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# Girlboss

#Girlboss de Sophia Amoruso

Résumé de « # Girlboss » de Sophia Amoruso : dans ce best-seller, Sophia Amoruso retrace avec humour et franchise son parcours d’entrepreneure atypique, de ses débuts punk et rebelles à la création de sa marque Nasty Gal, devenue en quelques années un empire de la mode en ligne valorisé à plus de 100 millions de dollars. Une success story hors norme qui bouscule les codes. Un manifeste inspirant pour une nouvelle génération de femmes décidées à prendre leur destin en main.

Par Sophia Amoruso, 2015, 208 pages.

Édition anglaise – Titre original : « # Girlboss« 

Chronique et résumé de « # Girlboss » de Sophia Amoruso

# Girlboss en quelques dates

L’ouvrage « # Girlboss » de Sophia Amoruso débute par une courte partie intitulée « # Girlboss en quelques dates » qui liste avec beaucoup d’humour et d’autodérision les grandes étapes de la vie de l’auteure, elle-même fondatrice, P-DG et directrice artistique de la société Nasty Gal.

Celles-ci sont retracées de sa naissance en 1984 jusqu’à son succès d’entrepreneure en 2014 à la tête d’une entreprise de plus de 100 millions de dollars. Sur un ton décalé et ironique, Sophia Amoruso énumère, année après année, les moments marquants de son parcours peu conventionnel, de ses frasques d’enfant à ses débuts chaotiques dans la vie active, en passant par sa découverte de la mode vintage.

Cette chronologie à l’emporte-pièce donne d’emblée le ton du livre et dépeint une personnalité hors du commun.

Chapitre 1 – Alors comme ça, vous voulez être une girlboss ?

1.1 – Qu’est-ce qu’une « girlboss » ?

Dans ce premier chapitre, Sophia Amoruso nous explique ce que signifie être une girlboss à ses yeux. L’auteure affirme d’emblée qu’endosser ce rôle demande beaucoup de travail et de détermination.

Une girlboss, pour elle, est une battante qui prend sa vie en main, en suivant ses propres règles. C’est une femme ambitieuse qui sait ce qu’elle veut et qui est prête à tout donner pour y arriver, avec sincérité et sérieux, mais aussi avec humour et légèreté.

être une girlboss

1.2 – Pourquoi écouter Sophia Amoruso ?

L’auteure retrace brièvement son parcours atypique, de ses années de rébellion à son succès entrepreneurial fulgurant avec Nasty Gal, en passant par des petits boulots et une vie de marginale. Elle veut montrer que la voie traditionnelle études-carrière n’est pas la seule pour réussir et s’épanouir. Son message : créez vos propres opportunités, repoussez vos limites et foncez vers la vie dont vous rêvez !

1.3 – « # Girlboss« , un manifeste féministe ?

Sophia Amoruso précise que son livre « # Girlboss » encourage les femmes à être elles-mêmes et à faire ce qu’elles veulent, sans pour autant s’inscrire dans un activisme féministe radical. Elle prône un féminisme ancré dans l’action. Pour elle, nous pouvons être à la fois intelligente, indépendante et féminine :

Chapitre 2 – Comment Sophia Amoruso est devenue une « girlboss »

Dans le chapitre 2 de son livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso revient sur les débuts de son entreprise Nasty Gal Vintage. Elle nous raconte comment celle-ci est née presque par hasard alors qu’elle cherchait un emploi pour obtenir une assurance maladie afin de soigner une hernie.

2.1 – « Là où tout a commencé : le hall d’une école d’art, une coupe ovni et une connexion Internet »

Sophia Amoruso commence son histoire en revenant sur le jour où elle trouve un job de contrôle des identités dans une école d’art. Ce travail lui laisse beaucoup de temps libre. Elle en profite alors pour surfer sur Internet, en particulier sur MySpace. C’est là qu’elle remarque des vendeurs eBay promouvant leurs boutiques vintage. Passionnée de fripes depuis l’adolescence, Sophia y voit alors une opportunité.

2.2 – Les débuts : marchandage et lapin triste

début de Nasty Gal Vintage

Avec un premier stock constitué de vêtements de théâtre et de ses propres affaires, elle ouvre sa boutique eBay « Nasty Gal Vintage », un clin d’œil à l’album de la chanteuse funk Betty Davis. Sophia Amoruso se lance alors dans une quête effrénée de vêtements vintage, écumant brocantes, friperies et successions. Elle négocie, fouille, déniche, revendant parfois à prix d’or ses trouvailles.

De retour dans la banlieue de San Francisco où vit sa mère, la jeune Sophia Amoruso transforme une pool house en entrepôt vintage et poste de travail :

Vêtue de son peignoir fétiche le « Lapin Triste », elle ajoute frénétiquement des amies sur MySpace pour faire sa pub. Traitant ses clientes comme des copines, elle crée un lien de proximité et obtient un marketing gratuit.

2.3 – Les shooting photo : tout est dans le style

Chaque semaine, Sophia organise des séances photo dans l’allée du garage, habillant ses copines mannequins comme pour un vrai shooting de mode. Son sens du style attire l’attention. Sans le vouloir, elle offre un service de conseil en style, montrant à ses clientes comment porter le vintage :

« J’habillais les mannequins comme pour un vrai shooting. Avec ma touche, un anorak extralarge devenait du Comme des garçons, et un pantalon de ski du Balenciaga. L’allure a toujours été l’élément le plus important dans mes photos. Sur eBay, c’est primordial pour retenir l’attention des clientes potentielles qui parcourent les annonces à toute vitesse et n’accordent qu’une microseconde à chaque article. L’allure d’un vêtement est essentielle au succès de la vente. Si le style est bon, peu importe que la personne qui porte le vêtement ne ressemble pas à un top-modèle. »

Pour son premier shooting pro, Sophia convainc le photographe Paul Trapani de troquer ses honoraires contre le droit d’utiliser les photos. Dans un ancien bordel reconverti en motel, ils réalisent des images aux allures vintages, Sophia posant elle-même comme modèle.

2.4 – Un succès entrepreneurial porté par la passion et la détermination d’une girlboss

Loin d’être des vacances, le rythme est intense : enchères, réponses aux clientes, photos, retouches, rédaction méticuleuse des annonces, emballage, expédition…

La jeune fondatrice de Nasty Gal met au point une chaîne de montage efficace et rentable. Alors que sa mère la pousse à reprendre les études, ses revenus hebdomadaires dépassent vite un salaire mensuel.

Elle raconte :

« À vingt-trois ans, ma vie me semblait surréaliste. Je me souviens d’un voyage d’achat typique à Los Angeles. Je buvais de la bière dans l’arrière-cour d’une amie en surveillant mes enchères. À ce moment précis, elles sont arrivées à terme pour un total de 2 500 dollars. Je me suis rendu compte que je gagnais plus en une semaine qu’en un mois de petits boulots. Alors que ma mère s’échinait à m’envoyer des mails m’implorant de retourner à l’université, il me suffisait de regarder la colonne « crédit » de mon compte en banque pour me dire que, cette fois-ci, elle avait peut-être tort.« 

Sophia Amoruso se consacre corps et âme à ses clientes, n’hésitant pas à faire recoudre un bouton Chanel manquant. Son obsession : qu’elles en aient pour leur argent. Petit à petit, Nasty Gal Vintage grandit, portée par la passion et la détermination de sa fondatrice.

2.5 – Continuer dans un monde mesquin et ultra-concurrentiel

Pendant ses deux premières années sur eBay, notre jeune girlboss vit coupée du monde, complètement absorbée par son business.

Les forums de vendeurs eBay sont un monde à part, ultra-concurrentiel et parfois mesquin. Les puristes critiquent ses choix – comme celui de vendre du vintage des années 80 – ou les poses de ses mannequins.

Mais Sophia ne se laisse pas démonter, préférant se focaliser sur ce qui rend sa boutique unique plutôt que de perdre du temps en vaines chamailleries.

2.6 – La saga de la robe garçonne violette

En 2008, la vente d’une robe vintage en polyester violet à 400$ à une autre vendeuse eBay déclenche une véritable polémique sur les forums. On accuse Sophia Amoruso de triche, de gonfler ses prix.

Malgré des commentaires virulents, la girlboss continue son chemin, convaincue qu’elle a trouvé sa voie avec Nasty Gal. Prête à voler de ses propres ailes, elle voit son compte eBay suspendu juste avant de lancer son propre site, pour avoir laissé un lien dans les commentaires clients. Le destin avait finalement tranché pour elle.

2.7 – Fin des enchères

La jeune entrepreneuse déménage son entreprise dans un loft plus grand et lance nastygalvintage.com en juin 2008.

Sans sa base de données clientes eBay (eBay n’autorise pas à conserver ses données clientèle après avoir quitté la plateforme), elle s’appuie sur ses 60 000 amis MySpace : le jour de l’ouverture, tout est vendu ! Christina, sa première employée, rejoint l’aventure.

Six mois après, Nasty Gal commence à diversifier son offre avec des créations de jeunes designers à prix abordables. Les clientes apprécient ce mélange unique de vintage et de neuf tendance.

Lors d’un salon à Las Vegas, Sophia convainc le couturier Jeffrey Campbell et des représentants de la marque Sam Edelman de la laisser revendre leurs modèles :

« Je me suis approchée du stand de Jeffrey Campbell, un couturier avec qui j’avais envie de travailler. On m’a opposé un « non » catégorique. Mais, comme vous le savez, quand on me dit « non », j’écoute rarement. Pour réussir dans le monde des affaires, il faut une bonne dose d’entêtement ; de toute façon, vous n’obtiendrez rien si vous ne demandez pas. Alors j’y suis retournée, j’ai ouvert mon smartphone et j’ai montré à Jeffrey ce qu’il ratait en snobant nastygalvintage.com. Peu après, nous nous sommes mis d’accord et j’ai obtenu de pouvoir revendre en ligne certaines créations de Jeffrey Campbell. Aujourd’hui encore, Nasty Gal figure parmi ses plus gros clients.« 

2.8 – Nasty Gal grandit et démarre un nouveau chapitre

Nasty Gal grandit vite, trop vite. En un an, l’équipe passe de 2 à 5 personnes et s’installe dans un entrepôt de 700 m2. Sophia engage un consultant, Dana, qui l’aide à structurer l’entreprise en créant de vrais services. L’arrivée de Frank, un manager expérimenté, accélère la transformation.

La jeune cheffe d’entreprise apprend sur le tas, grandit avec sa boîte. Son TDAH devient un atout dans ce tourbillon permanent. Lorsque Nasty Gal réalise sa première journée à 100 000$, elle loue un cheval gonflable géant pour fêter ça !

Fin 2010, il est temps de quitter la Bay Area pour Los Angeles, plus propice à la créativité et aux partenariats mode. Presque toute l’équipe suit. Une nouvelle page s’ouvre pour Nasty Gal.

Le témoignage de Christina Ferrucci, première employée devenue directrice des achats, illustre ce parcours fou vécu de l’intérieur : un destin d’entrepreneuse hors norme.

Chapitre 3 – Les boulots merdiques qui ont sauvé la vie à la P-DG de Nasty Gal

boulots merdiques parcours chaotique

Dans le 3ème chapitre de son livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso revient sur son parcours chaotique avant Nasty Gal. Elle revient sur l’époque d’avant Nasty Gal où la jeune femme enchaînait les petits boulots et les expériences scolaires décevantes. Une époque de « promiscuité professionnelle » qui, réalise-t-elle, lui a paradoxalement forgé le caractère.

3.1 – Enchaînement d’écoles et de jobs

La P-DG de Nasty Gal relate son enfance, période pendant laquelle la jeune Sophia multiplie les écoles (10 établissements en 12 ans) et les jobs : mannequinat, vente de citronnade, baby-sitting…

Elle écrit :

« Je crois que je détiens une sorte de record dans la catégorie « Boulots les plus merdiques exercés avant la majorité ». Ou, au moins, je pourrais gagner le prix des « Boulots de moins de deux semaines les plus merdiques ». Déjà enfant, j’étais abonnée aux petits boulots : vente de citronnade, distribution de journaux, baby-sitting, et une courte incursion dans le monde du mannequinat d’enfant qui a pris fin à cause de mon manque d’enthousiasme à sautiller partout en criant « Pizza ! Pizza ! » lors d’un casting pour la chaîne Little Caesar.« 

Aussi, son tempérament anticonformiste et ses difficultés de concentration ne cadrent pas avec le système scolaire, confie-t-elle.

Puis, au fil de son adolescence, Sophia collectionne les emplois sans intérêt : « sandwich artist » chez Subway, vendeuse de livres chez Borders, employée en pressing… Une véritable valse de « boulots merdiques »  (selon les termes de l’auteure) qu’elle quitte aussi vite qu’elle les prend.

3.2 – Lutter contre l’ennui

« Si aucun de ces jobs merdiques ne m’a vraiment sauvée, je crois fermement que cet assortiment de tentatives brèves et ratées, ou, comme je préfère l’appeler, cette promiscuité professionnelle a fait de moi une jeune adulte responsable.« 

En effet, Sophia Amoruso révèle que, souvent, au fil de ces expériences, elle s’ennuie, n’arrive pas à trouver sa place. Pourtant, certains jobs lui apprennent des choses, comme au service client chez Borders. Elle comprend aussi que les grandes entreprises peuvent offrir un cadre pour développer ses compétences, même si elle est alors allergique au « blabla entrepreneurial ».

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Aujourd’hui, Sophia Amoruso réalise qu’aucun travail n’est universellement ennuyeux. Si on s’ennuie, c’est que nous ne sommes pas à notre place. Il faut donc trouver quelque chose qui nous plaît, car l’ennui n’est pas un état d’esprit d’une girlboss.

3.3 – L’entraînement girlboss

C’est avec Nasty Gal que la jeune entrepreneuse découvre enfin un défi stimulant. Ses journées passent à toute vitesse, plus question de compter les minutes.

Malgré tout, ces boulots ingrats lui ont appris à prendre sur elle et à tirer des leçons de chaque expérience. Elle y voit un véritable « entraînement # girlboss« . Car ce sont les « jobs merdiques » qui donnent ensuite plus de valeur aux bons.

Si peu trouvent leur voie du premier coup, il faut bien commencer quelque part. Et, pour la jeune entrepreneuse, toute cette expérience sera précieuse quand on atteindra enfin son but.

3.4 – L’école : pas son truc

Sophia confie avoir un rapport ambivalent aux études. Elle respecte ceux qui ont la patience d’aller au bout, mais explique que ce n’était pas pour elle. Entre profs loufoques, sentiment d’aliénation et inadaptation au système, le lycée était, pour elle, un cauchemar :

Diagnostiquée dépressive, elle refuse alors les médicaments, persuadée que son mal-être vient de sa vie et non d’un déséquilibre chimique.

L’école, conclut la P-DG de Nasty Gal, n’est pas faite pour tous et il ne faut pas culpabiliser d’y échouer. Mieux vaut chercher au plus vite l’environnement où nous nous épanouirons et réussirons.

3.5 – Témoignage et conclusion : les expériences servent à trouver sa voie et donnent la niaque

Le chapitre 3 de « # Girlboss » se clôt sur le témoignage inspirant de Madeline Poole, manucure free-lance pour la mode. Après une ribambelle de petits boulots créatifs, elle trouve sa voie et devient une experte des ongles reconnue. La preuve que travailler dur en croyant en soi finit par payer !

En définitive, Sophia Amoruso tire une drôle de leçon de son parcours : tous ces jobs ingrats et ces échecs scolaires lui ont paradoxalement donné la niaque pour réussir et devenir une girlboss accomplie. Et « le droit chemin n’est pas le seul qui mène au succès ».

Chapitre 4 – Le vol à l’étalage (et l’auto-stop) a sauvé la vie à Sophia Amoruso

Dans le 4ème chapitre de son livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso évoque sans fierté son passé de voleuse à l’étalage et d’auto-stoppeuse, à une époque où elle était paumée et sans repères. Des expériences limites qui, paradoxalement, l’ont sauvée en lui montrant la voie à ne pas suivre.

Sophia Amoruso avoue ici avoir beaucoup volé à l’adolescence, au point de se faire une réputation. Elle réalise que cela aurait pu très mal finir, et s’estime chanceuse de s’en être sortie.

4.1 – Des idées anarchistes et une soif d’aventure et de liberté

Adolescente, Sophia se passionne pour les idées anarchistes qui font écho à son sentiment d’être opprimée par le système. Elle rêve d’une vie hors des cadres, libre et spontanée.

Voici un passage de comment elle se décrit :

À 17 ans, elle quitte le domicile familial pour cette vie d’aventure, multiplie les expériences limite : végétalisme, gratuivorisme, communauté alternative, squat… Une période d’égarement qu’elle observe aujourd’hui avec inquiétude.

4.2 – Le soleil brille, tendez le pouce

Sophia raconte ensuite un épisode d’auto-stop vers Olympia avec une amie d’un jour, Joanne. S’ensuit une succession de mauvaises rencontres stressantes, entre routiers louches et prédicateur dérangé, avant d’arriver finalement saine et sauve. Là encore, elle mesure les risques inconsidérés pris à l’époque.

4.3 – Les vols… jusqu’au jour où elle se fait prendre

À 18 ans, Sophia s’installe à Olympia pour étudier dans une fac alternative. Son éthique lui interdisant de bosser, elle vole pour subvenir à ses besoins, en bande organisée avec des anarchistes. Livres, matériel d’art, objets en tout genre : ses larcins s’intensifient, ses techniques s’affinent…

Jusqu’au jour où elle se fait prendre. Le magasin ne porte pas plainte mais lui fait payer son butin. Un déclic salvateur pour Sophia qui réalise qu’elle est allée trop loin. Elle rentre à San Francisco, décidée à se ranger.

4.4 – Suivre les règles. Du moins, certaines

Sophia met fin au vol d’un coup sec. Fini les raccourcis, place au droit chemin. Elle réalise que son mode de vie « alternatif » n’est pas durable et décide qu’à 30 ans, elle ne veut plus fouiller les poubelles.

La jeune femme nuance sa vision du monde, accepte les zones grises et les compromis nécessaires.

Travailler lui permet d’apprécier son confort sans culpabilité anti-capitaliste. Si les tâches du quotidien l’ennuient toujours, la satisfaction de récolter les fruits de son labeur rend la pilule moins amère. « Si vous considérez vos possessions comme autant d’emblèmes du travail accompli, elles acquièrent un sens qui va au-delà de l’aspect matériel des objets » écrit-elle à ce propos.

Sophia Amoruso revendique ici son côté touche-à-tout hérité de sa période rebelle. La vie est une expérience géante qu’elle veut pousser au max en suivant son instinct, comme un cerf-volant à faire s’envoler toujours plus haut. Quitte à faire quelques concessions en chemin.

4.5 – Témoignage et conclusion : un parcours atypique ou transgressif comme passage salvateur

Le chapitre 4 se clôt sur le témoignage d’Alexi Wasser, créatrice du blog I’m Boy Crazy. Elle y raconte son parcours atypique entre mannequinat, comédie et écriture, et donne ses conseils pour mener sa barque de girlboss : trouver sa voie, oser se lancer, organiser son temps, choisir le bon mec, offrir un contenu unique… Et ne pas coucher avec tout le bureau !

Avec le recul, Sophia Amoruso voit son passé transgressif comme un passage nécessaire. Ses expériences limites lui ont paradoxalement évité de franchir un point de non-retour et de gâcher son potentiel de future girlboss accomplie. Un sacré pied-de-nez au destin !

Chapitre 5 – L’argent a plus d’allure à la banque qu’à nos pieds

Dans le 5ème chapitre de son livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso partage sa philosophie de l’argent et explique comment une gestion financière responsable a été la clé de son succès avec Nasty Gal, construite sans s’endetter.

L’objectif de l’auteure n’a jamais été de devenir riche mais de créer une entreprise rentable en donnant la priorité au processus plus qu’au résultat. Le succès financier est arrivé de lui-même.

danger de l'argent et des cartes de crédit

5.1 – Gare aux cartes de crédit

Sophia raconte comment, à 19 ans, elle a involontairement ruiné son crédit en contractant une carte Victoria’s Secret qu’elle a oubliée de payer. Sans accès au crédit, elle a été obligée de faire de Nasty Gal une affaire profitable dès le début. Un mal pour un bien selon elle.

Même si le crédit fait partie du quotidien, l’entrepreneuse met en garde contre ses pièges. Aussi, des choses banales comme des amendes, un appartement au nom d’un seul colocataire, ou une facture de mobile impayée peuvent vite devenir des catastrophes.

Son conseil : être responsable et payer à temps, sans quoi les petits détails finissent par vous rattraper.

5.2 – Ne pas dépenser plus qu’on ne gagne

Sophia Amoruso revient ci sur un évènement qui l’a marquée enfant :

« Quand, en CM1, mes parents m’ont retirée de l’école catholique, j’ai pensé que c’étaient les parents les plus cool du monde, à me sauver ainsi de la souffrance d’être une incomprise. Quand, peu après, ils ont déposé le bilan, j’ai découvert que ce n’était pas pour moi, mais parce qu’ils n’avaient plus les moyens de payer l’école. Je me souviens comme si c’était hier du jour où j’ai accompagné ma mère et mon père chez le conseiller en surendettement et que je les ai regardés découper leurs cartes de crédit, qui ont rejoint dans un pot rempli à ras bord les témoins d’autres choix financiers malavisés.« 

Après cela, le père de Sophia a immédiatement adopté le mantra suivant : « le cash est roi« . Et il est, depuis longtemps, devenu le sien aussi, indique la cheffe d’entreprise. Car ce mantra englobe, selon elle, deux principes. Celui de :

  • Ne pas dépenser plus que ce qu’on gagne, un principe simple mais dur à tenir dans une société qui valorise les signes extérieurs d’emprunts.
  • Bannir l’augmentation de ses dépenses dès que ses revenus sont en hausse.

5.3 – Devoir subvenir à ses besoins a appris à Sophia Amoruso à être débrouillarde

L’entrepreneuse revient sur son éducation financière : alors que ses amis étaient soutenus par leurs parents, Sophia, elle, a dû très tôt subvenir à ses besoins. C’est, pour elle, une bénédiction déguisée qui lui a appris à être débrouillarde comme ses parents, dont les revenus fluctuaient.

« J’étais extrêmement jalouse des amis que leurs parents soutenaient financièrement. Ce n’était pas juste : pendant que d’autres faisaient ce qu’ils voulaient, moi, je devais travailler tous les après-midi dans une boutique de déguisements, à aider les inconditionnels du Burning Man 1 à trouver leurs lunettes de protection et leurs chapeaux débiles. Pourtant, la décision de mes parents a été l’une des meilleures choses qu’ils aient faites pour moi, puisqu’elle m’a forcée à subvenir à mes propres besoins.« 

5.4 – Épargner

Enfin, nous apprenons qu’aux débuts de Nasty Gal, Sophia était radin. Elle n’achetait que le strict nécessaire. Et c’est parce qu’elle travaillait plus qu’elle ne dépensait, qu’elle a pu faire d’incroyables économies presque sans effort.

Son conseil : mettre de côté au moins 10 % de ses revenus dans une épargne de secours par virement automatique.

5.5 – L’art de demander

Sophia Amoruso confie ne pas avoir peur de parler d’argent, ni de négocier, que ce soit 50$ de frais ou des millions avec des investisseurs. Selon elle, pour obtenir quelque chose, il faut le demander, sans attendre qu’on lise dans vos pensées.

Même pour une augmentation : d’abord être honnête sur son mérite à la recevoir, puis prendre rendez-vous pour en parler, sans s’apitoyer sur son sort. Seuls comptent les résultats, comme pour toute girlboss.

5.6 – Faire travailler l’argent

Aujourd’hui, Sophia Amoruso s’autorise quelques folies comme une belle voiture, mais toujours avec une gestion raisonnable : versement initial important, paiement cash… Son but n’est pas de vivre comme une PDG mais de dépenser à bon escient, pour des choses qui lui apportent une vraie satisfaction.

Ce chapitre 5 de « # Girlboss » est riche en leçons pragmatiques pour gérer son argent de façon responsable et ambitieuse. La clé du succès selon Sophia Amoruso.

Chapitre 6 – Abracadabra : le pouvoir de la pensée magique

pouvoir de la pensée magique

Dans le 6ème chapitre du livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso défend le pouvoir de la « pensée magique », cette faculté à visualiser et à se projeter dans la vie que l’on désire. Loin du concept de « chance » qui nie toute responsabilité, la pensée magique consiste à croire que nos pensées façonnent notre réalité.

Chaque petite décision, chaque effort contribue ainsi à semer les graines d’un avenir à la hauteur de nos rêves les plus fous, pour peu qu’on soit prêt à travailler dur. C’est cette philosophie qui a guidé Sophia Amoruso dans la croissance exponentielle et parfois effrayante de Nasty Gal.

6.1 – La magie du chaos

Sophia Amoruso adhère au concept de « magie du chaos » selon lequel nos croyances agissent comme une force active dans le monde. Croire en soi est essentiel pour convaincre les autres, bien au-delà des « likes » éphémères sur les réseaux.

L’auteure suggère alors d’utiliser des « signes cabalistiques » (mots ou symboles associés à un vœu) comme rappels de nos objectifs. Elle-même encode ses mots de passe avec ses souhaits pour son entreprise, lui permettant de garder le cap malgré les aléas du quotidien.

La clé est d’avoir un but tout en laissant une marge de manœuvre à l’univers. Trop se focaliser peut faire passer à côté d’opportunités inattendues. Il faut savoir changer de cap quand quelque chose coince, sans pour autant abandonner.

C’est ce savant équilibre entre ténacité et lâcher-prise qui a permis à Sophia de réaliser ses rêves.

6.2 – Nos pensées sont comme des billets de banque : ne les gaspillons pas

L’énergie mentale est précieuse, il est donc crucial, soutient la cheffe d’entreprise, de la focaliser sur le positif. Ressasser ses griefs contre un ex ou un concurrent revient à leur donner du pouvoir et à ignorer ses propres atouts.

Sophia Amoruso raconte comment une bagarre ridicule avec l’ex de son compagnon, qu’elle avait invoquée à force d’y penser, lui a fait prendre conscience de ce gaspillage d’énergie. De même, son obsession pour une rivale dont le site ressemblait au sien l’a détournée de ses propres projets.

Depuis, l’entrepreneuse a appris à « jeter hors de sa tête » les influences toxiques pour se concentrer sur son propre chemin. Car il n’y a pas de loi karmique qui dit que votre réussite dépend de l’échec des autres. Alors autant leur souhaiter le meilleur et continuer sa route !

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Ainsi, pour Sophia Amoruso, en nourrissant des pensées positives, on attire à soi d’autres éléments positifs. Et ça, ce n’est pas de la chance, c’est de la magie dont vous êtes l’artisane, affirme-t-elle.

En résumé, le chapitre 6 de « # Girlboss » se veut inspirant. Car il nous invite à reprendre le pouvoir sur notre vie et notre destinée entrepreneuriale par la seule force de notre état d’esprit. Comme un mantra à se répéter chaque jour pour une girlboss accomplie !

Chapitre 7 – Je suis l’antimode

Dans le 7ème chapitre du livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso revient sur sa personnalité d’introverti et son sentiment d’être une outsider, qui l’ont paradoxalement aidée à construire une marque unique et anticonformiste.

7.1 – Un petit point sur l’introversion

Sophia se définit comme une introvertie, non pas timide mais ayant besoin de solitude pour se ressourcer, là où les extravertis puisent leur énergie dans les interactions sociales. Enfant déjà, elle préférait jouer seule, se sentant différente et se demandant constamment ce que les autres pensaient d’elle.

Les introvertis sont souvent désavantagés dans un monde paramétré pour les extravertis, que ce soit à l’école ou au travail où l’on valorise l’aisance relationnelle. Pourtant, leurs qualités – créativité, persévérance, prudence financière… – peuvent être des atouts, comme l’illustrent de nombreux leaders introvertis (Einstein, Bill Gates, J.K. Rowling…) : « votre condition d’introvertie ne vous condamne donc pas à une vie dans l’ombre« .

7.2 – Descendre au mauvais arrêt mais faire avec

Sophia raconte avoir toujours eu l’impression d’être « descendue au mauvais arrêt« , comme si son âme avait été déposée à la mauvaise époque. Fan de black metal, elle se reconnaît dans les paroles désabusées du groupe Saint Vitus. Mais comme on n’a pas encore inventé la machine à voyager dans le temps, autant tirer le meilleur de l’endroit et de l’époque où l’on est ! lance-t-elle.

7.3 – L’échec est notre invention

Ne se sentant à sa place nulle part, Sophia Amoruso s’est forcée à essayer différents styles de vie sans trop s’attacher, prête à rebondir. Cette adaptabilité s’est avérée utile pour Nasty Gal, qu’elle voit comme un projet en constante évolution.

Son conseil aux girlboss : foncer sans trop se soucier du résultat. Quand le but est d’apprendre, l’échec n’existe plus, c’est une invention. Il y a toujours un côté positif à tout, à condition de changer de lunettes !

7.4 – Notre place est là où nous le voulons

Sophia Amoruso confie avoir mis du temps à se sentir légitime en tant que CEO. Elle avait, indique-t-elle, l’impression d’usurper sa place parmi ces diplômés accomplis. Puis, elle a réalisé qu’elle pouvait être à sa place où elle voulait, que ce soit en salle de réunion, en classe affaires ou sur scène.

Nasty Gal est devenu son diplôme. L’entrepreneuse a appris à poser des questions « bêtes » sans complexe, consciente de sa responsabilité de décisionnaire.

Pour elle, ne perdons pas de temps à se soucier du regard des autres. On est ce qu’on est, autant s’y faire !

7.5 – Être « cinglée » et le rester

Pour la cheffe d’entreprise, l’originalité de Nasty Gal se reflète dans son côté « antimode ». Nasty Gal encourage en effet les filles à trouver leur propre style loin des diktats. Dans le milieu, Sophia Amoruso se sent souvent à part. Comme à la Fashion Week de New York et son cirque de tenues et de chaises musicales, où elle ne se sent pas du tout à sa place.

Mais elle a compris que c’est justement sa singularité qui séduit. Son message est donc le suivant : cultivez votre grain de folie, c’est votre meilleur atout !

7.6 – Obtenir ce que nous voulons, même quand nous ne le voulons plus

La notoriété a complètement changé la vie de Sophia, ancienne adepte de l’anonymat qui se retrouve soudain interpellée dans la rue. Si les honneurs font plaisir, elle a du mal à s’habituer à cette surexposition qui peut virer au cauchemar (appels d’inconnus après avoir publié son numéro par erreur, recevoir un guide de survie aux prises d’otage en cadeau de sa banque et réaliser que c’est parce que cela est devenu quelque chose qui peut arriver…).

Finalement, son conseil ici est de ne jamais se laisser enivrer par son succès.

7.7 – Témoignage et conclusion : transcender son inadaptation pour inspirer et réussir

Le chapitre 7 de « # Girlboss » se termine avec le témoignage de Norma Kamali, styliste de mode et entrepreneuse. Elle partage son parcours et ce qu’il lui a appris, en matière de créativité, viabilité de projet et de prise de risque notamment :

« Pour que vos idées puissent se réaliser, elles doivent vous inspirer de la passion et une certaine fièvre. Il n’y aura probablement qu’une seule idée sur vingt qui passera au stade de la réalisation, mais une idée n’est vraiment valable que si elle est soutenue par un projet solide et viable. Vous devez savoir prendre des risques. La réussite passe par le risque ; les grands chamboulements ouvrent des voies insoupçonnées et créent des occasions. S’ils sont terrifiants et intimidants, c’est parce qu’ils vous sortent de votre zone de confort. »

Au final, ce chapitre met en lumière le caractère atypique de cette créatrice hors norme, qu’est Sophia Amoruso. Elle a su transcender son inadaptation pour en faire la clé de sa réussite. Un modèle inspirant pour toutes les girlboss en herbe !

Chapitre 8 – Se faire embaucher, rester en poste et se faire virer

Dans le 8ème chapitre du livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso partage ses conseils avisés pour décrocher un job et le garder, forts de son expérience des deux côtés de la barrière.

se faire embaucher rester ouvert

8.1 – Sur l’embauche

Quand elle cherchait du travail, Sophia Amoruso explique qu’elle jouait à fond la carte de la motivation, quitte à faire semblant. Et cela marchait. C’est pour cela que son conseil n°1 aujourd’hui est le suivant en matière de recherche d’emploi : ne pas jouer les difficiles mais sortir le grand jeu face à la concurrence, surtout si le job est un tremplin vers ce que nous voulons vraiment faire.

8.2 – Le mal nécessaire : la lettre de motivation

Pour Sophia Amoruso, une lettre de motivation réussie évite 4 erreurs :

  1. Se focaliser sur ce que le job vous apportera au lieu de ce que vous pouvez apporter à l’entreprise.
  2. Négliger de faire le lien entre vos expériences passées et le poste visé.
  3. Critiquer l’entreprise sans qu’on vous le demande.
  4. Bâcler la rédaction et l’orthographe.

8.3 – Un CV est plus que du simple blabla

Même si le format est rigide, un CV doit donner une image claire de vos compétences et réalisations. Sophia Amoruso dit apprécier les CV originaux, bien écrits et détaillés sur les responsabilités concrètes, pas juste les idées.

8.4 – Comment ne pas foirer son entretien

Pour la cheffe d’entreprise, un entretien réussi tient parfois à une alchimie impalpable.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, elle conseille de préparer des réponses intelligentes aux questions classiques (dont la redoutée « plus grande faiblesse »), de faire des recherches sur le poste et l’entreprise, et enfin, d’être honnête sur vos attentes. L’embauche est un processus gagnant-gagnant, mentionne-t-elle.

Mais attention à ne pas trop en faire ! Évitez de vous épancher sur vos précédents jobs, de faire des commentaires personnels déplacés, de mentir sur votre parcours. Restez pro en toute circonstance. Sachez doser vos interventions.

Et au final, même si le processus est codifié, une candidature qui sort du lot par sa sincérité, sa créativité et son professionnalisme marquera forcément des points.

8.5 – Les réseaux ne sont pas seulement pour les boulets

Sophia Amoruso encourage à utiliser LinkedIn, notamment pour entrer en contact avec des personnes inspirantes. Une simple demande de café avec elles peut ouvrir des portes. Elle-même a recruté des talents et trouvé un mentor – le PDG de J.Crew – grâce aux réseaux.

Sa recommandation : avoir un profil à jour et soigné, reflet de votre professionnalisme.

8.6 – Vous avez trouvé du travail ? Génial ! Maintenant, gardez-le !

Chez Nasty Gal, pas de place pour les tièdes, laisse entendre la girlboss. On y attend passion et dévotion, bien au-delà du classique 9h-18h. Pour y évoluer, Sophia Amoruso conseille d’éviter à tout prix la phrase « Ce n’est pas mon travail« , d’être volontaire pour donner un coup de main, même sur des tâches ingrates.

Les promotions viennent à celles qui soignent les détails : être agréable avec tous, reconnaître ses erreurs, respecter les limites (votre boss n’est pas votre ami !). Mieux vaut se montrer humble et bosseuse que de jouer les princesses en attendant une promotion au bout de 4 mois. Prouver sa valeur prend du temps.

8.7 – Quand on doit licencier

Sophia connaît les deux côtés du licenciement. Virée d’un magasin de luxe à 21 ans pour son look négligé et ses retards à répétition, elle réalise combien il est difficile de virer quelqu’un une fois devenue boss.

Ses conseils quand on doit licencier : bien préparer ses arguments (performances insuffisantes, erreurs répétées…), rester pro en évitant l’affect, ne pas trop s’étaler sur les raisons, faire preuve d’empathie malgré tout. Bref, assumer cette responsabilité de dirigeant, aussi désagréable soit-elle.

8.8 – S’entendre dire : « Vous êtes viré »

Se faire virer n’a rien d’agréable, comme une rupture amoureuse. Mais ce n’est pas une fin en soi. Pour Sophia, ses licenciements ont souvent été des électrochocs salvateurs, la poussant vers de meilleures opportunités comme Nasty Gal.

Voici donc ses conseils si cela vous arrive : éviter les noms d’oiseaux et les menaces, rester digne, ne pas se plaindre en public (réseaux sociaux!), passer à autre chose. Bien sûr, sans économies, la pilule est plus dure à avaler, d’où l’importance de ce « fonds oh merde ! » (10 % du salaire) en cas de coup dur.

Le chapitre 8 du livre « # Girlboss » se clôt sur le témoignage inspirant de Christene Barberich, rédactrice en chef de Refinery29. Mue depuis toujours par une passion pour l’écriture, elle a appris à s’affirmer en écoutant ce que les autres lui déconseillaient et en osant prendre des risques. Son crédo : être son meilleur champion, s’entourer de gens stimulants, insuffler créativité et joie dans son travail comme dans sa vie. Et surtout ne pas se soucier du regard extérieur pour réaliser ses rêves de girlboss !

Au final, ce 8ème chapitre est rempli de conseils pratiques et de pep talk pour aider les working girls à devenir des girlboss épanouies, de l’embauche au licenciement en passant par l’évolution de carrière. Le tout servi avec le pragmatisme et l’humour cinglant de Sophia Amoruso !

Chapitre 9 – Occupez-vous de vos affaires

Dans le 9ème chapitre du livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso revient sur la genèse de Nasty Gal, entreprise née presque par hasard alors qu’elle cherchait juste à payer son loyer. Si elle avait su l’ampleur que prendrait l’aventure, elle aurait sans doute reculé devant l’immensité de la tâche. D’où sa philosophie : foncer sans trop se préoccuper du résultat final.

Pour la cheffe d’entreprise, les clés du succès ont été de toujours mettre la cliente au centre, d’être à son écoute plutôt que de lui imposer une vision.

Ainsi, en impliquant la communauté, en suscitant le buzz par un service irréprochable et des contenus mémorables, Nasty Gal s’est construite sur un marketing quasi gratuit porté par l’enthousiasme contagieux des clientes. Plus qu’un site, c’est devenu un état d’esprit.

9.1 – Le potentiel progressif

Sophia Amoruso est convaincue que pour devenir expert, il faut répéter un cycle « ajustement-développement » sur la durée. Elle appelle ça le « potentiel progressif », une approche pragmatique qui consiste à apprendre sur le tas tout en avançant, sans se focaliser trop vite sur le résultat final au risque de se décourager.

Son conseil est alors de commencer petit, rester discret le temps de se faire les dents, même si c’est moins glamour que les success stories du jour au lendemain. Mieux vaut consolider ses bases en coulisses que de fanfaronner trop tôt au risque de se planter en beauté.

Pour se former en autodidacte, rien ne vaut l’école Google et YouTube, un puits sans fond de connaissances gratuites pour qui sait chercher. Bien entouré, on apprend aussi énormément au contact des autres, observe la girlboss.

9.2 – « Entrepreneurialisme » est un mot de dix-neuf lettres

Avoir l’esprit d’entreprise ne veut pas dire être entrepreneur. Pour Sophia Amoruso, cette qualité consiste à chercher des opportunités au-delà des ressources à disposition, avec passion et sans peur de l’échec. Une posture à cultiver dans n’importe quel job.

Pour la boss de Nasty Gal, à l’heure où l’on valorise de plus en plus les profils sortant des sentiers battus, les entreprises ont tout intérêt à s’entourer de collaborateurs créatifs, capables de remettre en question le statu quo. C’est dans cet esprit que Nasty Gal recrute, bien loin de la mentalité « métro-boulot-dodo » d’antan.

9.3 – La philosophie de Nasty Gal

Cette approche disruptive transparaît dans la « philosophie » de Nasty Gal, qui place le client et l’humain au cœur tout en cultivant un état d’esprit décalé.

En bref, il s’agit, pour Sophia Amoruso, de travailler dur sans se prendre au sérieux et de continuer à apprendre de ses erreurs, avec des ego sous contrôle.

9.4 – Au sujet des investisseurs

Le monde des investisseurs a d’abord intimidé Sophia Amoruso, peu à l’aise avec leur jargon et leurs process. Jusqu’à sa rencontre avec Danny Rimer d’Index Ventures, qui a su comprendre l’essence de Nasty Gal au-delà des chiffres. Une relation atypique fondée sur la confiance plus que l’appât du gain.

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Le conseil de la cheffe d’entreprise si vous cherchez des investisseurs : miser sur une équipe soudée et complémentaire, rester souple face aux changements, avoir prouvé la viabilité de votre projet, disposer de bons soutiens et surtout faire preuve d’originalité. En revanche, évitez l’excès de confiance, le court-termisme et le manque de préparation.

Le chapitre 9 de « # Girlboss » se conclut sur le témoignage inspirant de Jenné Lombardo, entrepreneuse créative qui prône l’audace, la curiosité et l’humilité. Son credo : créer son propre destin en repoussant les limites, rester à l’affût des tendances jeunes, et ne jamais, au grand jamais, oublier la politesse !

En résumé, le chapitre 9 est un condensé stimulant de conseils et de pistes de réflexion pour penser out of the box et faire bouger les lignes en affaires. La preuve qu’avec de la créativité, du culot et des valeurs fortes, tout est possible pour une girlboss en herbe.

Et comme le résume Sophia Amoruso, c’est dans l’action que se trouve la plus belle des récompenses !

Chapitre 10 – La créativité dans tous les domaines

Rôle de la créativité

Dans ce 10ème chapitre du livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso explore le rôle central de la créativité dans sa vie, de l’enfance à la création de Nasty Gal. Petite déjà, son imagination débordante la poussait à s’inventer en haut-parleur, en appareil photo ou autre objet inanimé :

10.1 – La photographie comme catalyseur créatif

Le premier vrai coup de cœur créatif de Sophia fut la photographie. Après un accident de vélo, elle utilise ses indemnités pour s’offrir un bel appareil et partir en voyage. De retour, elle s’inscrit à des cours et se passionne pour le développement et le tirage.

Pour son projet de fin d’études, elle photographie une église russe orthodoxe de son quartier et se lie avec Mère Maria, la nonne qui y vit. Quand le vieux pope décède, Mère Maria demande à Sophia d’immortaliser ses funérailles. Une expérience marquante qui la pousse à photographier d’autres communautés en marge comme les routiers ou les moines.

Sophia prépare alors un portfolio pour intégrer une prestigieuse école d’art, mais y renonce, rebutée par les frais de scolarité. Pourtant, cette série-photo intitulée « Armés pour bénir » lui a appris l’importance d’aller au bout de ses projets.

10.2 – Trouver son cadre

Cette candidature avortée a aussi révélé à Sophia qu’elle s’épanouissait dans un cadre créatif librement choisi. Un peu comme eBay a été une structure stimulante pour lancer son entreprise, en lui imposant une suite de tâches créatives (photos, descriptifs…) menant à la satisfaction immédiate d’une vente.

Le conseil de « # Girlboss » : si vous visez haut, n’ayez pas peur de commencer petit. C’est ce qui a marché pour elle.

10.3 – Mettre de la créativité et de l’art dans n’importe quel job

Pour Sophia Amoruso, tout peut devenir créatif, même un job alimentaire.

Chez Subway, la jeune femme s’appliquait à faire des sandwichs parfaits et prenait plaisir aux tâches du quotidien. Idem chez Nasty Gal, où elle a occupé tous les postes avec le même engouement, en transformant la routine en jeu.

10.4 – Le « diagramme de Venn » des relations entre créativité et business

Chez Nasty Gal, Sophia cumule les casquettes de PDG et directrice artistique. Elle conjugue alors ses talents créatifs et son sens des affaires. Deux domaines pas si éloignés selon elle.

Finalement, son plus grand défi, explique l’entrepreneuse, a été de préserver l’ADN créatif de la marque en grandissant. D’abord avec des vignettes accrocheuses mettant en valeur chaque pièce. Puis le design du site, épuré pour laisser place aux produits. Aujourd’hui, toute l’équipe s’attelle à « institutionnaliser la magie Nasty Gal » en extrayant l’essence de la vision de Sophia Amoruso pour mieux la diffuser.

10.5 – T&H au lieu de F&S : le look Nasty Gal

Avec Nasty Gal, Sophia a toujours voulu être à la pointe de la mode, quitte à faire évoluer les tendances pour coller à sa clientèle. Lors des achats, il faut sans cesse se demander si tel article correspondra aux filles branchées de la boîte, souligne la girlboss.

Ainsi, au fil des années, Nasty Gal est passé du total look noir, clous et drapés asymétriques au style BCBG en pastel, mais sans pour autant perdre son ADN, insiste l’entrepreneuse. Car au-delà des modes, il y a des basiques vintage ou modernes intemporels dans lesquels la marque excelle.

L’obsession pour les tailles et hanches mises en valeur plutôt que les formes, une touche d’androgynie sans excès, un brin de peau montrée avec subtilité, une « attitude » pour compenser les vêtements moins sexy… C’est ça le look Nasty Gal, né sur eBay avec des mannequins atypiques comme Nida, aux cheveux XXL.

L’idée en somme est de proposer des pièces vintage retravaillées ou des créations à prix abordables, que les clientes actives pourront s’offrir. Car le style n’a pas de prix, contrairement à la mode. Il demande juste de la créativité et de la confiance en soi.

10.6 – Ni chaud, ni froid, mais cool

Au-delà des fringues, l’essence de Nasty Gal c’est une attitude cool incarnée par ses mannequins.

Pas la coolitude superficielle des ados, mais celle de la fille sympa, bizarre, honnête et à l’aise avec elle-même. Celle à qui on s’identifie et dont on aimerait « être pote ».

10.7 – S’approprier son style

Pour Sophia Amoruso, s’approprier son style est une question d’attitude plus que de fringues. S’habiller, c’est comme enfiler son armure pour affronter le monde. L’important est de se sentir à l’aise, soi-même, loin des diktats. Assumer son style demande des efforts, mais c’est ça être une fille aujourd’hui : choisir ce qui nous fait plaisir !

Le conseil de Sophia aux girlboss sur le style vestimentaire : ne vous censurez pas, habillez-vous pour vivre votre vie à fond, même pour des tâches banales. Et hissez fièrement votre drapeau de nana qui déchire !

Le chapitre 10 se termine par le témoignage inspirant d’Ashley Glorioso, styliste chez Nasty Gal. Passionnée de mode depuis ado, elle a appris tous les codes du métier en travaillant dur, avec un style inclassable et une éthique à toute épreuve. Son crédo : croire en soi, rester créative en toute circonstance et ne jamais se contenter d’être une assistante !

Ce 10ème chapitre montre comment la créativité irrigue tous les aspects d’une aventure entrepreneuriale. Encore faut-il savoir la cultiver en s’astreignant à un cadre, aussi contraignant soit-il. C’est aussi un vibrant plaidoyer pour oser être soi à 300 % et faire de son style un manifeste créatif. Car pour l’auteure, peu importe ce qu’on porte, seule compte l’attitude !

Chapitre 11 – Les chances

Dans le court chapitre final de son livre « # Girlboss« , Sophia Amoruso s’interroge sur la notion de chance dans un parcours comme le sien. Quelles étaient les probabilités de réussir avec Nasty Gal ? Infimes, quand on sait que 80 % des nouvelles entreprises coulent dans les 18 mois.

Elle fait ensuite un parallèle avec son tatouage « 1 % » qui, au départ, faisait référence aux 1 % de motards hors-la-loi vivant selon leurs propres règles. Un chiffre qui désigne aujourd’hui les ultra-riches, symbole du chemin parcouru pour cette ancienne ado rebelle.

Sophia rappelle enfin une statistique folle : nous avons, assure-t-elle, seulement une chance sur 400 000 milliards d’être nous-mêmes, vu la somme de facteurs improbables qui déterminent une existence. Cela montre le nombre incroyable d’opportunités que représente la vie. Même si celle-ci est plein d’obstacles, pour Sophia Amoruso, rien n’est impossible à qui s’accroche.

Oui, le monde aime rappeler que la vie est difficile, dit-elle. Et il a raison. Rien n’est jamais acquis, il faut faire des sacrifices, essuyer des échecs, se relever. Mais difficile ne veut pas dire impossible. Parmi les milliards de choses que nous ne contrôlons pas, nous pouvons toujours choisir les efforts que nous sommes prêt à fournir.

Son conseil : rester affamé et déraisonnable, comme le disait Steve Jobs. Ne jamais perdre sa soif de découverte, de challenge. Avancer, apprendre de ses erreurs, prendre des risques. Et même après le succès, ne pas se reposer sur ses lauriers.

Dans ce dernier chapitre qui encourage à réaliser l’impossible, Sophia Amoruso lance un appel aux futures girlboss : saisissez votre chance, votre Graal n’attend que vous !

Conclusion de « # Girlboss » de Sophia Amoruso

Trois leçons inspirantes issues du livre « # Girlboss » pour réussir

leçons inspirantes Girlboss

Leçon n°1 : Croire en soi envers et contre tout

C’est probablement l’enseignement le plus marquant du livre « # Girlboss ».

Tout au long de son parcours, de son enfance rebelle à la création de Nasty Gal, Sophia Amoruso a dû puiser dans ses ressources intérieures une conviction inébranlable pour surmonter les obstacles et les échecs.

Croire en elle et en ses rêves, envers et contre l’avis des autres, et même quand les probabilités de succès étaient infimes, a été son plus grand moteur.

Une foi en soi qu’elle n’hésite pas à qualifier de « naïveté« , mais qui lui a permis de déplacer des montagnes.

Un état d’esprit, selon Sophia Amoruso, que toutes les futures girlboss devraient adopter sans modération pour viser toujours plus haut.

Leçon n°2 : Considérer les épreuves comme des tremplins vers le succès

Autre leçon majeure de l’aventure Nasty Gal : l’échec est notre meilleur allié quand on sait en tirer les leçons.

Sophia Amoruso revient sans fard sur ses débuts hors des clous, entre rébellion, petits boulots ingrats, épisodes de vol à l’étalage… Des expériences qu’elle analyse aujourd’hui comme un passage nécessaire qui l’a poussée à se dépasser pour sortir du lot.

Rejetée par le système scolaire et le monde du travail, elle a transformé ce statut d’outsider en force motrice pour tracer sa propre voie d’entrepreneure.

Son conseil : ne laissez personne vous définir, et faites de chaque « non » une opportunité pour rebondir.

Leçons n°3 : Jouer selon ses propres règles, en restant fidèle à soi-même

C’est un fil rouge qui parcourt tout le livre : la réussite version girlboss implique de rester authentique et d’assumer ce qui nous rend unique.

Ainsi, Sophia Amoruso attribue le succès de Nasty Gal à son refus de suivre les tendances à tout prix. En imposant ses choix pointus, son style rock et irrévérencieux, son approche décalée de la relation-client, la marque a réussi à se démarquer et inspirer une communauté de clientes passionnées.

Un pied-de-nez rafraîchissant aux conventions du monde des affaires, qui prouve qu’on peut réussir en grand en restant soi-même.

Ce que vous apportera la lecture inspirante de « # Girlboss »

Motivation, audace, inspiration

La lecture du récit captivant et plein d’humour de Sophia Amoruso est un véritable shot de motivation et d’audace.

Que vous soyez attiré par l’entrepreneuriat, la vente en ligne, le monde créatif, ou en quête d’épanouissement dans votre vie professionnelle, vous y trouverez une mine de conseils et d’inspiration pour passer à l’action.

Vous apprendrez à faire de votre personnalité votre meilleur atout, à affronter vos peurs, à voir les obstacles comme des défis challengeants. Vous découvrirez les ficelles d’une entrepreneuse atypique qui a révolutionné le e-commerce avec authenticité, sans jamais se prendre au sérieux. Et surtout, l’auteure a beaucoup de chances de vous convaincre que nous avons tous en nous les ressources pour mener la vie extraordinaire dont nous rêvons, pourvu qu’on ose sauter le pas.

Bref, un livre qui pourrait bien réveiller la girlboss qui sommeille en vous !

Un témoignage unique en son genre, frais et décapant

Je recommande cette lecture pour deux raisons principales :

1/ D’abord, parce que c’est un témoignage unique en son genre, d’une honnêteté et d’une générosité rares.

Sophia Amoruso n’édulcore rien de son histoire, et prend un malin plaisir à dynamiter son image de femme d’affaires lissée. En nous ouvrant les coulisses de son parcours truffé de doutes, d’erreurs, de défis, elle devient un modèle ultra-accessible dans lequel on a envie de se projeter. Et ça fait un bien fou !

2/ Ensuite, parce que c’est un concentré d’énergie positive et de créativité qui fait souffler un vent de fraîcheur sur le monde du développement personnel.

Avec son ton caustique et son franc-parler, Sophia Amoruso casse les codes et bouscule les idées reçues sur ce que signifie réussir. Loin des injonctions culpabilisantes, elle nous pousse à embrasser nos différences et à jouir sans complexes du chemin vers le succès. Une piqûre de rappel salutaire à l’heure où l’on glorifie la quête de perfection !

Bref, vous l’aurez compris, « # Girlboss » est bien plus qu’une success story épatante. C’est un manifeste punk et féministe revigorant qui vous prouvera qu’impossible n’est pas girlboss.

Points forts :

  • Le parcours inspirant d’une femme partie de rien qui a su créer un empire en ligne, à force de culot et de travail.
  • Les nombreux conseils réalistes et souvent « out of box » pour réussir en affaires et dans la vie, en cultivant sa singularité.
  • Le ton décapant et plein d’autodérision de Sophia Amoruso qui casse les codes du business et séduit par son authenticité.

Point faible :

  • Le côté très « américain » de certaines anecdotes ou expressions qui peuvent parfois dérouter un lectorat français.

Ma note :

★★★★★

Avez-vous lu le livre « # Girlboss » de Sophia Amoruso? Combien le notez-vous ?

Médiocre - Aucun intérêtPassable - Un ou deux passages intéressantsMoyen - Quelques bonnes idéesBon - A changé ma vie sur un aspect bien précis !Très bon - A complètement changé ma vie ! (Pas encore de Note)

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