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Résumé du livre « Essais, réflexions sur le succès, le bonheur et le sens de la vie » de Thibaut Meurisse : Un guide pour utiliser ses atouts, comprendre et embrasser la contradiction, trouver un sens à sa vie et atteindre ses objectifs.
Par Thibaut Meurisse,2024, 198 pages
Titre original : Essays, reflections on success, hapiness, and meaning of life.
Note : Cette chronique est un article invité écrit par Roy Pallas du blog le dessin.
Chronique et résumé du livre « Essais, réflexions sur le succès, le bonheur et le sens de la vie » de Thibaut Meurisse :
Introduction
Pour les personnes en quête d’une vie épanouie, la recherche passe souvent par les livres, les mentors ou des guides. Dans son ouvrage Essais, Thibaut Meurisse propose une réflexion personnelle et subtile sur ces sujets. Ce livre de développement personnel (uniquement disponible en anglais au moment où j’écris ces lignes) se distingue de ses précédents ouvrages par la place accordée à l’introspection et par ses réflexions sur les grands thèmes de la vie.
Une autre différence est la présence d’illustrations que j’ai eu le plaisir de réaliser. Minimalistes, humoristiques et décalées, elles ont pour objectif de marquer les lecteurs, de mettre en lumière des phrases importantes ou des concepts clés abordés dans les chapitres.
Plutôt qu’un simple guide de développement personnel, il s’agit ici d’un recueil philosophique. Les réflexions sur les dilemmes, les contradictions et les concepts rencontrés par l’auteur au cours de sa vie sont mises sur papier avec sincérité. Ces réflexions ne sont pas présentées comme des vérités définitives, mais comme des bases invitant le lecteur à un voyage introspectif, ponctué de questions disséminées tout au long des chapitres. Il est même possible de lire les chapitres dans le désordre, les idées pouvant s’adapter aux expériences personnelles de chacun.
Chapitre 1 : sur les contradictions
Que faire de nos paradoxes ? Les paradoxes font partie intégrante de notre condition humaine. Nous pouvons choisir de les fuir ou de les utiliser comme motivation pour agir. Thibaut nous invite à les accepter et à en tirer parti.
Les paradoxes ne seraient-ils pas le reflet d’une vie complexe ? Il arrive que les circonstances nous empêchent d’agir en cohérence avec nos valeurs. À d’autres moments, ces contradictions sont le fruit de conflits internes ou d’aspirations divergentes. Ne les classons pas trop vite parmi nos faiblesses, car elles suscitent des questions et de la réflexion chez ceux qui nous observent. Ainsi, elles peuvent nous rendre captivants tout en nous faisant avancer vers nos buts.
Gary Vaynerchuk, par exemple, combine une patience stratégique avec une exécution rapide. Il l’explique ainsi :
« Je suis incroyablement patient à un niveau global, mais très rapide au quotidien. »(1)
Cette capacité à articuler deux notions apparemment contradictoires devient un moteur de succès.
Dans Essais, Thibaut souligne une idée similaire : les paradoxes ne sont pas des obstacles. Tant qu’on leur accorde une place, ils enrichissent nos décisions et nous aident à trouver un équilibre. En acceptant la complexité de nos pensées et actions, nous nous offrons une opportunité de croissance personnelle et une vie plus sereine.
Chapitre 2 : Sur la conscience de soi et le pouvoir personnel
Comment le fait de prendre sa responsabilité personnelle permet-il d’avancer dans ses projets ? C’est la question que Thibaut explore dans ce chapitre. Qu’est-ce qui est réellement sous notre contrôle, et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Il remet en question une vision simpliste de la responsabilité personnelle pour proposer une hypothèse plus percutante : beaucoup de gens restent bloqués dans une situation défavorable par manque de responsabilité personnelle.
Ce chapitre du livre « Essais » est dense, car Thibaut fait l’effort de recenser les croyances et comportements limitants qui biaisent la progression vers ses objectifs, voire empêchent de les débuter. Il en dresse une liste dont voici quelques exemples :
- Négliger l’importance de se connaître soi-même.
- Espérer un résultat sans fournir d’efforts.
- Refuser de faire ses propres expériences et attendre des solutions toutes faites.
La responsabilité personnelle demande d’être exigeant envers soi-même, mais cela en vaut la peine. C’est un levier puissant pour reprendre le contrôle de sa vie, clarifier ses objectifs et avancer vers leur accomplissement.
En résumé, Thibaut dissèque dans « Essais » les pensées limitantes qui peuvent naître dans l’esprit de chacun et invite à adopter une posture plus proactive pour transformer ses aspirations en réalité.

Chapitre 3 : Sur le tangible et l’intangible
Dans ce chapitre, Thibaut interroge la puissance de l’imagination et montre comment celle-ci peut être un levier pour atteindre nos objectifs et un véritable moteur du changement. Il distingue le monde visible des actions concrètes du monde invisible composé de nos pensées, croyances et émotions, soulignant que ce dernier influence directement notre réalité extérieure.
Il introduit le concept de locus interne, qui consiste à agir sur notre perception et notre mental pour transformer notre environnement. Des outils comme les affirmations positives ou la répétition de mantras permettent de cultiver des émotions constructives. Parmi celles-ci, la gratitude se distingue comme un élément central, car elle nourrit la confiance en soi et l’optimisme, indispensables pour progresser dans la vie.
Les principes explorés dans ce chapitre du livre « Essais » par Thibaut évoquent également la méthode japonaise Kaizen pour illustrer l’importance de la visualisation. En s’imaginant régulièrement en train d’accomplir une action, on réduit la résistance mentale liée à l’exécution, diminuant ainsi les risques de procrastination. Cette pratique aide également à faciliter le changement en réduisant la friction mentale qui l’accompagne souvent.
En cultivant notre monde intérieur intangible, nous renforçons notre capacité à aligner nos actions avec nos aspirations profondes. Cela nous permet de bâtir une vie plus harmonieuse et authentique, en utilisant la puissance de l’imagination pour donner forme à la réalité que nous souhaitons créer.
Chapitre 4 : Sur les valeurs
À quel point incarner ses valeurs ? Un passage assez court, mais qui aborde la question de savoir quand ne pas se mettre en avant. Bien souvent, nous sommes tentés de nous mettre sur le devant de la scène pour « braguer », dénoncer ce qui nous semble injuste, ou étaler nos succès et mérites. Certaines personnes ne peuvent s’empêcher de réagir verbalement à certains sujets (la politique est probablement l’exemple le plus parlant). Pour Thibaut il est important d’avoir des moments de discrétion et à de choisir les instants propices pour s’exprimer.
Savoir s’effacer est une vertu que l’on retrouve souvent chez les introvertis et qui est particulièrement valorisée dans la culture asiatique (au passage Thibaut a vécu au Japon de nombreuses années et parle couramment japonais). Le « moi je » est un piège révélateur d’un manque de profondeur et peut rapidement lasser l’entourage.
Attention cependant, être discret ne signifie pas être passif. La discrétion doit rester un choix réfléchi, adapté à la situation, que chacun doit évaluer en fonction des circonstances.
Savoir trouver un juste milieu est une marque de maturité. Avec le temps, on apprend à poser des limites personnellespour discerner quand la parole est nécessaire et bénéfique, et quand il est préférable de garder le silence.
Comme en musique, où une note prend toute sa puissance après un moment de silence, un mot devient plus percutant lorsqu’il est entouré de pauses. En cultivant cette capacité, on redonne à la parole sa juste valeur.
Chapitre 5 : Sur la moralité
La fin justifie-t-elle les moyens ? Une réflexion éthique
Ici, la réflexion centrale de Thibaut porte sur l’éthique universelle : la fin justifie-t-elle les moyens ?
L’idée de manipuler ou de tromper pour atteindre ses objectifs, même s’ils semblent nobles, est fermement critiquée. Il ne faudrait pas prétendre savoir ce qui est « bon » pour autrui, car cela relève d’une dangereuse illusion née d’une pensée absolutiste.
Thibaut expose les limites de cette logique en montrant que des comportements douteux, justifiés par des phrases comme « je le fais parce que tout le monde le fait », restent inacceptables. La popularité d’une action ou d’une attitude n’en change pas la nature. Un comportement immoral, adopté par une majorité, demeure immoral.
Le concept de “Fuck You Money”(poliment L’argent pour dire non), qui désigne l’aisance financière permettant de ne plus rendre de comptes, est souvent utilisé pour justifier certains comportements. Thibaut souligne qu’en étant riche, rester intègre et résister à la tentation du pouvoir devient à la fois plus important et plus difficile.
Il évoque également les politiciens élus malgré de nombreux scandales (attention à faire preuve de discernement car certains de ces scandales peuvent être orchestrés par leurs opposants). Ce chapitre du livre « Essais » met en avant la complexité de rester éthique et invite le lecteur à réfléchir sur ses propres choix. Thibaut encourage à privilégier l’honnêteté tout en poursuivant des objectifs ambitieux.
Chapitre 6 : Sur le bonheur, simplicité et authenticité
Quelle est la recette d’un bonheur durable ? Peut-être est-elle plus simple que ce que l’on imagine. Selon Thibaut, elle repose sur un équilibre entre un travail significatif et des relations profondes.
Ces deux piliers sont essentiels pour une vie épanouie et permettent de rester à l’écart des distractions superficielles du monde moderne. Conscient de cela, l’auteur met en lumière les réseaux sociaux, véritables pièges amplifiant une quête interminable de comparaison avec l’existence des autres.
Ces plateformes idéalisent la vie des autres membres et alimentent un mirage, créant un fossé entre réalité et fiction. Ce phénomène est encore accentué par l’avènement des images générées par intelligence artificielle. Comment apprécier notre propre existence face à cette vitrine de vies apparemment parfaites ?
Thibaut invite dans « Essais » à revenir à une approche plus simple et authentique, à se déconnecter des illusions modernes pour cultiver un sentiment de gratitude envers ce que nous avons déjà. L’antidote qu’il propose est d’être reconnaissant pour contrer l’envie et l’insatisfaction omniprésentes dans notre société.
Plutôt que de courir après une perfection illusoire, il nous encourage à valoriser les moments de connexion sincère avec autrui et à rester alignés avec nos valeurs. Le bonheur réside dans notre capacité à savourer les plaisirs simples du quotidien. Soyez attentif à l’ordinaire pour y voir l’extraordinaire.

Chapitre 7 : Sur l’estime de soi
Dans ce chapitre, Thibaut explore ce qui constitue la base de l’estime de soi. Il critique la recherche de validation extérieure à travers des situations ou des objets matériels, comme l’argent sur notre compte bancaire ou la reconnaissance sociale.
À l’inverse, il invite à s’appuyer sur des fondations plus stables pour en tirer une estime durable. Notre valeur intrinsèque ne doit pas être corrélée aux circonstances que l’on traverse. Je ne suis pas moins bon qu’un autre parce qu’aujourd’hui une mésaventure m’arrive ou que je me trouve dans une situation défavorable.
Comme dans la métaphore du billet froissé, les épreuves qui se dressent devant nous ne devraient pas altérer le regard que l’on porte sur soi-même. Ce qui fait notre valeur repose en grande partie sur notre unicité.
Qu’est-ce qui nous rend uniques ? Répondre précisément à cette question permet d’adopter la stratégie Blue Ocean (Stratégie océan bleu), qui consiste en résumé, à créer sa propre catégorie, là où personne ne peut rivaliser ni même s’insérer. Pour y parvenir, il faut se détacher des comparaisons avec les autres et des normes imposées par la société.
Cependant, il est essentiel de ne pas chercher à être spécial à tout prix, au risque de générer de la frustrationlorsque la réalité ne correspond pas à nos attentes, que ce soit par un manque de reconnaissance ou des résultats insatisfaisants.
En apprenant à nous accepter et en cessant de vouloir prouver constamment notre valeur, nous pouvons développer une estime de soi saine, basée sur une authenticité profonde et non sur des illusions.
Chapitre 8 : Sur la compassion
Thibaut explore dans ce chapitre comment notre distance, qu’elle soit physique ou émotionnelle, influence notre capacité à faire preuve de compassion. Si l’on connaît l’étymologie du mot compassion, du latin compassio qui signifie « souffrir avec »(2), cela donne une nouvelle dimension à cette réflexion. Il ne s’agit pas simplement d’observer ou de ressentir la distance, mais de partager, même brièvement, la souffrance d’autrui.
Je me souviens du livre Respirer l’ombre de l’artiste Giuseppe Penone (3). Une anecdote marquante illustre cette idée : lorsqu’il croise un aveugle utilisant sa canne, il ne s’écarte pas comme la plupart des gens. Au contraire, il laisse la canne entrer en contact avec lui, ce qui permet une communication implicite avec la personne et un respect sincère de sa présence. Ce geste incarne une vraie compassion : reconnaître, accepter et partager un instant authentique.
La proximité est essentielle pour qu’une vraie compassion puisse émerger. Thibaut distingue deux niveaux de compassion : la compassion macro, envers des groupes ou des causes, et la compassion micro, envers les individus. Il met en garde contre une compassion superficielle, fondée uniquement sur des sentiments. Pour être authentique, elle doit se traduire par des actions sincères, établissant un lien réel et tangible avec l’autre.
Chapitre 9 : Sur le sens et la mission de vie
Dans cette partie de « Essais », Thibaut Meurisse invite le lecteur à réfléchir sur la manière de vivre une vie épanouissante. Trouver un sens à son existence ne signifie pas nécessairement poursuivre de grandes réalisations. Il peut simplement s’agir de vivre en harmonie avec ses principes au quotidien. Le sens peut également émerger de ce que nous transmettons aux autres, de ce qui les inspire chez nous, et de la manière dont ils se souviendront de nous une fois notre temps écoulé sur cette terre.
Thibaut propose également une vision originale : imaginer sa vie comme un film. Nous en sommes le protagoniste principal, affrontant des défis et savourant des moments de bonheur. La question clé devient alors : que faire pour que ce film soit à la fois captivant et significatif ?
Peut-être qu’il n’y a pas un sens unique à notre existence, mais plusieurs, qui évoluent au fil des âges. Nos aspirations et nos forces changent selon les étapes de notre vie.
Même si le « sens » de la vie est intangible, on peut en trouver des indices en évaluant des aspects concrets : notre bien-être mental et physique, notre accomplissement personnel, la qualité de nos relations, notre cohérence avec nos valeurs, ainsi que notre épanouissement professionnel et financier.

Chapitre 10 : Sur la maîtrise
Le secret pour atteindre la maîtrise, c’est de pratiquer. Ce qui importe avant tout, c’est le voyage et la découverte personnelle dans l’exploration de notre plein potentiel. La véritable maîtrise ne réside pas dans l’atteinte d’un objectif final, mais dans un processus continu d’amélioration.
Le cycle de l’apprentissage repose sur trois étapes fondamentales :
- Apprendre
- Faire
- Réfléchir
Progresser et atteindre un niveau avancé dans une compétence demande des années d’efforts, d’ajustements et de perfectionnement. Le véritable défi ne se situe pas uniquement dans la pratique, mais dans la capacité à résister aux distractions, à l’urgence, à la paresse ou aux promesses séduisantes de raccourcis miracles.
Pour se démarquer, il n’est pas toujours nécessaire d’être expert dans un domaine unique. Il est possible de combiner plusieurs compétences ou traits qui nous sont propres.
Pas besoin d’exceller dans chacune : il suffit d’avoir un bon niveau pour créer une combinaison unique de savoirset, par conséquent, notre propre catégorie (notre océan bleu).
Enfin, doit-on renoncer à une activité sous prétexte que d’autres la maîtrisent mieux ? Faut-il arrêter de dessiner, chanter, sculpter ou écrire parce que certains le font mieux ? Bien sûr que non. Si l’activité nous procure du plaisir, ce serait une perte de s’en priver.
En tant qu’artiste, j’ajoute que des petits dessins, comme ceux que j’enseigne dans mon livre sur le croquis, suffisent à procurer du plaisir et à renforcer l’estime de soi. Même dans un monde où une IA a vendu un tableau à plus d’un million de dollars (5), cela ne rend pas futile le choix d’être artiste et d’en vivre.
Chapitre 11 : Utiliser nos forces
Savoir utiliser ses forces est un sujet passionnant. Cela demande de se connaître, d’être aligné avec ses objectifs et d’écouter son ressenti face aux tâches accomplies. Même lorsqu’un problème est complexe, il peut devenir source de satisfaction s’il mobilise nos forces.
Thibaut illustre cette idée à travers plusieurs exemples dans « Essais », notamment l’apprentissage des langues. Une personne naturellement douée dans ce domaine deviendra polyglotte avec moins d’efforts qu’une autre sans cette prédisposition.
La méthode utilisée joue également un rôle clé : certains mémorisent mieux le vocabulaire en associant des mots à des images, tandis que d’autres privilégient l’écoute. L’essentiel reste de pratiquer activement la langue, mais il est toujours plus efficace d’adopter une approche qui nous convient.
Nos faiblesses, elles aussi, peuvent devenir des atouts. Elles nous rendent uniques et mémorables. Par exemple, un accent français marqué en anglais peut être une signature personnelle charmante. En apprenant à valoriser nos singularités, ce qui semblait être une faiblesse peut se transformer en une véritable force.
Au final, la clé est de faire ce que l’on aime. Pour le découvrir, une bonne dose d’intuition est essentielle. Une fois nos forces identifiées, tout devient plus simple et agréable.
Chapitre 12 : Sur la créativité
Dans ce chapitre, Thibaut explore comment la créativité émerge plus souvent de la contrainte et de la nécessité que de l’absence de limites. Se fixer des contraintes est paradoxalement un puissant stimulant pour l’imagination, car cela nous oblige à déployer, réinventer et adapter nos ressources. Une condition essentielle pour être créatif est de cultiver un esprit ouvert et curieux, tout en évitant de s’attacher aux certitudes ou de rechercher une perfection impossible.
Thibaut explique également que la créativité est un acte collectif : les idées d’une personne peuvent en inspirer d’autres, générant ainsi un cycle de créativité partagé. S’inspirer des œuvres d’autrui enrichit nos propres idées, tout en favorisant l’émergence de concepts nouveaux.
La pratique régulière de la créativité, même dans des domaines qui semblent a priori non créatifs, permet de générer des idées plus rapidement. Trouver un équilibre entre l’étude d’un sujet et l’invention à partir des connaissances acquises est clé pour nourrir ce processus. La créativité ne consiste pas à copier, mais à transcender. Picasso, par exemple, ne cherchait pas à imiter, mais à exprimer sa propre vision.
Thibaut identifie, dans son livre « Essais », trois étapes cruciales dans le cycle créatif : Imiter, Intégrer, Transcender. Une fois ce cycle maîtrisé, il s’agit de l’appliquer de manière authentique, sans se limiter à citer ou imiter les autres : « Stop quoting people » (arrêtez de citer des gens), conclut-il.

Chapitre 13 : Sur le succès
Les idées préconçues sur la réussite sont nombreuses, mais Thibaut les déconstruit pour proposer une vision plus personnelle et réaliste. Tout d’abord, il rappelle que le succès est un concept subjectif, dépendant de nos valeurs et de notre vision de la vie, et non une norme universelle. Pour certains, le succès réside dans une petite maison et une vie de famille paisible, tandis que pour d’autres, il se manifeste à travers des voyages et des expériences palpitantes.
Plutôt que de suivre les modèles imposés par la société, il est essentiel de prendre le temps de réfléchir à notre propre définition du succès. Pour ce faire, il faut connaître nos forces, identifier nos priorités et trouver un équilibre entre vie professionnelle, santé et relations personnelles.
Thibaut remet également en question l’idée que le succès est une destination. En réalité, ce sont les petites victoires sur le chemin qu’il faut célébrer. Les échecs, eux aussi, sont des opportunités d’apprentissage qui nous permettent de réajuster notre trajectoire. Le succès s’apparente donc davantage à un marathon qu’à un sprint.
Enfin, Thibaut souligne que plus un objectif est matériel, moins la satisfaction qu’il procure dure. La véritable réussite se trouve dans l’alignement entre nos actions et notre identité profonde. Ainsi, avancer sur une voie qui fait sens pour nous, en maintenant un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, est déjà une forme de réussite en soi.
Chapitre 14 : Sur les objectifs et la motivation
Thibaut souligne régulièrement dans son livre « Essais » que sans une direction précise, nous risquons de nous disperser et ce sera plus difficile de progresser. Pour remédier à cela, il propose de cultiver une motivation durable, en s’inspirant notamment des principes du livre The One Thing (L’unique chose) de Gary Keller. Celui-ci invite à se concentrer sur l’action unique qui permettra de progresser vers son objectif tout en simplifiant les autres tâches. C’est une application poussée de la loi de Pareto : 20 % des efforts génèrent 80 % des résultats.
Thibaut recommande de coupler cette approche à une planification structurée à court, moyen et long terme. Il suggère d’imaginer sa vie dans 5 ou 10 ans, de définir les actions nécessaires pour atteindre cette vision à l’échelle annuelle, puis de les décomposer en objectifs mensuels, hebdomadaires et quotidiens. Chaque jour devient alors une opportunité concrète de progresser, tout en entretenant sa motivation grâce aux petites victoires.
Pour aller plus loin, on peut réfléchir à l’environnement et aux conditions dans lesquelles ces tâches sont réalisées, comme dans la méthode Effortless (sans effort) de Greg McKeown (également auteur du livre L’essentialisme). Ce dernier propose de rendre chaque tâche aussi agréable et simple que possible, afin de ressentir une récompense pendant son accomplissement, et non seulement après. En mêlant plaisir, efficacité et habitude, cette approche favorise une productivité sans limites.
*
Chapitre 15 : Sur la productivité
Certaines tâches demandent énormément d’énergie et sont parfois si complexes qu’elles nous font perdre notre clarté mentale. Pour aider le lecteur, Thibaut rappelle que la productivité ne consiste pas à en faire le plus possible, mais à se concentrer sur ce qui importe réellement par rapport à l’objectif fixé. Faire un examen critique de nos actions à travers la loi de Pareto (quels sont les 20 % d’actions qui génèrent 80 % des résultats ?) permet d’identifier les tâches ayant le plus grand impact. Cette étape est essentielle.
Cet examen permet également de réduire le nombre de tâches et d’engagements, qui divisent notre attention et nous fatiguent par dispersion. La simplification du processus devient alors une priorité : en éliminant les distractions, on regagne de la clarté et, idéalement, du plaisir dans l’exécution des tâches.
Pour optimiser sa productivité, la gestion du temps est cruciale. Thibaut recommande de structurer ses journées autour des priorités principales grâce à la technique des « blocs de temps » : des sessions de durée déterminée dédiées aux activités clés, alternées avec des phases de repos pour maintenir la concentration.
Enfin, connaître ses limites est indispensable pour travailler avec discipline tout en préservant un équilibre entre clarté, bien-être, efficacité, ce qui aide à se prémunir du découragement.

Chapitre 16 : Sur l’échec
Même si c’est désagréable sur l’instant, l’échec est un élément essentiel pour atteindre le succès. Au lieu de le percevoir comme une fatalité, Thibaut invite à l’envisager comme une opportunité d’apprendre et de s’améliorer. Tout le monde connaît des échecs ; c’est inévitable lorsque l’on poursuit des buts significatifs. Ce qui compte le plus, ce n’est pas l’échec en lui-même, mais la manière dont nous réagissons face à lui.
Rappelons-nous que les situations qui nous font nous sentir stupides, maladroits ou faibles sur le moment nous permettent de grandir et de nous développer sur le long terme. Voyons-nous comme un work in progress (travail en cours), une personne en constante évolution ou une œuvre en devenir. Cet état d’esprit aide à surmonter la crainte de l’échec, qui paralyse souvent l’action ou mène au découragement.
Prenez le temps de vous relever, rappelez-vous de vos objectifs et de vos accomplissements passés. Tirez des leçons de chaque épreuve et continuez à avancer. Comme l’a dit le célèbre coach Vince Lombardi : « Winners never quit and quitters never win » (Les gagnants n’abandonnent jamais et ceux qui abandonnent ne gagnent jamais).
Il est crucial de dédramatiser l’échec. Chaque revers est une leçon, une opportunité d’ajuster sa trajectoire, de renforcer son expérience et ses compétences. En devenant plus résilient, le succès durable se rapproche.
Chapitre 17 : Sur l’ego et le statut
L’ego et le désir de statut influencent nos actions de manière invisible mais bien réelle. Ne pas maîtriser son ego peut freiner notre épanouissement. En cherchant à protéger ou à gonfler notre image, nous risquons de rester enfermés dans des comportements pour impressionner les autres, plutôt qu’à répondre véritablement à nos aspirations.
Le moteur du statut social constitue également un piège. La quête de reconnaissance, de validation ou d’une position supérieure peut nous pousser à adopter des valeurs qui ne sont pas les nôtres, ou à poursuivre des objectifs qui ne sont pas alignés avec notre authenticité. Cela risque de nous éloigner de nous-mêmes et de notre singularité.
De plus, la recherche de statut est une course sans fin : il y aura toujours quelqu’un de plus riche, plus influent ou plus admiré. Alors, pourquoi s’épuiser dans cette quête stérile ? Il est préférable de rediriger cette énergie vers des objectifs porteurs qui ont du sens pour nous.
Pour se libérer des pièges de l’ego et du statut, Thibaut encourage à travers « Essais » à cultiver une vision intérieure claire, à définir ses propres valeurs et ses objectifs. Se concentrer sur ce qui procure un sentiment d’accomplissement personnel permet de vivre une vie plus alignée et libérée des attentes extérieures, notamment de la quête incessante de richesse et de reconnaissance.
Chapitre 18 : Sur l’argent
Obtenir de l’argent est étroitement lié à d’autres notions comme l’énergie, le temps et l’attention. La plupart des gens les hiérarchisent dans cet ordre :
Argent > Temps > Énergie > Attention.
Cependant, parmi ces ressources, l’argent, bien qu’important, est le plus facilement renouvelable. En revanche, l’attention et le temps sont limités et doivent être protégés avec soin. Un ordre plus pertinent serait donc :
Attention > Énergie > Temps > Argent.
Thibaut rappelle que l’argent est neutre et que sa valeur dépend de l’usage que nous en faisons. Contrairement aux idées reçues, l’argent est compatible avec une vie éthique, car il n’est pas intrinsèquement mauvais. Atteindre la sécurité financière implique de surmonter les blocages mentaux liés à la rareté, comme l’idée que « je n’en ai pas beaucoup, je dois le préserver ».
Au contraire, l’argent peut être utilisé comme un levier pour en attirer davantage, à condition de prendre des risques calculés. Par exemple, investir en publicité peut générer un retour sur investissement significatif.
Enfin, comme pour nos objectifs et nos valeurs, il est essentiel de réfléchir à notre rapport à l’argent et de définir notre vision de la richesse. Bien que l’argent ne garantisse ni le bonheur ni l’épanouissement, il peut offrir des opportunitéset une certaine liberté s’il est bien géré et utilisé comme un outil, plutôt que de devenir une fin en soi.
Chapitre 19 : sur la pensée indépendante
Développer une pensée indépendante est de plus en plus essentiel dans un monde saturé d’informations et d’influences externes. De plus, les images hyperréalistes générées par intelligence artificielle questionnent encore davantage notre rapport au réel et à la vérité. Au-delà de vérifier la véracité des informations auxquelles nous sommes soumis, penser par soi-même est crucial pour vivre de manière authentique.
On peut faire un parallèle avec la pensée cartésienne, qui encourage à douter de tout. Si douter de ses compétences n’aide pas à progresser, il est cependant indispensable de questionner les idées nouvelles (clichés, proverbes, propagande, « vérités ») avant de les accepter comme vraies. Ne pas exercer son esprit critique nous expose à adopter des croyances qui ne reflètent pas nos aspirations profondes.
Pratiquons une pensée nuancée plutôt que dichotomique. Prenons le temps d’évaluer les informations, d’explorer différentes perspectives et de remettre en question les idées établies. Cela nécessite de se recentrer sur soi, un thème récurrent dans cet ouvrage. En validant ou invalidant les informations, nous nourrissons notre être intérieur et permettons un changement aligné avec nos aspirations, menant à plus de sagesse et de cohérence.
De cette manière, nous sommes capables de justifier nos choix avec certitude et conviction, au lieu de répondre : « C’est un youtubeur qui m’a dit de faire comme ça. » La pensée indépendante initie des changements durables, profonds et sains, tout en illustrant une véritable liberté intellectuelle. En cultivant cet esprit critique, nous naviguons dans un monde complexe avec discernement et devenons la personne capable d’atteindre nos objectifs.
Chapitre 20 : se construire une vie anti-fragile
Le titre de ce chapitre fait écho au livre de Nassim Taleb et à son célèbre concept d’« antifragilité ». Pour Taleb, l’antifragilité désigne la capacité d’un système à non seulement résister aux crises ou aux chocs, mais à se renforcer après y avoir fait face.
Dans ce chapitre de « Essais », Thibaut enseigne comment, petit à petit, se construire une vie capable de s’adapter aux difficultés. L’idée est d’adopter ce concept au quotidien en voyant les épreuves et les défis non pas comme des obstacles, mais comme des opportunités de croissance.
Il est crucial de développer une mentalité de progrès et de résilience, car la vie n’est pas un long fleuve tranquille. On peut se plaindre et adopter une posture de victime, ou au contraire, s’adapter et évoluer pour faire face aux imprévus. Une attitude antifragile consiste à aborder les difficultés avec le désir d’en tirer des leçons, plutôt que de les fuir. C’est, en somme, l’idée de rester un éternel étudiant de la vie, où chaque échec devient un tremplin pour renforcer notre résilience mentale.
Je peux témoigner que Thibaut applique ce qu’il prêche avec énergie, motivation et une grande méticulosité chaque jour, quel que soit le projet. Qu’il s’agisse d’écrire un livre, d’enregistrer un audio, de suivre des cours de langue ou de faire des tests médicaux pour surveiller sa santé, il incarne pleinement cette philosophie. Il transforme chaque défi en opportunité et démontre ainsi, au quotidien, une véritable mentalité antifragile.
Toute personne à son contact est motivée à suivre cet exemple. Cependant, si chercher à se développer est une noble quête, il est essentiel de rester vigilant face à certains écueils.
Chapitre 21 : Sur le danger du développement personnel
Dans son livre « Essais », Thibaut examine tous les aspects du développement personnel et n’hésite pas à soumettre à une réflexion critique sur le concept même de cette démarche.
Bien que le développement personnel soit noble et valorisé, il peut devenir un piège s’il est mal compris ou mal pratiqué. Ce qui est d’autant plus important que c’est un domaine représentant un marché immense, estimé à 44 milliards de dollars et prévu pour atteindre 66 milliards en 2031 (4).
L’une des dérives majeures est la quête obsessionnelle de perfection, qui engendre frustration, anxiété et un sentiment d’insatisfaction constant. Un autre écueil est le concept de « l’éternel étudiant » : une personne qui accumule des connaissances théoriques sans jamais les appliquer. Cette attitude donne l’impression de progresser, mais en réalité, chercher à apprendre encore et encore avant de se lancer est une forme déguisée de procrastination.
La comparaison avec les autres est également un danger fréquent dans les cercles de développement personnel. Elle peut conduire à une perte de confiance en soi et à une déconnexion avec ses propres valeurs et priorités.
Thibaut propose une solution dans « Essais » : trouver un équilibre. Il encourage à utiliser le développement personnel comme un outil pour s’aligner avec ses aspirations, et non comme une quête infinie d’un idéal inatteignable. En valorisant les petites victoires et en mesurant ses progrès, il est possible de tirer pleinement parti du développement personnel tout en évitant ses pièges.
Chapitre 22 : Sur les statistiques et les prédictions
Les statistiques influencent notre perception de la réalité, pour le meilleur ou pour le pire, car elles peuvent freiner nos ambitions. Présentées comme des vérités absolues, elles deviennent parfois des obstacles nous dissuadant de poursuivre nos rêves. Thibaut invite à ne pas se décourager face à des chiffres peu engageants. Un jour, il m’a confié : « Si on me dit que c’est impossible, je vais quand même le faire pour en avoir la preuve par moi-même. »
Thibaut est un exemple vivant de pensée indépendante. Bien que l’on ait souvent affirmé que le marché du développement personnel était saturé, il en a fait sa mission et a su percer dans le berceau même de ce domaine : le marché anglophone. Ignorant les recommandations et les chiffres suggérant qu’il serait difficile, voire impossible, d’en devenir un acteur majeur, il a choisi d’agir à contre-courant.
Il rappelle que les statistiques représentent des tendances générales, mais ne sont pas représentatives des parcours individuels. Nous avons le pouvoir d’améliorer nos propres chances. Plutôt que de se résigner, il propose de voir ces données comme un point de départ pour identifier des opportunités et ajuster nos stratégies.
Enfin, les statistiques ne mesurent que des variables tangibles. D’autres facteurs, tels que la persévérance, la créativité ou l’innovation, sont tout aussi importants pour changer une situation. Être proactif et ne pas se laisser dominer par des prévisions fatalistes permet de se libérer de l’influence négative des chiffres en se concentrant sur ce que l’on peut contrôler.
Chapitre 23 : Sur la nature humaine
Quelles sont nos forces et nos faiblesses, et comment nous définissent-elles ? Pourquoi sommes-nous motivés par nos objectifs ? La nature humaine est ambivalente : nous sommes capables du meilleur comme du pire, et nos choix ainsi que nos comportements résultent de la tension entre ces deux penchants.
Les instincts fondamentaux tels que la survie, la recherche de reconnaissance, le confort et la sécurité, profondément enracinés en nous, influencent nos actions. Bien que ces instincts aient été vitaux pour nos ancêtres, ils peuvent aujourd’hui devenir des barrières qui freinent notre progression dans le monde moderne. La croissance personnelle exige souvent de prendre des risques, ce qui peut être difficile pour une personne très attachée à son besoin de confort et de sécurité.
Une approche saine consiste à observer ces mécanismes et à cultiver une meilleure compréhension de soi et des autres. Plutôt que de s’y opposer, il est préférable d’en tirer parti : transformer la peur en moteur d’avancement, ou faire évoluer la quête de reconnaissance en un désir de contribuer positivement à la société. Comprendre et accepter notre nature humaine, avec ses limites et ses forces, nous permet de progresser avec sagesse et équilibre.
Chapitre 24 : sur le marketing
Pour beaucoup, l’idée de marketing est associée à de la manipulation ou à de la publicité agressive. Thibaut voit le marketing sous un tout autre angle : un outil permettant de partager ses idées, projets ou produits avec efficacité, tout en créant une connexion authentique entre le créateur et son public.
Un bon marketing repose sur une compréhension profonde de son audience. Quels sont ses problèmes qui l’empêchent de dormir la nuit ? Quels sont ses besoins et dans quels domaines ? Quelles solutions a-t-elle déjà essayées ? L’approche doit être empathique, en se mettant à la place de son audience pour mieux l’inspirer et l’aider.
Cette connexion authentique nécessite également trois ingrédients essentiels : la transparence, l’intégrité et la clarté du message.
Pour transmettre efficacement un message, savoir raconter une histoire captivante est un atout majeur. Les humains sont naturellement attirés par les récits, qui permettent de capter l’attention, de susciter l’intrigue et de transmettre un message émotionnel.
Le marketing ne doit pas être réduit à une simple transaction et à un échange purement commercial.
Il doit inviter à établir une relation durable avec son audience en apportant de la valeur, en partageant une vision et en construisant une communauté autour de ses idées, quel que soit le mode de communication choisi.

Chapitre 25 : Sur l’écriture
Avec plus d’une vingtaine de livres à son actif, Thibaut est un écrivain confirmé. Dans ce chapitre, il partage ses réflexions sur l’écriture, qu’il considère à la fois comme un moyen de communication et un outil de développement personnel. Pour lui, l’écriture n’est pas seulement une activité créative, mais également un processus permettant de clarifier ses idées, d’organiser ses pensées et de transmettre un message percutant à son audience.
Il valorise une écriture simple et claire, toujours guidée par la question : « Comment rendre mon message compréhensible et utile ? ». Pour atteindre cette clarté, il insiste sur l’importance d’épurer ses textes, en éliminant les éléments superflus et en allant droit au but pour maximiser l’impact. Thibaut n’hésite pas à relire ses écrits pendant plusieurs jours, supprimant des pages entières, voire des chapitres, si nécessaire.
Devenir écrivain ne se fait pas en un jour. Comme pour le dessin ou l’illustration, cela demande une pratique régulière. Il conseille d’écrire chaque jour, même quelques phrases, pour progresser de manière significative. L’inspiration n’est pas toujours au rendez-vous, mais elle ne doit pas être une excuse pour attendre. C’est souvent en agissant que les idées émergent.
L’écriture est une forme d’expression, mais aussi un outil puissant de connexion et de transformation. Elle aide à inspirer les autres tout en laissant une trace durable.
Chapitre 26 : Sur l’importance de laisser une empreinte
Accomplir des exploits monumentaux n’est pas la seule manière de laisser une empreinte. Améliorer la vie de quelqu’un à petite échelle ou partager un message profond sont d’autres façons d’influencer positivement l’existence d’autrui.
Pour avoir un véritable impact, il est primordial d’être aligné avec ses valeurs et d’agir de manière authentique. C’est par une attitude cohérente, intègre et sincère que l’on parvient à inspirer naturellement les autres.
Peu importe la taille du groupe : ce n’est pas la quantité de l’impact qui compte, mais sa qualité. Un seul mot, un geste ou une idée peut transformer une vie. Cette personne pourra, à son tour, influencer positivement d’autres, créant ainsi un effet boule de neige.
Il est donc crucial de penser à long terme, car créer un impact durable demande du temps, des efforts et une vision claire. Ces conditions réunies, chacun peut contribuer à changer le monde à sa manière, une petite action à la fois.

Chapitre 27 : Sur l’effort de devenir une bonne personne
Tout au long de l’ouvrage « Essais » de Thibaut, il a été question de confiance en soi, de découvrir ses valeurs et d’être plus authentique. Ce chapitre conclut parfaitement ces réflexions avec un objectif clair : devenir une meilleure personne, non seulement pour atteindre ses propres objectifs, mais aussi pour inspirer les autres et laisser une trace.
Même si la bonté est une vertu, ce n’est pas un état fixe, mais un processus qui demande une bonne dose d’introspection, mais surtout des actions concrètes. Suivre des règles ne suffit pas pour être une bonne personne. Il faut canaliser un état d’esprit bienveillant vers des gestes tangibles.
Cela commence par l’honnêteté envers soi-même : reconnaître ses défauts et travailler dessus. Si l’on ne peut les éliminer, on peut au moins les surmonter, sans perfectionnisme ni envie de plaire à tout le monde. Même en étant une bonne personne, il est impossible d’obtenir l’approbation ou les bons sentiments de tout le monde. Certaines personnes recevront toujours des critiques, que ce soit par jalousie ou pour des raisons légitimes.
Quelle est votre définition de la bonté ? Selon moi, un véritable acte de bonté est un geste d’amour et d’empathie envers quelqu’un ou un groupe de personnes dont l’histoire nous a touchés, et non un acte motivé par le besoin de se donner bonne conscience. En cultivant la bienveillance envers les autres tout en restant fidèles à nous-mêmes, nous contribuons à rendre le monde plus harmonieux. Ce chapitre nous invite à voir la bonté comme une opportunité de grandir et de faire une différence à notre échelle.
Conclusion sur le livre « Essais » de Thibaut Meurisse :
Le livre Essais de Thibaut Meurisse est sans doute le plus philosophique qu’il ait écrit. Il s’agit d’un guide qui pousse le lecteur à remettre en question ses certitudes et ses choix à travers l’introspection. C’est un ouvrage difficile à chroniquer tant il est riche, j’ai fait de mon mieux pour synthétiser chaque chapitre.
Mêlant conseils pratiques et réflexions profondes sur la nature humaine, la quête de sens et l’adaptation aux épreuves de la vie, Thibaut propose une approche nuancée, loin des réponses toutes faites. Son objectif est de développer chez le lecteur une pensée critique et flexible, capable de s’adapter aux événements de l’existence.
Même si les thèmes abordés sont complexes, l’écriture de Thibaut est accessible. Il utilise des métaphores et des exemples concrets, comme celui des « saisons de la vie », pour rendre les concepts abstraits plus compréhensibles et applicables. Le livre cherche à trouver un équilibre entre théorie et pratique, s’adressant autant aux lecteurs en quête de spiritualité qu’à ceux recherchant des outils concrets, tels que des exercices ou des listes d’étapes pour atteindre leurs objectifs.
Contrairement à des ouvrages promettant des solutions immédiates, ce livre n’offre pas de réponses définitives. Cela pourrait dérouter les lecteurs en quête de solutions simples et directes. De plus, certains concepts comme l’équilibre ou l’authenticité reviennent souvent, ce qui, bien que pertinent pour souligner leur importance, peut paraître redondant pour les lecteurs les plus attentifs.
Dans ce livre « Essais », Thibaut explore la puissance de l’imagination pour réaliser ses objectifs, en distinguant le monde visible des actions concrètes du monde invisible des pensées et croyances. Ce thème résonne particulièrement avec la création des illustrations du livre, dont j’ai eu l’honneur d’assurer la conception.
Travailler sur cet ouvrage a été pour moi un exercice passionnant où j’ai cherché à matérialiser visuellement des concepts abstraits comme la gratitude, la visualisation ou encore la morale dans un style développé pour l’occasion.
Pour en savoir plus sur les coulisses de mon travail d’illustrateur pour cet ouvrage, les choix créatifs et les défis rencontrés, je vous invite à lire mon article dédié à l’illustration de ce livre de développement personnel sur mon blog. Vous y découvrirez comment les mots de Thibaut ont pris forme à travers mes dessins et comment j’ai cherché à traduire visuellement les réflexions riches de ce livre.
Plutôt que de chercher à générer les images avec l’IA, Thibaut a préféré privilégier la créativité humaine. Un choix de position que de grandes compagnies doivent également faire.
Par exemple, James Cuda, PDG de Procreate, l’un des logiciels de graphisme les plus populaires au monde, adopte une position résolument opposée aux nouvelles technologies d’intelligence artificielle (6). À l’inverse, l’entreprise Adobe les intègre volontiers, bien que des zones d’ombre subsistent concernant l’utilisation des données collectées pour entraîner ses IA (7).
Cela questionne ce que deviendra le travail de l’humain à l’ère de l’intelligence artificielle. Sam Altman, le PDG d’OpenIA, souhaite que cette superintelligence, bientôt capable d’autonomiser son apprentissage, arrive en « quelques milliers de jours » à avoir une vision holistique du monde (8).
L’IA est déjà capable de réflexes de survie et de mentir pour éviter d’être éteinte, ce qui implique plusieurs niveaux d’intelligence et de capacités cognitives (9). À ce rythme restera-t-elle un simple outil ? L’avenir nous le dira. Dans tous les cas, nul doute qu’elle va remplacer des humains dans une vaste majorité d’emplois.
Si le travail perd son sens parce qu’une machine le réalise mieux que nous, il nous restera de devenir oisif et se laisser aller à la paresse. L’autre choix est d’explorer des dimensions plus profondes comme la spiritualité et l’épanouissement personnel.
Dans ce contexte, Essais est une véritable invitation à ralentir, à réfléchir et à se recentrer sur l’essentiel. C’est un livre qui, par sa simplicité et sa profondeur, nous rappelle que la réussite véritable réside dans l’alignement avec soi-même et dans une vie empreinte de sens.
J’ai trouvé ce livre dense par la richesse des sujets abordés et stimulant par les nombreuses idées qu’il fait émerger. Il ouvre la voie à des réflexions encore plus profondes sur la psychologie humaine. Essais est aussi un ouvrage réconfortant, car il allège le poids du diktat de la réussite matérielle, en valorisant une quête plus personnelle et spirituelle.
Roy Pallas du blog le dessin.
Points forts et points faibles du livre Essais :
Points forts :
- Une réflexion philosophique sur des thèmes importants liés à la nature humaine.
- Un équilibre entre théorie et conseils pratiques.
- Une écriture claire et accessible.
- Une approche nuancée et singulière.
- Des illustrations qui apportent une dimension supplémentaire à l’ouvrage.
Points faibles :
- Manque de réponses définitives.
- Répétition de certains concepts
- À ce jour, le livre n’est pas traduit en français
Sources :
- Vaynerchuk, Gary. « Speed » (Vitesse). YouTube
- « Global Personal Development Market » (Marché mondial du développement personnel), Data Bridge Market Research.
- Giuseppe Penone. Respirer l’ombre, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2016.
- « Compassion », Online Etymology Dictionary.
- Hié, Anthony. « Avec Orion, OpenAI prend le risque d’une perte de contrôle », Le Monde, décembre 2024.
- Porterfield, Carlie. « Painting by the AI robot Ai-Da sells for more than $1m at Sotheby’s » (Une peinture réalisée par le robot IA Ai-Da se vend pour plus d’un million de dollars chez Sotheby’s), The Art Newspaper, novembre 2024
- R., Ismael. « L’IA développe maintenant un instinct de survie : faut-il s’en inquiéter ? », Intelligence Artificielle.
- Yanshin, Sasha. « Adobe Is Pathetic » (Adobe est pathétique), YouTube, juin 2024.
- Cuda, James. « Procreate stance on AI » (La position de Procreate sur le sujet de l’IA), YouTube, août 2024.
Ma note
★★★★★
Pour sa profondeur, son originalité, ses réflexions nuancées et transversales sur le thème du développement personnel, ainsi que pour la prise de risque liée à un sujet en rupture avec les autres ouvrages et le travail collaboratif avec un illustrateur, ce livre mérite amplement la note de 5/5.
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