Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Résumé du livre « Le grand art de la petite conversation » de Debra Fine : Si vous êtes mal à l’aise dans les conversations informelles, alors vous trouverez dans ce livre des outils pratiques pour avoir des idées de conversation et apprendre les bonnes attitudes pour réussir à briser la glace et maintenir une conversation agréable.
Par Debra Fine, 2008, 174 pages
Titre original : The fine art of small talk
Note : Cette chronique est une chronique invitée écrite par Naomie du blog Créer la vie de ses rêves
Chronique et résumé de « Le grand art de la petite conversation » de Debra Fine :
Chapitre 1 : Quel est le grand enjeu de la petite conversation ?
La petite conversation est la conversation informelle, appelée « small talk » chez les anglo-saxons. Elle se produit à longueur de journée dès que vous croisez quelqu’un : un voisin devant l’ascenseur, un parent quand vous déposez votre enfant à l’école, un collègue à la machine à café, lors d’un événement professionnel ou privé, etc…
Quand on ne sait pas quoi dire ou comment entretenir l’échange au-delà des banalités convenues sur la pluie et le beau temps, ces moments d’échanges peuvent être la source d’un grand malaise ou d’anxiété.
Ce livre propose des solutions pratiques pour acquérir une meilleure aisance pour des échanges de qualité dans n’importe quelle situation :
- Entraîner n’importe quelle personne dans un dialogue constructif
- Relancer une conversation qui s’éteint
- Introduire de nouveaux sujets d’échange
- Se sentir plus à l’aise et en confiance dans les événements collectifs
- Développer des relations professionnelles cordiales
- Se retirer d’une conversation avec élégance
La petite conversation a mauvaise presse, elle est considérée comme du bavardage inutile, futile et sans intérêt. Or, c’est elle qui brise la glace pour nous donner envie ou pas d’aller vers une conversation plus profonde ou intime.
Les personnes qui maitrisent l’art de la petite conversation permettent aux personnes qu’elles rencontrent de se sentir à l’aise, acceptées et valorisées, de nouer de nouvelles relations et de créer de nouvelles occasions de rencontres amicales, amoureuses ou professionnelles.
Cette compétence n’est pas forcément innée. C’est un art comme tous les autres qui s’apprend.
Il existe tout d’abord deux prérequis à accepter :
- Prendre des risques : c’est à nous de prendre le risque d’engager une conversation. Nous ne pouvons pas attendre que les autres personnes fassent le 1er pas et viennent nous parler. Il existe effectivement un petit « risque » que l’autre personne ne nous réponde pas ou mal, et nous sentir ainsi rejetés. Mais comparé aux autres risques de la vie, cela reste un risque relatif.
- Endosser la responsabilité de l’échange : il nous incombe à chacun de trouver des sujets de discussion, de nous rappeler du nom de notre interlocuteur, de les présenter au groupe ou encore de briser les silences pesants. Si vous assumez la responsabilité de l’échange, votre interlocuteur vous en sera reconnaissant et sera plus enclin à développer une relation sociale avec vous.
Chapitre 2 : Dépassez les préceptes avisés de maman
Nous avons été conditionnés dans notre éducation à ne pas initier le contact avec un inconnu. Cela nous a été utile et nous a protégés, enfant, mais maintenant que nous sommes adultes, nous pouvons réagir différemment pour échanger avec des inconnus lorsque nous nous savons en sécurité pour le faire. Ce qui n’était pas le cas lorsque nous étions enfant.
Quand vous êtes en sécurité, mettez un point d’honneur à adresser la parole à des inconnus
Pour étendre votre cercle social, vous devez l’élargir à des personnes que vous ne connaissez pas encore. Cette personne inconnue peut devenir une connaissance et vous présenter à d’autres inconnus, qui deviendront à leur tour des connaissances et peut-être plus, qui sait ?
Présentez-vous
N’attendez pas que l’hôte d’une réception (mariage, conférence ou autre) vous présente aux autres invités, prenez l’initiative de vous présenter aux autres. Pour commencer, choisissez une personne disponible autour de vous. Abordez-la, tendez-lui la main avec un sourire et dites : « Bonjour, je m’appelle Debra Fine, ravie de vous connaitre ».
Du silence comme marque d’impolitesse
Votre silence lors d’une conversation, qu’il soit dû à votre timidité ou votre peur, peut vous faire passer pour snob ou arrogant Ce serait dommage. Épargnez-vous de donner cette impression erronée en évitant les silences.
Les bonnes choses arrivent à ceux qui les obtiennent
Attendre qu’une personne fasse le 1er pas pour vous parler ou initier la conversation vous fera perdre un temps fou ou des occasions ; en particulier si vous êtes célibataire ! Les bonnes choses arrivent à ceux et celles qui osent entreprendre.
À vous de lancer une conversation
La 2ème plus grande phobie aux USA est celle d’engager une conversation avec un inconnu, ce qui signifie que la plupart des personnes vous seront reconnaissantes de lancer et animer une conversation. Ils apprécieront votre sens de l’initiative et votre cordialité.
À vous d’endosser la responsabilité d’une conversation
Si vous attendez que votre interlocuteur prenne l’initiative d’une conversation, vous êtes tout simplement égoïste d’après Debra Fine. Vous donnez priorité à votre confort et vous ne faites pas votre part dans l’échange. Tout comme vos réponses basiques Oui / Non ne témoignent pas d’une volonté de faire un effort dans la conversation.
Les brise-glaces du monde de l’entreprise et d’usage courant
Initier une conversation avec un inconnu se prépare. L’auteur propose 20 brise-glaces pour le monde professionnel et 50 pour la vie courante dans lesquels vous pourrez en piocher au moins 4 et les apprendre avant d’arriver à un événement. Vous aurez ainsi de quoi lancer la conversation.
Ces 70 brise-glaces sont listés dans les pages 33 à 36 du livre.
Voici quelques exemples non exhaustifs pour le cadre professionnel :
- Qu’est-ce-qui vous a amené dans ce domaine professionnel ?
- Qu’est-ce-qui distingue votre société de votre concurrence ?
- Quelles sont les orientations à venir de votre entreprise ?
- Quelles évolutions avez-vous remarquées dans votre profession depuis vos débuts ?
Des exemples pour la vie courante :
- Que pensez-vous de ce film / restaurant / soirée ?
- Ici, faire du ski / danser / marcher est un défi. Quelles sont vos destinations / lieux préférés pour skier / danser / marcher ?
- Quel a été votre repas le plus mémorable ?
- Quelle est la plus extraordinaire coïncidence que vous ayez vécue ?
Chapitre 3 : Jetez-vous à l’eau, lancez une conversation
Le seul fait d’avoir des sujets de conversation a déjà accru vos compétences. Si vous ne vous sentez pas capable pour le moment que de répondre aux questions que l’on vous pose, entrainez-vous à sourire et à dire bonjour en premier. C’est le préambule pour une conversation. Entrainez-vous plusieurs fois par jour jusqu’à vous sentir à l’aise.
Qu’y a-t-il dans un nom ?
Efforcez-vous à retenir le nom de votre interlocuteur. Le nom d’une personne est son identité. En le retenant, vous lui témoignez un réel l’intérêt. En répétant plusieurs fois le nom de la personne lorsqu’elle se présente, vous le retiendrez mieux.
Si vous oubliez le nom d’une personne que vous croisez, ne faites pas semblant de vous en souvenir, surtout pas. Cela pourrait même vous mettre dans une situation embarrassante si vous devez, par exemple, la présenter à la volée à une autre personne. Soyez honnête et dites d’emblée «Je suis désolée, j’ai oublié votre prénom. Vous voulez bien me le rappeler svp ? ».
De votre côté, mettez à l’aise votre interlocuteur en lui rappelant rapidement votre nom « Bonjour, vous vous rappelez de moi, je suis Debra Fine ».
Halte aux surnoms !
Appelez une personne par son nom ou prénom. N’utilisez pas de vous-même un surnom ou diminutif. Si elle voulait que vous l’appeliez Cathy au lieu de Catherine ou Seb au lieu de Sébastien, elle vous l’aurait dit.
Chapitre 4 : Faites durer la conversation
Après les présentations, il s’agit de faire durer votre conversation.
Pour montrer que vous souhaitez engager une conversation, enchaînez avec une question ouverte après une phrase affirmative simple : « Quelle belle journée. Comment avez-vous prévu d’en profiter ? »
Formules de démarrage
Trouvez une formule de démarrage qui manifeste de l’intérêt pour votre interlocuteur. Si vous remarquez que votre interlocuteur porte un accessoire spécial, faites-lui un compliment et demandez-lui des renseignements dessus. L’effort que vous ferez sera remarqué et apprécié. Faire un compliment est toujours un démarrage apprécié.
Une partie à 5
Si vous êtes dans un groupe, avancer en pas feutrés.
- Portez votre intérêt sur celui ou celle qui a la parole, tout en restant légèrement en retrait pour que le groupe s’habitue peu à peu à votre présence.
- Rentrez dans la conversation du groupe en montrant que vous avez suivi la conversation. Vous reconnaitrez que vous êtes accueilli quand on vous invitera à prendre place à côté de l’un des membres ou qu’on vous demande votre avis.
- Au début, il convient d’exprimer une opinion en accord avec le groupe ou de montrer par un hochement de tête que vous êtes d’accord. Attendez plus tard, une fois que vous serez bien intégré dans le groupe pour donner un avis radical. Sinon, le groupe vous en voudra d’avoir perturbé le groupe et il se dispersera.
Chapitre 5 : Proposons des sujets de conversation
Après avoir souri, amorcé un contact visuel, trouvé la personne disponible, échangez vos noms et utilisé un brise-glace, il s’agit de lancer des sujets de conversation.
Comme la plupart des gens aiment parler d’eux, il suffit de trouver des sujets qui les concernent.
Des questions ouvertes
Utilisez des questions ouvertes pour inviter la personne à parler. Si vous utilisez des questions fermées, la conversation risque de se terminer rapidement par oui ou non.
Approfondir
À chaque fois que vous lancez une question pour engager un dialogue, préparez-vous à la poursuivre avec une question pour approfondir la réponse.
Par exemple si vous demandez « Comment s’est passé votre WE ? » et que la personne vous répond « Super, j’ai fait du jardinage », enchaînez avec « Qu’avez-vous fait en particulier ? » Faites toutefois attention à ne pas être trop intrusif, surtout avec des personnes que vous connaissez peu.
Prenez ce qui vient à vous
Pour cela, observez votre interlocuteur. Vous remarquerez une foule d’informations qui vous aidera à faire durer la conversation.
- Observez les badges, insignes ou bijoux portés. « Je vois que vous faites partie de [tel club, département…], quelle implication avez-vous ? »
- Ou encore les vêtements et accessoires (marques, insignes, caractéristiques…) « Je vois que vous portez un T-shirt du Hard rock café de Londres. Êtes-vous allés à Londres ? Comment avez-vous trouvé la ville ? »
- Observez l’aménagement des bureaux et des maisons. Y a-t-il des photos au mur, des œuvres d’art, des livres exposés ? « Quelle photo/sculpture intéressante. D’où vient-elle ? »
- Rebondissez sur le lieu et l’occasion qui vous réunit « J’étais la coloc de la mariée lorsque nous étions étudiantes. Et vous, comment connaissez-vous les mariés ? »
Chapitre 6 : Pour une meilleure écoute
Pour développer des conversations, votre devoir d’interlocuteur quand une personne vous parle est de l’écouter, réellement. C’est un impératif de politesse qui régit l’art de l’échange. Une écoute attentive est essentielle pour une bonne conversation. Elle comprend 3 composantes : visuelle, verbale et mentale
L’écoute se voit
Les indices visuels tels que les mimiques, inclinaisons de la tête, expressions corporelles montrent à votre interlocuteur que vous êtes attentif et concentré sur ce qu’il vous dit.
Verbaliser votre écoute
Quelques réactions verbales donnent également des informations à votre interlocuteur sur la qualité de votre écoute. Utilisez-les pour montrer que vous êtes bien à l’écoute. « Je vois », « Cela a dû être fatigant / épatant » « Auriez-vous des exemples ? »
Chapitre 7 : Prévenez les silences pesants
Les conversations qui s’éteignent comme les silences au cours d’une conversation peuvent créer un malaise. Vous pouvez les anticiper en adaptant vos brise-glaces aux occasions.
Ne laissez vos anciennes connaissances tomber dans l’oubli
Si vous revoyez des anciennes connaissances, prenez des nouvelles en évitant la platitude du « Quoi de neuf ? ». Utilisez plutôt « Que s’est-il passé dans votre travail depuis notre dernière rencontre ? » « Qu’est-ce-qui a changé dans votre vie depuis notre dernière conversation ? »
Petit cours d’histoire
Si vous vous êtes préparé pour un événement, vous devez avoir quelques informations sur l’origine et parcours de votre interlocuteur. Demandez-leur des précisions sur leur passé « Comment avez-vous commencé à faire des marathons / peindre / apprendre l’italien ? » « Qu’est-ce-qui vous a amené dans le Colorado ? » « Qu’est-ce-qui a éveillé votre intérêt pour le marketing ? »
Préparatifs d’expédition
Préparez-vous à une conversation comme vous le feriez pour une interview. Vous devez disposer de plusieurs questions et sujets pour assurer un échange fluide et naturel. Avant d’arriver à un événement, prenez le temps de réfléchir à des questions pour engager la conversation. Rappelez-vous de votre dernier échange si vous avez déjà croisé cette personne (le nom de son entreprise, son poste, sa vie familiale, ses centres d’intérêt).
Vous pouvez même vous préparer des antisèches que vous irez relire dans les WC au cours de l’événement. Vous trouverez une longue liste d’antisèches dans les pages 135 à 138.
Sous les feux de la rampe
La règle de bonne conduite pour une conversation veut que, par courtoisie, vous parliez aussi de vous. Il doit avoir un équilibre de parole entre les deux protagonistes. Vous ne pouvez pas poser uniquement des questions.
Lorsque c’est à votre tour de parler de vous, révélez d’abord des éléments qui ne prêtent ni à la gêne, ni à la controverse. Il existe un large choix de sujet vous concernant. En revanche, il y a une liste resserrée de sujets à éviter (si vous êtes dans le doute, évitez le sujet) : les commérages, les ennuis personnels, le prix des choses, les sujets de controverses quand vous ignorez l’avis de votre interlocuteur, votre santé ou celle de votre interlocuteur sauf s’il y a un aspect visuel que vous ne pouvez pas ignorer comme une jambe dans le plâtre.
Chapitre 8 : Crimes et délits
Malgré tous vos efforts, sachez qu’il existe 8 profils de personnes qui peuvent nuire à la qualité de vos échanges. Sachez les repérer pour vous défendre (et éviter également d’être dans l’un de ces rôles) :
- Le policier : il vous mitraille nerveusement de questions comme s’il menait un interrogatoire « Que faites-vous comme métier ? Êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ? Vous êtes là depuis longtemps ? »
Solution : posez une question ouverte puis approfondissez. Vous reprendrez ainsi la maitrise de l’échange pour imposer un rythme plus agréable.
- Le matamore : Au moment de parler de lui, il vante ses exploits, fanfaronne sur ses prouesses, exhibe un égo hypertrophié.
Solution : revenez sur des sujets d’ordre général comme l’actualité
- Le supérieur : Il a toujours une histoire supérieure ou plus intéressante que la vôtre à raconter. Il utilise souvent des formules d’introduction comme « Moi aussi j’ai connu ça » « Je suis déjà passé par-là ».
Solution : rappelez-lui qu’il s’agit de votre histoire
- Le monopolisateur : Il s’impose dans toutes les conversations et monopolise la parole, en étant convaincu qu’il a une mission, celle d’animer la conversation.
Solution : s’il s’agit d’un tête à tête avec un client ou votre belle-mère, il est préférable malheureusement de capituler. Guettez le moment où il reprendra sa respiration pour changer de sujet de conversation.
Si vous êtes en groupe, au bout de 5 minutes de monologue, reprenez la conversation en interpellant une autre personne du groupe pour lui demander son avis ou son expérience pour partager la parole.
- Le coupeur de parole : Vous ne pouvez pas terminer ce que vous êtes en train de raconter car il vous coupe sans arrêt la parole. Il n’y a que 3 situations dans lesquelles couper la parole se justifie : une situation d’urgence, un sujet de conversation absolument insupportable et le monopolisateur qui refuse depuis plus de 5 minutes de laisser la parole
(Pas de solution proposée par l’auteur dans ce cas)
- Le rabat-joie : Il sabote une conversation en répondant à côté à des questions ouvertes. Si vous lui demandez « Qu’avez-vous fait ce week-end ? », il vous répondra « Rien » sans apporter de précisions, ignorant que la question avait pour but d’ouvrir la conversation.
Solution : Répondez à une question fermée de votre rabat joie comme si c’était une question ouverte. Donnez des détails, des informations pour lui permettre de vous poser une question.
- Le je-sais-tout : arrogant et condescendant, il vous fait savoir qu’il est au courant de tout, même s’il n’est pas concerné
Solution : lui demander « Quel est votre avis / expérience là-dessus ? »
- Le donneur de conseils : il propose ses conseils sans avoir été sollicité et se mêle ainsi de ce qui ne le regarde pas.
(Pas de solution proposée par l’auteur dans ce cas.)
Parfois la seule solution pour éviter ces profils est de fuir la conversation.
Chapitre 9 : Sortie élégante
Une fois venu le moment de clore une conversation, faites-le de façon élégante.
Il existe plusieurs façons de s’extraire d’une conversation.
Rappelez d’abord à votre interlocuteur pourquoi vous avez initié cet échange « Merci c’était passionnant de vous écouter sur votre activité. Je dois absolument parler à une cliente avant qu’elle ne parte ». Saluez la personne et faîtes ce que vous avez énoncé (aller voir la cliente).
N’inventez pas de prétexte. Soyez sincère. Si vous avez dit que vous deviez vous rafraîchir, allez directement vous rafraîchir après avoir pris congé, sans faire de détour pour aller parler à une autre personne. L’honnêteté est la meilleure politesse.
La relève de la garde
Lorsqu’une nouvelle personne rentre dans votre groupe de discussion, profitez-en pour en sortir.
Vous pouvez également inviter votre interlocuteur à sortir du groupe pour vous accompagner à aller voir d’autres personnes ou prendre un verre. C’est une sortie attentionnée pour vous séparer.
Grands effets d’un peu de reconnaissance
Quand vous terminez une conversation, montrez que vous l’avez appréciée et remerciez sincèrement votre interlocuteur avec un sourire. Vous laisserez une impression gaie et positive.
« Je suis ravi que vous m’ayez initié à à la finance des startup C’était passionnant. » « C’était un plaisir de vous voir et d’en apprendre davantage sur la cuisine italienne » « J’ai apprécié votre effort pour m’inclure dans la conversation. C’est difficile d’être nouveau dans l’école/l’organisation »
Avant de quitter une conversation, ayez une idée de la destination (aller chercher à manger, passer un coup de fil, voir une personne). Si vous avez l’air égaré et que votre interlocuteur précédent s’en aperçoit, il pourrait s’en offenser et penser que vous n’avez pas apprécié sa compagnie.
Chapitre 10 : survivre au monde des célibataires
Lorsque vous souhaitez rencontrer l’amour, vous devez vous ouvrir à de nouvelles personnes. L’art de la petite conversation s’avèrera encore plus précieux dans ces cas.
Concentrez-vous davantage sur votre partenaire plutôt que de vous préoccuper de l’effet que vous produisez. Vous trouverez dans ce chapitre d’autres idées de brise-glace plus propices à créer des liens pour les 1er RV.
Conclusion sur « Le grand art de la petite conversation » de Debra Fine :
Ce livre est une mine d’informations pratiques pour se sentir plus à l’aise lors des conversations informelles. Il est ponctué de nombreux exemples, d’idées de brise-glaces et de sujets de conversation dont vous pouvez vous inspirer. Savoir converser ne repose pas uniquement sur des outils mais également sur une attitude et une réelle volonté de connaitre votre interlocuteur.
Debra Fine explique efficacement comment s’exercer et réagir en prenant plaisir dans différentes situations. Vous réaliserez en le lisant que maitriser l’art de la conversation est accessible (ce n’est pas forcément réservé aux personnalités extraverties) et un atout indispensable pour votre vie personnelle et professionnelle.
J’ai découvert ce livre après un événement professionnel dans lequel je n’arrivais pas à échanger avec les personnes présentes. Je me sentais tellement gauche et ridicule que je me suis enfuie au bout de 20 minutes. Depuis, j’ai compris que ce sentiment était normal et partagé. Cela fait 10 ans maintenant que je continue de m’exercer et cela est devenu un jeu.
Naomie du blog Créer la vie de ses rêves
Points forts et points faibles du livre « Le grand art de la petite conversation » :
Points forts :
- Facile à lire et à appliquer
- Très nombreuses idées de brise-glaces et sujets de conversations
- Motivant
- L’expérience rapportée de l’auteur
Point faible :
- Difficile à résumer car des répétitions entre certains chapitres
Ma note :
★★★★☆
Avez-vous lu « Le grand art de la petite conversation » ? Combien le notez-vous ?
(Pas encore de Note)
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Debra Fine « Le grand art de la petite conversation »
Visitez Amazon afin d’acheter le livre de Debra Fine « Le grand art de la petite conversation »
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Un grand merci pour ce résumé très complet qui me donne envie de découvrir ce livre.
Cet article me donne vraiment envie, en savoir plus sur les exercices et conseils que tu as partagé. Merci
Je suis ravie que mon article te donne envie de lire ce livre. J’espère qu’il t’aidera autant qu’il m’a apporté 😊
Quel beau travail. Personnellement, j’ai été très sensible à l’idée d' »Endosser la responsabilité de l’échange ». Je trouve que c’est très puissant dans la mesure où l’issue de l’échange aura lieu, quoi qu’il en soit. Ses directions, ses enrichissements, ses silences, tout invite à endosser quelque chose. « par courtoisie, vous parliez aussi de vous. Il doit avoir un équilibre de parole entre les deux protagonistes. Vous ne pouvez pas poser uniquement des questions. » précises-tu.
Or, quand on a peur de l’échange, c’est une façon de fuir cette mission intrinsèque à l’échange. Pourtant, que l’on fuie ou pas, que l’on gère mal ou non, nous aurons à endosser la responsabilité de l’échange.
Dans ces conditions, autant (se) faire un beau cadeau en investissant dans l’échange, non ?
Merci pour ton commentaire très riche ! Effectivement, nous sommes responsables de nos communications interpersonnelles. J’aime beaucoup ton idée de les considérer comme des cadeaux.
Merci pour cette bouée de sauvetage pour tous ceux qui se sentent perdus dans les conversations informelles. Il y a non seulement des conseils pratiques, mais j’aime aussi l’accent sur l’importance de prendre l’initiative. En apprenant à briser la glace et à maintenir une conversation, on peut effectivement non seulement réduire l’inconfort, mais aussi créer des liens plus profonds.
Une bouée de sauvetage, c’est exactement l’effet que m’a fait ce livre la 1ère fois que je l’ai lu 😊 le small talk est peu considéré mais il est essentiel pour créer du lien. Merci pour ton commentaire
Merci beaucoup pour ce résumé et tous ces tips ! Je vais piocher dans les phrases de la vie courante ! j’aime l’idée de prendre la responsabilité d’engager la conversation.
Il y plusieurs tips que j’utilise encore 😊 merci pour ton commentaire
Merci pour cette découverte, pour avoir travaillé de nombreuses années en environnement américain, ces derniers ouvrent effectivement très facilement la conversation durant une rencontre sans avoir d’échange au préalable.
Les texans lorsqu’ils se présentent, indiquent même parfois combien ils gagnent.
J’ai beaucoup aimé la partie comment finaliser l’échange.
J’ai vu que l’auteur déconseille le prétexte, en emailing, secteur où je travaille nous l’utilisons beaucoup, le média est froid et le face à face avec le non visuel explique certainement cette recommandation.
Merci pour cette ta synthèse vraiment instructive et agréable à lire ! J’ai beaucoup aimé la mise en lumière de l’importance des petites conversations pour créer des connexions réellement significatives. Les conseils sur l’art de la communication rappellent bien combien il est essentiel d’être à l’écoute et de savoir engager des conversations enrichissantes.
Encore merci pour ce partage enrichissant ! 🌷
Savoir communiquer et savoir créer des connexions humaines, c’est exactement ça ! Je suis ravie que tu aies apprécié la lecture de l’article. Merci pour ton commentaire.