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7 semaines et 8 livres après le début de mon défi fou du Personal MBA, je profite de ma première semaine sans livre – je la consacre en particulier à la mise en place de la Méthode GTD – pour vous proposer 10 perles de sagesse que j’ai sélectionné de ces excellents livres. Ce sont celles qui, au vu de mon expérience de créateur et de dirigeant d’entreprise, m’ont parues les plus utiles et les plus susceptibles d’amener des changements dans nos vies. Les voici:
1. Notre vitesse de lecture est un atout – ou un fardeau – pour notre réussite
Connaissez-vous votre vitesse de lecture ? Passez un test en ligne et comparez-vous aux autres lecteurs pour vous situer. Si vous êtes en dessous de 350 mots par minute, vous pouvez vous améliorer pour arriver au moins à 450-500 mots. Imaginez le temps que vous gagneriez en augmentant de 50% ou plus votre vitesse de lecture : vous passeriez moins de temps à lire les documents professionnels rébarbatifs – rapports, manuels, procédures, comptes-rendus – et vous liriez plus vite des livres de non-fiction significatifs qui vous donneront atouts et avantages dans votre spécialité. C’est encore plus vrai si vous êtes étudiant. Pour aller plus loin, lisez 10 days to Faster Reading. Si vous ne lisez pas l’anglais, essayez ce livre ou celui-là (tous bien notés chez Amazon) ou trouvez votre bonheur dans la catégorie complète des livres de lecture rapide.
2. Travailler nos forces est plus valorisant et plus efficace que compenser nos faiblesses
Nous sommes tous humains et donc tous limités : nous ne sommes bons que dans quelques domaines, et très bons que là où nous avons mêlé talent et travail acharné. Imaginez que le résultat que vous obtenez soit le produit d’une équation toute simple : talent x travail = résultat. Si l’on se base sur une échelle de 1 à 5, admettons que vous travaillez comme un acharné dans un domaine dans lequel vous êtes naturellement médiocre. Le résultat sera 2 x 5 = 10. Si maintenant vous travaillez dur, mais sans trop vous pousser, dans un domaine dans lequel vous êtes naturellement très doué, le résultat sera 5 x 4 = 20. Mais pour bien travailler vos forces, encore faut-il les connaître, pour cela lisez Strenghts Finder 2.0 . Si vous ne lisez pas l’anglais, la version 1 est disponible en Français ; vous y perdez en personnalisation par rapport à la version 2, mais le fond reste le même.
3. Perles de sagesse : Tout ce que nous faisons est riche en opportunités
Elles se trouvent sous notre nez. Mais ces opportunités ne clignotent pas dans le noir, ni ne sont indiquées sur des pancartes. Pour les voir, il faut regarder avec des yeux nouveaux. Trop souvent nous ne remettons pas en cause ce qui existe déjà, parce que si des millions de personnes le font, c’est que c’est la meilleure manière de le faire. Mais ce n’est pas la meilleure manière; c’est la manière moyenne, habituelle. Pour trouver les opportunités : Commencez par prendre une heure par jour avec un carnet pour disséquer votre travail. Essayez de le voir avec des yeux neufs et d’examiner tous ses composants. Les opportunités sont là – des champs de diamants.
4. Le pouvoir du cerveau humain est prodigieux – et nous le sous-utilisons
Combien de fois prenez-vous la peine de vous assoir, au calme, de prendre une feuille de papier et de réfléchir à vos problèmes ? Nous avons la chance d’être intelligents et éduqués, et nous n’utilisons pas cette chance à son plein potentiel, simplement parce que nous ne prenons pas le temps de réfléchir. Il existe pourtant une manière simple pour mieux utiliser notre cerveau : tous les jours, prendre une feuille de papier, inscrire en haut notre objectif principal, puis écrire en dessous toutes les idées qui nous passent pas la tête pour nous aider à atteindre ce but. Les 4 ou 5 premières viendront facilement. Ensuite, ce sera plus difficile. Ne vous arrêtez pas avant d’en avoir écrit 20. Souvent, les dernières seront les plus intéressantes et les plus géniales.
Toutes ces idées ne seront pas à garder, ni praticables, mais même si nous ne faisons cela que 1 heure par jour, 5 jours par semaine, 40 semaines dans l’année, nous aurons 4 000 idées à notre disposition pour nous améliorer et atteindre nos objectifs. Et cela ne nous aura pris que 200 heures, sur 8 760. Si on y enlève 2 920 heures de sommeil environ, et 1 645 heures de travail environ, cela nous laisse 3 995 heures pour nos loisirs. Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons eu autant de temps à consacrer à autre chose que notre travail. Utiliser 5% de ce temps libre supplémentaire pour réfléchir peut complètement changer nos vies : une seule grande idée peut révolutionner notre travail ou notre vie entière. Une sur 4 000. Ou 40 000 – une grande idée tous les 10 ans peut être largement suffisante !
5. Perles de sagesse : Notre succès se bâtit chaque semaine, et chaque jour
Chaque journée est une des briques qui servira à bâtir votre maison. Parfois nous voyons un maçon commencer à bâtir un mur, brique après brique, et nous sommes songeurs à l’idée du travail qu’il lui reste à faire. Et puis un jour, quelques semaines ou quelques mois plus tard, c’est une maison complète qui est dressée à l’emplacement où le maçon travaillait.
Ainsi en est-il de même de nos vies : si nous plaçons avec succès chacune de nos pierres, nous pourrons bâtir une tour magnifique. Pour avoir l’habitude du succès, la seule chose à faire est réussir les petites tâches que nous nous assignons chaque jour.
Essayez cette idée qui fut achetée 25 000$ : « Tous les jours, écrivez sur une feuille les 6 tâches importantes de la journée. Puis classez-les par ordre d’importance. Puis faites-les, une à une. Si vous n’arrivez pas à faire les dernières, c’est que vous n’auriez pas pu les faire de toute façon. »
Cette méthode va vous permettre de ne plus vous inquiéter à propos du lendemain. Vous pouvez vous relaxer en sachant avec bonheur que les tâches réussies font les jours réussis et qu’ils construisent une vie réussie. Pour en savoir plus et approfondir les 3 perles précédentes, lisez Lead the Field.
6. Nous pourrions être bien plus efficace si notre esprit n’était pas encombré de pensées parasites à propos de tout ce que nous avons à faire
Pour atteindre ce que les praticiens d’arts martiaux appellent « l’esprit comme l’eau » (Mizu-no-kokoro) ou les athlètes « la zone », il nous faut aider notre cerveau en l’allégeant de la lourde tâche qui consiste à nous rappeler tout ce que nous avons à faire – tâche dont il s’acquitte mal et au prix d’une énergie élevée. Pour cela, il nous faut créer un système fiable dans lequel nous placerons toutes les tâches importantes à faire, classées par priorité, temps, délai, niveau d’énergie nécessaire… Ainsi dès que nous aurons un moment de libre nous pourrons piocher dans notre système des tâches importantes à faire en fonction de notre disponibilité, de l’urgence de la situation et de notre énergie – et nous aurons l’esprit débarrassé de la nécessité de penser à toutes ces tâches. Pour apprendre comment mettre en place un tel système, lisez Getting Things Done – s’organiser pour réussir.
7. Perles de sagesse : Notre bureau n’est pas notre boîte de réception
Trop souvent je vois chez mes clients des bureaux encombrés de papiers, de dossiers et de classeurs, au point même qu’on ne voit même plus de quelle matière est fait le bureau. Comment voulez-vous avoir l’esprit clair et concentré quand votre bureau est un champ de bataille ? Et comment pouvez-vous avoir envie de travailler si vous avez l’impression d’entrer dans un labyrinthe de papiers en arrivant au travail chaque matin ? Ou encore, comment être efficace et rapide si vous devez fouiller un quart d’heure vos strates de documents pour retrouver tel ou tel formulaire – en priant pour que tout ne s’écroule pas ?
Un bureau clair, rangé, sur lequel ne se trouve que l’essentiel est au contraire une invitation à l’enthousiasme et à la performance dès le matin, et un repos pour les yeux et l’esprit, qui ne sont plus distrait par une montagne d’éléments. C’est par là que commence notre efficacité. Pour apprendre à le faire, lisez GTD ou cette méthode simple pour commencer. Pensez aussi à ranger le bureau de votre ordinateur (voir la quatrième astuce).
8. La chance est une compétence
Pour être ouvert à la chance, il faut rechercher ardemment une solution à quelque chose. Et, être attentif aux moindres signes qui vont dans ce sens. Ainsi en est-il de la pomme de Newton (même si c’est certainement une légende, l’image reste valable), de la découverte de la vulcanisation du caoutchouc par Charles Goodyear, et de nombreuses autres découvertes scientifiques.
Pour être chanceux, vous devez améliorer votre tolérance à l’ambiguïté. Planifiez seulement jusqu’à un certain point. Laissez de la place au hasard. Et focalisez-vous sur votre objectif. Vous saurez reconnaître la chance qui passe, la saisir au vol et la transformer en opportunité.
9. Perles de sagesse : Il est très important d’échouer
Les meilleurs échecs sont les échecs privés que vous faites dans le confinement de votre bureau. Les échecs privés sont géniaux.
Qu’est-ce qui est aussi merveilleux à propos de ces échecs ? C’est simple : au plus vous échouerez en privé, au moins vous échouerez en public. De bien des manières, l’acte de création est une affaire d’édition. Vous supprimez ou modifiez les mauvaises idées qui ne vont pas plaire au public ou à vos clients.
Cela exerce notre jugement. Il y a plusieurs manières d’échouer :
-
L’échec des compétences. Vous avez une idée en tête mais n’avez pas les compétences requises pour la mettre en pratique.
-
L’échec du concept. Vous avez une idée faiblement construite qui ne s’insère pas correctement dans votre vie.
-
L’échec du jugement. Vous laissez quelque chose dans votre idée ou votre projet qui aurait dû être retiré. Et cela déséquilibre l’ensemble de votre création.
- L’échec des nerfs. La pire. Vous avez tout ce qu’il faut pour vous excepté les tripes nécessaires pour supporter votre idée et l’explorer à son plein potentiel.
- L’échec des répétitions. Malgré avoir essuyé un ou plusieurs échecs semblables, vous répétez les mêmes erreurs.
- L’échec de la négation. La plus profonde. Créer quelque chose de nouveau et de frais est un acte audacieux, présomptueux. Vous considérez que le monde se sent concerné par ce que vous avez à dire. Et s’il ne sent vraiment pas concerné, vous vous enfermez dans le déni en vous sentant incompris et en maudissant le monde qui ne comprend pas votre génie.
Pour approfondir ces deux perles et découvrir comment multiplier votre puissance créative, lisez The Creative Habit – Learn it and use it for life.
10. Rien ne remplace une éducation intelligente et judicieusement appliquée
Ne faites pas comme toutes ces personnes qui arrêtent d’apprendre une fois qu’elles sont sorties de l’école. Lisez. Engagez-vous dans des activités. Faites des formations. Créez. Prenez des cours du soir. Ayez des discussions passionnantes avec des personnes diverses, venant d’horizons différents. Passez d’un milieu social à un autre. Faites de temps en temps quelque chose qui vous fait peur – un saut en parachute, une déclaration publique, aborder une femme dans la rue. Et surtout appliquez. Réfléchir sans agir est tout aussi stupide qu’agir sans réfléchir. Ainsi pourrez-vous créer une synergie qui se nourrira d’elle-même. Une bonne réflexion se nourrie de connaissances. Lesquelles se nourrissent également d’une bonne réflexion.
La connaissance du chemin ne peut pas se substituer au fait de mettre un pied devant l’autre.
M.C Richards
Et vous, avez-vous vos propres perles de lectures ? Si oui lesquelles ?
À propos du chroniqueur
Je suis Olivier Roland. Je suis un passionné, un éternel étudiant de la vie et d’entrepreneuriat, accro aux livres et aux voyages.
J’ai abandonné mes études à 18 ans pour créer ma première entreprise à 19 ans. Aujourd’hui, je dirige une entreprise, entièrement en ligne (Roland Publishing). Ceci me permet donc de voyager partout dans le monde, tout en apportant de la valeur à des centaines de milliers de personnes à travers le monde. J’ai créé ma 1ère entreprise (de services informatiques) à l’âge de 19 ans après avoir quitté le système scolaire dans lequel je m’ennuyais profondément (j’aime bien dire que j’ai un bac moins deux). Une aventure extraordinaire s’en suit, ce qui me conduira bien des années après à écrire le livre Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études. Je suis d’ailleurs heureux d’annoncer que ce livre est devenu bestseller seulement quelques semaines après sa sortie 🙂.
Crédit photo Killermart
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Ca fait du bien de relire ces enseignements.
J’ai retrouvé quelques unes de mes notes :
http://www.google.com/notebook/user/16030649691016479450
On ne peut pas parler de sagesse quand il s’agit de se transformer soi-même en une espèce d’insecte ultra-rationnel et pré-programmé. Tu diffuses ici, selon moi, un point de vue qui est la cause de nombreux problèmes dans notre société. Le coté humain étant de plus en plus mis de coté au profit de cette vision qui tend à faire de nous des machines cartésiennes froides dénuées de sens critique. Par pitié, ne nous parle pas de sagesse quand tu ne fais qu’évoquer la logique du capitalisme.
Je n’ai aucun blog à promouvoir, juste un peu de bon sens 😉
Bonjour Olivier,
Merci pour ton commentaire. Étant conscient de mes limites et de mon imperfection quotidienne, je suis très ouvert aux critiques, d’ailleurs ma signature sur un forum que je fréquente beaucoup est « Tout ce que je viens de dire peut-être remis en cause ou complété par d’autres approches. La pertinence de ces propos est limitée par mon intelligence (ma capacité à trouver de l’ordre pour donner sens à mon environnement), mes connaissances, mon expérience, le temps dont je dispose pour réfléchir et mettre par écrit mes pensées, la nécessité d’être accessible et le moins barbant possible, la complexité du sujet… »
Néanmoins, ta critique me semble floue. J’ai l’impression que tu sous-entends des notions qui me laissent perplexe, sans rien expliquer, en croyant que tout le monde comprendra où tu veux en venir. Ainsi, que veux dire la sagesse pour toi ? En quoi ces 10 préceptes sont-ils une invitation à devenir un insecte ultra-rationnel et pré-programmé ? Que veux-tu dire par pré-programmé ? De quel coté humain mis de coté parles-tu ? Mis de coté par qui ? Quand ? Où ? Pourquoi ? En quoi mon article vante t-il une vision qui tend à faire de nous des machines cartésiennes froides dénuées de sens critique ? En quoi le cartésianisme est-il froid ? Serait-il au contraire chaud ? Sous-entends tu que le cartésianisme est dépourvu de sens critique ou que mon article l’est ? En quoi la sagesse et le cartésianisme s’opposent ? Quelle est cette logique du capitalisme qui transparaît dans mon article ?
Impossible de te répondre tant que tu n’auras pas clarifié un minimum ces notions et tes propos. Tu dis vouloir promouvoir le bon sens, c’est le moment de le montrer, pour le moment je ne vois qu’un embrouillamini de concepts flous, abordés superficiellement et mélangé en un gruau dépourvu de consistance 🙂
Par exemple, voici un exemple de critique constructive, claire et structurée. Au plaisir de te lire 😉
Tu sembles bien plus réfractaires aux critiques que tu veux nous laisser croire puisque tu emplois un ton quelque peu condescendant à mon égard dans ta réponse. Aussi veux-tu bien excuser mon « gruau dépourvu de consistance » (!) qui n’était qu’une réaction à la consternation que ton article a suscité en moi. Mais ce qui me déçoit davantage, c’est que ma critique te semble floue: cela montre à quel point le problème est profond.
1) Ta première « perle de sagesse » est la vitesse de lecture… (!) Tu appelles ça une perle de sagesse? J’ai plutôt l’impression qu’il s’agit là de devenir meilleur que les autres et de promouvoir la concurrence entre les individus. (c’est un peu le reproche que l’on peut faire à tout ton article). La sagesse serait plutôt à devenir meilleur pour soi et non pour être meilleur que son voisin. En outre, s’abrutir d’informations n’est pas le meilleur moyen de l’atteindre et l’augmentation de la vitesse de lecture peut nuire à la compréhension de l’essence d’un texte, et cela tu ne le mentionnes même pas.
2) Ensuite, « Travailler nos forces est plus valorisant et plus efficace que compenser nos faiblesses »: C’est vrai, mais cela entre dans la même logique que la première et tend à transformer l’homme en « outil » ultra-spécialisé, redoutablement efficace mais dénué d’âme. Imagine une société où les individus auraient chacun une seule tâche à accomplir parfaitement sans avoir conscience du grand dessein qu’ils sont en train d’échafauder… N’est-ce pas cela le réel problème qui menace notre monde ? Par exemple, chacun se déresponsabilise de l’environnement, puisque ce n’est pas ce pourquoi il est fait. J’espère que tu comprends bien ce point car il est important. Le plus gros, c’est tu tentes de démontrer cela mathématiquement… Non, l »homme n’est pas une machine. Ma vision de la sagesse pousserait plutôt l’individu à être aussi complet que possible, même si cette voie n’est pas la plus simple, je te le concède.
3) Le troisième point « Tout ce que nous faisons est riche en opportunités. » est un point sur lequel je suis assez d’accord avec toi. Tu soulignes l’importance de changer de point de vue, c’est très bien.
45678) Je ne m’étendrais pas sur les points suivant qui ne font que répéter l’idée consistant à dire « soyez efficace » au lieu de dire « soyez heureux et en accord avec vous-même »
9) « Il est très important d’échouer »…
C’est l’un des points sur lesquels je suis le moins d’accord. Tu instaures ici un sorte de « honte » de l’échec. Tu dis qu’il faut le garder secret pour prouver au monde qu’on est gagnant… C’est absurde. C’est très révélateur d’un état d’esprit compétitif qui pourri les relations humaines. Je n’y vois aucune solidarité. La sagesse, c’est justement d’admettre avec humilité que l’on n’est pas parfait. Il y a là à nouveau un point de divergence fondamental entre nos deux philosophies.
10) « Rien ne remplace une éducation intelligente et judicieusement appliquée. »…
J’ai été choqué de lire: « Passez d’un milieu social à un autre » comme si les amitié que l’on aurait pu lier dans un milieu social ou un autre n’étaient que forcement intéressées. En gros « utilisez les autres pour vous épanouir ». Tu véhicules encore ici une idée fidèle à ta logique et à ton état d’esprit.
En conclusion:
On ne peut pas parler de sagesse quand il s’agit de se transformer soi-même en une espèce d’insecte ultra-rationnel et pré-programmé. Tu diffuses ici, selon moi, un point de vue qui est la cause de nombreux problèmes dans notre société. Le coté humain étant de plus en plus mis de coté au profit de cette vision qui tend à faire de nous des machines cartésiennes froides dénuées de sens critique. Par pitié, ne nous parle pas de sagesse quand tu ne fais qu’évoquer la logique du capitalisme.
Je n’ai aucun blog à promouvoir, juste un peu de bon sens 😉
En passant, voici le bureau d’Albert Einstein http://i33.tinypic.com/14avkw2.jpg
Peut-être n’a t’ il pas pris le temps de suivre ton conseil numéro 7…
J’avoue être plus tolérant aux critiques constructives, claires et structurées qu’aux autres 😉
En l’occurence là, tu me donnes un peu plus de matière pour te répondre, même si tu ne répond quasiment pas aux questions que je t’ai posé; je résume ta critique à « La sagesse est le fait devenir plus heureux et plus en accord avec les autres – ce qui passe entre autres par l’humilité et la solidarité -, hors les conseils que tu proposes -sauf le troisième – ne servent pas à devenir plus sage mais à devenir plus efficace. Donc ton utilisation du mot sagesse dans ton titre n’est pas pertinente (premier argument). Cette confusion entre sagesse et efficacité forme la racine d’un problème qui est à la base de nombreux autres problèmes dans la société, et est lié à la montée de l’individualisme, autre grande source de maux (deuxième argument). Par conséquent, je suis consterné par ton article qui ne fait que répliquer cette grande tendance actuelle (troisième argument) qui consiste à nous transformer en insectes spécialisés et pré-programmés sans s’attarder sur les fondamentaux qui rendraient ce monde meilleur(quatrième argument). »
Tu me dis si je me trompe quelque part. Dès que l’on se sera mis d’accord sur ce que tu veux dire – je veux prendre le soin d’être sûr d’avoir bien compris – on pourra discuter.
En attendant, j’admet bien volontier que cet article est une collection de conseils qui sont davantage centré sur l’efficacité que le bonheur. Le mot sagesse est un mot passe-partout aux nombreuses définitions et dont la signification est débattue depuis la naissance de la philosophie, au moins. C’est pour cela que je t’ai demandé ta signification de la sagesse. D’après ce que j’ai compris, pour toi c’est la recherche du bonheur et de l’harmonie avec les autres. Le Wikitionnaire en propose 6 définitions, pour ma part j’ai utilisé le mot sagesse dans le sens de « savoir », ou comme la cinquième définition proposée par le Wikitionnaire : Connaissance naturelle ou acquise des choses, les lumières de l’esprit. Les perles de sagesse sont donc pour moi des perles de savoir. (Réponse au premier argument). J’irai même plus loin en disant que pour moi la sagesse n’est pas possible sans connaissance et que la sagesse est le résultat d’une application judicieuse de connaissances et d’une réflexion éclairées. Reste à définir ce que j’entends par éclairé. C’est une vaste question, je me contenterai juste de dire que pour distinguer ce qui est éclairé de ce qui ne l’est pas (même si les choses ne sont évidemment pas aussi binaires), il faut « ratisser large » et explorer avec curiosité un peu de tout, en affrontant la peur de l’échec. En fait en appliquant les conseils 9 et 10 (et tous les autres aussi, d’ailleurs).
Ensuite sur certains points particuliers :
-1 : Sur la vitesse de lecture : Très peu de personnes ont conscience que la vitesse de lecture varie beaucoup d’un individu à un autre, car ce savoir n’est pas très répandu. Elles n’ont même pas conscience de leur propre vitesse de lecture. Hors des études montrent une corrélation forte entre 1) vitesse de lecture et réussite scolaire et universitaire (voir par exemple l’étude du Dr. Akihiro Kawamura) et 2) entre vitesse de lecture et taux de compréhension. Cela peut paraître surprenant, mais il semble que lire plus vite stimule le cerveau et lui permet de retenir davantage ce qu’il lit – dans une limite raisonnable bien sûr 🙂 . Il y a même une étude qui conclut que les gens qui sont amenés à lire des énoncés positifs ou négatifs deux fois plus rapidement que la normale rapportent se sentir plus heureux, être de meilleure humeur et plus confiant ! ( étude des psychologues Emily Pronin de Princeton et Daniel Wegner de Harvard publiée dans le numéro de septembre 2006 du journal de l’Association for Psychological Science). Bref il y a de nombreux bénéfices associés à la lecture rapide, et très peu de gens le savent.
Je suis toutefois d’accord avec toi sur le fait que je n’ai pas parlé du taux de compréhension, qui est un facteur important. Il s’agit d’un article qui résume et simplifie et donc omet des facteurs. Pour approfondir, comme je le dis, lis 10 days to Faster Reading.
2) Sur les forces et faiblesses. Je comprend que tu opposes là spécialisation et généralisation, non ? Ma foi se concentrer sur ces forces est certes une forme de spécialisation, mais tu n’es pas obligé d’exercer tes forces dans un seul domaine. A toi d’imaginer et de créer des occasions de pouvoir appréhender différents domaines. Tu ne pourras le faire que grâce à tes forces et compétences, pas avec des lacunes et de l’ignorance. Ce sont tes forces et compétences qui te donneront des leviers pour agir dans un domaine précis. Hors tu es naturellement doué pour certaines choses – comme tout le monde – et tu peux augmenter cet effet de levier en travaillant davantage sur tes forces.
Sur le fait que l’homme n’est pas mathématisable complètement, on est d’accord, simplement parfois il faut savoir réduire la complexité pour créer des images fortes et parlantes et pour pouvoir manipuler les idées. Au détriment certes de tous les aspects que l’on met de coté.
9) Sur le fait qu’il est inutile de distinguer échec public/échec privé. Ok sur le fait que dans l’idéal, on devrait pouvoir échouer en public aussi facilement que l’on échoue en privé. Mais regarde le monde en face : on ne vit pas à Disneyland. Échouer en public revient à risquer de souffrir le mépris, la désaffection, la déception, la haine des autres, ou tout simplement de leur faire perdre leur temps – ce qui ne serait pas un bel acte de solidarité, je trouve 😉 . Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre le risque parfois. Car c’est toujours un risque, on peut toujours échouer, ce qui revient à dire que l’on admet ne pas être parfait. Mais il vaut mieux s’être entrainé avant en privé pour minimiser le risque d’échec, en prenant justement en compte notre imperfection. Cette démarche prend parfaitement son sens dans une démarche artistique, par exemple : je fais du théâtre d’impro, si je monte sur scène devant des centaines de personnes c’est parce que j’ai passé des dizaines et des dizaines de séances avec mes coéquipiers à me planter et faire des erreurs. Ce qui ne m’empêche pas d’en faire sur scène, mais me permet certainement d’en faire moins que si je commençais directement sur scène (pauvre public, s’il devait se taper toutes les séances des débutants, il n’aurait pas fini ! 🙂 ). Pareil pour les chanteurs, danseurs, acteurs, et pour tout le monde dans tous les métiers. Je ne vois pas où est le problème sur le fait qu’échouer en privé est plus efficace en général que d’échouer en public.
10) Sur le fait de passer d’un groupe social à un autre : le fait que tu ais cette démarche montre que tu te lies aux autres de manière intéressée . Houlà, tu me fais un procès d’intention là ! 😉
Mon propos est de dire que la sociologie nous apprend qu’il y a peu d’échanges et de partages entre les différentes classes sociales. La plupart des personnes côtoient des personnes de leur classe sociale, s’y marient, y vivent, et y ont tous leurs amis. C’est très fréquent et c’est un phénomène attesté par de nombreuses études sociologiques. Je me rappellerai toujours de la fois où j’ai amené un ami qui travaille dans le bâtiment à une soirée où se réunissait des amis chefs d’entreprise. Quelle tête ils ont fait quand il leur a dit qu’il avait juste un « BEP en bâtiment » ! 😉
Mon propos est juste de dire qu’il me semble important d’adopter une démarche d’ouverture et de ne pas se fermer aux autres sous prétexte qu’ils ne font pas partis de la même classe sociale. Après, libre à toi d’interpréter et de me prêter des intentions que je n’ai pas manifesté.
Enfin sur Einstein, bon, hum, alors Socrate était un emmerdeur, Platon un riche fils à papa, Léonard de Vinci un pédérastre et un procrastinateur, Newton était un dépressif bigo et paranoïaque avec des tendances mystiques – il a cherché pendant des années la Pierre Philosophale, et Einstein a abandonné une de ses filles et tyrannisait sa femme. Et en plus il ne rangeait pas son bureau. Bref tous les grands hommes avaient leurs défauts, et certains pas des moindres, et je ne pense pas que c’est en adoptant ces défauts que l’on deviendra aussi bon qu’eux 😉
Donc oui, Einstein ne rangeait pas son bureau, parce que malheureusement il ne connaissait pas la règle numéro 7 et que GTD n’était pas encore sorti. Je prétend qu’il aurait été encore plus efficace s’il l’avait connue. Mais je peux me tromper, hein, comme on dit chez nous dans le Ch’Nord.
Enfin je finirai en disant que je ne défend pas une vision binaire du monde (ça c’est vrai et donc ça c’est faux) et qu’au contraire je pense que l’on ne peut s’approcher de la vérité qu’à travers une succession de questions qui amènent des réponses qui amènent des questions qui etc, et qu’il ne sert à rien d’asséner à l’autre des réponses en les présentant comme une vérité générale et absolue. Comment poser un débat et faire réfléchir l’autre sans lui poser de questions ? Hors tu ne m’en as posé que deux, en tout et pour tout :
– Tu appelles ça une perle de sagesse? (par rapport à la vitesse de lecture). Réponse : oui, j’appelle cela une perle de sagesse, cf mon argumentation au début de ce pavé.
– N’est-ce pas cela le réel problème qui menace notre monde ? (à propos d’une société où les individus auraient chacun une seule tâche à accomplir parfaitement sans avoir conscience du grand dessein qu’ils sont en train d’échafauder). Réponse: Je ne sais pas si c’est le réel problème qui menace le monde. J’ai besoin d’approfondir le sujet et la question et j’espère que tu vas m’y aider. Peux-tu me dire par exemple en quoi cela menace le monde ? Comment ? Pourquoi ? A quel point ce problème est-il répandu ? Est-il limité à la seule société occidentale, au monde, à un continent, à une classe sociale ? Qu’est-ce qui fait que ce problème est « réel » par rapport à d’autres ?
Bref, je suis d’ailleurs en train de me dire qu’il est peut-être possible de déterminer la pertinence de la critique de quelqu’un et son ouverture à la contradiction en comptant le nombre de questions qu’il pose et leur pertinence. A approfondir.
Voici d’autres questions que je me pose après tout cela :
La sagesse et l’efficacité sont-ils opposés ? Peut-on être sage sans être efficace ? Être efficace sans être sage ? Être sage et efficace ? Dois t-on être inefficace pour être sage ? pas sage pour être efficace ? En quoi la poursuite de la sagesse (ou plutôt du bonheur dans ton cas) serait-elle incompatible avec le fait de savoir lire vite ? De réfléchir ? De comprendre que chaque jour de notre vie compte et que ces journées sont les briques de notre vie ? D’avoir l’esprit clair ? D’avoir un bureau rangé ? De comprendre comment tirer parti des chances qui passent à coté de nous ? Qu’il faut apprendre à échouer pour réussir ? Qu’il faut être curieux, ouvert, et avide d’apprendre ?
(Définition de l’efficacité du Wikitionnaire : Caractère de ce qui est efficace. Efficace : Qui produit son effet. (ce qui veut dire qui produit l’effet voulu).
Je te repose également les questions à laquelles tu n’as pas répondu. Je ne les ai pas mis pour décorer ce billet, tu sais, j’espérais vraiment que tu allais y répondre :
– De quel coté humain mis de coté parles-tu ?
– Mis de coté par qui ?
– Quand ?
– Où ?
– Pourquoi ?
– En quoi mon article vante t-il une vision qui tend à faire de nous des machines cartésiennes froides dénuées de sens critique ?
– En quoi le cartésianisme est-il froid ?
– Serait-il au contraire chaud ?
– Sous-entends tu que le cartésianisme est dépourvu de sens critique ou que mon article l’est ?
– En quoi la sagesse et le cartésianisme s’opposent ?
– Quelle est cette logique du capitalisme qui transparaît dans mon article ?
Enfin, si tu pouvais me conseiller un article que tu as écrit pour que je puisse considérer plus sereinement ce que tu as dire, je serais heureux de pouvoir le lire 😉
Quelque explication semble s’imposer. Ma conception de la sagesse, c’est la philosophie.
De quel coté humain mis de coté parles-tu ?
Regarde les temps modernes de Charlie Chaplin et tu comprendras de quoi je parle. Je n’accepterai pas l’argument consistant à dire que ce film n’est plus d’actualité.
Mis de coté par qui ?
Nous tous, hélas. Chacun est responsable du manque d’empathie du monde.
Quand ?
Depuis que l’homme à compris qu’il pourrait trouver un avantage à diriger d’autres hommes. Autant dire depuis toujours.
Où ?
Partout où l’être humain à laissé son empreinte.
Pourquoi ?
Pour que les plus forts jouissent davantage des biens que les plus faibles.
En quoi le cartésianisme est-il froid ?
Heureusement qu’il y a eu Kant et sa critique de la raison pure. Le cartésianisme zélé souffre d’un solipsisme intrinsèque, en ce sens je le considère froid et sans âme. Je suis de ceux qui pensent que la vérité ne peut pas être détenue par le « soi ». Elle est semblable à un miroir brisé en une infinité de morceau. Celui qui en ramasse un morceau croit alors détenir toute la vérité alors qu’il n’en possède qu’une parcelle. (Gandhi)
« Serait-il au contraire chaud ? »
Non
« Sous-entends tu que le cartésianisme est dépourvu de sens critique ou que mon article l’est ? »
Les deux.
« En quoi la sagesse et le cartésianisme s’opposent ? »
Je considère le cartésianisme comme l’ancêtre de la sagesse. Ils ne s’opposent pas, mais le cartésianisme est incomplet.
« Quelle est cette logique du capitalisme qui transparaît dans mon article ? »
Je pense avoir répondu à cette question dans mon commentaire numéro 6.
Les gens sont tous tellement différent, Certain de tes dogmes ne sont pas applicables à tous. Pour revenir au bureau bordélique d’einstein,
http://i33.tinypic.com/14avkw2.jpg Je pense personnellement que l’ordre et la discipline n’inspire que rarement la folie créatrice alors que du chaos peut parfois émerger le génie.
Merci pour cet article et ce débat fort constructif.
Il manque un perle importante, avant même la première :
– Avoir l’intelligence de ses émotions.
J’en réfère à la lecture du livre de Daniel Goleman, « l’intelligence émotionnelle », en substance, rien n’est faisable sans émotion. Il est incroyable de noter par exemple tout ce qui est réalisé par *envie* par *jalousie* par *peur* par *joie* par *plaisir* etc…
L’émotion comme le seul et unique moteur de l’apprentissage, ça, c’est terriblement humain.
L’équation du 2) devient : talent^émotion1 x temps = résultat^émotion2
Mais je pense que cette équation mérite encore d’être travaillée.
C’est drôle, votre discussion entre vraiment en résonance avec mes 2 derniers articles. J’y oppose notamment 2 approches qui me paraissent profondément différentes : d’un côté, les blogs de développement personnel qui invite à être plus productifs, à gagner du temps etc, et de l’autre, les blogs (toujours) de développement personnel centrés principalement sur la recherche de valeurs, se recentrer, se relaxer, etc.
Les deux approches peuvent être mêlées, mais il me semble qu’il y a comme un hiatus entre les deux… Je me sens parfois schizophrène, à vouloir en faire plus et moins à la fois ! 😉
Je reprends mes propos : « On pourrait dire que les premiers cherchent à ne pas perdre une seconde, tandis que les seconds souhaitent goûter à chaque seconde. »
Pour ma part, mon caractère à la fois frugal et avide de connaissances m’empêche de trancher. Mais je m’interroge.
Je m’appuie en particulier sur le bouquin que je lis actuellement, Traité de l’efficacité, de François Jullien, grand sinologue, qui compare les principes d’efficacité européen et chinois. Très intéressant, je vous le conseille, mais gaffe, feuilletez-le avant, c’est quand même très intello comme prose.
Je profite de ce message pour ajouter mes félicitations pour ton challenge ! 🙂 J’adore ce genre de défis, et je suis devenue une assidue lectrice ! 🙂 D’ailleurs, ça y est : c’était en germe, j’y pensais fort, mais tu as déclenché le truc : via ton site je me suis retrouvée sur Amazon et voilà, moi aussi je suis en train de virer fan de Getting Things Done ! 😉
J’aimerais bien en lire autant, mais je crois que je suis plutôt à l’extrême opposé : j’ai plutôt tendance à méditer chaque page que je lis pendant une demi-heure… 🙂
Au passage, pour ce qui est de passer à la pratique la semaine suivante, c’est à essayer… ou bien faire une 2ème année en mettant en pratique chaque semaine les principes du bouquin de l’année précédente ?
😉
Bonjour à tous et merci pour vos commentaires et arguments constructifs.
Je tiens tout d’abord préciser que mon prénom est Olivier et pas Roland, mais je comprend que cela puisse porter à confusion au début 😉
Pour ceux qui me suivent, je pense poster d’ici demain soir la chronique du prochain livre, The Path of Least Resistance, qui est extrêmement dense, complexe et difficile à résumer. J’ai mis plus de 6 heures à le lire, et je crois que je vais en mettre autant pour écrire le résumé. Bon, et j’ai aussi fait deux soirées arrosées le week-end dernier, ça ne m’a pas mis en avance 😉
Olivier Maxime, je suis désolé mais je trouve toujours que tes propos manquent de clarté et de structure, et c’est grâce à Boréale et Laurent que je pense avoir compris où tu veux en venir (!). Je citerai Boileau « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». De plus tu réponds à peine à un quart de mes questions, je ne vois donc pas la nécessité de poursuivre le débat plus avant directement avec toi.
Merci d’avoir pris le temps de me faire réfléchir.
Infofiltrage (je ne connais pas ton nom ?), merci pour ta pierre, je pense qu’il y a beaucoup de perles à ajouter, je ne prétend pas vouloir résumer toute la sagesse et l’intelligence du monde dans cet article 😉 Je pense effectivement que l’émotion a un rôle important dans nos vies – sinon nous serions tous des Mr Spock froids et sans âme – mais sommes-nous talentueux avec les choses que nous aimons, ou aimons-nous les choses pour lesquelles nous avons du talent, ou autre chose encore ?
Boréale, merci d’avoir résumé de manière claire et concise ces deux approches, qui semblent être celles qu’a perçut et mis en opposition Olivier Maxime. Il me semble que cette opposition annoncée entre « goûter chaque seconde » et « ne pas perdre chaque seconde » est une manifestation de la pensée binaire qui baigne notre civilisation occidentale – et qui m’influence plus souvent que je ne le voudrai – qui consiste à raisonner en terme de oui/non, vrai/faux, blanc/noir – qui trouve peut-être son origine dans le fameux principe du tiers exclu Aristotélicien – ou à opposer deux conceptions au lieu de les faire converger.
En l’occurence, d’un point de vue intellectuel, je ne vois pas en quoi il serait plus pertinent d’opposer le fait de goûter chaque seconde et le fait de ne pas les gaspiller plutôt que de les faire converger : ne peux t-on pas goûter davantage chaque seconde en évitant de les gaspiller à des choses inutiles ? Être plus efficace ne permet-il pas de consacrer notre vie à des choses plus essentielles ? C’était le sens de mes questions :
La sagesse et l’efficacité sont-ils opposés ? Peut-on être sage sans être efficace ? Être efficace sans être sage ? Être sage et efficace ? Dois t-on être inefficace pour être sage ? pas sage pour être efficace ? En quoi la poursuite de la sagesse (ou plutôt du bonheur dans ton cas) serait-elle incompatible avec le fait de savoir lire vite ? De réfléchir ? De comprendre que chaque jour de notre vie compte et que ces journées sont les briques de notre vie ? D’avoir l’esprit clair ? D’avoir un bureau rangé ? De comprendre comment tirer parti des chances qui passent à coté de nous ? Qu’il faut apprendre à échouer pour réussir ? Qu’il faut être curieux, ouvert, et avide d’apprendre ?
Mais c’est un vaste sujet, et je crois que l’on pourrait écrire une thèse à ce sujet sans commencer à en percer le début du commencement – et ce n’est pas trois ans que nous allons passer à réfléchir à la question 😉
Je me contenterai juste de dire qu’il me semble nécessaire d’accompagner la recherche de la performance et de l’efficacité par la recherche de sa voie et de la signification que l’on donne à sa vie, « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », sinon on arriverait effectivement à l’absurdité de la machine à faire manger des Temps Modernes : on serait au centre d’un système performant mais sans âme tournant en rond.
J’admet toutefois être en ce moment davantage dans une période « ne pas gaspiller son temps et être plus performant » plutôt que « je savoure » car je bosse beaucoup pour développer mon entreprise et satisfaire mes ambitions, dans l’espoir plus tard de pouvoir davantage savourer.
Content sinon de t’avoir encouragée à lire GTD, j’espère que nous pourrons échanger conseils et astuces quant à son implémentation 😉
Merci pour ton idée concernant l’alternance lecture/mise en pratique, pour le moment je vais continuer à lire à ce rythme jusqu’à la fin de l’année, puis j’aviserai.
Laurent, merci pour ton commentaire, je suis d’accord à 100% avec ce que tu dis, et tes article sont d’intéressants compléments 😉 (j’ai découvert ton blog aujourd’hui grâce à ta chaîne, je compte bientôt écrire un article sur le sujet).
The Dip faisait partie de l’édition 2007 du Personal MBA mais a disparut de l’édition 2008, sans que Josh Kausfman ne s’en explique. Je vais me contenter cette année de lire Tous les marketeurs sont des menteurs, le seul ouvrage de Seth Godin de mon projet (Seth Godin qui m’a fait l’honneur d’un commentaire aussi court que positif sur la version anglaise de cet article 😉 )
Bonsoir Olivier,
Tous ces compléments très instructifs nous rapproche. Par l’approche émotionnelle, je ne verse pas dans le sentimental. Évaluer ses forces et faiblesses est une partie de la conscience de soi. En cela, c’est la première compétence personnelle.
Mais aussi, avoir l’assurance de sa valeur et de ses capacités tout en connaissant ses limites.
La maitrise de soi est cet état que tu as décrit, « Mizu-no-kokoro », et qui permet de gérer ses états intérieurs, ses attitudes, pour faire preuve de conscience professionnelle, d’adaptabilité, de fiabilité, mais aussi (et surtout) d’être à l’aise avec les idées neuves.
La motivation est enfin la dernière compétence émotionnelle personnelle. On ne peut atteindre un but sans savoir épouser les objectifs de son entreprise dans un engagement total. L’exigence de la perfection détermine les efforts pour atteindre son niveau d’excellence, faire preuve d’initiative et garder un optimisme tenace, en dépassant les obstacles.
Cet aperçu personnel ne peut cacher un autre domaine émotionnel : ses compétences sociales.
Globalement, la gestion de nos relations avec les autres est déterminée par des aptitudes sociales et par l’empathie, qui vise à la compréhension, en leurs captant leurs sentiments pour éprouver un intérêt sincère pour leurs soucis (je fais volontairement court, mais la réalité est plus large que ça ;))
Cette empathie vise aussi à satisfaire aux besoins, à enrichir les autres en les stimulant, à équilibrer dans les diversités les enjeux ou les pouvoirs.
Ta pédagogie par exemple est une qualité émotionnelle, elle regroupe un art de convaincre et une excellente maitrise de la communication.
Mais une aptitude sociale importante (tout particulièrement pour un chef d’entreprise) est celle d’inspirer et de guider des groupes, avec le sens de la médiation, avec la culture des relations, le sens poussé de la coopération, de la collaboration qui permet de mobiliser des équipes… de créer des synergies au service d’intérêts communs.
Je ne renie pas les expertises techniques comme par exemple la lecture rapide, mais je crois profondément qu’il est meilleur pour soi-même comme pour les autres d’adopter avant toute chose et en priorité, une bonne gestion émotionnelle, car c’est par sa connaissance que chacun réussit et s’épanouit.
J’ai souvenir d’une étude qui avait été réalisée sur l’ensemble des majors de promo de l’université d’Harvard. Qu’étaient-ils donc devenus, étaient-ils tous ou majoritairement en haut de la pyramide ? Hélas non, même les derniers de leurs promos avaient souvent de meilleurs postes que les plus brillants d’entre eux. Les meilleurs savoir-faire qui s’enferment comme des rats de laboratoires brillent souvent bien moins que de pauvres chercheurs qui ont des aptitudes à vulgariser leur travail.
C’est assurément pour convaincre des gens comme nous que le docteur en psychologie, Daniel Goleman a publié un deuxième tome à « L’intelligence émotionnelle » qui traite plus du monde du travail. Et c’est, à mon avis, une référence fondamentale de livre d’auteur pour changer de vie. 😉
Et pour parfaire cette approche, je propose un petit défi à ta technique de lecture rapide, extrait d’un haïku célèbre, 3, 2, 1 :
kono aki wa
nande toshiyoru
kumo ni tori
Bonjour Hélène et merci pour tes encouragements 😉
Si tu cherches un test psychologique intéressant et très utile pour mieux agir ensuite, je ne peux que te recommander Strenght Finders 2.0. De tous les tests psychologiques que j’ai passé, c’est celui qui m’a paru le plus pertinent et décrivant au mieux ma personnalité. De plus, il est très positif car il se focalise sur tes forces et peut être une véritable révélation qui t’emmènera vers des contrées insoupçonnées 😉 .
L’idée de mon projet et ma décision de m’y lancer viennent en partie de la lecture que j’ai fait de ce livre.
Je te recommande aussi The Personality Code, qui était dans la liste du Personal MBA de 2007 (mais a été supprimé de la liste 2008).
Il est moins intéressant que Strenghts Finder, mais est tout de même excellent. Il a ainsi décrit mon profil comme étant celui d’un entrepreneur, et ma foi, je ne peux pas le contredire 😉 .
En espérant t’avoir aidé,
Olivier
J’allais faire exactement la même remarque Olivier Maxime, je trouve le mot sagesse très mal choisit pour le titre de cet article, ce sont des conseils pour devenir productif, rien à avoir avec la sagesse. La sagesse est plus porté vers les autres et sur la conscience de soi, ça n’a rien de matérialiste 🙂
Comme Alexandra et Olivier Maxime, je suis surpris par l’utilisation du mot sagesse dans le titre.
Les conseils sont très intéressants et peuvent servir à de nombreuses personnes, moi compris mais je ne vois vraiment pas ce que viens faire la sagesse la dedans. Je m’explique
Ces 10 perles donnent des conseils permettant d’améliorer son organisation, son efficacité, sa capacité de travail, d’apprentissage, … Or travailler efficacement est-ce être plus sage? Etre organisé de façon remarquable est-ça la sagesse? Accumuler du savoir est-ce qui fait d’un homme un sage?
Ma réponse est clairement non. Ce que tu définis comme la sagesse, je le voit plus comme des astuces, méthodes, habitudes permettant d’être plus efficace, plus organisé, …
Mais la sagesse c’est d’abord être en harmonie avec soi-même, avec son environnement, être serein, se contenter déjà de soi et ne pas être dépendant d’une conquête de savoir, de succès, ou de quoi que ce soit.
Bref on est pas d’accord sur la définition, ce que tu vois comme sagesse je le vois comme une dépendance au succès, aux apparences du succès. Je n’ai rien contre la réussite, je trouve ça formidable, mais c’est autre chose que la sagesse. A quoi bon accumuler le savoir ou l’argent, à la fin on meurt tous, que l’on soit riche ou pauvre. Je ne veux pas dire que l’ignorance est la panacée, mais que la course perpétuelle vers la perfection qui -pour moi- transparait dans ce post est futile et n’est pas la sagesse, l’objectif d’être parfaitement rationnel, organisé, reluisant comme un soulier neuf me parait plus comme une recherche plus ou moins consciente de la supériorité sur les autres, un moyen de se distinguer, de se poser au dessus de la mêler. Je pense par exemple au « Passez d’un milieu social à un autre » qui à mes oreilles sonne comme « passez d’un milieu social à un autre et ainsi vous serez au dessus de tous ».
En gros tout ça, malgré la qualité des conseils me parait comme des conseils pour se programmer en une machine redoutablement efficace, mais pas en un homme sage et accompli, libéré de tous besoins et toutes prétentions.
Je te conseille de lire les lettre à Lucilius de Sénèque, un monument d’intelligence et de sagesse, qui pour moi est bien plus enrichissant que te conseils qui sont de bons conseils managériaux mais bien insuffisant pour en faire des conseils de vie.
ps: en postant ici je procrastine, selon tes perles de sagesses je devrais utiliser ce temps à des activités plus productives.
ps : dsl pr les fautes pas moyen d’éditer, j’aurai du me relire avant de poster…
Olivier, j’ai une petite perle pour toi :
http://www.youtube.com/watch?v=OoF-_1YKjSU&feature=player_embedded
J’espère que le lien fonctionnera
Moi j’ai beaucoup aimé
Cherchez le livre qui s’appel Un cours en miracle…
Cette lecture m’a permis de faire le point sur la vie et sur ma vie…
Je vous le resume ainsi…Les illusions ne menace pas la vérité.Rien de réel ne peut etre menacé…en cela réside la paix intérieure.
J’ai effectivement trouvé un peu de cette paix…
NAMASTE
21 Janvier 2009, nous sommes le 12/12/2011 et c’est amusant de voir que dans x ans un lecteur se dira la même chose.
Je fais du conseil en entreprise et je constate souvent un chaos indescriptible …
J’agi en réorganisant les flux et la circulation de l’information et bien entendu j’utilise GTD …
C’est pour me parfaire et mieux aider que j’ai parcouru ce blog très intéressant.
Je suis coach certifié coaching orienté solution et souvent c’est l’humain et son comportement ou une aide à son adaptation qui déclenche le succès de mes misions. La Personne au centre des systèmes qui lui sont adaptés.
Bravo en tout cas pour ces échanges dans le respect des différences exprimées ce que je m’applique brièvement à décrire sur mon site tafa en déontologie et méthodes.
En faite la critique d’Olivier Maxime des perles de « Sagesse » est tout à fait pertinente vue les citations suivante de l’auteur critiqué parues dans un autre article de ce blog. La « sagesse » critiquée se dévoile ici effectivement comme une aptitude personnelle entraînée à outrance en vue de tirer un maximum de profit personnel d’un environnement sociale et économique particulièrement décadent et elle est effectivement complètement dépourvu de faculté critique au sens philosophique du terme, dommage :
« Mais surtout ne vous forcez pas, restez employé si vous trouvez l’idée de devenir votre propre patron trop difficile. Je veux dire, j’ai besoin de gens comme vous pour construire mes business et créer la vie dont je rêve. Les employés sont un des moyens les moins chers qu’ont à leur disposition les gens désireux d’être libres et de créer des choses qui en valent la peine. Vous nous êtes indispensables – et pour un peu je vous ferai même une bise tiens, allez.
Peugeot a vu ses ventes diminuer de 8.7% en 2008. De nombreux salariés sont au chômage technique, des usines sont en pleine restructuration. J’ai décroché quatre gros contrats fin 2008 avec différentes filiales Françaises, alors même que les consignes sont de serrer les vis et de réduire les coûts au maximum.
Pourquoi ? Parce que :
Je suis une goutte d’eau dans leur océan. Mais une de leur goutte c’est une rivière de bon calibre pour moi.
Je leur apporte des outils et des méthodes pour améliorer leur productivité et réduire leurs coûts.
Je fais donc partie de leur solution plutôt que de leur problème.
Que ce soit en plein milieu d’une crise ou en plein boom économique, si vous faites parti des solutions de vos clients et pas de leurs problèmes, vous avez peu de choses à craindre et beaucoup à gagner. »
Quelle surprise de lire cette « suite » de commentaires négatifs à l’ensemble des propositions de Olivier Roland. Il y a comme une confusion entre développement personnel et relation interpersonnelle.
Je note surtout comme une agression pour certains l’idée de remettre en cause ses propres fonctionnements.
Olivier nous propose des questionnements/solutions par rapport à nous mêmes et non des injonctions au-delà de nos possibles.
Merci Olivier pour tes « tuyaux » que je mettrais peut-être un jour en œuvre !