines dépenses pour choisir d’épargner plus.

Une fois que vous vous êtes assuré de couvrir vos besoins vitaux et un certain niveau de vie, vos seules dépenses servent à flatter votre égo. Si vos désirs sont en baisse et que vous faites moins attention à ce que les autres vont penser de vous, alors vous pouvez augmenter votre taux d’épargne. 

En réalité, l’épargne relève plus de la psychologie que de la finance. 

En économisant régulièrement pour vous construire un matelas de sécurité, vous vous mettez à l’abri d’éventuels coups durs et vous vous donnez les moyens de saisir d’autres opportunités : changement de travail, investissement futur, etc. 

Finalement, votre richesse future (ou votre liberté financière) ne se mesure pas au montant que vous touchez en début de mois, mais à celui qu’il vous reste à la fin du mois. C’est ce qui a fait la fortune de Robert Kiyosaki en réussissant à sortir de la rat race.

11. Ne soyez pas trop rationnels

Ici, Morgan Housel différencie le fait d’être rationnel (donc de prendre des décisions uniquement basées sur la raison de manière froide) et raisonnable (prendre des décisions raisonnées, qui peuvent diverger parfois d’une décision rationnelle). 

Par exemple, des chercheurs de Yale ont réussi à démontrer que, si vous êtes un jeune investisseur, vous avez tout intérêt à investir avec un levier de deux. Au pire, vous allez couler votre portefeuille… mais vous aurez largement le temps de vous refaire ! Le jeu en vaut la chandelle. 

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Ça, c’est une décision rationnelle. Mais elle peut être compliquée à mettre en place dans la réalité. Imaginez perdre tout ce que vous possédez… et devoir recommencer à investir en utilisant la même stratégie ! Pourtant, si nous ne nous basons que sur les chiffres, c’est ce qu’il faudrait faire. 

À la place, l’approche raisonnée est l’idée de suivre une stratégie imparfaite mais qui vous permettrait de rester dans la course le plus longtemps possible. Nous l’avons vu dans la leçon #4 : le temps est un grand facteur de succès ! 

12. Le monde est plein de surprises

Souvent, nous utilisons l’histoire pour tenter de prédire le futur. Le problème, c’est que le monde change et évolue constamment. Des événements imprévisibles arrivent (guerres, catastrophes naturelles, etc.) et nous ne pouvons pas réellement s’y préparer. 

Certaines choses qui étaient vraies avant ne le sont plus actuellement. 

L’histoire est utile pour comprendre certains éléments qui vont rester inchangés pendant un moment, comme le comportement des citoyens avec l’argent.

En revanche, elle ne sert à rien pour étudier des questions spécifiques actuelles, comme les récessions, les tendances, etc.

Autrement dit, n’essayez pas de prédire le futur de la récession actuelle en vous basant sur les précédentes car il y a de nombreux éléments uniques en ce moment, tout comme il y en avait d’autres avant. Par contre, vous pouvez les utiliser pour vous faire une idée de comment vont réagir les populations. 

13. Faites-vous un matelas de sécurité

Partez d’un principe simple : votre plan ne se passera pas comme prévu. Du coup, il est important que vous prévoyiez dès maintenant un matelas de sécurité pour amortir d’éventuelles pertes. 

Vous pouvez utiliser les chiffres du passé pour avoir une idée de ce que vous pouvez attendre comme rendement, mais gardez en tête que rien ne garantit que ces chiffres reviennent. Vous devez prévoir une marge d’erreur dans vos calculs. 

Il en va de même lorsque vous économisez pour un projet futur bien défini. Prévoyez un léger surplus car il est fort probable que le tout vous coûtera plus cher que prévu. 

Pour la plupart des personnes, le risque numéro 1 est que l’on se trouve dans une situation de dépendance immédiate par rapport à notre salaire mensuel. On l’attend en début de mois pour être en mesure de payer nos dépenses les jours suivants.

Il suffit que ce chèque ait un peu de retard, ou pire que l’on perde notre emploi, pour nous mettre dans une situation très compliquée. 

14. Tout le monde change, même vous

Acceptez l’idée que vous allez changer tout au long de votre vie. Vos objectifs actuels ne sont probablement pas ceux que vous aviez il y a 10 ans, tout comme ceux que vous aurez dans 10 ans diffèreront de ceux d’aujourd’hui. 

Ainsi, lorsque vous prenez un engagement financier sur du long terme, gardez toujours en tête que les sacrifices que vous êtes prêts à faire aujourd’hui seront peut-être difficilement supportables demain. Vos envies vont changer. Vos besoins vont changer.

Du coup, évitez de tomber dans les extrêmes. Par exemple, ne vous acharnez pas dans un travail qui gagne beaucoup mais qui vous prive des personnes qui vous sont chères. Ou à l’inverse, ne vous dites pas que vous allez partir et profiter de la vie, quitte à gagner peu ou être en difficultés financières.

La voie la plus sage se situe généralement au milieu.

15. Certains prix sont invisibles

Tout à un prix, mais tous les prix n’apparaissent pas forcément sur l’étiquette. 

tout a un prix étiquettes

La fortune a un prix. Il y a d’abord le prix financier constitué principalement des impôts. Mais il y a aussi le coût moral qu’assume un patron d’entreprise par exemple, comme le poids des responsabilités. S’il fait une fausse manœuvre il pourrait faire perdre de l’argent à l’entreprise et devoir licencier des salariés 

Du côté des entrepreneurs, il y a le coût de la « liberté » : stress et incertitude quant à l’arrivée de sa prochaine paie, protections sociales limitées, doutes et regrets. 

En finance, avoir un rendement annuel bon sur de nombreuses années revient généralement à acheter des actions et les garder dans son portefeuille, y compris en période baissière. Pourtant, certains petits malins préfèrent acheter et revendre à des moments judicieux. Or, d’après une étude de Morningstar, les investisseurs qui font cela sous-performent d’environ 0,5% par an. C’est le prix invisible. 

16. Certains ne jouent pas au même jeu que vous 

Lorsque vous parlez d’argent avec quelqu’un (pour un emprunt, un investissement, un conseil), gardez toujours en tête que vous ne jouez pas tous au même jeu. Tout le monde veut atteindre sa propre liberté financière. 

Des traders qui sont habitués à garder les actions sur le long terme ne vont pas avoir les mêmes références que ceux qui les échangent rapidement. 

Lorsque vous faites un emprunt à la banque, votre objectif est de le payer le plus vite possible alors que la banque va chercher à maximiser la durée de remboursement (et donc le coût de l’emprunt). 

Le rôle d’un médecin est de vous soigner. Pourtant, il gagne de l’argent lorsque vous n’allez pas bien. 

Dans le monde, et surtout dans celui des affaires, les intérêts de toutes les personnes autour de la table ne sont pas forcément alignés. Ainsi, pour prendre la meilleure décision et comprendre les différents jeux d’influence, vous devez être conscients de la manière dont l’autre gagne sa part du gâteau. 

17. L’attrait pour le pessimisme

On se méfie facilement d’une personne trop optimiste car elle ressemble à un vendeur qui ferait la promotion d’un nouveau produit miracle. 

À l’inverse, une personne pessimiste ressemble à un ami qui nous veut du bien et nous dit la vérité cachée. 

L’être humain accorde plus d’importance aux choses négatives et pessimistes. Ainsi, la plupart des médias mettent l’accent sur ce qui ne va pas dans le monde et cherchent avant tout à provoquer l’émotion pour capter les spectateurs. Les réseaux sociaux mettent en avant les problèmes fréquents de notre monde.

Malgré tout, ne tombez pas dans le piège du pessimisme. Si le marché augmentait de 300% en 5 ans, nous n’en parlerions pas. Alors qu’une chute de 50% en 6 mois ferait les gros titres. 

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18. On se fabrique sa propre réalité

Lorsque nous avons envie que quelque chose soit vrai, nous trouvons tous les moyens de s’en persuader. Le moindre indice normalement flou va devenir une preuve irréfutable que nous avons raison. 

En réalité, nous avons une vision incomplète du monde. Pour combler les trous, nous formons des récits qui viennent lier entre eux différents éléments que tout oppose. 

Nous avons besoin de contrôle, et il est très difficile d’accepter qu’une partie de ce qu’il se passe sur Terre nous échappe.

Par exemple, un fondateur de startup pourrait imaginer que la viabilité de son entreprise sur le long terme va dépendre à 90% du travail qu’il fournit. En réalité, il surestime son impact et sous-estime les éléments extérieurs : conjoncture économique, concurrents, financement, etc. 

L’argent est un domaine incertain.

Récapitulatif

Voici 18 recommandations qui vont vous aider dans votre gestion financière : 

  1. Notre relation à l’argent dépend de nos expériences passées
  2. Ne minimisez jamais l’importance de la chance et du risque
  3. Plus vous aurez d’argent, plus vous en voudrez
  4. Pour devenir riche, vous devez utiliser le temps et les intérêts composés
  5. Rester riche est plus dur que de le devenir
  6. Vous ne gagnerez pas à chaque fois. Visez plutôt quelques rares et gros succès
  7. L’argent sert à vous libérer du temps, pas à vous acheter des biens
  8. Vos biens matériels n’impressionnent que vous
  9. La prospérité est plus importante que la richesse
  10. Économisez au maximum
  11. Prenez des décisions raisonnables et évitez les stratégies trop parfaites qui ne tiendront pas sur la longueur
  12. Le monde est imprévisible, ne vous fiez pas trop à l’histoire
  13. Constituez-vous un filet de sécurité 
  14. Vous allez changer en grandissant, ne vous bloquez pas
  15. Certains prix sont invisibles et pas monétaires
  16. Comprenez qui gagne de l’argent et comment 
  17. Ne succombez pas au pessimisme
  18. Ne vous voilez pas la face en vous construisant votre propre réalité 

Conclusion sur La Psychologie de l’argent de Morgan Housel :

Dans son livre La Psychologie de l’Argent, Morgan Housel nous donne de nombreuses clefs qui permettent de mieux comprendre notre relation à l’argent. 

À mon sens, la véritable particularité de ce livre réside dans le fait qu’il est axé autour de la façon dont nous voyons l’argent, et comment cette perception influe sur notre gestion. Il s’agit bien d’une approche psychologique autour de la question monétaire. 

D’autres livres sur les finances personnelles (comme Père Riche Père Pauvre de Robert Kiyosaki pour ne citer que lui) se concentrent sur la technique autour de la gestion de l’argent. Comment faire en sorte d’obtenir les meilleurs rendements ? Où placer son argent ? Etc.

Ici, l’aspect technique (voire « mathématique ») n’est pas du tout abordé.

En ça, je le trouve très bon car il peut s’adapter à chaque lecteur : l’employé en CDI, le solopreneur qui cherche à faire de l’argent avec un blog, l’investisseur professionnel, le rentier, etc.. Nous avons tous une vision de l’argent, même si nous n’avons pas forcément assez de liquidités pour faire des investissements. 

Paul DUGUÉ du blog Business Bacon 

Points forts :

  • Se concentre sur l’aspect psychologique de l’argent et la vision que nous en avons ;
  • Peut se lire par étapes. Les chapitres ne sont pas dépendants les uns des autres ;
  • Les concepts évoqués s’appliquent à tous, que nous ayons un gros patrimoine ou non ;
  • Propose une approche simple et pragmatique de l’argent, sans tomber dans la simplicité ;
  • L’auteur donne beaucoup d’exemples tout au long des leçons pour illustrer ses propos.

Points faibles :

  • J’ai trouvé que certains points auraient mérité un peu plus de profondeur ;
  • Il n’est pas forcément adapté à ceux qui s’y connaissent déjà en finances personnelles ;
  • Le livre est court et se lit très vite (c’est peut-être un bon point pour certains, mais pas trop pour moi).

Ma note :

Le petit guide pratique du livre La psychologie de l’argent de Morgan Housel

Ce qu’il faut retenir du livre La psychologie de l’argent

Dans son La psychologie de l’argent, Morgan Housel explore les attitudes et les croyances financières qui influencent notre relation avec l’argent. Le livre se concentre sur la façon dont notre compréhension de l’argent est façonnée par nos expériences, nos émotions et nos motivations.

Foire Aux Questions (FAQ) du livre La psychologie de l’argent de Morgan Housel

1. Comment le public a accueilli le livre La psychologie de l’argent de Morgan Housel ?

Le livre a été plutôt bien accueilli par le public. Il est intéressant, captivant et se lit très facilement. La psychologie de l’argent est aujourd’hui l’un des meilleurs en finance.

2. Quel fut l’impact du livre La psychologie de l’argent de Morgan Housel ?

Ce livre aide les lecteurs à développer une relation saine et positive avec l’argent. Il offre une vision profonde et nuancée de la psychologie financière.

3. À qui s’adresse le livre La psychologie de l’argent de Morgan Housel ?

Ce livre s’adresse à tout le monde.

4. Quels sont les enseignements du livre La psychologie de l’argent ?

Dans son livre, l’auteur met l’accent sur :

  • Les attitudes et les croyances financières
  • L’importance de la perspicacité dans les décisions financières
  • L’exploration des émotions et des motivations financières
  • Le développement d’une relation saine avec l’argent

5. Quelle était la seule université du monde à posséder un ordinateur en 1968 ?

L’université de Lakeside vers Seattle 

Qui est Morgan Housel ?

Morgan Housel : Auteur de livre La psychologie de l'argent

Morgan Housel est un écrivain, conférencier et investisseur américain connu pour ses contributions dans les domaines des finances personnelles, de l’investissement et de la psychologie de l’argent. Il a écrit pour des publications telles que The Motley Fool et The Wall Street Journal, et est également l’auteur de livres populaires sur la finance.

L’un de ses ouvrages les plus connus est « The Psychology of Money : Timeless Lessons on Wealth, Greed, and Happiness », dans lequel il explore les aspects émotionnels et psychologiques de la gestion de l’argent et de la prise de décision financière. Ce livre est apprécié pour sa perspective unique sur la façon dont les gens abordent et gèrent leur argent.

Avez-vous lu le livre « La psychologie de l’argent » de Morgan Housel ? Combien le notez-vous ?

Recherches utilisées pour trouver cet article :
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2 commentaires
  1. Le monde est plein de gens qui semblent modestes mais qui, en réalité, sont prospères. Mais également de personnes qui ont l’air riches mais qui terminent les mois de justesse.
    C’est une réalité sans faille, car quant vous êtes heureux, et bien dans votre vie, vous êtes comblé, et vous n’avez nul besoin de plaire aux autres. Pour en être conscient, il faut le vivre.

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