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Ma vie sans gravité

Ma vie sans gravité Thomas Pesquet

Résumé de « Ma vie sans gravité » de Thomas Pesquet : dans ce livre autobiographique, l’astronaute Thomas Pesquet nous fait vivre de l’intérieur ses aventures dans l’espace et les coulisses de sa vie de spationaute. Son récit captivant mêle avec brio anecdotes personnelles, détails et réflexions sur l’exploration spatiale. Plein d’humour et d’humilité, cet ouvrage est un témoignage unique et immersif d‘un destin hors du commun et d’expériences qui transportent le lecteur.

Par Thomas Pesquet, 2023, 416 pages.

Chronique et résumé de « Ma vie sans gravité » de Thomas Pesquet

Note : L’auteur, Thomas Pesquet est un astronaute français de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui a réalisé plusieurs missions à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Il est également ingénieur et pilote d’avion, reconnu pour ses contributions à la recherche spatiale et ses activités de sensibilisation du grand public à l’espace

Chapitre 1 – 17 novembre 2016

1.1 – Le grand jour est arrivé

Thomas Pesquet débute son récit le 17 novembre 2016 au cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. L’auteur décrit son état d’esprit étonnamment calme malgré l’imminence du lancement de sa mission Proxima vers la Station spatiale internationale (ISS) qui orbite à 400 km au-dessus de la Terre. Il réalise qu’une fois parti, il sera coupé de ses proches pendant six mois, sans possibilité de retour anticipé, même en cas d’urgence.

Thomas Pesquet souligne alors combien la confiance et le travail acharné sont des éléments fondamentaux dans son métier d’astronaute.

L’équipage se compose de trois personnes : l’Américaine Peggy Whitson, le Russe Oleg Novitski et Thomas Pesquet lui-même, le plus jeune avec ses 38 ans. Ils rejoindront trois autres astronautes déjà présents sur l’ISS.

Thomas Pesquet évoque brièvement leurs expériences respectives, mettant en lumière son statut de novice au sein de l’équipe.

1.2 – Les derniers préparatifs

Les rituels et traditions qui précèdent le lancement à Baïkonour

Thomas Pesquet raconte ensuite en détail les rituels et traditions qui précèdent le lancement à Baïkonour. Il mentionne la plantation d’un arbre, comme l’avait fait Youri Gagarine en 1961, soulignant ainsi le poids de l’histoire dans le programme spatial russe.

L’auteur décrit également le dîner d’adieu avec ses proches, où sa mère ne cache pas son inquiétude. Il relate avec émotion les moments partagés avec sa famille et sa compagne, Anne, en mettant en lumière le mélange de fierté et d’appréhension qui les anime.

1.3 – En route vers le pas de tir

Le jour du lancement, le cosmonaute détaille les préparatifs médicaux et l’enfilage du scaphandre Sokol.

Il relate le trajet vers le pas de tir, ponctué de rituels comme celui de s’asseoir en silence pour méditer (« à l’origine, il s’agissait de vérifier de soi à soi qu’on n’avait rien oublié » précise-t-il), signer au feutre sur une porte l’hôtel, d’uriner (tant bien que mal avec la combinaison spatiale) sur la roue du bus, en hommage à Gagarine notamment. 

Thomas Pesquet évoque tout cela avec humour, y compris la bénédiction par un pope orthodoxe et les nombreux au revoir à sa famille.

Le récit de cette journée illustre bien le mélange de tradition et de haute technologie qui caractérise le programme spatial russe.

1.4 – Les derniers instants avant le décollage

Thomas Pesquet décrit ici la première fois qu’il a vu la fusée Soyouz, haute de 53 mètres, à l’aube, deux jours avant le lancement, avec un mélange d’excitation et de respect.

Le cosmonaute explique le fonctionnement de la fusée et du vaisseau Soyouz, ainsi que les différentes étapes du lancement à venir. Il mentionne aussi quelques incidents passés qu’il préfère toutefois ne pas se remémorer en ce jour de départ.

Il partage ensuite ses pensées et ses sensations alors qu’il s’installe, au sommet de la fusée (18ème étage), dans l’étroite capsule Soyouz avec ses coéquipiers.

Il décrit l’inconfort de la position, genoux repliés sur la poitrine, et l’attente de deux heures avant le lancement.

Thomas Pesquet évoque enfin la vérification des systèmes et la playlist musicale éclectique qui accompagne les derniers moments.

Le 1er chapitre du livre « Ma vie sans gravité » se termine sur les ultimes secondes avant l’allumage, dans le silence de Baïkonour, par -25°C et sous un ciel clair illuminé par la pleine lune.

Thomas Pesquet partage ses sensations à l’approche du décollage : le cœur qui bat plus fort, les vibrations de la fusée, et l’anticipation des 8 minutes et 48 secondes nécessaires pour atteindre l’orbite.

Il conclut sur le bruit assourdissant qui marque le début de son aventure spatiale, nous laissant en haleine pour la suite de son extraordinaire voyage.

Chapitre 2 – Le premier

2.1 – Un vaisseau spatial en carton : mythe ou réalité ?

Dans le 2ème chapitre de son livre « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet commence par évoquer une photo emblématique de son enfance, souvent citée comme le point de départ de sa passion pour l’espace.

Rêve d'enfant et passion pour l'espace

Cette image en noir et blanc le montre à l’âge de deux ans, assis dans un carton de déménagement transformé en vaisseau spatial par son père. Thomas Pesquet admet avoir souvent utilisé cette anecdote pour illustrer une vocation précoce. Mais il révèle que la réalité est plus complexe, expliquant que ce « vaisseau » était en fait probablement un avion, une voiture, voire un camion selon son père.

2.2 – Des racines normandes et un goût pour l’aventure

Thomas Pesquet revient ici sur ses origines normandes et évoque le goût du voyage de sa famille. Il mentionne les expériences de ses oncles et tantes qui ont voyagé dans divers pays dans les années 70, malgré leurs racines agricoles.

Pour l’auteur de « Ma vie sans gravité« , cette tendance familiale a peut-être influencé son désir d’exploration, bien qu’il n’ait pourtant pas quitté sa région natale avant l’âge adulte.

2.3 – Une passion tardive pour l’espace

Contrairement à l’image véhiculée, Thomas Pesquet admet n’avoir pas particulièrement songé à devenir astronaute durant son enfance ou son adolescence. Il explique que, bien que fasciné par « Star Wars », il ne considérait pas qu’une carrière spatiale soit envisageable pour lui. Il ne possédait en effet aucun modèle familial dans le domaine aérospatial et son horizon se limitait alors à son environnement immédiat.

2.4 – Le tournant de 2008

Thomas Pesquet confie que c’est seulement en 2008, lors d’un recrutement de l’ESA, qu’il a concrètement envisagé une carrière d’astronaute.

Il explique que cette opportunité était la première réelle possibilité d’accéder à ce monde qui lui semblait jusque-là inaccessible. Une véritable ouverture dans sa trajectoire professionnelle.

« L’histoire ne commence (…) pas par un enfant qui, sitôt qu’il a poussé ses premiers cris, a souhaité signifier au monde entier qu’il voulait devenir Armstrong ou Gagarine. (…) On ne s’improvise (…) pas astronaute d’un claquement de doigts. Ce sera l’affaire de trente ans. Et toute bonne progression commence par des racines solides.« 

2.5 – Une enfance entre tradition et ouverture

L’astronaute décrit également son enfance en Normandie, évoquant ses origines, l‘environnement rural et les activités familiales. Il raconte ses premières expériences scolaires, son goût pour la lecture et les voyages familiaux.

Thomas Pesquet met en lumière l’influence de ses parents enseignants sur son éducation et son rapport au savoir.

« Notre ligne droite à nous [il fait ici référence à sa culture familiale], c’est l’école de la République. Les bonnes notes sont donc le prix de notre tranquillité. Ajoutez à cela un tempérament assez compétitif et un goût pour les cours et vous obtenez l’un de mes traits de caractère : j’essaie, en faisant toujours au mieux de mes capacités, d’être le premier en tout.« 

2.6 – Les premières passions

Thomas Pesquet relate son côté extrêmement ordonné déjà enfant, son goût pour les livres et les cartes, sa curiosité et son besoin de tout essayer, sa pratique d’instruments de musique qui se portera surtout sur celle du saxophone, ses différentes passions sportives de jeunesse comme notamment le basket ou encore le judo.

Il évoque aussi sa rencontre avec Anne, sa compagne, sur les bancs du lycée.

Puis, il se confie sur son hésitation au moment de s’orienter vers ses études secondaires. Il pense à se lancer dans un cursus sportif (basket, judo, rugby) mais opte finalement pour Maths Sup Maths Spé.

Lors de ses deux années de Maths Sup maths Spé, Thomas Pesquet ne fera que travailler pendant deux ans, dit-il. Cela lui vaudra même de se séparer d’Anne, éloignée et elle aussi accaparée par des études exigeantes. Mais tous ces efforts et sacrifices vont porter leurs fruits : en effet, ses résultats excellents (Thomas finit premier de sa classe) lui ouvrent les portes de Supaéro, une prestigieuse école d’ingénieurs en aéronautique située à Toulouse.

Le futur astronaute termine alors ce chapitre en nous décrivant ses années étudiantes. Trois années pendant lesquelles il se plonge dans un tas d’activités, de la littérature à la musique en passant par de multiples aventures entre copains. Il touche à de nombreux domaines aéronautiques (comme le pilotage d’avion) et se spécialise dans le spatial. Il entame une nouvelle relation avec Anne. Mais tous deux surinvestis dans des vies différentes, ils s’éloignent et finissent par se quitter une seconde fois.

Chapitre 3 – Les yeux au ciel

3.1 – De nouvelles aventures à l’horizon

Le chapitre 3 du livre « Ma vie sans gravité » commence par la décision de Thomas Pesquet de passer sa dernière année d’études au Canada.

Pour cela, l’auteur décrit les défis financiers qu’il a rencontrés, notamment la difficulté à trouver un logement abordable et la nécessité de participer à des essais pharmaceutiques pour gagner de l’argent. Mais malgré ces obstacles, Thomas Pesquet confie son enthousiasme pour cette expérience internationale et les cours de génie aérospatial suivis à Montréal.

Il évoque avec nostalgie ses amis Nicolas et Gwendal, avec qui il partage alors cette expérience. Thomas Pesquet souligne l’ironie du destin : des années plus tard, tous deux se lanceront dans une aventure extraordinaire chacun à leur manière.

3.2 – La formation de pilote : un défi de taille

L’astronaute détaille ensuite sa formation de pilote cadet chez Air France. Il décrit les différentes étapes de l’apprentissage, de la théorie au vol sur des appareils de plus en plus complexes.

Thomas Pesquet met en lumière les défis rencontrés, notamment un incident où il se fracture la cheville, mettant en péril sa formation. Mais sa détermination à surmonter cet obstacle et à poursuivre son rêve à ce moment-là illustre sa persévérance face à l’adversité.

3.3 – Les premiers vols : entre fierté et responsabilité

Thomas Pesquet raconte ici ses premiers vols en tant que pilote de ligne, partageant son excitation et son sentiment de responsabilité. Il décrit un vol mémorable avec ses parents à bord, mettant en scène l’inquiétude de sa mère et sa première expérience de panne en vol. L’auteur souligne combien la rigueur et la concentration sont nécessaires dans ce métier, et ce, malgré l’automatisation de certaines tâches.

3.4 – L’appel de l’espace : une opportunité inattendue

recrutement d'astronautes  candidature métier astronaute

Puis, le récit prend un tournant décisif lorsque Thomas Pesquet évoque l’annonce du recrutement d’astronautes par l’ESA en 2008.

Le spationaute rapporte une conversation avec son ami Laurent qui l’encourage à postuler. Dans celle-ci, il nous livre ses doutes initiaux et sa réflexion sur ses qualifications.

L’auteur décrit également le processus de candidature, incluant la rédaction d’une lettre de motivation et d’un essai sur sa vision du métier d’astronaute.

3.5 – Le processus de sélection : un parcours exigeant

Thomas Pesquet poursuit en détaillant les différentes étapes du processus de sélection. Ceux-ci commencent par les tests psychotechniques à Hambourg. Il explique comment son expérience de pilote l’a aidé à exceller dans ces épreuves, notamment car elle lui a appris à rester calme sous pression. L’auteur décrit également les tests psychologiques à Cologne, qui incluaient des entretiens et des questionnaires à choix multiples parfois déroutants.

3.6 – L’attente et la décision finale

Ce chapitre de « Ma vie sans gravité » se termine sur la description des entretiens finaux à l’ESTEC et au siège de l’ESA à Paris. Thomas Pesquet partage son ressenti mitigé après ces rencontres et l’angoisse de l’attente du résultat final.

Il conclut en racontant l’appel inattendu lui annonçant sa sélection, juste avant la conférence de presse officielle. Il décrit ce moment de joie et d’incrédulité. Il marque le début d’une nouvelle aventure extraordinaire, bien au-delà de son rôle de pilote de ligne, vers les étoiles qu’il a toujours contemplées.

Chapitre 4 – 8 400 et des poussières

4.1 – La course à l’espace : une compétition géopolitique

Thomas Pesquet démarre le chapitre 4 de son livre « Ma vie sans gravité » en retraçant l’histoire fascinante de la course à l’espace durant la guerre froide.

Cette compétition acharnée entre les États-Unis et l’URSS a débuté avec le lancement de Spoutnik 1 en 1957, suivi de près par le lancement de Spoutnik 2 connu pour avoir emporté à son bord la chienne Laïka.

Thomas Pesquet revient sur l’effet électrochoc que ces succès soviétiques ont eu sur les Américains, poussant ces derniers à créer la NASA (National Aeronautics and Space Administration, l’agence fédérale responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis) et à lancer le projet Mercury.

L’astronaute détaille ensuite les étapes clés de cette course. Parmi elles : le vol orbital de Youri Gagarine en 1961 et, en guise de réponse américaine, le discours de Kennedy promettant d’envoyer un homme sur la Lune avant la fin de la décennie.

4.2 – Le triomphe d’Apollo et l’évolution vers la recherche scientifique

L’auteur poursuit en décrivant la mission Apollo 11 et l’alunissage historique de 1969 (alunissage = le fait de se poser sur la lune). Celui-ci marque la victoire américaine dans cette compétition spatiale.

Thomas Pesquet note cependant que cet exploit a rapidement été suivi d’un désintérêt du public et du gouvernement américain. Il explique comment les missions spatiales se sont alors progressivement tournées vers la recherche scientifique. Ce fut le cas avec la mission Apollo 17 et ses découvertes géologiques sur la Lune.

4.3 – L’émergence du programme spatial français et européen

Thomas Pesquet s’attarde ensuite sur le développement du programme spatial français dans les années 60.

Il raconte la création du CNES (Centre national d’études spatiales) et le projet du lanceur Diamant, soulignant ainsi la volonté du général de Gaulle d’assurer l’indépendance scientifique et militaire de la France.

L’auteur nous apprend enfin comment les premières mises en orbite de satellites français et l’évolution vers une collaboration européenne vont nous mener, en 1975, à la naissance de l’ESA (European Space Agency), l’agence spatiale européenne.

4.4 – Le succès d’Ariane et la place de l’Europe dans le spatial

Le programme Ariane représente un jalon décisif pour l’Europe spatiale.

Thomas Pesquet explique comment ce lanceur, principalement financé par la France, a permis à l’Europe de s’imposer sur le marché des lancements commerciaux et scientifiques. Et dans ce succès, la base de Kourou en Guyane française a joué un rôle significatif, fait remarquer l’auteur.

4.5 – La formation du Corps européen d’astronautes

Le spationaute décrit ensuite les étapes de la création du Corps européen d’astronautes.

Il relate ainsi comment l’ESA a progressivement constitué son propre groupe d’astronautes, d’abord en collaboration avec les agences nationales, puis en fusionnant les différents corps en 1998.

L’auteur souligne que c’est la participation européenne à l’ISS (International Space Station) et des contributions technologiques comme le module Columbus ou l’ATV (Automated Transfer Vehicle = véhicule automatique de transfert européen) qui ont permis d’obtenir des places pour les astronautes européens à bord de la Station.

4.6 – Le processus de candidature à l’ESA de Thomas Pesquet

Enfin, l’auteur relate sa propre expérience de candidature à l’ESA en 2008.

Il revient sur le processus de sélection rigoureux qu’il a suivi pour cela et décrit comment il s’y est pris pour rédiger sa lettre de motivation en anglais et sa vision du métier d’astronaute. Il y partage notamment ses réflexions sur le rôle d’un astronaute au-delà des vols spatiaux, autrement dit au sol, et comment justifier la présence humaine dans l’espace.

Il décrit chacune des étapes qui suivront cette première sélection sur dossier :

  • Des tests psychotechniques à Hambourg : des épreuves qui l’ont beaucoup amusé et dans lesquelles il a excellé grâce à son expérience de pilote, sa réactivité, son esprit de déduction et sa capacité à rester calme sous pression.
  • Des tests psychologiques à Cologne, incluant des entretiens et des questionnaires à choix multiples parfois déroutants.
  • Des examens médicaux très poussés.
  • Des entretiens finaux à l’ESTEC (European Space Research and Technology Centre = Centre européen de technologie spatiale) aux Pays-Bas en anglais et espagnol, puis avec les 10 derniers finalistes au siège de l’ESA à Paris.

Le processus de sélection aura duré un an, de juin 2008 à fin mai 2009.

Chapitre 5- Les Shenanigans

5.1 – L’attente du résultat

Thomas Pesquet entame le chapitre 5 de « Ma vie sans gravité » en racontant son ressenti mitigé après ces dernières rencontres, sa détermination grandissante tout au long du processus de sélection et l’angoisse de l’attente du résultat :

Contre toute attente, et seulement quelques heures avant la conférence de presse officielle de l’ESA qui doit présenter les recrutés au grand public, un appel inattendu lui annonce finalement sa sélection : Thomas Pesquet fait finalement partie des 4 candidats astronautes sélectionnés parmi les 8 413 postulants de départ.

Thomas Pesquet est alors pris dans un véritable tourbillon, entre interviews et plateau télé, joie et incrédulité.

5.2 – Une nouvelle vie d’astronaute en formation

L’auteur astronaute nous dévoile ensuite le début de sa formation d’astronaute à l’EAC (European Astronaut Centre) de Cologne en septembre 2009.

L’auteur détaille l’intensité du programme, avec huit heures de cours quotidiens couvrant une multitude de sujets techniques et scientifiques.

Il évoque la distribution de volumineux classeurs contenant des milliers de pages de cours en anglais. Des cours qui abordent des domaines variés tels que l’histoire de l’exploration spatiale, les technologies du vaisseau Soyouz et de l’ISS, ainsi que des notions de biologie et de physique.

L’astronaute le reconnaît : se consacrer à cette formation d’élite exige un sacrifice total. Notamment par l’entraînement physique quotidien qu’il demande et la nécessité de mettre sa vie personnelle entre parenthèses. Pas de compromis pour décrocher les étoiles !

5.3 – Les défis de l’apprentissage du russe

L’astronaute nous parle ensuite de ses séjours à l’Institut de langues étrangères de Bochum pour apprendre le russe, en alternance avec les formations techniques à Cologne. Il dépeint l’environnement spartiate de Bochum et l’intensité des cours de langue, et souligne sa difficulté à assimiler une nouvelle langue en si peu de temps.

Thomas Pesquet partage des anecdotes de sa vie quotidienne durant ces séjours. Il évoque les moments de détente et de camaraderie entre les astronautes en formation, comme les blagues et les farces qu’ils se font mutuellement, ce qui leur valu un surnom de groupe : les Shenanigans.

5.4 – Premières expériences de l’impesanteur

Vol parabolique expériences impesanteur

L’auteur de « Ma vie sans gravité » revient ici avec enthousiasme sur son premier vol parabolique à bord de l’A300 Zéro-G. Ce vol va lui permettre d’expérimenter l’impesanteur par courtes périodes.

L’astronaute décrit en détail les sensations uniques ressenties lors de ces moments de flottement, ainsi que les exercices pratiqués durant ce vol. Cette expérience a renforcé son désir de partir dans l’espace, livre l’auteur, et lui a donné un avant-goût des défis physiques qui l’attendent.

5.5 – L’épreuve du stage de survie

Thomas Pesquet consacre une partie importante de ce chapitre au stage de survie qu’il suit en Sardaigne, stage conçu pour préparer les astronautes à un atterrissage imprévu dans une région isolée.

Il raconte avec humour les défis rencontrés, de la construction d’abris à la recherche de nourriture, en passant par l’apprentissage de techniques de survie.

Le spationaute nous fait vivre la simulation inattendue de survie en mer, qui ajouta, selon lui, une dimension supplémentaire à leur formation. En effet, cette expérience a, dit-il, renforcé les liens entre les membres de l’équipe et développé leur capacité à travailler ensemble dans des situations extrêmes.

5.6 – L’attente et les spéculations sur le premier vol

Le 5ème chapitre du livre « Ma vie sans gravité » se termine sur les réflexions de Thomas Pesquet concernant la date de son premier vol spatial.

Il fait état, en détail, des facteurs influençant les affectations, comme les contributions financières des pays à l’ESA et les accords politiques.

L’auteur partage son impatience face à l’incertitude de son départ, tout en reconnaissant la nécessité de cette longue période de préparation. Il évoque les discussions et les spéculations entre les membres de sa promotion sur qui partira en premier, illustrant ainsi la compétition amicale mais réelle qui existe entre eux.

Chapitre 6- Sept ans (au mieux)

6.1 – Formation intensive à Star City

Dans ce nouveau chapitre de « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet fait le récit de son séjour de formation à Star City, près de Moscou.

Il dépeint l’environnement unique de cette ville fermée dédiée à l’entraînement des cosmonautes. Le contraste entre les (piteuses) installations soviétiques d’époque et l’enjeu crucial de la formation qui s’y déroule est saisissant.

L’auteur nous divulgue sa vie quotidienne dans ce complexe, un lieu imprégné des traditions spatiales russes et d’une atmosphère particulière par son caractère chargé d’histoire.

6.2 – Une appendicite inattendue

Thomas Pesquet raconte ensuite avec humour son expérience d’une appendicite survenue pendant sa formation à Star City.

Il nous fait part d’abord des complications administratives et médicales qu’il a connues à cause de son statut d’astronaute étranger, comme autant de défis inattendus liés à sa nouvelle carrière. Puis, il partage les moments d’inquiétude et l’absurdité de certaines situations, tout en soulignant la solidarité de ses collègues et du personnel médical russe.

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6.3 – Premiers pas vers l’espace au Johnson Space Center

L’astronaute poursuit son récit avec ses premières expériences au Johnson Space Center de la NASA à Houston.

Il partage son émerveillement face aux installations historiques, comme le Rocket Park et le centre de contrôle d’Apollo. En nous restituant son immersion dans l’apprentissage des systèmes de l’ISS, l’astronaute nous fait réaliser combien la préparation aux situations d’urgence dans l’espace est importante.

Il nous explique, à ce propos, les trois scénarios critiques auxquels les astronautes doivent être prêts à faire face : le feu, la dépressurisation et l’atmosphère toxique.

6.4 – L’entraînement aux sorties extra-véhiculaires

Ce chapitre du livre « Ma vie sans gravité » évoque aussi longuement et avec détail la formation de Thomas Pesquet aux sorties extra-véhiculaires dans l’immense piscine de la NASA, la Neutral Buoyancy Laboratory.

L’auteur présente les défis physiques et techniques de ces simulations. Son témoignage nous donne un aperçu fascinant de la complexité des opérations spatiales. Par ailleurs, le spationaute partage ses impressions sur le port du scaphandre et les difficultés rencontrées pour effectuer des tâches simples dans cet environnement contraignant.

6.5 – L’attente du premier vol et les réalités politiques

Thomas Pesquet termine ce chapitre de « Ma vie sans gravité » en évoquant les négociations et décisions politiques influençant l’attribution des vols spatiaux.

Il partage sa déception face aux reports successifs de sa mission, tout en acceptant les réalités du programme spatial européen.

L’auteur explique aussi comment les contributions financières des pays membres de l’ESA jouent un rôle prépondérant dans la sélection des astronautes pour les missions. Un constat qui met clairement en évidence la complexité des enjeux diplomatiques et économiques derrière les vols spatiaux.

Le 6ème chapitre de « Ma vie sans gravité » prend fin avec la confirmation du vol de Thomas Pesquet prévu pour fin 2016. Quatre années d’attente l’attendent donc encore

L’auteur réfléchit aux défis personnels et professionnels que représente cette longue période d’attente, pendant laquelle il va devoir maintenir sa motivation et ses compétences.

Chapitre 7 – Partir

7.1 – Un changement de plan inattendu

Ce chapitre de « Ma vie sans gravité » commence avec une conversation qui sera décisive dans la suite du parcours de Thomas Pesquet. Il s’agit d’une discussion entre le spationaute et Frank De Winne, son supérieur à l’ESA.

Au cours de cet échange, l’astronaute apprend qu’il doit servir de doublure pour la mission de son collègue Andy (= se préparer à effectuer la mission à la place d’Andy si ce dernier n’était pas en mesure de la réaliser), en plus de préparer sa propre mission.

Il exprime alors ses inquiétudes quant à la charge de travail colossale que cela représente. Il calcule et réalise qu’il devra effectuer le travail de deux missions en 2 ans et demi, au lieu des 3 ans habituels pour une seule mission.

L’astronaute partage son dilemme intérieur, conscient qu’il n’a pas vraiment le choix :

Il se montrera donc déterminé à relever ce défi exceptionnel.

« Et c’est très exactement ce qui se passe : deux ans et demi à aller et venir entre Moscou et Houston, à travailler comme un fou et à voir Anne et mes proches si rarement.« 

7.2 – Un marathon d’entraînement

L’auteur détaille longuement l’intensité de sa préparation, alternant entre Moscou et Houston pendant 2 ans et demi.

Thomas Pesquet décrit les longues semaines passées loin de chez lui. Il lui faut comprimer le volume horaire de deux semaines en une seule, sacrifiant ses vacances et son temps libre.

L’astronaute nous raconte ses séjours à Star City, où il étudie en profondeur le vaisseau Soyouz avec Andy. Les simulations intenses, les pannes simulées, l’expérience de la centrifugeuse font partie de son travail avec toute la rigueur et l’exigence de l’entraînement russe.

7.3 – La formation de l’équipage

Thomas Pesquet retrace sa rencontre avec ses coéquipiers, Peggy Whitson et Oleg Novitski.

Il brosse un portrait admiratif de Peggy, soulignant son parcours impressionnant, depuis ses origines modestes dans l’Iowa jusqu’à sa position de première femme commandante de l’ISS. L’auteur exprime son enthousiasme à l’idée de travailler avec elle, malgré les avertissements de certains collègues sur son rythme exigeant. Quant à Oleg, il le dépeint comme sympathique et droit.

L’astronaute partage finalement son optimisme quant à la dynamique de l’équipage.

7.4 – Un rythme d’entrainement effréné et un contretemps médical

L’auteur de « Ma vie sans gravité » retrace ensuite longuement un tas d’anecdotes qui viennent ponctuer sa vie et son entraînement. Le spationaute s’investit pleinement dans toutes les tâches que lui demandent ses futures missions dans l’espace, voyage beaucoup, fait des rencontres incroyables, travaille de façon acharnée.

Mais peu avant d’endosser son rôle de doublure à Baïkonour, le spationaute rencontre un problème d’ordre médical : on lui diagnostique un kyste pilonidal.

Il partage alors l’angoisse qu’il ressent face à la possibilité de voir sa mission compromise pour raisons médicales, ses moments de doute mais aussi sa détermination à surmonter cet obstacle.

Les discussions qu’il a avec les médecins et les responsables de l’ESA révèlent combien sa situation est, à ce moment-là, fragile et son aptitude à voler incertaine.

Face à la probabilité de devoir abandonner son rôle doublure, Thomas Pesquet traverse un passage à vide :

« Là, si proche du but… Et moi qui ai une bonne étoile et une santé de fer, j’ai du mal à y croire et je suis abattu. Tout ne peut pas s’écrouler maintenant ! Pour un simple kyste, pour un problème contre lequel je suis totalement impuissant, sans une chance de me battre ! J’ai quelques moments noirs.« 

Il sera finalement opéré et partira faire sa doublure jusqu’au lancement. Puis, il récupèrera plus vite que prévu, souffle-t-il.

7.5 – Les préparatifs finaux

Thomas Pesquet et sa stratégie de communication, trouver un nom de mission

Thomas Pesquet détaille ensuite les derniers mois de préparation. Il faut trouver notamment le nom de sa mission. Il explique le processus de sélection parmi les 1300 propositions de noms qu’il reçoit et les raisons de son choix final, à savoir : « Proxima ».

L’astronaute élabore, par ailleurs, sa stratégie de communication. Celle-ci inclut la réalisation d’un documentaire et d’une bande dessinée avec Marion Montaigne. Il utilise beaucoup les réseaux sociaux dans le but de toucher un large public. Cela lui demande des efforts, avoue-t-il, mais il est motivé par son désir de partager son expérience et de justifier l’importance des vols habités.

Thomas Pesquet raconte enfin comment il doit sélectionner ses repas pour l’espace, en évoquant sa collaboration avec le chef Thierry Marx et les contraintes techniques liées à l’alimentation spatiale.

Touche finale : sa rencontre avec le président François Hollande ajoute une dimension officielle et symbolique à sa mission.

7.6 – L’arrivée à Baïkonour

Dans cette partie du livre « Ma vie sans gravité« , nous retrouvons Thomas Pesquet à son arrivée à Baïkonour pour le lancement.

Il décrit les derniers tests du Soyouz et les rituels pré-lancement. Puis évoque les séances de signature d’autographes, les exercices sur le tabouret tournant pour préparer le corps à l’impesanteur, ainsi que les séances de lit incliné.

Thomas Pesquet nous livre ses réflexions sur les risques du vol spatial et ses conversations avec le psychologue de la mission. Dans ce récit, on prend alors la mesure de tous les aspects émotionnels et psychologiques que comportent la préparation au vol.

7.7 – Les adieux à la famille et l’intensité émotionnelle à la veille du départ de la mission spatiale

Dans un passage émouvant, Thomas Pesquet raconte les moments passés avec sa famille et ses amis juste avant le lancement.

Il restitue d’abord la conférence de presse où de nombreux journalistes sont présents, puis l’émotion qu’il ressent en voyant ses proches.

Un concert surprise a été organisé par ses amis. L’auteur partage, dans le livre, les paroles des chansons qui ont été adaptées pour l’occasion et l’émotion qu’elles ont suscitée.

Thomas Pesquet nous parle ensuite de la conversation poignante qu’il a avec sa compagne Anne. On y comprend toutes les tensions et émotions complexes qui se jouent alors avec son départ imminent. Il nous confie les mots durs mais honnêtes d’Anne qui lui exprime son sentiment d’abandon, et illustre ainsi le coût émotionnel de la mission pour les proches des astronautes.

Le chapitre se conclut sur une escapade nocturne hors de la zone de quarantaine. En effet, Thomas Pesquet avoue être sorti secrètement pour passer du temps avec ses amis une dernière fois, bravant les règles pour un moment d’intimité. Il nous rapporte les dernières conversations, les rires nerveux et l’émotion palpable à la veille du grand départ.

Chapitre 8 – En orbite

8.1 – Le décollage : entre excitation et appréhension

Le 8ème chapitre de « Ma vie sans gravité » nous parachute dans les premières secondes du lancement de la mission spatiale « Proxima ».

Nous vivons l’incertitude et l’excitation que nous dit ressentir Thomas Pesquet.

L’astronaute nous décrit également l’intensité de ses sensations physiques : l’accélération et la pression croissante notamment. Malgré l’expérience extraordinaire, il nous fait observer combien il est crucial de rester concentré sur les procédures à ce moment-là.

8.2 – La découverte de l’espace

S’en suit l’arrivée en orbite de la fusée et les premières observations de la Terre par l’équipage.

« Comme par magie, tout se met à flotter dans la capsule, à commencer par la petite peluche qu’Oleg a suspendue à une ficelle, qui était tendue jusque-là. Encore une tradition du Soyouz, dans une ingéniosité très russe : la présence rituelle d’un petit jouet signale notre arrivée en orbite mieux que ne pourrait le faire n’importe quel instrument. »

Le spationaute s’émerveille de la luminosité unique de notre planète. Il confie ses réflexions sur la fragilité de l’humanité face à l’immensité spatiale.

« Je jette un œil par le hublot : ça y est, nous approchons de la face illuminée de la Terre. Le Soleil dessine un trait de lumière éblouissant, silhouettant la surface courbe de la planète. Les mots de Peggy me reviennent : « Ton prochain lever de soleil, tu voleras vers lui… » J’y suis ! Très vite, un croissant éclairé apparaît, qui devient bientôt le globe tout entier. Je découvre que la Terre luit. Là encore, Peggy avait raison : la teinte bleue de notre planète n’est pas qu’une couleur, c’est une lumière presque phosphorescente, extraordinairement vive. Je regarde, je regarde, et ça me paraît tellement haut ! J’ai 2 500 heures de vol en avion derrière moi, j’ai l’habitude de voir la Terre, mais pas de si haut ! Puissant sentiment d’être un caillou, une poussière.« 

8.3 – Le voyage vers l’ISS et l’amarrage

L’astronaute retrace ensuite le trajet de deux jours vers la Station Spatiale Internationale. Il nous raconte les manœuvres orbitales et les moments de repos, mentionne ses premières expériences de l’impesanteur et son adaptation progressive.

Il narre l’approche finale de l’ISS (Station Spatiale Internationale) avec sa première vision impressionnante de la station. L’amarrage génère des moments de tension mais c’est le soulagement une fois la connexion établie.

8.4 L’arrivée à bord

L’auteur conclut avec son entrée dans l’ISS, l’accueil chaleureux de l’équipage et ses premières impressions de la vie à bord. Il nous raconte la conférence d’arrivée avec sa famille et la visite de la station en mode express.

Et c’est alors qu’il prend vraiment conscience de réaliser son rêve d’être enfin dans l’espace.

Chapitre 9- Proxima (acte I)

9.1 – S’adapter à la vie en impesanteur

Thomas Pesquet commence ce chapitre de « Ma vie sans gravité » en rapportant son adaptation à la vie en impesanteur dans la Station Spatiale Internationale (ISS).

L’auteur observe d’abord que flotter devient rapidement naturel. Il compare cette sensation à celle d’être « hors de son corps« . Il nous explique les techniques de déplacement dans l’espace, dont notamment le principe d’action-réaction pour se propulser et se diriger.

Thomas Pesquet relate ses moments de contemplation, notamment lorsqu’il observe la Terre à travers les hublots. Il décrit avec émerveillement les paysages qu’il découvre : les champs français qui ressemblent à une marqueterie, les régions australiennes qui lui rappellent les nervures d’une feuille, ou encore les eaux cristallines des Bahamas.

L’astronaute revient également sur son expérience des couchers et levers de soleil, beaucoup plus fréquents dans l’espace que sur Terre.

9.2 – Le quotidien à bord de l’ISS

L’auteur décrit ensuite le quotidien à bord de l’ISS.

Le spationaute nous fait d’abord découvrir l’organisation de son espace personnel : sa « chambre » pour ainsi dire, qu’il compare à une cabine téléphonique encastrée dans le sol. Nous apprenons aussi comment se passe le sommeil en impesanteur, et qu’il dort remarquablement bien malgré l’absence de gravité.

Thomas Pesquet évoque les communications avec sa famille, en particulier les appels quotidiens avec sa compagne Anne. Ces conversations, explique-t-il, sont d’une extrême importance pour maintenir le lien avec la Terre et gérer l’absence. Il souligne la difficulté parfois qu’il rencontre pour joindre Anne lors de ses déplacements.

Avec une touche d’humour, il partage des anecdotes de ses appels depuis l’espace.

« Récemment, elle était en Éthiopie. J’ai appelé cinq fois dans sa chambre mais ça ne répondait pas. J’ai fini par contacter la réception. Ça n’avait pas l’air de les intéresser, alors j’ai joué mon joker : — Écoutez, j’appelle de la Station spatiale internationale. Alors je voudrais vraiment que vous trouviez ma compagne. Moment de flottement à l’autre bout du fil. Pas sûr qu’ils m’aient cru, mais ils m’ont passé le bar, au cas où. — Y a-t‑il une Anne, ici ? Anne s’est étouffée dans son cocktail et on a pu se parler.« 

L’astronaute décrit également la routine quotidienne à bord, incluant les briefings matinaux (DPC) avec les centres de contrôle au sol, la planification minutieuse des tâches, et la gestion du temps, qu’il qualifie de ressource la plus limitée sur l’ISS.

9.3 – Les défis techniques et la recherche scientifique

Thomas Pesquet poursuit son récit par les défis techniques que l’équipage rencontre à bord de l’ISS, comme la panne des toilettes peu après son arrivée par exemple.

L’auteur de « Ma vie sans gravité » en profite pour décrire avec précision le fonctionnement des sanitaires en impesanteur et la procédure de réparation. De telles tâches sont essentielles, affirme-t-il, pour le bon fonctionnement de la station.

L’astronaute explique ensuite le travail scientifique effectué à bord. Il détaille plusieurs expériences : AQUAPAD, par exemple, pour tester la qualité de l’eau, ou encore MATISS pour étudier les surfaces antibactériennes. Toutes ces recherches s’avèrent capitales, souligne-t-il, pour des applications tant spatiales que terrestres.

Il revient également sur son rôle de « cobaye » dans diverses expériences médicales. C’est le cas notamment dans l’étude SARCOLAB-3 sur la dégradation musculaire en impesanteur. Ces recherches, assure l’astronaute, peuvent considérablement contribuer à améliorer la santé sur Terre, notamment pour les personnes alitées ou souffrant de myopathies.

9.4 – La vie en commun à bord de la station spatiale

Dans la dernière partie de ce chapitre passionnant, Thomas Pesquet présente la vie en commun dans l’ISS.

Nous découvrons alors ses interactions avec ses coéquipiers, notamment à travers les dîners hebdomadaires en groupe et les anecdotes sur la vie quotidienne qu’il rapporte. L’auteur brosse ici un portrait vivant de ses collègues, en particulier des cosmonautes russes, mettant en lumière la diversité culturelle de l’équipage.

9.5 – Les loisirs dans l’espace

faire du sport dans l'espace les problématiques

Thomas Pesquet évoque également ses 2h30 quotidiennes de sport obligatoires dans l’espace. Les cosmonautes utilisent pour cela des machines de sport :

L’astronaute explique :

L’équipe de spationautes vit aussi des moments de détente et autres loisirs à bord.

Thomas Pesquet, lui, aime notamment passer son temps libre à prendre des photos de la Terre. Il apprend alors progressivement la photographie spatiale et ses défis. Il nous initie ainsi au processus de prise de vue qu’il met en place et partage ses erreurs et ses succès, comme la confusion entre Lyon et Rome lors d’une publication sur les réseaux sociaux.

9.6 – Une perspective unique sur les enjeux environnementaux de la planète

Enfin, Thomas Pesquet conclut par une réflexion sur la perspective unique que lui offre son séjour dans l’espace.

Il évoque la beauté mais aussi la fragilité de la Terre vue depuis l’ISS :

« En allant dans l’espace, on a la chance de prendre du recul et on a soudain l’opportunité de mettre la Terre à une échelle dont on peut faire l’expérience avec ses propres sens. C’est visible. Ici, je vois de mes yeux comme la Terre est un tout, comment les courants d’un côté de l’océan parviennent jusqu’à l’autre, tout est à mon échelle à présent. Je vois les coulures blanches des glaciers en train de s’effondrer, les nappes de dégazage de pétroliers dans l’Atlantique ou dans le Pacifique, les embouchures de rivières polluées ou charriant des sédiments bruns et, évidemment, je vois les coupes forestières, notamment en Amazonie, véritables traits de rasoir le long des cours d’eau et des routes. Ici, impossible de prendre certaines villes en photo parce que la pollution les étouffe. Or faire l’expérience de la finitude de la Terre de manière sensorielle change tout.« 

Et surtout, pour l’astronaute, l’expérience qu’il vit permet de mieux prendre conscience des enjeux environnementaux globaux de notre planète :

« À contempler l’horizon d’en bas, on a systématiquement l’impression qu’il y aura toujours quelque chose au-delà : après l’océan, encore de l’océan. Que la Terre est trop vaste pour que nous l’abîmions vraiment. De l’ISS, je vois une boule qui est la finitude en soi. Ça a beau être grand, c’est quand même fini, contenu. D’où le parallèle qui m’est venu très tôt : quelle différence entre la Terre et la Station spatiale, toutes deux lancées dans le vide inhospitalier de l’espace ? Aucune. Nous séjournons avec des gens que nous n’avons pas forcément choisis, avec des ressources limitées à utiliser avec parcimonie, sur un vaisseau dont il faut prendre soin si on veut qu’il vole encore longtemps… L’exemple le plus frappant est sans doute l’atmosphère : une bulle de savon si peu épaisse (quelques dizaines de kilomètres, pour une planète de 6 371 kilomètres de rayon !), une si mince cornée qui contient toute la vie, qui rend à elle seule la vie possible. Et autour de nous ? Du vide, du noir, du rien. À des années-lumière à la ronde. La Terre est une incroyable oasis au milieu du plus hostile et immense des déserts, grâce à une bulle de savon qui semble pouvoir exploser en un rien.« 

L’auteur de « Ma vie sans gravité » termine enfin en nous alertant :

Chapitre 10 – Proxima (acte II)

10.1 – Une fausse alerte qui fait monter l’adrénaline

Le chapitre 9 de « Ma vie sans gravité » s’ouvre en fanfare : Thomas Pesquet y relate en effet un incident survenu le 5 janvier 2017.  

Alors que l’astronaute examinait des photographies des pyramides d’Égypte prises depuis l’espace, une alarme retentit soudainement dans la station. La tension monte rapidement parmi l’équipage qui craint un incendie à bord de l’ISS.

Lui et ses collègues vont alors suivre scrupuleusement les procédures d’urgence. Ils vérifient d’abord leur vaisseau Soyouz, qui sert de « radeau de sauvetage », puis inspectent méthodiquement la station à la recherche d’un éventuel départ de feu.

Thomas Pesquet partage ici les pensées qui l’ont traversé durant ces moments stressants, se remémorant les nombreuses simulations d’urgence effectuées pendant l’entraînement.

Puis, il fait part du soulagement des membres de l’équipage lorsque ces derniers comprennent que l’alerte était due à un détecteur de fumée défectueux. L’auteur revient non sans humour sur le commentaire de son collègue russe qui, fidèle à son habitude, clôt l’incident en notant, avec désinvolture, l’anniversaire de la mort de Rudolf Noureev (grand danseur classique et chorégraphe russe).

Thomas Pesquet réfléchit aussi ici sur l’importance de ces fausses alertes qui, bien que stressantes, permettent de maintenir la vigilance de l’équipage.

10.2 – Un Noël loin de la Terre

Thomas Pesquet poursuit ce chapitre en évoquant sa première expérience des fêtes de fin d’année dans l’espace. Il commence par décrire le calendrier de l’Avent confectionné par sa compagne Anne.

« Anne m’a confectionné un calendrier de l’Avent. Alors qu’elle travaille déjà jour et nuit, elle a réussi à se procurer un tissu ignifugé sur lequel elle a cousu 24 pochettes numérotées. Elle a demandé à mes proches de me trouver un petit cadeau à glisser dans chacune d’elles, je n’ose même pas imaginer combien de temps ça lui a pris. Et ça m’émeut de savoir que tout le monde a joué le jeu. Je l’ai accroché dans ma cabine et, tous les matins, j’étais curieux de savoir ce que j’allais trouver dans la pochette du jour.« 

L’astronaute détaille avec émotion les petits cadeaux choisis par ses proches, soulignant combien ces attentions l’ont touché et lui ont permis de maintenir un lien avec la Terre.

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L’auteur de « Ma vie sans gravité » confie ensuite ses sentiments mitigés face à cette situation inédite. En effet, à la nostalgie des traditions familiales, notamment les réunions avec ses cousins, se mêle la singularité de cette expérience spatiale qu’il apprécie. Thomas Pesquet explique comment l’équipage s’est efforcé de recréer une ambiance festive à bord de l’ISS pour l’occasion.

Le récit du réveillon de Noël dans l’espace est particulièrement détaillé. L’astronaute note avec humour les contraintes rencontrées par l’équipe spatiale, comme la célébration sans alcool et la difficulté de trouver un sapin en plastique dans la station.

Heureusement, chaque membre de l’équipage contribue au repas par des mets spéciaux, y compris Thomas Pesquet avec ses plats français : œuf bio en cocotte et émincé de confit de canard aux câpres !

10.3 – L’équipage

Au terme de ce chapitre, l’auteur de « Ma vie sans gravité » fait part de ses réflexions sur la façon dont l’équipage forme une nouvelle famille dans l’espace.

Des habitudes et rituels se sont créés, constate-t-il, comme les soirées cinéma du samedi. Tous ces moments partagés renforcent les liens entre les cosmonautes embarqués. Et pour Thomas Pesquet, ces interactions sont essentielles pour garder le moral durant leur longue mission. D’autant plus que la poursuite de leur mission présage de nouveaux challenges, comme les sorties extravéhiculaires prévues en janvier.

10.4 – Changements politiques et célébrations spatiales

Thomas Pesquet fait état ici de l’investiture du président américain Donald Trump observée depuis l’ISS.

L‘atmosphère est alors tendue parmi l’équipage. Mais tout en relevant les réactions contrastées de ses collègues américains et russes, le spationaute rappelle, à ce propos, la règle tacite qui s’applique à l’équipage d’éviter les discussions politiques à bord : « ce n’est pas une règle écrite, bien sûr, mais tout le monde a l’intelligence sociale de se concentrer sur ce qui peut nous rapprocher, pas nous diviser« .

10.5 – Un anniversaire interstellaire

Thomas Pesquet poursuit ce chapitre avec le récit de la célébration de son 39e anniversaire dans l’espace.

Il dévoile avec enthousiasme les surprises reçues à cette occasion à bord du cargo Dragon, notamment des macarons, du comté et même son saxophone. L’astronaute exprime sa gratitude envers ses coéquipiers et sa compagne pour ces attentions spéciales.

10.6 – Avancées scientifiques en apesanteur

Nous découvrons ensuite les différentes expériences scientifiques menées à bord de l’ISS.

L’auteur mentionne notamment FLUIDICS qui étudie le comportement des fluides en microgravité, et EXO-ISS, qui implique des lycéens français dans la culture de plantes spatiales. Encore une fois, Thomas Pesquet souligne la portée de ces recherches dans de multiples secteurs, tant terrestres que spatiaux.

Enfin, l’auteur présente le test de l’appareil ECHO, un échographe télé-opérable, qui met en lumière les potentielles applications médicales pour les régions isolées sur Terre.

À travers ces descriptions, Thomas Pesquet montre la diversité et l’importance des travaux scientifiques menés dans l’espace.

10.7 – Les derniers préparatifs du retour

préparatifs du retour station spatiale

Dans cette partie de « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet nous parle des préparatifs minutieux pour son retour sur Terre.

Le processus de rangement du Soyouz est complexe, tel un « Tetris de compétition » écrit-il. Les tests des commandes du vaisseau et les répétitions des étapes de la descente effectués par l’équipage sont ici détaillés. Tout comme la gestion des affaires personnelles et des résultats d’expériences. Tout cela avec l’objectif et l’ambition toujours de libérer de l’espace dans la station.

10.8 – Émotions et appréhensions avant le départ

Le retour sur Terre approche à grands pas. L’astronaute partage ici ses sentiments ambivalents à l’approche de ce départ.

Il exprime sa nostalgie anticipée de l’ISS tout en étant impatient de retrouver ses proches. Thomas Pesquet relate leur petite conférence d’adieu et le souvenir mémorable de l’émotion de Peggy Whitson lors de celle-ci. Il décrit l’atmosphère des derniers moments à bord, mêlant excitation et appréhension.

10.9 – Le grand jour du retour

Cette partie de « Ma vie sans gravité » retrace le déroulement planifié le jour du départ. Celui-ci aura lieu le 2 juin 2017 et prévoit donc la séparation d’avec l’ISS et l’atterrissage.

Le spationaute confie ses appréhensions concernant la violence du retour, notamment l’expérience des forces g, le choc de l’atterrissage et les risques potentiels de la capsule d’atterrissage. Il rapporte d’ailleurs une anecdote sur une descente mouvementée qu’a connue Peggy Whitson à ce sujet.

Enfin, l’auteur conclut en reconstituant les derniers instants à bord de l’ISS. Il raconte les adieux émouvants avec l’équipage restant et son entrée dans le Soyouz avec Oleg. Thomas Pesquet termine sur une note symbolique : il relève le bruit métallique de la fermeture du sas qui vient marquer la fin de son séjour dans l’espace.

Chapitre 11 – Back home

11.1 – La descente périlleuse

Le chapitre 11 du livre « Ma vie sans gravité » nous projette dans les derniers préparatifs de l’astronaute avant son retour sur Terre.

Thomas Pesquet commence par expliquer la procédure de désamarrage de l’ISS et la manœuvre cruciale de freinage qui permet d’amorcer la descente.

Lors de cette phase critique, le spationaute nous fait vivre la tension palpable, compte-tenu des risques élevés en cas d’erreur.

Au moment de la rentrée atmosphérique, il nous décrit avec vivacité les sensations intenses ressenties : la chaleur extrême, les forces g écrasantes, et le spectacle impressionnant des flammes à travers le hublot. Mais à l’instant du déploiement des parachutes, c’est le soulagement, explique-t-il, malgré les secousses violentes qui accompagnent cette phase.

11.2 – L’atterrissage et les premiers moments sur Terre

L’impact de l’atterrissage est brutal. Thomas Pesquet compare la violence du choc à un accident de voiture.

Ensuite, vient l’extraction de la capsule.

Non sans humour, l’astronaute partage ses premières sensations de retour à la gravité. Se réadapter à la vie terrestre n’est pas facile, notamment avec ses nausées persistantes.

Il fait le récit de la cérémonie d’accueil improvisée sur le site d’atterrissage, l’appel téléphonique d’Emmanuel Macron, président français, les rituels russes traditionnels et son transfert mouvementé vers l’hélicoptère. Tout cela ponctué de nombreuses anecdotes sur ses malaises et ses sensations inconfortables.

Puis, l’auteur de « Ma vie sans gravité » raconte son vol de retour vers Cologne, marqué encore par des épisodes récurrents de nausées. Enfin, dans un passage plein d’émotion, il revient sur ses retrouvailles avec sa compagne Anne, retardées par un problème technique de l’avion.

11.3 – Le retour à la vie terrestre

Le spationaute reconstitue ensuite les premiers jours de sa réadaptation.

Il partage les nombreux examens médicaux et les problèmes physiques auxquels il doit faire face, ses impressions sur la redécouverte de gestes simples aussi, comme prendre une douche. Autant d’expériences, souligne-t-il, devenues étranges après six mois en apesanteur.

11.4 – La déstabilisante attention médiatique

Pour conclure, Pesquet aborde sa nouvelle notoriété et les changements qu’elle apporte dans sa vie.

Lors de sa participation au Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget notamment, il est surpris de l’attention médiatique dont il fait l’objet.

L’auteur termine ce chapitre par une conversation intime avec sa compagne Anne, qui exprime ses difficultés face à cette expérience spatiale. Cette discussion témoigne des épreuves personnelles et émotionnelles que l’aventure spatiale peut imposer aux proches des spationautes.

Chapitre 12- La vie d’après

12.1 – Un succès public inattendu

Dans le chapitre 12 de son livre « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet commence par s’étonner de l’ampleur du succès public de sa mission.

Il constate en effet que les gens lui témoignent une reconnaissance quotidienne et prend ainsi conscience de l’impact positif de son expérience sur le public.

Cependant, l’astronaute met en exergue les challenges inattendus qu’il doit relever du fait de cette nouvelle notoriété, comme la gestion d’innombrables nombreuses sollicitations.

12.2 – Les défis de la célébrité soudaine

Gérer le quotidien d'une nouvelle célébrité pour Thomas Pesquet

Thomas Pesquet détaille ensuite son lot de difficultés croissantes à gérer son quotidien face à sa nouvelle célébrité.

Pour l’astronaute, les demandes incessantes de selfies et d’interactions dans les lieux publics ont radicalement changé sa vie.

« Je ne tarde pas à être dépassé. (…) Honorant un volant même raisonnable de sollicitations, je cours dans tous les sens et je parle à 157 inconnus par jour, qui veulent tous un petit morceau de moi. Je fais de mon mieux pour être poli et respectueux : j’accepte les photos, j’écoute ceux et celles qui me présentent leurs projets, j’accueille les demandes gentiment, mais j’ai l’impression d’avoir des obligations – impossibles à remplir – envers absolument tout le monde, et je vais rapidement m’épuiser si les choses ne se calment pas un peu.« 

Ce dernier nous dévoile ses stratégies pour tenter de préserver un peu de normalité, tout en exprimant une certaine culpabilité de devoir refuser de nombreuses sollicitations.

12.3 – L’impact sur la vie personnelle

L’astronaute aborde l’impact de cette notoriété sur sa vie personnelle et celle de ses proches. Il évoque les inquiétudes de sa mère face à cette exposition médiatique et les ajustements nécessaires dans sa relation avec sa compagne Anne.

Thomas Pesquet conclut en soulignant la difficulté à trouver un équilibre entre sa nouvelle vie publique et le besoin de préserver une intimité, tout en exprimant sa gratitude pour le soutien reçu.

12.4 – La préparation d’une nouvelle mission

Par ailleurs, Thomas Pesquet confie ses interrogations, à ce niveau-là de sa carrière, quant à « l’après ». Il hésite à revenir vers son premier métier de pilote. Mais après une longue analyse et réflexion, sa décision se prend naturellement : « rien ne surpasse un vol spatial, même au prix fort de l’incertitude et des sacrifices. Je tourne le dos à un certain confort et je me lance dans la quête d’une deuxième mission » écrit le spationaute.

Et cette 2ème mission se fera avec Space X :

« Le 28 juillet, je suis officiellement affecté sur Crew-2. Je partirai en avril 2021, avec le Japonais Aki Hoshide (que tout le monde adore et qui sera notre commandant à bord de l’ISS), Megan Mc Arthur (qui a une réputation sans faille mais que j’ai très peu croisée) et… ce bon vieux Shane !« 

Nous découvrons alors toutes les étapes de sa préparation pour cette deuxième mission spatiale. En pleine pandémie de COVID-19, les obstacles pour s’entraîner sont nombreux avec toutes les restrictions de voyage et précautions sanitaires inhérentes. Le spationaute doit alors jongler entre les formations à Houston, Star City et Cologne, tout en essayant de maintenir un lien avec sa famille.

12.5 – La découverte du vaisseau SpaceX

Thomas Pesquet revient d’abord sur le parcours d’Elon Musk, fondateur de Space X, et compare les différences entre le Soyouz russe et cette nouvelle technologie américaine dont il met en lumière les innovations et les défis.

Il relate son arrivée dans les locaux californiens de Space X :

L’auteur fait également une description de son nouveau vaisseau, le Crew Dragon, de son automatisation poussée à l’esthétique moderne de ses équipements. Il nous fait part de ses réflexions sur les avantages et les inconvénients de ces changements.

12.6 – La formation de l’équipage et la nomination de Thomas Pesquet comme commandant de l’ISS

Dans cette partie de « Ma vie sans gravité« , l’astronaute présente ici ses 3 coéquipiers pour cette nouvelle mission : Megan McArthur, Aki Hoshide et Shane Kimbrough. Il décrit tour à tour leurs personnalités et leurs expériences, soulignant l’importance de la cohésion d’équipe. La colocation leur est pour l’instant imposée par la pandémie de COVID.

Il évoque également les défis liés à la communication interculturelle et intergénérationnelle au sein de l’équipe et avec les ingénieurs de SpaceX.

Thomas Pesquet raconte enfin sa nomination en tant que futur commandant de l’ISS, une première pour un Français. Il décrit les responsabilités et les pressions associées à ce rôle.

12.7 – Les préparatifs finaux et défis logistiques liés à la pandémie

L’auteur dévoile également les préparatifs personnels pour cette 2ème mission spatiale, qui, on l’apprend ici, s’appellera Alpha : la communication, les objets à emporter, le choix de la nourriture, son parrainage de l’ONG Aviation sans frontières… nous prenons la mesure de cette période importante pour les astronautes.

Pour conclure, Thomas Pesquet évoque le casse-tête logistique auquel il a dû faire face pour que ses proches puissent venir assister au lancement en plein COVID.

Il décrit les négociations complexes avec la NASA et les autorités américaines pour obtenir des autorisations de voyage et gérer les quarantaines. L’astronaute souligne la frustration et le stress liés à ces incertitudes, mais exprime aussi sa gratitude pour les efforts qui ont été déployés et ont finalement permis la présence de ses proches lors de ce moment crucial.

Chapitre 13- Cap Canaveral

13.1 – L’Arrivée sur le lieu du décollage de la fusée

Le chapitre 13 de « Ma vie sans gravité » commence par l’arrivée au Kennedy Space Center, de Thomas Pesquet, six jours avant le lancement de la fusée. Nous sommes le 16 avril 2021.

Le spationaute nous familiarise avec les mesures de quarantaine strictes imposées à l’équipage et l’environnement impressionnant du centre spatial :

« Le centre est entièrement clôturé. 13 000 personnes travaillent dans 700 installations réparties sur plus de 58 000 hectares – pas grand comme un département, mais ça en donne l’impression : on roule parfois vingt minutes sur une vraie nationale juste pour relier deux complexes de hangars.« 

Outre les visites médicales, les briefings quotidiens relatés par l’auteur, notamment sur la météo et les procédures d’urgence, montrent la rigueur des préparatifs américains.

13.2 – J-6 avant le lancement : la découverte de la fusée Falcon 9

Thomas Pesquet nous parle ensuite de sa première visite quotidienne au pas de tir pour observer le Falcon 9.

Il se remémore son expérience avec le lanceur Soyouz à Baïkonour et se réjouit d’avoir une plus grande proximité avec le lanceur à Cap Canaveral. Fasciné par la fusée, l’astronaute s’enthousiasme de pouvoir la voir régulièrement avant le lancement :

13.3 – J-5 et J-4 avant le lancement : la répétition générale 

Le spationaute explique ici le processus d’adaptation au rythme nocturne imposé par l’heure du lancement. Difficile, pour lui, de s’endormir tôt et de se réveiller en pleine nuit, mais cela fait partie des défis physiques de la préparation au vol spatial.

Ces deux journées sont bien occupées : l’équipage assiste au Static Fire (« les moteurs du Falcon 9 ont été allumés pendant une demi-seconde pour voir si tout marchait bien« ), se soumet à une visite médicale, participe à plusieurs briefing (météo, « si tout se passait mal »…), etc.

L’astronaute détaille aussi le « Dry Dress Rehearsal« , une simulation complète du jour de lancement. Il décrit les procédures à suivre, en soulignant le souci du détail dans la préparation américaine.

Enfin, pour Thomas Pesquet, le plus important reste encore ces moments passés avec sa compagne :

13.4 – J-3 et J-2 avant le lancement : les derniers moments avec les proches

Par ailleurs, les interactions avec sa famille et ses amis sont limitées, contraintes par la quarantaine. Il décrit le « Wave Across the Ditch« , une dernière rencontre à distance avec ses proches et la visite surprise du hangar de SpaceX :

L’auteur partage l’émotion de ces moments, mêlant joie des retrouvailles et tension de l’approche du lancement.

« Les groupes se sont constitués naturellement et répartis dans des maisons de location : des cousins avec mes parents, mes amis d’Air France, mes amis de Supaéro, mes vieux amis normands… C’est un peu comme un mariage dont je ne vais pas du tout profiter, sinon en découvrant les photos qu’on m’envoie régulièrement. (…) Tout le monde hallucine en découvrant cette Floride rétive où l’on fait comme si l’épidémie n’existait pas et où personne ou presque ne porte de masque… pour eux, après deux ans de confinement, et même s’ils font très attention en perspective du lancement, c’est un peu une bouffée d’air frais et une aventure aussi agréable qu’inattendue. Tous me diront ensuite à quel point leurs souvenirs de cette période sont forts. Je suis heureux pour eux, et content de les savoir ici, mais totalement isolé de tout le monde sauf d’Anne.« 

Enfin, Thomas Pesquet évoque la visite de la tour de lancement avec sa compagne Anne et les appréhensions de cette dernière lors de cette visite peut-être « trop » détendue à son goût. Puis, vient le barbecue traditionnel (adapté aux contraintes sanitaires)  et le coucher à 14h30.

13.5 – J-1 avant le lancement : l’ultime dîner

En ce dernier jour avant le lancement, est organisé le dîner « ultime« . Ce sont aussi les tout derniers instants de Thomas Pesquet avec sa compagne Anne avant le décollage :

« Anne et moi (…) partons marcher sur la plage. C’est « l’ultime » moment que nous passons ensemble en vrai. Anne est anxieuse et je ne sais pas comment la rassurer. Je suis bien incapable de lui passer des baumes idiots, et je me sens coupable et égoïste… Inutile de trafiquer la réalité : oui, elle va de nouveau voir son compagnon s’élancer sur un brasier. Raison pour laquelle je trouve ce départ plus difficile qu’en 2017. Je sais exactement ce que je lui inflige, ainsi qu’à ma famille. Et je sais mieux à quoi je m’expose moi-même, notamment physiquement. Le seul point positif, c’est que je me sens plus familier avec notre environnement : j’ai vu et revu la fusée ces derniers jours, je suis allé dans le vaisseau une fois assemblé au lanceur.« 

13.6 – Le jour du lancement de la fusée Falcon 9

Jour de lancement Fusée Falcon 9 pour Thomas Pesquet

Ce 13ème chapitre de « Ma vie sans gravité » culmine avec la description détaillée et passionnante du jour du lancement.

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Thomas Pesquet relate les procédures d’habillage, les traditions pré-lancement, et les derniers échanges avec ses proches.

L’astronaute décrit la tension croissante et l’excitation lors de l’installation dans le Crew Dragon, du compte à rebours, du décollage et de l’accélération. Puis, la joie de l’équipage dans la capsule :

13.7 – Les premières heures en orbite

Thomas Pesquet conclut en narrant les premières heures en orbite.

Il compare l’expérience à son premier vol sur Soyouz, notant les différences et similitudes. L’auteur partage l’ambiance joyeuse dans la capsule et les défis pratiques rencontrés, comme l’organisation de l’espace restreint et la gestion d’une fausse alerte de débris spatial.

Chapitre 14 – Alpha

14.1 – Le retour à la Station

Dans cet avant-dernier chapitre de « Ma vie sans gravité« , nous découvrons l’arrivée à bord de Thomas Pesquet dans l’ISS pour sa deuxième mission.

L’astronaute se sent comme soulagé d’être de retour dans l’espace. Il nous raconte son débriefing avec sa compagne Anne concernant le lancement. Puis, il nous plonge dans l’organisation de l’équipage à bord, avec ses nombreux défis logistiques, dû notamment à l’augmentation du nombre d’astronautes dans la station spatiale.

14.2 – La reprise des activités scientifiques

C’est ensuite la reprise des activités de recherche pour l’astronaute : le nombre d’expériences a augmenté par rapport à sa première mission, indique-t-il.

Il expose plusieurs études importantes, comme GRASP sur le système nerveux central et des expériences sur la synthèse des protéines. Ces travaux serviront notamment aux champs médical et environnemental sur Terre.

14.3 – La vie quotidienne à bord

L’auteur de « Ma vie sans gravité » dépeint ensuite la dynamique de l’équipage, louant particulièrement les qualités de leadership d’Aki Hoshide, le commandant japonais. Il décrit les personnalités contrastées de ses collègues ainsi que la diversité culturelle à bord de l’ISS. Mark Vande Hei et Piotr Dubrov en sont l’illustration parfaite.

14.4 – Le poids vital des tâches de maintenance

Dans cette partie du livre « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet met en évidence la dimension majeure des opérations de maintenance – comme lorsque l’équipe a dû remplacer le CDRA (Carbon Dioxide Removal Assembly) – pour maintenir la Station opérationnelle et viable. Il glisse, à ce propos, quelques réflexions sur la chance inestimable que nous avons, sur Terre, de jouir naturellement de ces systèmes de support de vie, sans, déplore-t-il, en avoir vraiment conscience ni réaliser qu’il nous revient de les préserver :

14.5 – La 1ère sortie extravéhiculaire de Thomas Pesquet en tant que leader

L’astronaute retrace ensuite, en détail, sa première sortie extravéhiculaire en tant qu’EV1. [note : autrement dit, il sera le premier de l’équipage à sortir dans l’espace, en dehors du vaisseau et aura donc des responsabilités spécifiques pour diriger et superviser certaines parties de l’opération].

Nous sommes le 16 juin 2021 et l’équipage est chargé d’installer 6 nouveaux panneaux solaires sur l’ISS.

« Il s’agira alors de les [les panneaux solaires] encastrer sur le support prévu à cet effet et de déployer leurs 19 mètres de long, avant de pouvoir, étape cruciale, les brancher. Sauf qu’on ne pourra le faire que de nuit (…). À nous de réaliser les branchements en temps et en heure, dans l’obscurité. Nous avons répété cette sortie en piscine (avec des panneaux en plastique et en mousse, pas tout à fait la même chose) et énormément révisé la procédure, mais je vais quand même me retrouver suspendu par les pieds sur Canadarm2 à 17 mètres de la Station, dans le vide spatial, tout en tenant cette masse qui fait la taille de deux frigos ! Puis nous devrons évoluer aux confins de l’ISS. C’est le Far West là-bas, répétons-nous avec Shane, et personne n’y est allé depuis longtemps. Il doit être assez difficile d’en revenir en urgence, en cas de problème… D’autant qu’il n’y a pas beaucoup d’endroits où simplement se tenir… Bref, après les deux sorties relativement simples de ma première mission, celle-ci s’annonce assez sportive.« 

Thomas Pesquet narre les préparatifs. Une fois dans le vide spatial, il prend le lead. Les premières heures se déroulent bien avec son lot d’adrénaline :  

14.6 – Une sortie extravéhiculaire pleine de rebondissements

Mais soudain, problème : Shane, son coéquipier, n’a plus de display (= petit module d’affichage et de contrôle placé à l’avant du scaphandre fournissant des données indispensables telles que le taux d’oxygène restant, le niveau de la batterie, etc.).

Impossible de passer encore 6 heures à l’extérieur de la Station sans. Il part le recharger pendant que Thomas l’attend, suspendu au bout du bras robotique.

« Le cauchemar serait que mes pieds se libèrent… Dans le doute, et profitant de la pause inopinée, je vérifie une énième fois que je suis bien sécurisé. L’attache est constituée d’un arceau à l’avant du pied et d’une lèvre à l’arrière qui retient le talon. On s’y glisse un peu à l’aveugle : impossible de se pencher avec le scaphandre pour bien voir ce qu’on fait et impossible de sentir quoi que ce soit à cause de la pressurisation. Ce n’est pas rassurant. Je teste trois fois. La quatrième, je sens le talon qui saute et mon pied glisse en dehors de l’arceau ! Je pensais que j’étais dedans, mais non ! Ou plus probablement je m’en suis extrait à force de vérifier.« 

Le récit de Thomas Pesquet est à son paroxysme de suspens.

Il poursuit :

« Petite accélération du rythme cardiaque, et je me repositionne. J’ai connu des moments plus sereins : si ça arrive pendant que le bras me déplace avec les frigos au bout des gants ! Je n’ai vraiment pas envie de laisser échapper un projectile de 350 kilos à 20 millions de dollars qui va arracher la moitié de l’ISS. Ou de me vriller le genou à essayer de retenir cette masse, sans appui. Cette fois pas de doute possible, je suis bien arrimé. Je veille à ne pas trop enfoncer mes pieds vers l’avant, pour garder le talon en place. À l’aveugle et suspendu au-dessus de la Station. Une demi-heure après être parti, Shane est de retour avec un display fonctionnel, et la chorégraphie peut reprendre : — Je suis content de te revoir, mon ami ! dis-je, soulagé, à mon coéquipier.« 

14.7 – Le succès de la deuxième tentative

L’astronaute continue de nous tenir en haleine avec un récit exaltant et intense.

Il y partage un problème technique inattendu avec les panneaux. Dans le vide spatial, Thomas Pesquet et ses coéquipiers doivent improviser des solutions. L’astronaute partage son anxiété et sa frustration face à cet imprévu et toutes ces péripéties.

Le problème des panneaux oblige les spationautes à rentrer, exténués, après 7 heures de travail dans l’espace. Bien qu’ils n’aient pu fixer tous les panneaux, ils restent positifs.

L’auteur termine cette partie de « Ma vie sans gravité » en racontant le succès de la deuxième sortie extravéhiculaire, où lui et son coéquipier Shane parviennent finalement à installer les panneaux solaires. On vit avec Thomas Pesquet les moments d’ingéniosité dont il a fait preuve pour réparer le casque de Shane (une partie ne tenant plus qu’à un fil) et sa satisfaction d’avoir accompli leur mission malgré les obstacles.

14.8 – Gestion des cargos

Thomas Pesquet revient ici sur les opérations de chargement et déchargement des véhicules de ravitaillement. Il souligne la complexité de cette tâche, expliquant le processus minutieux de remplissage du cargo Cygnus avec les déchets de la station.

Avec le départ du CRS-22 (Commercial Resupply Service 22, une mission de ravitaillement de l’ISS opérée par SpaceX), il met aussi en lumière les procédures spécifiques pour les échantillons scientifiques réfrigérés.

14.9 – Célébrations spatiales et jeux olympiques spatiaux

célébration spatiale et jeux olympiques dans l'espace

L’astronaute revient ici sur des moments de convivialité avec ses collègues à l’occasion de la célébration du 14 juillet à bord de l’ISS. Plats français et t-shirts aux couleurs du drapeau tricolore sont de la partie.

Puis, il nous fait découvrir une initiative ludique créée dans le but de renforcer la cohésion de l’équipage : les premiers Jeux olympiques spatiaux ! Il liste avec humour les différentes épreuves imaginées, comme le « saut en longueur » spatial et le « no-handball ».

Et si Thomas Pesquet fait apparaître l’aspect festif et créatif de cet événement, il fait remarquer, dans le même temps, son importance pour le moral de l’équipe.

14.10 – L’arrivée mouvementée du module MLM

La suite du chapitre est consacrée à plusieurs incidents et moments forts en ce milieu de mission.

Parmi ceux-ci, l’arrivée épique du nouveau module russe MLM. Cet épisode met en évidence les tensions entre les agences spatiales américaine et russe et les difficultés de communication au sol. Nous réalisons, en effet, l’impact que ces tensions peuvent générer sur les décisions communes de l’équipage dans l’espace, notamment quand il s’agit des procédures à suivre en cas de problème.

Moultes autres péripéties toutes aussi captivantes ponctuent le récit, comme cette « perte d’orientation » du vaisseau, ou encore cette possible fuite d’ergols.

Suspendu aux mots de l’auteur, nous avançons dans cette partie du chapitre au gré des moments d’inquiétudes et de soulagement de l’équipage spatial.

14.11 – Réflexions sur les défis environnementaux

À ce niveau-là du chapitre, l’auteur de « Ma vie sans gravité » décrit aussi comment il voit les catastrophes naturelles depuis l’espace, tout en faisant un lien avec le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Il partage, dans le même temps, ses réflexions sur le changement climatique et le sentiment d’impuissance face à ces phénomènes observés depuis l’ISS.

Finalement, dans cette partie du livre « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet offre un aperçu varié de la vie à bord de l’ISS, mêlant aspects techniques, moments de détente, et réflexions sur les enjeux globaux, tout en soulignant les défis et les tensions inhérents à la coopération spatiale internationale.

14.12 – Nouvelles expériences et réflexions sur la mission

Nous assistons ensuite à l’arrivée du blob, un organisme unicellulaire, à bord de l’ISS. L’objectif de cette expérience menée en parallèle avec des écoles françaises a une visée à la fois pédagogique et scientifique.

L’astronaute mentionne également le test de LUMINA, un dispositif mesurant les radiations. Ce dernier est déterminant pour les futures missions spatiales et certaines professions sur Terre.

14.13 – Sentiments mitigés à mi-mission

À mi-parcours de la mission, Thomas Pesquet se livre sur ses sentiments.

Ainsi, il ressent une certaine nostalgie en entendant parler des vacances de ses proches sur Terre. Il constate également un léger coup de mou dans l’équipage, tout en notant l’intensité des expériences vécues jusqu’alors.

14.14 – Succès de la communication

Malgré ses doutes initiaux, Pesquet constate le succès de ses efforts de communication.

Il mentionne ses progrès en photographie et l’intérêt constant du public pour ses partages depuis l’ISS.

Pour l’astronaute, raconter l’histoire de la mission est important, et c’est une tâche à laquelle lui et ses collègues s’appliquent chacun à leur manière.

14.15 – Le retour sur Terre

Thomas Pesquet termine l’avant-dernier chapitre de « Ma vie sans gravité » en nous restituant le déroulement de son retour sur Terre à bord du Dragon de SpaceX.

D’abord, la séparation d’avec l’ISS et l’émotion que suscite, chez l’astronaute, son dernier regard sur la station.

Puis, la rentrée atmosphérique : le spationaute compare son expérience à celle du Soyouz et nous fait remarquer les différences techniques entre les deux vaisseaux.

Thomas Pesquet raconte ainsi les moments intenses de la descente, évoquant ici aussi les forces g subies et l’ouverture des parachutes. Il mentionne un incident mineur avec l’un des parachutes, résolu avant l’amerrissage. L’auteur termine en décrivant brièvement l’arrivée en mer et les procédures post-atterrissage.

Pesquet conclut sur une note personnelle, exprimant son impatience de retrouver ses proches et sa vie terrestre, tout en soulignant son engagement continu en tant qu’ambassadeur de l’exploration spatiale.

Chapitre 15- 16 novembre 2022

15.1 – Le lancement d’Artemis I : un nouveau chapitre de l’exploration spatiale

Dans le chapitre 15 de « Ma vie sans gravité« , Thomas Pesquet commence par décrire le lancement historique d’Artemis I à Cap Canaveral.

Il détaille les caractéristiques techniques du Space Launch System (SLS) développé pour propulser le vaisseau Orion vers la Lune dans le cadre du programme Artemis.

Il souligne la contribution européenne au projet et explique les objectifs du programme Artemis : celui-ci vise à ramener l’humanité sur la Lune et préparer l’exploration de Mars.

15.2 – Réflexions sur les défis de l’exploration lunaire et martienne

Thomas Pesquet aborde ici les challenges technologiques et humains liés à l’exploration lunaire et martienne.

Ainsi, pour l’astronaute, ces missions scientifiques sont cruciales, notamment pour comprendre l’histoire de notre système solaire et la possibilité de vie extraterrestre.

« Rapporter et analyser des échantillons nous aiderait, en outre, à lire notre passé lointain, chose impossible ici car la tectonique des plaques et l’érosion ont englouti tous les vestiges de notre histoire minéralogique au-delà de 3,5 milliards d’années. Mars n’a pas connu de mouvements internes aussi importants. Son sous-sol renferme donc vraisemblablement les archives des planètes telluriques 5 comme la nôtre. Voire des traces de vie !« 

15.3 – L’avenir de l’exploration spatiale

« Bien sûr, aller sur Mars prendra plus de temps que ne l’a supposé Elon Musk » poursuit Thomas Pesquet.

En guise de conclusion de cette autobiographie, l’auteur astronaute propose son analyse quant au contexte géopolitique de l’exploration spatiale moderne, notant la montée de la Chine et les tensions avec la Russie.

Et si Thomas Pesquet partage son enthousiasme pour cette nouvelle ère d’exploration, il exprime, dans le même temps, une certaine nostalgie de ses débuts d’astronaute.

Enfin, le spationaute termine sur une note personnelle. Il évoque son désir de participer à ces futures missions vers la Lune et au-delà, comparant cette aspiration à celle qui l’a mené à l’ISS.

Conclusion de « Ma vie sans gravité » de Thomas Pesquet

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Le livre « Ma vie sans gravité » expliqué en 3 points

1. Une plongée fascinante dans le quotidien d’un astronaute

« Ma vie sans gravité » de Thomas Pesquet nous offre une immersion totale dans le monde extraordinaire des astronautes.

À travers son récit, nous découvrons les défis physiques et mentaux de la vie en apesanteur, les procédures complexes pour maintenir la station spatiale opérationnelle, et les expériences scientifiques menées à bord. Mais Thomas Pesquet partage aussi avec humour et légèretés un tas de détails croustillants du quotidien spatial, des repas flottants aux exercices physiques indispensables, en passant par les moments de contemplation de notre planète bleue.

2. Un témoignage émouvant sur l’aventure humaine spatiale

Au-delà des aspects techniques, Thomas Pesquet nous fait vivre l’aventure spatiale de l’intérieur, avec ses moments d’excitation intense, comme le lancement de la fusée, mais aussi ses périodes de doute et de nostalgie.

Il aborde avec franchise et humilité les sacrifices personnels nécessaires et l’impact sur ses proches, notamment sa compagne Anne.

Ce récit passionnant illustre magnifiquement la passion et la détermination qui animent les astronautes, ainsi que la solidarité qui unit l’équipage international de l’ISS.

3. Une réflexion profonde sur notre planète et l’avenir de l’exploration spatiale.

L’ouvrage de Thomas Pesquet va au-delà du simple récit d’aventures.

Il nous invite à une prise de conscience sur la fragilité de notre planète, observée depuis l’espace.

L’astronaute partage ses réflexions sur les enjeux environnementaux et l’importance de préserver notre « vaisseau spatial Terre ». De plus, il nous projette vers l’avenir de l’exploration spatiale, évoquant les missions lunaires Artemis et les défis de l’exploration martienne, nous faisant rêver tout en restant lucide sur les obstacles à surmonter.

Pourquoi je recommande le livre autobiographique « Ma vie sans gravité » de Thomas Pesquet

La densité de ce résumé ne remplace aucunement la lecture du livre tant ce dernier est passionnant à lire et fourmille d’anecdotes et d’informations qui n’ont pas été partagées ici. « Ma vie sans gravité » est un véritable must-read, et ce pour deux raisons principales :

1. Une lecture qui inspire, éduque et émerveille en même temps

« Ma vie sans gravité » s’adresse à un large public, pas seulement aux passionnés d’espace.

Ce récit vous transportera dans les coulisses fascinantes de la vie d’astronaute, avec ses défis quotidiens et ses moments de grâce. Mais aussi dans la vie d’un homme, avec ses rêves et ses questionnements profonds.

Son mélange unique d’aventures, de sciences et de réflexions personnelles en fait un témoignage inspirant et haletant. Avec ses innombrables anecdotes si bien racontées, son humour et sa simplicité, Thomas Pesquet parvient à nous embarquer dans l’une des expériences les plus extraordinaires qu’un être humain puisse vivre, tout en nous faisant prendre conscience de l’importance de préserver notre planète.

« Ma vie sans gravité » est un ouvrage qui inspire, éduque et émerveille, nous rappelant que les rêves les plus ambitieux peuvent devenir réalité avec de la détermination et du travail.

2. Le monde vu à travers les yeux d’un homme qui l’a observé depuis l’espace

En plus d’être le récit d’aventures spatiales captivantes, « Ma vie sans gravité » nous offre une perspective unique sur notre monde.

Dans ce livre autobiographique, l’astronaute se met à la portée de tous pour nous permettre de mieux comprendre les enjeux de l’exploration spatiale et son impact sur notre compréhension de la Terre et de l’univers.

Finalement, Thomas Pesquet parvient à rendre accessible et passionnant l’univers complexe de l’astronautique, tout en transmettant son émerveillement et son humilité face à l’immensité de l’univers.

Points forts :

  • Un récit captivant et immersif sur la vie d’astronaute, offrant des détails fascinants et rarement dévoilés sur le quotidien dans l’espace.
  • Un témoignage personnel émouvant sur les défis et les sacrifices liés à la carrière d’astronaute et plus globalement à la réalisation de ses rêves.
  • Un style d’écriture plein d’humour et palpitant, rendant la science et la technique compréhensibles pour tous et la lecture impossible à lâcher.
  • Une perspective unique sur notre planète vue depuis l’espace, qui sensibilise inéluctablement aux enjeux environnementaux actuels.

Point faible :

  • Je n’en vois aucun.

Ma note :

★★★★★

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