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La 25e Heure : Les secrets de productivité de 300 startuppers qui cartonnent

Couverture du livre La 25e heure secrets de productivité de G. Declair

Résumé du livre « La 25e Heure – Les secrets de productivité de 300 startuppers qui cartonnent » : Les auteurs de « La 25e heure » nous livrent les secrets de productivité de 300 startuppers et chefs d’entreprise en terme d’organisation, de concentration et d’accélération.

Par cc, Bao Dinh, Jérôme Dumont, 2018, 180 pages

Chronique et résumé de « La 25e Heure – Les secrets de productivité de 300 startuppers qui cartonnent »

Introduction

Se libérer du temps pour être heureux

En guise d’introduction, les auteurs de « La 25e heure » attirent notre attention sur le fait que notre vie est courte. Il faut donc, selon eux, en tirer le maximum d’avantages. Ils soulignent alors combien, dans ce contexte, la productivité est primordiale.

Dans « la 25e heure », la productivité n’est pas présentée comme un objectif, mais comme un moyen. En effet, plus nous sommes productifs, moins nous passons de temps sur des tâches rébarbatives et ennuyeuses. La productivité nous permet alors de nous libérer du temps pour faire ce qui nous rend vraiment heureux. En bref, elle nous aide à ne pas passer à côté de notre vie.

Le paradoxe du progrès

Les auteurs mettent en lumière, toutefois, un paradoxe : malgré le progrès, nous devons toujours travailler de plus en plus.

Ils constatent qu’avec la révolution industrielle, le nombre d’heures travaillées par personne a largement diminué. Cela vaut pour tous les secteurs économiques. Cependant, il en est tout autre de la révolution technologique, de l’information et de la communication. À l’inverse de ce que nous pourrions imaginer, les horaires de travail se sont mis à ne plus diminuer. Au contraire, ils ont augmenté.

Un manque d’efficacité dans nos nouvelles méthodes de travail

Les machines ont permis aux ouvriers de travailler moins. Les nouvelles technologies, quant à elles, n’ont pas eu le même effet sur le temps de travail des cadres. Pourquoi ? Parce que nos nouvelles méthodes de travail nuisent à notre efficacité.

Par conséquent, ce que les auteurs cherchent à expliquer dans ce livre, c’est que les nouvelles technologies ne devraient pas nous accabler de travail, mais au contraire nous en libérer. Nous devons inverser notre relation au numérique pour en devenir le maître plutôt que l’esclave.

Au lieu d’en subir la pression permanente, nous devons apprendre à en tirer parti pour nous organiser, nous concentrer et accélérer notre vitesse de travail. En somme, il nous faudrait laisser le numérique effectuer les tâches rébarbatives à notre place pour pouvoir nous concentrer sur les aspects les plus créatifs et intéressants de notre travail et de notre vie.

Le secret de la productivité, selon « La 25e heure »

Pour nos trois startuppers auteurs, réussir à devenir productif, c’est une question d’état d’esprit. Selon eux, nous devons apprendre à devenir paresseux !

L’idée est, en fait, d’avoir une logique d’investissement : faire un effort à court terme pour obtenir un retour à long terme. Le secret de la productivité est alors d’investir du temps pour arriver à effectuer progressivement de petites améliorations. Ces améliorations finiront par faire d’énormes différences. Même si les progrès paraissent imperceptibles au départ, avec le temps, en prenant du recul, nous réalisons les immenses progrès réalisés.

« La 25e heure », un livre écrit en (presque) un week-end !

Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont, ont petit à petit, développé la même obsession : booster leur productivité pour passer le moins de temps possible sur ce qui les ennuie et le plus de temps possible sur ce qui compte vraiment.

Ainsi, pour écrire « La 25e heure », nos trois auteurs se sont basés sur leur savoir en matière de productivité, mais surtout sur les conseils de plus de 200 startuppers interrogés par mail sur leurs secrets de productivité. Avec ces centaines de techniques compilées, ils décident ensuite de partir s’isoler un week-end en Normandie. Lorsqu’ils reviennent, le dimanche soir, ces derniers ont la première version de leur livre.

Suite au succès que le livre rencontre en France, ils vont, six mois plus tard, écrire une édition internationale en complétant la version initiale avec des contributions d’entrepreneurs du monde entier. Au total, 300 startuppers et chefs d’entreprise amènent leur expérience au livre « La 25e heure ».

L’équation de la productivité et ses trois règles d’or

La productivité suit une équation simple : travail accompli = temps passé x intensité de concentration x rapidité d’exécution.

Par conséquent, les trois règles d’or de la productivité sont les suivantes :

  • S’organiser : pour allouer assez de temps à chaque tâche ;
  • Se concentrer : pour dédier le plus d’attention possible à chaque tâche ;
  • Accélérer : pour exécuter chaque tâche le plus rapidement possible.

L’importance de chacun de ces trois leviers variera beaucoup en fonction de sa position dans l’entreprise.

Ainsi, le livre « La 25e heure » se découpe en trois chapitres, selon les trois domaines clés de la productivité : Organisation / Concentration / Accélération

Chapitre 1 – S’organiser

Objectif : mettre en place un système de productivité efficace

Le développement des technologies n’a jamais été aussi rapide qu’aujourd’hui. Le scientifique et futurologue Ray Kurzweil appelle ce phénomène « la Loi des Retours Accélérés ». Comme nous nous appuyons sur les technologies existantes pour développer les nouvelles, le progrès technique ne suit pas une croissance linéaire mais exponentielle. Ainsi, les changements à venir s’annoncent encore plus rapides à l’avenir.

Dans ce contexte, les entreprises doivent s’adapter, se réinventer en permanence. Face à ces bouleversements toujours plus rapides, tous les secteurs d’activité connaissent ou vont connaître une forme de disruption. Les salariés doivent également s’adapter aux priorités changeantes de leur entreprise.

Dans ce tourbillon d’informations, notre ressource la plus rare, c’est notre temps. C’est pourquoi, il nous faut mettre en place une organisation, un « système de productivité », qui nous permettra d’allouer suffisamment de temps et d’énergie aux projets importants.

La puissance du non

Pour les auteurs de « La 25e heure« , la productivité, ce n’est pas effectuer beaucoup de choses, c’est « choisir ses batailles en fonction des objectifs que l’on s’est fixés ».

Nous avons tendance à dire « oui » aux sollicitations des autres trop souvent. D’après les auteurs, il y a deux raisons à cela :

  • Le manque de clarté dans nos objectifs personnels

Pour pouvoir réagir efficacement aux différentes sollicitations, nous devrions répondre clairement et précisément aux questions suivantes : « Quels sont mes objectifs principaux ? » ou « Quels sont mes objectifs de ce trimestre ? ».

  • La peur de vexer ou de blesser nos interlocuteurs

Nous devons changer ce mode de pensée. Il faut se dire qu’un « non », s’il est un minimum expliqué, vaut toujours mieux qu’une absence de réponse ou qu’un « oui » nous engageant dans une mission que nous ne pourrons pas bien réaliser.

Les auteurs de « La 25e heure« proposent alors plusieurs exemples de réponses possibles destinées à refuser une sollicitation. Par exemple, au moment d’accepter une réunion, ils suggèrent de se poser la question suivante : « Si j’étais malade ce jour-là, est-ce qu’il faudrait la reprogrammer ».

La to do list

Les très nombreuses tâches en cours que nous devons accomplir nous polluent l’esprit. Il nous faut donc absolument chasser cette charge mentale qui pèse au quotidien. Une des méthodes préconisées est de les stocker sur une mémoire externe : notre to do list. En notant toutes nos tâches de manière systématique, notre to do list nous libérera l’esprit. De plus, écrire ces tâches maximise les chances de vraiment les réaliser.

checklist to do list productivité

Il existe différents outils de to do list :

  • Le format papier (feuille A4 ou post-it) ;
  • Les outils de prise de note basiques fournis avec votre ordinateur (genre Notepad ou TextEdit) ;
  • Les outils de prise de note plus complets (Evernote est le plus utilisé) ;
  • Si on a les mains chargées ou qu’on est en train de faire du sport : Siri ou Google Voice qui proposent notamment des rappels géolocalisés.

Il est inutile de passer trop de temps à chercher l’outil idéal : l’essentiel est la manière dont nous nous en servons.

La règle des « deux minutes »

La règle des « deux minutes » a été inventée par David Allen, auteur du best-seller « Getting Things Done ». Cette règle est aussi simple que puissante : si une tâche de notre to do list nous prend moins de deux minutes, nous devons la faire immédiatement. Sinon, nous perdons du temps simplement en la planifiant pour plus tard.

Déléguer !

La première question à se demander lorsque nous regardons notre to do list est  de savoir ce que nous pouvons déléguer. Pour cela, nous devons accepter de perdre du temps au départ pour en gagner plus tard.

Le vrai secret de la productivité, ce n’est pas le travail qu’on fait, ce sont les personnes qu’on anime. En tant que manager, si nous réussissons à faire avancer notre équipe, dès le début de la journée, nous atteindrons nos objectifs d’autant plus vite.

Le fait de déléguer implique quelques grands principes à respecter :

  • Apporter du sens à la mission que l’on délègue à quelqu’un ;
  • Transmettre un maximum d’éléments de contexte ;
  • Donner une deadline claire pour que la personne à qui l’on délègue puisse s’organiser ;
  • Former afin de ne plus avoir à le faire la prochaine fois ;
  • Remercier ;
  • Déléguer seulement le résultat attendu sans imposer le moyen pour y arriver (pas de micro-management).

Au-delà de nos collègues, nous pouvons déléguer à des travailleurs indépendants : les freelances. C’est souvent le cas lorsque nous sommes entrepreneurs. Il existe, pour cela, des plateformes comme Malt, Upwork, Fiverr ou 5euros. Pour l’externalisation de tâches très répétitives mais non-automatisables, il existe le très connu (et également très décrié) Amazon Mechanical Turk,

Prioriser : la règle des trois tâches

La métaphore de la jarre

Les auteurs de « La 25e heure » mentionnent, ici, une métaphore pour décrire notre emploi du temps : celle de la jarre, du tas de sable, de cailloux et de grosses pierres. Cette métaphore est, en fait, celle que Stephen Covey évoque dans son best-seller « The 7 Habits of Highly Effective People ».

Selon cette métaphore, la jarre, c’est notre journée. Les pierres, les cailloux et le sable, ce sont les tâches que nous devons accomplir. Les pierres symbolisent les tâches les plus importantes, les cailloux celles de moindre importance et le sable les innombrables petites tâches à faible valeur ajoutée. Notre mission est de mettre le maximum de choses à l’intérieur de la jarre. Dès lors, si nous commençons par les grosses pierres, puis les cailloux, puis le sable, il est évident qu’il en rentrera beaucoup plus.

La morale de l’histoire est alors très claire : si nous démarrons notre journée par les petites tâches, il sera très difficile d’arriver à accomplir les grandes. C’est pourquoi, il nous faut absolument identifier les tâches les plus importantes, et même difficiles (les « grosses pierres ») pour attaquer notre journée ; et pour cela, la question à nous poser tous les matins est : « Quelles sont les trois choses que je dois réaliser pour être satisfait de mon travail à la fin de ma journée ? ».

Le timeboxing

Après avoir défini ces trois tâches, nous devons les timeboxer, autrement dit leur allouer un moment d’une durée suffisante pour les réaliser et les terminer, comme nous le ferions pour un rendez-vous.

Les trois startuppers proposent, ici :

  • D’appliquer la méthode « Pomodoro », en découpant notre temps en sous-créneaux de 25 minutes, avec 5 minutes de pause entre chaque sous-créneaux ;
  • D’inscrire tous les gros blocs de sa journée, réunions comme sessions de travail personnel, dans notre agenda.

Les tâches passives en premier

Quand on dit tâches « passives », on parle des tâches passives à 90 %, mais qui exigent quand même une action de notre part pour les amorcer. Ce sont :

  • les tâches « déléguées »
  • les tâches « à délai »

Ainsi, lorsque nous avons le choix entre commencer une tâche active et une tâche passive, nous devrions toujours choisir la tâche passive. Celle-ci est, en effet, effectuée par d’autres et donc une fois lancée, nous n’avons plus qu’à attendre qu’elle soit terminée.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  The Path of Least Resistance | Le chemin de moindre résistance - Partie 2

Combattre la procrastination

Quand une tâche est difficile, nous avons tous tendance à la remettre au lendemain. Face à la difficulté, notre cerveau réagit par un mécanisme de défense, une résistance. C’est « la loi de Laborit », du nom du neurobiologiste français qui a consacré ses recherches sur cette tendance de l’homme à fuir la difficulté pour rechercher un nouvel état de plaisir.

Sur le long terme, la procrastination peut littéralement empoisonner notre vie. De plus, procrastiner comporte des coûts cachés : des pénalités financières, des pénalités de qualité et des pénalités de temps.

Dans cette partie de « La 25e heure », Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont nous livrent plusieurs techniques pour arrêter de procrastiner et ainsi gagner en productivité.

Une tâche trop complexe : la technique de l’échelle

L’idée est de découper le projet en sous-tâches motivantes, c’est-à-dire assez simples pour pouvoir les réaliser rapidement. Ces sous-tâches peuvent être écrire sur notre to do list et rayées les unes après les autres. C’est ainsi une façon de rester motivé tout au long du projet.

Une tâche désagréable

  • La technique de la deadline: s’imposer soi-même le maximum de deadlines, prévoir aussi éventuellement des deadlines « agréables » juste après la deadline « désagréable » afin de se forcer à finir rapidement ;
  • La technique de la première seconde: contrairement à ce qu’on croit, il ne faut pas être motivé pour agir mais agir pour être motivé. L’idée est donc de se lancer. Une fois dans l’action, tout sera plus facile.

Une tâche ennuyante : la technique de la power hour

C’ est celle qui consiste à rendre une tâche ennuyante en une tâche plus attrayante. Il s’agit de réaliser la tâche d’une manière qui la rend agréable (grignoter, écouter de la musique, réaliser la tâche entre collègues…).

Chapitre 2 – Se concentrer

Objectif : Posséder des clés pour rester concentré

Si l’on compare avec aujourd’hui, nous avions beaucoup moins de chances d’être dérangé au travail il y a 50 ans. Notre environnement professionnel est, désormais, à l’opposé de ce qu’il était autrefois.

Ceci est dû essentiellement à trois phénomènes :

  • le règne de l’open-space ;
  • la démocratisation des ordinateurs et des smartphones (multitasking) ;
  • l’explosion de la production de contenus.

Dans ce contexte, nous sommes sans arrêt interrompus. Cette alternance de tâches nous donne souvent l’illusion d’être productifs (impression de ne pas s’arrêter, de répondre à une multitude de demandes…).

Pourtant, la réalité est que l’alternance des tâches est un des pires ennemis de la productivité. Les personnes les plus productives sont celles qui sont 100 % présentes dans ce qu’elles font et dans le moment présent. Cette idée est, d’ailleurs, énoncée à travers « la loi de Carlson » : une tâche effectuée en continu demande moins de temps et d’énergie qu’une tâche réalisée en plusieurs fois. Autrement dit, il sera toujours plus rapide de faire A puis B que de faire A et B en même temps.

Par conséquent, dans ce deuxième chapitre du livre « La 25e heure », les auteurs proposent de nous donner des clés afin de rester 100 % concentré à nos tâches. Ces clés ont pour objectif de nous éviter le maximum de distractions, d’interruptions et donc améliorer notre productivité.

Chasser les pensées parasites

Toutes ces pensées parasites qui nous polluent l’esprit représentent le premier ennemi de la concentration. Aussi, les cinq techniques suivantes peuvent nous aider à retrouver la sérénité.

La to do list

La principale méthode pour nous débarrasser de ces pensées parasites est d’abord la to do list. Ainsi, dès qu’une nouvelle tâche nous traverse l’esprit, il est recommandé de l’écrire tout de suite, sans chercher à l’analyser.

Les boomerangs

Le second conseil préconisé est d’utiliser des outils qui vont se souvenir à notre place. Un des outils intéressants suggéré à ce sujet, est l’extension Mixmax pour Gmail. Cette dernière propose notamment de :

  • Programmer un e-mail de relance automatique ;
  • Programmer l’envoi d’un mail à la date et heure de son choix (bouton « send later ») ;
  • Déterminer l’heure optimale de l’envoi de son e-mail pour maximiser le taux de réponse de notre interlocuteur.

L’Inbox Zero

L’idée de l’Inbox Zero dans « La 25e heure« , est d’arriver à obtenir régulièrement une boîte e-mail vide afin de gagner en sérénité. La méthodologie de l’Inbox Zero se décline en trois options, à savoir, si l’e-mail :

  • Ne requiert aucune action de votre part : l’archiver immédiatement.
  • Demande une action de notre part et que nous avons le temps : y répondre puis l’archiver.
  • Nécessite une action mais nous n’avons pas le temps : ajouter l’action à notre to do list puis archiver l’e-mail.

Un objectif raisonnable pour une meilleure productivité est de se tenir à une discipline Inbox Zero deux fois par semaine (par exemple le mercredi et le vendredi).

Le clean desk

Pour garder l’esprit apaisé, il est essentiel de garder un bureau rangé : bureau encombré = esprit encombré. Il est nécessaire de mettre en place une routine hebdomadaire pour son bureau réel mais aussi pour son bureau virtuel. Il existe, d’ailleurs, des outils qui s’en chargent automatiquement (exemple : Hazel pour Mac peut régrouper tous les fichiers du bureau datés de plus d’une semaine dans un dossier dédié.)

La méditation

Les auteurs de « La 25e heure » ont constaté qu’environ un entrepreneur sur cinq s’adonnait régulièrement à la méditation.

Ce n’est alors pas étonnant que la conférence « Wisdom 2.0 » de Soren Gordhamer sur la pratique de la méditation, réunisse, chaque année, des milliers de hauts dirigeants d’entreprises high-tech.

faire de la méditation quotidienne

Méditer apprend à accueillir les pensées qui traversent son esprit et à se recentrer sur soi-même rapidement. La méditation exige une très grande discipline. Même si ce n’est pas son objectif initial, méditer constitue une forme d’entraînement cérébral. Cela permet de gagner en puissance de concentration.

La meilleure façon de méditer est de partir en stage. Cependant, il est aussi possible de méditer quelques minutes quotidiennement en téléchargeant une application sur son smartphone par exemple.

Se protéger des tentations

La plupart des médias et des réseaux sociaux ont construit leurs interfaces dans un seul objectif : nous faire rester le plus longtemps possible chez eux. Il est donc impératif de se protéger de nous-même, en nous empêchant d’y accéder !

Deux types d’outils peuvent nous y aider :

Les outils de blocage

L’application Freedom, par exemple, empêche de se connecter sur Facebook ou sur les autres sites de notre choix pendant le temps que nous le souhaitons.

Les outils de « parking »

Le risque quand on nous envoie un article à lire ou une vidéo à regarder, c’est de vouloir le faire tout de suite. Le conseil que nous donnent des auteurs de « La 25e heure » est d’utiliser l’outil Pocket qui permet de stocker des articles à lire ou des vidéos à regarder en un clic via une extension Chrome, et de les retrouver, plus tard, sur une application de son smartphone.

Créer sa bulle

La meilleure façon de terminer un projet est de s’isoler au maximum. Cela n’est pas toujours facile. Voici donc quatre techniques redoutables pour aider notre productivité.

Mettre des écouteurs

Mettre des écouteurs va avoir deux fonctions principales :

  • Montrer à ses collègues que l’on est sur une tâche importante et que nous ne voulons pas être dérangé ;
  • Écouter de la musique pour nous aider à nous concentrer.

Par ailleurs, l’ambiance sonore peut être très propice au travail. À ce sujet, le site Noisli est une médiathèque qui offre des dizaines de fonds sonores (café, train, rivière, orage…).

Travailler en dehors du bureau

Travailler ailleurs qu’au bureau, chez soi, dans un café, dans un parc, dans un espace de coworking, n’importe où (à condition d’y être dérangé le moins possible) permet, parfois, d’entrer dans de vrais tunnels de concentration.

Partir plusieurs jours loin de tout

Une solution plus radicale est de partir plusieurs jours loin de tout pour s’isoler et avancer sur certains sujets. Plusieurs entrepreneurs interrogés ont fait part de l’état psychologique de satisfaction extraordinaire ressentie pendant ces périodes d’hyper-concentration et de productivité.

Cet état est appelé par le psychologue Mihály l’état de flow : quand on réussit à consacrer 100 % de son attention sur une tâche vraiment complexe, on parvient d’abord à être extrêmement performant, mais également à éprouver un sentiment de joie intense, presque d’extase, au point d’en perdre toute notion de temps.

Gérer les « chronophages »

Certains collègues nous demandent sans cesse un avis ou une validation. D’autres ne cessent de parler. Ce sont les gens chronophages. Pour les empêcher de nuire à notre concentration et à notre productivité, voici deux conseils de « La 25e heure » à appliquer :

  • Pour gérer ceux qui vous interrompent en permanence :

Il suffit de leur dire que nous avons besoin de toute notre attention pour terminer ce que nous sommes en train de faire, et de revenir nous voir à une heure précise (et pendant une certaine durée) avec une liste de questions bien précises. En général, ce temps de réflexion leur aura permis de répondre seuls à la majorité de leurs questions.

  • Pour gérer les « moulins à paroles » :

Nous devons arriver à interrompre leur flot de paroles puis leur faire comprendre que nous devons retourner à notre travail.

Prioriser les communications asynchrones

Communication synchrone et asynchrone

Il existe deux types de communication :

  • La communication synchrone : les interlocuteurs échangent au même moment pour communiquer (en face-à-face, téléphone, tchat…) ;
  • La communication asynchrone : les interlocuteurs ne sont pas obligés de se répondre immédiatement (le courrier, l’e-mail, le sms…).

L’ennemi ultime de la productivité est la communication synchrone. Selon Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont, nous devons réserver ce type de communication à seulement deux cas de figure :

  • Les situations trop complexes pour être gérées par e-mail : selon la « règle des trois e-mails » de l’auteur Phil Simon, si nous échangeons plus de trois e-mails à la suite, c’est qu’il est temps de se parler
  • Les vraies urgences

Dans tous les autres cas, il est bien plus efficace de privilégier les communications asynchrones.

Si notre métier le permet, les auteurs de « La 25e heure » nous conseillent, par conséquent, de trouver des alternatives aux communications synchrones : ne pas répondre aux appels de numéros inconnus, voire à aucun appel, laisser une annonce sur notre répondeur afin d’encourager nos interlocuteurs à nous envoyer un SMS, désactiver la messagerie vocale de notre téléphone…

Pour une meilleure gestion de ses e-mails

Par ailleurs, concernant la gestion de ses e-mails, les auteurs se sont inspirés de « la Semaine de quatre heures » de Tim Ferriss pour recommander de :

  • Ne pas les consulter plus de trois fois par jour ;
  • Les traiter seulement deux ou trois fois par jour et ainsi éviter les interruptions (Ex. : à 10 h, 14 h et 18 h) ;
  • D’attendre d’en avoir suffisamment pour les traiter ;
  • Ne pas lire ses e-mails professionnels en dehors de ses horaires de travail : s’il nous arrive de vouloir envoyer un e-mail professionnel pendant le week-end, nous pouvons le noter sur notre to do list, voire le programmer pour qu’il soit reçu seulement le lundi matin.

Pour éviter d’être tenté de répondre à ses e-mails entrants, l’extension Inbox when Ready pour Gmail est un outil qui peut s’avérer utile car elle masque sa boite de réception par défaut. Enfin, les auteurs nous invitent à utiliser l’e-mail pour les informations vraiment importantes, et à laisser les tchats pour la collaboration au quotidien et les sujets plus légers.

Dire stop aux notifications

Les recommandations du livre « La 25e heure » concernant les notifications sont les suivantes :

  • Désactiver toutes les notifications de son smartphone et de son ordinateur (sauf quelques cas exceptionnels comme pour les taxis, vols par exemple) ;
  • Installer un adblocker sur son navigateur (du genre AdBlock) ;
  • Se désinscrire des newsletters inutiles (avec, par exemple, Unroll.me qui permet de se désabonner de toutes ses newsletters en quelques clics).

Chapitre 3 – Accélérer

Objectif : appliquer la méthode FAST

D’après le livre « La 25e heure », accélérer sa vitesse d’exécution pour augmenter sa productivité peut se faire en quatre étapes. Il s’agit de la méthode FAST :

  • Fundamentals : mettre en place une base solide pour gagner du temps sur nos tâches futures ;
  • Automation : automatiser les actions répétitives ;
  • Speed : accélérer les actions manuelles ;
  • Twenty-Eighty Rule : 20 % des efforts pour 80 % de l’impact.

Beaucoup d’outils de productivité, dont certains payants, sont présentés dans ce chapitre « accélération ». Pour savoir si l’investissement dans ces outils ou l’externalisation est rentable, il faut, dans un premier temps, pouvoir répondre à la question : « Combien vaut une heure de mon travail ? ».

Les lecteurs de cet article ont également lu :  S'organiser pour réussir : La Méthode GTD

À cette équation, nous devons ajouter une appréciation subjective de la tâche car une tâche rébarbative comporte un coût économique mais aussi un coût psychologique. Dans ce cas, l’impact sur notre tranquillité d’esprit dépasse, souvent, tout gain financier potentiel.

Au final, la vraie question à se poser est : « Combien suis-je prêt à débourser pour gagner une heure de temps ? »

Fundamentals : mettre en place les bonnes conditions de départ

Le temps passé sur la préparation est tout aussi important que l’exécution de la tâche elle-même.

  • Le repos

Pour progresser en productivité, il est d’abord absolument nécessaire de faire des pauses et de s’imposer des temps de vrai repos, et ce, sans culpabiliser (de vraies pauses déjeuner, des power naps, c’est-à-dire des siestes express de 10 à 15 minutes maximum qui redonnent de l’énergie pour 3 ou 4 heures). Ce repos nous permettra d’être plus efficaces et plus créatifs.

Par ailleurs, il est essentiel de diminuer la quantité de micro-décisions quotidiennes qui nous demandent un effort de réflexion et finissent par nous fatiguer. Pour cela, il nous faut limiter au maximum le nombre d’options qui s’offrent à nous. Nous aurons ainsi plus de temps et d’énergie à allouer aux décisions vraiment importantes de notre journée.

  • Le sport

Beaucoup de startuppers commencent leur journée avec une séance de sport. Selon eux, cette activité leur permet de gagner en concentration et en productivité. Les endorphines générées par l’activité physique aident à se sentir bien. Par ailleurs, il est prouvé que la dopamine libérée lors d’une séance de sport réduit la sensation de fatigue, améliore les capacités de concentration et la mémoire de travail pour le reste de la journée.

Faute de temps, beaucoup d’entrepreneurs pratiquent le « seven minute workout » : cette nouvelle méthode d’entraînement (12 exercices successifs de 30 secondes avec 10 secondes de pause entre chaque exercice) permet d’atteindre, en 7 minutes, des résultats sur la performance physique proches d’un entraînement d’endurance prolongé.

  • L’alimentation

Le système digestif est, en quelque sorte, notre deuxième cerveau : nos intestins comptent 200 millions de neurones (c’est-à-dire autant que le cerveau d’un chien) et plus de cellules nerveuses que nos oreilles, nos yeux ou notre peau. Il est alors évident que les aliments ont un impact beaucoup plus grand qu’on ne le croit sur notre énergie en général.

  • L’horloge biologique

Pour être plus productif, il est important de connaître le moment de la journée qui constitue notre pic d’énergie biologique. Ce pic d’énergie est le moment où l’on atteint un sommet de motivation et de concentration. Pour cela, il existe le questionnaire (en ligne) de typologie circadienne de Horne Ostberg. Une fois notre chronotype déterminé, il est capital d’adapter son emploi du temps en fonction de celui-ci.

Pour beaucoup d’entrepreneurs, le travail matinal représente un élément clé de leur productivité. Selon eux, le matin est un moment de très grande tranquillité. Leur esprit n’est pas encore pollué par des pensées parasites. Voici ce que font beaucoup d’entrepreneurs pendant leurs « morning routines » :

    • Définir les trois tâches à accomplir à tout prix dans la journée puis effectuer la plus difficile ;
    • Faire du sport ;
    • Méditer ;
    • Boire un grand verre d’eau ;
    • Faire leur lit.
  • Du bon matériel

Une meilleure productivité passe également par de bonnes conditions matérielles. Le plus important reste notre ordinateur. Les auteurs partagent, ici, quelques astuces utiles si l’on veut être plus rapide. Celles-ci nécessiteront d’avoir une souris performante, des câbles et chargeur en double, des écouteurs…

  • « Google is King »

D’après les auteurs de « La 25e heure », 99 % des entrepreneurs contactés utilisent Gmail pour leurs e-mails et Chrome comme navigateur. C’est ce qu’ils recommandent d’utiliser. Au-delà de leur vitesse et force, nous pouvons avoir accès à des milliers d’extensions extrêmement utiles.

D’autre part, les entrepreneurs sont quasiment tous passés sur les solutions en ligne de Google (Google Sheets, Google Docs et Google Slides). En effet, en plus d’être gratuits, ces outils possèdent trois atouts essentiels :

    • Une collaboration facile avec d’autres utilisateurs ;
    • L’enregistrement permanent des documents ;
    • Des fonctionnalités parfois uniques et sophistiquées.

Si on hésite sur le choix d’un logiciel, il est judicieux de choisir celui sur lequel travaillent le maximum de développeurs, donc a priori le plus utilisé. Google Trends peut nous aider à avoir ce type d’informations.

Automation : automatisez les actions répétitives

La règle d’or : si nous effectuons une action plus d’une seule fois, il faut chercher à l’automatiser.

Dans cette partie, Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont nous présentent quatre domaines pour lesquels l’automatisation est très facile.

  • Laisser notre ordinateur remplir les formulaires

Il existe de formidables outils capables de remplir les formulaires à notre place, et ce, de manière totalement automatique (Ex. : 1Password, Dashlane).

  • Laisser notre ordinateur traiter nos e-mails

Selon « La 25e heure« , il est possible d’automatiser de nombreuses actions dans ce domaine comme :

  • Appliquer un libellé à nos emails (dans Gmail) ;
  • Répondre automatiquement à certains e-mails ;
  • Supprimer (ou archiver) automatiquement certains types d’e-mails inutiles.

De plus, les auteurs font référence, en particulier, à l’outil Mixmax qui décuple les possibilités de Gmail. Parmi ses fonctionnalités :

  • Send Later : permet d’envoyer un e-mail plus tard, à l’heure de notre choix.
  • Rappels : peut nous envoyer un rappel si notre interlocuteur ne nous a pas répondu.
  • Partage de nos disponibilités : nous pouvons partager, avec une autre personne, plusieurs créneaux disponibles de notre calendrier en un clic.
  • Tracking : pour savoir si une personne a lu notre e-mail, et même à quelle heure.
  • Séquences : nous permet de faire du « publipostage » (envoyer un e-mail personnalisé à autant de contacts souhaités en même temps) avec fonction de relancer, seul, nos interlocuteurs s’ils ne répondent pas.
  • Laisser notre ordinateur gérer nos process

Il est bon d’automatiser tout processus rébarbatif et répétitif en vue de nous concentrer sur des tâches à plus haute valeur ajoutée.

Dans le livre « La 25e heure« , plusieurs outils sont présentés pour cela :

  • Zapier : cet outil connecte plus de 750 applications entre elles (Gmail, Google Sheets, Expensify, Instagram, Facebook, Dropbox, etc.).
  • Hazel (pour Mac) ou DropIt(plus ou moins équivalent sur PC) : ces outils permettent de définir des règles pour gérer les fichiers de notre ordinateur (supprimer automatiquement les fichiers qui contiennent un mot particulier, créer une copie, renommer avec la date du jour et la mettre automatiquement dans un dossier, etc.).
  • IFTTT (If This Then That) : cet outil couvre certains des usages de Zapier, mais permet, en plus, de connecter des outils de la maison connectée !

Si nous utilisons des applications trop spécifiques à notre métier et qui ne sont donc pas connectables via Zapier ou IFTTT, alors, nous pouvons faire appel à la « RPA » : la Robotic Process Automation. Les leaders de ce secteur sont UiPath ou Blue Prism. L’objectif est de confier aux robots les tâches ennuyantes et répétitives. Cela permet aux employés se concentrer là où ils ont une vraie valeur ajoutée, via leur empathie ou leur capacité de jugement.

  • Utiliser l’intelligence artificielle

Les avancées en matière d’intelligence artificielle se sont accélérées à partir des années 2010, quand cette dernière a modifié sa façon d’apprendre et s’est mise au deep learning. Avec cette méthode, nous avons calqué les modes d’apprentissage des machines sur les modes d’apprentissage humains. Résultat : une progression ultra-rapide de l’intelligence artificielle est en train de bouleverser notre façon de travailler. Ses impacts sur notre économie et notre société vont être gigantesques. Pour l’instant, nous pouvons déjà en profiter en déléguant à l’intelligence artificielle certaines tâches à faible valeur ajoutée.

  • La reconnaissance vocale

La reconnaissance vocale permet d’écrire ses idées très rapidement. En mai 2017, grâce au deep learning, l’intelligence artificielle de reconnaissance vocale de Google est passée sous la barre du taux d’erreur de 5 %. C’est moins que le taux d’erreur d’une retranscription humaine.

Parmi les conseils de « La 25e heure »  pour gagner du temps, il est alors judicieux d’utiliser la fonction de reconnaissance vocale de son smartphone (pour envoyer des SMS ou des messages WhatsApp depuis votre smartphone par exemple). Néanmoins, l’aboutissement ultime de la reconnaissance vocale est l’enceinte connectée (Alexa d’Amazon, Google Home ou Homepod d’Apple). Grâce à la commande vocale, ces enceintes font disparaître totalement l’interface écran-clavier. Alexa for business, par exemple, pourrait bientôt investir nos salles de réunion.

  • La dactylographie sur mobile

Le clavier Swiftkey, qui est déjà installé sur la plupart des smartphones, permet d’accélérer très largement sa rapidité d’écriture grâce aux trois suggestions apparaissant au-dessus du clavier. La justesse de ces prédictions a fait un bond en avant en 2016. En effet, avant, Swiftkey se basait sur la fréquence d’utilisation des groupes de mots. Désormais, l’outil utilise le deep learning pour nous proposer les trois différentes options.

  • La traduction

Toujours grâce au deep learning de fin 2016, la qualité des traductions réalisées par les nouvelles intelligences artificielles est désormais supérieure à celle de la plupart des non-natifs. La barrière de la langue va donc, logiquement, très vite disparaître de toutes nos communications écrites. L’intégralité du web, notamment, est en train de devenir accessible au monde entier, quelle que soit leur langue.

  • L’organisation des rendez-vous

Bien qu’encore un peu cher, pour ne pas perdre de temps inutilement dans la gestion de notre emploi du temps, il est possible d’utiliser « Julie Desk », un assistant virtuel à base d’intelligence artificielle.

Pour conclure sur le sujet de l’intelligence artificielle, elle est, pour nos auteurs, le début d’une révolution. En effet, dans les prochaines décennies, celle-ci réalisera une part de plus en plus grande des tâches répétitives de notre travail. Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, prévoit même que d’ici 30 ans, grâce à l’intelligence artificielle, nous ne travaillerons plus que 4 heures par jour et 4 jours par semaine. Ce qui comptera alors, c’est la créativité et la qualité de notre travail !

Speed : accélérer les tâches du quotidien

La première étape est d’analyser la répartition des différentes tâches que nous avons sur la semaine. Pour nous y aider, nous pouvons utiliser un outil précis (de type RescueTime).

accélérer les tâches quotidiennes

Accélérer sa vitesse d’écriture

Ici, les auteurs de « La 25e heure » nous proposent plusieurs idées et outils :

  • Arrêter totalement d’utiliser son téléphone en travaillant ;
  • Piloter son smartphone depuis son ordinateur grâce aux nombreux outils existants ;
  • Faire appel à la multitude d’outils gratuits sur le web pour se tester et apprendre à dactylographier plus vite (Ex. : 10fastfingers, Typingclub) ;
  • Utiliser des applications pour pré-enregistrer une liste de phrases ou informations que nous sommes amenés à répéter ou de mots très courants avec leurs abréviations correspondantes (Ex. : Auto Text Expander, aText, Alfred App) ;
  • Recourir aux modèles pré-formatés ou « Canned responses» de Gmail ;
  • Appliquer la technique du « Mail Merge» pour le publipostage.

Ensuite, quatre techniques sont détaillées dans « La 25e heure« pour accélérer sa communication par mail :

  • Écrire clairement, en début d’e-mail, ce que nous attendons de la personne à qui nous écrivons, de préférence avec une seule question bien claire ;
  • Utiliser une structure du type « si… alors » ;
  • Hiérarchiser au maximum les informations avec des bullet points ou une liste numérotée ;
  • Illustrez ce que l’on dit à l’aide d’images, de graphes ou de vidéos, etc. (Cloud App).

Accélérer sa vitesse de lecture

Les lecteurs rapides ont deux secrets : un, ils ne subvocalisent pas et deux, ils accélèrent leur regard.

Beaucoup de livres ou de sites proposent de doubler ou tripler notre vitesse de lecture en quelques jours (Legentas ou Spreeder par exemple). Cependant, la recherche dit aujourd’hui que lorsque l’on accélère la lecture, le niveau de mémorisation ou de compréhension a tendance à diminuer. C’est pourquoi, les auteurs de « La 25e heure » recommandent d’appliquer ces techniques à la lecture de documents rébarbatifs uniquement. Si le temps de lire nous manque, ils engagent plutôt le lecteur à écouter des podcasts.

Accélérer sa navigation

Si l’on souhaite accélérer notre navigation, il est judicieux d’oublier sa souris au maximum (voire se l’interdire pour les tableurs). En contrepartie, l’investissement dans l’apprentissage des raccourcis clavier peut être très utile.

Ainsi, les auteurs de « La 25e heure » ont élaboré une longue liste de raccourcis intéressants pour le lecteur. Elle inclut des raccourcis Gmail, Google Sheets et Excel, de notre navigateur web, des traitements de texte (Word, Google Doc…), etc.

Accélérer sa recherche

La meilleure manière d’organiser ses fichiers et ses e-mails sur un ordinateur est assez contre-intuitive. Dans le digital, ce type de rangement ordonné représente, en fait, une énorme perte de temps. Les fonctions de recherche sont devenues tellement puissantes que nous pouvons retrouver n’importe quel fichier extrêmement rapidement.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Bit Literacy - 2

Des conseils sont alors décrits afin d’effectuer nos recherches de la façon la plus efficace possible :

  • La recherche de fichiers : la manière la plus rapide de trouver un fichier est d’utiliser un outil de recherche instantanée (Ex. Spotlight, Alfred App, Cortana,Wox).
  • La recherche d’applications : la manière la plus rapide d’ouvrir une application est d’utiliser un « lanceur d’applications » (Ex. Spotlight, Alfred App, Cortana,Wox).
  • La recherche d’e-mails : utiliser Gmail nous permet de bénéficier de la rapidité et de la pertinence du moteur de recherche le plus puissant du monde.
  • La recherche web : les fonctions de recherche avancée de Google peuvent s’avérer très utiles (extension Chrome, Resulter).

Pour compléter cette liste de conseils, « La 25e heure » nous fait part d’un coup de cœur pour l’application Alfred App. Elle est, selon eux, très efficace en termes de productivité. Parmi ses nombreuses fonctionnalités, voici les plus utiles : la recherche instantanée, les « web custom searches », les snippets (il est possible d’entrer des variables dans les textes de remplacement et de pré-charger des listes déjà existantes de snippets), le gestionnaire de presse-papiers, les workflows

Accélérer ses réunions

Dans la plupart des cas, être en réunion, ce n’est pas faire une utilisation efficace de son temps. La première chose à faire avant d’organiser une réunion, c’est de se demander si celle-ci est vraiment indispensable.

Une réunion doit seulement servir à :

  • Prendre une décision nécessitant l’avis de plusieurs personnes ;
  • Brainstormer;
  • Annoncer une décision difficile ou au contraire donner de l’énergie.

Dans presque tous les autres cas, un e-mail doit pouvoir suffire.

Quelques règles pour gagner du temps sur les réunions selon « La 25e heure » :

  • Instaurer la règle du 0 retard (commencer à l’heure exacte) / 1 écran (éviter téléphones et laptops) / 2 pizzas (autrement dit, 4 à 6 personnes maximum) ;
  • Ne pas excéder 30 minutes : dans la plupart des cas, cela suffit à prendre une décision ;
  • Faire des « stand-up meetings » pour les réunions de moins de 15 minutes : quand on est debout, on est moins enclin à avoir des discussions interminables ;
  • Formuler un ordre du jour sous forme d’objectifs, bien pensé et systématiquement annoncé à l’ensemble des participants au début de la réunion ;
  • Commencer l’ordre du jour par les objectifs que nous ne pourrons certainement pas atteindre dans le temps imparti, et garder les sujets de discussion plus incertains pour la fin ;
  • N’autoriser aucune digression pendant la réunion : il est possible de placer toutes les idées périphériques dans une « boîte à idées » ;
  • Avoir atteint l’objectif de la réunion à son terme, définir les décisions prises et les prochaines étapes pour chacun, avec des deadlines précises ;
  • Ne pas rédiger de compte-rendu trop volumineux.

Les 12 outils indispensables des productivity freaks

Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont listent, ici, les douze outils les plus souvent cités par les entrepreneurs interrogés dans « La 25e heure » pour gagner du temps :

  • LinkedIn Sales Navigator Lite : si une personne nous sollicite par e-mail et que nous avons besoin d’éléments de contexte pour lui répondre, inutile alors de perdre du temps à aller chercher des informations sur la personne sur LinkedIn, cette extension pour Gmail (gratuite) affiche les données linkedIn de notre interlocuteur.
  • Fullcontact : cette extension est comme la précédente avec, en plus, l’avantage de récupérer les comptes des réseaux sociaux d’une personne à partir de son e-mail et d’ajouter sa fiche contact dans notre carnet d’adresses.
  • Clearbit : cette extension pour Gmail permet, si on cherche l’e-mail d’une personne que nous ne connaissons pas, de trouver l’e-mail de n’importe qui en entrant son nom et le nom de l’entreprise concernée.
  • Acrobat Reader ou Docusign : ces outils permettent de renvoyer un contrat ou un courrier signé, avec tampon, signature voire paraphe préalablement numérisés.
  • AutoPagerize : il transforme n’importe quelle page en scroll infini (plus de perte de temps à cliquer sur « Résultats suivants » ou « Page suivante « ).
  • Expensify : il sert à automatiser la paie de nos employés ou à réaliser nos notes de frais très rapidement.
  • Chrome One Tab : cette extension permet de fermer tous nos onglets en un seul clic.
  • Paste : cette application sauvegarde l’historique de nos copier/coller.
  • Le Self Journal : ce journal papier aide à aligner notre travail au quotidien avec nos grands objectifs de vie.
  • Sanebox : il aide à filtrer les e-mails.
  • iScanner ou Drive : ces applications smartphone nous évitent l’utilisation d’un scanner.
  • Franz : cet outil gratuit peut regrouper toutes nos messageries dans une seule interface.
  • Les casques Bose Quiet Comfort : ces casques à réduction de bruit font merveille pour réussir à se concentrer.

Twenty-Eighty Rule : 20 % des efforts pour 80 % de l’impact

L’histoire de cette loi universelle commence à la fin du XIXe en Angleterre. Un économiste italien, Vilfredo Pareto, découvre que 20 % des propriétaires possèdent 80 % des richesses. Quelques décennies plus tard, les recherches montrent que le principe de la répartition des richesses découvert par Pareto s’applique, en fait, à plein d’autres domaines de l’économie. En effet, 20 % des clients rapportent 80 % du chiffre d’affaires, 20 % des causes produisent 80 % des problèmes de production dans une usine, etc.

Mieux encore, le désormais célèbre principe de Pareto dépasse le domaine économique pour se rapporter à notre quotidien : 20 % des causes produisent 80 % des conséquences. C’est assez contre-intuitif et pourtant, c’est une énorme source de productivité que de laisser tomber les 80 % d’actions à faible impact et se concentrer sur les 20 % d’actions les plus importantes.

Cependant, dans la réalité du quotidien, il est assez difficile de s’arrêter quand on sait qu’on peut aller plus loin. Aussi, pour nous aider à appliquer ce principe de 20/80, la solution est, pour les auteurs de « La 25e heure », de définir des deadlines « irréalistes ». Ils soulignent, par ailleurs, que mieux vaut avoir terminé quelque chose que de rechercher une perfection inutile.

Conclusion sur « La 25e heure », de Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont

Que faire de cette « 25e heure » ?

Si l’on applique les conseils du livre « La 25e heure », nous devrions assez facilement réussir à nous libérer plusieurs heures dans notre journée. C’est à nous, alors, de choisir ce que nous désirons en faire.

Il y a, selon Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont, deux manières de convertir ces gains de productivité : soit en argent, soit en temps.

productivité temps vs argent

Première option : convertir cette 25e heure en argent

Convertir ses gains de productivité en gain financier est l’option qui s’imposera naturellement si nous ne changeons rien à notre rythme. Ces gigantesques gains de productivité ne nous aideront pas à travailler moins. Ils ne serviront qu’à augmenter nos revenus et à consommer plus.

Pour approfondir la réflexion, les auteurs du livre nous font part de l’étude géante réalisée par les deux Prix Nobel d’économie Angus Deaton et Daniel Kahneman. Cette étude porte sur ce qu’ils appellent « le seuil des 75 000 dollars de revenus par foyer ».

Cette étude montre, en fait, que le niveau de bonheur réel augmente avec les revenus, mais seulement jusqu’à un certain seuil : celui de 75 000 dollars de revenus par an. À partir de là, le bonheur objectif mesuré par les émotions ressenties, arrête d’augmenter. En résumé, pour être heureux, nous avons besoin d’un niveau de revenus souvent moins élevé que nous l’imaginons. Ce niveau de revenus est celui qui permet de se soigner, de prendre un verre avec ses amis, de partir en vacances ou de passer du temps avec sa famille autour d’un repas.

Deuxième option : convertir cette 25e heure en temps

Convertir ses gains de productivité en temps « libre » signifie que nous décidons de partir un peu plus tôt chaque soir du travail, de prendre une journée de congé par semaine ou de travailler à temps partiel.

Dans les pays anglo-saxons ou dans le Nord de l’Europe, ces choix de vie sont aujourd’hui largement acceptés. En France, cependant, les journées raccourcies ou le temps partiel sont encore perçus comme des signes de désengagement professionnel.

Les auteurs de « La 25e heure » ont réalisé une recherche historique de la valeur « travail ». Ainsi, ils expliquent comment le travail a été, au fil des siècles, synonyme d’asservissement voire de punition et comment l’oisiveté, elle, était, au contraire, largement valorisée. Ce n’est, en fait, qu’à partir du XIXe siècle, après le début de la première révolution industrielle, que le bien-être matériel a commencé à être considéré comme première source de bonheur et qu’on a développé une vision aussi positive du travail.

Un livre qui tient sa promesse

Le livre de « La 25e heure » tient sa promesse : il réunit des centaines d’astuces et techniques de startuppers intéressantes. Celles-ci sont simples à mettre en place et efficaces pour améliorer sa productivité. Les outils proposés sont modernes et concrets. Il n’y a pas de bavardages inutiles ou superflus, ni de répétitions d’idées.

L’ouvrage présente un aspect très pratique. Cela se vérifie dans la toute dernière partie du livre qui offre un long récapitulatif de tous les outils abordés dans l’ouvrage de « La 25e heure« .

Toutefois, il faut souligner que beaucoup de ces conseils peuvent sembler familiers à certains lecteurs. Il y a, en effet, de fortes probabilités pour que ceux qui ont déjà lu sur le sujet, n’y trouvent pas tellement de méthodes nouvelles en matière de productivité. Ce livre s’adressera donc plutôt aux novices et débutants qui n’ont pas encore approfondi ces questions.

Les points forts et le point faible du livre La 25e heure

Points forts :
  • Une grande quantité de techniques et d’outils concrets, simples, efficaces et actuels ;
  • Un livre facile et rapide à lire, qui va à l’essentiel ;
  • Un ton moderne et accessible.
Point faible :
  • Beaucoup de méthodes et conseils déjà connus en matière de productivité.

Ma note :

Le petit guide pratique du livre La 25e Heure de Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont

Les trois règles d’or de la productivité :

  1. S’organiser : pour allouer assez de temps à chaque tâche ;
  2. Se concentrer : pour dédier le plus d’attention possible à chaque tâche ;
  3. Accélérer : pour exécuter chaque tâche le plus rapidement possible.

Foire Aux Questions (FAQ) du livre La 25e Heure de Guillaume Declair,

1.Comment le public a accueilli le livre La 25e Heure de Guillaume Declair ?

Ce livre a été très bien accueilli par le public et a connu un succès phénoménal grâce à ses méthodes très pratiques. Il a été publié le 10 novembre 2017.

2. Quel fut l’impact du livre La 25e Heure de Guillaume Declair ?

Ce livre a permis à de nombreuses personnes d’adopter des méthodes de travail très efficaces leur permettant de gagner du temps tout en étant productif et de pouvoir faire d’autres activités qui les rend heureux.

3. À qui s’adresse le livre La 25e Heure de Guillaume Declair ? 

Le livre La 25e Heure de Guillaume Declair s’adresse aux entrepreneurs, aux blogueurs, à tous ceux qui travaillent sur web.

4.Quel est le secret de la productivité selon les auteurs du livre La 25e Heure 

Selon les auteurs le secret de la productivité est d’investir du temps pour arriver à effectuer progressivement de petites ameliorations.

5.Quel est l’objectif raisonnable pour une meilleure productivité ?

L’objectif raisonnable pour une meilleure productivité est de se tenir à une discipline “Inbox Zero” deux fois par semaine.

Accélérer sa Vitesse d’écriture vs accélérer sa communication par l’email

Accélérer sa Vitesse d’écritureAccélérer sa communication par l’email
Arrêter totalement d’utiliser son téléphone en travaillantÉcrire clairement, en début d’e-mail, ce que nous attendons de la personne à qui nous écrivons, de préférence avec une seule question bien claire
Piloter son smartphone depuis son ordinateur grâce aux nombreux outils existantsUtiliser une structure du type « si… alors »
Faire appel à la multitude d’outils gratuits sur le web pour se tester et apprendre à dactylographier plus vite.Hiérarchiser au maximum les informations avec des bullet points ou une liste numérotée
Utiliser des applications pour pré-enregistrer une liste de phrases ou informations que nous sommes amenés à répéter ou de mots très courants avec leurs abréviations correspondantes (Ex. : Auto Text Expander)Illustrez ce que l’on dit à l’aide d’images, de graphes ou de vidéos

Qui est Guillaume Declair ?

Guillaume Declair : Auteur du livre La 25e heure

Guillaume Declair est le fondateur de Loom, une marque de mode responsable, et de Merci Alfred, un média. En 2017, il a coécrit La 25e heure, un livre qui partage les meilleurs secrets de productivité pour aider les lecteurs à travailler mieux et moins.

Qui est Bao Dinh ?

Bao Dinh : Co-auteur du livre La 25e Heure

Bao Dinh est partenaire de l’équipe de capital-risque d’Eurazeo, l’un des principaux fonds de capital-risque en Europe. Il est aussi le fondateur de Magniv Pro (https://magnivpro.com), un logiciel de facturation professionnelle. Il est coauteur de The 25th Hour, un livre qui exploite les meilleurs secrets de productivité de 300 entrepreneurs pour aider les lecteurs à travailler mieux et moins.

Qui est Jérôme Dumont ?

Jérôme Dumont : Co-auteur du livre La 25e Heure

Jérôme est le cofondateur de l’agence de développement mobile One More Thing Studio. En 2017, il a coécrit La 25e Heure.

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