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3 kifs par jour (et autres rituels recommandés par la science pour cultiver le bonheur)
Résumé du livre 3 Kifs par jour : L’auteure nous fait partager les expériences qu’elle a vécues au cours d’une année ou elle a mis en application les cours de psychologie positive qu’elle a suivis, il se dégage de « 3 kifs par jour » les principaux exercices et principes à mettre en œuvre pour être plus heureux : simples, concrets, efficaces, et validés par la science.
De Florence Servan-Schreiber, 2011, 317 pages.
Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Patricia Letang du blog Se soigner autrement.
Chronique et résumé du livre de Florence Servan-Schreiber 3 kifs par jour
Introduction
Après avoir suivi les cours de Tal Ben-Shahar (professeur à l’université de Harvard et l’auteur du livre Choisir sa vie) sur la psychologie positive, et après avoir perdu son emploi, Florence décide de revenir aux sources de cette science, lit, s’informe, participe aux recherches des laboratoires universitaires…
Elle nous fait partager les enseignements qu’elle a reçus de ces “facilitateurs de bonheur,” comme elle les appelle.
Qu’est-ce que la psychologie positive ?
« C’est l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir ».
Qu’il ne faut pas confondre avec la pensée positive :
– Elle est fondée sur des expériences scientifiques, qui sont donc reproductibles,
– La psychologie positive admet que tout n’est pas rose, qu’il est sain d’éprouver dans certaines situations des émotions négatives et de faire preuve de réalisme,
– Notre côté obscur et notre côté lumineux vivent en parfaite complémentarité, l’un ne peut pas effacer l’autre.
« Les gens heureux sont plus sociables et énergiques, plus charitables et coopératifs, plus appréciés que les autres, plus flexibles, ingénieux et productifs, de meilleurs leaders et négociateurs, plus résilients face à la vie,en meilleure santé, gagnent plus d’argent, et vivent plus longtemps » nous dit Sonja Lyubomirsky qui fait partie de ses chercheurs en psychologie positive .
AVEZ-VOUS ENVIE D’ÊTRE UN PEU PLUS HEUREUX ?
Si oui, poursuivez votre lecture, mais sachez que le changement ne peut être que progressif, et sollicite conjointement la capacité de ressentir, d’agir, et de comprendre.
1. Apprendre à jouer avec ses cartes
Nous ne sommes pas tous égaux en matière de bonheur car nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions génétiques en la matière, notre prédisposition au bonheur peut être forte, moyenne ou faible et est conditionnée par la longueur du gêne 5HTT.
[Les généticiens ont mis en évidence l’existence du gènes 5HTT et son rôle direct dans la façon nous nous appréhendons les évènements.Nos gènes vont par deux et le gène 5HTT existe en version longue et en version courte. Ceux qui ont les deux longs ont une prédisposition maximale pour le bonheur, ceux qui ont un long et un court ont une prédisposition moyenne, ceux qui ont les deux courts ont une prédisposition moindre. Ce gène intervient dans le transport de la sérotonine, qui est vulgairement appelée : hormone du bonheur ; elle a un effet antidépresseur entre autres. Voir cet article publié dans Science en 2003, et les détails complets de l’expérience (PDF, anglais)]
· Cette prédisposition compte pour 50% dans notre capacité à être heureux, 50% sur lesquels nous ne pouvons pas agir.
· Ensuite il y a les évènements extérieurs qui comptent pour 10% seulement. Gagner au loto ne vous apporterait que 10% de bonheur en plus. Votre travail, le temps dont vous disposez, la météo, vos biens, les vacances de rêves n’influent que peu sur votre bonheur.
· Et enfin les 40% restants sont liés à notre comportement, à notre façon de voir la vie et les évènements. Et c’est là que nous pouvons agir et c’est la que la psychologie positive propose d’intervenir.
Les idées fausses sur le bonheur
Je serais heureux quand… je serais riche, je serais mince, je serais reçu à mon examen…
Il faut que tout aille bien et comme nous l’avions envisagé pour être heureux. Or, nous pouvons nous adapter pour rendre une déception acceptable et caresser un autre projet. C’est notre capacité à rebondir. Se donner la permission d’échouer, d’être humain . Accepter de vivre des émotions négatives comme de la peine, du chagrin, de la déception permet de les passer plus vite pour retrouver un état de bien-être.
Mesurer son bonheur
Un questionnaire personnel de satisfaction à été mis au point par les laboratoires de recherche pour évaluer le bonheur d’une personne : consultable sur Track Your Happiness ( mais en anglais)
Le bonheur, ça conserve
Des expériences ont montré que les gens heureux présentent deux fois moins de risques de mourir prématurément ou de tomber malade.
Pour faire une étude sur la longévité, le milieu dans lequel évoluent les sujets doit être identique pour tous. Il a donc été choisi d’observer des nonnes dans un couvent (même régime, même activité, même rythme de vie, pas de tabac, pas d’alcool, pas d’enfants, pas d’amoureux, même finances…). À leur entrée dans les ordres les novices doivent écrire leur biographie. (Ces écrits ont été observés sans que les observateurs sachent quoi que ce soi de ces nonnes au moment de l’étude.) Grâce à ces biographies, il a été montré que les biographies les plus joyeuses, correspondaient à des nonnes qui ont vécu jusqu’à 85 ans et plus, la moitié de ce groupe à même vécu jusqu’à plus de 94 ans. Par contre, dans le groupe des sœurs qui ont décrit une vie moins enthousiasmante, seulement 1/3 ont atteint les 85 ans. Plus les émotions positives exprimées dans leur récit étaient nombreuses, plus elles avaient de chance de vivre longtemps.
Cette expérience à été menée dans d’autres lieux clos et les résultats furent similaires : à facteurs comparables, les gens heureux (ceux qui retiennent les émotions positives) présentent deux fois moins de risque de mourir prématurément ou de tomber malade.
C’est quoi finalement être heureux ?
D’après l’auteur : « Être amoureux de sa propre vie. En prendre soin, la chérir, l’honorer du meilleur de soi-même, en cultiver les qualités avec tendresse. Et ne pas convoiter celle du voisin. »
Vous trouverez à la fin de ce chapitre, dans le livre, un petit test pour évaluer votre bonheur
2. Choisir ses lunettes
“La vie est pleine de revers. le succès est déterminé par la façon dont nous les traitons” – Tal Ben-Shahar
Pour percevoir plus de bon autour de nous, nous pouvons utiliser notre capacité d’adaptation, notre confiance en nous, notre rapport à l’optimisme.
Nous sommes des animaux d’adaptation et d’imitation
Le petit enfant apprend en imitant, et l’adulte adopte naturellement les modes de communications de son entourage(famille, travail,..). C’est un facteur d’appartenance.
– Nous sommes capables de nous adapter aux changements, aux évènements de la vie.
– Nous pouvons choisir notre point de vue, voir le verre à moitié plein ou a moitié vide. En s’entrainant à voir le côté positif des choses, on créée de nouvelles connexions neuronales en un mois, il est ensuite plus naturel de voir la vie de façon positive. L’auteure nous suggère de cesser l’intoxication médiatique, de noter le coté positif d’une situation de la journée, et au moment d’émettre une critique de se taire pour chercher le point positif.
Je m’ouvre aux bénéfices
Pour bénéficier des bonnes choses, il faut accepter de recevoir et même souhaiter recevoir.
La spirale du positif
Plus on perçoit d’émotions positives plus on s’ouvre à de nouvelles expériences et situations agréables. On devient plus créatif car nous produisons alors de nouvelles connexions entre nos idées.
Se faire confiance
Le professeur Stephen Kosslyn, professeur de psychologie à Harvard, a démontré que ce sont les mêmes neurones qui s’activent lorsque nous sommes en présence d’un objet ou lorsque nous l’imaginons. C’est ce qui explique l’effet placebo, je suis convaincu d’être soigné et je guéris. De nombreuses expériences montrent cette relation entre le corps et l’esprit.
Florence nous explique ainsi comment elle a réussi à marcher sur des braises, en préparant son esprit.
« Notre attitude face à un évènement a le pouvoir de le transformer ». Savoir que l’on est capable conduit à la réussite.
Devenir optimiste
Il a été montré que l’optimisme développe le système immunitaire, l’optimiste est en meilleure santé que le pessimiste. Il est aussi professionnellement plus performant.
· Pour amplifier son optimisme il est bon de se prendre en flagrant délit de pessimisme et de remettre les pendules à l’heure : Cesser alors de généraliser, passer alors de “je ne sais pas cuisiner” à “je cuisine des choses simples, mais bonnes” etc. Il faut rester précis et objectif. Il faut prendre en considération l’ensemble des facteurs qui ont amenés échecs ou déceptions, cela évite de se flageller, et permet de réajuster ce qui est de notre ressort pour une prochaine expérience. Imaginer ce qui peut être pire, et ainsi on peut replacer notre problème à sa juste place.Attention à ne pas utiliser son pessimisme pour éviter une situation ou une action. Ex : J’arrête mon régime parce que j’ai craqué sur un carré de chocolat.
Pris en flagrant délit de pessimisme, le livre 3 Kifs par jour propose 3 questions principales à se poser pour retrouver son optimisme :
« Dans 1 an, est-ce que ça aura encore de l’importance ?
« Qu’est-ce que cet échec remet en cause chez moi ? Qui je suis ou la manière dont je m’y suis prise ? »
« Est-ce entièrement de ma faute ou de mon ressort, ou d’autres facteurs sont-ils en cause : des ressources, des gens, le timing, le contexte ? »
· Les optimistes visent plus haut que les pessimistes, mais ils tombent aussi plus souvent. Les pessimistes se fixent de tout petits objectifs pour être sûr de les atteindre. Tout en restant réaliste, visez plus haut et vous verrez que vous vous remettrez facilement de vos chutes.
· Les gens heureux utilisent toujours une contrariété. Ils sont capables d’en extraire le meilleur pour poser un autre regard sur une même situation.
· Puis on peut raconter le meilleur de soi-même. Écrire ou exprimer ses aspirations, ses désirs, et croire en une possible réalisation, sans le poids des obstacles, amène de la légèreté et de la bonne humeur.
3. Connaitre sa monture
Il est préférable de développer ses qualités plutôt que de corriger ses défauts. On peut planter la graine de changement en se posant ces trois questions :
- Qu’est-ce qui est important pour moi ?
- Qu’est-ce qui m’est le plus agréable ?
- Quelles sont mes forces ?
Apprendre à profiter du voyage
Tout d’abord il faut se fixer un objectif, et un objectif qui va nous amener du bien-être, de la satisfaction, non pas un objectif pour être reconnu ou avoir une récompense (un meilleur salaire, des félicitations…). Il peut-être tout simple (apprendre à tricoter par exemple). Puis il faut passer à l’action, mettre le pied à l’étrier pour commencer la ballade. Il est montré que le chemin est en lui-même la plus grande source de joie et de bonheur, plus que d’atteindre l’objectif final. Alors il faut profiter de tout ce qui se trouve sur la route lors de votre cheminement.
Filtrer ses objectifs et utiliser ses compétences
Dans “3 kifs par jour” vous trouverez un questionnaire pour déterminer et classer vos objectifs et l’ URL d’un site internet pour trouver et classer vos qualités.
Ensuite vous pouvez faire un petit exercice qui consiste à mettre en application consciemment, une de vos dix premières qualités, sur une semaine (ex : une semaine gentillesse, semaine suivante humour, etc.). On peut aussi nourrir ses qualités (voir des films drôles pour l’humour…) et lors d’une difficulté, écrire le problème et écrire avec lesquelles de nos compétences on va le résoudre.
Être imparfait
Il est indispensable d’accepter d’être faillible, vulnérable, incompétent…
Le perfectionniste se doit de tout réussir du premier coup. La peur de l’échec devient alors un frein considérable pour toute avancée, et la satisfaction est rarement au RDV.
Être imparfait n’est pas être brouillon et irresponsable, mais c’est faire de son mieux tout en acceptant les erreurs possibles pour apprendre. C’est simplement être plus réaliste.
4. Partager 3 kifs par jour
C’est quoi un kif ?
« C’est une situation ou un instant qui incite à remercier quelqu’un en particulier ou la vie en général ».
Partager avec d’autres trois kifs vécus dans la journée amène toutes sortes de bienfaits : détendent une situation, font oublier les désagréments d’une journée, ils participent à mieux se connaitre, nous entraine à cultiver et repérer les plaisirs et les moments de grâce de notre vie…
Les plaisirs
Le plaisir, c’est une caresse, un verre d’eau fraiche, une douche chaude…Tout le monde a déjà pu l’expérimenter et le reconnaitre. Pour l’amplifier il est bon de ne pas répéter trop souvent le même plaisir, manger son gâteau préféré tous les jours émoussera notre plaisir. Pour savourer cet instant, il est conseillé de l’enregistrer dans sa tête pour y repenser plus tard, partager ce que l’on éprouve, être attentif aux détails, ne pas réfléchir, simplement ressentir.
Les moments de grâce
Lors d’un moment de grâce, on est totalement absorbé dans l’activité, on est concentré, notre objectif est clair, on en a conscience quand il s’arrête, le temps s’arrête, l’activité produit un feed-back immédiat. Ces moments alimentent notre bonheur encore plus durablement que les plaisirs.
Remercier
Ce qui différencie un kif d’un plaisir ou d’un moment de grâce, c’est qu’on en éprouve de la reconnaissance.
Les gens qui éprouvent de la gratitude sont plus résilients et en meilleure santé.
La gratitude est très puissante, elle fait appel à la réflexion et à notre connexion aux autres. Elle suppose de porter notre attention sur les bienfaits de notre vie et non sur les empêchements.
Se muscler
Pour plus de bonheur et de kifs, on peut : écrire son journal de gratitude, son journal de kifs – il a été montré que cet exercice augmente l’estime de soi – écrire une lettre de gratitude pour quelqu’un et lui lire à haute voix, créer des situations qui déclenchent des kifs (fêtes, rituels…)
5. Se connecter
Nous avons besoin de relation avec les autres, et plus ou moins selon notre personnalité, pour nous sentir heureux.
Nous sommes plus heureux avec des amis, amis avec lesquels on peut parler de choses importantes, se confier, partager, offrir… Avoir des amis plutôt heureux, est encore plus enrichissant. Le nombre de 5 amis minimum est optimal pour notre bonheur.
On peut aussi partager et échanger avec des amis virtuels qui peuvent satisfaire à certains critères.
Se réjouir du succès des autres apporte aussi une source de bien-être.
Il y a les groupes (associations…)
Et bien sûr, il y a les relations familiales, notre tribu avec ses rituels, ses codes, son vocabulaire commun…et notre couple (tout un chapitre y est consacré).
6. Inventer ses rituels
Changer est possible. S’obliger pendant quelque temps à de nouvelles habitudes crée dans notre cerveau de nouvelles connexions en seulement 30 jours. Ces nouvelles habitudes deviendront donc naturelles (Note d’Olivier : pour aller plus loin, vous pouvez lire l’article 6 étapes pour Remplacer de mauvaises habitudes par de bonnes habitudes).
Pour éviter la procrastination, il faut abandonner notre perfectionnisme tout en conservant nos ambitions. Le secret de la mise en marche est de commencer de nouvelles choses plutôt que d’arrêter quelque chose.
S’ensuit une liste de rituel possible pour commencer de nouvelles choses, prendre de nouvelles habitudes et donc amorcer le changement , le rituel étant un acte que l’on accomplit parce que l’on en a envie, ça n’est pas une obligation qui serait bien peu efficace et durable.
On peut donc ainsi :
· Utiliser des chocs émotionnels déjà vécus,
· Simuler une nouvelle situation pour la déclencher, le cerveau ne faisant pas la différence entre l’imaginaire et le réel,
· écrire son journal pour avancer, progresser,
· faire de l’exercice qui a des vertus antidépressives et améliore la mémoire,
· développer et utiliser la pleine conscience en méditant, ou en respirant, ou en vivant l’instant présent, ou en faisant du yoga…
· De nombreuses maladies sont aggravées par des facteurs psychologiques dont le stress. Deux personnes soumises à une même quantité de stress n’auront pas nécessairement les mêmes conséquences. Il semble que certaines personnes récupèrent mieux que d’autres : alors pour bien récupérer, il faut se détendre, se récréer suffisamment, s’offrir des pauses, des vacances, satisfaire son besoin de sommeil…
· Les expériences ont montré que le contact physique entre 2 personnes est un besoin essentiel. Le toucher provoque la sécrétion de substances comparables aux opiacés qui diminue le stress, diminue la douleur. C’est indispensable à notre développement. Alors, n’hésitez pas à prendre vos amis, votre conjoint, vos enfants dans vos bras.
· Ranger. Ne garder que le nécessaire simplifie le quotidien, ménage plus rapide, on ne cherche pas, on se sent mieux… Note d’Olivier : lisez l’article Esprit Zen – Comment ranger pour en savoir plus.
· Nous sommes de véritables éponges et tout compte autour de nous. Alors mieux vaut choisir ses amis, choisir des photos stimulantes ou relaxantes pour la déco, regarder des films en accord avec nos aspirations…
· Faire une seule chose à la fois. Faire 2 ou 3 choses à la fois fait perdre en performance (c’est prouvé) et entraine un surcroit de stress. Note d’Olivier : lisez l’article Comment ne PAS être Multitâches – Travaillez plus simplement et plus sainement pour aller plus loin.
· Prendre notre temps. Plus on accumule d’obligations et d’activités plus on s’éloigne de soi-même.
· Devenir curieux. La nouveauté et les défis sont deux clés du bonheur.
· Bien dépenser notre argent. L’accumulation de biens n’est pas une bonne piste, mieux vaut dépenser son argent pour les loisirs (stages divers, canne à pêche, vacances..)et se permettre de vivre des expériences agréables et enrichissantes.
· Se récompenser. Faire les choses pour soi même et non pour recevoir de la reconnaissance des autres. Je me suis ainsi offert une ballade cet après-midi après avoir bien travaillé.
· Cesser de procrastiner, de faire autre chose à la place de l’objectif que l’on s’est fixé, de remettre au lendemain, mais s’organiser pour passer à l’action : se forcer pour les 5 premières minutes d’activité, déclarer publiquement ses intentions, faire une liste et procéder par étapes, se récompenser et se récréer.
7. Aimer son maintenant
C’est être bien dans ses baskets, s’apprécier tel que l’on est, et apprécier ce qui nous entoure.
Être heureux demande de la détermination, de l’humilité, de l’innocence, de l’émerveillement, de l’enthousiasme… C’est un défi d’afficher ce visage dans notre société ou il vaut mieux avoir l’air détaché et invulnérable.
Apporter du bonheur aux autres nous rend heureux, et pour apporter du bonheur aux autres il faut être heureux soi-même.
Conclusion de Patricia sur le livre 3 Kifs par jour
« 3 kifs par jour » est un livre qui s’adresse à tous, débutants en développement personnel ou expert, chacun y trouvera son « bonheur ». Il est truffé d’exemples, s’appuie sur des expériences scientifiques parfois décrites, et permet une mise en œuvre facile pour quiconque souhaite être plus heureux. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre et je souhaitais vraiment le faire partager avec le plus grand nombre. J’ai commencé à appliquer quelques exercices et je ne suis pas déçue. En famille nous partageons souvent nos kifs de la journée, mes enfants sont accros et nos liens s’en trouvent renforcés. J’ai commencé à écrire une lettre de gratitude à mon compagnon, je lui lirai pour son anniversaire, l’écrire ou même y penser me remplit d’amour et de bien-être, c’est bien utile quand je suis en colère contre lui. Je me suis rendue compte, en écrivant cet article, que j’ai vécu quelque moment de grâce fort sympathique. Je me remercie plus souvent aussi.
J’en perçois déjà les bénéfices : je suis plus assidue à mon travail, mieux organisée, je ne garde plus de rancune en cas de conflit, je me mets moins de pression en regardant plutôt ce que j’ai accompli plutôt que ce qui me reste à faire. Je me sens plus disponible… Et ça n’est qu’un début !
Je vous souhaite un heureux voyage vers vos objectifs.
Points forts et points faibles du livre 3 Kifs par jour
Points forts :
- Beaucoup d’exemples,
- Très concret et pratique,
- Facile à utiliser,
- Plaisant et facile à lire,
Points faibles :
- Un peu brouillon,
- Titres de chapitres pas toujours explicites,
- Peut-être parfois un peu trop de bavardage personnel.
La note de Patricia du blog Se soigner autrement :
Le petit guide pratique du livre 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber
Trois questions pour planter la graine de changement
- Qu’est-ce qui est important pour moi ?
- Qu’est-ce qui m’est le plus agréable ?
- Quelles sont mes forces ?
Foire Aux Questions (FAQ) du livre 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber
1. Comment le public a accueilli le livre 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber ?
Le livre a été bien accueilli par le public. Il devient un best-seller avec un grand succès.
2. Quel fut l’impact du livre 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber ?
Dans ce livre, Florence Servan-Schreiber présente des idées inspirantes, des conseils pratiques ainsi que des exercices conçus pour encourager une perspective optimiste, cultiver ses atouts plutôt que de focaliser sur ses lacunes, renforcer les liens avec autrui et, par-dessus tout, savourer pleinement sa vie.
3. À qui s’adresse le livre 3 kifs par jour de Florence Servan-Schreiber ?
Ce livre est recommandé à quiconque souhaite explorer la psychologie positive sans se perdre dans un langage technique ou des termes obscurs.
4. Comment mesurer son bonheur ?
Un questionnaire personnel de satisfaction a été mis au point par les laboratoires de recherche pour évaluer le bonheur d’une personne : consultable sur Track Your Happiness (mais en anglais).
5. Comment être heureux d’après l’auteur ?
D’après l’auteur : « Être amoureux de sa propre vie. En prendre soin, la chérir, l’honorer du meilleur de soi-même, en cultiver les qualités avec tendresse. Et ne pas convoiter celle du voisin. »
Trois questions principales à se poser pour retrouver son optimisme vs connaitre sa monture
Trois questions principales à se poser pour retrouver son optimisme | Connaitre sa monture |
Les optimistes visent plus haut que les pessimistes | Qu’est-ce qui est important pour moi ? |
Les gens heureux utilisent toujours une contrariété | Qu’est-ce qui m’est le plus agréable ? |
Puis on peut raconter le meilleur de soi-même | Qu’elles sont mes forces ? |
Qui est Florence Servan-Schreiber ?
Florence Servan-Schreiber est une auteure, conférencière et formatrice en développement personnel née le 19 janvier 1970. Elle est la fille de Jean-Jacques Servan-Schreiber, l’auteur et homme politique français, et la sœur de David Servan-Schreiber, célèbre psychiatre et neuroscientifique. Florence Servan-Schreiber s’est intéressée très tôt aux questions liées au bien-être, à la psychologie positive et à l’épanouissement personnel. Elle a étudié ces sujets de manière approfondie et a développé une approche unique pour aider les individus à améliorer leur qualité de vie. Elle est l’auteure de plusieurs livres à succès, dont « 3 kifs par jour » publié en 2011. Dans ce livre, elle propose des conseils pratiques et des méthodes pour cultiver la gratitude, la joie et le bonheur au quotidien. Elle encourage les lecteurs à identifier et à apprécier les petites choses positives de la vie. En plus de ses écrits, Florence Servan-Schreiber est également une conférencière recherchée et anime des ateliers sur le développement personnel, la résilience et la gestion du stress. Ses interventions sont basées sur des recherches scientifiques et sont conçues pour aider les gens à adopter une perspective plus positive et équilibrée. Son travail s’inscrit dans la lignée des approches contemporaines du bien-être et de la psychologie positive, et elle est reconnue pour sa capacité à rendre ces concepts accessibles et applicables à la vie quotidienne. Florence Servan-Schreiber a ainsi contribué à promouvoir des attitudes et des pratiques qui favorisent le bien-être mental et émotionnel, tout en honorant l’héritage intellectuel de sa famille.
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Les 7 principes du livre 3 kifs par jour
- Apprendre à jouer avec ses cartes; sachez utilisez vos forces
- Choisissez vos lunettes; soyez optimiste
- Connaissez votre monture; apprenez ce qui est important, ce qui est agréable et quelles sont vos forces
- Partager 3 kif par jour; faites savoir à d’autres ce qui vous a apporté du plaisir
- Connectez-vous; développez des amitiés
- Inventez vos rituels; vos nouvelles habitudes créeront de nouvelles connexions dans votre cerveau en seulement 30 jours et elles deviendront naturelles
- Aimez votre ‘maintenant’; soyez heureux dans le moment présent et apportez du bonheur aux autres
Olivier, bonsoir,
N’étant pas un adepte de la pensée positive, je trouve extrêmement intéressant et prometteur que cette psychologie positive s’en démarque.
Déjà, à l’époque de Coué, le milieu scientifique reprochait à juste titre à sa méthode de n’être guère valable que pour les gens équilibrés. Les déprimés, eux, devenaient encore plus déprimés à se répéter « Je vais bien, tout va bien » à longueur de journées.
Aujourd’hui, rien n’a changé : les scientifiques n’aiment pas trop la pensée positive. Pour vous en convaincre, jetez un coup d’oeil à cet article :
http://www.maxisciences.com/pens%e9e-positive/penser-positif-peut-etre-negatif_art2857.html
Je ne comprends pas que tant de gens s’entichent de cette méthode préhistorique et grossière alors qu’il existe de nos jours des approches d’une réelle valeur scientifique, comme la psychologie positive par exemple. Sans compter que rien ne nous interdit non plus de faire appel aux traditions spirituelles comme le Zen, le Yoga ou… le Stoïcisme qui, sans être scientifiques, ont tout de même fait leurs preuves en matière de positivité intelligente.
Personnellement, je n’estime rien de plus efficace, pour être vraiment positif, que d’entretenir un sentiment de gratitude sans cause. Le premier pas, bien sûr, consiste à remercier pour les bonnes choses qui nous arrivent. Le deuxième pour les bonnes et les mauvaises. Mais ce n’est qu’avec le troisième – l’état de gratitude sans cause – que l’on commence à connaître le bonheur.
Bernard
Merci beaucoup pour cette revue très détaillée Patricia ! Je suis depuis longtemps les fascinantes recherches du professeur Seligman (fondateur de la psychologie positive) qui, depuis la sortie du livre de Florence Servan-Schreiber a raffiné un peu plus son approche. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter son site (en anglais) Authentic Happiness :
http://www.authentichappiness.sas.upenn.edu/Default.aspx
Sinon, les 3 kifs sont absolument indispensables pour améliorer son quotidien et « s’entrainer » au bonheur. 🙂
C’est quelque chose que je pratique aussi avec les membres de Cloudbraining et nous, on appelle ça faire la LVO (La Vie Optimiste)!
http://www.revolutionpersonnelle.com/cloudbraining/
Bons kifs !
J’ai beaucoup aimé ce bouquin,il est trés simple à lire et est un bon condensé des principes de la psychologie positive.Je lis de temps en temps un chapitre comme piqure de rappel ,cela m’incite à appliquer les conseils décrits.
J’ai également lu les livres de Tal Ben Shahar et je comptes lire d’autres auteurs de cette science du bonheur,notamment Seligman et Sonja Lyubomirsky.Je trouve ce domaine vraiment passionnant !
Bonjour, J’aime bien vous lire et surtout j’apprécie ce rapprochement automatique à chaque fois avec ma religion qui est l’islam. The past is gone for ever, Today is all that you hava, leave the futur until it come ! Si la pensée positive dit que tout n’est pas rose, en islam nous disons que tout est rose, sur le principe que tout est un bien pour nous, pas de hasard, pas de malchance. Dieu nous connait, Il nous éduque. Aussi, à partir de là, le musulman est content, quoi qu’il arrive, il extrait le bien de chaque situation, et patiente, car après la difficulté, arrive forcément, la facilité. Voilà.
Merci Bernard pour ce commentaire. j’ai lu l’article dont tu parles dans maxisciences : Le problème avec la pensée positive, c’est qu’en s’efforçant à penser à ce qu’ils voudraient, la plupart des gens ne ressentent pas le bonheur d’avoir atteint leur objectif (même en rêve) mais ressentent le manque. Donc plus ils pensent à ce qu’il voudraient, plus ils renforcent leur sensation de manque, et se sentent malheureux.
Quand à la gratitude, il est vrai que c’est un des
sentiment les plus puissant. Etre simplement heureux de vivre et remercier pour ça, n’est pas automatique, et est, il me semble, l’aboutissement d’un cheminement que la psychologie positive peut nous aider à parcourir.
Patricia
Bonsoir Jean-Philippe,
Ravie que cette chronique t’ai plu. Je m’intéresse aussi de près aux différents travaux effectués en psychologie positive, et je suis inscrite sur le site Authentic hapiness, je réponds, quand mon emploi du temps le permet, aux différents tests et questionnaires. Merci de préciser l’adresse aux lecteurs. J’ai beaucoup aimé le livre « 3 kifs par jour car il synthétise bien les principaux exercices. Pour ceux qui ne veulent pas tout lire sur la psychologie positive, ce livre offre une vu e d’ensemble très pratique. Je connais et j’apprécie ton blog, moi je m’intéresse plus particulièrement à la recherche du bien-être et du bonheur pour améliorer sa santé.
Patricia
Patric
Il est vrai que ce livre est très accessible. J’espère vivement qu’il donnera l’envie à d’autres comme toi et moi d’explorer ce sujet fascinant et inépuisable. Merci de nous faire partager ton enthousiasme.
Patricia
Bonsoir Ariss,
Je suis heureuse que cet article t’ai procuré du plaisir. Ta religion t’a enseigné que les obstacles sont une chance de progresser, ce que je partage totalement; cependant quand je traverse une épreuve, je ne trouve pas cela rose, j’éprouve de la tristesse, ou de la colère..etc… même si je sais que c’est une étape nécessaire, et que j’en sortirais grandie. Je crois que c’est simplement humain, non ?
Merci beaucoup pour ta réponse Patricia ! Ce que tu fais est très important. Bonne continuation. 🙂
Merci Patricia pour ton article. Je dois avouer que tu m’as vraiment donné envie de lire ce livre.
Je m’intéresse depuis peu au développement personnel et j’avoue que je ne sais pas par où commencer. J’ai lu la semaine de 4 heures => très intéressant, mais désormais je suis plutôt à la recherche d’un livre de développement personnel plus axé sur la partie perso et non professionnel… Donc, je pense me laisser tenter par ce livre.
Bonsoir J.B.
N’hésites pas à le lire et à l’utiliser, les trucs et les exercices proposés portent leurs fruits dans tous les domaines de la vie. Comme tu l’as compris, il ne peut être que bénéfique.
L auteur a raison , la confiance en soie , être positif, et éviter les idées noir qui vous pourrissent la vie… se sont bien les armes pour combattre les problèmes d actualité: la crise économique,le stresse , l ennui …
Florence Servan Schreiber…un lien avec David Servan Schreiber ?
Merci pour cette note d’optimisme…j’aime particulièrement la dernière parti…3 kiffs par jour…qui poussent à l’action concrètement !
Karine
Formidable ce résumé du livre
Merci Patricia
Oui, il est fortement conseiller de limiter au maximum les informations négatives et parallèlement de s’attacher à cultiver les influences positives. Personnellement, je regarde le journal télévisé occasionnellement, je fréquente de préférence des gens gais, qui savent reconnaître le bon coté des choses, ou bien pour les plus pessimistes que je suis amenée à rencontrer, j’essaie de les amener à voir la vie du bon côté. Et ça me réussi plutôt bien !
Said
L’instint gregaire peut nous entrainer vers les cimes ou vers l’abime. C’est formidable de realiser que finalement l’homme moderne a le choix.
Merci Olivier
Bravo pour cette chronique qui m’a donné envie de lire ce livre. Ce que j’ai donc fait!
Je partage la critique de Patricia sur le bavardage personnel qui aurait pu etre reduit. A part ça je trouve que c’est un très bon livre plein de concepts clairs et qui redonnent le sourire lorsque l’on s’aperçoit que finalement avec très peu de choses on peut voir sa vie sous un meilleur angle. Un livre que je conseille et que je n’hésiterai pas à offrir à mes proches. Merci encore pour cet article!
Bonjour Nico,
Heureuse que ma chronique t’ai permis de découvrir ce livre et encore plus, qu’il t’ai plu. Comme tu le souligne, c’est un livre à offrir à ceux que l’on aime. Je te souhaite un maximum de kifs.
Patricia
Je pense que l’on a toujours le choix, de dire oui ou non, d’accepter ou de refuser, de s’ouvrir ou de se fermer, de subir ou de choisir, et notre vie est conditionnée par ces choix ; cependant rien n’est irrémédiable, les inévitables mauvais choix que l’on peut faire sont aussi l’occasion d’apprendre à faire les bons par la suite.
Bonsoir Karine,
Oui, c’est la cousine de David SR.
Et effectivement, ce livre offre pleins d’exercices concrets et facile à mettre en oeuvre. Il n’y a plus qu’à passer l’action comme tu dis.
Merci Antonin,
Ton commentaire me va droit au coeur.
bonjour Patricia; j’aime ton « Je pense que l’on a toujours le choix, de dire oui ou non, d’accepter ou de refuser, de s’ouvrir ou de se fermer, de subir ou de choisir,.. »
3 minutes avec le poete musicien Angelo Branduardi, « ça se fait, ça peut se faire.. »;
oups réapparu..
ici, la liste des kifs de l’auteur en video;
http://www.youtube.com/watch?v=aatG08MisDE