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Bit Literacy : Comment être productif à l’ère de la surcharge d’informations

Traduction de Bit Literacy : L’Alphabétisation des Bits, la Productivité à l’Âge de l’Information et du trop-plein d’Emails

(Note : le titre « Bit Literacy » est difficile à traduire. J’ai choisi la traduction mot à mot. Mais ce qu’il veut dire c’est « Ne plus être Analphabète dans l’ère de l’Information »).

Bit Literacy - la Productivité à l'Âge de l'Information et du trop-plein d'Emails

Résumé du livre Bit Literacy – L’Alphabétisation des Bits, la Productivité à l’Âge de l’Information et du trop-plein d’Emails : Beaucoup de personnes sont aussi démunies face au déluge d’informations de cette nouvelle ère que le seraient des analphabètes dans des bibliothèques, même la jeune génération, qui si elle est familière avec les ordinateurs, ne l’est pas avec le traitement d’une masse d’informations qui les dépasse; le livre Bit Literacy nous apprend à bien la gérer via diverses méthodes, outils, astuces et logiciels.

Par Mark Hurst, 180 pages, 2007.

Note : Je teste cette semaine une autre forme de publication. Je vais poster cet article en 4 épisodes, publiés tout au long de la semaine. Qu’en pensez-vous ? Préférez-vous cela ou une chronique complète à chaque fois ? Faites-le-moi savoir dans les commentaires 😉

Chronique et résumé du livre « L’Alphabétisation des Bits, la Productivité à l’Âge de l’Information et du trop-plein d’Emails » (Bit Literacy) :

Mark Hurst commence en nous indiquant que les bits (unité de base de tout fichier informatique) n’ont certes pas un poids physique. – On peut faire tenir une encyclopédie en 25 volumes dans un DVD. – Mais que l’information qu’ils transmettent à un poids : la masse d’informations d’une encyclopédie en 25 volumes reste la même. Et, ce, qu’elle soit en DVD ou au format papier. Les bits alourdissent les personnes qui les reçoivent, mentalement et émotionnellement, en appelant sans cesse à leur attention et en les engageant.

Or les bits apparaissent aujourd’hui partout, voyagent à la vitesse de la lumière d’un bout à l’autre de la planète et véhiculent une quantité d’information de plus en plus importante, de plus en plus diverse, et sur une quantité de plus en plus importante de périphériques – ordinateurs, téléphones, PDA, baladeurs, véhicules et même réfrigérateurs. Le nombre d’emails explose, de nouveaux acronymes et de nouvelles technologies apparaissent chaque jour et des millions de personnes, de l’étudiant jusqu’au docteur, du professeur au PDG, du graphiste à l’informaticien, sont écrasés par le nombre d’informations qu’ils reçoivent chaque jour et qu’ils doivent traiter.

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Bit Literacy – La solution pour mieux gérer les informations

A ce problème planétaire, il y a une solution : apprendre à gérer cette masse d’informations en utilisant les bonnes méthodes et les bons outils, dans un processus similaire à ce que l’alphabétisation permet pour la manipulation des signes qui forment le langage écrit. Ceux qui possède cette compétence peuvent surmonter l’obstacle de la surcharge, grimper au top de leur profession et apprécier une vie avec moins de stress, une meilleure santé, plus de temps pour leur famille et leurs amis, tant ce talent est important à notre époque d’informatisation et de communication poussés.

Savoir gérer la masse d’information des bits ne doit pas être confondus avec le fait de savoir gérer les ordinateurs – cliquer sur des boutons,  faire des sélections dans des menus, ouvrir ou fermer des fichiers : cette compétence des années 80 ne suffit plus à l’âge de l’Information.

Le monde a changé très fort, très vite, mais beaucoup de personnes ne s’en sont pas encore rendu compte. Pourtant même les personnes qui ont des occupations très éloignées de la technologie ne peuvent en général guère échapper à cette avalanche d’informations qui menace de les engloutir à chaque instant.

La plupart des personnes gèrent ce trop-plein de deux manières :

  • En essayant de gérer tous les bits en même temps, avec un style de vie « toujours connecté ». L’archétype en est l’homme-d’affaire-occupé que l’on voit se déplacer rapidement dans les aéroports avec le dernier gadget dans la main, en train de scanner ses messages ou d’aboyer dans son téléphone portable sans aucune considération pour le monde extérieur – l’image vivante du stress et de l’anxiété. Au plus l’Homme Pressé gère des bits, au plus il se sent important.
  • En réagissant passivement à l’influx de bits dans leur vie, peut-être même sans conscience qu’il s’agit d’un problème à résoudre. Mais la passivité n’est pas une solution. Tandis que les bits s’accumulent, l’utilisateur sent lentement la situation s’échapper, jusqu’au point de non-retour.

Les bits sont lourds, que vous les consommiez ou les ignoriez. Leur prédominance aujourd’hui est dû à leurs propriétés uniques qui les rend si désirables : ils sont très petits, très rapides, facilement acquis et créés et copiés et partagés en une quantité presque infinie, protégés des ravages du temps et libéré des limitations de la distance et de l’espace. Les bits sont pourtant paradoxals : ils ne pèsent rien, mais semblent toujours nous alourdir, ils ne prennent aucune place, mais ils semblent toujours s’accumuler, ils se créent en un instant, mais ils peuvent rester indéfiniment, ils bougent à la vitesse de la lumière, mais ils peuvent nous faire perdre notre temps.

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Éviter ou ignorer ces paradoxes ne peut amener qu’à être enseveli sous l’avalanche, heureusement l’apprentissage de la gestion de l’information nous apprend à éviter cela. Découvrons comment.

Partie 1 : Le contexte

Chapitre 2 : Les Utilisateurs (Users)

L’Homme Pressé et l’utilisateur passif ont un point commun : ils vivent par réaction, en ne prenant jamais un rôle actif pour gérer les bits.

Les entreprises de l’industrie informatique, conscientes du problème, promettent monts et merveilles avec du matériel et des logiciels qui « augmentent la productivité », mais les intérêts à long terme des personnes sont rarement compatibles avec les intérêts à court terme des entreprises.

Pour gérer l’information de manière efficace, il faut donc adopter une attitude proactive et décider de la prendre en main, en choisissant de contrôler ses bits plutôt que d’en céder la responsabilité à des outils. Les seuls qui pourraient trouver cela non pertinent sont ceux qui aiment la technologie pour elle-même – l’Homme Pressé pour qui tous ses gadgets sont la démonstration de sa réussite, par exemple.

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Chapitre 3 : La Solution (The Solution)

La solution doit sortir de ces deux stratégies, et fonctionner à n’importe quelle échelle. Elle est simple :

Il faut laisser les bits s’en aller.

Cela ne signifie pas qu’il faut tout supprimer, ou ne pas utiliser de bits du tout – dans notre monde, tout personne qui a besoin de travailler avec les technologies numériques et fait cela se condamne à l’ostracisme et la sous-productivité – ou encore de gérer moins de bits. Cela veut dire qu’il faut apprendre à gérer les bits de manière appropriée – en faisant les bonnes choses au bon moment.

Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de finir les choses. À peine avons-nous répondu à un email que deux autres arrivent, à peine avons-nous terminé un projet que nous nous rappelons qu’il y en a un autre. Nous écoutons ou regardons partiellement la musique et les vidéos que nous venons juste de télécharger, parce que nous sommes trop occupés à en télécharger d’autres à mettre dans la file d’attente. La Gestion de l’Information nous donne la possibilité de terminer – pas occasionnellement mais régulièrement – afin d’être plus productif et d’apprécier une vie remplie en dehors du travail.

Le petit guide pratique du livre Bit Literacy de Mark Hurst.

Les quatre parties principales du livre Bit Literacy de Mark Hurst :

  1.   Le contexte, les utilisateurs et la solution
  2.   La méthode pour mieux consommer l’information
  3.    Savoir utiliser et gérer les bits
  4.   Être organisé

Foire aux questions (FAQ) du livre Bit Literacy : L’Alphabétisation des Bits, la Productivité à l’Âge de l’Information et du trop-plein d’Emails de Mark Hurst :

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Bit Literacy de Mark Hurst?

Le livre Bit Literacy a connu un grand succès auprès des lecteurs au point de devenir un best-seller à New York Times et classé parmi les meilleurs livres de ventes sur Amazon. Il a été publié le 14 septembre 2010 et traduit en français. 

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2. Quel est l’impact du livre Bit Literacy de Mark Hurst?

Bit Literacy est plus qu’un livre, mais une solution pratique. Il propose une toute nouvelle façon d’atteindre la productivité que les utilisateurs, quel que soit leur niveau d’expertise, peuvent mettre en œuvre immédiatement.

3. À qui le livre Bit Literacy de Mark Hurst s’adresse-t-il ?

Le livre Bit Literacy est destiné aux entrepreneurs web, aux internautes et à toutes les personnes qui veulent survivre et prospérer à l’ère du numérique ainsi qu’à tous les travailleurs qui veulent rester productifs malgré le trop-plein d’informations et de fichiers auxquels ils sont exposés au quotidien.

4. Quel est l’objectif principal du livre Bit Literacy de Mark Hurst ?

L’objectif principal de ce livre est de permettre aux entrepreneurs web et internautes de toutes catégories confondues de  surmonter le déluge d’informations auxquelles ils sont confrontés à l’ère du numérique grâce aux diverses méthodes, outils, astuces et logiciels qu’il met à leur disposition. 

5. Quelle est la raison la plus commune pour laquelle les boîtes sont encombrées d’après l’auteur ?

Pour répondre à cette question, l’auteur pense que la raison la plus commune de l’encombrement des boîtes est que les utilisateurs les utilisent pour des choses pour lesquelles les emails n’ont pas été conçus, par exemple : les listes de choses à faire, un système d’archivage, un calendrier, etc.

Bien consommer les bits versus mal consommé les bits

Bien consommer les bits Mal consommer les bits
Définir ses priorités Traiter tout de la même façon
Bien s’organiser Être mal organisé
Utiliser des logiciels Utiliser son cerveau
Traiter ses mails Négliger ses mails
Savoir se déconnecter Rester toujours connecté
Bien classer ses fichiers et dossiers Mal classer ses fichiers et dossiers

Qui est Mark Hurst ?

Mark Hust : auteur de Bit Literacy.

Mark Hurst, qui a fondé Creative Good en 1997, a passé sa carrière à écrire et à parler de la façon dont les organisations et les individus peuvent créer de meilleures expériences pour les clients. En 2003, Hurst a fondé la conférence Gel, qui met chaque année en lumière les personnes et les projets qui créent une bonne expérience. Il a également écrit « Bit Literacy », un livre paru en 2007 sur la gestion des courriels et la surcharge d’informations, et a créé Good Todo, la suite de productivité mobile. Il est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en informatique du MIT et vit à New York avec sa femme et son fils.

La suite au prochain épisode 😉 .

Recherches utilisées pour trouver cet article :
bit literacy
22 commentaires
  1. Concernant le rythme de publication, l’article en entier me semble plus approprié. Je ne me vois pas en apprendre plus sur ce livre en plusieurs passages, surtout si le découpage est en chapitre.

    Cordialement,
    Tom

  2. Salut Olivier,

    pareil pour moi. Ca n’apporte rien de n’avoir qu’un petit bout de la chronique, trop frustrant ! 😉

    Merci pour ton site.
    Cédric

  3. Bonjour chers lecteurs, et Bonne Année ! 🙂

    Merci pour vos commentaires, je vois donc que vous préférez plutôt la chronique complète. J’aimerai savoir comment vous lisez mes chroniques habituellement : est-ce que vous les lisez d’une traite, ou plusieurs fois, est-ce que parfois la longueur des articles vous rebute ?

  4. Je suis du même avis : la chronique en une seule fois est une meilleure option. Pour la même raison que si tu lisais les chapitres de tes livres par petits bouts, tu en apprendrais sans doute moins.

    En général, quand je vois un nouvel article, je sais qu’il va me falloir un certain temps pour le lire, donc je ne le commence que quand je sais que je vais avoir le temps.

  5. Quand c’est trop long, je ne lis pas tout. Du moins, je procède comme on devrait le faire avec tout contenu : intro puis conclusion et le détail s’il est intéressant.

    Tom

  6. Salut,

    Je pense également que le format en un seul bloc est plus approprié :
    – On peut tout lire d’un coup
    – On peut faire un commentaire pour l’article sans ce soucier de poster les morceaux qui vont bien sur les pages qui vont bien
    – On ne perd pas le fil d’une lecture à l’autre (quand on doit attendre la suite, là je viens de lire les 4 d’un coup et forcément ca ne change rien)

    Concernant la longueur, personnellement je trouve que c’est très bien comme ça :
    – C’est bien structuré, on peut lire l’intro et les chapitres qui nous intéressent vraiment et sauter ceux qui nous intéressent moins ou pas.
    – Cela permet de garder un niveau de détails intéressant pour l’article, par exemple pour prendre ce livre, je ne vais pas le lire, tout simplement parce que je ne pense pas en avoir besoin. Par contre j’ai trouvé ton article très intéressant et surtout suffisant pour que je n’ai pas besoin de lire le livre. Pour d’autres de tes articles c’est l’effet inverse, le niveau de détails m’a donné envie d’en savoir encore plus.

    Sinon je lis plutôt tes aricles d’une seule traite, généralement une seule fois, il m’arrive de relire certains passages quelques jours plus tard.

  7. Bonjour chers lecteurs,

    Merci pour vos commentaires et feedbacks. Après réflexion, je suis d’accord avec vous, il est beaucoup plus pratique de lire les chroniques d’un coup, et il est également beaucoup plus facile pour moi de gérer les chroniques faites en une fois plutôt qu’en trois ou quatre 🙂 .

    Je vais donc continuer à faire ces chroniques monobloc, sauf pour les très grandes, comme celles de The Path of Least Resistance ou la toute fraîche The Simplicity Survival Handbook, c’est à dire celles qui dépassent allègrement les 5 000 mots, car je trouve qu’elles seraient vraiment trop longues en un seul bloc.
    De plus, je trouve personnellement assez décourageant d’écrire d’aussi longs résumés, là au moins j’ai la satisfaction de la publication à la moitié du travail, ce qui me motive pour continuer 😉 .

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