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12 règles pour une vie

12 règles pour une vie, un antidote au chaos - Jordan B. Peterson

Résumé de « 12 règles pour une vie » de Jordan B. Peterson : En s’appuyant sur les leçons des anciens mythes, de son expérience clinique de psychologue et de sa vie personnelle, Jordan Peterson dans 12 règles pour une vie nous offre un antidote au chaos en nous proposant 12 principes profonds à mettre en place pour donner un sens à nos vies et les rendre meilleures en prenant nos responsabilités et en étant vrai dans nos paroles et actions.

Par Jordan B. Peterson, 2018, 512 pages. 

Titre original : 12 rules for life. An antidote to chaos

Note : Cette chronique est un article invité écrit par Cyprien Guerrin du blog Vaillants Doctorants.

Chronique et résumé de “12 règles pour une vie » de Jordan B. Peterson

Des règles ? Encore plus de règles ? La vie n’est-elle pas assez compliquée et restrictive ? Les gens n’aiment pas les règles. Nous n’aimons pas toujours les suivre, même lorsque nous savons qu’elles sont bonnes pour nous.

Nous avons tous un système hiérarchique de valeurs, avec certaines choses pour lesquelles nous donnons plus d’importance et de priorité que d’autres. Ce système de valeur donne un sens à nos vies et nous permet de réduire notre vulnérabilité intrinsèque. Nous ne pouvons agir sans ce système, car il nous manquerait une direction. Avoir ce système de valeur permet l’élévation de l’individu s’il décide de prendre le poids de sa vie sur ses épaules et de choisir le chemin héroïque en prenant ses responsabilités pour sa vie et le monde. C’est l’antidote contre le chaos, la souffrance, l’horreur et le poison qui peut arriver dans nos vies. Cela demande un sacrifice, un sacrifice ultime, mais l’alternative est horrible, car on se retrouve à vivre sans but dans un monde chaotique, collapsant et tragique.

Jordan Peterson a rédigé 12 règles pour une vie pour indiquer que nous avons besoin de principes pour pouvoir transformer le chaos en ordre. Nous avons besoin de valeurs, règles, principes pour pouvoir interagir avec le monde. Suivre ces règles permet de rester sur le chemin ascendant en donnant de l’ordre à nos vies. Cependant trop d’ordre peut être mauvais. Trop de chaos dans nos vies est aussi mauvais. La situation optimale est de poser un pied dans l’ordre et un pied dans le chaos. C’est le but du livre 12 règles pour une vie. Jordan Peterson nous fournit un guide pour être à la frontière entre ordre et chaos.

Note pour les doctorants

Cette chronique va aussi inclure des paragraphes visant à aider les doctorants à appliquer les principes de « 12 règles pour une vie » pour réussir leur doctorat. 

Règle 1 : Tenez-vous droit, les épaules en arrière

la hiérarchie du homard

La hiérarchie du homard

Jordan Peterson commence 12 règles pour une vie en nous expliquant la hiérarchie du homard (espèce vieille de 350 millions d’années) et ses points communs avec la hiérarchie humaine. Lorsque 2 homards se rencontrent dans l’océan, ils vont faire un combat de ‘statut’ en plusieurs étapes. C’est un comportement inné et complexe, défensif et agressif construit dans son système nerveux (système similaire à celui de l’humain dans certains aspects).

En premier temps, les homards vont danser l’un en face de l’autre essayant de démontrer lequel est le plus grand et a les plus grandes pinces. Dans le même temps, ils vont s’envoyer un liquide donnant des informations sur la taille, le sexe, la santé, et l’humeur de l’autre homard. Cette première étape peut suffire à calmer l’un des 2 homards. Si les 2 homards concluent qu’ils ont une chance, ils vont entamer l’étape numéro 2 consistant à avancer l’un vers l’autre à tour de rôle pour intimider l’autre homard et lui faire comprendre qui est le plus fort.

Si aucun n’abandonne, c’est l’heure du duel. Les 2 homards enragés vont s’attaquer en essayant de retourner l’autre sur le dos. Retourner l’autre homard sur le dos va généralement suffire. Si cela ne suffit pas, ils vont entamer l’étape 4 consistant à se battre et à infliger des dégâts sérieux l’autre homard.

La neurochimie de la victoire et de la défaite

Le homard perdant ne voudra plus se battre dans le futur proche, car il va perdre confiance et son système nerveux va changer en un système subordonné et dominé, système plus approprié pour sa nouvelle position. Le homard gagnant va au contraire devenir plus fort en sécrétant plus de sérotonine. La sérotonine joue un rôle pour réguler la posture et donc permettre au homard de se grandir encore plus. Injecter de la sérotonine à un homard perdant va le rendre plus confiant. C’est le principe des antidépresseurs chez l’homme.

À celui qui n’a rien, tout sera pris

Un homard qui vient de perdre a plus de chance de perdre de nouveau alors qu’un homard qui vient de gagner, a plus de chance de gagner encore. Le gagnant remporte tout. C’est la loi de Pareto ou le principe de Matthieu (Mathieu 25 :29). Ceux qui ont tout, plus leur sera donné, de ceux qui n’ont rien, tout sera pris. Si tu réussis, tout va te réussir, si tu es en bas de l’échelle, tu n’auras rien.

Et les femelles ?

Les femelles homards vont identifier et être attirées par les meilleurs homards en regardant lequel est en haut de la hiérarchie. Elles vont donc laisser les hommes se battre pour arriver au sommet et sélectionner les meilleurs. C’est une stratégie brillante, stratégie aussi utilisée par les êtres humains. Être le plus fort n’est pas suffisant, surtout chez les primates, car 2 singes peuvent vaincre un singe plus fort qu’eux. Le singe dominant doit donc développer des coalitions réciproques avec ses compatriotes, être honnête et prendre soin de sa tribu.

Hiérarchies de dominance

Jordan Peterson nous explique que ces hiérarchies existent depuis des centaines de millions d’années et font donc partie intégrante de notre environnement. C’est pour cela que le cerveau humain est capable en un rien de temps de détecter la position des autres dans la hiérarchie. Nous sommes donc facilement capables de détecter si quelqu’un réussit et est fort ou s’il est anxieux et faible. L’un des indicateurs est le niveau de sérotonine. Un individu déprimé aura des niveaux bas. La façon dont les autres te traitent et se comportent envers toi va permettre à ton cerveau de mesurer ton niveau dans la hiérarchie. Si tu as des valeurs de sérotonine élevées, tu seras plus calme et confiant tout en te tenant droit avec force. Si tu as des valeurs de sérotonine basses, tu seras plus réactif, plus impulsif, oubliant le futur pour privilégier la survie du présent.

La routine

Ton corps et esprit doivent fonctionner comme un orchestre, en harmonie. Chacun connaissant le moment exact de chaque morceau et chaque note, et le moindre changement va créer du chaos. C’est pour cela qu’il faut des routines comme se lever à la même heure chaque jour pour maintenir ton rythme circadien, avoir un petit déjeuner fort en protéines et gras. 

Renforce-toi

Il faut aussi apprendre à rendre les coups. Si quelqu’un essaie de te victimiser, être gentil et se laisser marcher sur les pieds n’est pas noble, c’est faible et tu le sais, car cela te détruit intérieurement. Tu dois être capable de mordre si le besoin est. Généralement, être capable de rendre les coups suffit, car les autres vont sentir qu’il vaut mieux ne pas t’embêter. Cependant, tu dois apprendre à dire ‘non’ et à stopper l’agression le plus rapidement possible, car tu risques de développer de mauvais sentiments (ressentiment, colère, haine) signifiant que tu as quelque chose à dire. Oser répondre va te permettre de développer ta force de caractère.

Tiens-toi droit

Te tenir droit va te faire sentir plus fort et heureux. C’est la magie du feedback positif. Si ta posture est petite, recroquevillée, montrant la défaite, tu vas inévitablement te sentir comme ça. Donc redresse-toi. Les gens vont commencer à te regarder et à te traiter différemment. Bien sûr, ce n’est pas suffisant, mais c’est une première étape. Ensuite, redresse-toi mentalement et psychologiquement. Se tenir droit veut dire accepter volontairement, les yeux ouverts, le fardeau de la vie. Ton cerveau va répondre à cela. Tiens-toi droit, les épaules en arrière. 

Note pour les doctorants

La leçon pour les doctorants est : redresse-toi et ne laisse pas le poids de ton doctorat prendre le contrôle sur toi. Développe une routine de rédaction, de lecture et apprends à organiser ton temps. Ne laisse pas ton superviseur te contrôler et t’imposer ses décisions. C’est ton doctorat, prends en le contrôle en te tenant droit, les épaules en arrière.

Règle 2 : Prends soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider

En général, les gens prennent mieux soin de leur chien que d’eux-mêmes. Comment se fait-il que les gens préfèrent leurs animaux à eux-mêmes ? 

prendre soin de soi

L’ordre et le chaos

Le monde d’expérience de l’ordre, du chaos et de la conscience (processus qui gère les 2 premiers). Le chaos c’est l’ignorance, le territoire inconnu s’étendant sans limites, par-delà toute frontière. C’est l’endroit où tu te retrouves en cas de trahison, quand tes rêves s’écroulent, que ta carrière collapse ou que ton mariage se termine. Le chaos c’est l’océan avec Monstro que Pinocchio va devoir affronter pour sauver son père. Le voyage dans l’obscurité pour retrouver une chose de valeur est la chose la plus difficile à faire, mais la plus nécessaire à faire pour devenir réel, pour passer de pantin Pinocchio au réel Pinocchio. 

Le chaos a le potentiel de se transformer en ordre. Comme Dieu dans la genèse va faire venir l’ordre de l’obscurité. L’ordre, c’est le territoire exploré. C’est la structure de la société, de notre biologie, c’est la chaleur de son foyer, c’est calme et protégé. L’ordre c’est quand le comportement du monde matche avec nos attentes et désirs, c’est la certitude. Quand tout se passe selon le plan et que tout fonctionne. 

L’ordre et le chaos sont des éléments fondamentaux nécessaires qui vont de pairs, car chaque situation est composée des deux. Nous habitons dans l’ordre entouré par le chaos. L’un n’existe pas sans l’autre. Au jardin d’Eden, le serpent était présent, car même Dieu ne peut concevoir l’ordre sans le désordre. Tu ne peux pas emmurer l’ordre, car le chaos va toujours venir. Peu importe ta situation, il y aura des choses connues et d’autres que tu ne contrôles pas. L’idée est d’être compétent en étant capable de gérer le chaos.

La situation optimale est de placer un pied dans ce que tu maitrises et comprends (ordre) et l’autre dans ce que tu explores et ne connais pas encore bien (chaos). C’est ici que tu vas trouver du sens. Trop ou pas assez de chaos ou d’ordre est mauvais. En effet, trop d’ordre est mauvais, car il y a toujours des choses à apprendre. Trop de chaos est mauvais, car tu ne peux tolérer d’être surmené par l’inconnu constamment. 

Le bien et le mal

Nous sommes des créatures conscientes, conscientes de notre vulnérabilité et connaissant le bien et le mal. L’être humain sait comment il peut être blessé et peut donc le faire à autrui. Nous avons la capacité à faire le mal, à décider volontairement de rendre les choses pires qu’elles ne le sont déjà. Ce n’est donc pas surprenant que nous ayons du mal à prendre soin de nous avec attention et compétence.

« Fais aux autres ce que tu aimerais qu’ils te fassent » et « aime ton prochain comme toi-même ». Pari autant sur toi que sur les autres. Si tu ne fais pas cela, tu deviendras l’esclave et l’autre le maitre. Il vaut mieux que chacun soit fort. Aime et embrasse le pécheur que tu es comme tu aiderais et pardonnerais quelqu’un qui trébuche et est imparfait. Sois bon envers toi-même. Tu dois apprendre à t’aimer et à te respecter. Tu n’es pas ta propre possession que tu peux torturer et maltraiter. D’ailleurs, tu es lié aux autres et si tu te maltraites, cela peut entraîner des conséquences catastrophiques sur eux. L’ultime maltraitance étant de commettre un suicide et de laisser les autres avoir à gérer les conséquences.

L’étincelle du divin

Métaphoriquement, tu as une part de divin en toi, tu es fait à l’image de Dieu. Tu as donc une capacité semi-divine étant capable à ton niveau de résolution de créer l’ordre et le chaos. Nous avons donc un devoir moral de prendre soin de nous, car nous sommes liés aux autres et au monde. 

Fais ce qui est bon pour toi

Prendre soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider veut dire considérer ce qui est vraiment bon pour toi, pas ce que tu veux, ni ce qui te rend heureux. À chaque fois que tu donnes un bonbon à un enfant, tu le rends heureux, ça ne veut pas dire que c’est bon pour lui. Heureux n’est pas un synonyme de bon. Tu dois t’aider à devenir vertueux, responsable, éveillé, capable de réciprocité, capable de prendre soin de toi-même et des autres tout en t’épanouissant. Conduis-toi d’une façon qui te permette d’avoir du respect pour toi-même. 

Considère ton futur et demande-toi de quoi ta vie aurait elle l’air si tu prenais soin de toi ? 

Ce que tu dois savoir et faire

Pour faire tout cela, tu dois savoir où tu es pour pouvoir tracer ton parcours. Tu dois savoir qui tu es pour comprendre tes forces et te renforcer là où tu es limité. Tu dois savoir où tu vas pour pouvoir agir dans cette direction et limiter l’extension du chaos dans ta vie en ne développant pas de ressentiment, de cruauté, ni de vengeance. 

Ensuite, tu dois articuler tes propres principes pour pouvoir te défendre contre les autres lorsqu’ils veulent prendre avantage de toi et pour que tu puisses être calme quand tu travailles et joues. Tu dois te discipliner. Tu dois tenir les promesses que tu te fais et te récompenser pour continuer de te faire confiance. Et, tu dois déterminer comment agir pour devenir et rester une bonne personne. Tu dois travailler dur pour amener le paradis et te renforcer pour résister aux anges de la mort et à l’épée du jugement divin. Commence en prenant soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider.

Note pour les doctorants

Pour espérer réussir ton doctorat, tu dois prendre soin de toi. Tu as le devoir moral de ne pas sacrifier ta vie pour ta thèse. Tu ne peux mettre ta santé mentale et physique de côté, sinon tu vas probablement finir en burn-out. Sois bon et compatissant envers toi-même, ça a été démontré comme réduisant la procrastination. Clique ici pour apprendre à ne plus procrastiner pendant ton doctorat.

Règle 3 : Choisis des amis qui veulent ce qu’il y a des mieux pour toi.

choisir ses amis

Il arrive de rester ami avec quelqu’un qui est mauvais pour toi et rends ta vie encore plus difficile. Qu’est ce qui fait que l’on décide de rester ami avec ce genre de personne et de ne pas améliorer les choses ? Est-ce inévitable ? Une conséquence de ta propre limitation et trauma du passé ? Peut-être que tu penses ne pas mériter mieux.

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Grandeur d’âme

Parfois, nous choisissons des amis qui ne sont pas bons pour nous pour les sauver, par naïveté, ou par trop grande gentillesse. Dans certains cas, c’est pour se donner une grandeur d’âme. Peut-être que tu es vraiment fort, généreux et que tu veux faire ce qui est juste. C’est possible, mais c’est aussi possible que tu veuilles simplement attirer l’attention sur ta grande compassion et grandeur d’âme. 

Quelqu’un pourrait contester en disant « c’est bien de voir le bon chez les gens et la meilleure des vertus est le désir de les aider ». Cependant échouer ne signifie pas forcément que tu es une victime. Et lorsque tu es au plus bas, cela ne veut pas forcément dire que tu veux remonter (même si beaucoup de personnes le veulent). Souvent les gens vont décider d’amplifier leurs souffrances et celles des autres pour démontrer l’injustice du monde. 

Sauver les damnés

Avant de vouloir aider quelqu’un, soit sûr que cette personne demande de l’aide et veut vraiment être aidée. Carl Rogers, psychologue humaniste, pensait qu’il était impossible de convaincre quelqu’un de changer en mieux. Le désir vrai de s’améliorer est la condition préalable pour progresser. De nombreuses personnes demandant de l’aide ne veulent pas vraiment être sauvées et veulent simplement que le monde regarde leur souffrance, car c’est plus facile que de prendre ses responsabilités. Sois sûr de savoir pourquoi cette personne a des problèmes. N’assume pas que cette personne soit une noble victime de la vie. Ce n’est jamais si simple. Si la personne ne veut pas vraiment être aidée, ton aide ne changera probablement rien.

Il est plus probable que la personne ait rejeté le chemin ascendant, car c’est difficile et qu’il est plus facile d’avoir peur et de reprocher au monde ses malheurs. L’échec est facile à comprendre, C’est facile de mettre au lendemain ce qui peut être fait aujourd’hui, de cultiver quelques mauvaises habitudes. Peut-être que la personne veut simplement te faire plonger avec elle. Le bel ami qui t’offre une cigarette ou une bière lorsque tu essaies d’arrêter. 

Rester avec de mauvaises relations ?

Peut-être que tu décides de rester avec ces mauvaises relations, car tu es trop faible et indécis pour partir, mais tu ne veux pas de le dire, donc tu continues de l’aider et de te convaincre que tu es une bonne personne. Ou peut-être que tu décides de t’associer avec des personnes qui sont mauvaises pour toi, car c’est facile. C’est facile de décider ensemble de sacrifier le futur pour le présent, de prendre le chemin facile, de ne pas le dire clairement et de ne pas prendre de responsabilité ensemble.

Un arrangement réciproque

Si tu as un ami que tu ne conseillerais pas à tes proches (père, sœur, frère, fils), pourquoi aurais-tu un ami de ce genre pour toi ? Choisis des personnes qui veulent rendre le monde meilleur. C’est une bonne chose, pas une chose égoïste, de choisir les personnes qui sont bonnes pour toi. Entoure-toi de personnes qui te soutiennent dans ton ascension. Des personnes qui ne vont pas tolérer ton cynisme ou autodestruction, qui vont t’encourager à faire le bien pour toi et les autres. Des personnes qui vont t’aider à te renforcer.

Ne sois pas avec des personnes jalouses de tes réussites, décidant de te punir pour celles-ci en effaçant tes réussites ou en racontant leur succès passé (réel ou mensonger). T’entourer de bonnes personnes n’est pas non plus chose facile. Ce sont des idéaux à atteindre. Et cela va demander de la force et d’oser marcher à leur côté. Choisi des amis qui veulent ce qu’il y a de mieux pour toi.

Note pour les doctorants

Pour réussir ton doctorat, entoure-toi de personnes voulant ce qu’il y a de mieux pour toi. Si tu as des collègues malsain et jaloux de tes réussites, passe moins de temps avec eux, évite les collaborations difficiles, évite de passer du temps avec des professeurs qui pensent que les doctorants sont des esclaves et des machines à articles scientifiques. Entoure-toi de personnes qui rendent ton doctorat meilleur.

Règle 4 : Compare-toi à la personne que tu étais hier et non à quelqu’un d’autre

Il y aura toujours quelqu’un de plus compétent, intelligent et beau que toi. Tu le sais. 

se comparer aux autres

Plusieurs bons jeux

Trouve le jeu/hiérarchie que tu peux et veux escalader. Il y a un nombre infini de possibilités. Tu peux donc choisir les jeux/hiérarchies dans lesquels tu es bon, tu as un talent et tu es plus productif que les autres. De même, si tu échoues à l’un, tu peux toujours en essayer un autre.

Tu joues probablement sur plusieurs jeux : carrière, amis, famille, projets perso et artistiques, sport, etc. tu dois donc regarder toute l’image dans son ensemble lorsque tu te juges et regardes tes succès. Tu ne peux être excellent partout. Comme tu vises à grandir et à devenir meilleur, tu fais de nouvelles choses et donc ne peux être premier dès le début.

C’est ce qui fait qu’il est impossible et inapproprié de se comparer aux autres correctement, car nous sommes tous uniques si l’on prend l’ensemble des jeux que nous entreprenons. Nous avons tendance à surévaluer ce que nous n’avons pas et à sous-évaluer ce que nous avons. À la place, sois reconnaissant pour ce que tu as. Quelqu’un qui en apparence réussit son travail ne réussit pas forcément dans tous les domaines/jeux de sa vie.

Découvre qui tu es

Découvre et explore ce qui t’intéresse. Trouve quelles activités sont engageantes pour toi. Découvre ta nature et ton fonctionnement. Apprends à te connaitre pour pouvoir articuler tes valeurs. Combien d’heures peux-tu travailler ? À quel point es-tu généreux avant de développer du ressentiment ? Qu’est-ce que tu aimes ? Que veux-tu avec ta vie ? Est-ce que tu te tyrannises et es ton propre esclave ?

Nous pointons pour un meilleur soi

En effet, nous sommes constamment en évolution d’un point A (moins désirable) pour un point B (qui a l’air mieux en accord avec nos valeurs explicites et implicites). Nous avons toujours le désir de créer quelque chose de meilleur. Là où tu commences n’est pas aussi important que là où tu vas. 

Que peux-tu faire aujourd’hui pour devenir une meilleure personne ? Trouve ce qui doit être réparé, ce que tu peux faire pour améliorer ta condition dans chacun des aspects de ta vie (carrière, personnel, famille, etc.), pour améliorer la vie de tes proches. Trouve le petit morceau de chaos que tu pourrais réparer maintenant et négocie avec toi si oui ou non tu veux faire cela aujourd’hui et si c’est ce qu’il y a de mieux pour ton futur toi. 

Commence petit, car il est difficile d’ajouter trop de changement d’un coup dans sa vie. Habitue-toi lentement. Fais un petit peu plus chaque jour, semaine, mois, année et vois dans 3 ans qui tu es devenu. Ta vie ne peut que s’améliorer. 

Ce que tu veux et ce que tu vois

Tu vois ce sur quoi tu poses ton attention. Est-ce que tu connais l’expérience du gorille ? Nous voyons ce qui est important à nos yeux. Tu peux donc être aveuglé par tes désirs et incapable de voir les choses comme elles le sont vraiment. Tes yeux sont des outils pour t’aider à avoir ce que tu veux, mais le prix à payer est d’être aveugle pour tout le reste. Ce n’est pas important si tout va bien, mais lorsque les choses collapsent, cela peut représenter un problème. Problème facile à résoudre, car il suffit de regarder là où tu n’as pas encore regardé. 

Si tu n’es pas heureux, ouvre les yeux sur le problème. Peut-être que la façon dont tu regardes le monde aujourd’hui et que les outils que tu utilises ne sont plus adaptés pour ton épanouissement. Il est peut-être temps de laisser place à de nouvelles choses, de mettre à jour ton système de valeur, tes connaissances, tes compétences, et tes désirs. Vois ce que tu peux désirer pour rendre ta vie meilleure au lieu de souffrir et d’avoir du ressentiment et de la jalousie.

Cela fonctionnera seulement si tu le veux vraiment, si tu veux vraiment améliorer ta vie. Il faut que tu veuilles vraiment améliorer ta vie pour permettre à ton esprit qui va conceptualiser le monde différemment. Compare-toi à la personne que tu étais hier et non à quelqu’un d’autre.

Note pour les doctorants

En thèse, il y aura forcément des personnes plus intelligentes, compétentes, et passionnées que toi. Des personnes qui travaillent de longues heures et sont prêtent à tout sacrifier pour leur carrière académique. Se comparer aux autres est incohérent, car chacun de nous a un parcours unique. Certaines personnes font de la recherche depuis bien avant de commencer le doctorat, d’autres viennent de commencer, d’autres ont une famille ou pratiquent du sport à côté, etc. Il est impossible et inapproprié de se comparer aux autres correctement, car nous sommes tous uniques si l’on prend l’ensemble de ce que nous entreprenons. A la place, agis aujourd’hui pour que ton futur toi devienne une meilleure personne que ton toi d’hier.

Règle 5 : Défends à tes enfants de faire ce qui t’empêcherait de les aimer

défendre ses enfants

Parents ou amis

Il y a des parents aujourd’hui qui sont terrifiés par leurs enfants. Ils craignent de ne plus être aimés par leurs enfants s’ils leur font des remarques. Ils vont décider de sacrifier le respect pour pouvoir garder l’amitié des enfants. Le rôle des parents est d’enseigner à leurs enfants comment se comporter en société. Discipliner un enfant est un acte de responsabilité.

L’agressivité chez l’enfant

L’agressivité est innée, pas culturelle. Les enfants testent les limites des parents. C’est comme ça qu’ils apprennent ce qui est permis, acceptable, et bon pour lui et le monde. Les enfants sont comme des aveugles, à la recherche d’un mur. Le rôle des parents est de limiter et corriger les actions de l’enfant. Il faut corriger les actions de l’enfant le plus rapidement possible. Ne pas faire cela dessert l’enfant, car il va penser que tout est permis, ce qui est un mensonge.

Discipline et renforcement positif

Définis une action que tu aimerais que ton enfant fasse et divise-la en actions possibles, simples et claires, puis demande à ton enfant de le faire. C’est une approche de bas en haut. Tu ne peux demander à ton enfant de ranger sa chambre s’il ne sait pas ce que « ranger sa chambre » veut dire. Tu dois lui dire, « prend ta peluche et mets la dans la boite ». Enseigne le comportement et récompense. Fais savoir à l’enfant qu’il a bien agi.

Discipline et punition

Les émotions négatives nous aident à apprendre et à adapter notre comportement. Tu ne peux et ne dois pas abriter ton enfant de la réalité du monde, ne surprotèges pas ton enfant en essayant de lui cacher les dangers du monde.

Force minimale nécessaire

Ne ferme pas les yeux sur la mauvaise conduite de ton enfant. Définis le minimum de règles possible et sais quoi faire si l’enfant brise la règle. Définis la punition qui demande le moins de force possible pour obtenir le comportement voulu. Essaie en pratique. Peut-être qu’un regard intense suffira, sinon donne une réponse verbale, puis un petit coup de doigts sur l’épaule. Tu peux aussi exclure l’enfant, ou le tenir, le bloquer jusqu’à ce qu’il soit calmé. Une fois calmé, invite-le à revenir. Récompense l’enfant d’avoir réussi à se calmer. C’est un miracle que l’enfant ait réussi à se calmer donc dis-lui « bravo ». Ne sois pas dur, vengeur, arrogant, rancunier, trompeur. De même si tu es fâché envers ton enfant, ne lui fais pas payer en l’ignorant lorsqu’il fait quelque chose de beau et de bien. Il ne faut pas punir le bon comportement, il faut le récompenser.

Quelques suggestions de règles : ne mords pas, ne donne pas de coups de pied, ne tape pas (sauf en défense), ne torture pas les autres enfants, mange comme quelqu’un de civilisé pour que les autres soient heureux de t’avoir chez eux. Apprends à partager pour que les autres enfants veuillent jouer avec toi, fais attention quand tu parles avec les adultes pour qu’ils t’apprécient, va dormir paisiblement, prends soin des choses qui t’appartiennent, sois de bonne compagnie, agis pour que les autres soient heureux autour de toi.

Être un parent responsable

Il n’y a pas de meilleur cadeau qu’un parent engagé et courageux puisse offrir à son enfant. Défends à tes enfants de faire ce qui t’empêcherait de les aimer.

Règle 6 : Range ta chambre avant de critiquer le monde

ranger sa chambre avant de critiquer

La vie est très dure. Chacun va avoir ses moments de douleur et de destruction. Quelquefois, ça peut être dû à ton propre aveuglement, pauvre capacité à choisir ou même malveillance. Parfois changer son comportement peut suffire à améliorer les choses. 

Vengeance et transformation

Il est facile de rejeter la faute sur le monde entier. Il nous arrive à tous de rejeter et juger la réalité et de mettre la faute sur Dieu. Tu pourrais en conclure que monde est mauvais. À la place, décide de transformer le mal en bien, l’obscurité en lumière. Décide de ne pas garder ton désir de vengeance, de ne pas en vouloir au monde entier. La décision d’un homme de changer sa vie, au lieu de maudire son destin, peut transformer un monde. Aleksandr Solzhenitsyn en faisant cela a fait trembler la tyrannie communiste. 

C’est le principe de la vie, nous construisons nos familles, états, pays. Nous formons une structure habitable et par un manque d’attention, les laissons s’écrouler, car nous ne remarquons pas que le temps passe. 

Range ta chambre

Donc au lieu d’accuser le monde, vois ce que tu pourrais faire dans ta vie pour améliorer les choses. Considère ce qui arrive dans ta vie et commence petit. Est-ce que tu traites ta famille et épouse avec dignité et respect ? Saisis toutes les opportunités qui s’offrent à toi ? Travaille sur ta carrière ou ton travail ? As-tu de bonnes habitudes ou des habitudes qui te détruisent ? Prends-tu tes responsabilités ? Mens-tu ? Dis-tu ce qui doit être dit ?

Commence par arrêter de faire ce que tu sais qui est mauvais pour toi. Arrête de dire ce qui te rend faible et malhonnête. Si tu le fais, tu verras le changement rapidement. 

N’accuse pas la société et le capitalisme et n’essaie pas de changer le monde avant d’avoir mis de l’ordre dans ta vie. Peut-être que tu remarqueras que si tout le monde faisait cela, le monde serait un endroit juste. Range ta chambre avant de critiquer le monde.

Note pour les doctorants

Pour réussir ton doctorat, ne rejette pas la faute sur ton superviseur qui n’est pas présent pour toi, sur ton groupe de recherche qui ne t’aide pas assez, sur les autres qui ne rédigent pas pour toi. À la place, vois ce que tu pourrais faire dans ta vie pour améliorer les choses. Quelles actions peux-tu entreprendre pour reprendre le contrôle et réussir ton doctorat ?

Règle 7 : Concentre-toi sur l’essentiel (pas sur ce qui est opportun)

La vie est souffrance. Il n’y a pas de vérité plus simple, irréfutable et claire. Mais que peut-on y faire ? La réponse courte serait de poursuivre l’opportun (mentir, voler, manipuler), le plaisir immédiat, faire l’opportun. Mais y a-t-il une autre réponse plus forte et irrésistible ? 

se concentrer sur l'essentiel

Gratification retardée

Une notion revenant souvent dans la bible est le sacrifice permettant de gagner la faveur de Dieu s’il est correct. La notion du sacrifice d’aujourd’hui pour un meilleur lendemain est la gratification retardée. Les personnes qui réussissent sacrifient le présent pour le futur.

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Que sacrifier ?

Petits sacrifices pour petits problèmes. Grands sacrifices pour grands problèmes. Le plus grand des sacrifices pour le plus grand des biens. Dieu sacrifiant son fils, le plus grand des sacrifices. Le sacrifice de la mère pour son fils (La Piéta de Michel-Ange). Le Christ sacrifiant sa vie. Parfois, il faut sacrifier ce que l’on aime le plus comme Abraham lorsqu’il doit sacrifier son fils parce que Dieu lui demande (tout finit bien). Si tu veux créer le paradis sur terre, apprends à sacrifier ce que tu aimes le plus et l’instant présent pour créer un futur fort. 

Caïn et Abel

L’histoire de Caïn et Abel (enfants de Adam et Eve) parle du sacrifice. Dieu aime les sacrifices de Abel, mais rejette ceux de Caïn. Un sacrifice a différentes valeurs et il n’est pas toujours facile de savoir pourquoi un certain sacrifice va plaire à Dieu ou non.

Caïn devient rancunier, jaloux et amer. C’est comme si son sacrifice avait été inutile. Il va donc parler à Dieu et le maudit, l’accuse. Dieu va répondre « si tu faisais correctement, ne serais-tu pas accepté ? », sous-entendu que c’est la faute de Caïn s’il échoue. Ce n’est pas ce que Caïn voulait entendre et il va donc décider d’assassiner Abel, son frère, son propre idéal (Caïn aimerait être comme Abel). Il le fait pour prendre vengeance, pour protester de l’injustice du monde. Abel a réussi à satisfaire Dieu, mais n’a pas pu surmonter la mauvaise nature humaine. Notre capacité à faire le mal empire tout.

Découvre tes valeurs et agis

Pour pouvoir sacrifier, tu dois savoir qui tu es. Tu dois découvrir ta nature et tes valeurs. Connais tes propres insuffisances, ta lâcheté, malveillance, ressentiment, haine. Trouve ce qui est le plus important pour toi sur ton échelle morale, c’est l’ultime valeur qui peut servir de fonction de Dieu. Agis dans cette direction. Si tu agis correctement, tes actions vont te permettre de t’intégrer et d’unifier les parts de toi. C’est l’antidote au chaos. Demande-toi ce que tu pourrais faire aujourd’hui pour rendre les choses meilleures et non pires ! 

Si tu décides de mettre « rendre le monde meilleur » en haut de ta hiérarchie de valeurs, tu vas expérimenter un sens de ta vie bien plus profond. Concentre-toi sur l’essentiel (pas sur ce qui est opportun).

Note pour les doctorants

Pour réussir ton doctorat, tu vas devoir définir en amont ce que « réussir son doctorat » veut dire à tes yeux. Prends le temps d’y réfléchir. Pourquoi fais-tu un doctorat ? Une fois que tu as défini cela, tu vas pouvoir agir dans cette direction. 

Règle 8 : Dis la vérité, ou au moins ne mens pas

Observe ce que tu fais et dis. Il arrive de se mentir à soi-même en voulant se convaincre que l’on fait ce qui est juste. C’est souvent plus facile que de prendre ses responsabilités alors que l’on sait que c’est mauvais. Ne te mens pas à toi-même. 

dire la vérité ne pas mentir

Manipule le monde

Ose agir et parler vrai. En faisant cela, tu vas ouvrir de nouvelles parts de toi. À chaque fois que tu fais cela, tu vas activer et exprimer certains gènes et donc produire de nouvelles protéines. Chacune de tes actions et paroles va te transformer en quelqu’un de meilleur.

Sois très prudent avec tout ce que tu fais, car tu deviendras ce que tu fais de manière répétitive. Si tu dis oui à tout, tu te transformeras en quelqu’un qui dit oui à tout. De même si tu mens ou trahis. Si tu passes 20 % de ton temps à mentir, tu seras 20 % un menteur, est-ce que c’est ce que tu veux ? À chaque fois que tu te trahis, que tu dis des choses qui ne sont pas vraies, que tu agis faussement, tu affaiblis ton caractère. Si ton caractère est faible, l’adversité du monde va te dévorer.

L’aveuglement volontaire

L’aveuglement volontaire est le pire des mensonges. C’est refuser de savoir quelque chose qui devrait être su, d’admettre ce qui est en train d’arriver, de voir l’éléphant dans le couloir. C’est refuser de voir les erreurs dans la poursuite du plan et se mentir à soi-même. Si tu échoues, adapte ta méthode ou tes objectifs. Sois prêt à apprendre de ce que tu ne sais pas. C’est avoir la foi en la possibilité de transformation. 

Osiris et Set

Osiris était aveugle et n’a donc pas vu Set, son frère maléfique, venir le tuer, l’éparpiller en morceau à travers l’Égypte et envoyer son esprit en enfer. Heureusement, Osiris n’était pas seul, car Horus, le dieu de la vision, de l’observation a pu triompher de Set après un combat terrible. Après le combat, Horus va en enfer pour sauver son père.

La vérité à la place 

La vision du passé se détériore, c’est pour cela qu’il faut constamment être attentif en gardant les yeux ouverts. C’est notre responsabilité d’apprendre de ce que l’on voit. Nietzsche disait que la valeur d’un homme se détermine par la quantité de vérité qu’il peut tolérer. 

Tu n’es pas seulement ce que tu es aujourd’hui. Tu es aussi ce que tu pourrais devenir et connaitre. Et, tu ne dois jamais sacrifier qui tu pourrais devenir pour qui tu es aujourd’hui. Tu ne devrais jamais abandonner le meilleur qui réside en toi pour la sécurité de ton toi d’aujourd’hui. 

La vérité sur tes ambitions

Commence par arrêter de mentir sur tes ambitions, même si tu n’es pas sûr de les connaitre. Les meilleures ambitions permettent de développer ton caractère et tes compétences. Ton caractère va être avec toi, peu importe où tu es. De plus, ton caractère va te permettre de l’emporter contre l’adversité. 

Apprends à t’écouter quand tu n’agis pas ou ne parle pas comme voulu, quand tu mens. Écoute cette sensation interne, cette sensation de faiblesse au lieu de force. Fais ce qui te fait sentir fort à la place.

La vérité sur tes objectifs

Clarifie un objectif en définissant ton point A (aujourd’hui) et B (où tu veux aller). Puis agis et parle pour l’atteindre. En faisant cela, ton objectif va se transformer et devenir de plus en plus précis. Sois ouvert au changement et à la transformation de celui-ci.  

Définis un métaobjectif dominant tes objectifs. Cela pourrait être « Vivre dans la vérité » ce qui impliquerait « Agis avec diligence vers une fin bien articulée, définie et temporaire ».

La vérité

Dire et agir vrai, c’est amener une réalité habitable au monde. La vérité c’est la lumière dans l’obscurité. Si ta vie n’est pas ce qu’elle pourrait être, ce que tu désirerais qu’elle soit, essaie de parler la vérité. Au paradis tout le monde parle le vrai, c’est ce qui le rend paradis. Dis la vérité, ou au moins ne mens pas.

Note pour les doctorants

Pendant ton doctorat, sois vrai. Écoute ce que ton corps et ton âme te disent, s’ils te disent que tu as besoin d’une pause, prend cette pause. S’il y a des tâches que tu détestes faire, écoute-toi et vois comment gérer cette situation. Le pire peut arriver si tu décides de ne pas t’écouter, car tu risques de sombrer en laissant le chaos grossir.

Règle 9 : Pars du principe que celui que tu écoutes peut t’apprendre quelque chose

écouter et apprendre

Découvre-le toi-même

Un conseil, c’est quand quelqu’un révèle sa supériorité d’intelligence envers toi-même. C’est loin d’une conversation authentique et réelle qui consiste à écouter et parler. Écouter c’est observer ce que la personne te dit. Si tu écoutes vraiment quelqu’un, il peut te révéler des choses profondes sur lui et comment il veut s’améliorer. Au lieu de vouloir amener ta connaissance et grande compréhension du monde, choisis d’écouter. Ne vole pas les problèmes aux autres, laisse-les parler à la place. 

Penser

On pense en parlant et penser est important. Cela permet de simuler le monde et de définir comment agir dans celui-ci. Penser est un dialogue interne entre plusieurs visions du monde, chacune ayant une vision du passé, présent et futur. Penser correctement est complexe et requiert d’être bien articulé et d’être capable de s’écouter. Cela implique le conflit interne entre les différentes visions. Penser peut donc être émotionnellement douloureux, car ça peut résulter à l’élimination d’une de ces visions.

Parler

Si penser seul est difficile, parler avec quelqu’un qui t’écoute réellement va permettre de faire de même. Quelqu’un qui va écouter tes paroles et tes pensées sans jugement, sans avoir rien à dire prêt à collaborer et t’opposer si besoin. Cette personne sera prête à te dire ce qu’il pense être vrai, ce qui ne veut pas dire que c’est la vérité, mais ça permet d’avoir au moins 1 point de vue. Avant de parler, mets-toi dans le bon état d’esprit consistant à vouloir rendre les choses meilleures. 

Comment écouter ?

« La grande majorité d’entre nous ne peut pas écouter ; nous nous trouvons obligés d’évaluer, car l’écoute est trop dangereuse. Le prérequis est le courage, et nous ne l’avons pas toujours. » Carl Rogers

Carl Rogers suggère que la prochaine fois que tu te trouves en conflit arrête la discussion pour un moment et instaure une règle : chaque personne doit commencer en réexpliquant avec précision les idées et sentiments de l’autre personne, jusqu’à ce que cela convienne à la personne en question. Cela aide énormément la discussion et permet d’être sûr d’avoir bien compris ce que l’autre avait à dire.

Hommes et femmes

En général, l’homme veut résoudre le problème rapidement et efficacement et est accusé pour cela de ne pas écouter. Cependant, avant qu’un problème puisse être résolu, il doit être formulé précisément. C’est pour cela que les femmes aiment discuter, pour formuler le problème. Elles ont besoin d’être écoutées, questionnées pour assurer la clarté de la formulation du problème. Discuter est important, car cela permet d’organiser son cerveau et de rester sain.

Une conversation authentique

Avoir une réciprocité réelle entre les différentes personnes permet une conversation en profondeur d’un sujet, chacun essayant de résoudre un problème. Il y a aussi les conversations d’explorations mutuelles, décidant d’explorer l’inconnu de l’autre. Cependant, il faut être prêt à accepter que ta connaissance actuelle ne soit pas suffisante. Ce qui est probablement le cas, à moins que tu sois parfait. Tu dois accepter cela pour pouvoir avoir de vraies conversations. Une bonne conversation connecte vos âmes. Après ce genre de conversation, tu as l’impression que ça en valait la peine.

Donc écoute-toi et écoute les autres. Ta sagesse ne consiste pas en la connaissance que tu as déjà, mais à la recherche constante de connaissance. Pars du principe que celui que tu écoutes peut t’apprendre quelque chose.

Note pour les doctorants

Pendant ton doctorat, tu es un apprenti, tu es là pour apprendre. Donc écoute chacun attentivement. Parle avec un maximum de personnes dans ton domaine pour en apprendre le plus possible. Sois humble et accepte de ne pas savoir, pose des questions, révèle ton ignorance pour n’être ignorant qu’une fois. C’est comme ça que tu vas surmonter le syndrome de l’imposteur en doctorat.

Règle 10 : Sois précis dans ton discours

sois précis

Outils

Nous ne voyons pas des objets, mais des outils, utiles ou non. On perçoit le sens et l’utilité des objets directement. Nous savons qu’une voiture est faite pour aller quelque part. Nous simplifions les choses pour les rendre fonctionnelles.

Le monde est simple quand il se comporte comme prévu

Une voiture ou ordinateur est simple jusqu’au moment où ils ne fonctionnent plus et qu’on ne sait pas quoi faire, on ne comprend pas la complexité de ces machines. Nous sommes simples quand tout se passe comme prévu. Quand les choses vont mal, que nous avons manqué d’attention, toute la complexité de la vie resurgit et tu ne comprends donc plus la complexité de ton cerveau, de ta conscience et de ton corps, le chaos arrive. 

Où pouvons-nous regarder si c’est précisément ce que nous voyons qui est insuffisant ?

Que voit-on quand on ne sait pas où regarder ?

Nous commençons à voir du chaos. Les monstres remontent à la surface. Nous nous retrouvons paralysés, nous nous transformons en pierre. Puis nous détectons si l’évènement est effrayant, utile, à ignorer, dangereux ? Notre corps prend le relais sur notre esprit et produit une réponse de stress ayant une sécrétion de cortisol et d’adrénaline, le cœur battant plus vite. Nous nous préparons pour le pire et le meilleur, nous pressons l’accélérateur et le frein en même temps, nous rions ou crions.

Comment se préparer ?

Nous ne pouvons pas ignorer nos problèmes lorsqu’ils surgissent, sinon ils vont grossir. Le chaos émerge lentement mais surement, comme un dragon grandissant, personne ne disant rien et décidant de l’ignorer. Et hop, nous nous retrouvons inondé par l’inondation, surpris, car nous n’avons pas construit d’arche.

La solution est donc de ne pas ignorer tes problèmes en discutant et en agissant sur chacun de ces détails problématiques. Nous essayons de nous convaincre que le détail n’est pas important alors que c’est ce qui compte au long terme. Chaque petit problème que tu as, avec ta vie, tes proches, ton travail, discute et résous-le. Si tu décides de rester silencieux en te convainquant que tu es une personne bonne aimante et patiente, tu es probablement en train de te mentir à toi-même, de t’aveugler, de fuir tes responsabilités en décidant de laisser le problème grossir, et le chaos tout engouffrer. Avoir cette discussion n’est pas toujours facile, mais c’est la chose à faire.

Si tu décides d’éviter, sache que cela va mener forcément et inévitablement à empoisonner le futur. Si tu décides de rester vague, sache que cela va rendre ta vie stagnante et sombre. Ne pas penser au problème ne le fait pas disparaitre. Si tu décides de refuser d’examiner, sache que tu ne pourras comprendre la réalité et la maitriser. Si tu refuses de spécifier le problème, sache que tu ne pourras trouver la solution, car tu refuseras l’existence du problème. 

Affronte le dragon quand il est encore jeune et petit, plutôt que de le laisser grossir. Si tu décides d’attendre, ce que tu veux le moins va arriver et tu ne seras pas préparé, alors tu seras vaincu. 

La construction de l’âme et du monde

Sans ombre, il n’y a pas de lumière. Il faut donc oser regarder dans ce chaos surgissant. Peut-être que le bruit que tu entends dans la jungle n’est pas un tigre prêt à te dévorer, mais simplement un petit écureuil. Ne pas spécifier est encore plus inquiétant.  

Détermine avec précision où tu as été dans ta vie pour savoir où tu es aujourd’hui. Détermine aussi où tu veux aller, car sinon tu ne pourras y aller. Dis ce que tu veux dire. Agis sur ce que tu dis pour voir ce qui se passe. Observe, note et corrige tes erreurs. C’est comme ça que tu vas trouver du sens à ta vie et que tu vas être protégé des tragédies de la vie. Sois précis dans ton discours.

Note pour les doctorants

Pour vivre ton doctorat paisiblement, tu vas devoir gérer chaque problème lorsqu’il surgit et ne pas l’ignorer, car sinon le problème va grandir jusqu’à devenir insurmontable. Donc dès que quelque chose te dérange, une action te dérange, ce que ton superviseur te demande te dérange, dis-le. Sois précis dans ton discours. Clique ici pour apprendre à gérer ton doctorat.

Règle 11 : Ne dérange pas les enfants quand ils font du skateboard

laisser ses enfants

Culture

La culture que nous avons développée depuis des siècles ne doit pas être rejetée. Ce que l’on appelle le patriarcat est la création de l’humanité, pas des hommes. À travers l’histoire l’homme et la femme ont eu d’énormes difficultés à gagner leurs libertés et à surmonter les horreurs de la vie. Les femmes sont souvent en désavantage par rapport aux hommes, car elles ont les mêmes vulnérabilités avec en plus le prix de la reproduction et moins de force physique. En plus de la saleté, misère, maladie, famine, cruauté, ignorance qui caractérise les deux sexes, elles avaient en plus l’inconvénient des règles, de la haute probabilité de grossesse non désirée et une haute probabilité de mort en donnant la vie. C’est peut-être une raison suffisante pour les différences légales et pratiques entre hommes et femmes avant les révolutions technologiques comme l’invention de la pilule et du tampon.

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Résultat similaire ?

Devons-nous égaliser le résultat dans tous les domaines ? « Même salaire pour même travail » peut paraitre simple, mais c’est incroyablement compliqué. Comment définir le même travail ? Qui décide ? Un autre problème est la comparaison de groupe. Les femmes doivent gagner autant que les hommes ? OK. Les femmes noires autant que les femmes blanches ? OK, nous devons ajuster le salaire pour tous les paramètres de l’espèce humaine ? À quel niveau de résolution s’arrêter ? Quelles catégories raciales sont vraies ? Les personnes handicapées doivent gagner autant ? OK. Sur la surface, c’est un noble geste, mais que fait-on des personnes avec un QI plus bas ? Moins attirante ? En surpoids ? Etc. ? L’identité de groupe peut être fractionnée au niveau de l’individu. Chaque personne est unique. Décider de forcer un résultat de 50 % hommes et femmes dans tous les domaines est une dictature privant les individus de choisir ce qu’ils veulent vraiment.

Différences hommes-femmes

Les hommes et les femmes sont différents sur de nombreux aspects. Les hommes sont moins agréables (trait de personnalité associé à la compassion, empathie et évitement de conflit), moins neurotiques (trait de personnalité associé avec l’anxiété et la douleur émotionnelle), et vont préférer les choses alors que les femmes préfèrent les personnes. Ces différences augmentent dans les pays avec l’égalité des sexes, ce n’est donc pas une construction sociale.

L’agressivité

Beaucoup de problèmes au travail et dans la famille proviennent d’un manque d’agressivité. En général, les femmes (plus agréables et neurotiques) ont tendance à vouloir trop en faire pour les autres. Elles sont souvent naïves et préfèrent éviter le conflit et la confrontation à leurs problèmes. Elles vont donc se sacrifier constamment pour les autres. Cela peut sembler vertueux et cela a ses avantages, mais cela peut aussi être contreproductif. 

L’agressivité est innée

Les garçons souffrent dans le monde moderne. On leur demande de ne pas exprimer leur nature profonde, de cacher leur agressivité. Les hommes ont tendance à être plus agressifs que les femmes et vont plus probablement faire le bordel en classe, se battre physiquement, manquer les cours, faire des choses dangereuses comme du parcours, escalader des grues, du skateboard. Bien sûr, ce processus ne doit pas aller trop loin. Mais demander aux hommes de rejeter cette nature n’est pas recommandable.

Les hommes doivent s’endurcir. Ils le font en laissant leur agressivité naturelle s’exprimer. Les hommes le demandent, les femmes aussi (car elles veulent des hommes, pas des garçons). Tu ne peux et ne dois pas l’empêcher chez les jeunes hommes. Le jeune homme doit apprendre à contrôler cette agressivité pour l’utiliser le mieux possible comme une impulsion vers l’excellence, le désir de compétition, de gagner et d’être vertueux. 

Ne couve pas ton enfant trop longtemps

Vouloir trop protéger ton enfant en lui faisant éviter les dangers du monde est contreproductif, car quand l’enfant devient adulte, il va être inconscient et ne va pas comprendre ce qui lui arrive. Il doit s’endurcir dans son jeune âge. Ne dérange pas les enfants quand ils font du skateboard.

Note pour les doctorants

Endurcis-toi pendant ton doctorat en faisant de ton doctorat ce que tu désires en faire. 

Règle 12 : Caresse les chats que tu croises dans la rue

caresser les chats dans la rue

La vie est souffrance et elle est difficile. Des tragédies arrivent tout le temps. Nous avons tous des limitations et des vulnérabilités, c’est ça qui nous rend aimables. Quelqu’un sans limitation, n’existe pas et ne peut être aimé. Superman a besoin de la kryptonite, sinon il n’est pas intéressant. Si tu n’as rien à atteindre, car tu as déjà tout, tu ne peux être admirable. 

Limitations

Ces limitations nous font aussi souffrir. Pour améliorer les choses, change ton unité de temps. Si tout va bien, c’est facile de planifier tes 10 prochaines années. Mais tu ne peux pas faire cela si tout va mal maintenant, tu vas en premier temps te concentrer sur une unité de temps plus courte : prochain mois, semaine, jour, heure, minute, seconde.

Fais une pause

Caresse les chats ou chiens que tu vois dans la rue. C’est une bonne pause. Une lumière en plus dans un bon jour, une seconde de répit dans un mauvais jour. Si tu fais attention, même dans un mauvais jour, tu auras peut-être la chance de vivre des petites occasions de ce genre. Tu verras peut-être quelqu’un danser dans la rue, un beau ciel bleu, tu boiras un bon café, ou regarderas un petit épisode des Simpson, peu importe. Va marcher, tu verras peut-être un chat qui te rappellera la merveille de vivre et du monde rendant la difficulté de la vie surmontable. Caresse les chats que tu croises dans la rue.

Note pour les doctorants

Il y a des jours de pluie, de tempête en doctorat. Il va y avoir des jours durant lesquels tu auras envie de tout abandonner et d’arrêter, ou tu vas sentir le poids du monde sur tes épaules. Lors de ces moments-là, reste optimiste en tes capacités d’y arriver et prends le temps de regarder la beauté du monde.

Conclusion sur « 12 règles pour une vie » par Jordan B. Peterson

Je pense que « 12 règles pour une vie » de Jordan Peterson est un livre qui peut avoir un impact énorme sur ta vie si tu le lis attentivement et applique ses conseils.

Ce que le livre « 12 règles pour une vie » de Jordan Peterson m’a apporté personnellement

Lorsque j’avais 19 ans, je me suis posé pour la première fois la question : « Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Qui est ce que je veux devenir ? ». Ce sont des questions qui ont commencé à me tarauder, à être en arrière-plan. J’étais dans le brouillard, incertain de mon avenir. À force d’y réfléchir, j’ai trouvé un objectif à atteindre. C’était comme si un brasier, un désir d’agir s’était enflammé et éveillé en moi. J’avais décidé de prendre mes responsabilités et d’agir pour atteindre cet objectif à long terme.

J’ai commencé à travailler dur, chaque jour pour avancer vers cet objectif. Je n’avais pas besoin de motivation ou autre, car seul mon désir suffisait à me faire travailler d’arrache-pied. Mon objectif s’est affiné avec le temps, mais je continue à travailler chaque jour pour l’atteindre. Jordan Peterson insiste beaucoup sur l’importance de prendre ses responsabilités pour agir en direction ascendante vers ton objectif désiré. Je m’y retrouve totalement.

Dans ma vie personnelle, notamment dans ma vie amoureuse, je me suis souvent retrouvé avec une incertitude sur la meilleure façon d’agir. Par exemple, j’ai décidé d’ignorer le détail qui me dérangeait, pensant que ça ne m’affectait pas et que ce n’était pas important (comme ce n’est qu’un détail). J’avais tellement tort, avec le temps, tous ces détails ignorés nous ont dévorés, mon couple et moi. Jordan Peterson explique comment gérer les problèmes et insiste sur l’importance de ne jamais les ignorer. Il nous explique qu’il faut affronter ses problèmes et avoir cette conversation difficile, car si tu décides de l’ignorer et de la laisser grandir, les choses seront bien pires. J’aurais aimé savoir ça bien plus tôt dans ma vie.

Ce livre m’a aidé à comprendre comment devenir une meilleure personne. Ce livre m’a appris à vraiment écouter les autres, à ne pas me comparer aux autres, à me détacher du résultat en préférant agir pour l’améliorer, à m’entourer de personnes bonnes pour moi, à prendre soin de moi, à articuler mes idées et projets avec plus de précisions, à prendre le temps de regarder la beauté du monde. J’ai aussi appris à transformer le chaos en ordre (à mon niveau de résolution), donc si tu veux faire de même, je t’invite grandement à lire le livre.

Jordan Peterson nous donne une interprétation psychologique de la bible, de mythes et d’histoires anciennes. Lorsque j’entends ces histoires, elles résonnent en moi, c’est comme si une part de moi se réveille et comprend leur signification. Je t’invite à t’ouvrir à l’interprétation de ces histoires pour voir si elles te parlent à toi aussi.

Je dirais que la leçon la plus importante que j’ai tirée de ce « 12 règles pour une vie » de Jordan B. Peterson est qu’il faut toujours agir vrai et dire la vérité à soi-même et aux autres. C’est cela l’antidote au chaos.

Ce que le livre « 12 règles pour une vie » peut t’apporter et comment il peut changer ta vie

Si tu es prêt à être honnête envers toi-même, à te dire la vérité, à être réel et authentique, à ne pas rejeter la faute sur le monde en prenant tes responsabilités pour affronter tes problèmes et vivre une vie meilleure, une vie qui a du sens, « 12 règles pour une vie » est fait pour toi. 

Jordan Peterson t’invite à définir ton point A (où tu es aujourd’hui) et ton point B (là où tu veux aller et qui tu veux devenir). L’auteur te propose de définir qui tu es aujourd’hui en t’invitant à réfléchir sur tes valeurs, tes désirs, tes compétences, tes connaissances, tes principes, tes insuffisances, tes limitations, les hiérarchies/jeux dans lesquels tu veux devenir meilleur (carrière, amis, famille, projets personnels, artistiques ou athlétiques), ce que tu trouves engageant, ce qui fonctionne pour toi, etc.

Une fois cela fait, l’auteur t’invite à définir un point B, point définissant ce qui est le plus important pour toi sur ton échelle morale, ton ultime valeur. Maintenant, tu peux commencer à agir chaque jour, à faire le sacrifice du présent, pour avancer dans cette direction et pour rendre le monde meilleur. C’est l’antidote au chaos. C’est être honnête en parlant et en agissant vrai. Mais, c’est aussi viser à vivre dans la vérité.

Cyprien Guerrin du blog des Vaillants Doctorants, blog visant à aider les doctorants à réussir leur thèse.

Ma note :

Points forts :

  • Si tu lis ce livre attentivement, tu vas rendre ta vie meilleure.
  • Jordan Peterson nous invite dans notre propre voyage intellectuel, spirituel et idéologique.
  • Le livre « 12 règles pour une vie » tient sa promesse de fournir un antidote au chaos.
  • Contrairement à beaucoup de livres proposant une réponse superficielle pour nous aider à prendre notre vie en main, Jordan Peterson apporte une réponse méta en nous aidant à nous comporter avec authenticité tout en prenant nos responsabilités.
  • Beaucoup d’histoires personnelles, mythes qui rendent la lecture agréable.

Points faibles : 

  • Principes puissants, mais concepts difficiles et donc potentiellement durs à comprendre et à mettre en place dans sa vie.
  • 12 règles pour une vie est difficile à lire, à intégrer et à appliquer et va donc surement te demander plusieurs lectures pour en tirer le maximum.
  • Mettre les principes en pratique va te demander du courage, donc accroche-toi.

Avez-vous lu le livre de Jordan Peterson « 12 règles pour une vie » ? Combien le notez-vous ?

Le petit guide pratique du livre 12 règles pour une vie de Jordan B. Peterson

Les douze règles pour une vie :

1. Tenez-vous droit, les épaules en arrière

2. Prends soin de toi comme d’une personne que tu as à responsabilité d’aider

3. Choisis des amis qui veulent ce qu’il y a des mieux pour toi

4. Compare-toi à la personne que tu étais hier et non à quelqu’un d’autre

5. Défends à tes enfants de faire ce qui t’empêcherait de les aimer

6. Range ta chambre avant de critiquer le monde

7. Concentre-toi sur l’essentiel (pas sur ce qui est opportun)

8. Dis la vérité, ou au moins ne mens pas

9. Pars du principe que celui que tu écoutes peut t’apprendre quelque chose

10. Sois précis dans ton discours

11. Ne dérange pas les enfants quand ils font du skateboard

12. Caresse les chats que tu croises dans la rue

Foire Aux Questions (FAQ) du livre 12 règles pour une vie de Jordan B. Peterson

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre 12 règles pour une vie de Jordan B. Peterson ?

Paru le 18 octobre 2018 aux éditions Michel Lafon, le livre ‘’12 règles pour une vie’’ a connu du succès avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus à travers le monde jusqu’au point d’être classé parmi les meilleures ventes sur Amazon. 

2. Quel est l’impact du livre 12 règles pour une vie de Jordan B. Peterson ?

Ce livre a permis à ses lecteurs de devenir le meilleur d’eux même en les apprenant à écouter les autres, à ne pas se comparer aux autres, à se détacher du résultat en préférant agir pour l’améliorer, à s’entourer de personnes bonnes pour soi, à prendre soin de soi, à articuler ses idées et projets avec plus de précisions, à prendre le temps de regarder la beauté du monde.

3. À qui le livre 12 règles pour une vie s’adresse-t-il ?

Ce livre s’adresse à tout le monde.

4. Comment être un parent responsable d’après l’auteur ?

Selon l’auteur, il n’y a pas de meilleur cadeau qu’un parent engagé et courageux puisse offrir à son enfant. Défends à tes enfants de faire ce qui t’empêcherait de les aimer.

5. Pourquoi ne pas protéger son enfant trop longtemps selon l’auteur ?

Pour l’auteur, vouloir trop protéger son enfant en lui faisant éviter les dangers du monde est contreproductif, car quand l’enfant devient adulte, il va être inconscient et ne va pas comprendre ce qui lui arrive.

Principes du succès versus les principes de l’échec

Les principes du succèsLes principes de l’échec
Prendre soin de soiS’ignorer
S’entourer de bonnes personnesS’entourer des personnes malveillantes
Se comparer à soi-mêmeSe comparer à
Être un parent responsableÊtre un parent irresponsable
Dire la véritéMentir

Qui est Jordan B. Peterson ?

Jordan B. Peterson : Auteur du livre 12 règles pour une vie

De nationalité canadienne, Jordan Peterson est né le 12 juin 1962 à Edmonton. Psychologue de profession, il est un professeur émérite de psychologie à l’Université de Toronto. Ses recherches sont principalement basées sur le béhaviorisme, la psychologie sociale et la psychologie de la personnalité.

Bénéficiant d’une large audience compte tenu de ses points de vue concernant les questions culturelles et politiques, il est l’un des intellectuels les plus suivis au monde vers la fin des années 2010. Il est l’auteur du livre ‘’12 règles pour une vie’’ à travers lequel il apprend à ses lecteurs à écouter les autres, à ne pas se comparer aux autres, à se détacher du résultat en préférant agir pour l’améliorer.

Format poche :

Recherches utilisées pour trouver cet article :
https://des-livres-pour-changer-de-vie com/12-regles-pour-une-vie/, Ce que l’on vise détermine ce que l’on voit / Peterson
2 commentaires
  1. Salut ! C’est juste magnifique ! J’adore ton blog, c’est inspirant, ça nous fait gagner du temps. Ton blog est une bouée d’oxygène ! Une petite d’or ; tes résumés sont complets, structures, il y a juste ce qu’il faut. Bravo !

  2. Il convient de plébisciter un blog utile comme le tien !
    En publiant ces synthèses, tu offres l’essentiel de la culture ,
    pas en superficialité comme trop souvent, mais en profondeur,
    Merci pour ta générosité !!!

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