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“Ce qui distingue l’autodidacte de celui qui a fait des études, ce n’est pas l’ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi.”
J’ai eu la chance de rencontrer il y a peu Ludovic. C’est un jeune cinéaste autodidacte qui a un parcours et un style de vie exceptionnel. Voici son interview, en podcast et sous forme écrite.
Vous pouvez écouter ce podcast en live en cliquant sur le bouton Play en haut, téléchargez le MP3 en cliquant sur Download, ou le récupérer dans iTunes directement.
Olivier: Bonjour et bienvenue, merci d’être avec nous, est-ce que tu vas bien?
Ludovic: Et bien nickel, et toi?
Olivier: Très bien merci. Est-ce que tu peux rapidement te présenter pour nos auditeur, nous dire qui tu es, ce que tu fais, etc.
Ludovic: Moi, c’est Ludovic, j’ai 22 ans. Je travaille dans le milieu du cinéma et de la publicité télé; notamment dans les effets spéciaux. Je supervise les effets spéciaux sur les tournages. Je fais ça depuis l’âge de 18 ans. Cinéaste autodidacte, j’aime mon métier, c’est ma passion; j’aime les filles et j’aime voyager.
Olivier: (rires) Donc tu dis que tu as commencé à 18 ans. Cela veut dire que tu as arrêté les études tôt pour te lancer dans ton métier de cinéaste autodidacte.
Ludovic: Pour dire simplement que je n’ai même pas fait d’études en fait. J’ai simplement passé mon bac, ça c’est limité à ça. Je ne suis pas quelqu’un qui aime beaucoup les études, j’aime apprendre de moi-même et de manière autodidacte.
Olivier: D’accord, est-ce que tu peux nous expliquer un peu ton parcours. Parce qu’il me semble que tu as un parcours très intéressant. Aujourd’hui tu as 22 ans c’est ça?
Ludovic: C’est ça.
Olivier: Est-ce que tu peux me confirmer que tu es un acteur autodidacte reconnu dans ton domaine, je pense?
Ludovic: Plutôt.
Olivier: Est-ce vrai que tu étais effectivement en vacances d’environ 8 mois par an. Comme tu me le disais lors de notre rencontre de la dernière fois?
Ludovic: Pour nuancer le terme de vacances, on dira plutôt que je ne travaille pas pendant environ 8 mois de l’année. Je travaille environ 4 mois dans une année.
Olivier:Tu travailles pendant quatre mois et non huit mois de l’année pour vivre n’est-ce pas?
Ludovic: Exactement.
Olivier: Et tu n’as pas de diplôme à part le bac.
Ludovic: Et j’ai pas de diplôme à part le bac, que j’ai passé par obligations familiales. Je l’ai passé pour l’honneur.
Olivier: Alors c’est vraiment un parcours très intéressant. Est-ce que tu peux nous expliquer comment cela a commencé, comment t’es venu cette passion qui s’est développé pour le graphisme autodidacte, pour les effets spéciaux et puis comment tu as eu cette idée, cette envie d’arrêter l’école et puis de te lancer par toi-même de manière autodidacte?
Ludovic: En fait, j’ai eu ce déclic très jeune. Il était parti tout simplement de ma passion pour le cinéma et l’obtention de ma première caméra. Et, à l’origine, la magie était également ma passion. À un moment, le cinéma seul et la magie seule, j’ai dû concilier les deux en m’orientant vers les effets spéciaux qui sont en quelque sorte la magie du cinéma. Issu des parents pauvres et n’ayant pas d’ordinateur, je me suis trouvé des petits jobs pour financer mon premier ordinateur à 15 ans. Ce qui constitue mon premier investissement à but d’apprentissage autodidacte. Je passais toutes mes nuits à apprendre de manière autodidacte, la 3D, les effets spéciaux, les sites Internet. Je me couchais à 4 heures du mat’ en me levant très tôt pour aller au lycée. Voici l’origine de mon déclic. J’ai exposé mes créations sur mon premier site internet à 17 ans.
Ludovic: Je me suis opposé aux opportunités de travail que je déclinais compte tenu de mon statut de candidat au bac. Dès que je l’ai passé, j’ai répondu positivement à des offres de travail dans le milieu des effets spéciaux; et voilà comment à 18 ans je me suis retrouvé là-dedans.
Olivier: C’est vraiment très intéressant, à 15 ans tu as entrepris toi-même des démarches, tu t’es dit « ok, c’est ça que je veux faire. Je n’ai pas d’ordinateur, donc ce que je vais faire c’est trouver du travail pour essayer de m’en payer un ». C’est ça?
Ludovic: Exactement.
Olivier: C’est beau quand même, à 15 ans il y a quand même peu de personnes qui ont ce genre de démarches proactives de se dire « voilà mon objectif, voilà les obstacles, voilà les contraintes, il faut que j’agisse pour les dépasser ».
Ludovic: C’est de la détermination. C’est ce dont je parle souvent, la détermination et la passion constituent vraiment le moteur de tout ça et le manque que je trouve que beaucoup de gens n’ont pas. Mais, c’est vraiment ce qui nous donne les directives dans notre vie quand on a des objectifs, des passions. Quand on a pas de but, d’objectif, on peut pas marquer de points. Moi, je pars vraiment de ce principe là. Et c’est grâce à cela que j’ai pu avancer, en me découvrant très tôt une passion et en me donnant à fond pour y arriver de façon autodidacte.
“Soyez autodidactes, n’attendez pas que la vie vous donne des leçons.”
Olivier: Oui, et puis à la fois tu étudiais au lycée pour passer ton bac et à côté de ça tu apprenais par toi-même de manière autodidacte. C’est quand même un domaine qui n’est pas facile d’accès. Je pense qu’il y a des gens qui font des études pendant 4 ans, non?
Ludovic: Oui, effectivement. La cherté et le nombre d’année du cursus classique sont à la base de notre statut d’autodidacte. À l’époque, je ne voulais pas m’endetter. L’enseignement et la somme sont à la base du caractère prétentieux de ces écoles. Donc j’ai pu réussir, à cause de ma détermination, ma passion et ma spécialisation. En allant au lycée et apprendre seul le soir de manière autodidacte, il faut éviter de traîner dans la médiocrité ambiante, dans l’apathie permanente des gens qui règnent autour de soi. On a vite fait de se faire entraîner là-dedans. Tout ça m’a vraiment rendu buté et déterminé. La passion étant déjà là, il me restait plus que faire la spécialisation. Je me suis donc spécialisé dans mon domaine, dans les effets spéciaux mais sans plus de détails car ce n’est pas l’objet de cette interview.
Les diplômés travaillent fréquemment avec moi. Mes observations sont quasiment identiques à chaque fois que je rencontre des gens qui sortent d’école ou qui sont stagiaires: ce sont des gens qui vivent dans l’assistanat. La réservation d’une résolution scolaire à leur problème. La grosse différence avec les autodidactes c’est qu’ils savent vraiment se débrouiller seuls.
Apprendre par soi-même et de façon autodidacte, ça a l’avantage de pouvoir apprendre à son rythme, c’est pouvoir supprimer le superflu qu’on enseigne généralement dans les écoles pour vraiment se concentrer sur les parties importantes.
Olivier: Et qui sont directement applicables.
Ludovic: Oui, c’est ça, c’est ça. Garder l’essentiel. Ne pas se perdre mais optimiser son temps là-dessus.
Olivier: Et pour toi donc, la passion la détermination, mais aussi la rigueur que tu as eu. Comment tu faisais, tu ne regardais pas la télé?
Ludovic: Alors là, la télévision, c’était même pas imaginable, disons que le seul moment où je regardais un écran autre que celui de mon ordinateur, c’était pour aller au cinéma pour voir un peu les effets spéciaux et pouvoir admirer le travail des grands parmi lesquels je voulais être plus tard. Se priver vraiment pour se centrer sur le nécessaire ne m’empêchait pas d’avoir une vie sociale, d’avoir des amis.
Olivier: J’allais te le demander.
Ludovic: Le manque de perspectives d’avenir chez les autres qui passent leur temps à se faire des soirées alcoolisées, à fumer. À l’inverse d’eux, j’avais des perspectives d’avenir, je me suis donné à fond en essayant de concilier ma vie sociale. Ce qui n’était pas toujours évident mais au final, ça a payé. Quand je vois ce que je suis à l’heure actuelle, j’en suis heureux.
Olivier: J’imagine. Est-ce que tu pense que les autodidactes partagent cette passion qu’ils ont pour quelque chose, cette envie d’apprendre et puis cette détermination que tu as eu?
Ludovic: La plupart des autodidactes, je dirais que oui, parce qu’il faut vraiment avoir la détermination pour se dire, je vais apprendre tout seul de manière autodidacte, sans avoir quelqu’un derrière soi pour vous dire « c’est bien, c’est pas bien, fais comme-ci, fais comme ça ». Quand on est autodidacte, on a qu’un seul moyen pour apprendre, c’est apprendre de ses erreurs. Quand on est capable de reconnaître son erreur, de mettre son ego de côté et d’accepter qu’on a fait une erreur et de tirer une leçon de cette erreur-là, c’est un gros effort qu’on doit faire sur soi. Et je pense que oui, beaucoup d’autodidactes ont cette mentalité-là.
C’est pour ça que je pense qu’il y a plus d’autodidactes qui réussissent dans un domaine spécialisé que de gens sortant d’un cursus purement scolaire.
Olivier: Tu nous as dit qu’ à 18 ans tu avais déjà des propositions d’emploi via ton site web. Est-ce que tu peux nous dire un peu plus pour savoir ce qu’il s’est passé après?
Ludovic: Disons que j’avais 17 ans que j’ai reçu une dizaine de propositions d’emploi, que j’ai dû toutes décliner.
Olivier: Une dizaine? Ton site reçoit des visiteurs et connais de succès, n’est-ce pas?
Ludovic: Le fruit du caractère spécial et moderne des images est la visite. J’étais dans l’air du temps, je faisais beaucoup de choses intéressantes et prisées. L’avantage, c’est que mon site n’avait rien de mon âge à part le travail d’autodidacte effectué, et c’était bénéfique car si je me présentais avec ma petite tête de minet en train de montrer mes images, malgré qu’elles aient été belles, personne ne s’y intéresserait. Les gens se seraient dit « A 17 ans, il apprend seul dans sa chambre, il fait des trucs pas mal, mais il va manquer de passé, d’expérience ». Tandis que là, seul mon travail était révélé, et ça a fait un gros buzz à l’époque. Malheureusement, j’ai tout stoppé à cause des propositions d’emploi pour optimiser mon temps libre. Mais le milieu du cinéma est assez restreint et refuser des propositions peut nuire. Maintenant, je fais de bouche à oreille.
Olivier: Tu as commencé en tant que salarié? Comment cela s’est passé au début?
Ludovic: Non, j’ai jamais été salarié, j’étais intermittent du spectacle dès le début. Ce qui est un statut très particulier, il faut avoir fait un certain nombre d’heures travaillées afin de pouvoir accéder à des indemnités par la suite lorsqu’on ne travaille pas. Attention, la différence ici, c’est quand je travaille, je suis payé, quand je ne travaille pas, je suis indemnisé et lorsque je suis en vacances, je ne touche absolument rien. C’est comme de l’entrepreneuriat, si je veux gagner de l’argent je dois travailler. C’est un statut très précaire. Mais ça m’apporte une liberté énorme concernant mon emploi du temps et ma gestion de ce temps. Moi je le perçois vraiment comme tel: mon temps c’est ma ressource la plus précieuse. Je n’ai jamais voulu être l’esclave d’un petit chef dans un bureau avec 5 semaines de congé par an. Jamais je n‘aurai pu accepter quelque chose pareil.
Olivier: C’est là qu’on voit que tu as vraiment une démarche d’entrepreneur autodidacte puisque beaucoup d’entrepreneurs ont un peu ce dégoût du travail salarié classique, d’être – ce que tu as très bien décrit – le larbin d’un petit chef dans un bureau. Bon, c’est sans doute un peu caricatural, mais l’idée c’est vraiment de se construire sa propre vie, sa propre liberté par son travail, par son talent. Pour revenir au statut d’intermittent du spectacle, je pense que ça peu intéresser nos auditeurs, juridiquement c’est une structure qui ressemble à une entreprise? Comment ça fonctionne en fait? Quelles sont les conditions pour devenir intermittent du spectacle ?
Ludovic: Les conditions, c’est d’être du domaine du spectacle. Que ce soit dans le domaine audiovisuel, du spectacle tel que le théâtre, les acteurs ou dans les effets spéciaux. Cela peut-être aussi des musiciens, des chanteurs, des acteurs également. Tous les domaines touchant le spectacle, l’événementiel, le cinéma, l’audiovisuel, la publicité à dissocier avec celle des agences de communication, attention ce n’est pas dans le domaine de l’intermittence du spectacle. Il y a deux types de statuts, free-lance ou intermittent. Les deux se valent car si on est free-lance on est payé de manière brute, on n’est pas indemnisé sans travailler. Quand on est intermittent, on est payé de manière nette et on a quelques indemnisations sans travailler. Encore à dissocier des vacances où l’on ne touche rien. Mais il faut pouvoir travailler suffisamment pour se faire payer pendant les vacances afin de maintenir son niveau de vie actuel.
Olivier: Donc quand tu dis que tu ne travaille pas pendant 8 mois par an, tu es payé pendant ces 8 mois?
Ludovic: Je ne suis pas payé tous les 8 mois. Je ne touche rien pendant les vacances. Les chômages techniques sont indemnisés par la moitié de ce qu’on touche en travaillant. Mais sans donner plus de détails au niveau des chiffres car tous les projets sont différents. Dans notre métier, on a un tarif journalier qui varie suivant le budget et la durée de production du projet. Donc, des salaires très aléatoires d’une fourchette de 2500 à 5000 euros. En même temps, ça dépend du statut, un acteur n’est pas payé au même titre que celui qui travaille dans les effets spéciaux. Et si on veut bénéficier de ce statut, il faut justifier de 507 heures de travail. À raison de 8 heures par jour, ça nous fait environ trois mois et demi de travail sur 20 jours ouvrables. Ce justificatif nous donne accès au statut d’intermittent du spectacle.
Olivier: Avec tous les avantages que tu nous as indiqué.
Ludovic: Avec les avantages… Il est important de préciser que tout le monde n’en profite pas car toutes les professions ne bénéficient pas de ces 507 heures de travail. Pour les personnes qui n’ont pas les mêmes spécialités que moi… Ce n’est pas difficile pour moi de les avoir, ça dépend des années, des budgets et de plein d’autres choses. Mais il y a des gens, notamment quand on voit les intermittents du spectacle en train de manifester dans la rue, c’est parce qu’ils sont vraiment dans le besoin. C’est parce qu’ils ont vraiment du mal à compléter leurs heures et joindre les deux bouts. Donc, ce n’est pas évident pour tous. Etre intermittent, c’est avoir le réseau ou le temps qui va derrière pour avoir des clients, pour avoir des projets, si non vous aurez beau avoir le statut, au bout de huit mois, vous le perdrez.
Olivier: C’est un bon statut à condition d’avoir le nombre d’heures suffisantes et, effectivement, il faut comme dans les entreprises, avoir une spécialité qui soit demandée et puis travailler, se battre, pour se faire connaître et avoir un réseau.
Ludovic: C’est pour ça que ça se rapproche beaucoup du statut d’entrepreneur dans le sens où ce n’est pas un statut qui est acquis à vie, il faut continuer à travailler pour entretenir ce statut, tout comme quand on est entrepreneur pour son chiffre d’affaires, pour continuer à faire tourner la boîte, la faire connaître, prospecter de nouveaux clients. Cela marche de la même façon. Donc on ne peut pas espérer avoir ce statut là et se reposer sur ses lauriers pendant 20 ans, non; ça ne fonctionne pas comme ça non plus.
Olivier: Est-ce que tu as choisi ta spécialisation par rapport au fait qu’elle était demandée dans le marché ou bien parce que c’est ce qui te plaisait le plus en tant que cinéaste autodidacte ?
Ludovic: Pour moi ce qui est important, c’est quand même faire ce qui nous passionne. Parce que faire un métier qui nous passionne pas, juste parce que c’est bien payé, ou juste parce que le statut peut être avantageux dans certains cas, c’est un casse-gueule monumental. Avant toute chose, toujours se concentrer sur la chose dans laquelle on s’épanouit le plus, trouve ce qui nous passionne vraiment. Et, à partir de là, trouver le moyen de s’épanouir aussi financièrement dans cette spécialité là. Donc se spécialiser par rapport à ce qu’on aime et le reste viendra généralement si on sait se débrouiller un petit peu de manière autodidacte.
Olivier: Très bon conseil. Tu nous disais tout à l’heure que tu as préféré arrêter ton site parce que tu avais trop de demande de gens qui voulaient travailler avec toi. Est-ce que tu peux nous parler de ton style de vie, de ce que tu fais de ton temps libre?
Ludovic: Alors mon style de vie, pour résumer en deux phrases, je suis revenu de Lisbonne il y a quatre jours, avant j’étais à Miami et à Los Angeles. Je suis allé à Prague, à Rome, à Vienne, au Bahamas, tout ça en moins de 8 mois.
Olivier: Tu voyages.
Ludovic: Donc mon style de vie se résume à du voyage, profiter de mon temps libre intelligemment. Parce que avoir du temps libre juste pour être apathique et attendre que le temps passe, c’est pas du tout constructif. Profiter de mon temps libre intelligemment, notamment en lisant pour toujours apprendre de manière autodidacte. Toujours être dans cette démarche d’apprentissage. Quand on est autodidacte, je suis persuadé que c’est à vie. On n’est pas autodidacte pour apprendre un métier et ensuite quand on a le rôle pour soi, tout arrêter. Quand on a vraiment une démarche de quelqu’un qui aime accomplir. Qui aime avoir des objectifs, on peut pas lâcher ça du jour au lendemain. C’est toujours la même démarche. Donc j’utilise toujours ce temps libre pour mon développement personnel, sur le business, j’apprend plus sur ce plan là.
Olivier: Tu voyage, tu apprend de manière autodidacte, tu te dépasse sans cesse. Tu as vraiment la démarche d’un entrepreneur autodidacte que je partage d’ailleurs complètement. Et tu as fait ça rapidement de mettre ton site off-line parce que tu avais trop de demandes?
Ludovic: Je l’ai fait en un an et demi car j’ai réalisé un concours d’effets spéciaux avec succès. Et c’était si génial que j’étais reconnu. Ainsi, j’ai décidé de stopper mon site pour éviter d’exploser ce phénomène. C’est un choix, j’aurais pu tomber dans l’inverse en continuant sur ce buzz là pour se faire connaître encore plus. Travailler dans des grosses boîtes américaines pour faire les plus beaux effets spéciaux au monde. Mais ce n’était pas ma vision car je suis avant tout un artiste dans mon domaine et je ne voulais pas finir juste petit maillon dans une chaîne de grosse boite américaine même pour bosser sur les plus gros projets au monde. Je voulais éviter d’être enfermé dans des locaux et travailler sans but précis, car au final pour la plupart, travailler devient juste une bonne excuse pour tuer le temps, et ce n’était pas ma vision.
Olivier: Cela a été un choix difficile pour toi quand tu as décidé d’arrêter ce site?
Ludovic: Pas du tout.
Olivier: Pas du tout? Pour toi ça coulait de source, c’était vraiment ce que tu voulais.
Ludovic: Voilà. j’étais pas contre le fait d’être reconnu pour ce que je faisais, ça m’a fait beaucoup plaisir, faut dire ce qui est. Maintenant, je voulais pas que ça aille plus loin au niveau professionnel, c’était un choix que j’ai pris, que je ne regrette absolument pas. Quand je regarde la vie d’entrepreneur autodidacte que j’ai à l’heure actuelle, je ne la changerai pour rien au monde.
Olivier: C’est vraiment impressionnant de voir que tu avais 19 ans et demi quand tu as arrêté ton site, c’est ça?
Ludovic: C’est ça oui.
Olivier: Qu’à cet âge là tu avais une vision si précise de ce que tu voulais. Que tu n’hésitais pas à aller dans ce sens là et à prendre les actions nécessaires pour le faire, alors que 99% ne l’auraient pas fait comme tu le dis. D’ailleurs, moi quand j’ai créé mon entreprise, je me suis jeté dedans à corps perdu, comme beaucoup d’entrepreneurs, mais j’ai mis beaucoup plus de temps que toi à réaliser que travailler 10 heures par jour, 75 heures par semaine, c’était peut être pas la meilleure façon d’avoir une vie heureuse et équilibrée. Et moi, personnellement, j’ai lu un livre qui m’a ouvert les yeux, c’est La semaine de 4 heures. Est-ce que tu l’as lu toi?
Ludovic: Excellent livre. Je pense que c’est un livre qui bouleverse vraiment toutes les fausses croyances dans le domaine de la productivité et de la consommation. J’ai vraiment la même vision que l’auteur tient dans son ouvrage. Je pense que tu es mieux calé que moi pour en parler de ce livre, vu qu’on en a déjà parlé tous les deux. Mais ça représente vraiment mon état d’esprit au point de vue professionnel.
Olivier: Tu l’as lu il y a combien de temps?
Ludovic: Il y a un an à peu près, il y a peut-être un an, oui.
Olivier: Quand tu l’as lu, tu as eu l’impression de lire une sorte de manuel que tu avais déjà décodé, non ?
Ludovic: J’ai eu l’impression de lire ce que j’aurai pu écrire potentiellement, ça m’a vraiment impressionné de voir ce genre de livre là que je n’avais jamais lu auparavant. Ce genre de mentalité là appliqué au monde professionnel. Je n’avais pas une vision aussi précise que l’auteur. Disons, que ce livre m’a quand même apporté certaines choses. Il a confirmé, déjà dans un premier temps, ma vision du temps libre et de la productivité, d’ailleurs il l’a complètement appuyé. Moi, c’est vraiment un livre que je recommande aux gens qui sont un peu victimisés sur le plan professionnel notamment et sur le plan personnel au niveau du temps libre. Et vraiment, je pense que pour les gens qui se sentent concernés pour agir, si vous voulez vraiment, ce livre pourra vraiment vous aider à changer.
Olivier: Oui, je pense que pour le coup, c’est vraiment le genre de livre qui peut changer une vie. Je l’ai lu il y un an et demi, et à peu près tout ce que je fais aujourd’hui découle des réflexions que j’ai eu après avoir lu ce livre. Je ne l’ai pas encore chroniqué sur mon blog, mais ça ne va pas tarder. Est-ce qu’il t’a apporté quelque chose quand même, étant donné ton style de vie?
Ludovic: Oui, concrètement, oui. C’est un guide qui a confirmé ma vision du temps libre et de la productivité. Après la partie business, sa démarche du business automatisé est très bien même si je n’adhère pas forcément à son style du « dropshipping ». Après chacun fait ce qu’il veut. Plusieurs moyens mènent à l’épanouissement financier sans adopter son approche. Disons que sa vision de la production, la gestion du temps libre, savoir ce qu’on veut dans la vie, se débarrasser des envies matérielles pour optimiser les choses qu’on aimerait être ou faire plutôt que les choses qu’on aimerait forcément avoir. C’est très bon du fait qu’on a une éducation à l’américaine ou à l’européenne, qui nous oblige à avoir des choses. Mais posséder pourquoi, dans quel but? Voilà, tout est clair et je me suis senti moins solitaire. Voilà j’ai lu ce livre et mon mode de vie est actuellement consensuel.
Olivier: En tant qu’autodidacte, est-ce que les livres ont une importance pour toi, est-ce que tu les utilise pour apprendre?
Ludovic: Ils ont vraiment une importance capitale. Mon métier quand je l’ai appris, je l’ai pas du tout appris dans les livres. Je l’ai appris beaucoup sur internet. Grâce à des forums d’entre-aide, il y avait déjà un réseau assez développé là dessus qui m’a permis de m’épanouir là-dedans. Maintenant les livres que je suis persuadé que c’est là qu’on peut tirer un maximum d’informations avec internet. C’est vraiment les deux supports sur lesquels on peut se former seul et c’est également ce que je continue à faire dans le domaine du développement personnel, dans le domaine du business également.
“Seuls les bons professeurs forment les bons autodidactes.”
Olivier: Tu m’as dit que tu t’es lancé dans le Personal MBA.
Ludovic: Exactement.
Olivier: Et tu as lu beaucoup de livres du Personal MBA ?
Ludovic: Oui, j’ai lu des livres. C’est une bonne sélection contrairement à d’autres sites même s’il y en a toujours qui nous séduisent un peu moins. Bon, peut être parce qu’on est spécialisés sur le contenu pour vraiment en tirer quelque chose de positif. Mais disons qu’à 90%, les livres m’ont apporté une vision et non forcément du concret applicable,une nouvelle dimension du business. Donc, je recommande à tous les futurs entrepreneurs autodidactes et la culture générale. Lire un livre de chaque catégorie et avoir un excellent aperçu du programme. Le Personal MBA résume totalement ma perception de la cherté des écoles. Des écoles chères, difficilement accessibles pour la plupart. Et même, pour passer un MBA, je m’avance un peu, mais ce n’est pas évident de se payer un bac à 18 ans en étant riche. Pourquoi pas? Accéder à cet enseignement et à des livres d’occasion à moindre coût.
Olivier: On peut même les emprunter en bibliothèque pour ceux qui ont été traduits en français.
Ludovic: Pour ceux qui n’ont pas été traduits en français, si jamais vous avez un ami ou deux qui font la même chose que vous qui ont envie de s’avancer dans le même programme, rien ne vous empêche d’acheter divers livres et de vous les prêter les uns les autres pour diviser le budget par deux, voire par trois.
Olivier: Oui, c’est une excellente idée.
Ludovic: Vraiment, je suis persuadé que les connaissances, la culture à notre époque peut vraiment être accessible. Et ce, gratuitement pour ce qui est d’internet, et quasiment gratuitement pour ce qui est des livres. Ce que vous apporteront les livres est plus que ce que peut vous apporter internet. C’est le fait qu’ils soient extrêmement spécialisés sur un thème, sur un sujet. Si le livre a été publié, c’est que généralement, l’auteur connaissait son sujet et qu’il était reconnu comme tel. Vous serez donc sûr de trouver du contenu relativement intéressant. Sur internet, vous pourrez tomber très facilement sur des copier-coller d’autres sites, d’autres blogs. Ce qui n’empêchera pas que vous trouverez aussi du bon contenu mais peut-être un peu moins fiable. Et ce, à prendre à la légère que ce que vous pourrez trouver concrètement dans un livre, qui vous apportera peut-être aussi une démarche pour appliquer votre lecture.
Olivier: Oui, je suis entièrement d’accord, pour moi, les livres sont le moyen le moins cher à notre disposition pour avoir accès aux meilleurs cerveaux du monde, et de toutes les époques en plus. Est-ce que aujourd’hui, tu as d’autres activités, autres projets à part ton métier de graphiste autodidacte dans les effets spéciaux?
Ludovic: Alors oui, j’ai d’autres activités. Je suis notamment coach en séduction. Je coach les gens à devenir plus attirants aux yeux des femmes, à avoir plus de confiance en eux. C’est très axé sur le développement personnel. Je coach notamment des hommes pour devenir plus attirants aux yeux des femmes en améliorant leur charisme et leur attitude de leader qui sont des choses très attirantes aux yeux des femmes. Comme je dis toujours, en résumé, « pour séduire les femmes de vos rêves, devenez d’abord l’homme de vos rêves. Voilà en gros ce qui résume ma seconde profession si on peut appeler ça profession. Sinon au niveau des projets immédiats, c’est résumé aussi dans « la semaine de 4 heures », c’est créer un business automatisé me permettant de générer des revenus quand je suis en vacances aux quatre coins du monde.
Olivier: Donc tu as ce projet-là aujourd’hui?
Ludovic: Oui, vraiment, quand je dis automatisé, le but c’est de m’en occuper le minimum possible. Donc optimiser ses revenus sans sacrifier sa vie et son temps libre.
Olivier: Très bien, tu peux peut-être nous dire avec qui tu travaille en tant que coach de séduction?
Ludovic: Oui, la société s’appelle lifestyle-conseil.com. Je travaille avec Alexandre, donc cette société présente du coaching en séduction, du relooking. Et donc du coaching charisme et leadership. On organise divers événements, notamment cet été comme l’an dernier qui s’appelait « la villa ». Donc pendant deux semaines, on avait loué une villa dans le but de faire du coaching en séduction pendant ces deux semaines. Donc 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, les clients vivaient avec nous, 6 clients par semaines. Dans le but de faire des séminaires la journée, d’apprendre beaucoup de théorie. Et le soir de le mettre en pratique par des sorties pour vraiment mettre en pratique tout ça avec les femmes. Et améliorer les interactions sociales de tout le monde. Voilà en gros la société avec laquelle je travaille et qu’on développe à l’heure actuelle.
Olivier: Très bien, nos lecteurs pourront s’il sont intéressés visiter le site lifestyle-conseil.com. Et en savoir un peu plus à ce sujet. Je pense qu’on a eu de bons conseils, idées et partage d’expérience. Est-ce que pour finir tu aurais des conseils pour ceux qui voudraient se lancer dans leur propre activité, peut-être en free-lance, intermittent du spectacle ou lancer leur entreprise d’une manière autodidacte. Et puis surtout atteindre un style de vie identique au tiens; c’est à dire focalisé sur le style de vie plutôt que le travail et l’enrichissement matériel.
Ludovic: Et bien en conseil, ce sera vraiment concis mais simple. Je parlais de détermination tout à l’heure, je dirais soyez déterminés et surtout donnez-vous à fond. Tentez et dites-vous « au pire, qu’est-ce qui peux arriver? ». Qu’est-ce qui peut arriver si vous tentez? et posez-vous la question « qu’est-ce qui peut arriver si vous ne tentez pas? » N’essayez rien et il risque d’y avoir plus de choses négatives que si vous tentez et si vous échouez. Mais ne rien faire vous maintiendra toujours au même niveau. Au cas où vous échouez en essayant, vous resterez au même niveau. Si vous tentez et que ça fonctionne, vous irez plus loin.
Donc toujours tenter, donnez vous à fond et soyez déterminé. comprenez que gagner 10000 euros par mois et ne plus avoir de vie, c’est pas mieux que 2000 euros par mois et profiter de la vie et de votre temps libre. Personnellement je ne recherche pas du tout l’épanouissement dans un joujou pour adulte comme le désir de posséder une grosse voiture de sport mais plutôt dans l’épanouissement de mes activités extra-professionnelles. Voilà en gros le conseil que je pourrais donner à tout le monde.
Olivier: Et bien, ce sont des super conseils que je partage totalement. Merci Ludovic d’avoir été avec nous.
Ludovic: Écoute, c’était un plaisir.
Olivier: Merci et peut-être à bientôt pour de nouvelles aventures!
Ressources dont nous parlons dans l’interview :
– Lifestyle Conseil, la société dans laquelle Ludovic propose du coaching en séduction, en charisme et en leadership.
– La semaine de 4 heures, livre de Timothy Ferris que je vous recommande fortement.
Voici ci-dessous une vidéo explicative de la productivité en rapport avec notre entretien
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Il me fait bien rire quand il dit que le statut d’intermittent est précaire… c’est quand même grâce a cela qu’il ne travaille que 4 mois par an et que pdt ses 8 mois de vacances il reçoit une indemnisation qui peut aller jusque 75% de son salaire en plus de son autre boulot.
Il n’a pas un peu l’impression de profiter du système?
L’intermittence est utile pour beaucoup de monde car l’audiovisuel et le cinéma n’est pas un boulot ou tu as des horaires de bureau, enfin quoi que… ça sert aussi a développer la création, la »French touch ». Travailler 4 mois par an sur le dos des autres qui cotisent pour toi je trouve ça juste méprisant et tu donnes une mauvaise image de l’intermittence en France.
Super interview ! L’idée de proposer le texte avec est excellente 😉 Personnellement, j’apprécie TOUJOURS d’écouter des personnes qui ont réussies. C’est quelque chose de motivant, dynamisant et cela entraîne vers le haut.
Encore une fois, on constate que les personnalités qui excellent dans leur domaine sont des gens qui ne cessent JAMAIS d’apprendre, de rechercher et qui sont curieux dans la vie (dans le bon sens du terme).
Merci de partager tout cet enthousiasme. Have a nice Sundays 😉
Je suis impressionné par le parcours de Ludovic, et je suis un peu dans le même cas que lui, j’ai 18 ans et souhaiterais me lancer cette année.
Lorsqu’on a une passion, il faut la vivre a fond, et la motivation est une superbe voie de lancement.
Merci pour cet article 😉
Je comprends clairement son propos sur les autodidactes. C’est vrai qu’on peut parfois appeler les autodidactes : les « quoi faire » .En revanche, le système scolaire crée essentiellement que des « comment faire » utiles mais souvent limités pour développer seul une dynamique.
Pour information Axel, le statut d’intermittence coûte HORRIBLEMENT CHER pour les cotisants puisque les dernières réformes à presque triplaient les cotisations et ont réduit le temps d’allocation.
Ce statut intègre la longue phase du processus de création et de formation.
Question : Qui veut prendre les risques de passer énormément de temps sur un métier très incertain qui produit paradoxalement ENORMEMENT de richesses ?
« Peu d’appelés et encore moins d’élus ». J’invite alors tout le monde à « profiter » du système de l’intermittence, c’est génial si tu es un pro, sinon, passez votre chemin…
Merci pour cet article
Merci Olivier de nous fournir ce genre de contenu. L’interview est vraiment très bonne et permet d’apporter un éclairage supplémentaire sur la personnalité des entrepreneurs.
Ludovic est vraiment animé par sa passion et on sent véritablement le travail et la rigueur dans ses propos. Bien entendu, il est très difficile de pouvoir appréhender si tot sa vocation et de pouvoir s’y tenir.Il est évident ,par ailleurs, que le statut d’intermittent du spectacle est assez particulier et tout le monde ne peux en jouir…ou le subir.
A ce propos, Axel, en quoi profite Ludovic de l’intermittence???J’ai vraiment l’impression qu’on a pas lu la même interview car a plusieurs reprise Ludovic marque la différence entre sa période d’emploi et ses vacances, en précisant que celles ci ne sont pas rémunérées.J’ai plutot l’impression que ce qui se dégage de l’interview est plutot un sens de l’organisation et de la détermination.
Très bon article, comme le dit un autre Fred au-dessus, c’est toujours un plaisir de connaître le profil de quelqu’un qui a réussi !! C’est une telle source d’énergie.
C’est également intéressant de voir deux entrepreneurs qui sont aussi deux personnes qui sont investies dans le domaine de la séduction. Je pense qu’en général, la découverte de la séduction n’est que la porte d’entrée vers l’épanouissement personnelle et l’amélioration de soi.
Dans tous les cas, merci pour cet article !
Merci Olivier et merci Ludovic de partager votre vision équilibrée de la vie.
Je me suis lancé dans une spécialisation qui me coûte une fortune et je vous avoue ne pas être persuadé qu’à l’issue de tout ce travail, je serai plus heureux.
Votre apporche des choses semble être celle qui me correspond dans le fond mais dont j’ai tout le mal du monde à appliquer; l’immatériel et le développement personnel primant le matériel et le paraître.
Quoi qu’il en soit, merci de prendre le temps pour nous communiquer des messages aussi positifs et redynamisants!
Entrevue très intéressante … Ca apporte un bon éclairage sur un style de vie peu connu.
Un peu d’humilité n’aurait pas fait de mal toutefois, l’assimilation cursus scolaire – assistanat et le dénigrement de styles de vie différents n’apporte pas grand chose si ce n’est une forme de prétention.
Certaines personnes s’épanouissent dans un cursus scolaire tout en faisant preuve d’autonomie, beaucoup d’études demandent d’ailleurs énormément d’autonomie (université, doctorat … ).
si vous voulez devenir autodidacte, moi je le suis et j’ai eu a peut près le même parcours que olivier,
il vous faudra 4 ou 5 ans avant que votre activité démarre,
la famille, la société n’aime pas forcément ceux qui sortent du système comme nous,
être un moutons est tellement plus simple,
très bien ce site et dire que je suis tombée dessus par hazard.
Bonne interview très complète. Les parcours d’autodidacte comme celui-ci sont admirables. Cependant, je ne pense pas que l’école ou les études soient inutiles et qu’on peut être autodidacte tout en faisant des études pour compléter sa formation et l’approfondir.
Et je suis d’accord sur le fait qu’être autodidacte est un état d’esprit.
Très belle interview. Je passe à ma petite soeur qui veut être productrice de musique. Elle est passionnée, elle a 18 ans, elle vient de passer son bac, et a simplement besoin d’avoir le courage de le faire !
Ludovic, ton expérience est précieuse ! Elle montre qu’avec la détermination, rien ne peut nous résister !
Salut Olivier, peux-tu me dire quel lecteur audio tu utilises et comment tu fais pour proposer un lien de téléchargement du podcast avec ton lecteur?
J’utilise le plugin Audio Player de WordPress, mais je n’ai pas cette option…je suis curieux de savoir comment tu t’y prend !
Hello Cédric, j’utilise le plugin Powerpress 😉
Salut Olivier,
Clairement, Ludovic, il est MONSTRUEUX !! Je partage à 10 000% tous ces propos.
C’est le genre de personne que j’aimerai rencontrer dans ma vie.
Malheureusement, je ne suis pas autodidacte car j’ai eu les disquettes de 3 années d’études.
Clairement, je suis 100% d’accord, il faut aller au bout de ses rêves en utilisant notre potentiel qui est MAGIQUE.
Bref, excellent interview de votre part et VIVE LE TEMPS LIBRE.
Je vais me lancer prochainement dans les livres de Business, j’ai trop de lacunes dans ce domaine.
A+
A la lecture de l’interview, j’ai balancé entre deux sentiments :
-l’intérêt de la force de caractère de Ludovic ( la détermination, la passion et la spécialisation) ce qui lui a permis de vivre grâce à sa passion sans formation,
-la mise en avant du statut d’intermittent du spectacle, unique en Europe, très déficitaire au niveau de l’Unedic (1 milliard /an) et qui est permet de vivre en travaillant 4 mois par an … L’activité de Ludovic est réalisable grâce aux aides récurrentes de l’état, ce n’est certainement pas un modèle économique durable et remarquable.
C’est un peu déplorable de mettre en avant le « je bosse 4 mois puis vacances » sachant que 4 mois de boulot est le minimum pr obtenir le droit aux indemnités d’intermittent et que 8 mois est le maximum de temps pendant lequel on peut être indemnisé.
En clair Ludovic (qui ne nous montre pas son super travail trop bien qui attire tous les pros) bosse le minimum pour profiter du maximum.
Je ne sens pas la grosse détermination professionnelle dans cette attitude… Cela n’a rien a voir avec un entrepreneur qui a créé son business et en profite. Pour rappel on est payé à la journée quand on travaille en tant qu’intermittent (exemple 20 jrs de boulot par mois) mais on est indemnisé TOUS les jours par les assedics pendant les periodes de chômage (30 jour par mois). On peut donc recevoir + d’argent par les assedics que lorsque l’on travaille (ce n’est pas dur d’atteindre 2000€ d’indemnités par mois pendant 8 mois quand on bosse dans le bon domaine).
L’intermittence en France c’est 30% du coût total des assedics pour 3% des chômeurs indemnisés
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/02/08/20002-20120208ARTFIG00416-la-derive-massive-du-regime-des-intermittents.php
Ludovic profite simplement du système. Il en a le droit et c’est vraiment tant mieux pour lui, il s’agit d’une belle planque. Je trouve par contre dommage d’étaler cela sur ce blog qui propose habituellement de bien meilleurs articles.
Et pour rappel les intermittents sont payés pendant leurs vacances, cela s’appelle les congés spectacles.
Un interview très motivant qui donne envie de se lancer à
fond dans sa passion et d’arrêter de suivre le parcours du mouton
scolarisé qui passe sa vie enfermé dans une prison mental (mais
confortable)! J’aurais aimé tomber sur cet interview plus tôt! Ça
fait un bien fou d’écouter des personnes aussi intéressantes. Un
grand merci à vous deux.