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Voler comme un artiste

Voler comme un artiste Austin Kleon

Résumé de « Voler comme un artiste 10 secrets bien gardés sur la créativité » d’Austin Kleon : dans « Voler comme un artiste« , Austin Kleon, artiste visuel et auteur reconnu, partage ses 10 principes pour libérer notre créativité. Avec humour, originalité et de nombreuses illustrations à l’appui, il démystifie le processus créatif et nous encourage à puiser sans complexe dans le travail des autres pour développer notre propre voie artistique.

Par Austin Kleon, 2014, 152 pages.

Titre original « Steal like an artist« 

Note : « Voler comme un artiste » est un ouvrage très visuel. Les illustrations, dessins, citations abondent. L’humour et l’esprit grandement créatif qui s’en dégagent complètent le contenu textuel et en font un livre résolument artistique. Je résume ici les propos de l’auteur mais ne restitue pas ses illustrations visuelles.

Chronique et résumé de « Voler comme un artiste|10 secrets bien gardés sur la créativité » d’Austin Kleon

1. Préambule | Tous les conseils sont autobiographiques

Avant de nous livrer ses 10 principes sur la créativité, l’auteur, Austin Kleon, artiste visuel et auteur reconnu, commence son livre « Voler comme un artiste » avec une sorte de préambule.

Dans ce préambule, Austin Kleon confie que les conseils qu’il donne dans son ouvrage s’adressent, en fait, à une version antérieure de lui-même.

Car bien qu’il parle de « création » artistique, l’auteur dit avoir réalisé que certains conseils peuvent en réalité s’appliquer à tous ceux qui souhaitent introduire plus de créativité dans leur vie et leur travail.

Chapitre 1 – Voler comme un artiste

Dans le premier chapitre de « Voler comme un artiste« , Austin Keon commence par souligner que, pour un artiste, l’originalité n’est pas de créer à partir de rien mais savoir repérer les bonnes idées à voler et à transformer.

Selon lui, tout travail créatif s’appuie sur ce qui l’a précédé, rien n’est complètement nouveau. Il faut donc accepter d’être influencé plutôt que rechercher une illusoire originalité absolue. Il faut développer un regard sélectif sur le monde, faire sa « généalogie d’idées » (collage ou remixage d’idées anciennes), s’entourer de ses héros tout en cherchant ce qui nous différencie d’eux.

Bref collecter, sélectionner, transformer pour créer son propre univers.

Voici plus précisément 4 idées majeures que développe Austin Kleon avec humour et multiples illustrations dans le premier chapitre de « Voler comme un artiste« .

1.1 – La création comme collage d’influences

Toute nouvelle idée est un remix d’idées plus anciennes.

Comme notre ADN issu de nos parents, nous sommes le produit d’influences choisies (lectures, musique, films…) que nous réassemblons de façon unique.

Nous sommes une somme particulière d’inspirations.

« La génétique nous fournit un bon exemple de ce qui précède. Vous avez une mère et un père. Vous avez hérité certains traits de l’une et de l’autre, mais le tout que vous formez est plus grand que la somme de leurs parties. Vous êtes le produit du remixage de votre mère, de votre père et de tous vos ancêtres. Vous n’avez pas qu’une généalogie familiale, vous avez aussi une généalogie d’idées. Vous ne choisissez pas vos parents, mais vous pouvez choisir vos maîtres, vos amis, la musique que vous écoutez, les livres que vous lisez et les films que vous visionnez.« 

1.2 – Cultiver un regard sélectif

L’artiste est un collectionneur pointilleux, pas un accumulateur compulsif, nuance l’auteur :

Ainsi, l’artiste doit sélectionner soigneusement ce qu’il laisse entrer dans son monde et l’influencer.

La qualité de sa « diète créative » détermine la qualité de son travail.

1.3 – Piller intelligemment ses héros

Pour apprendre, il faut choisir quelques maîtres qu’on admire, et tout absorber d’eux, pense Austin Kleon. Puis remonter à leurs propres influences clés. En s’immergeant ainsi dans une généalogie créative, on se sent moins seul et on trouve peu à peu son propre chemin.

1.4 – Organiser la traque aux idées

Pour nourrir sa création, il faut toujours avoir de quoi noter une trouvaille, conseille aussi l’auteur de  « Voler comme un artiste« . Carnet, appareil photo, peu importe. L’important est de collectionner les éléments marquants glanés au fil de ses navigations réelles ou numériques, souligne Austin Kleon.

Noter ses idées Voler comme un artiste

« Faites l’impossible pour toujours avoir du papier sur vous. L’artiste David Hockney a fait adapter les poches intérieures de ses vestons au format d’un carnet à dessins. Le compositeur et musicien Arthur Russell aimait que ses chemises aient deux poches sur le devant, car il les remplissait de fragments
de papier à musique.
« 

Un bon système de classement permettra ensuite d’y puiser l’inspiration au moment opportun.

En résumé, voler comme un artiste selon Austin Kleon, c’est assumer de façon organisée ses influences, pour mieux s’en nourrir sans les copier, jusqu’à trouver son propre territoire de création. Un subtil alliage d’imprégnation et de transformation.

« Créez un fichier de rapines. Vous avez bien lu: un fichier où vous conservez la trace de ce que vous avez dérobé aux autres. […] Les journalistes appellent ça une « morgue » (ou un « frigo »). […] La morgue est l’endroit où vous entreposez les choses mortes que vous ressusciterez plus tard dans votre œuvre.« 

Chapitre 2 – N’attendez pas de savoir qui vous êtes pour commencer

Dans le chapitre 2 de « Voler comme un artiste« , Austin Kleon énonce plusieurs conseils pour nous lancer en nous inspirant des autres, même si nous ne savons pas vraiment ce que nous voulons faire :

Les voici résumés.

2.1  – S’atteler à la tâche sans trop se poser de questions

Austin Kleon insiste sur l’importance de se mettre en mouvement. Car selon lui, on ne découvre qui l’on est qu’en travaillant et en créant, pas en s’analysant indéfiniment.

L’auteur rappelle ici que la peur de commencer, souvent nourrie par le syndrome de l’imposteur, est normale. Mais ne la laissons pas nous paralyser. La création est un jeu. ET finalement, aucun créateur ne sait vraiment d’où lui viennent ses idées :

« Figurez-vous qu’aucun de nous ne sait ce qu’il fait. Posez la question à n’importe quel créateur et il vous dira l’exacte vérité: il ignore d’où ça vient. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il s’attelle à la tâche. Chaque jour.« 

2.2 – Faire semblant jusqu’à ce qu’on réussisse

Créer, c’est faire semblant jusqu’à ce qu’on y arrive, déclare Austin Kleon.

Selon lui, nous devons alors, en tant qu’artiste, endosser le rôle de celui qu’on veut devenir, entrer dans le costume et la posture de l’artiste, même si nous avons l’impression de bluffer. Car, assure-t-il, c’est en jouant le jeu à fond qu’on le devient pour de vrai.

s'imaginer réussir en tant qu'artiste

« Je veux dire par là que le monde entier est un théâtre. Le travail créateur est une forme de théâtre dont votre atelier, votre bureau ou votre poste de travail est la scène. Les vêtements que vous portez sont votre costume : votre salopette de peintre, votre costume-cravate ou ce curieux chapeau qui vous aide à penser. Vos matériaux, vos outils, vos instruments sont vos accessoires. Le temps qui passe est votre scénario. Une heure par-ci, une heure par-là – le temps qui permet aux choses de se réaliser.« 

2.3 – Apprendre en copiant nos maîtres

L’auteur de « Voler comme un artiste » nous invite à commencer par imiter nos idoles, comme un peintre reproduisant les grands maîtres, des musiciens interprétant des reprises..

Il ne s’agit pas de plagier, signale l’auteur, mais d’absorber leur style, leur technique, leur vision. En imitant plusieurs influences, on finira par trouver sa propre patte.

« Selon l’écrivain Wilson Milzner, copier un seul auteur est du plagiat, mais en copier plusieurs est de la recherche. J’ai un jour entendu le bédéiste Gary Panter dire ceci : « Si vous vous imbibez de l’influence d’Untel, tout le monde verra en vous le prochain Untel. Mais si vous piquez les œuvres de cent personnes, tout le monde vantera votre originalité ! » « 

2.4 – Laisser nos imperfections de « copistes » révéler peu à peu notre propre style

C’est justement parce qu’on échoue à reproduire exactement nos modèles qu’on trouve notre singularité, poursuit Austin Kleon. C’est le décalage qui fait émerger notre style.

En fait, nos failles et nos différences, d’abord vécues comme des manques, s’avèrent créatives.

2.5 – Faire honneur à nos héros en les dépassant

Au final, nous rendons hommage à nos idoles non en devenant leur clone mais en transformant leur apport en quelque chose d’unique.

Car selon Austin Kleon, c’est en digérant leurs influences, pas en les régurgitant, qu’on prolonge vraiment leur trace de façon originale.

Chapitre 3 – Écrivez le livre que vous avez envie de lire

Écrivez le livre que vous avez envie de lire

Le troisième chapitre du livre « Voler comme un artiste » conseille de ne pas chercher à coller un hypothétique marché mais de créer ce que nous-mêmes voudrions voir exister.

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Qu’est-ce qui manque dans le travail de nos idoles ? Qu’est-ce qu’on aimerait qu’ils créent aujourd’hui ? C’est ce désir et notre subjectivité qui donnent sa saveur à notre travail.

C’est d’ailleurs, nous dit l’auteur, le principe de la « fanfiction » : imaginer la suite ou des variations aux œuvres qu’on adore.

Et pour nous aider à créer ce que nous voudrions voir exister, Austin Kleon partage ici 3 conseils :

3.1 – Transformer son désir de lecteur en création

Nous sommes souvent insatisfaits par les suites officielles de nos œuvres cultes. Pourquoi ne pas inventer nous-mêmes la suite dont nous rêvons ? Cette frustration peut devenir un puissant moteur créatif pour prolonger l’histoire à notre façon.

3.2 – Remixer les œuvres qu’on adore

Un bon exercice est d’enregistrer notre propre version d’un morceau avant la sortie d’un nouvel album. Ou d’écrire notre vision d’un prochain épisode. En comparant avec l’original, nous développons notre propre univers en réinterprétant nos influences.

3.3 – Combler les vides de nos idoles

Pour aller plus loin, demandons-nous ce qui manque dans les œuvres de nos maîtres. Qu’est-ce qu’on aimerait les voir faire aujourd’hui ? Réaliser ce qu’eux n’ont pas fait, en croisant leurs influences, c’est trouver sa propre voie.

Finalement, le meilleur moteur est de créer ce dont on a intimement envie, au-delà des modes. Écrire le livre qu’on rêve de lire, lancer le projet qui nous fait vibrer, faire la musique qui nous manque

C’est la clé d’une création à la fois très personnelle et désirable.

Mettez-vous au travail. Le manifeste est le suivant: tracez le dessin que vous avez envie de voir, lancez l’entreprise que vous avez envie de diriger, jouez la musique que vous avez envie d’entendre, écrivez les livres que vous avez envie de lire, fabriquez les produits que vous avez envie d’utiliser, bref, créez ce que vous avez envie de voir créé.

Chapitre 4 – Servez-vous de vos mains

Le chapitre 4 de « Voler comme un artiste » insiste sur le fait que le travail créatif ne doit pas se limiter à l’écran. Et combien, il est crucial, à l’ère numérique, de renouer avec le travail manuel dans le processus créatif.

Voici donc 4 recommandations de l’auteur de « Voler comme un artiste » pour éviter le piège du « trop d’écran » qui coupe du ressenti physique de la création. Le but est de nous aider à engager notre corps et pas seulement notre tête dans notre processus créatif. Ceci, afin de retrouver un rapport charnel à la matière.

4.1 – Retrouver le goût du jeu

Les outils numériques rendent l’acte d’écrire trop abstrait et cérébral.

Un bédéiste comme Lynda Barry préconise de privilégier le contact direct avec le papier, l’encre, pour renouer avec le plaisir tactile, presque enfantin, de créer. C’est ce qui redonne de la magie au processus.

4.2 – Commencer à la main

L’ordinateur est parfait pour mettre en forme et diffuser. Mais, c est contre-productif pour générer des idées. Et ce, à cause de la tentation permanente d’effacer et de corriger, prévient Austin Kleon.

Par conséquent, la sensation du crayon, des ciseaux, de la colle doit faire partie du processus. Il faut mettre notre corps en mouvement pour stimuler notre esprit, souligne l’auteur :

artiste retour aux sources

« Observez une personne devant son ordinateur. Elle est immobile, elle ne bouge pas. Nul besoin d’une étude scientifique (il en existe pourtant quelques-unes) pour comprendre que de rester ainsi assis toute la journée devant un ordinateur peut nous tuer et asphyxier ce que nous faisons. Nous avons besoin de bouger, d’avoir la sensation de créer avec le corps. Pas seulement avec la tête.« 

C’est pourquoi, selon Austin Kleon, mieux vaut ébaucher sur papier, sans censure, et n’utiliser le numérique que dans un second temps.

4.3 – Instaurer un va-et-vient

L’idéal suggéré ici par Austin Kleon est d’avoir deux espaces : une table « analogique » avec uniquement des outils manuels (crayons, papier, colle…) pour expérimenter librement. Et une table « informatique » pour finaliser et publier.

Il décrit la méthode hybride de travail créatif qu’il a lui-même mise en place et qui lui a permis de faire de réels progrès et de retrouver le goût de l’écriture. Car en naviguant de l’un à l’autre, il a réussi à stimuler sa créativité, assure l’auteur.

Varions donc les outils et les supports. Développons un va-et-vient entre l’analogique où l’on expérimente librement, et le numérique où l’on assemble et finalise. Nos mains sont là pour saisir le monde !

4.4 – S’imprégner de la matérialité

Manipuler directement ses notes, les découper, les déplacer, les afficher, les mélanger, permet de s’immerger physiquement dans la matière de son projet. C’est irremplaçable pour faire naître des connexions inattendues et trouver un ordre organique à ses idées.

« Pour l’artiste Stanley Donwood, qui a réalisé le graphisme des albums du groupe Radiohead, travailler à l’ordinateur est aliénant : une vitre nous sépare toujours de ce qui se passe. « Pour avoir un contact tactile avec notre travail, il faut l’imprimer », dit Donwood.« 

Chapitre 5  – L’importance des activités parallèles et des violons d’Ingres

Le chapitre 5 du livre « Voler comme un artiste » met en évidence l’idée que la création naît souvent de la friction entre des passions variées, pas d’une concentration mono-maniaque.

En effet, pour Austin Kleon, ce sont souvent nos activités récréatives, nos projets annexes qui s’avèrent les plus épanouissants et productifs. Et en réalité, loin d’être des distractions, ces derniers nourrissent indirectement notre créativité principale.

Pour Austin Kleon, mieux vaut donc conserver nos activités récréatives, mener de front plusieurs projets et passer de l’une à l’autre que de se forcer à se concentrer sur une seule. Voire « procrastiner » pour laisser notre esprit vagabonder et établir des connexions inattendues. Rien de nous n’est inutile pour créer.

Voici les 4 idées principales partagées par l’auteur de « Voler comme un artiste » à ce sujet.

5.1 – Créer grâce à la procrastination

Pour Austin Kleon, prendre le temps de s’ennuyer est vital. C’est quand on évite le travail, qu’on fait autre chose, que surgissent souvent nos meilleures idées. Nous devons donc, conseille l’auteur, nous accorder des plages de flânerie et de rêverie, propices aux connexions inattendues, plutôt que de culpabiliser.

5.2 – Préserver la diversité de nos passions

Préservez la diversité de vos passions

Vouloir se focaliser sur une seule passion en sacrifiant les autres est une erreur, affirme l’auteur de  « Voler comme un artiste« . C’est de la friction entre nos différents centres d’intérêt que naît une créativité originale. En laissant dialoguer nos multiples aspirations, nous développons notre singularité.

« Il est bon, selon moi, de mener de front plusieurs projets, car on peut ainsi gambader de l’un à l’autre. On se fatigue de l’un? Alors, on passe à un autre. Et quand celui-ci en vient aussi à nous barber, on reprend celui qu’on avait laissé en plan. C’est ce que j’appelle la procrastination productive.« 

5.3 – Cultiver un violon d’Ingres

Garder une activité créative intime, sans enjeu de réussite, juste pour le plaisir, est essentiel, lance Austin Kleon.

Ce violon d’Ingres apaise la pression du travail principal et le stimule indirectement. De même, faire régulièrement quelque chose gratuitement, pour soi, est aussi reconstructeur qu’une pratique spirituelle.

5.4 – Unifier ses fragments par le faire

Inutile de chercher à tout prix une cohérence entre nos divers projets. C’est le fait de les réaliser qui, peu à peu, fera apparaître le fil rouge, fait remarquer l’auteur de « Voler comme un artiste » : notre style naîtra a posteriori de l’assemblage patient de nos expérimentations hétéroclites, termine-t-il.

Chapitre 6 – Le secret : faites du bon travail et diffusez-le

Dans le sixième chapitre de son livre « Voler comme un artiste« , Austin Kleon nous invite à créer le meilleur travail possible avec constance et à le partager sans réserve. Il rappelle, à ce sujet,  qu’Internet permet de construire une communauté autour de sa production au fur et à mesure, sans attendre une hypothétique consécration.

6.1 – Produire un excellent travail 

Dès lors, si l’on souhaite être reconnu pour notre talent créatif, l’auteur nous encourage à être généreux de nos trouvailles et de nos techniques. À nous intéresser sincèrement aux autres : c’est comme cela, confie-t-il, que nous devenons visible et que nous progressons, rappelant ainsi que l’égocentrisme n’est pas un bon moteur.

6.2 – Profiter et se servir de l’anonymat

Au début, continue l’auteur, il est bon de savourer notre anonymat comme une chance. Zéro pression, une liberté totale pour expérimenter et progresser loin des regards. Profitons-en cependant, car cela ne durera pas !

6.3 – Partager authentiquement notre travail pour faire connaître ce que nous aimons vraiment

Ensuite, émerveillons-nous et invitons les autres à vibrer avec nous. Partageons nos découvertes et nos techniques sans crainte. Comme Bob Ross qui enseignait la peinture à la télé, montrons les coulisses de notre création. Nous inspirerons nos fans et apprendrons d’eux en retour.

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Pour cela, Austin Kleon propose d’utiliser un blog ou les réseaux sociaux.

« Beaucoup d’artistes craignent qu’une présence assidue en ligne les rendra moins productifs, mais je constate au contraire que cette activité me stimule et me donne un bon coup de pied au derrière. […] Cela vous tient en éveil et vous oblige à penser à votre prochain billet.« 

L’auteur nous encourage à y exposer notre travail en cours, et pas juste le résultat final. À y diffuser aussi des bribes mystérieuses, des astuces, des conseils utiles, nos sources d’inspiration, nos coups de cœur. Et ce, sans tout dévoiler, en gardant le contrôle et en dosant subtilement nos partages.

Chapitre 7 – Nous ne sommes plus prisonniers de la géographie

voyager trouver l'inspiration partout

Le chapitre 7 de « Voler comme un artiste » commence par rappeler qu’aujourd’hui, nous n’avons absolument plus besoin de vivre au cœur d’un gros centre culturel pour trouver de l’inspiration et nous épanouir artistiquement.

Avec Internet, les échanges stimulants sont à portée de clics, où que l’on soit. Plus d’excuse ! Austin Kleon lui-même, bien qu’installé dans la vibrante Austin au Texas, confie que 90 % de ses inspirateurs virtuels vivent ailleurs !

Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il ne faut jamais se déplacer : voyager reste irremplaçable pour renouveler son regard et son énergie.

Austin Kleon partage 4 conseils à ce propos.

7.1 – Créer notre microcosme inspirant

L’auteur du livre « Voler comme un artiste » commence par souligner que, où que l’on vive, nous pouvons construire notre propre univers en nous entourant de livres, d’objets, d’images qui nous font vibrer. En aménageant un cocon stimulant rien qu’à nous.

Comme le conseillait déjà Franz Kafka avant même l’invention d’Internet : pas besoin de voyager, le monde viendra à nous si nous sommes réceptif dans notre antre.

Cultivons donc cette solitude sereine si propice à la création.

7.2 – Nous accorder des parenthèses hors connexion

À l’inverse, dans ce monde hyperconnecté, osons parfois la déconnexion, poursuit l’auteur.

Un trajet en bus sans smartphone, une séance chez le coiffeur sans wifi, un bon livre papier comme seul compagnon : ces temps de latence favorisent une attention plus profonde, essentielle pour alimenter l’imaginaire.

7.3 – Nous imprégner d’autres cultures

Cela dit, rien ne remplace un vrai voyage ou un séjour prolongé à l’étranger pour bousculer ses habitudes et son regard.

Austin Kleon nous met au défi de vivre cette expérience dépaysante au moins une fois ! Inutile d’aller à l’autre bout du monde, l’essentiel est de s’immerger dans un mode de vie différent du sien.

7.4 – Bien choisir notre camp de base

« Ne plus être prisonniers de la géographie ne signifie pas que les lieux n’ont plus d’importance. L’endroit où nous choisissons de vivre influence grandement notre travail.« 

Pour Austin Kleon, si nous avons la possibilité de choisir notre lieu de vie, il est préférable d’opter pour un endroit qui nous ressemble.

Aimons-nous le mauvais temps propice à rester calfeutré ? Préférons-nous une météo clémente pour profiter de la nature ? Sélectionnons un cadre compatible avec notre rythme créatif, peuplé de gens inspirants, avec une ambiance et une offre culturelle nourrissante.

En résumé, peu importe où l’on habite, c’est notre curiosité qui reste notre meilleur passeport intérieur.

Notre tribu créative nous attend en ligne, prête à voyager avec nous par écrans interposés. À nous d’entretenir ce double mouvement entre connexion choisie et déconnexion salutaire !

Chapitre 8 – Soyez aimable (la planète la plus petite)

Le chapitre 8 du livre « Voler comme un artiste« , met en lumière les idées que, dans l’univers très connecté de la création, l’on récolte généralement ce que l’on s’aime.

Ainsi, en privilégiant des relations authentiques, positives avec les autres créateurs (ou même les autres en général),et en sublimant nos frustrations, le succès suit naturellement. D’ailleurs, pour Austin Kleon, la générosité et la bienveillance sont des atouts créatifs autant qu’humains…

8.1 – Cultiver des amitiés, ignorer nos ennemis

Pour Austin Kleon, mieux vaut tresser des liens que pointer des différences. Et comme il le dit avec humour : le meilleur moyen de se venger d’un ennemi, c’est d’en dire du bien !

Soyons donc bienveillant. Célébrons le travail des autres. Mettons en valeur ce qui nous inspire chez eux. C’est comme cela que nous développerons notre propre identité et que nous attirerons de belles énergies. C’est vraiment la clé pour bâtir une communauté créative épanouissante.

8.2 – Rechercher le talent

Pour Austin Kleon, il est essentiel de s’entourer de personnes talentueuses et généreuses, qui nous tirent vers le haut.

« Dans le cyberespace, cela signifie s’intéresser à la crème de la crème, à des gens beaucoup plus intelligents et accomplis que soi, à des gens qui font des choses vraiment intéressantes. Portez attention à leurs propos, à leurs œuvres, aux hyperliens qu’ils partagent.« 

L’auteur cite l’exemple d’Harold Ramis, acteur et metteur en scène du film « SOS Fantômes« , qui avait pour règle d’or de repérer, là où il se trouvait, celui qui l’impressionnait le plus et d’aller le voir pour lui proposer son aide

Puis, il ajoute avec humour que si la plus douée des personnes présentes, c’est nous, alors, il est temps d’aller ailleurs !

8.3 – Canaliser notre agacement de façon créative

Oui, les réseaux sociaux regorgent de bêtises qui donnent envie de râler. Mais comme le rappelle avec sagesse la femme d’Austin Kleon, au lieu de pester, faisons plutôt quelque chose de constructif !

Laissons la colère nous propulser hors du lit. Transformons-la en moteur pour nourrir notre création au lieu de la gaspiller en pleurnicheries.

8.4 – Témoigner notre admiration de façon inspirante

Quand nous voulons exprimer notre admiration à nos « modèles », Austin Kleon propose autre chose que de leur écrire une simple lettre pour solliciter leur attention.

Il nous encourage plutôt à leur prouver notre intérêt de manière créative, par exemple en rédigeant un article élogieux sur leur travail, en leur dédiant une œuvre ou en leur apportant une solution.

L’idée est de sublimer notre admiration pour la transformer en une énergie positive qui nous pousse à créer à notre tour.

8.5 – Accepter de ne pas toujours être compris

L’auteur de « Voler comme un artiste » nous prévient que même une fois notre talent reconnu, il existera toujours des détracteurs pour douter de nous, déformer nos propos ou nous critiquer.

Plutôt que de s’en soucier, il conseille de rester concentré sur nos projets. Il préconise aussi de conserver précieusement les compliments reçus dans un dossier, pour les relire dans les moments de doute, avant de se remettre au travail avec enthousiasme.

« J’ai parfois en ligne des succès qui me valent pendant quelques jours des Tweets et des courriels chaleureux de la part de gens qui découvrent mon œuvre. C’est formidable. Étourdissant. Un vol plané. Mais je sais que, tôt ou tard, il me faudra revenir sur terre et que, peu après, je m’enfoncerai dans un gouffre de déprime, j’aurai envie de capituler, et je me demanderai pourquoi diable j’ai choisi ce métier. C’est pourquoi je classe dans un dossier spécial tous les courriels vraiment sympathiques qui me parviennent (je supprime les courriels détestables sur-le-champ). Quand surviennent des jours sombres, quand j’ai besoin d’un tonique, j’ouvre ce dossier et je lis deux ou trois courriels. Ensuite, je me remets au boulot.« 

Chapitre 9 – Soyez ennuyeux (il n’y a pas d’autres façons de produire)

Pour Austin Kleon, le mythe de l’artiste tourmenté qui carbure aux excès en tous genres est une illusion romantique. La plupart des grands créateurs ont une vie bien réglée qui leur permet de durer et de maintenir leur production sur la longueur.

Ayons donc, nous aussi, une bonne routine de travail avec des horaires fixes, en gardant si nécessaire un « vrai boulot » stable à côté. C’est moins glamour mais bien plus efficace.

Voici les conseils du chapitre 9 de « Voler comme un artiste » pour adopter ce genre de quotidien certes parfois un peu ennuyeux, mais propice à la création sur le long terme.

s'ennuyer pour être plus productif

9.1 – Préserver notre énergie

L’auteur nous met en garde : la créativité exige une grande énergie, il ne faut donc pas la dilapider dans une vie de patachon vouée à une mort précoce. Mieux vaut miser sur une vie saine et équilibrée pour pouvoir créer le plus longtemps possible. Prendre soin de sa santé, c’est capital.

9.2 – Apprendre à gérer notre argent

Autre conseil avisé d’Austin Kleon : apprenons à gérer notre argent le plus tôt possible.

Comme le répétait son grand-père, l’important n’est pas ce qu’on gagne mais ce qu’on en garde. L’auteur nous incite alors à faire un budget, à ne pas vivre au-dessus de nos moyens, à économiser. Selon lui, en résistant à la société de consommation, on préserve sa liberté créative.

9.3 – Garder un emploi alimentaire

Même si un jour vous arrivez à vivre de votre art, au début vous aurez besoin d’un travail alimentaire, nous prévient l’auteur.

Et ne voyons pas cet emploi comme une punition ! C’est au contraire ce qui nous apportera un revenu, une vie sociale, une structure. Et surtout un précieux sentiment de liberté. L’auteur cite, à ce propos, la formule du photographe Bill Cunningham : « Tant que vous ne prenez pas leur argent, ils ne peuvent pas vous dire quoi faire« .

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9.4 – Choisir un job qui nourrisse notre créativité

L’auteur de « Voler comme un artiste » nous encourage à choisir un emploi qui enrichisse notre pratique créative, soit par les compétences qu’il permet d’acquérir soit par les rencontres qu’il occasionne.

Lui-même a appris la recherche en travaillant en bibliothèque, le webdesign en bossant comme développeur, le copywriting en étant rédacteur publicitaire. En somme, pour Austin Kleon, tout est bon à prendre !

9.5 – Instaurer une routine créative quotidienne

Pour avancer dans son art, Austin Kleon insiste sur l’importance d’une routine quotidienne.

Selon lui, il faut nous astreindre à un rendez-vous régulier avec notre création, quoi qu’il arrive. Même si le travail prend beaucoup de temps, il suffit de lui soustraire une plage réservée, comme un moment volé. En cultivant ainsi l’habitude d’un labeur constant, les résultats s’accumulent, observe-t-il.

9.6 – Planifier et mesurer nos progrès

Pour mieux nous tenir à cette routine créative, Austin Kleon préconise de tenir un calendrier où l’on note ses avancées du jour. Chaque tâche accomplie, on trace une grande croix dans la case. Progressivement se dessine une chaîne de croix ininterrompue, qui devient un défi ludique et gratifiant à poursuivre sur la durée.

9.7 – Tenir un journal de bord

Enfin, l’auteur nous conseille de tenir une sorte de journal de bord, moins contraignant toutefois qu’un journal intime. Il s’agit simplement d’y noter les faits marquants de la journée : les projets menés, un repas, un film…

Au fil du temps, ces petites bribes permettent de mesurer le chemin parcouru. Un outil précieux, affirme-t-il, pour ancrer sa pratique sur le long terme.

9.8 – Trouver le bon partenaire de vie

Pour clore ce chapitre, Austin Kleon parle de l’importance du conjoint dans la vie d’un créateur.

« Qui épouser : voilà la plus importante décision que vous ayez à prendre. Un « bon parti » ne désigne pas seulement votre compagne ou votre compagnon de vie, mais aussi la personne avec qui vous faites des affaires, celle avec qui vous partagez une amitié profonde, celle dont vous choisissez la compagnie.« 

Aussi, vivre avec un artiste est un sacerdoce qui exige d’endosser tous les rôles : homme ou femme à tout faire, coach, parent, relecteur ou relectrice…

Nous avons besoin d’un partenaire compréhensif et solide pour nous garder les pieds sur terre. L’auteur en veut pour preuve cette boutade de sa propre femme : vivre avec lui, c’est comme vivre avec De Vinci !

En somme, résume l’auteur, la recette d’une créativité durable est assez simple, même si elle exige une vraie discipline : un mode de vie sain et régulier, sans crédit ni excès.

Et finalement, les petites habitudes répétées au quotidien, dans un cadre aimant et assuré, sont bien plus fiables pour libérer notre créativité qu’une vie de bohème !

Chapitre 10 – Créer, c’est soustraire

Le dernier chapitre du livre « Voler comme un artiste » porte sur l’idée que la création est affaire de tri, de renoncement pour aller à l’essentiel.

Créer c'est soustraire, faire du tri

10.1 – S’imposer des limites libératrices

En effet, selon Austin Kleon, dans notre monde saturé d’informations, une des clés du travail créatif  est de savoir faire le tri. Car selon lui, trop de choix paralysent.

Mais les contraintes, elles, heureusement, stimulent la créativité ! nous glisse l’auteur.

C’est pourquoi, il nous encourage tout d’abord à nous imposer des contraintes : un temps limité, un outil spécifique, un lieu insolite pour enclencher notre créativité.

« Rien n’est plus paralysant qu’avoir devant soi des possibilités infinies. Croire qu’on peut tout faire est absolument terrifiant. Pour surmonter l’angoisse de la page blanche ou tout autre blocage créatif, il
suffit de s’imposer des contraintes. Cela peut paraître contradictoire, mais dans tout travail créateur les limites sont libératrices. Écrivez une chanson pendant la pause-midi. Peignez avec une seule couleur. Démarrez une entreprise sans financement. Tournez un film avec quelques amis et un iPhone. Construisez un machin quelconque en n’utilisant que des pièces de rechange.
« 

Bref, créer un cadre contraignant mais inspirant au lieu de viser une liberté absolue illusoire.

10.2 – Choisir avec art ce qu’on élimine et faire des choix assumés

Austin Kleon souligne ensuite que :

« Ce que l’artiste choisit d’omettre est souvent ce qui rend son œuvre intéressante. Ce qu’il cache, plutôt que ce qu’il montre. De la même manière, ce qui rend un individu intéressant n’est pas seulement ce qu’il a vécu, mais aussi ce dont il n’a jamais fait l’expérience.« 

Assumons donc nos limites. Ne les craignons pas.

Finalement, nous dit l’auteur, créer c’est sélectionner en pleine conscience ce qu’on garde et ce qu’on abandonne. Nos choix réfléchis, nos renoncements délibérés façonnent notre singularité.

Conclusion de « Voler comme un artiste |10 secrets bien gardés sur la créativité » d’Austin Kleon

L’ouvrage « Voler comme un artiste » d’Austin Kleon est un guide inspirant qui nous montre comment nourrir notre créativité en nous appropriant avec astuce les idées qui nous entourent.

Les 3 idées clés du livre

Au fil des pages, trois idées phares émergent et ouvrent de nombreuses perspectives sur le processus créatif.

Idée n°1 : Voler intelligemment ou l’art d’assumer ses influences en les transformant

Tout d’abord, le livre « Voler comme un artiste » nous invite à embrasser pleinement nos sources d’inspiration, sans culpabilité.

Austin Kleon démystifie l’idée d’une création ex nihilo : toute œuvre s’inscrit dans une généalogie et se nourrit d’influences. Mais le plus important est de digérer ses influences, de se les approprier pour les transmuter en quelque chose de nouveau.

Le processus créatif est un jeu d’essai-erreur, de bricolage tous azimuts, de remixage permanent, pas une quête de perfection immédiate. Il faut savoir copier, expérimenter, partager sans peur du ridicule pour peu à peu affirmer sa patte.

En somme, voler intelligemment, c’est faire sien ce qu’on emprunte pour en faire un tremplin vers sa propre originalité.

Idée n°2 : Vivre intensément en adoptant un mode de vie propice à une création durable  

Selon le livre « Voler comme un artiste« , créer, c’est s’ouvrir au monde avec curiosité, entretenir des passions variées. Mais c’est aussi avoir une pratique très régulière et relativement « réglée » pour canaliser son énergie efficacement sur la durée.

L’auteur souligne, en effet, combien le processus et travail créatif s’inscrit dans une discipline de vie globale.

Il implique d’adopter un rythme stable avec des rituels quotidiens, de préserver son énergie, de s’entourer de relations bienveillantes… La créativité a aussi besoin de temps morts, de distractions régénératrices qui enrichissent le processus en coulisses.

Bref, le mode de vie compte autant que les heures à sa table de travail.

Idée n°3 : Valoriser le potentiel créatif des contraintes

Enfin, Austin Kleon attire notre attention sur le pouvoir créatif des contraintes, allant à rebours de l’idée d’une liberté absolue. Canaliser son élan dans un cadre défini ouvre en réalité des possibles insoupçonnés. De même, accepter ses limites, opérer des choix radicaux dans ce qu’on écarte ou conserve s’avère salvateur pour forger son propre style.

Ce que vous apportera la lecture de « Voler comme un artiste« 

Au-delà de ces trois axes directeurs, la lecture de « Voler comme un artiste » vous apportera une vision décomplexée et concrète de la créativité.

En démystifiant le processus créatif, Austin Kleon le rend accessible à tous et déculpabilise ceux qui ont peur de se lancer. Ses conseils pragmatiques, sa conception très inclusive de la figure de l’artiste résonnent bien au-delà des arts plastiques. Que l’on soit entrepreneur, indépendant, salarié, ses propositions inspirent à insuffler plus de créativité dans son quotidien, pour le dynamiser.

Les illustrations pleines d’humour et d’audace de l’auteur, son ton résolument original, bienveillant, décomplexé réconcilieront les plus réticents avec leur potentiel créatif !

Pourquoi je recommande ce livre

Je recommande cet ouvrage original et visuel à tous ceux qui souhaitent réveiller ou entretenir leur fibre créative.

D’une part pour la fraîcheur du regard d’Austin Kleon qui aborde sans pression un sujet souvent traité de façon élitiste. D’autre part pour la richesse de ses pistes d’action concrètes, faciles à mettre en pratique quel que soit son domaine.

Chacun y trouvera en effet de quoi nourrir sa propre pratique, qu’elle soit artistique ou non, entre imprégnation des influences et affirmation de sa singularité. Car « Voler comme un artiste » s’adresse à tous, que vous soyez artiste confirmé ou simplement en quête d’épanouissement créatif dans votre vie et votre travail.

Points forts :

  • L’aspect très visuel du livre : la qualité des illustrations, la créativité des dessins, des citations, des schémas rendent cette lecture originale et ludique.
  • Le ton et le regard décomplexé et audacieux de l’auteur sur la création qui la démystifie sans la dévaloriser.
  • Des conseils à la fois abstraits et très pratiques, solides sans être rigides.
  • L’idée que « voler comme un artiste », c’est admettre qu’on ne crée jamais à partir de rien mais toujours en piochant astucieusement dans un patrimoine existant qu’on s’approprie. L’originalité naît du choix et de l’agencement unique qu’on fera de ses influences.

Points faibles :

  • Un ouvrage assez bref qui gagnerait à être complété par une exploration plus poussée.
  • Des principes plutôt adaptés au travail individuel qu’aux processus créatifs en équipe.

Ma note :

★★★★★

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un commentaire
  1. Super résumé ! Vous avez fait plus qu’un résumé, vous avez extrait toutes les idées et principes évoquées dans le livre ! Du beau travail.

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