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Lorsque j’ai rencontré Phil, dirigeant de la société Oznium, à San Francisco et qu’il m’a expliqué qu’il génère 1 million de dollars de CA par an avec sa société tout en vivant La semaine de 4 heures et en voyageant partout dans le monde, je n’ai pas résisté à la tentation de l’interviewer pour lui donner l’occasion de partager son expérience et ses stratégies avec vous.
Phil est un peu timide, donc cela m’a été parfois un peu difficile de le faire parler, mais je pense que j’ai quand même réussi à lui tirer un peu les “vers du nez” pour vous apporter des éléments intéressants 🙂 :
*** Soyez sûr que les sous-titres en Français sont bien activés ! Si ne c’est pas le cas, cliquez sur dans la barre juste en dessous de la vidéo ! L’icône se colorera alors en rouge : ***
Transcription texte de l’interview la semaine de 4 heures:
Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog Des Livres Pour Changer de Vie. Je suis actuellement avec Phil… Salut Phil !
Phil : Salut !
Olivier Roland : J’ai rencontré Phil ici à San Francisco. Il m’a raconté un petit peu son parcours d’entrepreneur, et c’est un entrepreneur qui vit aujourd’hui le style de vie de La semaine de 4 heures. J’ai trouvé son parcours très très intéressant, et je me suis dit que j’allais l’interviewer pour vous faire partager un petit peu son parcours 🙂 .
Alors Phil… Peux-tu nous parler brièvement de ton entreprise et expliquer ce qu’elle fait… et quand as-tu démarré ?
Phil : En gros, j’importe de l’éclairage LED de Chine. On le fait venir aux États-Unis, dans notre entrepôt, et nous le revendons en ligne à nos clients, comme n’importe quelle boutique sur internet.
J’ai commencé il y a environ 8 ans quand j’étais encore au lycée.
Olivier Roland : Waow ! Comment as-tu cette idée ?
Phil : Disons que j’ai perçu qu’il y avait un marché intéressant. J’avais des amis qui voulaient des LED que j’avais installées sur ma voiture. Du coup j’achetais des LED pour 1 dollar et les revendais pour 5 dollars. Ça me faisait un peu d’argent de poche pour le lycée, pour la nourriture et autres…
Et peut-être un ou deux ans plus tard, je me suis réveillé un jour en me disant, waow, c’est quand même une bonne affaire. Et j’ai donc continué et développé l’activité.
Olivier Roland : Donc au début c’était juste pour se faire un peu d’argent ?
Phil : Oui.
Olivier Roland : Comment as-tu géré la transition entre la petite activité qui faisait gagner un peu d’argent de poche et la véritable entreprise…
Qu’est-ce qui t’a décidé à sauter le pas ?
Phil : Ça a été très progressif. J’ai fait une chose à la fois, et comme je l’ai déjà dit, ce n’était pas quelque chose que j’avais prévu de faire. Je me suis réveillé un jour et je me suis dit “C’est vraiment une affaire.”
Je crois que la transition a été plutôt de réaliser que… L’on pouvait créer un véritable business et en vivre. Certaines personnes pensent qu’elles doivent trouver un travail. Mais moi j’ai réalisé que cette opération pouvait générer assez d’argent pour soutenir mon style de vie.
Olivier Roland : D’accord. Alors au début, combien d’argent gagnais-tu ?
Phil : La première année, peut-être 20 000 dollars, ou 18 000 dollars, quelque chose comme ça.
Olivier Roland : C’était plutôt pas mal, non ?
Phil : Ah oui, c’était plutôt bien !
Olivier Roland : Tu étais content, mais quand as-tu commencé à vraiment gagner de l’argent ?
Phil : Je dirais après trois ou quatre ans, mais avant d’arriver à ce stade, je n’avais pas beaucoup de dépenses. Je vivais chez mes parents, et je n’avais pas grand-chose à acheter.
Olivier Roland : D’accord. Quelle a été au début ta stratégie pour te faire connaitre, quelles ont été les techniques de marketing que tu as utilisé ?
Phil : Au début, une des grandes choses que nous avons faites en marketing, ça a été les forums et les groupes de discussion. On allait donc sur les forums spécialisés pour faire notre promotion en nous inscrivant en tant que sponsor, ce qui était très bon marché : Entre 10 et 100 dollars par mois pour les mieux classés.
Aussi, on était en contact quotidien avec leurs membres. On parlait de nos produits. On donnait des informations sur les LED et des idées sur leur installation.
C’était une interaction sociale directe avant l’avènement de Facebook.
C’était vraiment bien.
Olivier Roland : Et le véritable démarrage a commencé après ça alors ? C’est venu comment ? Par le bouche à oreille ?
Phil : Oui, essentiellement par le bouche à oreille. Un client a appelé notre service après-vente. Il nous a fait part d’un produit défectueux. On lui a immédiatement envoyé un produit de remplacement sans poser de question.
Une personne avait par exemple publié un commentaire négatif sur nos produits. Il disait que la bande de la LED qu’il avait achetée ne fonctionnait pas et avait du trouver un remplacement. J’ai donc vu le commentaire négatif et l’ai immédiatement appelé.
Je me suis présenté, et je me suis excusé. Je lui ai dit: « Cette bande, ce produit n’est pas vraiment bon. On essaye d’en avoir un meilleur, mais pour le moment nous ne l’avons pas. »
« Je vais donc vous rembourser votre commande dans sa totalité ». Environ 65 dollars. Je lui ai donc remboursé toute sa commande sans poser de question. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait demandé. Il était donc très satisfait.
Olivier Roland : D’accord. Donc tu penses que c’est votre point fort ?
Phil : Oui, tout à fait.
Olivier Roland : Je crois qu’on peut apprendre beaucoup de toi. Combien d’heures par semaine travailles-tu pour ta boite ?
Phil : Ça dépend, car tout ça est comme un jeu pour moi. Peut-être quatre heures en tout sur les dernières semaines. Parfois, je prends du temps pour travailler sur d’autres projets, peut-être soixante heures par semaine, mais ça reste amusant.
Le schéma habituel, c’est :
Je travaille de manière intensive pendant un mois, voire 3 semaines, puis je disparais pendant deux mois.
Olivier Roland : C’est vraiment la semaine de 4 heures. Tu as vraiment la liberté de faire ce que tu veux. Si tu veux travailler, tu travailles. Si tu ne veux pas travailler, tu ne travailles pas. C’est génial !
Et tu peux complètement gérer ton entreprise à partir d’internet, n’est-ce pas ?
Phil : Oui, tout à fait.
Olivier Roland : Et tu m’as dit que tu voyageais souvent.
Phil : Oui.
Olivier Roland : Alors peux-tu nous dire le nombre de pays dans lesquels tu t’es déjà rendu ?
Phil : Je n’ai jamais vraiment compté, mais ça doit faire au moins quarante.
Olivier Roland : Waow ! Et tout ça en huit ans ?
Phil : Oui.
Olivier Roland : Waow ! C’est génial ! Quels ont été les derniers pays visités ?
Phil : Cette année a démarré avec Hong Kong. J’y ai fait des affaires pendant quelques mois, puis je suis allé à Hawaii pour une faire une courte pause.
Je suis ensuite retourné un peu à Hong Kong, puis je suis allé au Timor Oriental, un endroit très intéressant. Puis de retour à Hawaii, et aux États unis, à New York, à Antigua, dans les Caraïbes.
Puis j’ai fait la traversée de l’Atlantique pendant 45 jours.
Olivier Roland : Waow !!! Tu avais internet ?
Phil : Non.
Olivier Roland : Donc 45 jours sans internet ?
Phil : On a eu 18 jours sans internet, puis on eu internet pendant quelques jours.
Olivier Roland : C’est vraiment le test par excellence pour voir si ton entreprise se gère toute seule, non ? Tu n’as pas du tout consulté tes emails.
Phil : Non. En fait, quelqu’un sur le bateau avait une connexion satellite. C’est comme ça qu’on a su qu’Oussama Ben Laden s’était fait avoir. Mais à part ça, on était au courant de rien sur le monde extérieur.
Olivier Roland : Génial. Et quand tu es revenu dans le vrai monde, ton entreprise était encore là.
Phil : Oui, c’était un des meilleurs mois que nous avons faits.
Olivier Roland :Tu ne crains donc pas d’aller en vacances.
Phil : C’est ça.
Olivier Roland : C’est une entreprise profondément automatisée. Ce qui est incroyable, c’est que tu as fait tout ça avant que le livre La Semaine de Quatre Heures ne soit écrit.
Phil : Oui. Je travaillais plus dur… Non, pas vraiment plus dur. Je m’activais davantage avant la Semaine de Quatre Heures. Ce livre m’a fait réaliser que je n’avais pas besoin d’aller au bureau tous les jours. Que je n’étais pas obligé d’accomplir ces tâches…
Je pouvais donc davantage me concentrer sur les 80/20 plus productifs.
Olivier Roland : Tu veux donc dire qu’avant avoir lu ce livre tu avais la liberté, mais tu n’en étais pas conscient ?
Phil : Oui, exactement.
Olivier Roland : Waow ! Le livre t’a donc fait prendre conscience de cette liberté ?
Phil : Exactement.
Olivier Roland : Et c’est à partir de ce moment-là que tu as commencé à voyager ?
Phil : Maintenant je vais au bureau seulement une fois par an.
Olivier Roland : Une fois par an au bureau… C’est génial !!! Est-ce que tu parles de ce que tu fais aux gens que tu rencontres à travers le monde ?
Phil : Oui, tout à fait.
Olivier Roland : Quelle est leur réaction ?
Phil : Il ne savent pas comment j’y arrive. Les gens sont parfois jaloux. Ils peuvent être très négatifs, pensent parfois que je devrais travailler plus dur ou rester au bureau. Ils ne savent pas ce que c’est.
Mais en général la plupart des gens comprennent, et essayent de s’y mettre. Mais ils ne savent simplement pas, ou ne voient pas comment c’est possible.
Ils ne voient pas les étapes à suivre, ou n’ont pas l’attitude adéquate : « Tu n’as pas à faire ça… »
Un entrepreneur traditionnel pense qu’il doit aller au bureau tous les jours pour s’occuper de son entreprise, et que s’il doit s’absenter, il devra de toute façon communiquer à distance avec la personne qui le remplacera.
C’est une des grandes inquiétudes.
Olivier Roland : D’accord… Oui. C’est une chose que tu pourrais faire : donner des cours sur le sujet. “Comment monter une entreprise automatisée”.
Tu as bien sûr beaucoup d’expérience dans ce domaine. Ça t’arrive d’y penser ?
Phil : Oui, c’est une possibilité.
Olivier Roland : Je suis sûr que ça marcherait. Je suis sûr que tu as plein de choses à enseigner. Et quel est actuellement le chiffre d’affaires de ton entreprise ?
Phil : Plus d’un million de dollars par an. C’est plutôt régulier.
Je sais à peu près combien par jour…Je pourrais par exemple prédire combien je gagnerai mardi, et c’est comme ça toutes les semaines.
Olivier Roland : D’accord. Waow.
Phil : Les prévisions sont basées sur les chiffres de la fréquentation du site et du taux d’achat. Donc il plutôt facile de faire des prévisions.
Olivier Roland : D’accord. Et combien d’employés as-tu ?
Phil : Il y a quatre personnes aux États-Unis et quatre personnes à Hong Kong.
Olivier Roland : Cela est-il difficile pour toi de trouver des gens ?
Phil : Non, pas pour le moment. La meilleure façon est de faire appel à son réseau local.
Olivier Roland : As-tu donc mis en place des procédures pour que tes employées puissent gérer ton entreprise sans ta participation ?
Phil : Oui. Tout est complètement automatisé. Ça roule tout seul.
Olivier Roland : Tu m’as dit qu’il t’arrivait de travailler 60 heures par semaine si tu le souhaitais. De quel travail s’agit-il ?
Phil : Oui. Je conçois de nouveaux systèmes, j’établis de nouveaux procédés, et je fais du développement commercial.
Si je devais disparaître maintenant, l’entreprise continuerait à tourner, mais sans vraiment croître.
Olivier Roland : Est-ce que tu as lu « The E-myth » ? L’auteur de ce livre génial explique en gros que la différence entre les entrepreneurs et les personnes qui créent leur propre emploi, c’est que les entrepreneurs travaillent *sur* leur entreprise, alors que les personnes qui créent leur propre emploi travaillent *dans* leur entreprise.
Toi tu améliores les procédés, l’ensemble des stratégies… Afin que l’entreprise fonctionne toute seule.
Phil : Tu parles du livre The Emyth ?
Olivier Roland : Oui, c’est ça.
Phil : Très bon livre. Il est un peu difficile d’appliquer. Les concepts d’organisation définis par ces manuels de gestion et organigrammes, c’est plus facile à dire qu’à faire.
Olivier Roland : Oui. C’est un peu ennuyeux à mettre en oeuvre, n’est-ce pas ? Mais une fois que c’est fait, c’est fait ! On a juste à demander à son équipe de d’améliorer l’organisation, et on a plus grand-chose à faire ensuite.C’est vraiment quelque chose que bon nombre d’entrepreneurs pourraient lire.
Ils ne pensent pas que l’ensemble de leurs connaissances pourrait être noté par écrit. Cela pourrait éviter aux employés de leur poser des questions à chaque fois qu’ils ne savent pas quoi faire.
Les entrepreneurs en vacances gardent donc toujours leur téléphone mobile. Ils passent beaucoup de temps chaque jour à répondre à des questions très simples dont les solutions pourraient être notées sur un bout de papier. C’est fou !
Phil : Oui, c’est vraiment incroyable. Il peut être intéressant d’imiter l’industrie hôtelière.
Si on prête attention aux hôtels, on peut voir qu’ils sont dotés de manuels vraiment extraordinaires.
Ça roule tout seul.
Olivier Roland : Oui. L’auteur du livre « The E-myth » donne l’exemple de l’industrie hôtelière.
Phil : Oui.
Olivier Roland : Je vous encourage vraiment à acheter ce livre. Il a été traduit en français il y a environ vingt ans. Il n’est plus disponible aujourd’hui, mais vous pouvez le lire en anglais.
Si c’est difficile pour vous, hé bien… Il pourrait être votre premier livre en anglais et vous pourriez vraiment apprendre beaucoup de choses :
Penses-tu qu’il est encore possible aujourd’hui de démarrer une entreprise sur internet ? Il y a après tout beaucoup plus de concurrence aujourd’hui.
Phil : Oui.
Olivier Roland : Tu crois qu’il y a encore de la place sur le marché ?
Phil : Oui, il y a encore beaucoup de potentiel.
Olivier Roland : Si tu devais recommencer à zéro, que ferais-tu ?
Phil : Si je devais repartir de zéro, il se pourrait que je fasse les choses différemment. J’envisagerais de sous-traiter la gestion de l’entrepôt.
Dans le livre La Semaine de Quatre Heures, Tim Ferriss conseille de ne pas acheter le produit au fabricant pour le revendre soi-même, et qu’il vaut mieux jouer le rôle du commercial qui gère la relation clientèle.
Olivier Roland : Ce n’est pas ce que tu fais… Tu achètes toi-même.
Phil : Oui.
Olivier Roland : D’accord. Vas-tu donc suivre les conseils de Tim Ferriss ?
Phil : Je pourrais l’envisager. Disons que c’est quelque chose que je n’ai pas encore essayé. Cela pourrait être l’occasion de voir comment cela fonctionne. Évidemment chaque façon de faire a ses avantages et ses inconvénients.
On peut faire plus de marges et de bénéfices en se basant sur le modèle que nous développons verticalement.
Nous développons la relation clientèle, agrandissons notre entrepôt, étendons notre gamme de produits… En parallèle, nous diversifions nos sources d’approvisionnement et commençons à fabriquer nous-mêmes. Mais si on ne procédait pas de cette manière, on ne gagnerait pas autant d’argent.
Mais on pourrait se développer et s’adapter à la demande plus facilement, et on n’aurait évidemment pas autant de coûts d’infrastructure physique. Ce serait seulement de l’information.
Olivier Roland : Oui. As-tu commis de grosses erreurs pendant ces huit ans ?
Phil : Non, rien de vraiment sérieux. J’ai fait les choses étape par étape, en prenant des milliers de risques très mesurés.
Olivier Roland : Oui.
Phil : J’ai une fois acheté pour 5 000 dollars de produits qu’on a pas réussi à vendre. J’ai donc dû les vendre à un prix inférieur à leur coût de revient. C’était une grosse perte de temps mais finalement sans conséquence sérieuse.
Olivier Roland : D’accord. Ce n’était donc pas vraiment une grosse erreur.
Phil :
J’ai quand même fait quelques erreurs jusqu’à présent. Je me suis débarrassé de certains sous-traitants en huit ans qui devaient concevoir de nouveaux produits.
Ils ont gaspillé beaucoup d’argent, et les projets n’étaient pas gérés correctement. C’est tout.
Olivier Roland : Quel est donc ton prochain projet ?
Phil : Nous allons élargir notre activité à Hong Kong. On va se concentrer sur le côté fabrication. Nous allons essayer de mieux contrôler les délais de fabrication et la qualité des produits. Je pense que si l’on contrôle bien la qualité, le coût aura moins d’importance parce qu’on n’aura pas autant de produits défectueux impliquant que l’on paye quelqu’un pour répondre au téléphone et prendre note du défaut ou que l’on paye quelqu’un pour expédier un produit de remplacement, etc.
Ensuite, nous réfléchirons au développement de notre activité en Europe.
Nous pensons à l’Angleterre ou la France. Notre modèle peut fonctionner à peu près n’importe où. Nos spectateurs connaitront déjà les produits LED et ton entreprise quand tu arriveras sur le marché français.
Olivier Roland :Cool ! Je vous tiendrai au courant, je publierai un lien.
As-tu des conseils à donner aux personnes qui souhaiteraient maintenant créer leur propre entreprise ? Quelque chose pour les aider à démarrer ?
Phil :
Il y a quelques petits trucs. En gros, ce qui est important est la création de valeur pour le client. Plus on fait bénéficier le client, mieux c’est… De toute évidence !
Olivier Roland : Le service clientèle a toujours été l’avantage concurrentiel de ton entreprise, n’est-ce pas ? Tu as des conseils à donner à ce sujet ?
Phil : Soyez juste humain. Mettez-vous simplement à la place du client. Comment voudriez-vous que l’on s’occupe de vous ?
Olivier Roland : Oui. Ça semble être le minimum mais il semblerait que beaucoup d’entreprises n’offrent pas de service clientèle humain.
On dirait même que certaines personnes dans le marketing d’entreprise ne sont pas humains. Ils s’expriment dans un langage d’entreprise, avec des mots que personne n’utilise en dehors du monde de l’entreprise. C’est vraiment étrange.
Si on parle aux gens en utilisant un vocabulaire courant, il est plus facile d’établir une relation avec eux. Qu’en penses-tu ?
Phil : Je pense aussi qu’il y a un problème de confiance. Beaucoup de gens ne savent pas s’ils peuvent faire confiance au client.
Donc quand le client appelle et dit: « Ce produit est cassé », ils vont hésiter à le croire. Alors qu’ils pourraient penser que le client dit la vérité, ou au moins lui laisser le bénéfice du doute.
Et lui dire, « D’accord, nous allons vous remplacer le produit ».
Olivier Roland : D’accord. Oui. Il faut donc supposer que le client ne ment pas. Si le client ment, on s’en moque, puisque de toute façon, la plupart des clients ne mentent pas.
C’est quelque chose que j’ai appris. La plupart des gens sont honnêtes. Ils ne demanderont pas à se faire rembourser.
Cool ! Pour finir, peux-tu nous donner l’adresse de ton site web ?
Phil :
Oui. C’est oznium.com. Ça ne veut rien dire, c’est un mot inventé.
Olivier Roland : Super. Merci Phil d’avoir partagé avec nous tes stratégies et ton histoire.
La conclusion, c’est que vous pouvez voir qu’il est possible de créer une entreprise automatisée qui travaille pour vous, et non pas le contraire.
Qui est conçue pour vous offrir le style de vie auquel vous aspirez.
Merci Phil. Au revoir et à la prochaine !
Qu’avez-vous pensé de cette interview ? Laissez-moi un commentaire pour me donner votre avis ! 🙂
Slt Olivier
Super exemple de la semaine de 4 heures … avant l’heure 😉
Phil a tout compris … et toi aussi (…et moi aussi 😉
A bientôt
Thierry
Tu nous gates avec ces interviews Olivier !!! Je vois que tu profites bien de ton voyage à San Francisco pour rencontrer du bon monde. J’y étais il y a 2 ans c’est le coeur même de l’entrepreneuriat, ça bouge à 200 à l’heure.
Je confirme que the emyth est un must read qui regorge de bons conseils, plus orientés vers les entreprises web. Tout comme Rework à appliquer pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat.
Phil est un bon exemple de quelqu’un qui a créer un business et non son metier, comme expliqué dans la semaine de 4 heure. J’espere avoir l’opportunité par la suite de rencontrer des gens comme lui.
Bonne continuation !
See ya !
Johann
Bonjour Olivier,
Super cette vidéo, un bel enseignement pour la semaine de quatre heures.
Elle résume bien le fait que les idées valent bien plus que les heures de travail.
Une idée géniale peut générer de gros profits, plus vite que de longues années de travail.
Les images sont fameuses, elles donnent envie de plonger, surtout en ce moi de Septembre, qui laisse arriver l’automne
A bientôt
Eric
Olivier, bonsoir,
D’interview en interview, quel plaisir de rencontrer ces entrepreneurs américains dont on se demande toutefois s’ils auraient pu réussir de la même manière en francophonie, mais desquels on peut malgré tout s’inspirer pour recadrer notre vision du monde du business internet.
Et quel plaisir aussi de te voir de plus en plus à l’aise avec ton nouveau métier d’interviewer qui, surtout dans une langue étrangère et lorsqu’on interroge quelqu’un d’un peu réservé, n’est pas toujours of the tarte !
Niveau technique : impec pour l’image. Il te reste quand même à maîtriser le son. Mais tu mérites mille fois les encouragements du jury. Bravo !
Bernard
C’est vrai que tu n’as pas chaumé pendant ton voyage aux Etats-Unis.
Tes interviews sont de très grande qualité !
Ça donne vraiment envie de tenter l’aventure de la semaine de 4h 😉
Bonjour Olivier,
encore et toujours aussi intéressant tes interviews, je les adore toutes et ça me motive de voir qu’il y a encore de la place à prendre. j’aime bien la fin de l’interview lorsque Phil nous donne sa stratégie, qui est de faire confiance au client, c’est la première fois que j’entends cela d’un entrepreneur et je dois dire que ça fonctionne à tous les coups, car on fini par attirer des gens honnêtes par la force des choses car ils voient d’abord notre honnêteté… bon il faut tout de même savoir dire non à certains, mais ça c’est l’expérience qui nous l’apprend (je travaille dans le milieu de la restauration rapide et on n’a pas le droit à l’erreur de jugement).
à bientôt et bonne fin de voyage!
Daniel G
Salut Olivier,
une fois de plus des vidéos sont un régal à regarder. Elles sont très bien faites et nous poussent à l’action.
Mon rêve est de pouvoir atteindre cette semaine de 4h dont parle Tim. Mais je crois que pour cela il me faut déjà quitter le salariat et c’est mon objectif numéro 1 pour l’année 2012 et vivre de mes revenus sur le net.
A bientôt pour de nouvelles vidéos
Hello Olivier,
Super vidéo comme d’habitude la qualité est au rendez-vous. C’est toujours passionnant de découvrir l’expérience d’un nouveau bien-heureux qui a réussi. Je suis effectivement persuadé que le succès est lié à un contact sincère et permanent avec ses clients (comme le dit très bien Gary Vaynerchuk dans The Thank you Economy).
Moi qui suis un adepte de cette nouvelle philosophie de vie, je dois avouer qu’en Suisse nous sommes encore très loin d’une généralisation de ces idées… ce qui engendre de nombreuses opportunités à saisir.
Bonjour Olivier,
Je tiens personnellement à te dire Merci pour tout ce que tu partages avec tes lecteurs et la chose qui me paraît la plus importante c’est que peu importe où tu te trouves tu as toujours une idée à partager qui fait agir tes lecteurs c’est admirable : ) Mes sincères félicitations…
L’histoire de Phil ainsi que toutes les stratégies qu’il a partagé avec Nous sont vraiment Utiles pour beaucoup d’entre nous.
Le livre sur « la semaine de 4 heures » est un ouvrage que je n’ai pas encore lu mais mon prochain choix de lecture sera ce livre : )
Bien amicalement,
Ali Kurt.
Cette interview est très intéressante, elle démontre parfaitement le concept de la semaine de 4h 🙂
Merci
Merci Olivier
Je suis tres epoustoufle par cet interview,J’avoue que dans la vie d’un entrepreneur il faut avoir de la determination de vouloir changer vraiment sa vie.