Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

Les 4 habitudes des personnes indépendantes financièrement

BackpackersCes dernières années j’ai côtoyé de nombreuses personnes ayant atteint la liberté financière absolue beaucoup étant des entrepreneurs, mais pas seulement.

Au fur et à mesure de ces rencontres, j’ai commencé à remarquer que ces personnes avaient des points communs qui revenaient sans cesse, des habitudes qui semblaient très courantes chez eux mais très rares chez les autres.

J’en avais déjà parlé dans cette vidéo : évitez une erreur qui m’a couté des années, même si ce n’était pas le sujet principal.

Aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir Roger Lannoy, coach international en motivation, partenaire de Tony Robbins pour les francophones en Europe et vivant dans l’indépendance financière dans le sud de l’Espagne, qui est en plein dans un lancement intitulé “Les clés de l’abondance”, dans lequel il vous donne des vidéos gratuites sur le thème de l’indépendance financière.

(Je suis un partenaire pour ce lancement. Ce qui signifie que si vous cliquez sur un lien dans cet article qui y mène et que vous décidez d’acheter la formation de Roger, je toucherai une commission d’affilié sans que cela augmente le prix final. Merci si vous le faites 🙂 )

Dans cette interview, Roger nous donne une définition en trois étapes de la liberté financière ; et des 4 habitudes communes à beaucoup de ceux qui l’ont atteint. C’est parti !

Téléchargez le mindmap de l’interview (version JPG)

Transcription texte (littérale) de l’interview sur liberté financière absolue:

Olivier Roland : Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis actuellement avec Roger Lannoy qui est un coach international qui travaille notamment avec Tony Robbins.

Bonjour Roger !

Roger Lannoy : Bonjour Olivier !

Olivier Roland : On est là ensemble aujourd’hui pour parler d’indépendance financière puisque tu es actuellement en plein lancement sur un produit qui s’appelle « les Clés de l’abondance » dont je suis partenaire.

Tu es indépendant financièrement depuis deux ans. C’est ça, ce que tu me disais ?

Roger Lannoy : C’est ça.

Pour moi, il y a trois étapes dans l’indépendance financière que j’ai l’occasion d’ailleurs de développer dans des séminaires. Il y a une première étape que j’appelle « Avoir la sécurité financière ».

La sécurité financière, pour moi, c’est une des bases que je recommande à tout le monde d’avoir très rapidement. C’est de prendre un peu quels sont tes frais mensuels incompressibles sans faire des dépenses, sans aller au restaurant, des trucs comme ça. Mais vraiment l’incompressible. Qu’est-ce que tu as vraiment besoin que tu ne puisses pas diminuer tous les mois, multiplié par 6 ou par 12, six mois ou un an pour avoir cette première somme de côté. Ce qui permet déjà, surtout quand on est entrepreneur ou salarié, d’avoir une certaine sécurité d’esprit aussi parce que si tous les mois, tu dis : « Ok, il faut que j’y arrive », et que tu sais que tu as ce petit matelas de côté, je peux te dire que je suis passé par là, je suis parti de zéro, mais déjà là, tu te sens nettement mieux pour travailler.

Chacun évidemment a ses émotions, son caractère, mais tu te sens déjà beaucoup plus à l’aise pour travailler. Si c’est Ok, bon. Je peux faire un mauvais mois mais je sais que j’ai une pomme pour la soif ; comme on dit chez nous en Belgique. C’est la première étape.

Olivier Roland : C’est l’idée d’avoir que même s’il y a une grosse catastrophe qui arrive et qu’on perd toute source de revenu, au moins on a entre 6 et 12 mois pour se retourner et trouver une solution puisqu’on a de l’argent de côté typiquement sur un livret A ou quelque chose de très liquide.

Roger Lannoy : Tout à fait, c’est exactement ça.

Évidemment le but, ce n’est pas de le toucher, ce n’est pas d’aller le chercher. Mais je peux te dire qu’avec l’expérience que j’ai en coaching ; d’abord, je l’ai vécu moi-même, mais l’expérience aussi que je n’avais tué personne, c’est vrai que ça aide psychologiquement.

Il y a un autre aspect aussi intéressant. Beaucoup de gens qui sont à zéro ou proches de zéro voudraient directement arriver à être milliardaires. Mais le trou est tellement grand qu’à des moments, quand ils sont motivés : Ça va, je vais le faire. Mais dès qu’il y a le moindre doute qui arrive, là, ils abandonnent tout et qu’en y allant dans les trois étapes qu’on va parler ce matin, cela permet de partager l’objectif, de le rendre moins « énorme ».

Olivier Roland : Oui, c’est ça. C’est un objectif qui paraît plus atteignable et qui est en trois étapes. La première, c’est « la sécurité financière ». Quoi d’autre ?

Roger Lannoy : Ensuite, tu as ce que moi j’appelle « La liberté financière ». Pour moi, la liberté financière, c’est la deuxième étape.

Là aussi, je voudrais mettre un point important. C’est que parfois il y a des gens, et j’en vois beaucoup, dès qu’ils ont un peu de capital, c’est-à-dire s’il a je dirais la bouée de sécurité, ils veulent la mettre en bourse ou « jouer avec ». Ça, ce n’est pas la chose à faire parce que sinon tu mets ta sécurité en danger. Par contre dans la deuxième étape, là, c’est de te dire : Ok, qu’est-ce que j’ai besoin pour vivre à l’aise : me payer un restaurant, me payer des vacances, pouvoir m’offrir des plaisirs, avoir une vie « à l’aise » et que tes revenus reviennent.

Mais pour revenir sur les cadrans Kiyosaki, je suppose que la majorité des personnes qui te suivent sur ton blog connaissent Kiyosaki. Avoir des revenus de tes deux cadrans de droite, c’est-à-dire le cadran n° 3 et le cadran n° 4. C’est-à-dire le 3, ce sont des revenus de royalties, généralement : avoir sur des bouquins, sur des programmes qui tournent et en plus avoir des revenus de tes investissements.

Les cadrans de Kiyosaki

1 : Employé

Celui qui travaille pour le système

3 : Entrepreneur

Celui qui détient une partie du système

2 : Indépendant

Celui dont les activités font le système

4 : Investisseur

Celui qui met de l’argent dans le système pour en gagner plus

 

Olivier Roland : Ok. Là, si je me rappelle bien les cadrans de Kiyosaki, en gros, tu as d’abord ceux qui sont employés, qui travaillent pour quelqu’un et qui, du coup, c’est très difficile pour eux d’atteindre l’indépendance financière.

Ensuite, il y a ceux qui sont auto employés, qui se sont créé leur job.

Roger Lannoy : Entrepreneurs oui ! Petits entrepreneurs je dirais.

Olivier Roland : Les petits entrepreneurs.

Après, tu as les chefs d’entreprise qui sont propriétaires de leur boîte et qui ont plein de gens qui travaillent pour eux.

Et après, je crois que tu as les investisseurs qui, eux, investissent mais qui ne sont pas opérationnellement dans l’entreprise.

Roger Lannoy : Pour moi, il y a une légère marge entre le 2 et le 3. Le 2, ce ne sont pas forcément uniquement les auto entrepreneurs. Si tu as une entreprise et que tu as déjà employé mais que tu dois tout le temps être là à faire tourner la boutique, je considère ça plus comme un 2 qu’un 3. Maintenant, on peut évidemment ergoter là-dessus, on peut en créer un débat. Mais je pense que pour moi aussi, ce que je dis souvent dans des séminaires : si tu prends les cadrans, pour la visualiser, la partie de gauche avec le 1 et le 2, le 1 c’est-à-dire le quartier qui va de 9 heures à midi et celui en dessous de 6 heures à 9 heures pour reprendre une horloge, ça pour moi, c’est de l’esclavage moderne. On est esclave, esclave d’un patron ou d’une entreprise.

Quand tu es de l’autre côté, je veux dire de midi à 6 heures, là tu deviens libre parce que tu es libre de ton temps.

Olivier Roland : D’accord ! Alors là, je mets à l’écran le cadran de Kiyosaki pour ceux qui ne connaissent pas : employés, indépendants, entrepreneurs et investisseurs.

Et donc, il faut être entrepreneur et investisseur si on veut pouvoir atteindre la deuxième étape qui est la liberté financière parce on voit dans les revenus de Royalties, les revenus d’investissement. Ce sont des revenus passifs, en tout cas qui sont au moins semi-passifs, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas directement liés au temps qu’on passe dessus.

Roger Lannoy : Exactement.

Par exemple, toi et moi on est habitué à faire des super lancements. On a des produits. C’est vrai que ça demande de l’énergie pendant le temps qu’on le fait. Mais c’est vrai qu’une fois que tu as créé, tu as passé tout ton temps dans l’aspect créatif, après ça devient de la mécanique. Tu n’es pas obligé d’être derrière un bureau ou dans une entreprise 40 heures/60 heures par semaine comme beaucoup d’entrepreneurs.

Olivier Roland : Tout à fait.

Est-ce que tu as d’autres choses à dire sur la liberté financière ? En gros, c’est avoir des revenus qui sont passifs ou semi-passifs. Donc ça peut être des revenus qui proviennent de l’immobilier, de la bourse éventuellement, etc. De Royalties, c’est l’idéal. On écrit des livres, on crée des DVD ou des films et on reçoit des Royalties à vie dans l’idéal sans avoir besoin de retravailler sur ce qu’on a déjà créé.

Roger Lannoy : Exactement.

Ça, c’est pour moi la liberté financière. Ce sont ces revenus. Et l’intérêt également, et ça, c’est pour atteindre la troisième étape, c’est ce qu’on appelle chez nous la LFA : « Liberté Financière Absolue ». J’expliquerai la différence avec le A après qui vient en plus derrière.

Là l’intérêt, si tu continues quand tu es en liberté financière à quand même produire, à continuer à faire tourner ton entreprise, est que tu n’as pas besoin de tes revenus. Je veux dire des cadrans 3 et 4. Et ça, c’est le gros intérêt.

Pour accélérer ton processus pour arriver à la liberté financière absolue, c’est d’utiliser l’intérêt composé. Tu continues à produire du fruit avec tes entreprises pour mettre dans tes paniers ou dans tes cadrans 3 et 4. Et parallèlement à ça, tes 3 et 4 aussi génèrent du fruit. Et cela permet d’accélérer et de créer une exponentielle dans ta vie financière.

Le A, c’est Absolu. Pour moi la différence, c’est que non seulement tu n’es pas obligé de travailler mais là, tu peux te permettre « de faire des folies » parce que tu as des revenus pratiquement illimités. Tu as envie d’acheter une voiture quel que soit le prix. Tu prends ton American Express mais tu la paies cash, tu sors du garage avec mais tu ne poses pas la question de refaire tes comptes.

Olivier Roland : Là, c’est vraiment riche. On peut d’ailleurs très bien avoir une liberté, être à la deuxième étape pour avoir une liberté financière sans qu’on se considère riche simplement.

Par exemple, quelqu’un qui déciderait de partir en Thaïlande ou aux Philippines et de vivre là-bas très bien avec 1 000 euros/mois qui viennent d’investissement immobilier en Europe, on pourrait dire qu’il a la liberté financière parce que là-bas, avec 1 000 euros on vit très bien. Mais ce n’est pas pour autant qu’il peut être considéré comme riche. Donc, on peut atteindre la deuxième étape sans être un millionnaire.

Roger Lannoy : Exactement.

Cette deuxième étape, ça dépend de chacun. Je suis coach et je sais de quoi je parle à ce niveau-là. Ça dépend de l’ambition de chacun. Il y a des gens qui seront contents de vivre avec 1000 euros ou 1500 en Thaïlande ou aux Philippines et d’avoir la vie qu’ils veulent. Il y en a d’autres, ils veulent autre chose. Donc, c’est important pour chacun d’avoir son propre plan.

Et ça, c’est une des clés qu’on ne fait pas. On ne l’apprend malheureusement pas à l’école mais si on n’a pas un plan pour ses finances, c’est un peu comme aller dans un bateau sans avoir une boussole, sans avoir une carte et tu ne sais pas où tu vas arriver. Et ça, c’est une des premières choses que je conseille à toutes les personnes qui nous écoutent, c’est de prendre la peine de vous poser et de faire l’inventaire de vos finances parce que si vous voulez un jour devenir riche, voire très riche, c’est important de créer un plan. Si tu veux que ton entreprise marche, tu sais très bien, toi qui es entrepreneur avec beaucoup de succès, Olivier, mais tu es obligé d’avoir une feuille de route. Et c’est exactement le même pour tes finances.

Olivier Roland : Ça, c’est intéressant. Déjà on a vu ce que c’était la sécurité, la liberté et la liberté financière absolue. Comme je le disais en début d’interview, tu es toi-même indépendant financièrement depuis deux ans. Alors tu es à quelle étape ?

Les lecteurs de cet article ont également lu :  L’homme le plus riche de Babylone

Roger Lannoy : Maintenant je travaille. Je continue à fonctionner avec mes entreprises mais pour arriver à la dernière étape, la liberté financière absolue. Ça n’empêche pas que je continuerai à travailler parce que bon, tu connais et tu étais d’ailleurs à son séminaire mon mentor Anthony Robbins, il est multimillionnaire, je crois même qu’il est même milliardaire sachant qu’il vit aux États-Unis. Tony continue à faire des séminaires, à être sur scène parfois 12 heures, 13 heures, 14 heures par jour alors qu’il pourrait être à la plage.

Olivier Roland : Je suis allé à UPW et c’est vraiment impressionnant de voir Tony Robbins qui reste de 8 heures à minuit sans s’arrêter, sans faire de pause, tout le temps sur scène. Il ne va même pas aux toilettes. Je ne sais pas comment il fait. Ça, c’est vraiment impressionnant.

Je crois que j’ai vu, sa fortune est estimée à 450 millions de dollars. Donc, c’est énorme. Voilà.

Quelqu’un qui pourrait effectivement s’il le voulait passer le reste de sa vie à ne rien faire. Avoir des cocktails sur la plage, ce n’est pas ça qui ferait un gros trou dans son budget. Par passion, il continue à le faire.

Donc si tu es aussi dans ce cas, tu travailles par passion et ton objectif c’est d’atteindre la liberté financière absolue à terme.

Roger Lannoy : Tout à fait.

Avant, je faisais énormément de séminaires et je me suis rendu compte que la qualité de la vie c’est hyper important. J’adore faire des séminaires. J’adore ce contact avec le public, c’est génial mais bon, la vie aussi c’est autre chose que d’être dans des aéroports, dans des hôtels, dans des avions, etc.

C’est un choix que j’ai fait avec mon épouse, Salma, il y a un peu plus de deux ans ici, maintenant. Et je me rends compte que l’impact et le résultat aussi auprès des gens est nettement supérieur ou au moins égal en utilisant le canal internet et la vidéo. Ce qui permet justement de pouvoir aussi générer des revenus dans le cadran n° 3 que dans les séminaires qui sont plutôt dans le cadran n° 2. Je ne sais pas si tu vois la différence.

Olivier Roland : Ah oui, tout à fait ! Tu parles de la qualité de la vie. Il faut savoir que je suis venu te voir récemment en Espagne. C’est vrai que tu es dans un beau coin. Tu es à Marbella sur la Costa Del Sol, tu profites du soleil et tu as aussi choisi ce lieu pour pouvoir profiter de la vie.

Roger Lannoy : Exactement. Ça faisait partie de nos choix. Je ne m’imagine pas de vivre à Bruxelles, ni non plus à Paris, même à Genève qui est beaucoup plus petit, plus cool. La qualité de la vie, pour moi, c’est important. Et ici, c’est vrai que nous sommes vraiment dans un coin privilégié. D’ailleurs, on a eu le plaisir de passer pas mal de temps ensemble cet été.

Olivier Roland : On a bien vu les étapes. On a bien vu que tu as déjà une expertise sur le sujet. Moi, ce qui m’intéresse, c’est le sujet central de cette interview, c’est pour ça que je vais t’interviewer, tu me disais que tu avais repéré des habitudes qui sont communes à beaucoup de personnes qui ont atteint cette liberté financière, voire cette liberté financière absolue. Alors est-ce que tu peux nous en parler ? Quelles sont les habitudes de ces personnes que tu as pu repérer ?

Roger Lannoy : C’est une excellente question et ça, c’est hyper important parce que, si tu veux, on est parti ici dans cette interview sur l’objectif d’atteinte de la liberté financière, absolue de préférence, c’est nettement mieux. Mais ça, ça passe par des étapes.

Ces étapes, j’en ai terminé, il y en a beaucoup. Mais pour moi, il y en a quatre sur lesquels je voudrais mettre l’accent aujourd’hui.

Un, je pense et ça, je l’ai remarqué depuis très longtemps parce que j’ai eu l’occasion de côtoyer beaucoup de monde, aussi bien des gens qui avaient des difficultés financières, ce que j’appelle des maîtres du manque et d’autres qui sont dans la liberté financière, la liberté financière absolue, des gens qui sont devenus des maîtres de l’abondance. J’ai beaucoup appris d’eux. Et ce que j’ai surtout remarqué, c’est le mindset : l’état d’esprit, les réglages mentaux. Et c’est incroyable.

Quand tu parles avec quelqu’un – je crois que tu en as l’expérience aussi déjà – à travers les mots qu’il utilise, les métaphores qu’il utilise, en une minute, tu peux déjà dire si c’est quelqu’un qui est dans le manque ou dans l’abondance parce qu’il y a un langage, une manière de penser totalement différente.

La clé est simple, c’est un des principes de PNL que développe Tony Robbins : c’est de modéliser ce qui marche. Et moi, c’est ce que je me suis efforcé à faire, c’est de changer des mindset. Je les ai eus avant, ces mindset de manque, ces états d’esprit de manque en état d’esprit d’abondance.

Une des clés là-dedans justement, c’est que la personne qui est dans le manque que j’appelle habituellement un maître du manque, est quelqu’un qui claque tout l’argent qui rentre, il le dépense. Il n’a aucune notion d’investissement. Pour quelqu’un qui a de l’argent, c’est incroyable.

J’ai eu l’occasion de côtoyer pas mal de personnes qui sont fortunées, et bien, ils ne pensent pas en dépense, ils pensent en investissement.

Olivier Roland : C’est intéressant parce qu’on entend parfois dans les journaux, à la télé, etc., des exemples de personnes qui soudainement ont eu beaucoup d’argent parfois grâce à leur talent, parfois grâce à la chance, par exemple le loto, etc. mais qui semblent ne pas savoir comment gérer cet argent, parfois cela fait les gros titres des journaux, et qui se retrouvent à la paille.

Je me rappelle notamment Mike Tyson. Il avait gagné des centaines de millions de dollars, et il s’est retrouvé complètement à la rue en fait. Ensuite, il n’avait plus d’argent. Il avait plein de dettes. Il y a d’autres personnes comme ça qui étaient là-dedans.

Ça veut dire qu’on peut toucher beaucoup d’argent mais si on n’a pas le bon état d’esprit, on ne saura pas le faire fructifier et on risque de se retrouver sur la paille plus tard.

Roger Lannoy : Exactement. C’est un choix. On a tous de l’argent qui rentre, et moi je m’en suis rendu compte aussi il n’y a pas mal d’années en arrière. J’étais plutôt dans cette optique de manque, tout l’argent qui rentrait, je le claquais à des conneries. Je n’avais pas cette notion. Et ça, je l’ai appris grâce à un ami, je crois que tu ne l’as pas encore rencontré, il fait des séminaires, Romain, qui était beaucoup plus jeune que moi.

Olivier Roland : Romain comment ?

Roger Lannoy : Romain Delacretaz. Romain, quand je l’ai connu, parfois même on en rigolait entre copains mais le gars, il préférait acheter à l’époque… maintenant, ce n’est plus le cas – je me souviens, on rigolait avec ça – il avait une belle cravate. Je lui ai dit : « tu as acheté ça où ? » Comme il avait ses bureaux pas loin du Faubourg Saint-Honoré. Il dit donc : je l’ai acheté à la gare du nord, tout en bas près du métro à 10 balles. Il dit : « Je préfère mettre l’argent aux bourses ». Je préfère investir sur mon compte en bourse, il me disait, plutôt que d’avoir une cravate Hermès à 200 euros.

Olivier Roland : Ça, c’est intéressant. C’est vrai que moi aussi j’ai remarqué ça. Ce n’est pas le cas tout le temps mais il y a quand même beaucoup de personnes finalement qui sont indépendantes financièrement qui n’ont pas adopté un style de vie, on va dire, démesuré, exubérant, qui au contraire ont plutôt un style de vie qui est celui d’une classe moyenne supérieure. Ils vont faire attention à des choses comme ça, comme tu l’as dit, parce qu’ils comprennent bien que l’argent, ça s’investit, ça peut se faire fructifier mais il ne faut pas le dépenser en trop de bêtises.

D’ailleurs, il y a tout un livre qui a été publié là-dessus, des recherches par des chercheurs qui s’appellent « The millionaire Next Door ». Ils expliquaient qu’il y a beaucoup de millionnaires qui ressemblent à votre voisin du palier, ils n’ont l’air de rien du tout. Rien, ils n’ont aucun signe de richesse de l’extérieur mais c’est juste que justement, ils ont su toute leur vie dépenser beaucoup moins que ce qu’ils gagnaient et que ça fait la différence.

Roger Lannoy : Principe de base.

Par exemple, je prends le cas : On peut non seulement « modéliser » des gens plus âgés, mais c’est aussi intéressant de modéliser, puisque Romain a quelques années de moins que moi, de pouvoir mobiliser parce qu’on dit qu’il est plus jeune, qu’est-ce qu’ils peuvent t’apprendre. Ce sont aussi des mindset à la con. Et depuis que j’ai compris ce truc, c’est ce qui m’a permis de faire justement ce pas en avant entre autres. Et je me souviens, c’est ça aussi qui est important. Il y a des étapes. Un, et ça, c’est le mindset des gens qui deviennent riches et qui ont la liberté financière, c’est de savoir d’abord investir. Et après, tu peux te faire plaisir.

Moi avec Romain quand il est venu ici il n’y a pas longtemps, on était avec mon épouse dans une boîte de nuit ici à (0 :20 :56), on a bu quelques bouteilles de champagne mais bon, on s’en fout.

Olivier Roland : Parce que vous agissez ainsi.

Roger Lannoy : Voilà. Parce qu’on peut s’offrir ces plaisirs, ces gadgets, ces superflus, parce qu’il y a d’abord un capital qui est créé, qui a été investi, qui permet justement de donner du fruit. Et à partir de ce fruit, fais-toi plaisir avec parce que le but non plus, ce n’est pas de rentrer dans un monastère, c’est de profiter de la vie.

Mais si je peux donner un conseil, surtout je sais que tu as une audience très large et surtout plus jeune, prenez cette habitude d’investir et après, vous pouvez vous offrir tous les gadgets que vous voulez, et encore plus sans que ça ne vous fasse mal parce que vous avez dû vous priver de l’un ou de l’autre, vous devez faire des choix. Là, vous pouvez vous offrir tout ce que vous voulez. C’est ça la grande différence.

Olivier Roland : Ce fameux conseil qui est de toujours se payer en premier, c’est-à-dire quand on reçoit son salaire ou une somme d’argent, toujours mettre un pourcentage en investissement avant de faire quoi que ce soit avec cet argent, tu recommandes quel pourcentage, toi ?

Roger Lannoy : Je crois que tu dois connaître, toi qui es un spécialiste des livres et qui aimes les bouquins, tu as certainement lu « L’homme le plus riche de Babylone ». C’est un bouquin extraordinaire. Moi je l’ai eu dans les mains quand j’avais 22-23 ans. Si je l’avais suivi ne fusse que ses conseils, je n’aurai pas dû attendre les années que j’ai attendues pour atteindre la liberté financière. Quand je vois l’argent qui est passé dans mes mains, et à un moment ce qui me restait, je me dis : « Putain, qu’est-ce que tu as acheté avec ».

C’est très simple. Il te conseille simplement. Tout le monde, je pense, posez-vous la question les amis qui nous écoutaient là : si vous aviez mis ne serait-ce que 10 % de vos revenus, de l’argent qui est passé dans vos mains depuis que vous avez commencé à travailler, combien vous auriez aujourd’hui devant vous ? Vous seriez tous au minimum dans la liberté financière.

Olivier Roland : Au moins 10 % par mois.

Roger Lannoy : C’est ce que je recommande.

Olivier Roland : Au moins 10 %.

Roger Lannoy : Et après plus parce qu’en fonction de tes revenus, c’est là que tu crées ce qu’on dit en anglais l’intérêt compound, l’intérêt composé. C’est ça la clé. À ce moment-là, tu crées l’exponentiel. Pour ceux qui connaissent les mathématiques, l’exponentiel peut avoir une courbe qui est très difficile à démarrer ou, je ne connais plus la formule, mais tu peux la faire partir beaucoup plus vite.

Olivier Roland : Oui, c’est ça. C’est l’idée qu’au début, si on investit 1000 euros dans quelque chose qui nous rapporte 10 %, au bout d’un an, on aura 1 100 euros. Et après, on aura 10 % de 1 100. Donc on aura un peu plus.

Roger Lannoy : 110 en plus.

Olivier Roland : Donc, on aura 1 210. Et l’année d’après, on aura 10 % de 1 210. Donc ça sera encore plus, etc. Et très vite, on arrive à des sommes extrêmement importantes, juste avec cet intérêt composé.

Roger Lannoy : Dans un séminaire où tu seras invité et que je ferai avec Romain entre autres, on a mis des tableaux parce que la clé, c’est d’être conscient des choses. On a fait des tableaux avec justement tu investis ne fusse que 200 euros par mois ou 500, ce que les gens peuvent investir. On a fait les calculs. Et c’est là aussi un autre paramètre hyper important. On sort peut-être un peu du cadre, ce n’est pas grave, je pense que ça va passionner les auditeurs.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  30 mensonges sur l'argent

Si tu as ton argent à 2 %, à 4 %, à 6 %, à 8 %, 10 %, 15 %, 20 %, le pourcentage que tu vas retirer va te faire gagner – je n’ai pas les chiffres tous en tête – mais c’est des dizaines d’années que tu vas gagner pour arriver, par exemple, à avoir 1 million.

Olivier Roland : Ça veut dire que si on passe de simplement d’un taux d’intérêt de 5 à 6 %, ça nous fait gagner beaucoup de temps, pareil de 6 à 7, c’est ça ?

Roger Lannoy : Exactement !

Olivier Roland : 1 %, c’est une énorme différence sur 20 ans.

Roger Lannoy : Voilà.

Et c’est aussi un autre aspect, je dirais dans ce premier point, de penser comme les riches. Monsieur et Madame tout le monde, avec tout le respect parce que je suis Monsieur et Madame tout le monde aussi, mais le banquier va lui dire : Je vous donne 2, 5, ou 2.75 ou 3 ou 3.50 ou 5, il va accepter. Il va dire : Oui, c’est bon, je prends. Mais le gars qui a le mindset « de riche, d’abondance », il va se dire : Ok mais bon, moi, là ce n’est pas assez, je veux plus. Et ça, ça va lui faire gagner beaucoup de temps pour arriver à son objectif.

L’autre aspect, c’est de voir comment réagir, de focaliser sur qu’est-ce que rapporte ton argent. D’abord, il faut l’investir. Mais une fois que tu l’as investi, c’est quel va être mon return. Je ne sais pas si tu me suis dans le développement.

Olivier Roland : Ça, c’est le premier point important. C’est l’état d’esprit ?

Roger Lannoy : L’état d’esprit et faire la différence entre dépenser et investir.

Olivier Roland : Alors, quel est le deuxième point ?

Roger Lannoy : Et peut-être que j’aimerais poser encore à ceux qui nous écoutent une question toute simple : Quel est le dernier investissement que tu as fait sur toi ces derniers temps ?

Ça peut être acheter un bon bouquin. Il y a ceux qui l’ont peut-être fait la semaine dernière, d’autres il y a peut-être un mois, ou acheter un programme vidéo ou un programme spécial du coaching, ou même faire un séminaire. Mais il y a ceux aussi où il y a peut-être deux ans qu’ils n’ont même pas mis ne fusse que 20 euros dans un bouquin.

Olivier Roland : C’est important ce investir en soi et se former.

Roger Lannoy : Exactement. Et là, c’est la transition vers la deuxième partie.

Le deuxième point, c’est justement se former mais ne pas être buté parce qu’il y a des gens, ils se forment dans un domaine. C’est savoir se former : multitask dans plusieurs domaines pour apprendre à les maîtriser.

Ça sert à quoi d’avoir un super succès professionnel ou financier ? Et là, je rencontre souvent dans mes séminaires financiers, et ces gens-là, ils sont seuls. Ils n’ont pas de relation avec leurs enfants, ou peut-être qu’ils ont été mariés, divorcés, les enfants ils ne les voient plus, ils sont complètement devenus aigris. Ça sert à quoi d’avoir tout l’or du monde si tu es seul ?

Olivier Roland : Donc, c’est ça. Il faut être ouvert et aussi savoir se former au bonheur, essayer d’apprendre auprès des meilleurs comment avoir de bonnes relations, comment être plus heureux, etc. parce qu’effectivement, sinon ça ne sert à rien. On est juste libre d’être malheureux dans ces cas-là, qu’on est indépendant financièrement et qu’on n’a rien d’autre.

Roger Lannoy : Exactement. Pour moi, il y a trois axes.

D’abord, la réussite professionnelle. Généralement, elle va de pair avec la financière. Ça, c’est très proche.

Mais tu as aussi ce qui est hyper important et moi, c’est ma Gloring Force, la force qui me pousse aussi : c’est ma famille, c’est ma femme. C’est ce que Tony Robbins développait dernièrement dans une interview avec un Américain qui est passé de la faillite à 37 millions d’euros par an. Il dit : « Mais moi je le fais, c’est pour mon fils. »

Olivier Roland : Ça peut être aussi une excellente source de motivation.

Roger Lannoy : Voilà !

C’est savoir te former aussi et être sensible à ça. Pas uniquement du : « Ok, je veux du pognon pour du pognon », mais garder l’équilibre.

Et le troisième aspect également : c’est ta santé. Ça sert à quoi d’être milliardaire et d’être malade ? La maladie, ça peut te tomber dessus. Si tu fais attention, il y a suffisamment maintenant d’avancées technologiques au niveau médical. Comme le dit le docteur Choprin, on crée sa tombe avec notre dent.

Olivier Roland : C’est important. On n’est jamais à l’abri de quoi que ce soit, ça, c’est sûr. Mais on sait qu’il y a des comportements qui sont plus à risque que d’autres et d’autres au contraire qui préviennent davantage les problèmes. On sait que ceux qui font du sport, qui méditent, qui font attention à ce qu’ils mangent ont de manière générale une longévité supérieure et moins de maladie que les autres.

Roger Lannoy : La probabilité de vivre est beaucoup plus grande. Maintenant, tu n’es pas à l’abri d’un accident. Ça, ce n’est pas nous qui décide. La décision vient d’en haut. Mais il ne faut pas non plus jouer avec le feu.

Et souvent, j’ai remarqué aussi ça, c’est encore un autre aspect. C’est de dire que les gens qui prennent la peine de regarder à ce qu’ils mangent, à faire du sport, à méditer, à prendre soin du véhicule qui est leur corps, ils réussissent beaucoup plus. Je crois que tu l’as dû remarquer aussi, tu as dû faire attention, Olivier. Ils réussissent beaucoup plus dans leur business, dans leur finance, dans leur vie relationnelle, dans leur vie amoureuse que ceux qui se laissent aller.

Olivier Roland : C’est normal. Si on est ce qu’on mange, c’est-à-dire que si on ne fait que manger des choses pas bonnes et on ne fait pas de sport, on aura moins d’énergie, moins de choses positives dans notre corps.

C’est comme pour tout. Si jamais dans une usine pour fabriquer un bel objet par exemple, on utilise des matériaux pourris, ça va être compliqué.

Roger Lannoy : Tout à fait ! Et ça, beaucoup de gens n’en sont même pas conscients. C’est là l’important. Tu ne peux pas savoir le nombre d’heures que je passe sur Internet à regarder des études médicales, de m’intéresser à toutes les nouveautés. Toi aussi, tu m’as donné un super truc avec le petit gadget que j’ai à la ceinture, c’est super, je m’éclate avec ça. Mais c’est s’intéresser à ça. Au lieu de regarder bêtement la TV, toutes les merdes qu’on te rentre dans ton mental, dans ton crâne en regardant la TV, intéresse-toi à des articles ou des bouquins intéressants par rapport à ta santé.

Olivier Roland : Donc, garder l’esprit ouvert et comprendre que l’argent ce n’est pas tout. C’est un outil mais que ça serait vraiment dommage de se focaliser uniquement dessus et de négliger tout le reste.

Roger Lannoy : Et tout ça, c’est une espèce de roue qui va grandir, un peu comme une spirale mais dans le plan vertical qui s’agrandit parce que maintenant, si tu fais de l’argent parce que tu es bien et que tu as même un petit challenge au niveau santé, je sais qu’il y a ceux qui vont peut-être râler quand je vais dire ça mais ce n’est pas grave, parfois il faut choquer, au lieu d’aller faire la queue à l’hôpital, ici ce n’est pas en France mais en Espagne, quand tu vas à l’hôpital public ici, tu en as pour des heures. Et tu vas avoir quoi comme résultat ?

Avec tout le respect que j’ai pour les toubibs parce que là-bas, c’est du sacerdoce qu’ils font presque, ces toubibs, si tu as les moyens, tu peux t’offrir un vrai toubib à la pointe de la technologie et qui va aussi certainement te donner les outils et les moyens de retrouver ton niveau d’énergie, la santé que tu as besoin au lieu de te traîner en longueur. Time is Money.

Olivier Roland : Tout à fait.

On a vu les deux premières habitudes. Ensuite ?

Roger Lannoy : La troisième habitude, je dirais, pour moi elle est importante aussi, c’est non seulement d’avoir les ressources à travers la formation, à travers les bouquins, à travers les programmes Internet, à travers toutes ces ressources qui sont là, il faut juste bouger les fesses et le mental pour aller les chercher mais c’est aussi de te donner des ressources humaines avec toi. C’est comme le dit mon ami Tony Robbins, tout le monde a besoin d’un coach. Un coach, c’est un mentor. C’est quelqu’un qui l’a fait avant toi, qui te montre le chemin. Un coach, il ne veut pas dire qu’il est plus intelligent que toi mais dans le domaine où tu veux, toi, t’améliorer, il a l’expérience pour t’aider.

Je prends un exemple : moi, j’adore le tennis mais j’ai fait des progrès énormes en prenant des heures de coaching. Et à chaque fois aussi, ça, c’est la clé, je n’ai pas pris le coach bon marché que je pouvais trouver à gauche ou à droite. Je me suis à chaque fois arrangé pour trouver des gars qui avaient joué au niveau professionnel. Ça coûte plus cher mais je préfère passer 5 heures avec un pro que passer 50 heures avec quelqu’un qui a vu ça dans des bouquins, quelqu’un qui a joué de la compétition mais il sait te communiquer ce que tu as besoin. Ce sont des détails : un déplacement de jambes, un savoir bouger ta raquette différemment, ta prise de raquette, etc. mais ça te fait gagner un temps fou. Et c’est le même en business.

Si tu as un coach qui est passé par le même chemin que toi et qui te montre le chemin, ça sera nettement plus facile. Et c’est pour ça que je dis, comme le dit Tony : prenez un coach mais prenez un qui a des résultats. Si tu as un coach qui, dans sa vie c’est la galère, qu’est-ce qu’il va t’apprendre ?

Olivier Roland : Exactement. C’est un très bon conseil. C’est vrai que les livres, les formations vidéo, c’est bien mais rien ne remplace un mentor qui a fait le chemin avant nous et qui sera capable de nous faire gagner beaucoup de temps.

Roger Lannoy : Je sais que toi aussi, tu es dans plusieurs Mastermind. En dehors de l’interview, on a eu des raisons de pas mal partager ensemble. Je sais que tu es avec des amis à toi qui sont dans plusieurs Mastermind et je pense que ça fait partie de ton succès actuel.

Olivier Roland : Tout à fait ! Je suis notamment en Mastermind avec Jeff Walker qui est un grand entrepreneur américain. Ce n’est pas donné. C’est quand même assez cher. En plus, surtout que je dois aller trois fois par an aux États-Unis, ça coûte aussi le voyage et tout ça. J’estime que ça me coûte à peu près vingt mille dollars par an. Donc, ça fait quoi, 16 000 – 17 000 euros mais c’est vraiment de l’argent qui est bien investi. Je récupère largement cet argent. C’est parce que je suis en contact avec des tas d’entrepreneurs géniaux, avec lui. Et rien qu’une seule idée que j’applique dans mon business, ça peut rentabiliser un an de Mastermind.

Roger Lannoy : Encore une fois, on revient, on retourne tout le temps dans le même schéma. Dans le fond, c’est tellement simple. Les gens, et là je m’adresse à tous ceux qui sont dans des difficultés maintenant, vous galérez, vous compliquez trop la vie. C’est tellement simple. Parce que vous croyez que c’est difficile, ça devient difficile. Mais dans le fond, facile, c’est peut-être facile de prendre ce mot-là. Mais c’est nettement moins difficile que vous le croyez.

Tu as rejoint le point 1 Olivier. Tu as compris qu’il fallait investir. Toi-même, tu le dis. Une idée, et ton investissement est déjà gagné. Après, ce n’est plus que du bonheur, ce n’est plus que du bénéfice.

Olivier Roland : Ça, c’est intéressant. On en a parlé tout à l’heure mais investir, ce n’est pas seulement investir dans l’immobilier, investir en bourse, c’est investir en soi. Pour moi en tout cas, personnellement, il n’y a rien de tel que d’investir dans une excellente formation ou un excellent coaching ou un excellent Mastermind en termes du retour sur investissement. C’est clair.

Je me rappelle d’ailleurs. Un de mes meilleurs investissements de ma vie, c’est quand j’ai payé une prestation marketing à Sébastien le Marketeur français. Ce qui, je pense en termes de retour sur investissement, c’était le meilleur investissement de ma vie.

Roger Lannoy : C’est ça la clé. C’est amusant ce que tu dis là parce que j’avais au téléphone un gars de 18 ans. Il s’appelle Quentin. Tu entendras parler de lui dans les années. Il m’appelle et il a suivi déjà une version précédente de mes programmes. Il m’a dit : je l’ai acheté. Ça veut dire qu’il a acheté mon programme, il doit avoir 16 ans, 16 ans et demi. Et il me dit : Ça m’a permis un peu de faire un business sur Internet et tout. Je me débrouille, je suis arrivé à mettre 10 000 euros de côté. Déjà, il ne les a pas claqués.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  10 perles de sagesse tirées de mes lectures et de mon expérience de chef d'entreprise

Intéressant ! Le gars, il a entre 16 ans et demi et 17 ans à ce moment-là. Il a dit : j’ai mis 10 000 euros de côté et maintenant je veux aller au next step.

Écoute bien ce que je vais te dire. C’est vraiment spectaculaire ce mec. Il me dit : je veux aller au next step. Et c’est génial de voir des gens qui ont ce type d’état d’esprit parce que parfois, tous les jeunes ne pensent qu’à faire la fête, qu’à déconner. Mais je trouve ça extraordinaire.

Et il me dit, Quentin, là, j’ai 10 000 de côté. Je veux faire le séminaire avec Tony, Business Mastery ça coûte combien ?

Je dis : Ecoute, quand même, ça revient avec la traduction à 6 000 euros.

Ça fait beaucoup, il me dit, mais j’ai travaillé pour avoir cet argent, je les investis.

La plupart auraient fait : J’ai 10 000 euros, je les claque. Lui ici, c’est quand même 60 % de ses gains qu’il réinvestit parce qu’il dit. Maintenant je veux aller à la next step. Et la next step, c’est 100 000.

Olivier Roland : Waouh ! En tout cas là, il ne peut qu’être très motivé pour déjà suivre avec attention le séminaire et l’appliquer.

Roger Lannoy : Je suis certain que ce gars-là, il ne va pas passer son temps à prendre un café ou un thé ou une bière au bar. Là, il va être hyper motivé. Ça me rappelle mon premier stage avec Tony en 1994. J’avais aussi raclé les fonds du tiroir pour y aller. Je peux te dire que même pour aller pisser, j’attendais qu’il y avait une pause. Je ne voulais pas manquer une goutte. Quand tu as payé quelque chose d’une extrême valeur, tu veux vraiment en tirer tout le fruit.

Olivier Roland : Exactement, tout à fait.

Bien d’investir, c’est délicat. Ça ne veut pas dire qu’on va conseiller aux gens de vendre leur voiture pour acheter une formation. Mais on sait que plus c’est difficile, plus on sera motivé pour l’appliquer.

Roger Lannoy : Tout à fait ! Ça fait maintenant depuis 1996 que je bosse avec Tony. J’ai vu des dizaines de milliers de personnes dans des séminaires. Et je me rends compte que ce sont souvent ceux qui ont eu le plus difficile pour trouver l’argent, qui ont dû payer parfois à coût de 100 – 150 euros tous les mois, qui sont là, ils ne lâchent rien. C’est vrai que certains, si tu donnes juste ta carte et tu t’en fous, la motivation n’est pas la même.

Olivier Roland : Ok, on a vu en détail cette habitude-là. On a bien compris qu’avoir un coach, quelqu’un qui est au-dessus de nous, qui a plus d’expérience, ça peut vraiment nous apporter beaucoup. Alors est-ce que tu as une quatrième habitude ?

Roger Lannoy : Oui. La dernière, je l’ai gardé pour la fin parce qu’elle est importante. Ça se résume en trois lettres. C’est FOI, c’est avoir la foi. C’est croire.

Les gens qui réussissent financièrement dans tous les domaines, ils croient. Et croire c’est pour moi le plus important parce que si tu crois que tu peux le faire ou que tu ne peux pas le faire, if you believe, if you can or you can’t, dans les deux cas, tu as raison.

Si tu crois que tu peux ou que tu ne peux pas, tu auras toujours raison. J’ai remarqué que les gens qui réussissent financièrement, dans les relations de couple, si tu crois en ton couple, si tu crois à la personne que tu aimes, tu crois au futur, dans la vision que vous avez en commun, ça va marcher. Si maintenant quel est pour moi l’inverse de croire, c’est le doute. Et le doute, c’est le cancer de l’esprit.

Dès que tu as un doute dans n’importe quoi, si tu doutes de ton business, si tu doutes en sport, si tu doutes que tu vas pouvoir gagner, et bien, tu ne gagneras jamais.

Dans un couple, c’est la même chose. Si tu doutes de ton partenaire, ça va mal tourner. Le doute, c’est vraiment le cancer de l’esprit. C’est un fils de pute, tu dois foutre ça. Il faut le tuer dans l’œuf. Et c’est là encore l’intérêt du n° 3, c’est d’avoir un coach pour t’aider justement. J’avais quelqu’un au téléphone en arrivant ici pour cette interview, il me dit : Oui, j’ai besoin de toi. Je lui dis : Ecoute, tout est en toi Laurent. Tout est en toi, mon vieux. Moi, mon rôle de coach, c’est quand tu as des doutes. C’est aussi de t’aider à tuer le doute tout de suite dans l’œuf, ne pas le laisser grandir. Si tu le laisses grandir une journée, une semaine, un mois, tu es mort mon vieux.

Olivier Roland : Ne pas avoir le doute vis-à-vis de ses capacités.

Roger Lannoy : Voilà. Croire en toi, croire en ce que tu fais et puis tu auras ce que j’appelle… Soit tu crois en 2D. Pour moi, croire en 2D c’est croire en toi et croire en ce que tu fais, ou tu apportes une troisième dimension : c’est croire en ton créateur, savoir cette dimension spirituelle.

C’est aussi pour moi quelque chose que j’ai remarqué dans la plupart des gens qui ont du succès, mais non seulement du succès financier mais qu’ils sont bien en équilibre. Ils ont justement cette dimension supplémentaire, c’est cette dimension spirituelle de croire en Dieu, de croire en leur créateur. C’est vrai que quand tu es un leader…

Ce matin je regardais une interview de notre ami commun Martin sur Internet et c’est vrai qu’un leader, souvent on est seul. On est seul, c’est ça l’intérêt d’avoir un coach bien sûr, mais si tu as le coach des coaches, c’est encore mieux.

Olivier Roland : C’est intéressant.

Sur le doute, je pense qu’on peut aussi utiliser le doute comme un moyen de se motiver. Il ne faut pas non plus tout avaler comme ça sans… Le scepticisme peut être ça à condition de ne pas être utilisé comme une excuse pour ne rien faire mais comme un aiguillon pour faire une expérience, pour voir si oui ou non ça fonctionne. Et on pourrait dire : Tiens, je ne sais pas si je suis capable de faire ça, je vais faire l’expérience. Mais en croyant à ça et je vais voir si ça ne marche pas. Et parfois, on a de bonnes surprises, même souvent, si on fait bien les choses.

Roger Lannoy : C’est excellent Olivier parce que ça permet là-dessus de rebondir. Effectivement, le doute, si c’était un moteur, c’est comme dit Tony : Il n’y a pas d’émotion négative. Il y a des émotions qui doivent être des « actions call » comme on dit en anglais, des appels en action. Parfois être frustré, c’est bien. Et là, je me souviens. J’adore cette phrase de Tony, c’est «Welcome Frustration », « Bienvenue à Frustration » parce que là comme tu l’as dit toi-même, ça va m’aiguillonner à aller au next step. Mais il ne faut pas maintenant que cette émotion toxique – parce que d’autres l’appellent « négative » et moi je l’appelle « toxique » – prenne le dessus sur toi et t’empêche d’aller au bout de tes objectifs et de vivre tes rêves, de transformer tes rêves en réalité.

Et comme tu as dit, c’est effectivement le doute. Quand tu doutes de quelque chose, mais ça doit être encore une fois comme le dit Jean-Claude, « be aware ». Tu dois être conscient que là, il y a une ouverture qui va se faire si tu vas à travers, si tu continues à avancer.

Olivier Roland : Super. Écoute, je te remercie pour ça. Je pense qu’on a eu une belle vue d’ensemble de ce que c’est que l’indépendance financière et des habitudes pour y arriver. Alors, quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui dit : Ah ouais ! Tout ça, c’est super et tout ça, mais comment démarrer ?

Quel serait le premier pas à faire vers l’indépendance financière ?

Roger Lannoy : Je crois que le premier pas à faire, c’est de revoir les 4 habitudes surtout et c’est d’investir. C’est d’investir et prendre la peine de mettre de l’argent de côté, je dirais. Parce que ça, c’est la première chose. Moi, parfois je vois des gars dans des séminaires financiers. Ils ont parfois 40, 45, 50 et plus et ils n’ont même pas 10 000 euros de côté.

Olivier Roland : Déjà commencer à investir, on a dit au moins 10 % du salaire. Il faut que ça soit la première chose. En fait, dès que l’argent arrive, tout de suite c’est viré sur un compte pour investir.

Roger Lannoy : Je reprends le cas de Quentin là. Peut-être qu’il va s’entendre, ça va le faire sourire. Quand je vois des gars qui ont 40, 50 ans et parfois plus dans des séminaires financiers, il dit : Ok, mon premier but, c’est d’avoir 10 000 euros pour investir. Mais bon, le gamin – excuse-moi Quentin si tu m’entends mais – il est jeune, il a 18 ans mais il y est arrivé déjà sans être né avec une cuillère en argent dans la bouche à avoir créé par son travail, par sa tête, par son savoir-faire qu’il a acquis, 10 000 euros. Là-dessus, ils ont créé, ils ont claqué. Mais lui, non seulement il les a faits, mais il les a.

Olivier Roland : Excellent !

Roger Lannoy : Et ça, c’est la première étape. Je dirais la deuxième, il faut te donner un plan. C’est ça la clé. Te donner un plan, voire un rituel. J’en parle souvent dans mes séminaires : avoir un rituel de succès que ce soit au niveau des finances, au niveau de te tenir en santé, et de prendre du temps à te former.

Olivier Roland : Donc, avoir des bonnes habitudes. Les habitudes, on en a parlé justement.

Roger Lannoy : Pour moi, c’est ce que j’appelle un rituel du succès.

Les gens ont souvent un rituel d’échec. C’est prendre la peine de lire, ce n’est pas à toi que je vais le dire, lire un bouquin ne serait-ce qu’un chapitre par jour ou une demi-heure, écouter une bonne vidéo. Il y a plein de programmes. Je ne parle pas uniquement pour le mien mais il y a plein de programmes sur Internet qui coûte, je ne vais pas dévoiler le prix mais ça coûte le prix d’un café par jour. Alors bon, tu te passes d’un café et tu formes. J’aime bien du café de temps en temps bien que ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux pour la santé mais tu te prives d’un café. Une bière, ça coûte plus cher pour te dire par jour.

Tu te prives d’un café mais surtout ici, tu vas créer ton futur. Et il y a un ordre. D’abord, c’est se former, investir, récolter le fruit et après tu profites du fruit. Mais pas le contraire. Pas dès que le fruit commence à grandir sur l’arbre, il n’est pas encore mûr ; allez le chercher et essayez de le manger. Le citron, il va être amer. À la maison, on a des citronniers. Dans le jardin, on a des super citrons mais pour le moment, ils ne sont pas encore prêts. Si je prends un citron maintenant, il n’y a rien dedans.

Il faut le donner le temps de donner du fruit. Et toi, la même chose, prend le temps de laisser l’arbre grandir ; l’arbre qui est toi, et de donner du fruit. Une fois que le fruit est mûr, profites-en mon ami.

Olivier Roland : Super Roger. Merci beaucoup pour tout ça. Je pense qu’on a pas mal de choses pour ceux qui s’intéressent à l’indépendance financière.

Actuellement, tu es en train de publier des vidéos de coaching gratuites dont je suis partenaire en toute transparence. Les personnes qui seront intéressées pourront également s’inscrire à une formation que tu vas mettre en ligne dans quelques jours pour laquelle je suis partenaire. Mais en tout cas toutes les vidéos, vous pouvez déjà les consulter gratuitement si vous voulez en savoir plus.

Donc, merci à toi Roger. Et puis, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures. Au revoir.

Roger Lannoy : Merci Olivier. À bientôt !

Recherches utilisées pour trouver cet article :
roger lannoy
12 commentaires
  1. hum, la aussi , super: la cléf du succès, si tu a 10.000 euros , investit 6.000 dans un programme de formation……. et si tu ne les a pas, investit le prix d’un café par jour dans une formation en ligne…

    ah ah…

  2. Hello Thomas,

    C’est vrai, Roger prêche un peu pour sa paroisse, et moi aussi vu que je vends également des formations (et que j’ai un blog consacré à l’auto-apprentissage).

    Cependant a t-il tort de dire qu’il faut investir dans son éducation ? Je ne le pense pas. Roger ne dit pas que c’est la clé du succès, il dit que c’est une des clés du succès et je ne vois pas comment on peut lui donner tort.

    Un café par jour, ce n’est pas grand chose et cela peut faire une différence énorme si l’argent est investi dans des formations, et pas seulement des formations en ligne : livres, séminaires, salons et rencontres sont tous aussi formateurs s’ils sont bien utilisés.

    J’ai rencontré beaucoup d’entrepreneurs, startupeurs, infopreneurs, auteurs et j’en passe à succès, français, américains, britanniques, australiens, etc., et j’ai trouvé une proportion surprenante d’entre eux avait investi temps et argent pour se former, avant ou en parallèle de leurs projets.

    Je n’ai pas fait d’études statistiques précises mais je suis prêt à parier qu’ils regardent beaucoup moins la télévision que la moyenne, et lisent beaucoup plus de livres, suivent plus de formations, s’intègrent davantage à des groupes mastermind et essaient plus fréquemment de rencontrer des mentors et des partenaires que la moyenne de la population.

    J’en parle ici : https://www.des-livres-pour-changer-de-vie.com/une-erreur-monumentale/

    Après il est tout à fait possible de réussir dans l’entreprenariat sans avoir cette démarche de formation ou d’autoformation, mais c’est beaucoup plus difficile à mon avis.

  3. J’avoue que son discours est prenant. On a envie d’y croire et de se motiver pour se mettre au boulot.
    Il parle un peu comme Jean Claude Van Damme (qu’il cite d’ailleurs) mais il a cette assurance qui donne véritablement envie de se lancer.
    Je vais déjà appliquer l’idée des 10% des revenus mis de côté par mois pour commencer.
    Merci pour cette interview très intéressante.

  4. J’ai lu l’article. D’accord, mais cela me laisse avec un gout d’inacheve.
    J’ai participe aux seminaires de Tony, j’ai marche sur le feu, j’aurai meme marche sur l’eau.
    J’ai commence un processus pour construire mon independance financiere par necessite, car dans le pays ou j’habite, il n’y a pas de securite de l’emploi du tout et que je me sentais tres expose.
    J’ai commence en 2008 veritablement et depuis, j’ai double des assets under management qui generent 1/3 de mes besoins financiers incompressibles du moment mais seulement 1/4 de mes futurs besoins.
    Ce que vous dites reste encore dans le bla bla.
    Quand j’ai decide de generer des revenus alternatifs, j’etais totalement ignorant, j’ai achete un appartement en 2008 quand l’argent ne valait plus rien. Juste la recherche de l’appart, les relations avec les agents, les proprietaires, la negociation de l’emprunt avec les banques, faire face a mon propre manque de patience et a mes propres peurs de passer pour un pigeon ont ete tres formateurs. Si j’avais choisi d’indexer mon tx d’interets sur l’inflation ou sur le dollar, j’aurai bu la tasse, j’ai indexe mon tx sur le tx de la banque centrale (qui est tombe a quasiment zero depuis).Ensuite, j’ai concu l’appartment et je l’ai fait refaire. Tout ce processus de choix et de decisions a prendre et de problemes quotidiens a regler ont aussi ete cruciaux pour comprendre que payer n’est pas suffisant pour obtenir la realisation du boulot.
    J’ai loue l’appartement, le choix du prix et du locataire se sont averes cruciaux sur l’optimisation du revenu. J’ai toujours ete sumpa avec mes locataires et ils ont toujours paye a l’heure.
    J’ai attendu 4 ans et j’ai revendu l’appart sur une opportunite. J’ai realise net que 10%, mais j’ai ete capable d’achete un autre bien dans un pays different sans emprunt et avec un revenu bien superieur malgre les frais et les taxes engendrees.
    Apres toutes ces annees de pratique sur le terrain faites d’erreurs et de choix judicieux, je suis devenu methodique, plus calme, moins sujet a la peur, plus cartesien dans mon approche d’investisseur, tres reactif si besoin, et plus econome dans ma vie de consommateur. J’ai capitalise de la fierte, de la confiance en moi et un sentiment de securite financiere.
    Un coach ne peut que montrer le chemin, la marche sur le feu n’est qu’un feu de paille sans mise en oeuvre sur le terrain. L’experience ne pourra se capitaliser que si je sujet commence a marcher son chemin coute que coute parcequ’il y croit, non parcequ’un coach l’a gonfle a bloc.
    Je n’apprecie plus faire la cocotte minute emotionelle avec dans des seminaires de coaching.

  5. Un grand merci pour cette interview ! Autant certains principes paraissent évidents (épargner 10 % de ce que l’on gagne) autant beaucoup d’autres principes sont vraiment très intéressants. Roger parle également beaucoup des positions mentales qui aident à atteindre cela. Sans vraiment le côté « américain » de Roger ! 1000 mercis pour la Mind Map !!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie. Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus et choisis parmi des centaines d’autres.

64 Partages
Partagez
WhatsApp
Partagez
Tweetez
Enregistrer