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Résumé de « Le livre du Lykke. Le tour du monde des gens heureux » de Meik Wiking : L’auteur, directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, nous emmène dans un tour du monde des sources et pratiques du bonheur. Il partage les six facteurs clés et universels qui contribuent au bien-être à travers différentes cultures : la communauté, l’argent, la santé, la liberté, la confiance et la bonté.
Par Meik Wiking, 2018, 256 pages.
Titre original : « The Little Book of Lykke. The Danish Search for the World’s Happiest People »
Chronique et résumé de « Le livre du Lykke | Le tour du monde des gens heureux » de Meik Wiking
Chapitre 1 – La chasse au trésor
1.1 – La chasse au trésor
L’auteur, Meik Wiking, commence son « Livre du Lykke » en établissant un parallèle entre son ouvrage « Le Livre du lykke » et une histoire personnelle.
Ainsi, il raconte l’histoire de son amie Rita qui a grandi en Lettonie à l’époque soviétique. Il évoque une habitude de son père qui l’emmenait dans leur « ville grise » faire une sorte de « chasse au trésor » : pour y chercher des couleurs et de la beauté. Cette anecdote, explique-t-il, illustre parfaitement l’objectif de son livre : partir à la recherche du bonheur à travers le monde.
En tant que directeur de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, Meik Wiking souligne que son travail l’a amené à une conclusion évidente : par-delà nos différences culturelles, nous poursuivons tous la même quête du bonheur. Pour appuyer son propos, il partage une expérience personnelle vécue en Italie, où des amis de différentes nationalités ont tous savouré un moment de pure félicité autour d’une simple pizza.
1.2 – Le Danemark : superpuissance du bonheur ?
Dans cette seconde partie, Meik Wiking dresse un portrait nuancé du Danemark.
S’il admet que son pays figure régulièrement parmi les plus heureux au monde, il insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas pour autant d’une utopie parfaite. Selon lui, le bonheur danois repose, en fait, sur des fondamentaux concrets : la gratuité des soins et de l’éducation, l’égalité des chances et la sécurité. Cependant, rappelle-t-il, aucun pays ne détient le monopole du bonheur.
Meik Wiking conclut le premier chapitre du « Livre du lykke » en présentant l’objectif de ce dernier : explorer les six facteurs principaux du bonheur – communauté, argent, santé, liberté, confiance et bonté – à travers différentes cultures. Le but étant de créer une véritable « carte au trésor du bonheur« .
Chapitre 2 – Comment mesurer le bonheur ?

2.1 – Comment mesurer le bonheur ?
Meik Wiking débute le chapitre 2 du « Livre du lykke » par une anecdote personnelle : il revient sur une matinée difficile à Paris où, fatigué et contrarié d’avoir perdu son ordinateur, il a dû enchaîner huit interviews.
L’auteur utilise cette expérience pour poser une question fondamentale : comment peut-on quantifier le bonheur ?
Il fait remarquer que traditionnellement, le bonheur était mesuré uniquement à travers le prisme financier, en utilisant des indicateurs comme le PIB. Or, si l’argent est important, continue-t-il, celui-ci ne reste qu’un facteur parmi d’autres.
2.2 – Les trois dimensions du bonheur
L’auteur présente ici les trois dimensions essentielles du bonheur qu’il étudie à l’Institut de recherche sur le bonheur. Ainsi, il distingue :
- La dimension affective (ou hédonique) : les émotions ressenties au quotidien.
- La dimension cognitive : l’évaluation globale de sa satisfaction de vie.
- L’eudémonie : le sens et le but donnés à sa vie, selon la conception aristotélicienne.
Meik Wiking explique que pour comprendre le bonheur, son institut observe de grands groupes de personnes sur de longues périodes. Il admet toutefois que cette science n’est pas simple car elle comporte de nombreux facteurs incontrôlables. Néanmoins, il déclare avec conviction qu’il serait dommage de ne pas étudier le bonheur sous prétexte que c’est complexe. Selon lui, c’est en repoussant nos limites que nous progresserons sur la question de notre bonheur :
« J’attends toujours qu’on me sorte un argument convaincant pour me prouver que le bonheur est bien la seule chose dans ce monde qu’on ne puisse étudier avec une approche scientifique. Certes, c’est sûrement plus aisé de rester confortablement assis au fond de nos fauteuils, les bras croisés, à répéter encore et encore que non, ce n’est pas faisable – mais ceux qui raisonnent ainsi n’ont jamais découvert de nouveau continent ou envoyé d’homme sur la Lune. Ce qui me rend fier d’appartenir à la race humaine – avec tous nos défauts et nos failles – c’est notre curiosité et notre imagination infinies. Nous sommes la seule espèce capable d’observer une planète rouge et aride et de nous demander comment l’atteindre. Alors pourquoi ne devrions-nous pas aussi repousser les limites de notre qualité de vie ?«
Chapitre 3 – Être ensemble
3.1 – Rituels de la table et des flammes
Meik Wiking débute ce 3ème chapitre du « Livre du lykke » en partageant un souvenir d’enfance évocateur : un feu de joie du solstice d’été au Danemark.
L’auteur confie comment ce moment lui a fait comprendre le lien profond entre bonheur et sentiment d’appartenance. Pour illustrer son propos, il rapporte une anecdote d’un journaliste canadien qui, après avoir lu son livre sur le hygge, a introduit des bougies lors des dîners familiaux. Résultat : les repas sont devenus plus longs et conviviaux. Et selon l’auteur, même nos langues témoignent de ce lien entre nourriture et liens sociaux : le mot « compagnon » vient du latin « partager le pain« .
3.2 – La belle vie et le bien commun
Dans cette partie du « Livre du lykke », Meik Wiking aborde un paradoxe : les Danois sont parmi les plus taxés au monde, mais aussi parmi les plus heureux. Selon lui, ce n’est pas une coïncidence : les Danois comprennent qu’ils ne paient pas seulement des impôts, mais qu’ils investissent dans une qualité de vie collective.
L’auteur décrit, à ce propos, le concept de « fællesskab« qui signifie « communauté » en danois et qui incarne cette idée de création commune du bien-être. Pour les Danois, affirme-t-il, le bonheur ne réside pas dans les possessions matérielles mais dans la certitude que chacun sera soutenu en cas de besoin.
3.3 – Bofællesskab : le bonheur dans la communauté

Meik Wiking présente ensuite un concept danois innovant : le bofællesskab, une forme d’habitat communautaire qui allie vie privée et partage. Cette initiative, précise-t-il, née en 1972 sous l’impulsion de Bodil Graa avec son article intitulé « Les enfants devraient avoir cent parents« , connaît aujourd’hui un succès grandissant. Environ 50 000 Danois vivent dans ces communautés.
À travers l’exemple de Fælleshaven, où a grandi son ami Mikkel, l’auteur du « Livre du lykke » décrit le fonctionnement de ces espaces : chaque famille dispose de sa maison privée tout en partageant des espaces communs (jardin, cuisine, salle à manger). Il pointe ici les avantages pratiques, comme les dîners communautaires économiques et la garde d’enfants facilitée.
Meik Wiking note que ce modèle séduit particulièrement les familles et les seniors. D’autre part, une étude révèle que 98 % des résidents se sentent en sécurité et 70 % considèrent au moins quatre voisins comme des amis.
Selon l’auteur, ce concept d’habitat communautaire, désormais international, démontre l’impact positif d’une communauté forte sur le bonheur, même si ce mode de vie ne convient pas à tous.
3.4 – Cinq idées pour faire pousser une communauté
Meik Wiking propose cinq initiatives concrètes pour développer l’esprit communautaire au sein de son voisinage :
- Créer un annuaire de voisinage
L’auteur suggère de collecter non seulement les coordonnées des voisins, mais aussi leurs compétences et centres d’intérêt. Il recommande d’inclure des questions amusantes pour briser la glace et identifier les talents utiles à la communauté.
- Installer une boîte à livres
Meik Wiking partage son expérience personnelle d’avoir créé une mini-bibliothèque dans son immeuble. Il explique que ce système simple de partage de livres rend l’espace plus accueillant et favorise les interactions entre voisins.
- Aménager des espaces privés ouverts
L’auteur met en avant l’importance des espaces semi-privés, tels que les porches ou jardins de devant. Car d’après les études, ces zones contribuent à rendre les rues plus sûres et encouragent les interactions sociales.
- Construire un jardin partagé
Meik Wiking vante les bienfaits multiples du jardinage communautaire. Il raconte comment l’Institut de recherche sur le bonheur a lui-même créé un jardin partagé. Il montre, à travers cet exemple, comment le jardinage collectif renforce les liens sociaux tout en améliorant notre santé mentale.
- Partager les outils
L’auteur propose de créer une « bibliothèque d’outils » commune. Il explique que ce système permet non seulement d’optimiser les ressources et réduire l’encombrement, mais crée aussi des occasions d’échange entre voisins.
Ainsi, selon Meik Wiking, ces initiatives simples mais efficaces permettent peu à peu de transformer un quartier anonyme en une véritable communauté solidaire.
3.5 – Il faut un village pour élever le bonheur
Meik Wiking nous invite ensuite à nous remémorer un moment de bonheur. Il observe alors que la plupart des gens vont ici évoquer des souvenirs impliquant d’autres personnes.
L’auteur du « Livre du lykke » partage ensuite des données qui démontrent que plus les gens passent de temps avec leurs proches, plus ils sont heureux. Pas étonnant alors que le soutien social soit, selon le Rapport mondial sur le bonheur, l’un des six facteurs clés du bonheur.
3.6 – Faire du bowling ensemble
L’auteur évoque ici les travaux de Robert Putnam sur le déclin de la société civile américaine. Il nous fait remarquer un paradoxe contemporain : nous sommes plus connectés que jamais grâce à la technologie, et pourtant, nous nous sentons plus seuls.
À ce propos, Meik Wiking présente une étude de son institut selon laquelle les personnes s’abstenant d’utiliser Facebook pendant une semaine se sentaient moins seules et plus satisfaites de leur vie.
3.7 – Être ensemble
Dans la conclusion du troisième chapitre de son « Livre du lykke« , Meik Wiking présente plusieurs initiatives mondiales favorisant le lien social :
- Le bofællesskab danois (habitat communautaire),
- La Journée nationale des voisins aux Pays-Bas,
- Le moai japonais (réseaux sociaux traditionnels),
- Les jardins partagés de Détroit,
- Le Día de los Muertos mexicain.
Meik Wiking termine cette partie en citant un proverbe africain : « Il faut un village pour élever un enfant« . Une façon de souligner que le bonheur collectif dépend de l’attention que nous portons les uns aux autres.
Chapitre 4 – L’argent

4.1 – L’argent
Ici encore, Meik Wiking débute le chapitre 4 de son « Livre du lykke » par une anecdote personnelle : enfant, il était déjà passionné par la finance, allant jusqu’à convertir ses économies en dollars sur la base d’une prédiction du journal Børsen.
L’auteur utilise cette histoire pour glisser qu’il n’a pas toujours été un expert du bonheur. Ce dernier était, confie-t-il, plutôt un jeune « Gordon Gekko » en herbe.
4.2 – Le sommet des biens pour être heureux
L’auteur examine ici la relation complexe entre argent et bonheur.
Il explique que, dans les pays pauvres, si la richesse peut significativement améliorer le bonheur, son impact diminue une fois les besoins essentiels satisfaits. Meik Wiking introduit alors la loi de l’utilité marginale décroissante ainsi que le concept d’adaptation hédonique.
4.3 – De grandes espérances
S’appuyant sur une étude longitudinale de 70 ans, Meik Wiking constate que si les personnes ambitieuses connaissent plus de succès matériel, elles ne sont pas nécessairement plus heureuses.
Il explique ce paradoxe par le concept d’adaptation hédonique : en plaçant constamment la barre plus haute, les ambitieux créent une insatisfaction permanente.
Pour illustrer ce mécanisme, l’auteur s’appuie sur des données de Statistics Denmark, qui révèlent un fait surprenant : toutes les tranches de revenus au Danemark s’attendent à être plus heureuses à l’avenir. Ces résultats contredisent l’idée reçue selon laquelle le bonheur danois serait dû à de faibles attentes, mettant plutôt en avant leur optimisme et leur vision positive du futur.
4.4 – Avoir des attentes adoucit le cœur
Meik Wiking s’appuie ensuite sur une étude du professeur Loewenstein pour affirmer que l’anticipation d’un événement peut procurer autant, voire plus de plaisir que l’événement lui-même.
Pour illustrer cette idée, l’auteur évoque la joie qu’il ressent à planifier ses vacances au ski plusieurs mois à l’avance. Il conseille donc d’investir dans des expériences futures pour maximiser le plaisir de l’attente.
4.5 – Faire mieux que les voisins
Meik Wiking partage ensuite une expérience révélatrice : la plupart des gens préfèrent avoir un revenu inférieur tant qu’ils restent plus riches que leurs voisins, plutôt que l’inverse.
Selon lui, cette obsession du statut social alimente la « consommation ostentatoire ». Elle nous pousse à dépenser de l’argent inutilement pour impressionner les autres.
Cependant, note l’auteur, dans la culture scandinave, la loi de Jante (ou « Janteloven« ), atténue ce phénomène en valorisant l’humilité et l’égalité.
4.6 – Plus riche mais pas plus heureux
L’auteur prend ici l’exemple de la Corée du Sud pour parler d’un paradoxe actuel : bien que le pays ait connu une croissance économique spectaculaire, cette richesse ne s’est pas traduite par une amélioration significative du bien-être.
Meik Wiking établit aussi un parallèle avec les États-Unis, où cinquante années de prospérité économique n’ont pas permis d’augmenter le niveau de bonheur des habitants, en grande partie, dit-il, à cause de l’aggravation des inégalités.
4.7 – Séparer bien-être et richesse
À travers sa propre expérience de vie à Copenhague, Meik Wiking soutient que le bonheur peut être dissocié de la richesse.
L’auteur souligne, en effet, que dans les pays nordiques, une bonne qualité de vie est accessible sans fortune grâce aux infrastructures publiques. Il étaye son propos avec l’exemple de Michelle McGagh, une journaliste londonienne qui a vécu une année sans dépenser. Cette expérience lui a permis de découvrir que le bonheur réside davantage dans les expériences que dans la consommation.
Meik Wiking conclut en citant Épictète : « la richesse n’est pas de posséder beaucoup, mais de désirer peu. »
4.8 – Trois activités bon marché qui peuvent rendre heureux
L’auteur propose 3 activités gratuites ou peu coûteuses pour cultiver le bonheur :
- La lecture
Meik Wiking détaille les bienfaits thérapeutiques de la lecture. Il cite notamment des études démontrant son impact positif sur l’empathie et la résolution de problèmes.
- Le fichier à sourires
Se constituer un fichier à sourires consiste à noter régulièrement les moments positifs et les raisons d’être reconnaissant. Il est préférable, conseille l’auteur, de le faire hebdomadairement plutôt que quotidiennement.
- La communauté de rigolade gratuite
Meik Wiking suggère d’organiser des activités collectives peu coûteuses (randonnées, jeux de société, visites de musées) pour maintenir une vie sociale active sans dépenser.
4.9 – Où en avoir pour son argent ?
Meik Wiking soulève ici un paradoxe intéressant : la richesse d’un pays ne garantit pas le bonheur de ses habitants.
Il prend l’exemple du Qatar, pays le plus riche du monde mais classé 35e au niveau du bonheur, alors que le Costa Rica, moins fortuné, arrive en 12e position.
L’auteur du « Livre du lykke » en conclut que ce n’est pas tant la quantité d’argent qui compte, mais la façon dont il est utilisé.
4.10 – Achetez des souvenirs, pas des objets
Meik Wiking revient d’abord sur un souvenir personnel qu’il a d’un sauna finlandais afin de mieux faire comprendre l’importance d’investir dans les expériences plutôt que dans les objets.
« Être exposé à une chaleur extrême dans une pièce sombre force à se concentrer sur sa respiration, et c’était une expérience incroyable et méditative. (…) L’eau dans laquelle nous allions ensuite plonger était froide, oui, mais rien à voir avec l’expérience de mort imminente que je m’étais imaginée. Ce sentiment d’être en vie et de sentir mon corps chaud, alors que j’étais à moitié nu, debout dans la nuit noire de janvier à Helsinki, après avoir nagé au milieu de la glace, c’était de la joie pure. Cette expérience a beau n’avoir duré que quelques heures en tout, c’est un souvenir que je porterai en moi pour toujours.«
Ainsi, affirme l’auteur plus loin : « si nous voulons acheter du bonheur, il est plus sage d’investir dans des expériences que dans des objets, car étude après étude, [il est prouvé que] les gens sont de meilleure humeur quand ils se souviennent d’achats d’expériences, qu’ils considèrent comme “de l’argent bien dépensé”. »
Et en effet, Meik Wiking cite des recherches qui font ressortir que 57 % des gens sont plus heureux après avoir acheté une expérience qu’un bien matériel. Il conseille particulièrement les expériences qui correspondent à nos valeurs et peuvent être partagées.
4.11 – Combien d’argent peut rapporter le bonheur ?
L’auteur présente une étude fascinante du Dr Jan-Emmanuel De Neve : celle-ci révèle que le bonheur durant l’enfance prédit les revenus à l’âge adulte.
Dans une fratrie, l’enfant le plus heureux tend à gagner davantage plus tard, avec une augmentation moyenne de 1700 € pour chaque point de bonheur supplémentaire.
4.12 – L’argent
Meik Wiking conclut en présentant diverses initiatives mondiales qui utilisent l’argent pour créer du bonheur collectif. Il mentionne notamment le « Reaching Out Vietnam » ou le « Programme Targeting the Ultra-poor » au Bangladesh.
Pour l’auteur, ces projets traduisent la capacité de l’argent à transformer positivement la société.
Chapitre 5 – La santé
5.1 – La santé
Le 5ème chapitre du « Livre du lykke » porte sur l’importance d’un accès universel aux soins de santé pour le bonheur collectif.
Meik Wiking observe que les pays nordiques, qui figurent parmi les plus heureux, garantissent des soins gratuits à tous leurs citoyens.
Il note également une relation réciproque entre bonheur et santé : un niveau de bonheur élevé prédit une meilleure santé physique. En effet, des études (que cite l’auteur) font état d’une réduction de 34 % du taux de mortalité chez les personnes les plus heureuses.
5.2 – La prise de pouvoir des deux-roues
L’auteur décrit ensuite la révolution du vélo à Copenhague : les deux-roues y sont désormais plus nombreux que les voitures. Selon l’Ambassade du vélo au Danemark, ce phénomène est relativement récent, pourtant déjà profondément ancré dans la culture urbaine.

5.3 – Les Wikings à deux-roues
Meik Wiking dépeint plus en détail la culture cycliste de Copenhague, où 63 % des trajets domicile-travail s’effectuent à vélo.
Selon lui, ce succès repose sur des infrastructures adaptées, pensées pour les cyclistes, comme les poubelles inclinées ou encore les repose-pieds aux feux rouges. Dans la capitale danoise, les cyclistes sont traités « comme les rois et reines de la route » s’amuse l’auteur.
5.4 – Allongez votre cycle de vie
Meik Wiking présente des études scientifiques prouvant les bienfaits remarquables du vélo sur la santé. Une recherche de l’Université de Glasgow révèle, par exemple, que les cyclistes réduisent leur risque de mort prématurée de 41 %.
L’auteur du « Livre du lykke » souligne également les bénéfices économiques et environnementaux du vélo pour les villes. Copenhague, par exemple, économise environ 6 centimes par kilomètre parcouru à vélo plutôt qu’en voiture. Fait intéressant, Meik Wiking remarque que la majorité des Danois ne pédalent pas pour ces raisons, mais simplement parce que c’est pratique.
5.5 – Faire mieux que les Danois
L’auteur rapporte ici les réflexions inspirantes des frères Peñalosa de Bogota sur l’importance des espaces publics pour le bien-être collectif.
Selon leur vision, une ville véritablement développée n’est pas celle où les pauvres ont des voitures, mais celle où les riches utilisent les transports en commun. Meik Wiking décrit également l’initiative Ciclovía à Bogota, qui consiste à fermer plus de 100 kilomètres de rues aux voitures le dimanche. Ces espaces transformés en lieux de vie commune agissent alors comme de remarquables « mixeurs sociaux« .
5.6 – Améliorateurs d’humeur
Meik Wiking partage une étude de l’Université McGill qui constate que la marche et le vélo améliorent davantage notre humeur que les autres moyens de transport.
Une recherche britannique nous apprend d’ailleurs que les gens qui passent de la voiture à la marche ou au vélo constatent un effet positif sur leur bien-être psychologique, même lorsque le trajet devient plus long.
5.7 – Aussi facile qu’une balade en forêt
L’auteur expose ici le concept japonais du shinrin-yoku, ou « bain de forêt« , une pratique consistant à s’immerger pleinement dans la nature. Cette immersion sensorielle dans la nature, assure-t-il, réduit le cortisol sanguin (hormone du stress) et stimule le système immunitaire.
Meik Wiking cite, par ailleurs, des études britanniques démontrant que les activités en plein air améliorent significativement l’humeur et l’estime de soi.
5.8 – Le « Brain brushing » au Bhoutan
Meik Wiking décrit une initiative bhoutanaise intéressante : la pratique quotidienne de la pleine conscience dans les écoles. Il rapporte qu’une étude impliquant 8000 élèves a prouvé que cette approche améliore à la fois le bien-être et les performances académiques.
5.9 – Parlons santé mentale
L’auteur du « Livre du lykke » termine sur un sujet essentiel : la santé mentale, en s’intéressant particulièrement à la situation en Corée du Sud. Il rappelle que la dépression est une maladie curable, mais les préjugés sociaux empêchent souvent sa prise en charge. Meik Wiking salue les initiatives, comme celle menée par le prince Harry, qui contribuent à normaliser les discussions autour de la santé mentale.
5.10 – La santé
Pour conclure, Meik Wiking liste une série d’initiatives mondiales favorisant la santé physique et mentale : la Ciclovía colombienne, le shinrin-yoku japonais, le « Brain Brushing » bhoutanais et les campagnes britanniques de sensibilisation à la santé mentale.
Ces exemples illustrent l’importance d’une approche globale et holistique de la santé pour atteindre un bonheur durable.
Chapitre 6 – La liberté

6.1 – La liberté
Pour Meik Wiking, la liberté joue un rôle fondamental dans notre quête du bonheur.
Le Rapport mondial sur le bonheur affirme d’ailleurs que personne ne peut être pleinement heureux sans un sentiment de contrôle sur sa propre vie.
L’auteur fait référence à l’Indice de liberté humaine 2015, où le Danemark se classe 4e, tout en insistant sur un aspect souvent sous-estimé : la liberté d’organiser et d’utiliser son temps.
6.2 – Terre de liberté
À travers l’histoire de Kate, une expatriée britannique installée à Copenhague, Meik Wiking pointe nos différences culturelles dans notre gestion du temps.
Nous apprenons, entre autres, que les Danois travaillent en moyenne 1457 heures par an, contre 1674 au Royaume-Uni.
Selon l’auteur, le modèle danois présente plusieurs avantages : des horaires flexibles, un minimum de cinq semaines de congés payés, et surtout une valorisation assumée du temps libre et des moments en famille.
6.3 – L’écart de bonheur des parents
Meik Wiking aborde ici un phénomène intéressant : l’écart de bonheur entre parents et non-parents.
Pour l’auteur, c’est un sujet complexe, souvent simplifié par des titres sensationnalistes dans les médias.
Il nuance les conclusions hâtives sur cette question en soulignant trois points clés :
- Tout d’abord, si les enfants peuvent effectivement réduire la satisfaction quotidienne, ils apportent néanmoins un profond sens à la vie.
- Ensuite, cet impact diffère selon le genre, la pénalité étant 65 % plus élevée pour les femmes.
- Enfin, les effets ne sont pas les mêmes selon l’âge des enfants.
- Plus révélateur encore, cet écart varie considérablement selon les pays : il atteint 12 % aux États-Unis, contre seulement 3 % au Danemark, et devient même positif en Suède et en Norvège.
Meik Wiking s’appuie sur une étude de Jennifer Glass pour expliquer ces écarts par les politiques familiales. En effet, des mesures comme les congés payés, les jours « enfant malade » ou l’accès aux modes de garde jouent, dit-il, un rôle déterminant.
Il cite également le cas particulier du Portugal, où 72 % des parents reçoivent une aide active des grands-parents dans l’éducation quotidienne des enfants, ce qui contribue largement à leur bonheur.
6.4 – Sortez des sentiers battus : les heureux entrepreneurs
Dans cette partie, l’auteur partage son expérience personnelle de création de l’Institut de recherche sur le bonheur ainsi que les récits d’autres entrepreneurs, pour aborder un paradoxe : bien qu’ils travaillent souvent davantage pour gagner moins, les entrepreneurs se disent plus heureux que les salariés dans les pays développés.
L’auteur explique ce phénomène par deux facteurs clés :
- La cohérence entre identité personnelle et professionnelle, permettant un alignement authentique.
- La liberté de suivre sa passion et d’organiser son temps selon ses priorités.
L’histoire de Veronica, entrepreneure sociale et créatrice du label de mode Carcel, en est un parfait exemple : cette liberté, explique-t-elle, lui permet de concilier harmonieusement vie personnelle et professionnelle. Elle résume parfaitement cet état d’esprit :
« Je suis pauvre, mais heureuse. Eh oui, je travaille beaucoup plus que si j’avais un emploi normal. Mais je n’échangerais cela pour rien au monde. Ce qui change le plus, c’est que vous êtes ce que vous faites. Je ne suis pas une mère, puis une directrice, puis une petite copine, puis une amie. Je suis Veronica. Tout le temps. Et c’est ce qui me rend si heureuse. »
Meik Wiking précise toutefois que ce bonheur entrepreneurial n’est réel que si le choix est volontaire, et non imposé par un manque d’opportunités professionnelles. Il conclut en invitant chacun, même en tant que salarié, à rechercher davantage d’autonomie et de sens dans son travail.
6.5 – Cinq moyens de vous libérer du temps
Meik Wiking propose des stratégies simples et efficaces pour optimiser votre temps au quotidien. Parmi ses suggestions :
- Cuisiner en grandes quantités le week-end, pour réduire le temps passé en cuisine les jours suivants.
- Optimiser les temps d’attente, en les transformant en moments productifs ou agréables.
- Combiner les activités, comme voir un ami tout en faisant du sport.
- Se protéger des distractions numériques, qui grignotent une grande partie de notre attention.
- Appliquer la loi de Parkinson, selon laquelle « le travail se dilate jusqu’à remplir tout le temps disponible à sa réalisation« . En fixant des limites claires, il est possible de mieux maîtriser son emploi du temps et de gagner en efficacité.
6.6 – E-mails, réunions et managers
L’auteur identifie trois principaux voleurs de temps au travail : les réunions, les managers et les e-mails.
Pour les contrer, il présente plusieurs solutions innovantes, comme les « Jeudi sans parler » expérimentés dans son institut, ou le « temps calme du mardi matin » chez Intel.
Meik Viking nous apprend également que 94 % des Danois apprécient leurs conditions de travail, notamment grâce à cette flexibilité.
6.7 – Attention à la marche
Meik Wiking s’intéresse ici à l’impact négatif des trajets domicile-travail sur le bonheur.
Il partage d’abord une étude de Daniel Kahneman démontrant que ces déplacements professionnels constituent notre pire moment de la journée.
Par ailleurs, des données de l’OCDE montrent que le temps que nous passons dans les transports varie considérablement selon les pays : par exemple, les habitants d’Afrique du Sud et de Corée du Sud y consacrent deux fois plus de temps que ceux d’Irlande ou du Danemark.
Enfin, Meik Wiking souligne que plus le trajet est long, plus le bonheur diminue, avec un pic de mécontentement pour les trajets entre 1 heure et 1 heure et demie.
Cette problématique des transports semble particulièrement liée à la question de la confiance sociale, termine l’auteur : les pays nordiques, qui ont les temps de transport les plus courts, affichent aussi les niveaux de confiance entre citoyens parmi les plus élevés (89 % au Danemark contre une moyenne OCDE de 59 %).
6.8 – La liberté
Pour conclure, Meik Wiking met en avant des initiatives mondiales visant à accroître la liberté au travail, un élément clé du bonheur : la semaine de 34 heures en Suède, le revenu universel en Finlande, ou encore l’interdiction des e-mails professionnels après le travail chez Volkswagen en Allemagne.
Ces exemples montrent que la liberté professionnelle peut se décliner de différentes manières selon les cultures, mais reste essentielle pour améliorer notre bien-être.
Chapitre 7 – La confiance
7.1 – En toute confiance
Meik Wiking débute le chapitre 7 du « Livre du lykke » par l’histoire d’Anette, une Danoise qui a failli être arrêtée à New York pour avoir laissé son bébé dormir dehors, une pratique courante et acceptée au Danemark.
L’auteur explique, en effet, que la confiance est profondément enracinée dans la société danoise et se manifeste dans de nombreuses interactions du quotidien. Il illustre cette réalité par des anecdotes personnelles, comme celle d’un réparateur de vélos qui lui a accordé un crédit de confiance en lui permettant de payer le lendemain, une attitude qui contraste fortement avec la culture des contrats omniprésente aux États-Unis.

7.2 – L’expérience du portefeuille perdu
L’auteur présente une expérience menée par le Reader’s Digest : des portefeuilles contenant de l’argent ont été volontairement « perdus » dans plusieurs villes du monde.
Les résultats montrent que l’honnêteté dépasse souvent nos attentes : à Toronto, par exemple, alors que les habitants estiment à seulement 25 % leurs chances de récupérer un portefeuille perdu, 80 % ont été rendus lors de cette expérience.
En rapportant les récits touchants des personnes ayant restitué les portefeuilles, Meik Wiking met en exergue le rôle de l’empathie dans la construction de la confiance, et conclut que la confiance est un facteur clé du bonheur social.
7.3 – Faire pousser le bonheur
Une des spécificités du système éducatif danois, fait remarquer l’auteur du « Livre du lykke« , est l’importance accordée à la fois au développement social et aux performances académiques.
Il décrit aussi le « klassens time« , une heure hebdomadaire dédiée à des discussions sur le bien-être collectif et les dynamiques de groupe.
Cette approche, soutient-il, axée sur l’empathie et la coopération, ne nuit pas à la réussite scolaire. Au contraire, les élèves danois obtiennent de meilleurs scores aux tests PISA que leurs homologues britanniques et américains.
7.4 – La confiance ne coûte rien
Meik Wiking démontre l’impact positif de la confiance en milieu professionnel en relatant une expérience conduite à Copenhague dans le service d’aide aux personnes âgées.
En remplaçant un système de contrôle strict par un modèle basé sur la confiance, les soignants ont gagné en autonomie. Cette réforme, qui a mis fin à la « tyrannie de la minute », a significativement amélioré la satisfaction des employés et des bénéficiaires, et ce, sans augmenter les coûts.
Ainsi, Meik Wiking conclut que dans la gestion des services publics, la confiance peut s’avérer plus efficace que le contrôle rigide.
7.5 – Cinq idées pour encourager l’empathie des enfants
Meik Wiking propose 5 exercices pratiques visant à développer l’empathie chez les enfants.
L’auteur suggère notamment d’observer les passants et d’imaginer leur vie, de dessiner des émotions, ou encore de regarder des films sans le son pour analyser les expressions faciales. Il recommande également de pratiquer « l’émotion de la semaine », où les enfants apprennent à repérer une émotion spécifique dans leur quotidien, et des exercices de gestuelle devant le miroir.
Ces activités, assure-t-il, permettent aux enfants de mieux comprendre et interpréter les émotions d’autrui de manière ludique et engageante.
7.6 – Beauté et intelligence : la course folle
Meik Wiking se penche ici sur les conséquences néfastes d’une société ultra-compétitive en prenant l’exemple de la Corée du Sud.
Il décrit alors un pays où la course à la perfection, tant physique qu’académique, atteint des sommets.
En effet, la Corée détient le taux de chirurgie esthétique le plus élevé au monde. Environ 20 % des femmes de moins de 30 ans ont déjà eu recours à la chirurgie à Séoul.
Sur le plan scolaire, Meik Wiking explique que les étudiants suivent des journées interminables, enchaînant une première école jusqu’à 16h, puis une seconde de 18h à 21h. La compétition est si intense que le gouvernement a dû instaurer un couvre-feu pour les cours particuliers. Les effets de cette pression constante et excessive sont dramatiques : plus de la moitié des jeunes ayant des pensées suicidaires invoquent les résultats scolaires comme principale cause de leur détresse.

7.7 – Mères tigres ou mères éléphants
Dans cette partie du « Livre du lykke« , Meik Wiking confronte deux approches parentales opposées.
Pour cela, il s’appuie sur une étude du Pr Su Yeong Kim, qui montre que les enfants de « parents tigres », axés sur la discipline et la réussite, obtiennent souvent de moins bons résultats et souffrent davantage de dépression que ceux de parents « encourageants ».
Pour illustrer ce constat, l’auteur nous raconte l’histoire poignante d’une violoniste virtuose, qui enfant, avait confié à sa mère « tigre » vouloir simplement être heureuse, ce à quoi celle-ci avait répondu que ce n’était « pas une vraie ambition ». À l’opposé, Meik Wiking partage sa propre expérience d’enfant élevé par des « parents éléphants« . Il souligne comment leur amour inconditionnel et leurs encouragements lui ont apporté la confiance nécessaire pour poursuivre ses rêves, même face au risque d’échec.
7.8 – Hiérarchie en altitude
Meik Wiking poursuit dans ce 7ème chapitre en explorant la relation entre égalité et confiance sociale : selon lui, plus une société est égalitaire, plus ses membres se font mutuellement confiance.
Une étude sur la « rage de l’air » corrobore d’ailleurs parfaitement cette idée : les passagers en classe économique sont quatre fois plus susceptibles de devenir violent lorsqu’il y a une première classe dans l’avion.
Mais Meik Wiking relie ce phénomène à des inégalités plus larges, en évoquant le Brexit : les régions britanniques marquées par les plus grandes disparités de bien-être ont majoritairement voté pour quitter l’UE.
7.9 – Laissez-les manger du raisin
Meik Wiking met enfin en avant les travaux du primatologue Frans de Waal sur notre réaction instinctive face à l’inégalité.
Il décrit une expérience menée avec des singes capucins où un traitement inégal déclenche une réaction de colère intense chez les singes lésés.
Cette observation illustre une vérité incontestable : nous sommes biologiquement programmés pour réagir face à l’injustice.
7.10 – La confiance
Pour conclure, l’auteur partage plusieurs initiatives mondiales inspirantes qui favorisent la confiance et réduisent les inégalités.
Il cite l’expérience du « portefeuille perdu » à Helsinki, où 92 % des portefeuilles sont rendus avec leur contenu intact, témoignant d’un haut niveau d’honnêteté. Il évoque également le programme de réhabilitation des prisons à Singapour, qui a permis de faire chuter le taux de récidive de 44 % à 27 % en dix ans.
Meik Wiking conclut ce chapitre en affirmant que le bonheur collectif dépend aussi de notre capacité à prendre soin les uns des autres et à nourrir la confiance au sein de nos communautés.
Chapitre 8 – La bonté
8.1 – La bonté
L’avant-dernier chapitre du « Livre du lykke » s’ouvre sur l’histoire inspirante de Clark, alias « The Free Help Guy« , véritable héros de la bonté.
Déçu par sa carrière, Clark a choisi de consacrer son temps à aider des inconnus gratuitement. Parmi ses actions remarquables : trouver un traitement pour une fillette malade aux États-Unis, accompagner un homme anxieux pendant un vol, ou encore rechercher des personnes disparues.
Meik Wiking souligne que malgré les défis et moments difficiles, Clark a trouvé dans ces actes de générosité un nouveau sens à sa vie.
8.2 – Cinq actes de bonté au hasard à faire cette semaine
S’inspirant du film « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain« , l’auteur propose 5 gestes simples pour répandre la bonté au quotidien : faire un cadeau surprise, apprendre le prénom des personnes que l’on croise régulièrement, partager son déjeuner, engager la conversation avec des personnes isolées et faire des compliments sincères.
Meik Wiking nous invite à devenir, nous aussi, des « super-héros secrets de la bonté« .
8.3 – L’euphorie de l’aidant : se sentir bien en faisant le bien
Cette partie commence par un proverbe chinois qui suggère que l’aide aux autres est la clé du bonheur durable.
En effet, écrit l’auteur, l’altruisme est une source de bien-être scientifiquement prouvée : des études neurologiques montrent que notre cerveau s’active de la même façon lorsque nous donnons que lorsque nous recevons du plaisir.
En guise d’illustration, l’auteur partage une expérience personnelle où le simple fait d’offrir une banane à un enfant affamé a suscité un moment de bonheur partagé.
8.4 – Donnez votre temps
Meik Wiking analyse ensuite les bienfaits du bénévolat sur le bonheur à long terme.
Il stipule que 42 % des Danois participent à des activités non rémunérées, ce qui selon lui contribue au bonheur national.
L’auteur du « Livre du lykke » nous confie ici son propre engagement au sein de la Croix-Rouge, et explique que le bénévolat lui procure non seulement une satisfaction personnelle, mais aussi des bénéfices indirects, comme de nouvelles amitiés. Il continue sur ce point en relatant l’histoire de Sophie, qui, après avoir perdu son emploi, a retrouvé confiance en elle et son identité grâce au soutien qu’elle a apporté aux autres.
Conclusion : nous devrions davantage mettre l’accent sur ces bénéfices personnels à tirer du bénévolat afin d’encourager davantage de personnes à s’engager, termine l’auteur.
8.5 – La nation des tire-la-gueule ?
Meik Wiking se demande ici si les Danois sourient plus que dans d’autres pays. Pour répondre à cette question, il partage sa façon originale qu’il a eu de mesurer la fréquence des sourires pendant trois ans : il explique avoir observé discrètement depuis des cafés plus de 30 000 passants dans 20 villes à travers le monde. Ses résultats font apparaitre que 12,7 % des Danois sourient en public, un chiffre supérieur à celui de New York (2 %) mais légèrement inférieur à celui de Malaga (14 %).
Néanmoins, ces résultats sont « à prendre avec des pincettes » avertit Meik Wiking. Plusieurs facteurs peuvent, en effet, les biaiser, comme les deux suivants :
- D’abord, les gens sourient rarement seuls, et ce, quelle que soit leur nationalité.
- Ensuite, la perception culturelle du sourire varie considérablement : par exemple, une étude de Kuba Krys révèle que, dans certains pays comme l’Allemagne, les sourires sont associés à l’intelligence, alors qu’au Japon ou en Russie, c’est l’inverse.
L’auteur conclut son observation avec une touche d’humour, en relatant sa tentative maladroite d’engager la conversation dans un ascenseur à Copenhague.
8.6 – La bonté : une langue que les aveugles peuvent voir
Meik Wiking présente ensuite les recherches du professeur Robert Levine sur l’entraide dans différentes villes du monde.
Ainsi, trois expériences – récupérer un stylo tombé, aider une personne blessée et guider un aveugle à un carrefour – mettent en évidence que plus une ville est densément peuplée, moins ses habitants sont enclins à aider, à l’exception notable de Rio de Janeiro (l’auteur explique ce décalage par le concept brésilien de simpático, une qualité culturelle valorisant la gentillesse et l’amabilité).
8.7 – « Putain de sympas »
Meik Wiking raconte ici l’histoire de Lars, le fondateur du mouvement Fucking Flink, qui vise à encourager les Danois à être plus aimables. Ce mouvement, devenu viral sur Facebook avec plus de 200 000 membres, a inspiré de nombreux actes de gentillesse spontanée, s’étonne-t-il.
L’auteur revient également sur une étude qui conclut que les personnes pratiquant quotidiennement des gestes altruistes ressentent davantage d’énergie et moins de colère.

8.8 – La bonté
Pour conclure, l’auteur passe en revue diverses initiatives mondiales promouvant la bonté.
Il mentionne notamment :
- L’application « Be My Eyes » qui met en relation plus de 500 000 volontaires avec 35 000 malvoyants dans 150 pays,
- Le chiffonnier solidaire de Varsovie qui vient en aide aux sans-abris,
- Le distributeur de nourriture pour chiens errants à Istanbul,
- Le projet « La Compassion en Cadeau » en Inde.
Ces exemples illustrent, selon Meik Wiking, que la gentillesse peut se manifester de mille façons différentes quand on donne aux gens les moyens d’aider et rendre le monde un peu plus chaleureux.
Chapitre 9 – Assembler les pièces
9.1 – Assembler les pièces
Le dernier chapitre du « Livre du lykke » traite notre tendance universelle à nous plaindre.
L’auteur y explique que cette propension pourrait être motivée par un désir inconscient de paraître plus intelligent, en s’appuyant sur une étude du Pr Amabile qui révèle que les critiques négatives sont perçues comme 14 % plus intelligentes que les positives. L’auteur propose également une explication évolutionniste : notre focus sur le négatif pourrait provenir de mécanismes ancestraux qui nous aidaient à mémoriser les dangers pour survivre.
9.2 – Collecter et relier les pièces
Meik Wiking illustre l’interconnexion des facteurs du bonheur à travers l’exemple inspirant de Todmorden, une petite ville britannique transformée par l’initiative Incredible Edible.
Ce projet de jardinage urbain gratuit a non seulement revitalisé la ville, mais aussi consolidé les liens communautaires, amélioré l’éducation et stimulé l’économie locale. L’auteur insiste sur le fait que les six facteurs du bonheur se complètent et se renforcent mutuellement, formant ainsi un cercle vertueux.
9.3 – Soyez mes yeux
Pour conclure son ouvrage « Le Livre du lykke« , Meik Wiking lance un appel à l’action : il nous invite à devenir des « chasseurs de bonheur« en partageant nos découvertes via le hashtag #Look4Lykke.
Il nous encourage également à résister au cynisme et à cultiver l’espoir et la coopération.
L’auteur termine avec une note d’humour et d’optimisme : il rappelle que pour construire un monde plus heureux, nous avons besoin de « créateurs de bonté » et de « champions du changement« , car comme il le dit avec légèreté : « il n’y a aucun intérêt à être pessimiste – ce truc ne marche jamais de toute façon. »
Conclusion de « Le livre du Lykke. Le tour du monde des gens heureux » de Meik Wiking

Les idées clés à retenir du « Livre du lykke »
Idée clé n°1 : La quête du bonheur est universelle mais ses expressions sont culturelles
L’approche de Meik Wiking nous démontre que si nous partageons tous la même aspiration au bonheur, chaque culture y apporte finalement des réponses qui lui sont propres. Du bofællesskab danois au shinrin-yoku japonais, en passant par la Ciclovía colombienne, ces pratiques culturelles enrichissent notre conception du bien-être collectif et nous ouvrent des approches variées sur la manière d’entretenir notre joie de vivre.
Idée clé n°2 : Les petits gestes quotidiens ont un impact majeur sur le bonheur
« Le livre du Lykke » nous rappelle que le bonheur se construit souvent à travers des actions simples mais significatives : partager un repas aux chandelles, faire du vélo pour aller au travail, pratiquer la gentillesse gratuite, ou simplement prendre le temps d’observer la beauté qui nous entoure.
Idée clé n° 3 : L’équilibre entre individuel et collectif est la clé du bonheur durable
Meik Wiking insiste enfin sur l’importance de trouver un équilibre entre l’épanouissement personnel et le bien-être collectif. Des systèmes de santé universels des pays nordiques aux initiatives communautaires comme Incredible Edible, il souligne que les sociétés les plus heureuses sont celles qui parviennent à harmoniser ces deux dimensions fondamentales.
Ce que la lecture du « Livre du lykke » vous apportera
Tour d’abord, « Le livre du Lykke » peut servir de boîte à outils concrète pour réinventer votre quotidien et y intégrer des éléments de bonheur venus du monde entier.
Ensuite, plus qu’une simple théorie, ce livre regorge d’études fascinantes sur le bonheur dans différents pays et propose des pratiques immédiatement applicables : des techniques danoises favorisant la cohésion sociale, des rituels japonais pour se connecter à la nature, ou encore des initiatives innovantes axées sur le partage et l’entraide.
Cette lecture vous invite alors à repenser votre rapport au temps, à l’argent, à la communauté et à la confiance. Elle vous inspire également à créer, selon les termes de l’auteur, votre propre « carte au trésor du bonheur » pour devenir encore plus heureux.
Je recommande « Le livre du Lykke » pour sa combinaison unique de recherches scientifiques rigoureuses et d’exemples pratiques inspirants. Avec une approche optimiste mais réaliste du bonheur, il nous rappelle que nous avons tous le pouvoir de devenir des « créateurs de bonté« , des « héros du bonheur » ou encore des « champions du changement« .
Points forts :
- Une approche multiculturelle riche qui évite l’écueil du « tout-danois ».
- De nombreux exemples concrets et applicables au quotidien qui donnent envie d’agir.
- Un équilibre réussi entre données scientifiques et anecdotes personnelles.
- De belles illustrations et de nombreuses données et études partagées sous forme de dessins, schémas et tableaux qui rendent cette lecture tout aussi instructive qu’agréable.
Points faibles :
- Certaines initiatives présentées peuvent sembler difficiles à transposer dans d’autres contextes culturels.
- La structure thématique peut parfois créer des redondances entre les chapitres.
Ma note :
★★★★★
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