Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂

Résumé de « Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans » : un guide pratique proposant une approche innovante d’apprentissage des langues et qui va à contre-courant du circuit traditionnel de l’école ; une méthode allie à la fois développement personnel et neurosciences pour permettre un apprentissage naturel et personnalisé c’est à dire avec une marche à suivre, étape par étape dans le détail et mois par mois.
Par Lauriane Legrand, 2023, 180 pages
Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Asma Ferrah du blog Aide test anglais
Chronique et résumé du livre « Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans » de Lauriane Legrand :
Introduction
D’entrée de jeu l’auteure commence par dresser un portrait sans concession du système scolaire que nous avons tous connu et qui persiste encore aujourd’hui. Elle y décrit comment nous avons été contraints d’ingurgiter des listes de verbes irréguliers et des leçons de grammaire de façon bêtes et méchantes.
Ces souvenirs rappellent à chacun les frustrations accumulées durant nos années d’apprentissage académique souvent inefficaces.
L’auteure met le doigt ici sur sa situation traumatisante, nous invitant à nous sentir moins coupables de nos propres ratés et de nous faire déculpabiliser face à nos échecs scolaires et notre incapacité à parler anglais.
En effet, si nous ne savons pas nous exprimer dans la langue de Shakespeare ou n’importe quelle autre langue vivante étrangère, ce n’est pas de notre faute mais bien celle d’un système scolaire qui privilégie le bourrage de crâne au détriment de la pratique active.
Une autre croyance qui persiste est l’idée que le simple fait de partir dans un pays anglophone serait une garantie de bilinguisme. Toutefois il existe une méthode éprouvée pour apprendre à parler anglais, et c’est cette approche que l’auteure a elle-même utilisée pour maîtriser le portugais.
Cette perspective peut être particulièrement motivante pour des apprenants qui aspirent à débloquer leur apprentissage d’ici 6 mois seulement.
Chapitre 1 : Lever les blocages émotionnels avec l’anglais
D’abord il est intéressant de réaliser un exercice très simple mais percutant : identifier tous ses blocages et les reformuler de manière positive. Par exemple : “Je suis nulle en anglais” en “Je suis débutante en anglais”.
D’après une étude délivrée par Daryl Connor et Don Keller1 il existe 5 étapes lorsque l’on débute un nouveau projet comme l’apprentissage d’une nouvelle langue, il s’agit du : “cycle émotionnel du changement”.
La première étape correspondant à l’euphorie suscitée par la perspective de débuter un nouveau projet, en l’occurrence ici l’apprentissage de l’anglais ; cependant arrivé à la deuxième, c’est la douche froide, 97% des apprenants se découragent à la première difficulté. La cause de cela est : le “syndrome de l’objet brillant”, une tendance qui consiste à chercher constamment de nouvelles méthodes pour retourner à la première étape d’euphorie.

Durant la troisième étape, bien que toujours marquée par des obstacles, l’apprenant a quand même conscience de ses difficultés et réalise la nécessité de fixer un objectif clair. Cette prise de conscience marque le début d’un changement de son état d’esprit, essentiel pour avancer vers son objectif.
En outre, l’auteure met en relief les 7 erreurs courantes qui ralentissent l’apprentissage de l’anglais :
- Persister dans une méthode scolaire passive plutôt qu’une approche active
- Ne réviser qu’une seule fois par semaine en bloc
- Surestimer l’efficacité des applications d’apprentissage d’anglais
- Croire aux méthodes miraculeuses qui promettent un apprentissage sans effort
- Apprendre des listes de mots par coeur et non pertinentes
- Ne pas oser parler anglais
- Ne pas se renseigner sur son “profil d’apprentissage”
En comprenant ces erreurs et en sortant de sa zone de confort, il est possible de franchir le pas.
Pour ce faire, il faut “reprogrammer” son cerveau en 5 phases :
1 : Comprendre que l’anglais est une compétence
L’anglais n’est pas un talent inné mais bien une compétence que tout le monde peut acquérir. Cette prise de conscience est la base d’un état d’esprit positif et indispensable pour tout apprenant.
2 : Changer son état d’esprit
Justement, la clé pour se débarrasser de sa pensée limitante “je suis nul” par exemple, réside dans sa reprogrammation mentale. Les recherches de Masaru Emoto2, bien que souvent contestées, ont montré l’impact des pensées sur la structure moléculaire de l’eau soulignant que les pensées positives peuvent générer des structures plus harmonieuses. Ces études servent avant tout à encourager une réflexion sur le pouvoir de l’esprit.
3 : Utiliser le pouvoir de la visualisation
Les professeurs Magoun et Moruzzi3 ont fait une découverte intéressante concernant le Système d’Activation Réticulaire. Selon cette étude, cette zone du cerveau joue un rôle déterminant en filtrant nos pensées et en influençant notre perception. L’idée est simple : si nous visualisons notre succès comme apprendre l’anglais, cette pensée positive se renforce et s’ancre dans notre esprit. En revanche, les pensées négatives finissent par s’enraciner et freiner notre progression. Donc la répétition de phrases positives influe sur notre comportement et notre succès.
4 : Nourrir sa confiance en soi et s’entourer de mentor
Pour renforcer sa confiance en soi, 2 actions pertinentes à réaliser :
- trouver des mentors inspirants ;
- s’entourer de personnes qui nous ressemblent.
Pour ce qui est de la deuxième action, une expérimentation de la preuve sociale a été illustrée par l’expérience du psychologue Muzafer Sherif en 19359. Celle-ci démontre que nous sommes influencés par le comportement des autres. En effet, lors d’une expérience dans une salle sombre, où des participants devaient déterminer la position d’un point lumineux, le psychologue a observé que les opinions individuelles tendent à converger vers celle de la majorité.
Autre point important, prendre soin du trio gagnant : “sport, sommeil, alimentation” pour optimiser ses capacités d’apprentissage. Ces 3 aspects, s’ils sont optimisés et améliorés, contribuent à l’amélioration de la performance cérébrale.
5 : Appliquer la loi de Pareto
Pour obtenir des résultats rapides, il est pertinent d’appliquer la loi de Pareto : apprendre 20% des mots qui servent dans 80% des situations. L’idée ici est de s’attaquer au vocabulaire utile pour maximiser l’efficacité de l’apprentissage de l’anglais.
Chapitre 2 : La méthode anti-scolaire pour débloquer son oral
Dans ce chapitre, l’auteure nous présente sa stratégie pour parler anglais, qui va à contre-courant des approches scolaires classiques. Cette stratégie s’articule autour de 5 piliers majeurs permettant une immersion linguistique depuis son canapé, reproduisant ainsi les conditions d’un séjour dans un pays anglophone.
Les 3 premiers paliers sont associés aux 3 principes fondamentaux de ce livre : “pratique, régularité et immersion”. En suivant ce trio gagnant, il devient alors possible de dépasser l’étape du découragement (l’étape 2 du cycle émotionnel du changement) et de continuer sa progression en anglais.

Pilier 1 : La pratique quotidienne
La mise en place d’une routine quotidienne est une condition sine qua none de réussite de l’apprentissage de l’anglais. L’étude d’Edgar Dale4 sur le “cône d’apprentissage” explique que nous ne gardons en mémoire que 10% à 20% de ce que nous entendons lors d’un cours classique. En revanche, si nous nous exprimons activement, ce pourcentage oscille entre 70% et 90%.
C’est là que le titre du livre prend tout son sens : parler anglais en 6 mois devient alors possible grâce à cette approche active. Pour cela, il faut surmonter son perfectionnisme et oser se lancer ; sans cet effort initial, il est impossible d’avancer.
Pilier 2 : La régularité
La régularité est un autre pilier fondamental qui va à l’encontre des méthodes scolaires classiques. Apprendre par exemple 2 heures par semaine de manière isolée est insuffisant. Les travaux d’Herman Ebbinghaus5 sur la “courbe de l’oubli” démontrent que les informations s’évaporent dès les premières 48 heures suivant l’apprentissage.
Par ailleurs, l’élément déterminant de la progression se trouve dans la pratique quotidienne de l’anglais. En répétant les mêmes types d’exercices jour après jour, le cerveau enregistre plus naturellement les informations facilitant la mémorisation sur le long terme.
Pour maximiser la rétention de l’information, il est donc essentiel de réviser régulièrement, bien que la fréquence optimale varie d’une personne à l’autre. Cette méthode permet de mémoriser jusqu’à 80% des informations après 6 mois contre seulement 20% avec l’approche scolaire classique. Toutefois, l’apprentissage peut être par exemple espacé tous les 2 jours en fonction de la personne, tant que la constance est conservée.
Pilier 3 : L’immersion à domicile
L’immersion est souvent associée aux séjours à l’étranger, or celle-ci peut être recréée depuis chez soi. Lorsque nous apprenons une nouvelle langue, le manque de résultats immédiats peut être décourageant et mener à l’abandon. Pourtant, des mécanismes invisibles comme l’activation des “neurones miroirs” se mettent en place et renforcent progressivement nos compétences en anglais.
Pilier 4 : L’accompagnement vers la réussite
Cependant, atteindre cet objectif nécessite une motivation constante et une autodiscipline rigoureuse. L’auteure nous propose de nous accompagner tout au long de ce processus en nous “bottant les fesses” avec bienveillance pour nous pousser à persévérer même dans les moments difficiles.
L’apprentissage de l’anglais peut s’apparenter à la préparation d’un marathon, en effet, comme tout coureur, l’apprenant ne doit pas gaspiller son temps à rechercher constamment de nouvelles méthodes. C’est là qu’intervient le rôle du coach (en l’occurrence l’auteure), qui amène pas à pas le lecteur sur sa méthodologie d’apprentissage.
Pilier 5 : La communauté
Apprendre une nouvelle langue de façon autodidacte peut aussi s’avérer compliqué. D’où le fait de rejoindre une communauté avec des membres qui ont le même but nous permettant de nous rassurer, car chacun est confronté aux mêmes défis.
Les étapes de base à respecter
Tout d’abord, pour réussir son apprentissage de l’anglais, il est essentiel de commencer par une introspection approfondie. L’auteure prend la métaphore d’un arbre bien enraciné : tout comme celui-ci croît, notre apprentissage doit être nourri et renforcé de manière constante.

La première étape de cette introspection consiste à rechercher son “pourquoi” profond. Pour cela, la méthode des “7 pourquoi” est recommandée. Il s’agit d’une technique de coaching qui permet de déterminer la raison fondamentale qui pousse un individu à entreprendre tel ou tel projet. Cette réflexion aide à maintenir la motivation et réduit le risque d’abandon.
Pour encourager ses lecteurs, l’auteure partage son propre “pourquoi” : sa motivation initiale provenait de la crainte d’être rabaissé par la société, ce qui la poussait à exceller. Au fil des années, son “pourquoi” a évolué et désormais elle apprend de nouvelles langues pour élargir ses horizons et faire de nouvelles rencontres.
Définir un objectif clair
Pour atteindre ses objectifs d’apprentissage, il est essentiel de savoir précisément où l’on souhaite aller car l’apprentissage de l’anglais est un processus continu qui en réalité ne s’arrête jamais vraiment. Donc se fixer une destination permet de donner une finalité à ce cheminement.
Il faut être réaliste en se fixant une date butoir pour atteindre son objectif, car cela permet d’ancrer son engagement de façon tangible. Une durée de 6 mois est idéale : elle est suffisamment courte pour maintenir l’engagement tout en laissant le temps nécessaire de progresser. C’est en atteignant le palier que l’on s’est fixé auparavant que l’on prend conscience du chemin parcouru et des compétences acquises. Cette approche aide aussi à maintenir la motivation.
Planifier et structurer son apprentissage
Une étape préalable à réaliser avant de se lancer dans le vif du sujet est de planifier en amont les créneaux d’apprentissage pour minimiser le risque de procrastination.
Il faut inscrire dans son agenda les sessions que l’on peut consacrer à l’anglais, et ne pas s’attarder à ce stade sur les détails : le “quoi” et le “comment” y parvenir. Le plus important est d’établir une routine avec un emploi du temps spécifique pour la semaine et un différent pour le week-end.
Pour aider le lecteur à structurer cette démarche, l’auteure partage sa propre feuille de route, celle qui lui a permis d’apprendre 5 langues étrangères. Cette méthode repose sur le principe P.R.I : “pratique, régularité et immersion”, décrite plus en détail dans la suite du livre.
Les 3 phases essentielles de l’apprentissage
L’apprentissage ou la réactivation de connaissances nécessite de suivre un plan en 3 phases :
Phase 1 : l’immersion intensive
La première phase, qui s’étend sur le premier mois, se concentre sur l’acquisition du vocabulaire de base. Dans l’idéal, collecter au moins 10 à 15 nouveaux mots par jour dans un cahier dédié, est efficace pour ne pas surcharger le cerveau au début.
Pour renforcer l’acquisition de ce vocabulaire, il est recommandé de varier ses ressources d’apprentissage afin de stimuler la répétition et l’enregistrement sur le long terme. Cette immersion jour après jour permet aux “chemins neuronaux” de se dessiner, similaire à un “champ de blé” : plus on le parcourt, plus il devient facile à fouler.
Cette phase permet également de faire ressortir le vocabulaire latent, acquis à l’école mais enfoui dans la mémoire. Cette régularité favorise la mémorisation grâce au principe de la répétition espacée, notion vue dans le pilier 2 avec la “courbe de l’oubli”.
Phase 2 : l’expression orale
La deuxième phase commence dès le deuxième mois tout en se superposant à la première. L’apprenant est invité à mettre en pratique l’apprentissage du vocabulaire en se forçant à parler anglais coûte que coûte.

Il est crucial de se forcer à s’exprimer en anglais même si l’on n’y arrive pas. Cela est indispensable pour débloquer sa capacité à enfin parler anglais. Franchir cette étape va conditionner le reste de l’apprentissage, pour éviter de rester bloqué pendant 10 ans.
L’auteure illustre ses propos avec une image frappante : parler anglais comme “Tarzan”, autrement dit s’exprimer avec des phrases simples même incorrectes, mais suffisamment claires pour se faire comprendre. Tout comme nous ne pouvons pas nous lancer dans un marathon de 21 kilomètres sans s’être entraîné sur des distances plus courtes au préalable, il est nécessaire de passer par une phase débutante pour espérer faire des progrès.
Il suffit juste d’aligner sujet-verbe-objet dans un premier temps pour construire des phrases courtes et ce même si les bases grammaticales manquent. Par exemple, pour parler au futur sans connaître la conjugaison au préalable, la solution est de reformuler la phrase que l’on souhaite dire en utilisant le vocabulaire déjà acquis. En effet, bien que cette façon de parler anglais soit grammaticalement fausse, c’est le tremplin qui permet d’avancer.
Même si la peur de s’exprimer est paralysante, il faut la remettre en perspective en se demandant : “quelle est la pire chose qui pourrait arriver ?” En se confrontant à cette pensée, il y a une prise de conscience que les risques sont minimes et que la peur paralysante peut être surmontée.
Il est important de ne pas se mettre la pression mais plutôt d’avancer à son propre rythme et de valoriser ses erreurs, car celles-ci sont des opportunités pour s’améliorer. D’ailleurs dans le même esprit “j’ai peur mais je le fais quand même”, je m’étais lancé un défi YouTube “avoir un score TOEIC 965/990 en 1 mois”, ce qui était un véritable challenge pour moi ; vous êtes libres de consulter mon article qui vous renseignera plus sur le sujet !
Il existe une étape qui indique à l’apprenant qu’il est dans la bonne direction : le “sentiment de stagnation”. Il s’agit d’un bon indicateur de progression qui signale à l’apprenant qu’il est prêt à sortir de sa zone de confort c’est-à-dire commencer à explorer des aspects plus complexes de la langue. Ce processus respecte l’apprentissage naturel, aux antipodes de la méthode scolaire où cette dernière est souvent imposée.
Toutefois, il est impératif de ne pas repousser cette phase pour 2 raisons majeures. Premièrement, il y a un risque d’oublier le vocabulaire déjà appris et deuxièmement, il y a un risque de décalage entre les attentes supérieures aux résultats attendus. Tandis que si la pratique orale commence dès le deuxième mois, l’apprenant sera plus indulgent envers lui-même quant à ses performances réelles.
Aussi, pour tirer le meilleur parti de cette phase, il convient de programmer au minimum 2 à 3 sessions d’expressions orales par semaine, chacune de 30 minutes maximum.
Cette durée est optimale pour plusieurs raisons, d’abord celle-ci s’intègre plus facilement dans un emploi du temps qu’une heure complète ; ensuite cela réduit le risque de faire l’impasse sur cette session ; enfin une courte séance de révision de 30 minutes est plus efficace. Répartir les séances permet non seulement de se créer une habitude mais aussi favorise la régularité ce qui entraîne le “muscle de l’anglais”.
En outre, il est impératif de poursuivre la phase 1 en parallèle de celle-ci.
Phase 3 : la compréhension orale
La troisième phase consiste en la compréhension orale, souvent perçue comme l’une des étapes les plus redoutées. Pour surmonter cette difficulté, il est conseillé de maintenir un esprit de dépassement de soi. Notamment une technique qui s’appelle le “shadowing” qui consiste à répéter à haute voix un dialogue entendu en version originale. Celle-ci permet d’améliorer simultanément sa compréhension et sa prononciation.
Par ailleurs, il faut célébrer les étapes franchies entre chacune des phases durant son “marathon de l’anglais”. Par nature, nous avons tendance à nous concentrer sur ce qui reste à accomplir plutôt que sur les progrès réalisés. Prendre le temps de célébrer ses victoires et reconnaître ses avancées sont des étapes essentielles pour maintenir la motivation.
Avec toutes ces cartes en main, il est désormais temps de mettre en place sa propre routine d’anglais tout en respectant les principes du P.R.I. .
Toutefois pour mettre en application son propre plan d’action, il existe 3 causes qui peuvent pousser un apprenant à la procrastination. En effet, celle-ci est un obstacle majeur qui trouve sa racine dans :
- la “peur” ;
- le “manque de sens” ;
- le “manque de clarté et d’efficacité”.
Pour surmonter cette dernière cause, il existe des actions simples à réaliser permettant de lever les points de blocage :
1/ La loi du fainéant :

Cela consiste à anticiper et simplifier ses sessions d’apprentissage. Comme le sportif qui garde son sac de sport prêt dans sa voiture pour éviter tout détour inutile, l’apprenant doit préparer à l’avance son espace de travail en faisant en sorte de :
Se créer un espace de travail dédié en aménageant un coin de travail où toutes les affaires nécessaires à l’apprentissage sont à portée de main ;
Préparer sur son smartphone des ressources audio en programmant des stations de radio anglophones et s’abonner à des comptes YouTube et Instagram en anglais ;
Écouter des podcasts sur des thématiques qui correspondent à ses centres d’intérêt pour rendre l’écoute moins contraignante.
Ces actions permettent non seulement de gagner un temps considérable en anticipant toute la “logistique” en amont, mais aussi de lever les obstacles potentiels pouvant entraver le parcours d’apprentissage, réduisant ainsi les excuses pour ne pas commencer.
2/ L’effet cumulé : une force invisible mais puissante
L’effet cumulé est un levier très puissant : réviser l’anglais même avec parcimonie mais régulièrement renforcera non seulement les “chemins neuronaux” mais aussi notre capacité d’apprentissage. Les recherches d’Ebbinghaus sur la répétition et la mémoire5, expliquées auparavant en sont la preuve. Plus l’apprenant pratique la langue anglaise de façon fréquente et régulière, même quelques minutes par jour, plus les progrès s’accumuleront et deviendront durables.
3/ La technique du brossage de dents
Intégrer l’anglais dans sa routine quotidienne doit devenir aussi naturel que de se brosser les dents. Cette technique aide à transformer l’effort initial de l’apprenant en un réflexe quotidien. Une fois cette habitude installée, elle devient automatique.
4/ Trouver 1h30 par jour
Pour remédier au manque de temps de l’apprenant. Il peut être intéressant de découper 1h30 d’apprentissage en plusieurs sessions de 15 minutes par jour.
Aussi, pour se libérer du temps pour se consacrer à parler anglais, il est pertinent d’identifier les “voleurs de temps” parmi lesquels le smartphone figure souvent en tête de liste. Les notifications incessantes et notre dépendance à cet objet en font un véritable obstacle à la gestion de notre temps.
Selon une étude de l’université d’Irvine en Californie et Humboldt6 en Allemagne, 23 minutes et 15 secondes correspond à la durée moyenne pour retrouver un rythme de travail optimal après une interruption.
Par ailleurs, ces dernières qui sont fréquentes au travail peuvent faire perdre jusqu’à 3 heures sur une journée de 7h. En ce sens, il faut se détacher au maximum de son smartphone en faisant le test de désactiver pendant 1 semaine les notifications. Ce test simple mais efficace peut nous révéler l’ampleur du temps que nous perdons.
Autre piège : le multitasking, qui est le fait de réaliser plusieurs tâches à la fois. Bien qu’il donne l’illusion d’être productif, c’est tout le contraire. L’alternative intéressante ici est le mode de fonctionnement “en mode créneau”, qui consiste à n’accorder qu’un certain temps pour des tâches spécifiques. Cette approche favorise ainsi une concentration maximale sur chaque activité.
Donc privilégier un mode de travail “deep work” ou le fait travailler intensément sur un seul projet pendant de courtes périodes de temps, permet d’optimiser son efficacité et sa concentration.
Par ailleurs, même en télétravail, il est essentiel d’optimiser son mode de travail.
Astuce bonus : pour les amateurs de sports, l’auteure propose de faire les sessions d’apprentissage juste après une séance d’exercice. Cette technique exploite l’effet des endorphines et de l’énergie post-entraînement pour améliorer l’attention et la rétention des informations.
De même, prendre des douches froides, comme le préconise Wim Hof dans son livre La méthode Wim Hof8 peut également être bénéfique avant une session d’apprentissage.
5/ Optimiser son environnement pour optimiser son temps :
Une organisation optimale de son environnement peut aussi aider à gagner du temps sur le long terme. Plusieurs pistes sont présentées comme :
- “Batcher” la préparation de tous ses plats de la semaine en 1 seule fois, par exemple le dimanche ;
- Déléguer les tâches ménagères à la famille pour libérer ce temps à l’anglais ;
- Appliquer la méthode de Had Elrod expliqué dans son livre Miracle morning10, cet auteur encourage le lecteur à se lever plus tôt pour consacrer du temps aux activités importantes avant le début de la journée. Ce livre avait été une véritable révélation pour moi, avant la découverte de Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans. Je vous le recommande fortement si vous avez un projet en tête et que vous manquez de temps pour le concrétiser, la chronique du livre Miracle morning pourra vous renseigner davantage.
Ces ajustements créent un environnement propice à l’apprentissage et encouragent une routine tournée autour de l’apprentissage de l’anglais.
L’objectif principal de l’organisation et de l’optimisation du temps est de minimiser les distractions et maximiser les moments dédiés à l’apprentissage de l’anglais.
En conclusion de ce chapitre, l’auteure nous indique 5 astuces pour ne pas lâcher prise et maintenir sa motivation tout au long du parcours.

1 : Apprendre avec plaisir
Il est crucial de considérer chaque session d’apprentissage comme un moment de plaisir plutôt qu’une corvée. Intégrer des activités ludiques comme regarder des séries Netflix en anglais peut transformer l’apprentissage en une expérience plaisante.
2 : Se lancer des défis
Se lancer des défis peut s’avérer être un moyen pour repousser ses limites, il faut avoir peur et le faire quand même. En effet, se challenger procure non seulement une grande fierté mais aussi stimule le “muscle de la peur”.
3 : S’entourer d’une communauté
Rejoindre une communauté d’apprenants partageant les mêmes objectifs crée un environnement de soutien et de partage.
4 : Faire participer sa famille
L’implication de la famille dans l’apprentissage peut transformer sa routine d’anglais en une activité collective tout en permettant des moments d’apprentissage informels. Par exemple mettre en place des “English Sundays” autrement dit le jour où toute la famille doit uniquement parler anglais.
5 : Annoncer publiquement son projet d’apprentissage
Faire connaître à son entourage son intention d’apprendre l’anglais ajoute un niveau de responsabilité supplémentaire. Savoir que d’autres personnes suivent le parcours d’apprentissage incite l’apprenant à persévérer et à ne pas abandonner.
Chapitre 3 : Équilibrer ses 4 piliers de l’apprentissage pour ne plus jamais stagner
Comment apprendre efficacement les 20% des mots qui sont utilisés dans 80% des situations en anglais, en mettant en pratique la loi de Pareto, c’est tout l’objet de chapitre.
Enrichir son vocabulaire : 5 mots/jour
En premier lieu, la condition pour parler anglais est de se concentrer sur l’apprentissage des 600 mots les plus courants pour commencer une conversation basique. L’idéal est d’apprendre 5 nouveaux mots par jour pendant 3 mois pour pouvoir être en mesure d’échanger en anglais d’ici là. Un rythme qui permet de répartir son apprentissage en bâtissant ses fondations solides sans se surcharger.
Pour cela, il est essentiel de toujours garder son carnet de vocabulaire à portée de main et d’avoir le réflexe d’y écrire tous les nouveaux mots rencontrés. Le mieux est d’associer ce mot à un souvenir ou une émotion marquante pour faciliter sa mémorisation.
C’est cette même démarche qu’il convient d’adopter lorsqu’on regarde des films en versions originales en portant une attention particulière au dialogue tout en collectant aussi les nouveaux mots.
Autre intermédiaire où chercher le vocabulaire et littéralement à portée de main c’est via des applications sur nos smartphones, dédiées à l’apprentissage de l’anglais. Dans la même optique, s’abonner à des comptes anglophones sur les réseaux sociaux permet à l’apprenant de pratiquer l’anglais de façon informelle.
Aussi, identifier et apprendre les mots qui nous entourent comme tout le mobilier chez soi est une façon intéressante de lister le vocabulaire du quotidien.
Petit plus, pour s’immerger davantage dans l’anglais durant son quotidien, paramétrer ses appareils électroniques en anglais est conseillé.
Autre astuce est d’utiliser des dictionnaires unilingues pour trouver les définitions en anglais. Cette démarche encourage l’apprenant à comprendre la définition du mot tout en découvrant d’autres mots.
Par ailleurs, une idée intéressante évoquée pour enrichir son vocabulaire en anglais est d’apprendre toutes les déclinaisons d’un même mot. Par exemple, un nom commun peut parfois être transformé en verbe, en adjectif, ou même adverbe. Apprendre une seule racine et toutes ses autres variantes permet d’enrichir considérablement son vocabulaire.

Toutefois attention à la “procrastination intelligente”, où l’on cherche à maîtriser toutes les bases grammaticales et tout le vocabulaire, pour pouvoir repousser l’étape de l’expression orale.
L’expression orale : passez à l’action !
Au contraire, la méthode “Tarzan” est vivement recommandée ; une approche qui privilégie l’expression orale simple et l’apprentissage progressif par la pratique. Cette approche plus progressive et moins contraignante est expliquée en détail dans le livre.
Pour faciliter ce processus, la “teaching method” est présentée comme une méthode qui consiste à expliquer de façon très simple ce que l’on a appris.
Il s’agit donc d’avancer progressivement, de mettre l’accent sur la pratique orale et de miser sur la répétition pour assimiler la langue.
L’importance de trouver un équilibre entre les 4 piliers de l’apprentissage : expression orale et écrite, et compréhension orale et écrite ; est mise en avant tout en pointant un problème majeur du système scolaire en France. Un élève évalué B2 à l’écrit n’a en réalité qu’un niveau A2 à l’oral. Cette disparité montre un déséquilibre flagrant dans la maîtrise de la langue.
Les 2 piliers “expressions” d’une langue, qui constituent le “jus de cerveau” à savoir le fait de s’engager activement dans l’apprentissage en produisant soi-même des phrases ; mobilisent directement nos propres connaissances en stimulant notre cerveau.
Tout d’abord, d’un point de vue expression écrite : un exercice concret à mettre en pratique est celui de se challenger, pendant 21 jours d’affilée, à écrire de manière spontanée. Les progrès réalisés au bout de cette période se révéleront être remarquables.
Deuxièmement, d’un point de vue expression orale, l’objectif ici est de commencer à parler anglais dans un langage très simple. On trouve dans ce livre des façons concrètes pour débloquer sa mâchoire. L’auteure encourage les apprenants à se libérer de leur culpabilité en partageant une anecdote tirée de sa propre expérience personnelle.
Troisièmement, l’immersion passive en anglais est tout aussi cruciale que la pratique active. Écouter de l’anglais en continu permet d’habituer notre cerveau aux différents sons et de l’aider à se familiariser à la structure de la langue de la même façon que les enfants apprennent en imitant leur environnement. Grâce au rôle essentiel de nos neurones miroirs découverts par l’équipe de Giacomo Rizzolati11, il est possible d’assimiler naturellement la structure de langue, ceux-ci ayant la capacité d’enregistrer et de reproduire tout notre environnement.
D’une part, la compréhension écrite passive repose sur une lecture simple et sans contrainte même si un texte n’est pas entièrement compris. D’autre part, la compréhension écrite active repose sur une lecture beaucoup plus dynamique. Pour tirer le meilleur de cette approche, différents exemples sont expliqués en détail dans le livre.
Cela implique des actions comme :
- la collecte de 10 mots par page lue par exemple à écrire dans son carnet de vocabulaire ;
- la lecture à voix haute d’un texte ;
- la traduction de textes courts de l’anglais vers le français et vice-versa. Ce dernier est un exercice intéressant qui va non seulement approfondir la compréhension de l’anglais mais aussi entraîner la mémoire. Ce sujet est d’ailleurs largement abordé dans le chapitre suivant.
Le dernier exemple de ce chapitre présente la technique du “shadowing”. Cela consiste dans un premier temps à écouter et lire simultanément un texte court, ensuite à le relire à voix haute mais cette fois- ci sans la bande son. Enfin durant la dernière étape : il s’agit de lire le texte et parler en même temps que l’enregistrement tout en imitant l’intonation et le rythme de l’orateur. Il est vivement conseillé de s’enregistrer dès le premier jour, puis répéter cet exercice ultérieurement pour pouvoir constater son évolution.
Un conseil bonus est d’avoir une posture droite et ouverte pour améliorer sa confiance en soi. Ce principe se base sur les travaux d’Amy Cuddy7 qui démontrent que la posture corporelle influence l’état d’esprit d’une personne et son estime personnelle.
Par ailleurs, adopter une “routine light” reste essentiel et ce même si l’on est débordé de travail ou en période de vacances. Il faut maintenir cette habitude afin de ne pas interrompre son processus d’apprentissage.
Chapitre 4 : Avoir une bonne mémoire même si l’on oublie tout
Dans ce chapitre, l’auteure déconstruit une croyance limitante qui continue à perdurer : l’idée selon laquelle une bonne mémoire est indispensable pour apprendre l’anglais.
Elle démontre qu’en réalité, chacun de nous possède une bonne mémoire mais qu’il s’agit avant tout de l’exploiter correctement. Ce chapitre est consacré à la compréhension et l’utilisation de celle-ci pour en tirer pleinement son potentiel dans le cadre de l’apprentissage de l’anglais.
La première chose à réaliser est de définir son profil d’apprentissage. Il en existe 3 : visuel, auditif et kinesthésique. Le lecteur est précisément guidé pour déterminer les profils (ou le profil) qui ressortent le plus chez lui. Cette étape initiale permet d’adapter les méthodes d’apprentissage et de mémorisation de manière personnalisée.
Par ailleurs, quel que soit son profil d’apprentissage, si les informations ne sont pas révisées régulièrement, elles finissent par être oubliées. Cette réalité mise en lumière depuis 1885 grâce aux études d’Hermann Ebbinghaus5 sur la “courbe de l’oubli”, expliquée précédemment dans le livre, reste pourtant encore négligée aujourd’hui.
Le chercheur avait conclu que la mémorisation des informations s’améliore grâce à leur répétition à intervalles réguliers. Ces conclusions ont inspiré la méthode d’apprentissage de l’application Mosalingua, qui se base sur ce principe de répétition espacée pour renforcer la mémorisation sur le long terme.
À présent, l’auteure illustre avec un humour savoureux les 4 phases d’assimilation concrètes par lesquelles chacun de nous traverse lors de la mémorisation d’un mot :
- Inconnu au bataillon : il s’agit d’un mot totalement étranger
- Je sais mais je ne sais pas : le mot a déjà été rencontré mais impossible de s’en souvenir
- Je sais, attends ça vient : après un instant de réflexion, le mot refait surface
- Easy, je connais : ce mot est désormais solidement ancré dans la mémoire
La répétition régulière du vocabulaire nécessaire pour passer d’une étape à la suivante est donc essentielle pour atteindre la 4ème étape et ainsi la maîtrise parfaite du mot.
En complément du processus précédemment expliqué, il est recommandé d’utiliser des images mentales pour mémoriser plus facilement le vocabulaire. En effet, une telle association déclenche une réponse émotionnelle dans le cerveau rendant la mémorisation plus facile. Un exemple précis est indiqué dans le livre pour guider le lecteur à réaliser cet exercice.
D’autre part, pour faciliter la rétention du vocabulaire, il est grandement conseillé de parler anglais avec un partenaire de langue car l’utilisation concrète des mots dans une conversation facilite la mémorisation.
De plus, une méthode ancestrale mais toujours efficace pour retenir une liste de mots, est celle du palais de la mémoire. Cela consiste à prendre une liste de mots et de visualiser chacun d’entre eux dans des endroits familiers, par exemple son propre chez soi tout en imaginant des situations grotesques pour renforcer la mémorisation.
Par ailleurs, il existe une différence entre “connaître” et “savoir” en rappelant la “teaching method”, qui consiste à reformuler une notion apprise. Pour s’assurer de savoir réellement un concept, il faut être en mesure de l’expliquer à quelqu’un. Cette méthode puissante permet non seulement à l’apprenant de s’assurer de la connaissance parfaite d’un sujet précis mais aussi de consolider sa compréhension de l’idée.
Enfin, le sketchnoting un moyen facilitant aussi la mémorisation, qui combine prise de notes et dessins, a été introduit par Béatrice Lhuillier12.
Une référence intéressante ici est celle de Carl Jung13 : “What you resist persists”. Cette citation a pour but de faire déculpabiliser l’apprenant : en acceptant ses erreurs comme partie intégrante de son parcours d’anglais, on peut avancer avec sérénité et sans culpabilité.
Pour terminer ce chapitre, un parallèle est établi entre l’apprentissage de l’anglais et du vélo. Tandis qu’on n’oublie jamais ce dernier, et ce même si on ne le pratique pendant des années, c’est différent pour l’anglais. La reprise de l’anglais nécessite plus d’effort pour rattraper le temps perdu. Cette problématique est approfondie dans le chapitre suivant, qui propose des solutions de s’y remettre après une longue période d’interruption.
Chapitre 5 : Parler anglais à vie (et ne plus jamais l’oublier!)
Ici, l’accent est mis sur l’expression orale qui occupe une place prépondérante dans la maîtrise de l’anglais. La stratégie et la méthode y sont données, applicables également à d’autres langues. Il est d’abord important de prendre du recul sur les progrès réalisés en 6 mois, sous réserve d’avoir bien entendu respecté toutes les étapes du livre. Cependant, ce marathon de l’anglais s’apparente désormais à une randonnée de plus en plus intense comme l’explique l’auteure à travers cette métaphore. Il s’agit à présent d’escalader un mur pour espérer atteindre le niveau C1. Et l’expression orale est le noyau dur de ce périple.
L’idée est de trouver d’autres partenaires natifs idéalement avec d’autres accents afin de franchir un nouveau palier et de sortir de sa zone de confort. Avant chaque échange à parler anglais, il faut déterminer un sujet spécifique sur une thématique bien définie et échanger avec ce nouveau partenaire de langue sans aucune préparation préalable. L’objectif est de recréer des conditions d’immersion réelle.

À la fin de cet échange, il est conseillé de prendre du recul sur ses marges d’amélioration et d’approfondir tout le vocabulaire relié à la thématique abordée. Pour constater ses progrès, il est utile de s’enregistrer et de réitérer cet exercice la semaine d’après.
Pour aller plus loin, il est intéressant de se lancer un défi en se fixant un objectif d’expression orale pendant 30 minutes par jour, sur 7 jours consécutifs.
“La technique tapis rouge”
Une autre méthode efficace est la technique “la technique tapis rouge” qui consiste à réaliser un travail d’expression orale ou écrite avec ses propres mots en cherchant des définitions de terme abstrait tel que “amazing”. Le fait de parler anglais de cette façon permet non seulement de mobiliser son “jus de cerveau” expliqué précédemment mais en plus d’intégrer de nouveaux mots en anglais.
Téléphoner vers un pays anglophone
Aussi, un exercice de mise en situation à réaliser pour dynamiser son parcours d’anglais est de téléphoner vers un pays anglophone afin de se confronter à une situation d’immersion réelle et d’oser parler anglais à un interlocuteur sans le voir. Des exemples concrets sont donnés dans le livre comme contacter “un hôtel à l’étranger pour demander des renseignements”. Plus on s’entraîne à parler anglais plus on se perfectionne : c’est en forgeant qu’on devient forgeron 🙂
Renforcer sa routine d’anglais
Un nouvel exercice simple à faire pour rentabiliser au mieux sa routine d’anglais, consiste à décliner une action comme lire un livre ou écouter un podcast en différentes actions qui correspondent aux 4 piliers de la langue. Par exemple : un livre est lu, la version audio est écoutée, ensuite son résumé est rédigé, enfin ce livre est expliqué de vive voix. L’objectif ici est de mobiliser les 4 piliers de la langue.
La “full circle technique”,
Autre technique, appelée la “full circle technique”, mise en lumière par Luca Lampariello polyglotte qui parle 12 langues14. Il s’agit au préalable d’analyser en profondeur la structure linguistique d’un texte. Après quelques jours, il faut le traduire en anglais. Puis après un nouvel intervalle de quelques jours, retraduire sa propre traduction anglaise.
Pour terminer cette boucle, il faut encore attendre quelques jours pour la retraduire vers la version française. Cet exercice imparable permet d’analyser en profondeur la structure d’une langue tout en prenant conscience de ses propres erreurs. Attention à ne pas réaliser cet exercice en une journée. Le faire en une seule fois s’avérera contre-productif car cela empêchera au cerveau de bien prendre le temps nécessaire pour “traiter” correctement et progressivement toutes les informations.
Différence entre accent et prononciation
Qui plus est, avoir une prononciation correcte est amplement suffisant pour se faire comprendre et parler anglais avec un accent ne doit pas être honteux. Il convient d’abord de faire la différence entre accent et prononciation : cette dernière renvoie à la façon correcte de dire un mot tandis qu’un accent reflète l’influence d’une culture et la manière de prononcer les mots, cet aspect échappe souvent à notre contrôle. Toutefois, dans la suite du livre, l’auteure explique comment travailler les 2.
- D’une part : comment améliorer sa prononciation ? La difficulté en tant que francophone est qu’il existe des sons en anglais qui n’ont pas d’équivalent en France. Des ressources en ligne sont fournies pour pratiquer la prononciation, en particulier les accents toniques.
- D’autre part : comment améliorer son accent ? L’écoute et l’immersion perpétuelle dans l’anglais sont le secret pour entraîner ses “neurones miroirs”, assimiler un accent de façon progressive et parler anglais correctement.
Il est important de rappeler que dans l’apprentissage d’une langue, il n’y a pas de terminus : il s’agit d’un apprentissage continu. Le palier C1 n’est pas une fin en soi, il s’agit plutôt de conserver ce niveau en restant immergé au quotidien dans la langue.
Par ailleurs, si ce niveau avait déjà été atteint par le passé, il est possible de le réactiver à travers la méthode P.R.I expliquée dans le livre.
Comment apprendre une deuxième langue et devenir polyglotte ?
On approche de la fin de ce livre, avec des sections destinées aux personnes souhaitant élargir leurs horizons linguistiques tout en maintenant leur niveau en anglais.

En effet, en parallèle de son apprentissage de l’anglais, il est tout à fait possible avec la méthode du livre, d’apprendre d’autres langues étrangères sans que cela soit au détriment de l’anglais déjà acquis. Toutefois, avant de se lancer dans l’apprentissage d’une nouvelle langue, il est nécessaire au préalable d’avoir validé un niveau confortable en anglais pour éviter les confusions avec la toute nouvelle langue.
C’est pour cela que l’auteure rappelle de rester « fully focused » dans une langue, autrement dit être concentré sur une seule langue, pendant une année entière avant de rajouter une corde à son arc l’année suivante. La route pour devenir polyglotte est laborieuse et la pratique de toutes ses langues apprises est primordial pour ne pas perdre ses acquis.
Pour faciliter ce nouveau départ, tout en consolidant ses acquis en anglais, différencier ses ressources et séparer clairement ces créneaux de révisions se révèle être une stratégie pertinente à mettre en place. Par exemple : consacrer les matinées à apprendre la nouvelle langue et dédier les soirées à réviser l’anglais. Ainsi on favorise un apprentissage clair et organisé.
Acquérir une nouvelle langue demande une combinaison de 3 facteurs : travail, énergie et discipline. Une fois la méthode d’apprentissage de ce livre parfaitement suivie pour l’anglais, cela devient naturel pour l’apprenant à adapter à sa nouvelle langue étrangère, même si repartir de 0 avec une nouvelle langue reste quand même un challenge.
Comment réviser indirectement la première langue étrangère
À présent, il existe 3 techniques intéressantes pour réviser indirectement la première langue étrangère acquise.
- La première s’appelle le “langage hopping”, qui consiste à utiliser une langue déjà bien maîtrisée, par exemple l’anglais, comme langue par défaut dans une application d’apprentissage de l’espagnol par exemple.
- Dans le même registre que la technique précédente et en prenant les mêmes exemples de langues : la VO en décalé. Il est question ici de regarder une série en version originale avec les sous titres dans la langue cible.
- Pour continuer avec ce même exemple : le calepin divisé en 3. L’idée ici est d’avoir un carnet de vocabulaire divisé en 3 colonnes : français, anglais, espagnol. Cela permet de réviser et mémoriser le vocabulaire simultanément dans les 2 langues étrangères.
Chapitre 6 : Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans : le guide mois par mois
Ce dernier chapitre présente le récapitulatif du plan d’action mensuel, détaillant la mise en pratique de la méthodologie du livre pour apprendre une langue et récapitule les principales actions à réaliser.
- Mois 1 : Durant le commencement de son marathon anglais, il faut définir clairement son “pourquoi” et établir son plan de route “détaillé” en se basant sur la méthode P.R.I. du livre.
- Mois 2 : Il est essentiel de se forcer à parler anglais et d’éviter de procrastiner en adoptant la méthode “Tarzan”. En parallèle, il faut continuer sa routine anglais commencé le premier mois.
- Mois 3 : Le troisième mois marque le passage à une étape délicate pour l’apprenant : souvent confronté à des difficultés de compréhension orale et une baisse de motivation.
L’auteure rassure en précisant que cette phase est tout à fait normale dans le parcours d’apprentissage.
- Mois 4 : Pour dynamiser son apprentissage, il est pertinent de se lancer des défis tel que parler anglais pendant 30 minutes pendant 7 jours d’affilés avec un partenaire de langue.
- Mois 5 : Pour atteindre le niveau C1, il faut continuer à se challenger afin de persévérer dans son apprentissage pour progresser vers un niveau supérieur.
- Mois 6 : Tout en continuant sa routine, il faut célébrer ses victoires, l’occasion ici par exemple de se faire plaisir en s’offrant un voyage dans le pays cible et d’apprécier sur le terrain la nouvelle langue apprise.
- Mois 7-12 : L’objectif ici est de bien consolider ses acquis tout en se tournant à présent vers l’apprentissage d’une nouvelle langue.
- Mois 13 : Tout en s’initiant vers le “polyglottisme”. Les méthodes du livre aident à conforter son niveau avancé tout en commençant à en apprendre une nouvelle.
Ma conclusion sur « Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans » de Lauriane Legrand :

Mon ressenti personnel :
Suite à la lecture du livre Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans j’ai véritablement aimé l’alternative pédagogique proposée par Lauriane Legrand et apprécié sa profonde empathie envers le lecteur. Elle partage avec justesse son regard critique envers l’enseignement des langues à l’école qu’elle considère comme non naturel. Partant de ce constat-là, l’auteure nous propose son alternative certes non conventionnelle mais bien plus respectueuse du fonctionnement du cerveau.
Ce livre m’a permis de comprendre pourquoi cet apprentissage des langues tel qu’il est enseigné en milieu scolaire va à l’encontre des mécanismes de mémorisation naturels. Avec une pédagogie bienveillante et enthousiaste, l’auteure ravive ainsi la motivation parfois perdue et redonne l’envie de parler anglais en toute confiance et sans avoir honte.
Ce que le livre m’a apporté :
Avant la lecture de ce livre Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans, j’étais intriguée par la perspective de l’auteure quant à l’apprentissage de l’anglais. À titre personnel, je réussis toujours à conserver mon niveau C1 au TOEIC tous les 2 ans ; d’ailleurs si le sujet vous intéresse, cet article traite plus en détail cet examen d’anglais et ma préparation TOEIC.
Bien que je dispose déjà d’un niveau avancé dans cette langue, j’ai toujours voulu reprendre l’apprentissage de l’allemand. J’ai découvert dans ce livre, des actions concrètes telles que la méthode “Tarzan” qui prône la pratique orale même imparfaite à mettre en place. Je pense vraiment que son approche peut débloquer mon allemand.
Par ailleurs, j’ai aussi appris à mieux gérer mon temps et à structurer mes journées, pour pouvoir rentabiliser au mieux cette denrée rare. Ainsi mon temps devient un allié au service de mes objectifs linguistiques plutôt qu’une ressource gaspillée à rester scotchée devant mon smartphone à scroller les réseaux sociaux sans but par exemple.
L’impact sur ma vie :
Je pense que ce livre dépasse le simple guide d’apprentissage de l’anglais. Au-delà de développer de nouvelles compétences en langues, il y a tout un aspect développement personnel qui entre en jeu aussi. Dès le début, j’ai joué le jeu en me prêtant à l’exercice des “7 pourquoi” et en faisant une introspection. Ne plus avoir honte, oser se lancer, avoir peur et le faire quand même que ce soit pour parler anglais ou dans la vie en général.
Par ailleurs, ce livre m’a donné des actions concrètes à réaliser pour dépasser mes croyances limitantes sur l’apprentissage d’une langue, qui restent pourtant encore bien ancrées aujourd’hui (comme l’idée que l’apprentissage d’une nouvelle langue est uniquement réservé aux personnes qui ont une bonne mémoire par exemple).
Ce que livre peut apporter aux lecteurs :
Comme ce livre peut m’épauler, il peut de la même façon aider tout apprenant à atteindre ses objectifs. En effet, ce livre offre une mise en pratique immédiate et efficace pour se (re)mettre à parler anglais et d’autres langues. Je pense que les lecteurs déçus par leur expérience scolaire y trouveront une alternative réaliste, bienveillante et motivante pour leur permettre de les guider vers un apprentissage progressif et leur redonner un élan positif.
En résumé, Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans est un guide incontournable pour tous ceux qui souhaitent apprendre l’anglais et par la suite s’ouvrir à d’autres langues.
Points forts et points faibles du livre Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans
Points forts :
- Clarté, pédagogie, bon sens, méthodes non conventionnelles et anti-scolaire : l’auteure nous présente dans son ouvrage une méthodologie qui fonctionne, accessible à tous et transposable à toute personne désireuse d’apprendre naturellement une langue.
- Par sa positivité contagieuse, son enthousiasme communicatif et son incroyable dynamisme, Lauriane Legrand insuffle une véritable énergie positive à travers son livre. Elle ne se contente pas de transmettre sa méthode mais redonne aussi motivation et courage aux lecteurs de parler anglais.
Points faibles :
- Je regrette le manque d’étude de cas concrets, alors que le début du livre commence par de nombreux témoignages positifs.
- Le titre du livre ne laisse pas entendre qu’il s’agit aussi d’un guide pour devenir polyglotte. Cela peut priver une partie d’un public, notamment ceux qui recherchent un guide pour apprendre plusieurs langues et atteindre le statut de polyglotte.
Ma note :
★★★★★
Avez-vous lu le livre de Lauriane Legrand « Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans » ? Combien le notez-vous ?
(Pas encore de Note)
Loading...
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre « Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans«
Visitez Amazon afin d’acheter le livre « Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans«
Qui est Lauriane Legrand l’auteure de Parlez anglais en 6 mois, pas en 10 ans ?

Elle est la fondatrice du “Marathon des langues” la première méthode anti-scolaire innovante en France. Sa pédagogie mêle neurosciences et développement personnel pour apprendre efficacement une langue étrangère.
Ressources :
- D’après une étude délivrée par Daryl Connor et Don Keller : https://www.connerpartners.com/blog-archive/manage-intent-to-deliver-on-promises
- Les recherches de Masaru Emoto : https://www.editions-tredaniel.com/le-miracle-de-leau-p-3456.html
- Les professeurs Magoun et Moruzzi : https://shs.hal.science/halshs-03091434v1
- L’étude d’Edgar Dale : https://pressbooks.pub/lidtfoundations/chapter/edgar-dale-and-the-cone-of-experience/
- Les travaux d’Herman Ebbinghaus :
- études d’Hermann Ebbinghaus sur la « courbe de l’oubli »,
- Les recherches d’Ebbinghaus sur la répétition et la mémoire
- https://www.editions-harmattan.fr/catalogue/livre/la-memoire-1/41852?srsltid=AfmBOoq2w6LpChG9HsU_im959WdVHvTMBkfjzfudCkALytI3iHetgaZ8
- Selon une étude de l’université d’Irvine en Californie et Humboldt en Allemagne : https://ics.uci.edu/~gmark/chi08-mark.pdf
- Ce principe se base sur les travaux d’Amy Cuddy qui : https://faculty.haas.berkeley.edu/dana_carney/power.poses.PS.2010.pdf
- De même, prendre des douches froides, comme le préconise Wim Hof dans son livre La méthode Wim Hof peut également être bénéfique avant une session d’apprentissage : https://www.wimhofmethod.com
- Illustrée par l’expérience du psychologue Muzafer Sherif en 1935 : https://psycnet.apa.org/record/1936-01332-001
- Appliquer la méthode de Had Elrod expliqué dans son livre Miracle morning
- Grâce au rôle essentiel de nos neurones miroirs découverts par l’équipe de Giacomo Rizzolati : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15217330
- Enfin, le sketchnoting un moyen facilitant aussi la mémorisation, qui combine prise de notes et dessins, a été introduite par Béatrice Lhuillier : https://fr.linkedin.com/in/blhuillier
- Une référence intéressante ici est celle de Carl Jung : https://www.radiofrance.fr/franceculture/carl-jung-pionnier-du-developpement-personnel-6607250
- Autre technique, appelée la « full circle technique », mise en lumière par Luca Lampariello polyglotte qui parle 12 langues : https://www.lucalampariello.com/