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Comment Damien Vernier a créé son entreprise en étant étudiant en histoire et comment il l’a automatisé pour devenir libre

J’interview aujourd’hui Damien Vernier qui nous explique comment :

  • Il a créé son entreprise La Feuille Verte alors qu’il était étudiant en histoire et en gestion du patrimoine (!)
  • Le fait d’avoir suivi la formation en ligne Une entreprise qui cartonne a totalement changé son business modèle
  • Comment il est passé d’un modèle “solopreneur” où il était homme orchestre à un modèle  “entrepreneur” dans lequel il est le chef d’orchestre
  • Comment il est passé de 5 jours de travail par semaine à un jour de travail par semaine… tout en augmentant la rentabilité de son entreprise
  • Ce qui lui a permis de lancer son nouveau projet, Idyoms
  • Et bien d’autres choses encore !

Et c’est parti pour cette interview passionnante :

Télécharger le mindmap de l’interview (version JPEG)

Transcription texte (littérale) de l’interview :

liberte-independanceOlivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis actuellement avec Damien Vernier.

Bonjour Damien !

Damien Vernier : Bonjour !

Olivier Roland : Donc, Damien Vernier est un entrepreneur qui a deux entreprises.

C’est une histoire un petit peu étonnante, qui est d’ailleurs une excellente leçon pour tous les entrepreneurs qui nous écoutent, c’est-à-dire que j’ai fait un concours sur Facebook parce que le groupe « Des livres pour changer de vie » sur Facebook allait atteindre les 20 000 fans. Du coup, je me suis dit : « je vais faire un petit concours rigolo. Je vais offrir un bouquin à la personne qui va me donner la date et l’heure la plus proche de la date réelle à laquelle les 20 000 fans les dépassent ».

C’était vraiment un petit concours comme ça, sans prétention, juste pour le fun. Et il se trouve que c’est Damien qui a gagné, qui a trouvé la date et l’heure la plus proche. Donc, vraiment quelque chose de totalement aléatoire, on va dire.

Du coup, Damien m’a envoyé ses coordonnées. Puis il a mis dans son mail : « Ecoute, Olivier, c’est super ! Je tenais à te remercier parce que j’ai suivi la formation « Mon Entreprise Cartonne », et ça a fait un gros changement dans mon entreprise ».

Et ça, c’est une excellente leçon parce que c’est un petit peu le problème. On peut avoir beaucoup de clients contents mais si on ne va pas les chercher pour avoir des témoignages, on ne sera jamais au courant. Et là en l’occurrence, ça m’a quand même frappé parce que je me suis dit : « Waouh ! C’est dingue, parce que si Damien n’avait pas gagné ce concours, si je n’avais pas fait ce concours qui, complètement, vient de nulle part, je n’aurai jamais été au courant ».

Donc ça, c’est juste une parenthèse pour vous dire : « Entrepreneurs, ayez en place des process pour récolter des témoignages clients ».

Cette parenthèse faite, Damien, tu m’as expliqué que tu as 2 entreprises aujourd’hui dont une qui s’appelle « La Feuille Verte », c’est ça ?

Damien Vernier : Exactement, oui c’est ça.

Olivier Roland : Donc, qui est une entreprise de service à la personne en gros ?

Damien Vernier : C’est plutôt le service aux entreprises parce que c’est du nettoyage de locaux mais tout ce qui est bureaux, cabinets médicaux et résidences.

Olivier Roland : D’accord. Aujourd’hui, elle emploie 7 personnes sans te compter.

Damien Vernier : C’est ça.

Olivier Roland : Ok. On va en parler.

Justement en suivant cette formation « Mon Entreprise Cartonne », tu as bien appliqué. Ça, c’est génial déjà parce qu’il faut savoir que la plupart des gens qui suivent une formation ne l’appliquent pas. Donc, on va voir comment tu as fait ? Qu’est-ce qui t’as différencié des autres ? Et en appliquant, tu as réussi à vraiment optimiser de manière très importante cette entreprise, ce qui t’as permis derrière d’en créer une deuxième. On en parlera après. Mais on peut déjà donner son nom qui s’appelle Idyoms.

Déjà avant de commencer, est-ce que tu peux nous dire quand tu as créé « La Feuille Verte » et qu’est-ce que tu faisais avant ?

Damien Vernier : « La Feuille Verte » a été créée il y a bientôt 3 ans. Avant, j’étais simple étudiant et il s’est trouvé qu’il a fallu que je travaille rapidement pour subvenir à mes besoins. Et la création de cette entreprise, j’ai eu énormément d’opportunités pour la créer. J’ai créé cette entreprise sur un modèle traditionnel de nettoyage de locaux. C’est là que j’ai commencé.

Olivier Roland : Tu venais d’avoir ton diplôme, c’est ça ?

Damien Vernier : Exactement, c’est ça.

Olivier Roland : Et tu as fait quoi comme étude ?

Damien Vernier : J’ai eu un parcours un petit peu chaotique. Mais j’ai fait une licence d’histoire et une licence de protection du patrimoine culturel. C’est quelque chose qui n’a rien à voir.

Olivier Roland : Ça n’a effectivement rien à voir. C’est intéressant parce que tu es loin d’être le seul entrepreneur à avoir une formation qui n’a rien à voir avec son entreprise.

Une licence d’histoire et une licence de gestion du patrimoine, explique-moi, comment un étudiant en histoire et en gestion du patrimoine se dit : « Ok, je vais créer une boîte pour gagner ma vie ». Comment ça s’est passé ?

Damien Vernier : Ça a été par, essentiellement, des opportunités, les contacts que j’ai eus.

En fait, ça a été essentiellement du bouche-à-oreille et du contact avec les personnes que je connaissais de plus ou moins loin qui m’ont permis d’avoir justement ces opportunités, et aussi d’autres entrepreneurs avec qui j’ai pris contact qui m’ont justement conseillé et qui m’ont dit que la meilleure solution c’était simplement de créer une société puisque j’avais tous les outils en main pour commencer.

Olivier Roland : D’accord, c’est intéressant. C’est ton environnement relationnel qui t’as poussé à faire ça ?

Damien Vernier : Oui. Tout seul, moi de mon côté, je serais parti sur un modèle employé dans une entreprise simplement.

Olivier Roland : C’est intéressant, ça veut dire qu’il y a beaucoup de personnes finalement qui ont la capacité de créer une entreprise mais comme elles n’ont pas eu la chance d’avoir un environnement qui les incite à ça, elles n’ont même pas l’idée de le faire.

Damien Vernier : Exactement.

Olivier Roland : Toi, c’est ton cas. Tu serais sans doute salarié aujourd’hui si tu n’avais pas eu ces personnes qui t’avaient dit : « Waouh ! Fais ça, c’est génial quoi. »

Damien Vernier : C’est sûr à 95%, oui.

Olivier Roland : Super. Donc, tu crées ton entreprise dans un but pour en vivre tout simplement. Je suppose que les études que tu as faites, ce n’est pas facile de trouver du boulot dans cette branche-là.

Damien Vernier : Quand on fait une licence d’histoire, le métier que tout le monde a en tête et c’est relativement vrai, c’est être prof d’histoire.

Olivier Roland : Oui, les places sont limitées.

Damien Vernier : Exactement, oui. Puis, je n’avais pas envie qu’on me dise où aller. Je n’ai pas envie qu’on me téléguide. C’est pour ça qu’aussi, l’entreprenariat m’a beaucoup plu dans le sens où c’est toi qui es maître de ton travail et de là où tu veux aller.

Olivier Roland : C’est intéressant. C’est souvent une motivation qui revient, ce désir d’indépendance, de liberté.

Alors, tu crées ta boîte en 2010 et ça marche bien.

Damien Vernier : C’est ça. Au début je suis tout seul. Tout se passe bien. C’est moi qui fais la gestion, le travail lui-même, etc. Mais au fur et à mesure que les choses avancent, j’ai de plus en plus de contrats, de plus en plus de connaissances aussi puisque là, je me fais connaître. Et au fur et à mesure des signatures de contrats, le travail s’accumule.

Puis, c’est là que j’ai commencé à, pas à employer, parce que moi j’utilisais un autre modèle, c’était celui de la sous-traitance avec des auto entrepreneurs que j’ai trouvé assez intéressant. Et c’est à partir de là que j’ai évolué justement pour avoir un petit peu plus de monde autour de moi et justement pour automatiser les choses au mieux pour que moi je fasse au maximum de la gestion.

Olivier Roland : Donc, au début tu faisais uniquement l’externalisation. Et les 7 personnes qui travaillent aujourd’hui pour toi, finalement, c’est-à-dire que tu as quand même embauché des personnes pour seconder ces prestataires. Comment ça s’est passé ?

Damien Vernier : Non, justement. Aujourd’hui en fait pour préciser, j’ai 2 associés avec moi à qui j’ai confié justement des responsabilités puisque forcément quand il faut aller en clientèle très régulièrement, quand il faut aller sur les locaux et voir les personnes, je ne voulais pas donner ça forcément à n’importe qui. Donc, j’ai des associés qui gèrent ensuite eux la partie, comme tu disais, externalisation et sous-traitance.

Olivier Roland : D’accord. C’est eux qui gèrent les sous-traitants.

Damien Vernier : Exactement.

Olivier Roland : Et les employés alors ?

Damien Vernier : Il n’y a pas d’employé en fait. Pour l’instant, c’est ce modèle-là que j’utilise.

Olivier Roland : D’accord, vous avez 7 sous-traitants et 2 associés.

Donc, si ça marche bien, combien d’heures tu travaillais à peu près par semaine sur cette entreprise ?

Damien Vernier : Avant, c’était environ une quarantaine voire cinquantaine d’heures par semaine au minimum.

Olivier Roland : C’est quand même beaucoup. Mais finalement, c’est très courant pour
un entrepreneur.

Et là, tu as accès à la formation « Mon Entreprise Cartonne », en tant que cadeau puisque tu avais acheté via mon lien une formation avec mon lien affilié. Et là, tout change.

Donc, tu as commencé à suivre les vidéos. Déjà, c’est beau. C’est aussi un problème. Beaucoup de personnes ont suivi des formations et suivent juste une vidéo ou rien du tout. Donc, tu suis les vidéos et là, tu appliques. Et qu’est-ce que tu as appliqué concrètement et quelle différence ça a fait dans ton entreprise ?

Damien Vernier : Alors, il y a beaucoup de choses parce que ta formation est quand même assez complète.

Le principal, ça a été surtout sur les process parce que je me suis rendu compte que quand on travaille avec des gens qui font en général les mêmes tâches, il y a souvent les mêmes problèmes qui reviennent et donc les mêmes réponses. Donc, les process ont permis de répondre à ces problèmes-là, c’est-à-dire moins perdre du temps à redire
les mêmes choses, à reprendre les mêmes problèmes.

Olivier Roland : Ça effectivement, c’est quelque chose que j’ai vécu aussi dans ma première entreprise. J’ai managé des employés pendant 8 ans à peu près. A l’époque, je ne lisais pas les bouquins comme ça et ça ne m’a jamais effleuré l’esprit que je pouvais mettre une partie, voire une grande partie de mon savoir sous forme écrite. Et ça change tout parce que c’est aussi pour ça que ça change énormément quand on a inventé l’écriture.

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Avant l’écriture, quand on voulait savoir quelque chose, il fallait le demander à la personne qui savait. Après l’écriture, la personne qui savait pouvait écrire un bouquin et il n’y a plus besoin de lui demander directement, vous pouvez déjà lire son bouquin, avoir l’essentiel de son savoir. Et en plus, ce qui est génial c’est qu’on pouvait avoir l’essentiel de son savoir même après qu’il soit mort. Mais ça, c’est une autre question.

Mais dans l’entreprise, c’est exactement pareil. Encore, il y a beaucoup trop d’entreprises qui sont encore à l’époque préhistorique où elles n’utilisent pas l’écriture, comme si ça n’avait jamais été inventé. Et il y a notamment le chef d’entreprise, des TPE, qui doit tout le temps répondre aux mêmes questions en fait. Alors qu’il pourrait tout décrire dans une procédure.

Et ce qui est génial, c’est quand on a une procédure, si les employés suivent la procédure et que ça ne marche pas, c’est la faute de la procédure. Donc, il suffit de l’améliorer. Et puis, ça s’améliore au fur et à mesure et rapidement, on arrive quand même à un truc qui fonctionne bien 99% du temps. Et ça change tout. Donc, tu as juste mis ça en place ?

Damien Vernier : Oui.

Olivier Roland : C’est l’essentiel de ce que tu as mis en place. Ce n’est pas grand-chose finalement. Et ça a fait une différence énorme alors. Qu’est-ce que ça a fait exactement ?

Damien Vernier : Globalement, c’est vrai que je suis passé de 5 jours de travail à 1 jour de travail et même, la partie gestion en elle-même est passée peut-être d’une trentaine d’heures à 4 heures par exemple.

Olivier Roland : Donc, tu as quand même divisé par plus de 5 ton temps de travail total, juste en mettant en place des procédures.

Damien Vernier : Exactement.

Olivier Roland : C’est quand même dingue.

Damien Vernier : Oui, et même pour des petites choses en fait, parce que ne serait-ce que pour l’achat de tel ou tel produit ou comment réagir à telle ou telle solution, c’est à chaque fois des choses simples mais qui permettent de simplifier la vie.

Olivier Roland : Avant de suivre cette formation, tu ne te rendais pas compte du temps que tu perdais à dire des trucs qui pouvaient être écrits.

Damien Vernier : Disons qu’on le sait quand on redit les mêmes choses mais on se dit que c’est comme ça. Sauf que…

Olivier Roland : En fait, il y a une solution.

Damien Vernier : C’est ça.

Olivier Roland : Super.

Ecoute, ça me fait plaisir parce que c’est quasiment tout le temps le cas, quand je crée une formation ou du contenu, j’essaie de donner ce que moi j’aurai aimé avoir quand j’avais démarré parce que ça m’aurait fait gagner beaucoup de temps. Et je suis content d’avoir un exemple concret où je t’ai fait gagner beaucoup de temps.

Est-ce que tu as appliqué d’autres choses de cette formation qui en fait une différence ?

Damien Vernier : Celle qui me vient en tête de suite, c’est la partie management de la formation qui, là aussi, fait partie de ce qui m’a fait gagner du temps en fait puisque dans cette partie, tu parles d’un livre que j’ai acheté de suite. C’est le « Manager Minute » qui permet en très peu de temps d’avoir des grands principes du management parce que moi, quand j’ai commencé, management pour moi c’était juste un mot de grande entreprise en fait. Et quand j’ai lu ce livre et quand j’ai écouté tes conseils justement dans ta formation, on voit que c’est quelque chose de très simple. Ça revient juste en fait à gérer le relationnel qu’on a avec ses collègues, ses partenaires au mieux.

Olivier Roland : Voilà. Et c’est un livre qui est comme un roman, et qui se lit en une heure à peu près. C’est le livre le plus court que vous n’aurez jamais sur le management et qui est, en même temps, extrêmement pratique. Alors, bien sûr, on ne va pas dire que vous allez devenir un expert mondial en management après avoir lu ce bouquin, mais qu’on est chef d’entreprise d’une TPE ou d’une PME, ça peut suffire. Et c’est beaucoup plus simple et pratique que de se taper des pavés qui ont l’air intéressant et puis finalement, quand on a fini le bouquin, on dit : « Ok, mais maintenant, je fais quoi ? »

Là, on a vraiment quelques actions simples mais extrêmement efficaces, des actions 20/80 qui peuvent faire la différence.

Tu as remarqué une différence quand tu as commencé à appliquer les principes de ce livre ?

Damien Vernier : Oui, je l’ai remarqué ne serait-ce qu’en communication. C’est-à-dire le fait de dire les tâches à faire le plus simplement. Et comme le dit le « Manager Minute » :
« Une tâche qui puisse être résumée sur une feuille avec des tâches précises, comment analyser le résultat et surtout comme réagir par rapport aux résultats qu’on a eus ».

Olivier Roland : Quand tu dis management là, tu parles prestataire. Mais, pareil, tu peux leur donner des tâches à effectuer, etc. Et puis parfois, ils font des conneries, il faut les recadrer un petit peu. C’est un petit peu comme des employés.

Damien Vernier : Exactement.

Olivier Roland : C’est un bouquin qui peut aussi être utilisé dès qu’il faut manager des personnes. Quel que soit leur statut quelque part, ça aide. Et donc, ça fait une différence de productivité dans ton entreprise puisque les prestataires comprenaient mieux ce qu’ils devaient faire et tu avais des feedbacks aussi plus précis sans doute, vu que les tâches étaient mieux définies.

Damien Vernier : C’est ça, oui.

Olivier Roland : Donc, ce sont les deux choses principales que tu as appliqué de la formation.

Alors, je fais une parenthèse intéressante pour tous les entrepreneurs qui nous écoutent. Les entrepreneurs, ce sont les entrepreneurs dont le business model est basé sur la vente d’informations. C’est qu’ils sont comme les auteurs finalement mais on va dire qu’en plus, ils vendent souvent des formations, etc. en ligne. Donc, ce qui est intéressant c’est que là, il y a deux informations qui peuvent paraître extrêmement simples. Finalement, qui ont fait une différence énorme dans ton entreprise. Je veux dire, tu es quand même passé de 5 jours de travail à 1 jour de travail par semaine. Ce n’est pas anecdotique.

Damien Vernier : C’est vrai.

Olivier Roland : C’est quelque chose qui a une influence déterminante sur ta vie parce que ça te laisse 4 jours de plus dans la semaine pour faire ce que tu veux quand même, ce n’est pas rien.

Damien Vernier : Ce n’est pas rien du tout. Oui.

Olivier Roland : Oui. Une précision importante, est-ce qu’il y a une diminution du chiffre d’affaires ? Est-ce que c’est resté le même ? Est-ce que ça a augmenté ?

Damien Vernier : Là justement, j’ai vu mon comptable hier et pour toute l’année 2012, il est un petit peu en retard comme beaucoup de comptables. En gros, mon chiffre d’affaires, il est augmenté de 50% et en 2013, ce sera la même chose.

Olivier Roland : Donc, il a augmenté de 50% en deux années consécutives.

Damien Vernier : Oui. Enfin, je pense que sur 2013, ce sera la même augmentation puisqu’on a déjà atteint le chiffre d’affaires, à ce jour, de 2012.

Olivier Roland : Excellent. Alors, au moment où on tourne cette vidéo, on est le 12 septembre 2013. Donc, c’est bon signe effectivement. Si déjà au 9ème mois, tu as dépassé
le chiffre d’affaires de l’année dernière, tu es en bonne voie pour…

Damien Vernier : On va le dépasser très largement puisqu’on a même encore de nouveaux clients et même, d’anciens clients qui nous donnent encore de plus gros contrat. Donc, tout se passe au mieux.

Olivier Roland : Alors, est-ce que tu penses que le fait de t’être retiré au 4/5 finalement du travail quotidien de l’entreprise a été un facteur important pour cette augmentation de chiffre d’affaires ?

Damien Vernier : Je pense que c’est important, oui, parce que dans tout ce qui est partie management justement, ça permet de responsabiliser et de donner justement afin que mes associés, et puis les personnes qui prennent justement des responsabilités, puissent le faire avec plus de cœur et puis prennent le problème à bras-le-corps.

Olivier Roland : Ça, c’est très intéressant. Il y a un livre génial qui s’appelle « Le But ». Je ne sais pas si tu l’as lu.

Damien Vernier : Non.

Olivier Roland : Le concept phare du but c’est dans tout système, et une entreprise c’est un système, il y a des goulets d’étranglement. C’est-à-dire, des zones où il y a des embouteillages qui se créent. Et le but pour qu’une entreprise soit la plus efficace possible et tous
les systèmes qui la composent intérieurement soient efficaces possibles, c’est de repérer
ces goulets d’étranglement et de les supprimer.

Et dans une petite entreprise, une TPE, très fréquemment, le plus grand goulet d’étranglement c’est le créateur parce qu’il essaie de tout faire, tout passe par lui et ça ralentit complètement le système. Ça fait que le système en lui-même, l’entreprise en elle-même est beaucoup moins performante que si il s’enlevait de l’organigramme un peu plus et confier ces tâches à des gens qui ne font que ça.

Damien Vernier : C’est d’ailleurs une chose que tu dis dans la formation et que j’ai retenue, c’est en fait : constituer son entreprise comme si on allait en faire une franchise.
C’est-à-dire gérer les choses correctement pour que si jamais un jour je ne suis plus là,
si jamais je suis malade, si jamais j’ai un souci, l’entreprise, elle, puisse continuer comme sur des roulettes, qu’elle ne soit pas ultra dépendante de moi.

Olivier Roland : Ça, c’est quelque chose qui t’a frappée. Tu essaies d’avoir toujours à l’esprit : si mon entreprise, c’est une franchise, je veux qu’elle tourne sans moi ».

Damien Vernier : C’est ça.

Olivier Roland : Super.

Alors, pour revenir aux entrepreneurs, là on a un exemple de quelques conseils qui sont très simples mais qui ont fait une différence énorme dans la vie de Damien, dans la productivité de son entreprise et dans son chiffre d’affaires. Et ces quelques conseils très simples, combien valent-ils pour Damien ? Je veux dire, Damien, maintenant que tu sais tout ce que ça t’a apporté, est-ce que tu aurais été prêt par exemple à investir 2 000 € dans ces conseils ?

Damien Vernier : J’avoue que oui.

Sincèrement oui parce que j’ai acheté déjà des formations sur Internet et je ne remets pas du tout en cause la qualité des formations, ça, il n’y a aucun souci. Mais après ce que je veux dire, c’est que celle-ci, elle m’a été offerte. Et déjà, j’ai trouvé ça génial parce que j’avais oublié déjà même que j’avais le droit à cette formation que tu proposais si on passait par ce lien affilié. Je l’ai reçu en fait comme un cadeau et je regardais.

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Et en fait, ce que j’ai ressenti, pour reprendre un des termes que tu as dit, c’est que c’est une formation 80/20. On a l’impression que c’est du concentré et on peut vraiment même y replonger parce que c’est tellement concentré, qu’il y a beaucoup de phrases quelquefois qu’il faut réfléchir et savoir comment appliquer parce que justement, il y a beaucoup de principes et même avant qu’on puisse faire l’interview, je l’ai réécouté et ça m’a même remis quelques petits objectifs en tête, notamment sur la stratégie optimale de vente ou encore d’autres petits conseils comme ça.

En fait, je pense que je vais y revenir assez régulièrement pour optimiser mon entreprise.

Olivier Roland : Super. Et donc, voilà.

Pour tous les entrepreneurs qui nous écoutent, ne soyez pas timides pour demander une juste rémunération pour des conseils même qui peuvent paraître simples parce que ça peut faire une différence énorme dans la vie de vos clients qui vont les écouter et surtout les appliquer.

Là en l’occurrence, Damien, sa vie a été complètement transformée par juste l’application de quelques principes extrêmement simples et qui sans cette formation, peut-être que Damien ne serait jamais tombé dessus. Il aurait pu découvrir ces principes autrement, par exemple en lisant des livres, mais peut-être que non. Peut-être que tu serais toujours en train de travailler 40 à 50 heures par semaine et que ta boîte aurait juste fait 10% d’augmentation de CA. Va savoir. Après, si tu veux, on ne peut jamais savoir vraiment mais toi, tu as vraiment l’impression que ça fait une différence importante.

Damien Vernier : Ça fait une différence importante parce que comme tu disais, ce sont des choses simples mais une fois appliquées, ça fait une différence énorme.

Olivier Roland : Exactement.

Ce qui est intéressant aussi, c’est ce qui te distingue finalement de la majorité des gens, c’est que tu as appliqué le contenu de cette formation.

Qu’est-ce qui a fait que tu as appliqué ? Est-ce que c’est parce que ça t’a frappé, que tu étais très motivé pour l’appliquer ? Est-ce que c’est juste que tu es quelqu’un qui, à la base,
a beaucoup de disciplines ? Qu’est-ce qui a fait la différence ?

Damien Vernier : J’essaie de me discipliner, mais bon, on n’est jamais au top concernant les disciplines au travail. C’était un très bon moment aussi pour justement me former puisque c’était un moment où il fallait que j’optimise mon entreprise dans son fonctionnement. Après, je n’ai plus en tête exactement ce qui a vraiment déclenché.

Si ! Surtout le fait que ta formation, on ressent que ça a été une formation réelle qui a été enregistrée. Donc, on entend quelquefois les réactions des participants. Du coup, ça laisse parfois le temps de réflexion. Parfois, tu vas poser une question concernant un problème, et du coup, ça laisse le temps de réflexion.

C’est la formation également, comme elle a été faite, qui incite à la réflexion. Et du coup, pendant ce temps-là, on réfléchit à comment l’appliquer et comment est-ce que je pourrai faire, moi, etc.

Olivier Roland : Donc, c’est ça. Mais, ça veut dire que sur une formation qui n’a pas ces structures-là, tu peux très bien faire une pause et réfléchir par exemple.

Damien Vernier : Oui, c’est vrai.

Olivier Roland : Tu dis que les facteurs clés, c’est de ne pas consommer comme ça, comme si on regardait la télévision, mais de bien comprendre qu’on est là pour obtenir des actions concrètes à effectuer. Donc, il faut savoir réfléchir pour appliquer, pour se demander comment j’applique ça dans ma situation ?

Damien Vernier : C’est ça.

Olivier Roland : Je pense que c’est effectivement une des clés.

Damien Vernier : Oui, c’est une des clés. C’est sûr et certain. C’est pousser la réflexion, puis savoir comment l’appliquer à moi-même, à mon entreprise, à mon fonctionnement.

Olivier Roland : Donc, réfléchir et appliquer sur comment l’appliquer dans ma situation.

Ça, c’est une clé. Mais tu as commencé à appliquer, qu’est-ce qui a fait que tu as continué, que tu n’as pas laissé tomber parce que tu avais déjà beaucoup de boulots, etc. Est-ce que c’est parce que tu as vu les résultats qui commençaient à arriver rapidement ?

Damien Vernier : J’ai vu les résultats qui arrivaient rapidement. Et puis l’avantage, c’est qu’on pouvait appliquer directement beaucoup de principes par des choses simples. Du coup, on commence à appliquer, on voit les résultats. On continue à appliquer et on voit d’autres résultats et c’est comme ça que ça avance. Et justement, on voit qu’on économise du temps,
on économise de l’énergie aussi puisque redire les mêmes choses ou alors reprendre
les mêmes choses, ça prend de l’énergie et ça prend de la motivation même souvent. Alors que si justement on fait les choses simplement, ça permet d’optimiser, d’être même plus en forme, d’être plus souriant avec ses collègues de travail et de travailler dans une bonne ambiance.

Olivier Roland : C’est intéressant.

C’est possible que les personnes qui appliquent ces contenus de formation… après, il y a des choses qui amènent des résultats plus ou moins rapides évidemment, parfois il faut du temps avant qu’on commence à avoir des résultats mais c’est intéressant d’être dans l’état d’esprit de se dire : « Ok, je vais chercher les trucs qui sont les plus facilement applicables dans ma situation et qui a priori vont faire le plus d’effets parce que finalement, tu as choisi aussi le 20/80 parce qu’il y a beaucoup d’autres choses dont on parle dans cette formation. Et tu as choisi ce qui s’appliquait le plus directement à ta situation et qui avait la possibilité de faire le plus d’impact dans ton entreprise.

C’est aussi intéressant de bien choisir les actions à mettre en place. Ce sont vraiment des actions 20/80. On choisit des petites actions qu’on peut mettre facilement en place et qui peuvent avoir un impact important et on mesure. On voit si ça fonctionne ou pas. Et du coup, on en tire de la motivation quand ça marche et c’est quelque chose qui, après, te donne du fioul, de l’énergie pour continuer à appliquer.

Damien Vernier : C’est ça. C’est exactement ça, oui.

Olivier Roland : Plutôt que de se dire : « Ah lala ! Il y a trop de trucs. Par quoi je commence, etc. » Toujours, réfléchir sur : quelles sont les actions les plus intéressantes que je peux mettre en pratique ? Les actions 20/80.

Très bien. Est-ce que tu as des conseils à donner pour des personnes qui sont dans ton cas, des entrepreneurs qui suivent des formations et qui ont un petit peu de mal à appliquer ou qui n’arrivent pas à se motiver pour prendre le temps de le faire ?

Damien Vernier : Le conseil principal, c’est de ne pas se précipiter parce que c’est vrai que souvent dans une entreprise, on a trop tendance à être le nez dans le guidon, à vouloir se précipiter, à dire qu’il faut que je fasse mon chiffre, il faut que je trouve mon client, il faut qu’il me paie parce que ça aussi, c’est encore un autre souci. C’est de prendre le temps de réfléchir justement à son propre fonctionnement. C’est ça qui amène forcément à trouver des méthodes et à se tourner vers des formations.

Ce que j’ai remarqué c’est que beaucoup d’entrepreneurs parfois s’isolent, ils cherchent leur problème de leur côté, alors que c’est parfois tellement plus facile de trouver pas forcément des amis mais des connaissances qu’on a autour qui peuvent être de très bon conseil ou peuvent même nous amener des pistes. Et j’ai pris cette formation exactement comme ça, comme les conseils d’Olivier pour une entreprise. Et c’est comme ça que j’ai pu les appliquer rapidement. En fait, c’est sortir de l’isolement.

Olivier Roland : Ça, c’est intéressant : sortir de l’isolement.

D’ailleurs, c’est toujours intéressant d’avoir aussi dans l’idéal un ami ou quelqu’un qu’on connaît, qui est exactement au même point que nous et qui va suivre la formation avec nous pour se motiver mutuellement et échanger.

Tu es passé de 5 jours à 1 jour au travail par semaine. Est-ce que tu en as profité à aller à la plage siroter des cocktails ?

Damien Vernier : Non, parce que j’ai eu un nouveau projet, encore une fois là avec des bonnes opportunités, quelque chose qui m’a beaucoup plu. C’est pour ça que j’en ai profité pour prendre le temps de me consacrer à ce projet. On en a parlé au début, c’est idyoms.com.

Olivier Roland : Donc, qu’est-ce que c’est que ce projet ?

Damien Vernier : Ce projet, en fait, c’est une école de langue simplement mais qui n’applique pas du tout les mêmes principes d’enseignement qu’à l’école.

Olivier Roland : C’est une école de langue physique ou en ligne ?

Damien Vernier : C’est une école dans un premier temps physique parce qu’on va s’intéresser aux problématiques des élèves, savoir un petit peu ce qu’il faut faire mais l’objectif à long terme c’est-à-dire, dans un an à peu près, on voudrait que ce soit quasiment du 100% en ligne.

Olivier Roland : Ok. Donc ça, c’est une méthode que tu as expérimentée toi-même, d’apprentissage ?

Damien Vernier : Oui, parce que cet ami, collègue maintenant m’a enseigné l’anglais puisque là aussi, je me suis aperçu que quand on est un entrepreneur et qu’on veut travailler en ligne, l’anglais c’est très utile.

Olivier Roland : C’est même indispensable, je dirais.

Damien Vernier : Exactement, oui. Grâce à des principes simples basées sur les neurosciences, savoir comment fonctionne notre cerveau, on peut arriver à des résultats qui sont phénoménales pour l’apprentissage de l’anglais ou d’autres langues.

Olivier Roland : Donc, c’est une méthode qui est plus efficace que celle qu’on est en train d’utiliser à l’école ?

Damien Vernier : Oui

Olivier Roland : Tu l’as testé sur l’anglais, c’est ça ?

Damien Vernier : Oui, c’est ça.

Olivier Roland : Alors, tu ne parlais pas du tout l’anglais avant ?

Damien Vernier : Non, rien du tout. Je connaissais quelques refrains de chansons où je savais dire : I’m Damien and I’m from Toulouse. C’est tout.

Olivier Roland : Alors attends, tu n’avais jamais suivi de cours d’anglais à l’école ?

Damien Vernier : Si, à l’école j’avais suivi des cours d’anglais mais à l’école, les cours d’anglais ne m’avaient jamais intéressé, puis les professeurs d’anglais n’étaient pas vraiment super intéressants. Je ne m’étais jamais intéressé à l’anglais en fait.

Olivier Roland : Ok. Quel est ton niveau aujourd’hui ? Tu estimes que tu maîtrises l’anglais couramment ?

Damien Vernier : Je ne parle pas couramment parce que je pense que pour arriver…

La définition de parler anglais couramment, c’est un petit peu plus ce que je fais. Mais dans tous les cas, je peux très bien discuter avec un natif sans aucun problème.

Olivier Roland : Super. Ça t’a pris combien de temps alors ?

Damien Vernier : Ça m’a pris, on va dire, 6 – 7 mois, 8 mois maximum.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Comment trouver son idée de business ?

Olivier Roland : Combien d’heures de travail par jour ou par semaine ?

Damien Vernier : Là, c’est encore une problématique. C’est-à-dire, comme beaucoup de formations, il vaut mieux travailler 10 – 15 mn par jour, même pas plus, et c’est tout. Avec parfois 2 heures de cours par-ci, par-là. Mais c’est essentiellement vraiment 10 – 15 mn, ou 20 mn par jour de pratique d’anglais, d’écoute d’anglais. C’est vraiment qu’avec ça.

Olivier Roland : On va dire que tu as amélioré significativement ton anglais en 7 mois.

Damien Vernier : C’est ça, oui.

Olivier Roland : A raison de 15 mn par jour.

Damien Vernier : C’est ça.

Olivier Roland : Puis, j’imagine que tous les jours, tu te donnais des jours de repos.

Damien Vernier : C’est ça. Et puis, là aussi, c’est le problème de la discipline. Forcément quelquefois, on saute quelques jours mais après il faut reprendre. C’est toujours la même chose.

Olivier Roland : C’est quelque chose d’intéressant puisque finalement, tu as une approche
très « Semaine de 4 heures ». Est-ce que tu as lu le livre « La Semaine de 4 heures » de Tim Ferriss ?

Damien Vernier : Oui, je l’ai lu et je l’ai beaucoup apprécié.

Olivier Roland : D’ailleurs dans cette formation, je donne des pistes concrètes pour automatiser au maximum son entreprise et c’est exactement ce que dit Tim Ferris dans son livre. Une fois que vous avez une muse qui travaille pour vous, là en l’occurrence, ce n’est pas entièrement automatisé mais un jour par semaine, on ne va pas dire que tu te tues à la tâche sur cette entreprise. Ça laisse après le temps de se lancer dans des projets qui nous tiennent à cœur qui sont importants pour nous et qui peuvent avoir un impact très important dans le monde. C’est exactement ce que tu as fait avec Idyoms.

Damien Vernier : C’est exactement ça.

Olivier Roland : Dans l’esprit de beaucoup de gens, ils se disent : « Oui, quand j’aurai ma muse, je vivrai la semaine de 4 heures, tout ce que je ferai c’est boire de pina colada sur la plage toute la journée.

Pourquoi pas ? Mais au bout de 3 jours, à mon avis, ça commence à devenir lassant. Donc, c’est aussi une excellente manière de pouvoir vivre nos passions et accomplir ce qu’on veut. Là, je pense que tu as attrapé le virus de l’entreprenariat.

Damien Vernier : Oui, je suis en plein dedans.

Olivier Roland : C’est très intéressant. Tu as plus de temps. Qu’est-ce que tu fais ? Tu crées une deuxième entreprise avec un projet innovant.

Damien Vernier : C’est ça. Avec deux entreprises en fait, je travaille moins que si j’étais aux
35 heures chez un patron en fait.

Olivier Roland : Combien d’heures tu travailles par semaine à peu près aujourd’hui sur tes deux entreprises ?

Damien Vernier : Entre 20 et 30 heures.

Olivier Roland : Super. Ça fait plaisir.

Damien Vernier : Ça fait très plaisir.

Olivier Roland : Et donc, tu fais des choses qui sont importantes pour toi, tu vas peut-être changer le monde avec ta nouvelle entreprise ou pas. L’échec est tout à fait acceptable quand on est entrepreneur. Et tu as quand même le temps de profiter de la vie.

Damien Vernier : J’ai tout à fait le temps. Et en plus, je travaille dans une entreprise qui me plaît puisque là je dis 20 -30 heures, et encore dans ces 20 – 30 heures, il y a des parties parfois un petit peu prise de tête pour savoir comment on va faire les choses, c’est normal.
Mais il y a beaucoup de partie aussi où on s’investit, on se fait plaisir puisque là actuellement, juste dans la pièce à côté, on est en train de tourner les vidéos pour les cours de formation,
pour l’anglais justement. Aujourd’hui, je sais qu’on va passer du bon moment par exemple alors que c’est du 100% de travail.

Olivier Roland : C’est important aussi. Ce n’est pas vraiment du travail mine de sel. Tu trouves aussi du plaisir dans ce que tu fais. Dans ces 20 à 30 heures, comme tu dis, tu dois avoir, je ne sais pas, 5 heures de travail ou peut-être 10 de travail qui est vraiment du travail que tu n’aimes pas, genre problèmes administratifs, etc. et le reste c’est du pur plaisir.

Damien Vernier : C’est exactement ça, oui.

Olivier Roland : Alors, c’est quand même une belle vie. Tu as quelque chose qui te passionne, tu progresses et en même temps, tu ne te tues pas au travail. Tu as un équilibre tout à fait sain entre ta vie professionnelle et personnelle, et tu adores ta vie professionnelle. Que demander de plus ?

Damien Vernier : Oui. Vraiment oui.

Olivier Roland : Alors Damien, tu es complètement heureux là. Tu ne manques rien ?

Damien Vernier : Je suis complètement heureux mais il n’y a plus qu’à faire évoluer tout ça pour arriver aux objectifs puisque pour « La Feuille Verte » maintenant, l’objectif c’est de passer sur un modèle d’employé puisque la sous-traitance, ça va un petit moment mais il va falloir évoluer. Puis surtout Idyoms, maintenant, améliorer encore les choses pour trouver de nouvelles classes.

Olivier Roland : D’accord. Là aujourd’hui, Idyoms c’est une entreprise qui est déjà rentable ou pas ?

Damien Vernier : C’est une entreprise qui est déjà rentable parce qu’on a déjà fait, en étant presque à plein temps, parce que l’associé que j’ai… Avant, on est à plein temps et il a fait une rupture du contrat conventionnel. Donc, c’est seulement à partir de septembre qu’on a commencé à réellement travailler dessus. Et même avant de commencer réellement à travailler dessus, on avait déjà fait 5 000 ou 6 000 € du chiffre d’affaires simplement en travaillant 2 heures par semaine à peu près ensemble.

Olivier Roland : Excellent. Alors, est-ce que c’est parce que tu appliques maintenant tous
ces principes que tu ne connaissais pas dans ta première boîte ? C’est plus efficace ?

Damien Vernier : C’est largement plus efficace parce qu’on peut lancer un business sans forcément être à plein temps dessus, en gérant les choses doucement et correctement pour arriver à de super résultats.

Olivier Roland : Ça, c’est vraiment très important. On peut lancer un business sans être à temps complet dessus.

Damien Vernier : Je suis tellement d’accord et je l’ai fait.

Olivier Roland : Ça, c’est vraiment important parce que beaucoup de personnes finalement utilisent comme excuse ou pensent vraiment d’ailleurs qu’elles ne peuvent pas lancer de boîte parce qu’elles travaillent ou elles font des études, etc. Mais la vérité, c’est qu’on peut très bien lancer un business à temps partiel quand on est étudiant, quand on est employé à côté, etc.

C’est sûr que ça sera moins optimal que si on se lance complètement dedans, mais on peut déjà mettre en place une expérience pour voir si c’est rentable ou pas. C’est l’approche du Lean Startup qui est de dire : Plutôt que de faire tout le tintouin habituel, une énorme étude de marché, apprendre à chercher des financements et puis on lance le truc, on fait
une petite expérience à petite échelle pour voir s’il y a vraiment des clients qui sont prêts
à dépenser de l’argent pour mon idée.

Damien Vernier : C’est ça.

Olivier Roland : Et on essaie de trouver des vrais clients. Pas des gens qui disent : « Oui, oui, je veux bien acheter » parce qu’il y a une différence entre les gens qui disent : « Oui, oui, je vais acheter » et les gens qui achètent réellement.

Damien Vernier : Surtout dans la formation et quand on dit : « je veux apprendre l’anglais », tout le monde veut apprendre l’anglais. Mais quand on passe à la partie « est-ce que tu veux être formé pour l’anglais ? », là c’est autre chose.

Olivier Roland : Exactement. Donc, vous avez été à la pêche au premier client.

Damien Vernier : Exactement, c’est ça. Directement.

Olivier Roland : Et vous avez vu que ça a vent et que ça valide votre business model, votre produit et votre approche.

Damien Vernier : Oui.

Olivier Roland : Ça ne veut pas dire que c’est parfait. Vous allez améliorer votre marketing, la manière dont vous présentez les choses, etc. mais ça montre qu’en tout cas, le concept en lui-même a de l’avenir et ça vaut toutes les études du marché du monde.

Damien Vernier : C’est ça. Puisqu’on sait que maintenant il y a des gens qui sont prêts à investir alors que notre formation, comme je disais, n’est pas parfaite du tout et on a énormément de progrès à faire dans beaucoup de points. Mais on sait qu’on peut apporter quelque chose aux gens même sans que ce soit parfait et que les gens sont prêts justement à payer pour ce style de formation. Donc, c’est pour ça que c’est vraiment très encourageant de savoir que si on continue dans cette voie, on sait qu’on va marcher.

Olivier Roland : Ecoute, c’est génial Damien.

Je pense qu’on a eu un bel aperçu de ton approche entrepreneuriale, à quel point ça a pu changer ta vie et puis ton entreprise d’avoir appliqué quelques concepts simples que tu as appris dans une formation en ligne.

On a parlé de concept clé pour les entrepreneurs, que la formation la plus simple peut faire une différence énorme dans la vie de vos clients, qu’il ne faut pas être timide pour en demander le juste prix, qu’on peut lancer un business pour tous les entrepreneurs qui nous écoutent sans être à temps complet dessus, juste en ayant une approche un petit peu de savant fou dans son laboratoire qui va valider une hypothèse, parce que c’est ça finalement un projet d’entreprise, c’est une hypothèse.

Et on va appliquer la méthode scientifique, c’est-à-dire qu’on va tester cette hypothèse sur le terrain pour voir si concrètement oui ou non, on peut trouver des clients, parce que tout le challenge d’un projet d’une entreprise, c’est « est-ce que je vais réussir à trouver suffisamment de clients qui vont payer à juste prix pour que ça soit rentable et pour que je puisse en faire une véritable entreprise. »

Aujourd’hui, on peut mettre en place des expériences pas trop chères qui peuvent rapidement nous permettre d’avoir, pas une certitude absolue, mais en tout cas, une mesure d’un grand facteur d’incertitude sur ce projet.

Damien Vernier : Exact.

Olivier Roland : Ecoute, merci beaucoup Damien pour avoir partagé tout ça avec nous. C’est très intéressant. J’espère que tous ceux qui nous écoutent vont être enflammés par toute cette possibilité.

Sachez que vous pouvez créer une entreprise, ce n’est pas forcément très risqué. Si vous le faites bien, vous pouvez avoir un job à côté ou être étudiant et faire comme Damien.

Merci encore Damien, et je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures.

Crédit photo Stefan Körber

5 commentaires
  1. Bonjour Damien et Olivier,
    l’interview était vraiment une réèlle source d’idées et d’informations utiles.
    Et surtout, ça donne envie de se lancer et de créer quelque chose qui va un peu changer le monde et faire bouger les choses.
    En tout cas félicitation à Damien d’être passé à l’action, ça lui a apporté beaucoup de choses, … les 50% de chiffre d’affaire en plus, ce n’est pas rien du tout.
    A bientôt !

  2. Merci beaucoup à Olivier pour cet interview et bien sûr pour ses conseils. Un bon petit moment. J’espère que cet interview va aider beaucoup d’entrepreneurs ou même donner quelques idées à beaucoup.
    A très bientôt Olivier

  3. Bonjour,
    Voici une vidéo très intéressante et motivante.
    Je suis allé sur le site internet d’Idyoms et voici ma question, pour quelle solution les entrepreneurs optent-ils pour créer un site internet de qualité? Quel coût cela a t-il? Passer par une agence spécialisée? Auto-création?. De mon côté, j’ai souvent des idées, mais le fait de devoir payer pour la partie création du support de com (site internet) me gêne… Je sais que maintenant, créer un site internet simple et quasi gratuit est à la portée de tous. J’ai déjà créer un blog sous wordpress et cela était finalement assez simple, mais pour un site internet, auto-création ou sous-traitance pour un beau rendu tel que celui d’Idyoms?

  4. Pour ma part j’ai tout fait sous WordPress mais tout dépends bien sur du temps que tu peux y consacrer et de ton budget. De mon côté je préfère tout gérer moi même pour pouvoir modifier par la suite sans avoir besoin de passer par une agence de com. Créer son propre site Web c’est Chronophage mais c’est très instructif et surtout très utile si par la suite tu veux en faire un autre.

  5. Merci de ta réponse! Une dernière question cependant: as-tu sous-traité la création du logo? Si oui, combien t’en a t-il coûté?

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