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Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Couverture du livre de Laurent Gounelle Et tu trouveras le trésor qui dort en toiet tu trouveras le tresor qui dort en toi

Résumé du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » : À travers l’histoire d’une jeune femme qui se met en tête d’aider un ami d’enfance, devenu prêtre, à remplir son église, ce roman vous emmène dans une quête de sens et tente une définition universelle du concept de « Dieu » qui pourrait bien changer notre regard sur le monde.

Par Laurent Gounelle, 2016, 327 pages.

Note : Cette chronique est une chronique invitée, écrite par Thomas Hayot du blog Positif et Proactif du livre de Laurent Gounelle Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Chronique et résumé du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » 

Éléments de contexte

Au départ d’un personnage résolument cartésien incarné par Alice, l’auteur nous plonge dans une enquête dont l’objectif est de comprendre les préceptes de Jésus, considéré comme le père du développement, afin de pouvoir mieux les transmettre et ainsi, attirer de nouveaux fidèles dans l’église de Jérémie, son ami d’enfance devenu prêtre. Alice est directrice marketing dans un grand cabinet. Elle a l’habitude de synthétiser les idées pour mieux les vendre. Elle pense pouvoir facilement simplifier le message à transmettre…

Mais, lorsqu’elle ouvre la bible pour la première fois, elle prend conscience que la tâche à laquelle elle s’est attachée s’avère être plus compliquée que prévu… Mais, Alice, pur produit du développement personnel ne se démonte pas! D’interview en interview, d’expérimentation en expérimentation, elle commence à toucher du doigt la jonction entre le développement personnel et la spiritualité.

L’auteur redéfinit ainsi la notion d’égo d’une manière absolument transparente pour chacun. Les nombreuses références historiques et la comparaison entre des religions, que tout oppose sur le papier, nous amènent petit à petit à redéfinir le concept de « Dieu » et à voir la part de divinité qu’il y a en chacun de nous.

Partie 1 de Et tu trouveras le trésor qui dort en toi 

La première partie de Et tu trouveras le trésor qui dort en toi pose une question essentielle : peut-on envisager une vision utilitariste de la spiritualité au service de l’individu, comme l’est finalement le développement personnel ? L’auteur aborde deux éléments de réponses opposés.

  1. On pourrait être amené à penser que la spiritualité est exactement l’inverse de cette approche puisque si l’on en croit les messages des guides spirituels, la spiritualité ne serait accessible qu’à partir du moment où on lâche prise sur notre intérêt personnel, pour s’ouvrir à quelque chose de plus grand que nous, à quelque chose qui nous dépasse.
  2. À notre époque, la science et la psychologie ont fait un bon monumental en avant. Les états modifiés de conscience que l’on atteint avec l’hypnose par exemple nous permettent d’accéder à des ressources déjà présentes, mais ignorées ou non exploitées jusque-là… La définition de ressources étant ici élargie à nos capacités intellectuelles, relationnelles ou physiques.

La connaissance de nos ressources amène à développer l’estime de soi et inversement, avoir une bonne estime de soi nous donnerait accès à ces ressources. C’est un cercle vertueux. La question qui se pose donc est :

Comment enclencher ce cercle en partant de la situation actuelle ?

Laurent Gounelle nous propose de faire appel à une faiblesse de notre cerveau. Ce dernier ne fait pas la différence entre le virtuel et le réel. Pour preuve, que se passe-t-il dans votre bouche à l’idée que j’approche lentement de vos lèvres un demi-citron ? Vous ressentez exactement la même réaction qu’avec un citron réel : vous commencez à saliver plus fortement…

Alors, à la question « Comment enclencher ce cercle vertueux qui nous donne accès à une meilleure estime de soi et à l’ensemble de nos ressources déjà présentes ?« , la réponse est : « Faites comme si vous en aviez les capacités ! » Le fait de vous persuader que vous êtes capable de quelque chose vous aide à en être capable. 🙂 Un état dans lequel vous êtes libéré des freins de votre mental vous donne pleinement accès à vos ressources ! Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’à partir du moment où vous posez une limite mentale, elle devient aussi réelle que nature…

Un très bel exemple est développé dans Et tu trouveras le trésor qui dort en toi à travers l’histoire de Nike

Deux étudiants sont sélectionnés et ont pour mission de réaliser une étude de marché pour la marque en Afrique. Ils reviennent tous les deux avec la même observation, mais une conclusion différente… Observation commune : En Afrique, ils sont tous pieds nus.

  1. Conclusion n°1 : « N’y pensez pas ! Le marché n’existe pas… « 
  2. Conclusion n°2 : « Foncez ! Le marché est gigantesque… « 

Une question de point de vue… On ne dépasserait donc jamais les limites que l’on se donne… Vient alors une autre question légitime et relative à la peur… Est-ce qu’avoir une grande estime de soi ne va pas finalement développer l’arrogance, car elle donne de l’importance à l’être ? La réponse de l’auteur sonne comme une évidence :

« L’arrogance et la dévalorisation sont les deux faces d’une même pièce, car celui qui jouit d’une réelle estime de soi n’éprouve pas le besoin d’affirmer sa valeur aux autres… »

Partie 2 de Et tu trouveras le trésor qui dort en toi 

Cette seconde partie aborde le thème de l’identité de l’homme et avec elle, celui de l’existence de notre égo…

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Comment arriver à nous définir en tant qu’être humain ?

Est-ce que nous sommes notre métier, notre voiture, nos vêtements, ce que les autres voient de nous ? Bien sûr que non ! Nous ne sommes pas cela. Et il est facile pour nous de savoir ce que nous ne sommes pas.

Comment se définir à travers ce que nous ne sommes pas ?

Je ne suis pas mes vêtements, je ne suis pas mon travail, je ne suis pas non plus ce que les autres voient de moi… Là, ça devient compliqué pour me définir. C’est même impossible… Je ne peux pas me définir par ce que je ne suis pas. D’un autre côté, cette question de l’identité qui peut paraître existentielle le devient beaucoup moins quand soudain, on souhaite refuser d’être ce que l’on n’est pas, car, à ce moment, arrive la véritable question, qui sommes-nous réellement ? L’auteur tente de répondre à la question au travers une conversation entre Alice et son père. Une conversation qui tourne autour de cette phrase :

« Tous les atouts de la jeunesse sont aussi les principaux obstacles au bonheur ».

Pourquoi une pareille affirmation ? Laurent Gounelle, à travers cette discussion entre le père et sa fille, nous emmène sur le chemin de la définition de notre égo… On s’attache à ce dont on est fier, au point de commencer par s’identifier à cela… On commence alors par croire que l’on est ce qui est à la source de notre fierté…

Prenons un exemple :

Notre force physique dont nous sommes fiers commence à nous faire croire que nous sommes forts. Plus on croit que l’on est fort, plus on s’éloigne de qui l’on est vraiment. Pourquoi ? Parce que de toute évidence, nous ne sommes pas que fort… Nous sommes aussi faibles. Nous sommes forts et faibles à la fois.
La fierté serait donc une fabrique à illusion.

Étant jeune, il y a beaucoup de choses qui nous rendent fiers : notre santé, notre beauté, notre intelligence, notre malice, etc. En nous définissant comme beaux, forts, en bonne santé, intelligents, nous pensons que nous sauvons notre identité… En réalité, nous la perdons, car, quand vous allez commencer à voir les années passer, tout ce à quoi vous vous êtes identifiés pendant votre jeunesse va fondre comme neige au soleil. Vous deviendrez moins beau, moins fort, en moins bonne santé, etc.

En croyant sauver notre identité, nous la perdons!
S’il est si difficile de savoir qui nous sommes réellement et si facile de savoir ce que nous pensons être, c’est parce que ce que, ce que nous sommes est trop abstrait, pas assez palpable dans le monde de la matière. Nous cherchons toujours à nous identifier à quelque chose de plus concret, notre apparence physique, notre métier ou même les rôles que nous jouons : le gars sympa, la fille sportive, le mec malin,etc.

Vous vous demandez si c’est grave de s’identifier comme cela ? Quel est le problème qui en découle?
Cette identification n’est pas le problème en soi. Le réel problème qu’elle pose, c’est la limite qui lui est directement attachée.

Chaque fois que nous nous identifions à quelque chose, nous plaçons une nouvelle limite à ce que nous sommes réellement. Comprenez que si vous vous identifiez comme directeur par exemple, vous excluez de votre identité toutes les autres facettes de votre être.

Nous sommes évidemment bien plus que juste notre métier, notre beauté ou le rôle que nous jouons!
Quelque part au plus profond de nous-mêmes, là, à l’intérieur, on doit pressentir que c’est limitant. C’est exactement cette limite qui fait naître la peur. La peur de ne pas être assez.

L’égo…

On appelle égo cette représentation que l’on a de soi…

Si vous me suivez, une fausse identité qui nous empêche de voir notre vraie nature. L’égo peut être comparé à un parasite qui prendrait le pouvoir en nous et chercherait à exister de plus en plus. La personne en quête de libération de l’égo risquerait de voir son égo s’emparer de sa démarche. On appelle cela : l’égo spirituel…

C’est lorsque vous n’avez pas de statut à défendre, plus de rôle à jouer pour correspondre à une image, que vous pouvez percevoir qu’il existe une autre réalité… Une réalité où vous êtes à la fois gentil et méchant, beau et laid, heureux et triste, etc. Une réalité où votre identité est bien plus immense que ce que vous ne pouvez imaginer.
Qui suis-je si je ne suis pas juste Thomas Hayot ?

Drôle de question… Imaginez que mes parents m’aient donné un autre prénom que Thomas… Est-ce que je serais une personne physiquement différente ? Heuuu, non, je serais le même. Vous comprenez maintenant très bien les limites que nous plaçons nous-mêmes autour de notre identité : je suis Thomas Hayot, mais je suis plus que cela.

Qu’est-ce qui nous pousse à nous identifier d’une manière très limitante ?
L’auteur pense que c’est la honte d’exister, d’être sans paraître. Cette fausse croyance que nous ne sommes pas assez, qui nous pousse à endosser des rôles et à les défendre parce qu’ils nous protègent de la nudité de notre identité.

Nous pensons à tort qu’être un être n’est pas suffisant…
Le secret de la paix, du bonheur se trouverait là… Ne pas se prendre pour ce que nous ne sommes pas. Pas tellement parce que c’est prétentieux, mais parce que c’est limitant. Le bonheur c’est de vivre sans peur. Et la peur disparaît lorsque vous n’avez rien à perdre. Parce que vous savez que tout est là, parce que vous réalisez la valeur infinie de votre être sans rien avoir à prouver à personne.

Comment y arriver ?

Un travail sur le mental permet d’atteindre cet état de conscience modifié. On appelle cela se libérer du mental. Qu’entend-on par « mental » ? Le mental, c’est la cogitation incessante de la pensée, le bruit qui prend place et lieu dans votre esprit au détriment de votre intuition, de votre instinct, de la conscience d’être. Lorsque vous êtes dans le mental, vous ne ressentez plus votre corps, vous projetez vos doutes, vos problèmes et vos peurs et vous créez avec cela une réalité virtuelle. Vous pensez les évènements au lieu de les vivre…

Il existe un lien très fort entre le mental et le temps. Le mental ne connaît que le passé et le futur… Le mental interprète l’évènement et fait naître les peurs irrationnelles. Les peurs irrationnelles sont la projection dans un futur imaginaire des représentations que vous avez du passé.

Existe-t-il un lien entre le mental et l’égo ? Oui et il est gros comme une maison… Les peurs infondées sont le produit d’un processus mental et l’égo est le fruit de la peur.

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On pourrait conclure que le mental cultive l’égo. Bien que peu d’hommes sur terre parviennent à se libérer complètement de l’égo, nous avons tous à gagner à commencer par enlever des couches de fausse identité, car cela nous libère aussi de nos peurs et personne n’aime vivre dans la peur.

Le lien entre le désir et l’égo ? L’égo ambitionne toujours de se renforcer et avec le désir que nous avons de posséder plus ou de devenir plus, inconsciemment, ce que nous cherchons à faire c’est d’accroître notre identité. Voilà pourquoi le désir est lié à l’égo. L’égo est justement cette quête d’identité. Comme le désir est basé sur une illusion, l’idée de renforcer votre identité, l’objet du désir, n’apporte pas ce qui est recherché. C’est un cercle vicieux. Plus vous désirez quelque chose, plus il est difficile pour vous de sentir l’unité et de goûter à l’éveil spirituel.

La métaphore de la vague

Si vous regardez une vague au milieu de l’océan, elle est différente des précédentes et des suivantes. C’est la seule qui ait cette hauteur, cette intensité, ce nombre de rides à la surface, etc.
Elle est véritablement unique à vos yeux.

Cette vague, aussi unique soit-elle, est pourtant complètement dépendante de l’océan qui la porte. La vague seule, sans l’océan, n’existe pas. Elle est unique, mais elle n’existe pas seule! C’est exactement la même chose lorsque l’on observe un être vivant sur terre : il n’y en a pas deux pareils, et pourtant, seul, il n’existerait pas. C’est comme si chacun des êtres humains sur terre possédait en lui un fragment de la conscience de l’humanité, la vérité est collégiale. Voilà ce que l’auteur essaye de nous transmettre dans cette seconde partie : un fragment de cette vérité, l’interconnexion qui existe entre tous les êtres vivants. Il prend soin de clôturer cette seconde partie par une grande leçon d’humilité en ajoutant :

« Il y a une grande différence entre connaissance intellectuelle et transformation intérieure, ce n’est pas parce que vous accédez mentalement à un concept que vous le vivez »

Comment se libérer de l’égo ?

Lutter contre son égo n’est pas une solution, car cela le renforce tout en induisant une culpabilité, un conflit interne. Il faudrait, selon l’auteur, commencer par développer un égo sain…

Le chemin est de trouver l’estime de soi, car il est plus facile de se libérer de l’égo quand vous vous aimez… Le travail consiste donc à éplucher l’oignon! « Qui suis-je sans ce que je fais et sans ce que j’ai ? »… C’est là que l’on découvre la puissance de nos actes. Le travail pour se libérer de l’égo serait de se désidentifier des rôles que l’on joue… À chaque fois que l’on se décrit, le jeu serait de se décrire aussi par le contraire. Par exemple : « Je suis quelqu’un de travailleur… et aussi quelqu’un de paresseux, c’est agréable de penser que l’on est les deux en même temps, cela nous rend plus grand, plus vrai… Paresseux et travailleur… »

Cet exercice provient d’un psychologue, Stephen GILLIGAN, et avoue un triple but :

  • Accepter l’autre face de la pièce en nous, présente, mais refoulée
  • Réunifier ces éléments opposés en lâchant prise sur notre image ou notre besoin de perfection
  • Se libérer de son égo en dédramatisant nos tendances égotiques, en apprenant à en rire… Le rire crée une distance sur les évènements et rire de soi-même est un chemin vers le moment présent.

Si vous prenez conscience que vos tendances sont ridicules, votre égo a plus de mal à s’en emparer.

L’égo est à l’inconscient ce que le dentifrice est au tube. Une fois sorti, essayez de le faire rentrer…

Partie 3 de Et tu trouveras le trésor qui dort en toi 

Dans cette partie, Laurent Gounelle fait un rapprochement entre l’église catholique et ce que nous apprend la science aujourd’hui.
Il y a deux mille ans, la science était à l’état larvaire. Personne ne comprenait l’univers, les gens étaient pétris de peurs, de superstitions et de croyances stupides. Il suffisait d’ajouter de nouvelles croyances pour que les humains vous suivent…

Une vision moderne de la création du monde

Tout est parti du vide, un vide extrêmement petit et dense rempli d’énergie dans lequel il y a eu une énorme explosion… À l’origine de l’univers, le big bang. C’était il y a 14 milliards d’années. Depuis; il ne cesse de s’étendre, si bien que les galaxies s’éloignent de plus en plus les unes des autres. Du chaos du big bang sont nées une quantité de particules qui se sont agglomérées, agrégées pour former des systèmes complexes. Les seuls éléments chimiques que le big bang a créés sont l’hélium et l’hydrogène.

Ce sont des éléments très simples qui se sont refroidis et contractés sous leur propre poids. Les atomes se sont alors associés en molécule. La matière s’est concentrée et fragmentée. Soumis à une compression extrême, le gaz surchauffé s’est embrasé. C’est le feu de la fusion nucléaire. Les premières étoiles sont nées. La vie biologique est apparue très longtemps après cela, mais la première fusion nucléaire est un des maillons essentiels de son apparition. D’abord le soleil entouré de 8 planètes, dont la terre il y a 4.5 milliards d’années et la vie qui y est apparue il y a 3,8 milliards d’années.

Ce qui a permis l’apparition de la vie, c’est la fusion thermonucléaire qui a eu lieu au cœur des premières étoiles. Cela a permis de synthétiser des éléments chimiques lourds. Quand ces étoiles, comme d’énormes soleils, ont explosé, elles ont ensemencé l’espace de ces éléments chimiques. Sur la planète terre, ces fragments d’étoiles se sont assemblés pour donner la vie.

Le moindre atome de notre corps n’est rien d’autre qu’une poussière d’étoiles.

Une question existentielle subsiste

Si le big bang a créé l’univers, qui a créé le big bang ? L’idée est que s’il faut chercher Dieu quelque part, il vaut mieux se pencher sur ce qui s’est passé juste après le big bang que juste avant. On en connaît bien plus de choses… Sans étoile, pas de vie et un univers stérile… Qu’est-ce qui a rendu possible l’apparition des étoiles dans l’univers ? Il fallait réunir un certain nombre de choses extrêmement précises.

Il fallait que l’univers ait à ce moment-là, des propriétés bien spécifiques très particulières. Par exemple, le taux de matière noire, le taux d’expansion initiale, la masse des protons, la vitesse de la lumière, la masse des électrons, la constante de gravité et bien d’autres choses encore. C’est comme s’il avait fallu opérer un réglage ultra fin de chacun des éléments. Si un seul d’eux avait différé de ne fût-ce qu’une différence microscopique, infinitésimale, alors les conditions n’auraient pas été réunies pour la création des étoiles…

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Pour rappel, pas d’étoile, pas de vie…
Et le hasard ?

Quelle est la probabilité pour que ce soit le hasard ?
De l’ordre de 10-60. Vous changez un seul chiffre à la 60e décimale sur un seul de ces paramètres et c’est perdu… L’image que l’auteur utilise est celle de la probabilité d’un archer d’atteindre une cible d’un centimètre placée aux confins de l’univers, à 14 milliards d’années-lumière d’ici…

Vision dualiste ou non dualiste de la spiritualité ?

  • Dualiste, qui sépare l’homme du reste du monde et l’homme de dieu ;
  • Non dualiste, qui place dieu à l’intérieur de nous.

Que mettre derrière cette notion de dieu ? Une conscience commune dont chacun détiendrait un fragment ? Au final, c’est à chacun de répondre pour lui à cette question existentielle du concept de dieu…

Légende hindoue

Il était une fois un temps où tous les hommes étaient des dieux, mais ils abusèrent de leur pouvoir, alors le dieu créateur Brahma décida de leur enlever ce pouvoir et de la cacher quelque part, là où ils ne pourraient jamais le trouver. À l’intérieur d’eux-mêmes…

Conclusion sur le livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Et tu trouveras le trésor qui dort en toi est une révélation! Bien que ce soit un roman et non un livre pratique, il a le mérite de poser les bases d’une réflexion saine autour de la spiritualité. L’humour est présent du début à la fin et les conversations entre les personnages vous obligent parfois à poser votre bouquin pour prendre le temps de réfléchir à ce qui a été dit.

Certaines phrases résonnent comme des vérités absolues, et l’ouverture et la liberté de chacun sont toujours respectées. Il permet de donner à chacun de nous, un peu plus que ce qu’il ne possède déjà, car, à travers ce roman dynamique qui se lit très facilement, nous sommes définitivement invités à redéfinir notre identité. Le scénario est frais et imprévisible. Le rythme très efficace sert les propos de l’auteur qui cherche à mettre en avant la part de divinité que nous avons en nous.

On est loin des dogmes religieux, mais on introduit cette notion de quelque chose qui nous dépasse. J’ai adoré ce livre parce qu’il rassemble plus qu’il ne divise autour de la spiritualité. J’ai particulièrement aimé la définition de « l’égo » que le personnage principal du roman construit au cours de ses recherches et de ses expérimentations.

Points forts et points faibles du livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Points forts du livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi :
  • Impossible de lâcher Et tu trouveras le trésor qui dort en toi une fois que vous avez commencé
  • Beaucoup d’humour
  • Énormément de références qui nous emmènent dans des recherches complémentaires pour combler notre curiosité
  • Offre une nouvelle lecture des concepts de « Jésus »
  • Livre résolument positif
Points faibles du livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi :
  • Ça reste un roman et nous ne faisons que difficilement la différence entre la part romancée et les faits avérés.
  • Difficile de lui trouver d’autres points faibles tant l’état d’esprit du livre est positif

Le petit guide pratique du livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Quelques techniques qui permettent à l’homme de s’élever dans une autre dimension, là où ses actes sont puissants et sa joie, un état durable.

Existe-t-il un lien entre le mental et l’égo ? Oui et il est gros comme une maison… Les
peurs infondées sont le produit d’un processus mental et l’égo est le fruit de
la peur.

On pourrait conclure que le mental cultive l’égo. Bien que peu d’hommes sur terre parviennent à se libérer complètement de l’égo, nous avons tous à gagner à commencer par enlever des couches de fausse identité, car cela nous libère aussi de nos peurs et personne n’aime vivre dans la peur.

Le lien entre le désir et l’égo ? L’égo ambitionne toujours de se renforcer et avec le désir que nous avons de posséder plus ou de devenir plus, inconsciemment, ce que nous cherchons à faire c’est d’accroître notre identité.

Le fait de vous persuader que vous êtes capable de quelque chose vous aide à en être capable.

On ne dépasserait donc jamais les limites que l’on se donne.

Un travail sur le mental permet d’atteindre cet état de conscience modifié. On appelle cela se libérer du mental.

Il existe un lien très fort entre le mental et le temps. Le mental ne connaît que le passé et le futur

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » ?

Le livre a été très bien accueilli par le public et a eu en moyenne presque 5-étoiles sur
les 1 546 évaluations.

2. Quel est l’impact du livre « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » ?

Ce livre a non seulement changé l’avis des lecteurs sur le concept de la religion, mais les a aussi aidés à affiner leur compréhension. Des concepts du monde de la spiritualité qui sont souvent compliqués à assimiler sont
abordé de façon simple et facile à comprendre pour les lecteurs.

3. À qui le livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi s’adresse-t-il ?

Le livre s’adresse à tout être humain.

4. Comment se définir à travers ce que nous ne sommes pas ?

L’auteur tente de répondre à la question au travers une conversation entre Alice et son père. Une
conversation qui tourne autour de cette phrase :
Tous les atouts de la jeunesse sont
aussi les principaux obstacles au bonheur

5. Comment se libérer de l’égo ?

Lutter contre son égo n’est pas une solution, car cela le renforce tout en induisant une culpabilité, un conflit interne. Il faudrait, selon l’auteur, commencer par développer un égo sain…

Le chemin est de trouver l’estime de soi, parce qu’il est plus simple de se libérer de l’égo quand vous vous aimez.

Qui est Laurent Gounelle ?

Laurent Gounelle : Auteur du livre Et tu trouveras le trésor qui dort en toi

Laurent Gounelle a vu le jour le 10 août 1966 d’une mère catholique et d’un père protestant. Son père est originaire des Cévennes, de l’Ardèche et de Venise, sa mère de l’Aisne, de Hollande et de Belgique, et sa famille a vécu en Cochinchine pendant un quart de siècle.

À 17 ans, alors qu’il souhaite devenir psychiatre, le médecin de famille, convaincu que cette profession n’a pas d’avenir, l’en dissuade. Il se lance ensuite dans des études d’économie à Dauphine dont il sort diplômé en 1988, suivies d’un troisième cycle à la Sorbonne.

Chez lui, l’influence asiatique se fait sentir jusque dans les habitudes culinaires… Il reçut une éducation plutôt stricte dans un environnement sérieux dont il s’échappait par la rêverie, la lecture et l’observation du monde. Grâce à son baccalauréat, il se retrouve propulsé dans le monde de l’entreprise à l’âge de 23 ans, jeune cadre à l’avenir prometteur.

La note de Thomas Hayot du blog Positif et Proactif : 

Recherches utilisées pour trouver cet article :
et tu trouveras le trésor qui dort en toi, https://des-livres-pour-changer-de-vie com/et-tu-trouveras-le-tresor-qui-dort-en-toi/
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Bienvenue sur mon blog spécialisé dans des livres rares, des livres exigeants qui ont tous une énorme qualité : ils peuvent vous faire changer de vie. Ces livres ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse, je les ai tous lus et choisis parmi des centaines d’autres.

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