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Vos zones erronées

Couverture du livre Vos zones erronées

Résumé du livre « Vos zones erronées » : Wayne Dyer nous aide à identifier nos pensées et comportements négatifs (inquiétude, culpabilité, dépendance, procrastination, manque d’estime de soi, etc.) pour les transformer et reprendre le contrôle de notre vie.

Par Wayne Dyer, 2014, 346 pages.

Titre original : Your Erroneous Zones

Note : Cette chronique invitée a été écrite par Renaud du blog Simplifier-la-vie.com.

Chronique et résumé du livre Vos zones erronées

Introduction

Ce livre décrit une approche simple et sensée pour atteindre le bonheur en étant responsable et engagé envers soi-même.

Chaque chapitre examine une zone erronée en détail. Wayne Dyer y explique les raisons pour lesquelles vous vous placez en situation d’échec en adoptant des comportements à priori anodins, mais qui, en réalité, se révèlent autodestructeurs.

Deux thèmes centraux traversent le livre. Le premier concerne votre capacité à faire des choix concernant vos propres émotions. Le second est celui de la prise en charge de votre présent. C’est un élément essentiel pour éliminer vos zones erronées. Ces deux notions reviennent régulièrement au fil des pages et donnent un éclairage particulier à chaque zone erronée.

Chapitre 1. Se prendre en charge

Quoi que vous fassiez, si vous regardez par-dessus votre épaule, il y a une chose présente en permanence : la certitude de votre mort. Il y a deux façons de gérer cette réalité inconfortable : la craindre – et vivre dans la peur – ou l’utiliser à votre avantage.

La première option est compréhensible et légitime. L’idée de mourir n’est pas agréable. Mais comme elle est inévitable, pourquoi ne pas en faire une source de motivation pour s’améliorer et se dépasser afin de vivre pleinement ?

Il convient alors de se prendre en mains et de faire en sorte de s’améliorer car la véritable intelligence n’est pas celle qui se définit par un quotient mais celle qui mène à une vie heureuse.

Pour Dyer, la prise en charge de votre vie passe avant tout par la gestion de vos pensées et de vos émotions. Vos pensées vous appartiennent, vous les contrôlez. Si vous contrôlez vos pensées et que vos émotions proviennent de vos pensées, vous êtes alors capable de contrôler vos émotions. Les sentiments ne sont pas simplement des émotions qui vous arrivent. Ce sont des réactions que vous choisissez d’avoir.

Si vous êtes responsable de vos propres émotions, vous n’avez pas à choisir des réactions négatives.

Les pensées limitantes ou négatives créent des émotions qui vous freinent dans vos actions et votre développement. Par exemple, la timidité vous empêche d’aborder une personne qui vous plaît. Ou vous évitez d’exprimer vos sentiments parce que vous avez peur d’offenser les autres.

Apprendre des schémas de pensées positives contribue à annuler les pensées négatives, mais c’est un travail difficile car leur ancrage a été renforcé au fil des années. Vous pouvez apprendre à penser différemment à propos de n’importe quoi. Demandez-vous s’il y a un avantage suffisant à être malheureux, déprimé ou blessé. Puis, commencez à examiner en profondeur le genre de pensées qui mènent à ces sentiments négatifs.

Vous pouvez choisir de rendre toute expérience agréable et stimulante. Toute situation pénible est un terrain fertile pour développer de nouveaux sentiments. Utiliser activement votre esprit signifie évaluer les personnes ou les situations qui vous posent le plus de difficultés, puis décider des efforts mentaux à mettre en place pour que ces obstacles deviennent des sources d’amélioration de soi.

Gardez à l’esprit le mot « immobilisme » en tant qu’indicateur d’émotions négatives dans votre vie. L’immobilisme peut aller de l’inaction totale à une légère indécision et à une hésitation. Votre colère vous empêche-t-elle de dire, de ressentir ou de faire quelque chose? Si oui, alors vous êtes immobilisé. Votre timidité vous empêche-t-elle de rencontrer des personnes que vous souhaitez connaître ? Si tel est le cas, vous êtes immobilisé et vous passez à côté d’expériences potentiellement enrichissantes.

Pratiquement toutes les émotions négatives entraînent un certain degré d’immobilisme, ce qui constitue en soi une raison suffisante de les éliminer complètement de votre vie.

Chapitre 2. S’aimer avant tout

À aucun moment, en aucun cas, la haine de soi n’est aussi saine que l’amour de soi. Au lieu de vous haïr, développez des sentiments positifs. Apprenez de vos erreurs et faites en sorte de ne pas les répéter, en veillant à ne pas les associer à l’estime de soi.

La pratique de l’amour de soi commence dans votre esprit. Apprenez à contrôler vos pensées. Il faut une bonne dose de conscience de soi pour identifier un comportement que vous désapprouvez (mais que vous faites néanmoins). Si vous vous surprenez à agir de la sorte, essayez de revenir à la pensée initiale pour comprendre la raison d’un tel comportement. Vous serez alors en mesure d’identifier une (mauvaise) habitude et de la transformer à votre avantage. Le but étant d’avoir votre esprit à votre service et non l’inverse.

Quelques exercices d’amour de soi

  • Tout d’abord, choisissez de nouvelles façons de répondre aux personnes qui s’adressent à vous avec bienveillance. Mettez le scepticisme de côté et acceptez pleinement.
  • Si vous ressentez un amour sincère envers quelqu’un, dites haut et fort « je t’aime ». Et en attendant de voir la réaction, félicitez-vous d’avoir pris le risque de l’exprimer.
  • Supprimez la jalousie de votre éventail de réactions en reconnaissant qu’elle ne fait que vous déprécier. En vous comparant à une autre personne et en imaginant être moins aimé, vous rendez les autres plus importants que vous. Vous mesurez votre propre mérite par rapport à une autre personne. Rappelez-vous qu’être choisi ou non par un autre ne remet pas en cause votre valeur personnelle.
  • N’assimilez pas la performance à l’estime de soi. Vous pouvez perdre votre emploi ou échouer dans un projet donné. Vous n’aimerez peut-être pas la façon dont vous avez effectué telle ou telle tâche. Mais cela ne signifie pas que vous ne valez rien. Il est tout aussi absurde de faire dépendre votre estime de soi d’un accomplissement extérieur que de la lier à l’opinion de quelqu’un d’autre.

Chapitre 3. Vous n’avez pas besoin d’une approbation

Nous apprécions tous les compliments et les louanges. Cela flatte notre égo. Ce n’est pas un problème tant que la recherche de l’approbation relève du désir plutôt que de la nécessité. Mais elle peut être source de souffrance lorsqu’elle devient un besoin. Nous nous trouvons alors dans une zone erronée où ce qui importe réside dans ce que les autres approuvent, ou pas. Ce qu’ils pensent nous détermine, nous enferme.

Il est impossible de traverser la vie sans rencontrer de désaccord. C’est la voie de l’humanité, quelque chose d’inévitable, une sorte de cotisation à payer pour évoluer parmi nos semblables.

Voyez la façon dont le monde fonctionne. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Lorsque vous avez cela en tête, vous pouvez commencer à regarder le désaccord sous un jour nouveau. Vous n’y échapperez pas. Pour chaque opinion que vous avez, il y aura toujours un point de vue opposé. Gardez à l’esprit que les opinions des autres ne déterminent pas votre estime de soi.

Quelques stratégies spécifiques pour éliminer la recherche d’approbation

  • Choisissez une personne avec laquelle vous êtes en désaccord et affrontez-la (de façon pacifique), en maintenant votre position calmement. Faire face à la désapprobation plutôt que l’éviter vous aide à construire un répertoire de comportements vous permettant de la gérer efficacement.
  • Vous pouvez briser la connexion entre ce que les autres pensent, disent et font, et votre propre valeur. Lorsque vous rencontrez une désapprobation, dites-vous « Ce sont ses affaires, je m’attends à ce que cette personne se comporte de cette façon, cela n’a rien à voir avec moi. » Cette approche permet d’éliminer les blessures que vous vous infligez lorsque vous associez les sentiments de quelqu’un d’autre à vos propres pensées.
Posez-vous cette question importante lorsque vous obtenez le désaccord :
  • S’ils étaient d’accord avec moi, serais-je mieux? La réponse est évidemment non. Tout ce que les autres pensent ne peut avoir d’effet sur vous à moins que vous ne les laissiez faire.
  • Acceptez le simple fait que certaines personnes ne vous comprendront pas, et que c’est tout à fait normal. Inversement, vous ne comprendrez pas des gens très proches de vous. C’est bien d’être différent et la compréhension la plus fondamentale que vous puissiez avoir est que vous ne comprenez pas tout ni tout le monde.
  • Éliminez les nombreuses excuses que vous faites même lorsque vous n’êtes pas vraiment désolé de ce que vous venez de dire ou faire. La plupart des excuses sont des demandes de pardon, et les demandes de pardon sont des recherches d’approbation.
  • Enfin observez le nombre de phrases déclaratives ou interrogatives que vous prononcez. Posez-vous des questions? Demandez-vous la permission et l’approbation, par opposition à une affirmation? Par exemple, la question « il fait beau, n’est-ce pas? » suppose que l’autre a la réponse tandis que vous attendez son approbation. Un simple « il fait beau » affirme votre position sans rien attendre en retour. Poser continuellement des questions à d’autres personnes reflète votre manque de confiance en vous et votre incapacité à vous prendre en charge.

Chapitre 4. Se libérer du passé

Qui êtes-vous? Comment vous décrivez-vous? Quels sont vos autodescripteurs ? Pour répondre à ces deux questions, vous devrez très probablement vous référer à votre propre histoire.

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Les autodescripteurs ne sont pas un problème en soi, mais ils peuvent être utilisés de manière préjudiciable. L’acte même d’apposer une étiquette peut être un facteur de dissuasion spécifique pour la croissance. Placer quelqu’un dans des catégories le condamne en tant qu’individu. C’est pareil lorsque cet individu se place lui-même dans des cases.

Observez dans quelle mesure votre passé vous retient. Tous les « je suis » autodestructeurs sont le résultat de l’utilisation de ces quatre phrases névrotiques:

  1. « Je suis comme ça. »
  2. « J’ai toujours été comme ça. »
  3. « Je ne peux pas m’en empêcher. »
  4. « C’est ma nature. »

Voilà 4 phrases banales en apparence mais qui vous empêchent de grandir, de changer et de rendre votre vie excitante.

Dix catégories typiques de « je suis » et leurs dividendes névrotiques

  1. Je suis mauvais en mathématiques, en orthographe, en lecture, en langues, etc.
    Ce type d’autodescripteurs vous empêchent d’évoluer. Ils sont là pour vous éviter de toucher à une matière ennuyeuse ou difficile.
  2. Je suis incapable de cuisiner, de dessiner, de faire du théâtre, etc.
    Cette attitude renforce votre inertie et vous conforte dans l’idée qu’il est préférable de ne rien faire plutôt que faire mal.
  3. Je suis timide, réservé, capricieux, nerveux, etc.
    Il est pratique de faire appel à la génétique pour accepter ce qui peut être contesté et confirmer ce que vous avez toujours été.
  4. Je suis maladroit, distrait, etc.
    Ces idées que vous avez apprises dans votre enfance vous permettent d’éviter des situations potentiellement ridicules ou embarrassantes.
  5. Je suis trop petit, trop grand, etc.
    Ces principes physiologiques vous aident à éviter de prendre des risques avec le sexe opposé et à justifier la mauvaise image de soi et le manque d’amour que vous avez de vous-même. Tant que vous vous décrivez de cette façon, vous avez une excuse toute prête pour ne pas vous mettre en danger dans une relation amoureuse.

Je suis désorganisé, désordonné, etc.


Ces comportements sont pratiques pour justifier la nécessité de faire les choses d’une certaine manière. Comme si la tradition était une raison de faire quoi que ce soit.

Je suis insouciant, irresponsable, apathique, etc.
Ces types de messages sont particulièrement utiles lorsque vous souhaitez justifier un comportement inefficace.

Je suis italien, allemand, juif, etc.
Ces autodescripteurs appartiennent à votre groupe ethnique ou religieux et fonctionnent très bien lorsque vous manquez d’autres raisons pour expliquer certains comportements que vous avez, qui ne fonctionnent pas pour vous, mais sont tout simplement trop difficiles à combattre.

Je suis autoritaire, arrogant, etc.
Ici, votre « je suis » peux vous permettre de continuer à agir de façon hostile, plutôt que de travailler au développement d’une discipline personnelle.

Je suis vieux, d’âge moyen, fatigué, etc.
Grâce à cela, la condition physique vous évite d’essayer quelque chose de nouveau.

Quelques stratégies pour vous libérer des autodescripteurs limitants

  • Supprimez les « je suis » partout où vous le pouvez. Remplacez-les par des phrases telles que « jusqu’à aujourd’hui j’ai choisi d’être comme ça » ou « j’avais l’habitude de me mettre dans une case… »
  • Définissez des objectifs comportementaux pour agir différemment de ce que vous avez fait auparavant. Par exemple, si vous vous considérez timide, présentez-vous à une personne que vous auriez évitée.
  • Faites attention aux quatre phrases névrotiques et corrigez-vous à voix haute de la manière suivante :
    1. Je suis comme ça = J’étais comme ça
    2. J’ai toujours été comme ça = Je vais changer
    3. Je ne peux pas m’en empêcher = Je peux changer cela si je travaille dessus
    4. C’est ma nature = C’est ce que j’avais l’habitude de croire

Chapitre 5. Les émotions inutiles: culpabilité et inquiétude

La culpabilité et l’inquiétude sont peut-être les formes de détresse les plus courantes. Avec la culpabilité, vous vous concentrez sur un évènement passé, vous vous sentez abattu ou en colère à propos de quelque chose que vous avez fait ou dit, et vous consacrez le moment présent à ruminer le passé. Avec l’inquiétude, vous vous focalisez sur un évènement à venir. Que vous regardiez en arrière ou en avant, le résultat est le même. Vous gaspillez le moment présent.

L’inquiétude ne rendra pas les choses meilleures. Par contre elle contribuera très probablement à vous rendre moins efficace dans le moment.

Une grande partie de votre inquiétude concerne des choses sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle. Vous pouvez vous inquiéter autant que vous voulez de la guerre, de l’économie ou d’une possible maladie. En tant qu’individu, vous avez peu de contrôle sur ces choses. De plus, la catastrophe dont vous vous inquiétez se révèle souvent moins horrible que ce que vous imaginiez.

Le moment présent est la clé pour comprendre votre culpabilité et votre inquiétude. Apprenez à vivre maintenant et ne perdez pas votre temps à immobiliser vos pensées dans le passé ou l’avenir. Il n’y a pas d’autre moment à vivre que maintenant.

Quelques stratégies pour éliminer la culpabilité

  • Commencez à considérer le passé comme quelque chose qui ne peut jamais être changé. Toute la culpabilité que vous pourriez ressentir ne changera pas le passé. Votre sentiment de culpabilité ne changera pas le passé et ne fera pas de vous une meilleure personne.
  • Demandez-vous ce que vous évitez dans le présent en vous sentant coupable du passé.
  • Faites une liste de toutes les mauvaises choses que vous avez faites. Attribuez des points de culpabilité à chacune d’entre elles sur une échelle de un à dix. Additionnez votre score et voyez si cela fait une différence que ce soit 100 ou 1000000. Vous remarquerez que le moment présent est toujours le même.

Quelques stratégies pour éliminer l’inquiétude

  • Considérez le moment présent comme un moment à vivre plutôt que comme une obsession pour le futur. Demandez-vous ce que vous évitez lorsque vous consacrez votre énergie à vous inquiéter.
  • Gardez toujours à l’esprit cette question: « Y a-t-il quelque chose qui ne changera jamais suite de mes inquiétudes à ce sujet? »
  • Dressez une liste de tout ce qui vous préoccupait hier, la semaine passée, et même l’année dernière. Voyez si l’une de vos inquiétudes a eu un impact positif sur vous. Évaluez aussi combien de choses qui vous inquiétait ne se sont jamais réalisées. Vous verrez que l’inquiétude est vraiment une activité doublement inutile. Cela ne change rien au futur. Et la catastrophe fantasmée peut même parfois se révéler être une bénédiction.
  • Demandez-vous quelle est la pire chose qui puisse vous arriver et quelle est la probabilité que cela se produise. Rationaliser une inquiétude réduit nettement son pouvoir de nuisance.
  • Affrontez vos peurs avec une pensée et un comportement productifs. Un défi efficace face à une crainte ou à une inquiétude est le moyen le plus productif de l’éliminer de votre vie.

Chapitre 6. Explorer l’inconnu

Pour beaucoup, l’inconnu est assimilé au danger. Mais si vous croyez pleinement en vous-même, aucune activité ne dépassera votre potentiel. Vous pouvez profiter de toute la gamme de l’expérience humaine une fois que vous avez décidé de vous aventurer dans un territoire où il n’y a aucune garantie.

S’ouvrir à de nouvelles expériences signifie renoncer à la notion qu’il vaut mieux tolérer quelque chose de familier plutôt que tenter de le changer, car le changement est synonyme d’incertitude.

L’échec est simplement l’opinion de quelqu’un d’autre sur la façon dont un acte donné aurait dû être accompli. Une fois que vous croyez qu’aucun acte ne doit être accompli d’une manière définie par un autre, alors échouer devient impossible.

Il peut toutefois arriver que vous échouiez dans une tâche donnée selon vos propres normes. La chose importante est de ne pas assimiler l’acte à l’estime de soi. Ne pas réussir dans une entreprise particulière n’est pas un échec en tant que personne.

Sans échec, nous ne pouvons pas apprendre, et pourtant nous avons appris à considérer le succès comme seul critère acceptable. Nous avons tendance à éviter toutes les expériences qui pourraient échouer. La crainte de l’échec renvoie en grande partie à la peur de l’inconnu. Tout ce qui ne donne pas une garantie de succès doit être évité. Et craindre l’échec signifie craindre à la fois l’inconnu et la désapprobation qui accompagne le fait de ne pas faire de son mieux.

Quelques stratégies pour maîtriser l’inconnu

  • Faites des efforts sélectifs pour essayer de nouvelles choses.
  • Invitez des personnes représentant des points de vue divergents et confrontez-vous à elles.
  • Abandonnez l’idée qu’il faut tout le temps une raison pour faire quelque chose. Lorsqu’une personne vous demande pourquoi, souvenez-vous que vous n’avez pas à trouver une réponse pour la satisfaire. Vous pouvez faire ce que vous voulez simplement parce que vous le voulez.
  • Commencez à prendre des risques qui vous sortent de la routine. Des vacances non planifiées, un entretien pour un nouvel emploi, parler à quelqu’un que vous avez évité parce que vous aviez peur de ne pas savoir ce qui pourrait arriver. Pourquoi? Juste parce que c’est différent et que vous voulez le faire.
  • Chaque fois que vous vous trouvez à éviter l’inconnu, demandez-vous : « Quelle est la pire chose qui puisse m’arriver? ». Vous verrez que vos craintes sont sans commune mesure avec les conséquences réelles.
  • Essayez des choses que vous avez toujours évitées parce qu’elles ne sont pas « correctes ». Ouvrez-vous à de nouvelles expériences.
  • Faites des choses que vous avez toujours évitées en pensant «Je ne suis pas bon pour ça.» Si le résultat ne répond pas à vos attentes, vous n’aurez pas échoué, vous aurez eu une demi-journée de plaisir.
  • Ne laissez pas vos convictions, basées sur une expérience passée, vous immobiliser. Il n’y a que ce qui est ici et maintenant, et la vérité du présent peut ne pas être la vérité du passé. Évaluez votre comportement non pas sur ce que vous croyez, mais sur ce que vous vivez dans le présent.
  • Rappelez-vous que rien d’humain ne vous est étranger. Vous pouvez être ce que vous choisissez d’être.
  • Parlez à une personne que vous avez évitée dans le passé. Vous découvrirez que vos préjugés vous immobilisent.

Chapitre 7. Briser les barrières des conventions

Le monde regorge de « il faut » que les gens appliquent à leur comportement sans évaluation. Ces devoirs constituent une grande zone erronée.

Vous pouvez être guidé par un ensemble de règles et de principes auxquels vous ne souscrivez même pas et pourtant vous êtes incapable de rompre et de décider vous-même ce qui fonctionne et ne fonctionne pas pour vous.

Les lois sont nécessaires et l’ordre est une partie importante de la société civilisée. Mais l’adhésion aveugle aux conventions est autre chose de beaucoup plus destructeur pour l’individu que la violation des règles.

Un « il faut » n’est malsain que s’il nuit à un comportement sain et efficace. Si vous vous trouvez en train de faire des choses ennuyeuses ou contre-productives résultant d’un devoir, vous avez renoncé à votre liberté de choix et vous vous laissez contrôler par une force extérieure.

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Quelques comportements « il faut » typiques

  • Croire qu’il y a une place pour tout et que tout doit être à sa place. Le syndrome d’organisation signifie que vous n’êtes pas à l’aise si les choses ne se trouvent pas à leur emplacement désigné.
  • Ensuite, se demander « Que dois-je porter? » régulièrement, comme s’il n’y avait qu’une seule mode vestimentaire acceptable et qu’elle est déterminée par d’autres personnes. Les pantalons blancs et les couleurs pastel ne se portent qu’en été, la laine est un tissu d’hiver, etc.
  • Supposer que certaines boissons doivent accompagner certains aliments. Le vin blanc doit accompagner le poisson et la volaille. Le vin rouge ne va qu’avec du bœuf. Être enfermé dans les règles de quelqu’un d’autre à propos de quoi manger avec quoi.
  • Aller au lit quand il est l’heure d’aller se coucher plutôt que quand vous êtes fatigué.
  • Avoir des relations sexuelles seulement d’une ou deux manières parce que ce sont les seules acceptables.
  • Sélectionner des rôles dans la vie quotidienne parce que la culture l’exige. Les femmes font la vaisselle, les hommes sortent les poubelles, les travaux ménagers sont pour la femme, les travaux extérieurs sont pour le mari, etc.

Quelques stratégies pour enlever une partie de « il faut »

  • Commencez par comprendre votre propre comportement. Demandez-vous pourquoi vous vous donnez autant de mal. Y croyez-vous vraiment ou êtes-vous simplement habitué à vous comporter de la sorte?
  • Consultez vos proches au sujet des nombreuses règles de conduite que vous suivez et que vous trouvez désagréables. Peut-être pourrez-vous imposer de nouvelles règles qui semblent plus raisonnables pour tout le monde. Vous découvrirez que les anciennes règles sont toujours en vigueur parce que personne n’a jamais pensé à les contester dans le passé.
  • Éliminez les rôles que vous assumez dans votre vie. Soyez ce que vous voulez être, plutôt que ce que vous pensez devoir être parce que vous êtes un homme d’âge mûr, une femme célibataire ou quoi que ce soit d’autre.
  • Devenez votre propre juge de votre conduite et apprenez à vous fier à vous-même pour prendre des décisions éclairées.

Chapitre 8. Le piège de la justice

Nous sommes conditionnés à rechercher la justice et quand elle n’apparaît pas, nous avons tendance à ressentir de la colère, de l’anxiété ou de la frustration.

La justice n’existe pas. Cela n’a jamais été et ne sera jamais le cas. Le monde n’est tout simplement pas conçu de cette façon. Il suffit de regarder la nature pour se rendre compte qu’il n’y a pas de justice dans le monde.

Ce n’est pas une vision aigre de l’humanité et du monde, mais plutôt un compte-rendu réaliste de la nature de ce monde. La justice est simplement un concept qui n’a pratiquement aucune application, en particulier en ce qui concerne vos propres choix en matière de réalisation et de bonheur.

Mais de nombreuses personnes ont tendance à exiger que l’équité fasse partie intégrante de nos relations avec les autres. « Ce n’est pas juste», « Vous n’avez pas le droit de faire cela si je ne le peux pas » et « Est-ce que je vous ferais cela ? » sont des phrases que nous utilisons fréquemment. Nous recherchons la justice et utilisons son absence pour justifier le malheur.

La demande de justice n’est pas un comportement névrotique.

Cela ne devient une zone erronée que lorsque vous vous punissez avec une émotion négative alors que vous ne parvenez pas à obtenir la justice que vous exigez si sincèrement.

La demande de justice peut infiltrer vos relations personnelles et vous empêcher de communiquer efficacement avec les autres. Le slogan « Ce n’est pas juste » est l’une des plaintes les plus courantes – et les plus destructrices – proférées par une personne envers une autre.

Si vous êtes contrarié de ne pas pouvoir faire ce que quelqu’un d’autre fait, vous lui donnez le contrôle sur vous. Chaque fois que vous vous comparez à quelqu’un d’autre, vous passez de l’autosuffisance à une pensée externe dirigée par d’autres.

L’équité est un concept externe, un moyen d’éviter de prendre en charge votre vie. Au lieu de penser que quelque chose est injuste, vous pouvez décider ce que vous voulez vraiment, puis élaborer des stratégies pour le réaliser, indépendamment de ce que d’autres font ou veulent.

Quelques stratégies pour renoncer à la recherche futile de justice

  • Faites une liste de tout ce qui, dans votre monde, est injuste. Utilisez-la comme guide pour une action personnelle efficace. Posez-vous cette question importante: « Les inégalités vont-elles disparaître si je suis contrarié ? » Évidemment non. En vous attaquant à la pensée erronée qui vous cause des problèmes, vous serez sur votre chemin pour échapper au piège de la justice.
  • Considérez votre vie émotionnelle comme indépendante de tout ce que quiconque fait.
  • Remplacez la phrase « Ce n’est pas juste » par « C’est malheureux » ou « Je préfèrerais … ». Ainsi, au lieu d’insister pour que le monde soit autre que ce qu’il est, vous commencez à accepter la réalité, sans nécessairement l’approuver.
  • Corrigez-vous à voix haute lorsque vous utilisez une phrase du type: « Je t’appelle toujours quand je vais être en retard, alors pourquoi ne le fais-tu pas? ». Remplacez-la par: « Je me serais senti mieux si tu m’avais appelé. »

Chapitre 9. Mettre fin à la procrastination – maintenant

Est-ce que vous procrastinez ? Si vous êtes comme la plupart des gens, la réponse à cette question est oui. La procrastination est un aspect fatigant de la vie. Il est probable qu’une pensée du type « Je sais que je devrais le faire, mais j’y reviendrai plus tard » se répète plusieurs fois par jour.

La procrastination est ce qui se rapproche le plus d’une zone erronée universelle. Très peu de gens peuvent honnêtement dire qu’ils ne sont pas des procrastinateurs, malgré le fait que cela soit malsain à long terme.

Vous convaincre que vous pouvez reporter une chose à demain parce que vous pourriez ne pas la faire correctement aujourd’hui est un leurre. C’est un système confortable qui consiste à se dire : « Je sais que je dois le faire, mais j’ai peur de ne pas bien le faire. Donc, je me dis que je le ferai plus tard afin d’éviter de devoir admettre que je ne le ferai pas. » La possibilité de l’échec est plus acceptable de cette façon. C’est le genre de raisonnement commode, et fallacieux, qui peut être utilisé lorsque vous devez faire quelque chose de désagréable ou de difficile.

Quelques techniques pour sortir de ce comportement différé

  • Prenez la décision de vivre cinq minutes à la fois. Au lieu de penser aux tâches à long terme, réfléchissez maintenant et essayez d’utiliser une période de cinq minutes pour faire ce que vous voulez, en refusant de remettre à plus tard tout ce qui pourrait apporter de la satisfaction.
  • Asseyez-vous et commencez quelque chose que vous avez reporté. Commencez une lettre ou un livre. Vous constaterez qu’une grande partie de votre remise à plus tard est inutile car vous trouverez très probablement la tâche agréable. Le simple fait de commencer vous aidera à éliminer l’anxiété suscitée par l’ensemble du projet.
  • Demandez-vous: « Quelle est la pire chose qui puisse m’arriver si je fais ce qui me rebute maintenant ? ». La réponse est généralement si insignifiante que cela peut vous pousser à agir.
  • Donnez-vous un créneau horaire pour vous consacrer exclusivement à la tâche que vous avez reportée. Vous découvrirez que les quinze minutes d’efforts dévoués suffisent souvent à vous faire oublier la procrastination.
  • Regardez attentivement votre vie. Faites-vous ce que vous choisiriez de faire si vous saviez qu’il vous restait six mois à vivre? Sinon, vous feriez mieux de commencer parce que, relativement parlant, c’est tout ce que vous avez. À l’échelle du temps, trente ans ou six mois ne font aucune différence. Votre durée de vie totale est un simple grain de sable. Retarder quoi que ce soit n’a aucun sens.
  • Éliminez les mots « espoir », « souhait » et « peut-être » de votre vocabulaire. Ce sont des outils pour remettre à plus tard.

Chapitre 10. Déclarez votre indépendance

Quitter le nid est l’une des tâches les plus difficiles de la vie. Cela signifie devenir sa propre personne, vivre et choisir les comportements que l’on souhaite.

L’indépendance psychologique signifie l’absence totale de toute relation obligatoire et de tout comportement dirigé par un autre. C’est ne pas avoir à faire quelque chose que vous ne voudriez pas si la relation n’existait pas.

La dépendance psychologique, en revanche, signifie que vous êtes dans des relations qui n’impliquent aucun choix, une relation dans laquelle vous êtes obligé d’être.

Être psychologiquement indépendant implique de ne pas avoir besoin des autres. Ce qui est différent de vouloir être avec les autres. Lorsque vous avez besoin, vous devenez vulnérable et esclave. Si celui dont vous avez besoin quitte, change d’avis ou meurt, vous êtes alors contraint à l’immobilisme, à l’effondrement ou même à la mort.

Comment se débarrasser de la dépendance

  • Parlez à chaque personne dont vous sentez dépendre psychologiquement. Déclarez vos objectifs de fonctionnement indépendant, expliquez ce que vous ressentez lorsque vous agissez par obligation.
  • Au moment où vous vous sentez poussé psychologiquement, énoncez ce que vous ressentez, puis agissez comme vous le souhaitez.
  • Si vous vous sentez obligé de rendre visite à certaines personnes, demandez-vous si vous souhaiteriez que d’autres personnes vous rendent visite simplement parce qu’elles se sentent obligées de le faire. Sinon, faites preuve de la même courtoisie envers ceux que vous traitez de la sorte et discutez-en. En d’autres termes, inversez la logique et voyez à quel point une relation d’obligation est indigne.
  • Reconnaissez votre désir d’intimité et de ne pas avoir à partager avec quelqu’un tout ce que vous ressentez et expérimentez.
  • N’oubliez pas que l’habitude n’est pas une raison pour faire quoi que ce soit. Le simple fait que vous ayez toujours été soumis aux autres ne constitue pas une justification suffisante pour continuer.

Chapitre 11. Adieu à la colère

La colère fait partie de votre vie, mais elle ne sert aucun but utilitaire. Peut-être justifiez-vous votre comportement colérique en disant, par exemple, « c’est humain » ou « si je ne le dis pas, j’en ferai un ulcère ». Mais la colère ne sert à rien. Elle n’a rien à voir avec le fait d’être une personne heureuse. Vous n’êtes pas obligée de la posséder. C’est une zone erronée, une sorte d’influence psychologique qui vous invalide comme le ferait une maladie physique.

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La colère est une réaction d’immobilisme, qui se produit lorsque l’espérance n’est pas remplie. Cela prend la forme de rage, d’hostilité, de violence physique ou même de silence. Ce n’est pas une simple gêne ou une irritation. La colère est un choix, mais aussi une habitude. C’est une réaction à la frustration. À un certain degré, elle peut être une forme de folie qui vous fait perdre le contrôle. Il n’y a pas de récompense psychologique pour la colère. Dans le domaine physiologique, elle peut entraîner une hypertension, des ulcères, des éruptions cutanées, des palpitations, de l’insomnie, de la fatigue et même des maladies cardiaques. Sur le plan psychologique, la colère brise les relations amoureuses, interfère avec la communication, conduit à la culpabilité et à la dépression.

Exprimer la colère peut être plus sain que la réprimer.

Mais il y a une attitude encore plus saine : ne pas en avoir du tout. Dans ce cas, vous n’êtes pas confronté au dilemme de la garder ou de l’extérioriser.

Comme toutes les émotions, la colère est le résultat de pensées. Ce n’est pas quelque chose qui vous arrive tout simplement. Lorsque vous faites face à des circonstances qui ne se déroulent pas comme vous le souhaitez, vous vous dites que les choses ne devraient pas être comme cela (frustration), puis vous sélectionnez une réponse familière que vous pensez utile. Et aussi longtemps que vous considérez la colère comme faisant partie de ce que signifie être un être humain, vous avez une raison de l’accepter et d’éviter de travailler dessus.

Donnez libre cours à votre colère, laissez-la sortir de manière non destructrice – si vous décidez encore de la maîtriser. Mais envisagez-vous comme une personne qui peut avoir de nouvelles pensées face à la frustration. Ce qui donnera naissance à des émotions plus épanouissantes.

La contrariété, l’irritation et la déception sont des sentiments que vous continuerez probablement à ressentir, car le monde ne sera jamais comme vous le souhaitez. Mais la colère, cette réaction émotionnelle blessante face aux obstacles, peut être éliminée.

Quelques stratégies spécifiques pour éliminer la colère

  • Prenez contact avec vos pensées au moment de votre colère et rappelez-vous que vous n’avez pas à penser de la sorte simplement parce que vous l’avez toujours fait par le passé. La prise de conscience est primordiale.
  • Essayez de reporter la colère. Si vous réagissez généralement avec colère dans certaines circonstances, retenez-la pendant quinze secondes, puis laissez-la sortir de la manière habituelle. Ensuite, essayez trente secondes et continuez à allonger les intervalles. Une fois que vous commencerez à voir que vous pouvez reporter la colère, elle se dissipera.
  • Au moment de la colère, rappelez-vous que tout le monde a le droit d’être différent. Nier cela ne fera que prolonger votre colère.
  • Demandez à des personnes de confiance de vous aider. Demandez-leur de vous dire quand elles voient votre colère arriver. Lorsque c’est le cas, observez vos pensées et essayez la stratégie du report.
  • Après une crise de colère, annoncez que vous ne vous êtes pas contrôlé, mais que l’un de vos objectifs est de penser différemment afin de ne pas ressentir cette colère. L’annonce verbale vous mettra en contact avec ce que vous avez fait et démontrera que vous travaillez vraiment pour vous-même.

Parlez à ceux qui sont les destinataires les plus fréquents de votre colère à un moment où vous n’êtes pas en colère.

Faites-leur part de votre ressenti face à certaines situations qui déclenchent la colère.

Désamorcez votre colère pendant les premières secondes en indiquant comment vous vous sentez. Les dix premières secondes sont les plus cruciales. Une fois que vous les aurez surmontées, votre colère aura souvent diminué.

Si vous avez des enfants, rappelez-vous qu’ils seront toujours actifs et bruyants et que s’énerver à ce sujet ne servira à rien. Bien que vous puissiez aider les enfants à faire des choix constructifs dans d’autres domaines, vous ne pourrez jamais modifier leur nature profonde.

Chapitre 12. Portrait d’une personne qui a éliminé ses zones erronées

Les personnes exemptes de zones erronées aiment tout ce qui concerne la vie. Elles sont dans l’action et ne perdent pas de temps à se plaindre ou à souhaiter que les choses se passent autrement.

Les individus sains et épanouis sont libérés de la culpabilité et de toute l’anxiété qui en découle. Ils peuvent évidemment commettre des erreurs – personne n’est parfait – mais ils ne perdent pas leur temps à ruminer ou à être contrariés parce que les choses auraient dû se passer différemment. Ils ne vivent pas dans le passé. Ce qui est fait est fait. Par ailleurs, aucun sentiment de désespoir n’y changera rien. Ils savent que se sentir mal au moment présent ne fait que renforcer une mauvaise image de soi et que tirer les leçons du passé est bien plus efficace que s’accrocher au souvenir.

Les personnes libérées des zones erronées refusent de s’inquiéter. Elles vivent le moment présent et ne se sentent pas menacées par l’inconnu. Au contraire, elles recherchent les expériences nouvelles et savourent le présent à tout moment, conscientes que c’est tout ce qu’elles ont.

Leurs liens pour la famille sont forts, mais elles considèrent l’indépendance comme supérieure à la dépendance dans toutes les relations. Elles chérissent leur propre liberté. Leurs relations sont fondées sur le respect mutuel du droit d’un individu de décider pour lui-même.

Ces personnes fonctionnent sans approbation ni louanges.

Elles sont libérées de l’opinion des autres, presque indifférentes au fait que d’autres aiment ce qu’elles disent ou font.

Ce ne sont pas des rebelles, mais elles font leurs propres choix même si cela implique d’être en conflit. Elles ne rejettent pas la faute sur les autres mais refusent d’assumer une responsabilité qui n’est pas la leur.

La possibilité de l’échec n’est pas un problème ni une source d’inquiétude. Elles n’ont pas peur d’échouer car elles n’associent pas le succès d’une action à la réussite en tant qu’être humain. Puisque leur estime de soi vient de l’intérieur, tout évènement externe est considéré objectivement comme étant simplement efficace ou inefficace. L’échec est une notion subjective qui ne remet pas en cause leur nature profonde ni leur confiance en soi.

Conclusion sur le livre Vos zones erronées

En tant que conférencier et psychologue, Wayne Dyers a accompagné des milliers de personnes. Il a eu l’occasion d’observer la nature humaine sous toutes les coutures. Cela se ressent dans ce livre.

Nous possédons tous des zones erronées, elles nous rendent humains. Pour les personnes désireuses de s’améliorer, il s’agit de les débusquer et de les transformer. Ce livre est une boîte à outils très utile pour explorer l’inconnu, se libérer du passé, ne plus avoir peur, sortir du cadre et être soi-même, heureux. Dyer ne révolutionne pas le développement personnel ni la psychologie, ce n’est pas son but. Ses concepts sont familiers, voire évidents, mais il fait des piqûres de rappel indispensables. Certaines parties peuvent donner l’impression qu’il enfonce des portes ouvertes, mais ce sont souvent celles-là même qui nous mettent face à nos comportements insensés et nos habitudes négatives.

C’est, à mon sens, un livre à lire en plusieurs fois et qui nécessite une période d’assimilation. Le genre d’ouvrage qu’on peut reprendre des mois, des années plus tard, et continuer d’y trouver des enseignements nouveaux.

De plus, je le recommande à toute personne qui fait un travail sur elle-même. Lorsqu’il nous arrive de nous sentir perdus, de manquer de discernement, ce livre nous remet sur la voie.

Note : Cette chronique invitée a été écrite par Renaud du blog Simplifier-la-vie.com.

Points forts et points faibles du livre Vos zones erronées

Points forts :
  • Ouvrage de référence en psychologie pratique
  • Confrontant, ne laisse pas indifférent
  • Nombreux exemples pratiques
  • Le message est universel, il concerne tout le monde
  • En dépit de l’aspect un peu daté de certains exemples – le texte original date de 1976 – le contenu reste pertinent et actuel
Points faibles :
  • Un peu répétitif
  • Les arguments de Dyer reposent sur sa pratique, il y a une grande part de subjectivité, on peut ne pas adhérer à tout
  • Le livre ne se parcourt pas en 5 minutes, c’est dense. Dyer aurait gagné à simplifier un peu son propos
  • Si les concepts évoqués sont accessibles à tous, les explications sont parfois très longues. Un tri est nécessaire

La note de Renaud du blog Simplifier la vie :

Le petit guide pratique du livre Vos zones erronées de Wayne Dyer.

Les 12 principales parties du livre Vos zones erronées :

  1. Se prendre en charge
  2. S’aimer avant tout
  3. Vous n’avez pas besoin d’une approbation
  4. Se libérer du passé
  5. Les émotions inutiles : culpabilité et inquiétude
  6. Explorer l’inconnu
  7. Briser les barrières des conventions
  8. Le piège de la justice
  9. Mettre fin à la procrastination – maintenant
  10. Déclarez votre indépendance
  11. Adieu à la colère
  12. Portrait d’une personne qui a éliminé ses zones erronées

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Vos zones erronées de Wayne Dyer.

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Vos zones erronées de Wayne Dyer ?

Vos zones erronées est le premier livre d’auto-assistance écrit par Wayne Dyer et publié pour la première fois aux éditions Funk &Wagnalls en avril 1976. C’est l’un des livres les plus vendus de tous les temps, avec environ 35 millions d’exemplaires vendus. Le livre a passé 64 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times jusqu’au 13 novembre 1977.

2. Quel est l’impact du livre Vos zones erronées de Wayne Dyer?

 Ce livre a permis aux lecteurs d’explorer l’inconnu, de se libérer du passé, de ne plus avoir peur, de sortir du cadre et d’être eux-mêmes.

3. À qui le livre Vos zones erronées s’adresse-t-il ?

Ce livre s’adresse à tout le monde, en particulier aux personnes qui font un travail sur eux-mêmes, qui se sentent perdus et manque de discernement.

4. Qu’est-ce que l’échec selon Wayne Dyer?

Dans son livre, Wayne Dyer pense que l’échec est simplement l’opinion de quelqu’un d’autre sur la façon dont un acte donné aurait dû être accompli.

5. Que signifie l’indépendance psychologique selon Wayne Dyer?

L’indépendance psychologique signifie l’absence totale de toute relation obligatoire et de tout comportement dirigé par un autre.

Personne qui a éliminé ses zones erronées versus personne qui n’a pas éliminé ses zones erronées

La personne qui a éliminé ses zones erronées La personne qui n’a pas éliminé ses zones erronées
Être dans l’action Perdre le temps à se plaindre
Se libérer de la culpabilité Culpabilise
Vivre le moment présent Vivre dans le passé
Priorise l’indépendance dans les relationsSe laisse aller à la dépendance dans les relations
Se libérer de l’opinion des autres Vivre selon de l’opinion des autres

Qui est Wayne Dyer ?

Wayne Dyer : Auteur du livre Vos zones erronées

Auteur américain d’entraide et conférencier motivateur, Wayne Dyer est né le 10 mai 1940 dans le Michigan aux États unis. Après avoir obtenu son diplôme à la Denby High School, Dyer a servi dans la marine américaine pendant 04 ans. Il a obtenu son doctorat en orientation et conseil à la Wayne State University (WSU) en 1970. Wayne Walter Dyer a commencé sa carrière en travaillant comme conseiller d’orientation au lycée et a ensuite dirigé avec succès un cabinet de thérapie privé.

Il est devenu un professeur populaire de formation des conseillers à l’Université St. John’s, où il a été approché par un agent littéraire pour mettre ses idées sous forme de livre, d’où son premier livre, ‘’Your Erroneous Zones’’ en 1976,’’PullingYourOwn Strings’’en 1978, ‘’The Sky is the Limit’’en 1980. Cela a lancé la carrière de Dyer en tant que conférencier, motivateur et auteur d’entraide, au cours de laquelle il a publié environ 20 autres livres à succès. Dyer est décédé d’une crise cardiaque, selon son publiciste Lindsay McGinty, à Hawaï, le 30 août 2015, à l’âge de 75 ans.

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