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Un interview avec Bill O’Hanlon pour apprendre comment dépasser un traumatisme
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Ressources de la vidéo « Comment dépasser un traumatisme » :
- La vidéo « Bill O’Hanlon sur l’art de travailler moins et vivre la bonne vie« .
- La tragique histoire de Nicholas Green dont nous parle Bill (avec une petite inexactitude puisqu’il n’avait pas de soeur qui a été tuée dans cette tragédie).
Transcription texte « Comment dépasser un traumatisme »
Olivier Roland : Salut Bill, comment ça va ?
Bill O’Hanlon : Très bien, merci Olivier.
Olivier Roland : Donc Bill, j’ai t’ai déjà interviewé sur YouTube, le sujet était « Comment travailler moins et profiter davantage de la vie ? » qui est un sujet très intéressant. Et le fait que tu sois un homme plein de ressources fait que tu as beaucoup de choses intéressantes à dire pour avoir une vie plus intéressante. On avait eu cette conversation, où tu me disais :
« J’ai un système pour aider les gens à surmonter un traumatisme. »
Et tu as dit une chose très intéressante que je voulais partager avec mes internautes.
D’abord, une petite présentation, pour ceux qui n’ont pas vu la première vidéo. Qui es-tu ?
Bill O’Hanlon : J’ai été psychothérapeute pendant plus de 30 ans et je travaillais avec des gens ayant subi des traumatismes ou autres problèmes.
J’avais une approche plutôt positive de la psychothérapie. Je ne fouillais pas dans l’enfance, ça prenait des années. Qu’est-ce qui te préoccupe, quelles sont tes ressources ? Où veux-tu aller, et quelle est le chemin le plus rapide pour y arriver ? Voilà mon passé, et je travaillais trop, comme on en parlait dans l’autre vidéo.
J’ai commencé à écrire des livres, à créer des cours, à les mettre en ligne. Donc j’aidais toujours les gens, mais je travaillais moins.
Olivier Roland : D’accord, peux-tu définir ce qu’est un traumatisme ?
Bill O’Hanlon : Un traumatisme est lorsque quelque chose d’écrasant vous arrive.
Parfois ça arrive pendant la guerre.
On l’a découvert pendant la Première Guerre Mondiale, les gens commençaient à développer des symptômes étranges après la guerre, et on pensait qu’ils étaient faibles, qu’ils ne pouvaient pas gérer la guerre.
Et pendant la Seconde Guerre, c’est arrivé à plus de gens, même à ceux qui ne semblaient pas faibles. On a commencé à appeler ça la « névrose de guerre ».
Après quelques temps, dans les années 60, c’est devenu un « traumatisme ». Donc un traumatisme, c’est quelque chose qui vous accable.
Ça peut venir d’un accident de voiture, d’un maladie sérieuse, d’une vilaine rupture…
Tu es traumatisé et tu es hanté après coup par des parties de cette expérience. Ça peut être un son, un souvenir visuel…
Quand j’étais psychothérapeute, j’ai une patiente qui avait été violée, et elle sentait l’odeur du goudron du parking sur lequel on l’a plaquée lorsqu’elle a été agressée.
Et après un moment, ça continuait de la hanter. C’est une expérience terrible qui n’est en quelque sorte pas terminée, et qui revient pour te hanter.
« Un traumatisme est lorsque quelque chose d’écrasant vous arrive »
Olivier Roland : OK. Donc tu as une technique pour aider les gens à outrepasser ça, mais il y a peut-être parmi ceux qui nous regardent, des gens qui n’ont pas été violés, qui ne sont pas allés à la guerre… Est-ce que ça peut s’appliquer sur eux ?
Bill O’Hanlon : Oui. N’importe quoi qui est arrivé dans le passé, et qui continue de vous blesser, de vous contrarier. Mais beaucoup, pas un petit souci du quotidien du genre… Je me suis cogné l’orteil, ça fait mal. C’est quelque chose qui vous touche énormément, et qui n’est pas terminé. Ça revient encore et encore, et ça vous affecte vous et vos relations.
« Je ne fais plus confiance aux hommes ou aux femmes. »
« Je n’arrive pas à dépenser de l’argent car quand j’étais petit j’étais très pauvre, ou parce qu’une fois j’ai fait faillite et ai tout perdu. »
Quelque chose qui continue de toucher votre vie. Tout peut être traumatisant, mais la plupart des gens y survivent et vont de l’avant. Certains ne peuvent pas. Et c’est de plus en plus reconnu.
Cependant, il y a un problème. En psychothérapie et dans les croyances populaires… La raison pour laquelle j’ai développée cette idée, c’est que je regardais une émission télé pour l’anniversaire du 11 septembre, le cinquième anniversaire, aux États-Unis. Et CNN avait invité une sorte d’expert de la santé mentale, un psychologue, et on lui demandait ce qui arriverait aux témoins, à ceux qui y avait assisté, qui avaient été traumatisés. Et il a dit qu’ils ne s’en sortiraient jamais. Ça m’a fout en rogne. Ça m’a énervé car c’est faux.
La plupart des gens s’en sortent, certains non, mais ils peuvent le surmonter.
Et encore mieux, certaines personnes s’en sortent, et vont encore mieux après. Ce n’est pas forcément pire, ils ne sont pas toujours hantés, certains vont beaucoup mieux.
Olivier Roland : C’est quelque chose qui les rend plus forts
Bill O’Hanlon : Oui, c’est possible. Et certains développent quand même un stress post-traumatique.
Mais je pense qu’on peut le transformer en succès post-traumatique. Il y a 3 éléments, mais on va juste parler d’un, car comme on en a parlé avant de tourner, tu m’as dit vouloir en savoir plus sur celui-là. Mais je vais les mentionner rapidement : les 3 C.
Si tu développes plus de compassion à cause de cette terrible expérience, alors tu peux développer un succès post-traumatique.
Si tu développes plus de connexions, avec toi-même ou les autres, avec un but plus profond, tu peux développer un succès post-traumatique au lieu d’un stress post-traumatique.
Et le dernier, celui qui te semblait fascinant, c’est si tu peux changer ce qui t’es arrivé en ta mission dans la vie. J’appelle ça la contribution. Comment tu peux aider les gens, ou faire du monde un endroit meilleur, parce que tu es passé par cette expérience terrible.
Je vais te donner deux exemples rapide, parce que je pense qu’ils donnent vie au concept.
Le premier : J’ai entendu une histoire à la télé sur une famille américaine qui allait en Italie pour la première fois. Ils avaient deux enfants, d’environ 9 et 7 ans. Ils avaient loué une voiture et conduisaient sur une autoroute, et ils ne savaient pas que cette route était célèbre en Italie pour ses bandits. Ces gars sortent une arme, menacent les gens et les font se garer sur le côté. Ensuite ils les volent et repartent. En général, ils n’étaient pas violents, mais ils avaient quand même des armes pour intimider. Cette famille n’était pas au courant, ils ont eu très peur.
« Si tu peux transformer une tragédie en mission, en contribution, ça peut souvent transformer l’énergie qui tourne à l’intérieur de toi, ou qui t’isole du monde, en quelque chose qui te fait t’ouvrir au monde et qui donne un but à ton action. »
Quand ils ont sorti leurs armes et leur ont dit de se garer, les parents ont dit aux enfants de se cacher sous les sièges arrière. Ils ne voulaient pas arrêter la voiture car ils avaient trop peur.
Ils ont continué à rouler et les bandits n’ont pas pu les forcer à se garer, donc ils ont tiré sur l’arrière de la voiture avec une mitrailleuse et ont touché les enfants. Donc quand ils se sont arrêtés et que les bandits sont venus les voler, ils ont vu les enfants blessés et se sont enfuis très vite. Les parents ont vite amenés les enfants à l’hôpital, et le temps que les chirurgiens les opèrent, ils sont morts.
Donc c’est une terrible expérience, les parents étaient choqués mais pensaient que leurs enfants ne devaient pas mourir pour rien. Et aux États-Unis, c’est plutôt commun de donner ses organes. Les yeux, le foie, le cœur,… Pour aider quelqu’un d’autre à vivre si tu meurs, en extrayant tes organes. Les parents ont signé un formulaire de consentement, et ont dit aux docteurs que leurs enfants devraient aider les autres en donnant leurs organes, même s’ils sont morts de façon tragique.
À cette époque, j’imagine que très peu de gens en Italie donnaient leurs organes. Et cette histoire est donc devenu célèbre, elle est passée dans les médias et journaux italiens, c’est passé à la radio, à la télévision. Regardez ce qu’on a fait à ces Américains qui sont venus chez nous, et ce qu’ils ont fait en retour. Ils ont donné les organes de leurs enfants et ont sauvé cinq autres enfants Italiens. C’est devenu une grande histoire. Et donc, en conclusion, quelque chose comme 100 000 Italiens ont signé une carte de donneur d’organes pour après leur mort.
Et 10 ans plus tard, le gouvernement italien a invité à la famille à revenir, et leur a donné une médaille de récompense pour service rendu à l’Italie. Et les parents ont dit que rien ne pourrait leur rendre leurs enfants, mais que tout ça avait un sens. Et ils voulaient faire le tour du monde et dire à tout le monde de donner ses organes, parce qu’on peut sauver des vies. Et c’est peut-être pour ça que les enfants ont survécu. Même s’ils sont morts tragiquement, peut-être qu’ils sont toujours là, comme des anges essayant de sauver des vies.
Et donc, tu ne peux jamais surmonter la mort de tes enfants, mais peut-être ça aide à y donner un sens, à avoir une mission qui ressorte de cette terrible tragédie. C’est un élément clé pour détourner une tragédie.
Je vais te raconter une deuxième histoire.
J’avais une collègue, qui était aussi psychothérapeute. Et tu peux te spécialiser, dans la pression, l’anxiété, les problèmes de couples… Et mon amie, cette collègue, ses parents ont divorcé quand elle était ado. C’était un de ces divorces très cruels, où la mère était furieuse quand la fille allait voir son père, elle la trouvait déloyale. C’est un souvenir très amer, elle se sentait déchirée par le divorce de ses parents. Et quand elle est devenue adulte, elle a choisi de devenir thérapeute, et s’est spécialisée dans la prévention de divorces inutiles. Elle a écrit un livre dessus, appelé « Divorce Busting », en jeu de mot pour « Ghost Busting », et c’est devenu un best-seller.
Aujourd’hui, elle forme des milliers de thérapeutes, pour qu’ils utilisent une bonne technique et évitent les divorces inutiles. Sa tragédie, son traumatisme, est devenu sa mission de vie.
Donc, là on est plus dans l’idée de juste survivre à un traumatisme, mais de devenir meilleur après ça, même si on est toujours hanté. Il y a une façon de passer de stress post-traumatique à succès post-traumatique. Et l’un des éléments clés est que la sensibilité acquise lors de cette terrible expérience devienne le but de ta vie, ta mission de vie.
Olivier Roland : C’est génial, parce qu’il y a des expériences qui peuvent détruire complètement quelqu’un, à la place, tu choisis de l’utiliser comme inspiration pour faire de la vie, du monde, un meilleur endroit. C’est très intéressant.
Bill O’Hanlon : Si tu peux transformer une tragédie en mission, en contribution, ça peut souvent transformer l’énergie qui tourne à l’intérieur de toi, ou qui t’isole du monde, en quelque chose qui te fait t’ouvrir au monde et qui donne un but à ton action. C’est la clé pour transformer les traumatismes.
Olivier Roland : J’ai un autre exemple qui me vient à l’esprit. Gandhi a été jeté d’un train, en Afrique du Sud, à cause de sa couleur de peau. Ça peut être très traumatisant.
Bill O’Hanlon : C’est là qu’il a décidé de changer le monde. D’abord en Afrique du Sud, et quand il est retourné en Inde, il a libéré le pays entier de la Grande-Bretagne. Tout ça parce qu’il a été jeté de ce train. Au lieu de penser « Je hais les Britanniques, je veux tous les tuer, les bombarder », il a choisi un chemin différent et à transformé le monde. Il a inspiré Nelson Mandela, il a inspiré Martin Luther King. Le changement non-violent.
Olivier Roland : Pensez-vous que c’est lié aux travaux de Viktor Frankl ?
Bill O’Hanlon : Oui. C’est un de mes héros. Je sais qu’il t’a influencé. Il parlait de la recherche du sens, et il a aussi eu des expériences où il a été traumatisé.
Olivier Roland : De façon spectaculaire. On peut difficilement faire pire.
Bill O’Hanlon : Sa mère a été tuée, sa femme aussi, son père est mort en camp de concentration, et il a réussi à trouver un sens à tout ça. Il disait « si vous avez un Pourquoi, vous pouvez survivre à tous les Quoi et les Comment »
Olivier Roland : Viktor Frankl était un juif autrichien qui a fini a Auschwitz, ça été très dur pour lui, et il a écrit ce livre, « Man’s Search for Meaning », où il explique comment il a survécu et gardé espoir.
« Même si ce sont des circonstances extrêmement traumatisantes, tu peux non seulement survivre, mais mener une vie pleine de sens. C’est important. »
Bill O’Hanlon : Il a rêvé d’une vie après les camps de concentration, où ses idées sur le sens et le but étaient centrales pour être un être humain sain et dynamique. Il a utilisé ces expériences et les camps de concentration pour avoir une preuve.
Même si ce sont des circonstances extrêmement traumatisantes, tu peux non seulement survivre, mais mener une vie pleine de sens. C’est important.
Olivier Roland : Je pense que ce que nous devrions retenir de cette interview c’est que premièrement, sans être une victime traumatisée, on peut tous avoir une sorte de petit traumatisme, c’est toujours possible. Si des gens peuvent tirer des choses si positives d’un énorme traumatisme, on peut le faire aussi à partir de plus petits.
Bill O’Hanlon : C’est vrai. Maintenant, je vais utiliser le peu de français que je connais. Aux États-Unis, il y avait un très célèbre mythologue appelé Joseph Campbell. Beaucoup de gens le connaissent car il a défini l’idée du voyage du héros. Et une fois il était en interview, et celui qui l’interrogeait lui a demandé :
« Que diriez-vous aux étudiants sur comment trouver leur voie dans la vie ? »
« Je leur dirai de suivre leur bonheur. »
Et des années plus tard, tout le monde disait « Je suis mon bonheur ! » alors qu’ils allaient juste s’amuser. Ils ne trouvaient pas vraiment leur bonheur, leur âme, le sens profond. Et alors il a dit – en anglais c’est un peu un jeu de mot – « Peut-être que j’aurais dû dire de suivre ses « blisters » (cloques). »
Alors parfois je dis qu’au lieu de suivre le bonheur (bliss), qui est ta joie, ton sens profond et heureux,
Olivier Roland : suis ta blessure (blister).
Bill O’Hanlon : Merci, tu le prononces mieux que moi !
Au lieu de ça, suis ta blessure, même une petite. Ça te sensibilise.
Lorsque tu te coupes le doigt, tu remarques soudain cette partie de toi. Et c’est cette petite sensibilité qui te fait te questionner. Si tu es pauvre, tu es très sensibles aux gens qui sont pauvres. Si tu as grandi dans une maison où ta mère a été battue, tu peux devenir un homme qui va traiter les femmes avec respect, ou qui sera non-violent. Cette blessure peut te sensibiliser à une zone du monde et tu veux y aider les gens. Tu es plus sensible à cette zone à cause de cette blessure.
Olivier Roland : Très impressionnant.
Bill O’Hanlon : Suis ta blessure.
Olivier Roland : Une autre chose qu’on devrait en tirer, c’est qu’avec cette approche, on devrait être, peut-être pas sans peur, mais plus sûr de soi dans la vie. c’est la même approche que celle des stoïciens, ils pensent vous devriez imaginer que le pire est arrivé, mais tu sais que c’est juste une question de comment tu interprètes les choses.
Bill O’Hanlon : Oui, ta relation avec, ta perspective. Oui, c’est vrai.
Olivier Roland : Etre plus sûr de toi dans la vie.
Bill O’Hanlon : Oui, car je pense qu’au lieu d’essayer d’éviter ses problèmes, parce que c’est impossible, il y aura toujours des problèmes, des blessures. Il y aura des moments où vous serez blessé ou ridiculisé. Ça fait partie de la vie. Il faut savoir prendre ça et l’utiliser dans la bonne direction. Et c’est devenu ma mission d’apprendre ça aux gens, parce que je déteste cette idée du « Tu es blessé et traumatisé, tu es une victime et tu ne réussiras rien dans la vie. »
« Désolé. » Non, c’est ton moment. Tu as un moment où il faut choisir de changer cette perspective. Penser « Qu’est-ce que je peux en tirer ? » C’est déjà arrivé, on ne peut pas changer le passé, mais on peut changer sa relation avec, sa perspective.
« Lorsque tu te coupes le doigt, tu remarques soudain cette partie de toi. Et c’est cette petite sensibilité qui te fait te questionner. Si tu es pauvre, tu es très sensibles aux gens qui sont pauvres. Si tu as grandi dans une maison où ta mère a été battue, tu peux devenir un homme qui va traiter les femmes avec respect, ou qui sera non-violent. »
Et je sais que c’est ton truc, parce que toutes tes vidéos parlent de possibilités. Et sur comment prendre quelque chose dans sa vie et en faire quelque chose. Peu importe les circonstances, peu importe le point de départ. Si tu commences dans un petit endroit, avec très peu d’argent, ce n’est pas grave, tu peux changer ça. Ou tu peux dire « Je suis une victime, je n’ai aucune ressources, pas d’argent. » Tu es coincé quand tu fais ça.
Olivier Roland : Exactement. Merci Bill pour cet aperçu génial. Je suis certain que ça a inspiré beaucoup de gens. Merci et…
Bill O’Hanlon : Et on recommence l’année prochaine.
Olivier Roland : Oui, chaque année on fait une nouvelle vidéo.
Bill O’Hanlon : OK.
Merci pour l’article Monsieur Olivier. J’ai trop aimé .Ce sont des leçons dont il faut tirer profit surtout quand il s’agit de valeurs honorables.