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L’effet Snowball

L'effet snowbowl ou comment investir avec intelligence

Résumé de « L’effet Snowball ou Comment investir avec intelligence » de Yoann Lopez : un ouvrage indispensable pour tous les novices en investissement et ceux et celles qui veulent se mettre à jour en bénéficiant des conseils de l’un des plus talentueux entrepreneurs du moment.

Par Yoann Lopez, 2022, 304 pages.

Chronique et résumé de « L’effet Snowball ou Comment investir avec intelligence » de Yoann Lopez

Introduction

L’objectif de Yoann Lopez est de vulgariser la discipline économique nommée « finances personnelles ». Alors qu’elle est très connue aux États-Unis, elle reste peu étudiée en France. L’auteur lui-même, alors qu’il est économiste, a dû attendre de voyager outre-Atlantique pour se rendre compte de l’importance de la « finance perso » et ses trois piliers :

  1. Gérer son budget ;
  2. Se créer une épargne ;
  3. Investir son argent.

Il invite le lecteur à se saisir de ce domaine pour vivre mieux au jour le jour et assurer plus sereinement sa retraite, dans un monde qui évolue rapidement. Selon lui, il faut retenir « 7 non ». Non… :

  1. Il n’est pas trop tard pour se soucier de ses finances ;
  2. Il n’est pas trop tôt pour se lancer ;
  3. Vous n’avez pas besoin d’être riche pour investir ;
  4. Investir, ce n’est pas que pour les mecs ;
  5. Vous n’avez pas besoin d’être expert en Bourse ou en cryptos pour vous lancer ;
  6. Vous n’aurez pas à consacrer des heures et des heures par semaine pour gérer vos finances et investir ;
  7. Il n’est pas nécessaire de lire cet ouvrage de A à Z !

Yoann Lopez l’assure : la finance perso peut même être « fun » une fois qu’on s’y met ! Êtes-vous prêt pour le voyage ?

Chapitre 1. Pourquoi investir ?

Que signifie épargner et investir ? Indice : acheter du temps

Il arrive souvent que nous ne voyions pas l’intérêt d’épargner ou d’investir. En réalité, il faut attendre un certain temps pour en voir les effets bénéfiques sur notre vie. C’est ce qui fait dire à l’auteur :

Pour être tout à fait clairs, précisons les termes :

  • L’épargne consiste à « mettre de l’argent de côté en dépensant moins que ce que vous gagnez ».
  • L’investissement consiste à « placer votre argent pour qu’il vous rapporte de l’argent ».

Nous avons tous un pourquoi différent, car nous sommes tous différents

Il est inutile de se culpabiliser si vous n’avez pas encore agi ou si vous vous sentez novice ; en fait, selon Yoann Lopez, nous le sommes tous ! La finance moderne est une discipline assez neuve — elle a à peine 50 ans. Si d’autres l’ont fait avant nous, nous pouvons aussi apprendre à nous en sortir.

Bien entendu, nous avons tous un rapport différent à l’argent. Celui-ci est fonction de notre personnalité, de notre histoire et du contexte socio-économique dans lequel nous évoluons. Quel est le vôtre ?

Réfléchissez aussi à vos objectifs : ce sont eux qui vous fourniront la motivation pour agir et apprendre.

Devenir riche versus rester riche

Pour être riche, il faut avant tout choisir de ne pas le dépenser et y faire très attention. Autrement dit : il faut refuser le risque. Alors que celui qui veut devenir riche doit à l’inverse accepter de prendre des risques.

Bien sûr, ceux-ci doivent être mesurés… :

En fait, vous devez, dans une certaine mesure, vouloir « rester riche » pour « devenir riche ». Mais pas trop ! Vous devez prévoir le pire financièrement et « conserver un matelas de sécurité » en toute circonstance.

Cette précaution, ce « matelas de sécurité », peut prendre diverses formes, en fonction de votre situation. Mais il est nécessaire pour avancer sereinement. Soyez optimiste, tout en restant conscient que, malgré tout, vos plans d’investissements peuvent échouer.

Être riche versus accumuler de la richesse

Accumuler la richesse vous permettra de réaliser vos projets, alors que la dépenser pour montrer que vous êtes riche vous fera perdre de l’argent. En fait, vous pouvez être riche et ne pas savoir comment gérer vos finances personnelles correctement.

Certaines personnes ont l’air humble et pourtant cachent des trésors dans leur compte en banque. D’autres ont une Ferrari mais ont peut-être un découvert énorme à rembourser tous les mois. De quel côté préférez-vous être ?

Talent, chance et prise de risque : il n’existe pas de recette magique

Le talent et la chance se mêlent très souvent dans l’investissement. Il est parfois difficile de dire si un succès vient de l’un ou de l’autre. La prise de risque est liée au fait que le contexte est partiellement incertain, et donc que votre seul talent y suffit rarement.

Votre objectif formel devrait être de continuer à investir sur de longues périodes. Vous ne voulez pas vous retrouver « game over » après deux ans ! Et il n’y a pas de recette magique pour gagner gros en très peu de temps. Mieux vaut prévoir et agir de façon raisonnable sur une longue période.

Savoir dire : « Assez ! »

Cette limite dépend de vous et de vos objectifs. Yoann Lopez n’a pas pour intention de vous dire quand arrêter ! Toutefois, il vous invite à penser à votre équilibre. Votre recherche d’argent et votre prise de risque ne devraient pas nuire à votre bien-être quotidien.

Chapitre 2. Argent et psychologie : connaître ses biais pour mieux se comporter

Les biais d'auto-complaisance et d'auto-attribution

Le biais d’auto-complaisance ou d’auto-attribution

Les biais cognitifs sont nombreux. Certains entrent particulièrement en ligne de compte dans l’investissement et les finances personnelles.

Le premier qui est étudié par l’auteur est le biais d’auto-complaisance ou d’auto-attribution. Il s’agit de l’idée selon laquelle nous avons tendance à nous attribuer (facteurs internes) les mérites d’une victoire, mais à rejeter vers l’extérieur (facteurs externes) l’échec.

Ce biais peut être dangereux en finances dans la mesure où vous ne prendrez peut-être pas suffisamment en compte le facteur chance/hasard. En cas de succès, vous pouvez être amené à prendre plus de risque en minimisant le rôle des facteurs externes (qui peuvent changer à tout moment).

En cas d’échec, demandez-vous ce que vous avez mal fait, ce que vous auriez pu apprendre de plus. En cas de réussite, interrogez-vous à l’inverse sur les facteurs extérieurs qui pourraient avoir causer votre succès.

Le biais de confirmation

Nous préférons les informations qui confirment nos hypothèses et nos idées reçues. C’est le biais de confirmation.

Ce biais peut s’avérer désastreux dans la finance, dans la mesure où nous ferons confiance à des informations qui sont peut-être erronées, simplement parce qu’elles vont dans le sens de notre « pente naturelle ».

Vous pourriez passer à côté d’une belle opportunité ou, à l’inverse, devenir téméraire !

Alors, au lieu de faire confiance à 100 % aux personnes qui vous conseillent, demandez des informations à des personnes et des sources d’informations variées, à la fois pessimistes et optimistes. Pesez les « pour » et les « contre » — sans pour autant vous perdre dans des documents de 1 000 pages !

Le biais de cadrage

La présentation d’un problème (son cadrage) peut nous induire en erreur. Autrement dit, la manière dont l’information nous est donnée est parfois tout aussi importante que le contenu de cette information elle-même.

Soyez vigilant à ces effets de cadrage lorsque vous dépensez votre argent. Si vous voyez un prix barré de 200 € et un prix final de 20 €, par exemple, c’est sans doute que le prix barré est faux et n’a d’existence que pour vous faire croire que vous faites une « bonne affaire ».

L’effet Dunning-Kruger

C’est l’idée que moins on en sait, plus on croit en savoir ! À l’inverse, les personnes compétentes sont conscientes de leurs limites. Et entre les deux ? Nous avons souvent l’impression de « ne rien savoir ».

Pour le dire autrement : mieux vaut ne pas se croire plus fort que les experts. Le plus souvent, vous risquez d’y perdre. Prenez plutôt le temps de comprendre les enjeux, d’y consacrer un peu de temps.

Ne pensez pas que vous connaissez tout sur tout ; non, mettez-vous dans le rôle de l’apprenant.

L’effet « Bandwagon » ou effet de mode

Nous aimons suivre les tendances. C’est naturel et lié à notre caractère d’espèce « sociale ». Mais cela peut avoir des désavantages.

Dans les finances personnelles, par exemple, nous avons tendance à reproduire des comportements de groupe. Comme épargner sur un livret A, alors que ce n’est pas la meilleure option. Et il y a beaucoup d’autres situations où nous imitons, sans vraiment y penser, le comportement des autres (acheter ou vendre des actions, etc.).

Pour s’en prémunir, mieux vaut réfléchir par vous-même : cette décision est-elle vraiment la bonne ? Cette action a-t-elle un sens ? Pourquoi agir (ou ne pas agir) ?

Le réalisme naïf

Le réalisme naïf, c’est l’idée que notre vision du monde est naturellement la bonne et la seule vraie. Nous pensons : « Les autres se trompent ! J’ai raison. » Mais est-ce si sûr ?

Nous pouvons également succomber au réalisme naïf d’autrui en pensant que, si l’autre affirme une chose avec tant de certitude et de clarté, c’est que cela doit être vrai. Cela peut arriver lorsque nous écoutons des influenceurs spécialisés en finances perso sur YouTube, par exemple.

Ici encore, réfléchir et faire carburer son esprit critique est la meilleure recette pour s’en sortir !

L’illusion de fréquence ou le phénomène de Baader-Meinhof

Nous pensons voir des régularités ou des fréquences alors qu’il n’y en a pas. Ce n’est pas parce que nous avons l’impression de voir une chose plus souvent qu’elle arrive effectivement plus fréquemment. C’est peut-être parce que nous focalisons davantage notre attention dessus !

En finances, nous pourrons parfois être dupes de ce biais. Nous penserons que ce type d’actif est bon, car nous avons l’impression d’en entendre parler constamment. Mais est-ce un effet de mode (voir plus haut), une simple erreur de perception, etc. ?

Analysez le produit en question avec un peu de sang-froid. À quoi est due l’impression de le voir revenir tant de fois ? Et vaut-il finalement la peine de s’y arrêter ?

Le biais (ou effet) d’ancrage

Nous avons tendance à nous référer à un point de départ (d’ancrage) à partir duquel nous élaborerons notre stratégie de décision/action. Mais celui-ci peut être trompeur. Si nous acceptons d’emblée un prix de départ élevé pour l’achat d’une voiture (ancrage), nous considérerons un prix inférieur comme une « bonne affaire », alors que ce n’était sans doute pas le cas !

En matière de finances, Warren Buffet conseille par exemple de ne pas regarder trop le prix d’une action, mais sa « valeur fondamentale ». C’est elle, selon lui, qui devrait vous servir de point d’ancrage.

Soyez « hyperconscient » des ancres afin de ne pas vous laisser avoir. Si vous êtes à l’initiative de la négociation, servez-vous des ancres pour en tirer avantage.

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L’effet d’aversion pour la perte

En finances, les effets de ce biais sont clairs : nous avons tendance à être averse aux placements risqués. Ou alors, nous vendons nos actions trop vite, en ayant peur de perdre trop d’argent par la suite.

Est-ce que votre peur est rationnelle ? Posez-vous la question. Il convient également — dans la mesure du possible — de se détacher émotionnellement de ses investissements. Exécutez votre stratégie « comme un robot », suggère l’auteur.

L’effet de dotation

Nous accordons en général plus de prix à quelque chose lorsque celle-ci nous appartient. Pourquoi ? Car nous voulons certainement protéger ce que nous avons déjà. Notre maison nous paraît « chère » (y compris à notre cœur) alors qu’elle ne l’est peut-être pas tant que ça, d’un point de vue objectif.

En finances personnelles, cela peut avoir des conséquences éventuellement négatives : nous nous attachons à des actifs (action, appartement locatif, etc.) alors que nous ferions mieux de nous en libérer.

À nouveau, le détachement émotionnel est la solution adéquate. Réfléchir, prendre du recul et suivre sa stratégie sont sans doute les meilleurs moyens de résister à ce biais.

Le biais (ou heuristique) de disponibilité

Pour prendre une décision, nous avons tendance à nous référer uniquement aux éléments directement disponibles, et notamment nos souvenirs (bons ou mauvais), au lieu de faire des recherches plus approfondies.

Mais, ce n’est pas toujours la meilleure idée si vous voulez faire évoluer vos finances personnelles ! Vous pourriez passer à côté d’opportunités parce que, comme le chat échaudé, « vous craignez (même) l’eau froide », sans raison !

Le biais des survivants

Les individus qui réussissent nous offrent des exemples à suivre. Mais parfois, nous avons tendance à sous-estimer la difficulté d’un projet en nous focalisant sur la réussite de ces personnes. Or, combien ont échoué en secret ?

Si vous vous lancez dans l’analyse financière de performances des entreprises, vous ne devrez jamais analyser uniquement ceux qui réussissent, sans quoi vous allez fausser vos résultats. Si vous êtes entrepreneur, ne vous focalisez pas uniquement sur les personnes à succès ; regardez aussi ceux qui ont échoué et demandez-vous pourquoi.

Le biais rétrospectif

« Je le savais ». Oui, souvent nous avons l’impression qu’une chose est évidente après qu’elle ait été découverte ou qu’elle vous ait été révélée. Et pourtant, il a parfois fallu beaucoup d’efforts pour la faire venir au jour !

Yoann Lopez cite Le Cygne noir de N.N. Taleb pour montrer l’influence de ce biais sur la finance. Selon l’auteur de cet ouvrage, il est impossible de prévoir le comportement des marchés financiers. Pourtant, nous avons tendance à considérer qu’ils sont prévisibles sur la base d’explications a posteriori.

L’erreur du parieur

Nous avons souvent l’impression qu’un événement spécial (tirer trois fois le double 6 aux dés, par exemple), s’il s’est produit ou répété dans le passé, ne se reproduira pas avec la même régularité dans le futur. En fait, c’est une erreur car, dans l’absolu, ses chances de se produire à nouveau sont statistiquement les mêmes.

C’est un piège pour les investisseurs. En effet, ils croient souvent que les gains ou les pertes vont nécessairement décroître après plusieurs jours exceptionnels, alors que ce n’est pas nécessairement le cas.

Pour l’éviter, gardez à l’esprit que chaque événement est indépendant l’un de l’autre.

L'épargne, la base des finances personnelles.

Chapitre 3. Les bases de l’investissement

Comprendre le fameux effet Snowball : les intérêts composés

Voilà, en résumé, l’effet Snowball. C’est l’idée d’une progression exponentielle des gains. Le concept d’intérêts composés en est l’expression plus sérieuse, mais elle dit la même chose.

Savoir gérer son épargne : dégager de l’épargne pour pouvoir investir

Tout commence par le capital de base. Pour faire de l’argent à partir de l’argent, vous avez besoin d’une épargne. Au sens large, l’épargne désigne simplement la différence entre vos rentrées d’argent et vos dépenses. Si elle est positive, vous pouvez faire ce que vous voulez de votre épargne : voyager… ou investir !

L’objectif, pour Yoann Lopez, n’est pas d’aller vers la frugalité. Il conseille plutôt de « maîtriser son budget pour dégager une épargne et l’investir ». Pour ce faire, il présente une méthode simple qu’il utilise personnellement. En voici les outils :

  • Une google Sheet (ou Excel ou Numbers d’Apple ou un crayon et un carnet !) ;
  • Revolut (une néobanque très bien, ou N26) ;
  • Boursorama (ou une autre banque traditionnelle en ligne).

👉 Étape 1 : quelles sont mes dépenses mensuelles exactes et combien me reste-t-il à dépenser ?

Il est utile d’être précis. C’est là que la feuille de calcul vous sera utile (Yoann Lopez vous en propose une à télécharger gratuitement dans le livre !).

Vous y noterez vos revenus, puis vos dépenses fixes et vos dépenses flexibles (bars, courses, etc.). Pendant un mois complet (à commencer si possible en début de mois), il s’agira de définir votre « reste à vivre« .

👉 Étape 2 : qu’est-ce que je peux économiser ?

Analysez tous les résultats du mois. Qu’est-ce qui est utile ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? « Le but est simple : optimiser pour essayer de dégager une capacité d’épargne« , dit l’auteur.

Cherchez à déterminer un budget pour vos dépenses et en particulier pour votre épargne. Dès le début du mois, vous serez alors en mesure de mettre de côté cet argent dès votre salaire reçu.

Comprendre et utiliser la notion de scénario catastrophe

Apprenez à prévoir les situations indésirables. Vous ne voulez pas vous ruiner, bien sûr. Mais si cela arrive, vous voulez savoir que faire.

Et si votre femme vous quitte ? Saurez-vous vous retourner ? Quel est le degré d’employabilité dans votre secteur professionnel ? Pourrez-vous retrouver un boulot facilement ? Il importe de se mettre au clair sur ces questions.

Pouvez-vous établir un niveau de risque ? Évaluez en fonction de votre situation particulière afin d’établir un profil de risque en tant qu’investisseur.

La notion de « risque investisseur » est importante. Elle est d’abord liée à celle de liquidité (voir l’ouvrage pour la définition complète. En général, « plus vous aurez besoin de liquidités rapidement, moins vous pourrez prendre de risques », prévient Yoann Lopez.

Ensuite, elle dépend de vos préférences et de votre propre aversion au risque. Vous devrez trouver une méthode d’investissement qui va vous rendre serein ; vous ne voulez pas vous rendre malheureux pour gagner de l’argent !

Enfin, il est important de lier cette notion à vos connaissances. Êtes-vous conscient des risques que vous allez entreprendre ?

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier : la diversification

Yoann Lopez conseille d’avoir plusieurs « portefeuilles ». Par exemple :

  1. Actions ;
  2. Cryptomonnaies ;
  3. Immobilier.

Il est préférable de diversifier ses portefeuilles pour être plus résistant aux risques. En effet, si vos investissements en cryptomonnaies s’écroulent, il vous restera les actions et l’immobilier, etc.

Par ailleurs, dans un même portefeuille, vous pouvez (et devriez) diversifier vos investissements. Par exemple, prendre des actions dans plusieurs entreprises. Cela vous permet de faire face à la volatilité (voir la définition dans le livre, p. 83).

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier : la décorrélation

En fait, il convient de faire tout pour que vos investissements ne soient pas trop corrélés entre eux, c’est-à-dire reliés les uns aux autres. Pourquoi ? Car si les marchés sont trop proches les uns des autres, vous prenez le risque de voir vos biens chuter en même temps. Ce que vous voulez éviter !

La notion fondamentale de « dollar-cost averaging » (DCA)

Vous ne pouvez pas savoir ce qui va se passer demain (rappelez-vous : la finance est incertaine). Dans ce cas, le mieux à faire, une fois que vous commencez à investir, consiste à « investir régulièrement dans les mêmes produits » et ce, à intervalles réguliers. C’est ça, le DCA !

Comprendre le concept de « Rebalancing »

C’est une autre technique d’automatisation de l’investissement qui va souvent de pair avec le CDA. Il s’agit de s’assurer que notre portefeuille d’actions soit équilibré, en termes de valeur, entre les différents investissements. On parle de rééquilibrage.

Si, dans mon portefeuille, certaines actions chutent et que d’autres montent, il est temps de rééquilibrer en achetant un peu plus de celles qui ont chuté et de revendre un peu celles qui ont monté, afin de rétablir l’équilibre entre les différents investissements.

Concept de rebalancing

Chapitre 4. Gérer son épargne de sécurité et ses liquidités

Dans quelles conditions doit-on créer une épargne sûre et/ou liquide ?

Yoann Lopez donne plusieurs raisons de se lancer dans une épargne sûr et/ou liquide (où vous pouvez retirer votre argent rapidement) :

  • Se créer une épargne de sécurité (ou « matelas de sécurité ») ;
  • Permettre une dépense certaine qui est prévue à très court terme ;
  • Créer une poche de liquidité afin de profiter de certaines opportunités ;
  • Se sentir psychologiquement bien.

Comment déterminer la taille de son épargne de sécurité ?

L’épargne de sécurité est l’argent qui peut être débloqué en cas de réalisation de votre scénario catastrophe. Cet argent doit être placé en lieu sûr et pouvoir être récupéré quand vous avez besoin. Il ne doit pas perdre sa valeur. Mais comment en déterminer la taille ?

Yoann Lopez prend son propre exemple, mais le calcul est relatif, car tout dépend de votre situation (comme pour le cas du scénario catastrophe). Il faut donc préalablement savoir si vous retrouverez un boulot rapidement, si vous êtes freelance, si vous louez votre appartement ou maison, etc.

Toutefois, une fois que vous avez les réponses à ces questions, il est possible de calculer ce matelas de sécurité de façon assez simple. Comment faire ?

Calculez le montant mensuel dont vous avez besoin (vos frais divers, votre appartement, etc.) puis calculez le nombre de mois que vous pensez devoir tenir sans travail ou sans revenus. Ensuite, ajoutez 30 % à ce montant pour avoir une marge de sécurité.

Les différents comptes épargne traditionnels en France

L’auteur passe ensuite en revue les différents comptes épargne en France. La plupart d’entre eux couvrent à peine le taux d’inflation annuel (pour la définition de l’inflation, voir p. 101). En fait, parfois, vous « perdez » même de l’argent avec un livret A, en raison même de l’inflation.

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Passons rapidement en revue les options :

  • Livret A, donc ;
  • Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ;
  • Compte épargne logement (CEL) ;
  • Plan épargne logement (PEL)
  • Livret d’épargne populaire (LEP) ;
  • Livret jeune ;
  • Comptes rémunérés « maison » proposés par certaines banques (comme Cashbee ou Distingo).

Un compte épargne 2.0 dans l’univers des cryptomonnaies

Avec l’essor des cryptomonnaies, il existe aussi la possibilité de placer différemment votre argent. Par exemple, la plateforme Nexo offre un taux de rémunération de plus de 6 % (variable). Mais c’est bien entendu plus risqué et l’auteur revient sur ce thème en détail au chapitre 7.

Quelques idées pour optimiser cette gestion

il est également possible (et dans certains cas souhaitable) de diversifier vos épargnes. Ainsi, vous pourriez décider de placer une partie sur Nexo, une autre en obligations et enfin le reste sur un livret A. Cela s’appelle la « dynamisation » de votre épargne.

Investir en Bourse, une bonne idée ?

Chapitre 5. Investir en bourse aujourd’hui

Qu’est-ce que la bourse et à quoi sert-elle ?

Une Bourse est une place de marché où « des vendeurs et des acheteurs échangent des actions ». Il en existe plusieurs et celles-ci sont régulées par les États auxquelles elles appartiennent. Les plus connues sont le Nasdaq ou encore le New York Stock Exchange, aux États-Unis.

Qu’est-ce qu’une action ? C’est « simplement une part d’une entreprise ».

La Bourse est donc un système qui permet aux entreprises de se financer via les actionnaires. Mais ce n’est pas tout. Entrer en bourse permet également de faciliter les rachats entre entreprises et d’améliorer sa réputation, entre autres choses.

C’est aussi un système de redistribution des richesses profitant aux investisseurs. Dès lors que l’entreprise gagne plus d’argent, « le prix de son action augmente, donc les actionnaires bénéficient de cette croissance ».

Bien sûr, il est également possible que les actions perdent de leur valeur lorsque les profits d’une entreprise décroissent.

Les termes et concepts principaux à connaître avant de se lancer

Retenez à minima les concepts suivants :

  • Broker/plateforme de trading/app de trading : le dispositif qui vous permettra d’effectuer les opérations en bourse ;
  • Action : « une petite part d’une entreprise » ;
  • Obligation : se rapproche du prêt (c’est comme si vous prêtiez de l’argent à l’État ou à une entreprise, qui vous rémunère ensuite par des « coupons ») ;
  • Portefeuille : vos différents investissements (actions, obligations, etc.) ;
  • Plus-value/moins-value : lorsque vous gagnez de l’argent sur une action ou une obligation ou lorsque vous en perdez ;
  • ETF (Exchange Traded Fund) : un « panier d’actions » qui permet de diversifier ses investissements plus aisément ;
  • Etc. : l’auteur donne plus de 15 définitions !

Les différents produits qui vous permettent d’investir en bourse

Il existe plusieurs « produits » qui associent différemment les titres (actions, obligations, ETF, etc.) que vous pouvez accumuler ou vous permettent de les gérer.

Le plus connu, c’est le « compte titres« . Il s’agit d’une sorte de compte bancaire vous permettant, en plus, de manipuler vos titres et même d’emprunter de l’argent. Parmi les firmes offrant des comptes titres, Yoann Lopez cite notamment Trading 212 ou encore Saxo Bank.

L’assurance-vie est assurément le produit « préféré des Français » ! Mais qu’est-ce que c’est, exactement ?

Rien à voir, donc, avec une assurance en cas de décès ! L’auteur explique la différence entre contrats monosupport et multisupport et vous donne également des conseils judicieux pour ouvrir une assurance-vie. Parmi les plateformes qu’il cite pour investir, les deux mises en avant par l’auteur sont Yomoni et Nalo.

Connaissez-vous le PEA ou plan d’épargne en actions ? C’est un produit typiquement français. Ainsi que le PER ou plan d’épargne retraite. Ce sont deux autres types d’enveloppes qui permettent de placer des actifs et de bénéficier d’avantages fiscaux.

Le PER est tout neuf ; il a été introduit en 2019 ! Il est particulièrement intéressant pour les personnes qui payent beaucoup d’impôts, c’est-à-dire à partir de 30 %.

Gestion active ou gestion passive des investissements ?

Il n’y a pas de fatalité : si vous aimez le trading, vous pourrez y passer des heures par jour. Mais si vous n’avez pas envie de vous occuper à chaque moment de vos investissements, vous pourrez aussi passer en autopilote !

gestion active et passive des investissements

C’est la différence entre gestion active et gestion passive :

  • La première désigne le fait que vous (ou une personne de confiance) devrez jouer le rôle actif de gestionnaire de votre portefeuille. Vous chercherez à analyser les marchés afin d’en tirer un maximum de bénéfices.
  • La seconde « consiste à réaliser le moins de transactions possible et à ne pas réagir au moindre mouvement des marchés ou d’une action ». Vous devrez avoir une mentalité plus « conservatrice ».

Si vous souhaitez investir sur de longues années, la meilleure option est sans doute la gestion passive. Le but, ici, n’est d’ailleurs pas de vous initier au day trading (trading journalier), mais bien de vous aider à investir sur une longue période de la façon la plus sécurisée possible.

La gestion passive ou comment mettre votre portefeuille en mode autopilote

Deux options sont retenues par Yoann Lopez : l’achat d’ETF et l’utilisation d’applications automatisées (robo-advisors) comme Yomoni ou Nalo.

L’auteur développe de façon précise les avantages et les inconvénients de ces ETF. L’important à retenir, ici, est que chacun peut facilement entrer dans ce type d’investissement, quel que soit son profil d’investisseur.

Par ailleurs, il importe de distinguer entre les différents types d’ETF :

  • Les ETF d’index et de marchés au sens large (les plus courants, comme ceux qui suivent le CAC40 par exemple) ;
  • ETF de secteur ou d’industrie (par exemple, le First Trust Cloud Computing ETF) ;
  • ETF dividendes ;
  • Les ETF matières premières ;
  • ETF Devises ;
  • ETF obligataires ;
  • Et d’autres encore !

L’autre option présentée par Yoann Lopez, à savoir les plateformes de robo-advisors (ou robots conseillers) vous offrent la possibilité de décider d’un niveau de risque et de laisser ensuite la gestion à la plateforme elle-même. Vous devrez répondre à quelques questions pour créer un profil, puis effectuer un premier versement afin de vous lancer.

Comment sélectionner vous-même vos propres actions ?

Yoann Lopez prévient : il est en fait très souvent plus rentable de s’en tenir à la gestion passive. Pourquoi ? Car il est très difficile de gérer soi-même ses investissements en raison de la complexité du domaine.

Cela dit, certaines personnes aiment ce type de gestion et y trouvent leur compte. L’auteur évoque la « Barbell Strategy » qu’il définit en ces termes : « investir majoritairement dans des actifs très peu risqués et investir une petite partie dans des actifs risqués ».

Pour savoir si une entreprise est un bon choix d’investissement, veillez à :

  • Comprendre le business et sa maturité ;
  • Regarder la valorisation et les opportunités de l’entreprise ;
  • Comparer l’entreprise par rapport à ses concurrents ;
  • Regarder des entreprises qui ont eu des business similaires dans le passé ;
  • Comprendre la magie des intérêts composés ;
  • Observer la capacité de l’entreprise à réinvestir dans son business.
Investir dans l'immobilier; une bonne idée ?

Chapitre 6. Investir dans l’immobilier

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles vous pourriez avoir envie d’investir dans l’immobilier :

  • Y vivre et ainsi améliorer votre pouvoir d’achat progressivement ;
  • Investir dans plusieurs logements pour profiter de l’effet levier ;
  • Créer un patrimoine à léguer ;
  • Autres raisons comme la diversification ou la protection contre l’inflation.

À noter : l’effet levier, c’est le fait de pouvoir bénéficier de l’argent d’autrui (via un prêt par exemple) pour profiter de plus-values que vous n’auriez pas pu obtenir autrement (via l’achat d’une maison et sa mise en location, par exemple).

Réfléchissez bien aux raisons pour lesquelles vous souhaitez investir dans l’immobilier et ne le faites jamais à la légère. Comme le dit Yoann Lopez au sujet de l’achat d’une résidence principale, demandez-vous notamment si l’achat « raconte une belle histoire ». Êtes-vous vraiment convaincu par votre achat ?

Les différentes façons d’investir dans l’immobilier

Il n’y a pas que la pierre (appartement, maison ou immeuble) qui compte. Mais si c’est ce que vous voulez, regardez avant tout où acheter (pays, ville, quartier), puis interrogez-vous (notamment) sur la rentabilité du bien et les travaux à effectuer.

Vous pouvez aussi investir dans « l’immobilier papier« . Ici, vous achetez un actif « qui a comme sous-jacent (l’investissement sur lequel cet actif est basé) de « l’immobilier pierre », mais vous ne possédez pas directement ce bien ». Pas de locataires à gérer !

Plusieurs options existent dans ce dernier cas :

  • Actions en Bourse dans des sociétés immobilières ;
  • SCPI (société civile de placement immobilier) ;
  • Crowdfuning immobilier.

Chapitre 7. Se lancer dans l’investissement dans les cryptos

Qu’est-ce qu’une cryptomonnaie ?

Une cryptomonnaie est un type de monnaie qui ne repose pas sur la confiance des personnes dans un gouvernement (comme les monnaies classiques que nous connaissons et qui sont dites « fiduciaires »), mais sur des algorithmes et des méthodes de sécurisation cryptographiques, liées aux blockchains.

Pourquoi investir dans les cryptomonnaies ?

Il y a, tout d’abord, des raisons de ne pas investir. Peut-être que vous n’y « croyez » pas, parce que ce n’est pas votre truc ou que vous pensez que cette technologie va « se casser la figure ». Par ailleurs, vous pouvez redouter les questions de réglementation, qui sont encore instables dans ce domaine, ou vous faire du souci au niveau environnemental (le minage de bitcoins consomme beaucoup d’énergie).

Quelles sont maintenant les principales raisons d’investir :

  • Pure spéculation ;
  • Peur de l’inflation ;
  • Croire en une technologie du futur ;
  • Booster les performances de votre portefeuille (liée aux autres raisons).

L’investissement dans les cryptomonnaies « fonctionne » bien avec la Barbell Strategy expliquée plus haut. Il peut donc être intéressant d’y penser.

Comment investir dans les cryptomonnaies ?

Pour répondre à cette question, il faut entrer dans le détail ! Yoann Lopez fait un excellent travail de vulgarisation en passant des questions les plus simples aux plus complexes. Voici les sujets que vous devrez aborder en détail (en lisant le livre, par exemple ;)) si vous voulez investir avec plus de sérénité :

  • Comment acheter des cryptomonnaies simplement ;
  • Comment les stocker ?
  • Mais aussi comment autonomiser vos investissements ?
  • Et que sont donc que la finance centralisée (CeFi) et la finance décentralisée (DeFi) ?

Au cours de votre périple, vous apprendrez notamment les définitions du stablecoin (une cryptomonnaie indexée sur une monnaie étatique, comme le dollar ou l’euro par exemple) et des hedge funds ou fonds spéculatifs !

Se lancer dans les cryptomonnaies ?

Chapitre 8. Soyez original : autres types d’investissements alternatifs

Investir n’est pas nécessairement ennuyeux lorsqu’on en comprend les rouages. Qui plus est lorsque nous pouvons investir de façon originale dans ce qu’il est convenu d’appeler des « investissements alternatifs ». Voyons quels sont les principaux avec Yoann Lopez.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Prenez la responsabilité de vos finances

Investir facilement dans l’art

Un peu comme pour les ETF qui sont des fractions d’action, il est possible d’investir dans des fractions… de tableaux. Eh oui ! Par exemple, Masterworks est la plus connue des entreprises à proposer ces services. Elle est basée à New-York et il y a donc quelques spécificités liées aux États-Unis à prendre en compte.

Selon l’auteur, il s’agit d’un placement intéressant, car il est non-corrélé (non lié) aux marchés financiers et vous permet donc de diversifier efficacement votre portefeuille.

Investir dans les startups

Les grands succès des startups (jeunes entreprises prometteuses) les plus connues nous font rêver, mais il ne faudrait pas oublier les nombreuses startups qui échouent.

Attention, donc, car il s’agit d’un investissement risqué ! Mais depuis quelques années, il est plus facile de le faire, même quand on n’est pas un professionnel.

Plusieurs options existent pour se lancer :

  • Rentrer en tant qu’investisseurs dans un fonds d’investissement ;
  • Utiliser son réseau ;
  • Intégrer un club d’investissement ;
  • Passer par la Bourse des startups (marché secondaire) ;
  • Les plateformes de crowdfunding.

Acheter des véhicules pour les mettre en location

Vous connaissez peut-être Getaround (ex-Drivy) ou Ouicar. C’est grâce à ces plateformes que vous pouvez louer votre voiture, ou un ou plusieurs véhicules que vous achèterez spécialement pour l’occasion.

Il y a bien sûr des risques et des inconvénients à ces pratiques, mais, dans l’ensemble, c’est une bonne manière d’investir et plus facile que la gestion immobilière pour générer des revenus passifs.

Investir dans les Lego

La marque Lego est un succès historique. C’est aujourd’hui « le producteur mondial numéro 1 de jouets avec un marché secondaire gigantesque ». L’entreprise fabrique même des pneus !

Il ne s’agit pas de devenir riche, mais plutôt de diversifier son portefeuille et de réduire les risques de grosses fluctuations des marchés.

Que s’agit-il de faire exactement ? D’acheter des collections limitées… et de les revendre plus cher sur le marché d’occasion, plusieurs années plus tard ! Veillez à bien choisir vos boites et à les garder en bonne état…

Investir dans l’or

Est-ce un investissement du passé ? Pas nécessairement ! D’ailleurs, les banques mondiales et certaines grandes entreprises ont toujours de grosses réserves d’or dans leurs coffres.

Quels sont les avantages ? Parmi eux, le premier est que l’or préserve la valeur. Contrairement aux monnaies fiduciaires qui subissent l’inflation (euros, dollar, etc.), la valeur de l’or ne bouge pas ou très peu, et a plutôt tendance à augmenter avec le temps. En outre, il s’agit d’une valeur refuge qui résistera aux crises et qui vous permettra de diversifier votre portefeuille.

Il y a plusieurs moyens de procéder :

  • Acheter de l’or physique, en pièces ou lingots sonnants et trébuchants !
  • Privilégier l’or papier, c’est-à-dire souvent des ETF (voir plus haut) qui suivent le cours de l’or.

Investir dans les NFT

Les NFT (non fongible tokens) sont des tokens, des jetons en quelque sorte, totalement uniques et liés à la blockchain. Ils sont dit non fongibles car ils ne peuvent pas être remplacés par un autre objet et sont donc uniques.

En somme, c’est une façon de sécuriser et de conserver la valeur originale de l’art numérique qui pourrait, sans cela, être copié à l’infini. Grâce au NFT, vous pouvez acheter une œuvre d’art numérique absolument unique.

Yoann Lopez vous donne les bases pour vous lancer dans ce type d’investissement.

Investir dans le champagne

Et pourquoi pas ? Comme les Lego, le vin et le champagne sont de bons candidats aux investissements alternatifs. Pour ce faire, il vous faudra étudier un peu : quels sont les champagnes rares et/ou en forte demande ? Préparez-vous également à de petites dépenses pour accueillir comme il se doit vos bouteilles !

Chapitre 9. Investissement et impact positif. Rêve ou réalité ?

Argent, richesse et capitalisme

De cette section politique et philosophique, nous pouvons retenir que Yoann Lopez considère l’argent comme une bonne chose en soi et le signe de la vitalité d’une société. Contrairement aux idées reçues, surtout en France, il estime donc que l’argent est le meilleur outil pour produire et échanger avec d’autres.

La richesse elle-même n’est pas simplement une accumulation de valeur (en argent ou autre), mais création de valeur, notamment lorsque vous créez une entreprise. C’est bien pour cela, également, que la richesse globale croît. Les sociétés sont plus riches aujourd’hui qu’hier.

Pour Yoann Lopez, il n’y a donc aucun mal en soi à investir. Bien sûr, certains abusent :

Des outils et méthodes pour investir tout en ayant un impact positif

Une remarque préliminaire : investir dans des entreprises à impact positif (sur l’environnement, par exemple) n’est pas nécessairement le meilleur choix au niveau financier — ce ne sont pas les entreprises qui vous feront rapporter le plus gros. Mais certaines permettent néanmoins d’avoir un impact positif également sur votre portefeuille !

C’est assez simple à mettre en place. Vous pouvez par exemple :

  • Investir dans des ETF à impact positif ;
  • Investir dans des entreprises via des robo-advisors tels que Goodvest ou Mon Petit Placement, par exemple ;
  • Ou par vous-même, via des plateformes telles que MiiMOSA (financement participatif de projets liés à l’agriculture et à l’alimentation en France) ou Lendopolis, une filiale de La Banque Postale qui vous permet de financer des projets liés aux énergies renouvelables en France.

Attention, cette dernière option peut être plus risquée et plus complexe. Mais vous participez ainsi plus directement au développement de ces secteurs !

Chapitre 10. Déterminer une stratégie d’investissement

thèse et stratégie d'investissement

Définir sa thèse d’investissement

Rassurez-vous, vous n’avez pas besoin d’être « calé » en finances pour investir. Ce livre avait pour ambition de vous le démontrer ! Votre stratégie peut être basique, du moins au départ. Vous pourrez affiner au cours du temps.

Mais l’important, dans l’immédiat, consiste à définir votre thèse d’investissement. Ce sont les « règles définies en amont qui vont guider la prise de décision » ensuite. Pour ce faire, posez-vous des questions telles que :

  • « Quel est le degré de risque que je souhaite prendre ? »
  • « Dans quel type de produits est-ce que je souhaite investir ? »
  • « Quelle est la répartition idéale de mon patrimoine (X % actions, X % cryptos, etc.) ? »
  • « Si j’investis en Bourse, dans quelles entreprises ou quels grands domaines, est-ce que je souhaite investir ? »

Yoann Lopez donne sa propre thèse d’investissement pour vous aider à trouver la vôtre.

Définir combien vous pouvez investir et la taille de votre matelas de sécurité

Nous avons vu au début du livre comment déterminer votre matelas de sécurité (chapitre 4) et ce que vous pouviez investir. Faites-y attention et n’oubliez pas ce principe. Le but n’est pas de vous retrouver sans rien !

Définir dans quoi vous allez investir et comment

Il est facile de s’y perdre, tant il y a d’options. Agissez en fonction de votre profil (âge, préférences, etc.) et déterminez aussi l’énergie que vous voulez consacrer à vos investissements. Ainsi, par exemple :

Quelques règles à rappeler :

  • Ne pas concentrer (acheter deux plutôt qu’un) ;
  • Diversifier les types d’investissements ;
  • Prendre plus de risques quand on est jeune ;
  • Penser à la fiscalité via des PEA, PER ou assurance-vie.

Un exemple de stratégie d’investissement

Yoann Lopez présente sa propre stratégie, non pas pour qu’elle soit copiée à la lettre, mais pour inspirer et comprendre comment cela fonctionne concrètement.

Voici la vision globale de son portefeuille :

  • 55 % d’actions ;
  • 10 % dans les startups ;
  • 15 % dans des actifs alternatifs ;
  • 20 % dans les cryptomonnaies.

D’autres exemples de stratégies

La plus simple des stratégies est la suivante, appelée par Yoann Lopez « le grand classique 60/40 semi-automatisé Bourse » :

  • 60 % d’ETF actions dans un PEA ;
  • 40 % d’ETF obligations dans un PEA.

Et pourquoi pas un « 100 % automatisé Bourse » :

  • 50 % dans une assurance vie robo-advisor avec risque adapté ;
  • 30 % dans une PEA robo-advisor avec risque adapté ;
  • 20 % d’une autre assurance-vie robo-advisor avec risque plus élevé que la première.

L’auteur vous donne 5 autres idées de stratégies : à vous de composer en fonction de vos désirs et de vos capacités !

À noter : Yoann Lopez n’inclut pas la « pierre » dans ces stratégies, car cela complexifie le calcul.

L’auteur insiste : « la règle de base est de commencer par faire simple (…) N’essayez pas de vous transformer en hedge fund de Wall Street dès le début. » Grâce à ce livre, vous pourrez démarrer sereinement et, grâce à la pratique, accroître vos compétences peu à peu.

Conclusion

Le but de ce livre est de fournir une carte pour vous permettre de naviguer dans le monde de la finance. Pari réussi ? Ce sera à vous de le dire en lisant l’ouvrage (nous n’avons fait que résumer les principaux points ici) !

En tout cas, retenez ceci :

Effet Snowball, une boussole pour vos investissements.

Conclusion sur « L’effet Snowball ou Comment investir avec intelligence » de Yoann Lopez :

Ce qu’il faut retenir de « L’effet Snowball ou Comment investir avec intelligence » de Yoann Lopez :

Grâce à ce manuel accessible et décomplexé, vous deviendrez capable de gérer vos investissements de manière simple et concrète. Yoann Lopez vous aide à découvrir ce qui nous freine mentalement et ce qui nous empêche objectivement de devenir plus riche.

Plus riche pour quoi ? Pour réaliser vos projets et vous octroyer du temps dans le futur ! Bref, pour vivre plus sereinement.

👉 Découvrez son site internet : SnowBall.xyz, dans lequel vous pourrez apprendre en continu et — si vous en ressentez le besoin — vous faire accompagner tout au long de votre parcours vers la liberté financière.

Points forts :

  • Un style personnel et humoristique ;
  • Une présentation claire des différentes formes d’investissement et des stratégies à développer ;
  • Beaucoup d’exemples issus de sa propre trajectoire  ;
  • Des liens vers de très nombreuses ressources pour apprendre à gérer ses fichiers Excel et autres comme un pro !

Point faible :

  • La finance, c’est parfois un peu tiré par les cheveux (mais on s’y fait grâce au travail de vulgarisation) !

Ma note :

★★★★★

Avez-vous lu le livre de Yoann Lopez, « L’effet Snowball » ? Combien le notez-vous ?

Médiocre - Aucun intérêtPassable - Un ou deux passages intéressantsMoyen - Quelques bonnes idéesBon - A changé ma vie sur un aspect bien précis !Très bon - A complètement changé ma vie ! (Pas encore de Note)

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