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La magie du j’en ai rien à foutre

La magie du j'en ai rien à foutre Sarah Knight

Résumé de « La magie du j’en ai rien à foutre » de Sarah Knight : ce livre libérateur partage, avec humour et pragmatisme, une méthode simple mais radicale pour nous débarrasser des prises de tête inutiles et sources de contrariétés dans nos vies. Fini le temps, l’énergie et l’argent gaspillés pour ce qui ne compte pas, place à une vie plus épanouie dans laquelle il est enfin possible de suivre uniquement nos envies profondes !

Par Sarah Knight, 2015, 219 pages.

Titre original : « The Life-Changing Magic of Not Giving a Fuck ».

Chronique et résumé de « La magie du j’en ai rien à foutre » de Sarah Knight

Introduction de « La magie du j’en ai rien à foutre » de Sarah Knight

Dans l’introduction de son livre « La magie du j’en ai rien à foutre« , l’auteure, Sarah Knight confie avoir longtemps été écartelée et stressée par le poids des obligations du quotidien, avant de réaliser qu’il était possible de « se foutre » de bien des choses.

Ce livre, « La magie du j’en ai rien à foutre« , est alors le condensé de tout ce qu’elle a appris pour se libérer des prises de tête paralysantes et pour mener une vie plus épanouie.

La prise de conscience de l’auteure Sarah Knight

S’inspirant du best-seller « La magie du rangement » de Marie Kondo sur le désencombrement de son intérieur, Sarah Knight propose ici, par analogie, de faire le tri dans son « tiroir à prises de tête ».

« J’admire Marie Kondo. Sa façon de ranger est une révolution, surtout quand on pense que le but est d’apporter plus de joie aux gens. Ça a marché pour moi, et il ne fait pas de doute que ça fonctionne aussi pour des millions de personnes partout dans le monde. Mais comme elle l’écrit dans son livre : « la vie commence après avoir fait du tri. » Eh bien, j’ai fait du tri. La vraie vie a commencé quand je me suis concentrée sur ce qui me pourrissait la vie.« 

Après avoir démissionné pour devenir auteure freelance, elle a pu expérimenter tous les bienfaits de ne plus se soucier des réunions, des codes vestimentaires, de plaire à tout prix ou encore de ses jours de congés comptés « comme un prisonnier grave sur les murs de sa cellule ceux qu’il a passés derrière les barreaux« .

Et en rangeant sa maison à la manière de Marie Kondo, elle a, un jour, réalisé où se situait le vrai problème. Celui-ci se trouvait dans le fatras cérébral et les trop nombreuses obligations qui l’empêchaient de se consacrer aux gens et activités qui la rendaient heureuse.

« Je me sentais apaisée, confiante, rien qu’à contempler ma maison nickel chrome. J’aime les surfaces nettes et les meubles de cuisine bien organisés. Mais ce qui me mettait réellement en joie, c’était ce sentiment de liberté après avoir quitté un boulot dans lequel je n’étais pas heureuse – et de refaire de la place dans ma vie pour des gens, des choses, des événements et des activités qui, eux, me rendaient heureuse. Tout cela, je l’avais perdu de vue, non pas à cause de vingt-deux paires de chaussettes en boule, mais de trop nombreuses obligations et d’un fatras cérébral trop important.« 

La méthode « MêmePasDésolé » de Sarah Knight

Sarah Knight a développé une méthode en deux étapes baptisée « MêmePasDésolé« . Celle-ci vise à identifier et éliminer les sources de contrariété :

  • D’abord décider de ce dont on n’a rien à foutre,
  • Puis ne plus rien avoir à foutre de ces choses, sans culpabilité.

L’objectif est de dépenser moins de temps, d’énergie et d’argent pour ce qui nous ennuie. Et d’en avoir plus pour ce qui nous fait vibrer.

Une philosophie de vie libératrice

Avec humour et franchise, ce livre promet d’apprendre à ne plus se soucier de l’opinion des autres, à prioriser ses centres d’intérêt, à dire non poliment mais fermement sans se comporter comme un « trouduc »…

Bref, à atteindre cet état d’esprit libérateur où l’on n’a enfin plus « rien à foutre » de ce qui nous pollue la vie.

Partie 1 – En avoir quelque chose à foutre ou pas

Dans la première partie de « La magie du j’en ai rien à foutre« , l’auteure, Sarah Knight aborde les fondements de sa méthode pour cesser de se préoccuper de choses inutiles.

Si nous nous sentons stressé, surbooké ou fatigué de la vie, c’est probablement parce que nous accordons trop d’importance à des choses qui ne le méritent pas, suppose-t-elle.

Aussi, sa méthode intitulée « MêmePasDésolé » vise justement à réduire au minimum le temps, l’énergie et l’argent consacrés à des personnes et activités qui nous ennuient, pour les redéployer vers ce qui nous rend heureux.

« Ce qui compte, si vous suivez ma méthode MêmePasDésolé, c’est que vous aurez l’esprit plus léger, votre agenda sera moins chargé et vous consacrerez votre temps et votre énergie uniquement à des choses et à des gens que vous appréciez. Ça change la vie. Promis. Juré.« 

Voici 7 points clés que Sarah Knight développe dans la partie 1 de « La magie du j’en ai rien à foutre » pour nous éclairer à ce sujet.

1.1 – N’en avoir rien à foutre : les fondamentaux

Notre intérêt et notre attention sont des ressources limitées et précieuses, souligne Sarah Knight. Et les gaspiller en s’intéressant à tout conduit à l’anxiété et au stress.

Avant de dire « oui » à quelque chose, nous devrions donc nous demander : est-ce que ça m’intéresse vraiment ? Est-ce digne de figurer dans mon « putain de budget » en temps, énergie et argent ?

Se poser ces questions avant de se lancer, d’accepter, de faire quelque chose aide à se concentrer sur ce qui nous impacte positivement.

En fait, n’en avoir rien à foutre, poursuit l’auteure, c’est penser à soi d’abord, oser dire non, s’affranchir de la culpabilité associée et arrêter de faire des choses par obligation.

Cela libère du temps et de l’espace mental pour apprécier ce qui compte. C’est à la fois égoïste et bénéfique pour l’entourage, car on devient plus épanoui et agréable.

1.2 – Qui sont ces personnes légendaires qui n’en ont rien à foutre ?

Selon Sarah Knight, il existe 3 catégories de personnes qui n’en ont rien à foutre :

  • Les enfants, car ils n’ont pas encore intégré les contraintes du monde. Leur esprit est libre.
  • Les « trouducs« , qui sont génétiquement programmés pour faire passer leurs désirs avant tout, peu importe les dégâts. Mais ils ne sont ni respectés ni aimés.
  • Les « esprits éclairés » qui ont retrouvé la légèreté de l’enfance avec la conscience de l’âge adulte. Ils savent choisir leurs priorités.

1.3 – Comment entrer dans l’une de ces catégories de personnes ?

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » explique vouloir nous aider à atteindre l’éveil dans l’art d’en avoir quelque chose à foutre (ou pas), en évitant les propres erreurs qu’elle a elle-même commises.

Ainsi, sa méthode s’appuie sur un mélange de franchise et de politesse. De cette façon, nous nous libérons sans pour autant devenir un « trouduc ». Cette démarche, précise-t-elle, demande aussi d’apprendre à nous foutre de l’opinion des autres.

1.4 – Arrêter d’en avoir quelque chose à foutre de ce que pensent les autres

Pour Sarah Knight, ne pas se soucier du regard des autres concernant nos choix est la clé pour décider d’en avoir rien à foutre (étape 1) et passer à l’acte (étape 2).

Nous n’avons aucun contrôle sur les pensées d’autrui, rappelle l’auteure.

« Quand il s’agit de la façon dont vos centres d’intérêt impactent les autres, la seule chose que vous pouvez maîtriser, c’est votre comportement face à leurs sentiments et non leur opinion.« 

Elle raconte ici que lorsqu’elle a elle-même démissionné pour devenir freelance, elle s’inquiétait des jugements des autres quant à sa décision. C’est alors qu’elle a réalisé qu’en fait, seul comptait ce qu’elle pouvait maîtriser. À savoir : son bonheur et son nouvel équilibre de vie.

1.5 – Sentiments vs Opinions

En fait, ajoute Sarah Knight, nous nous préoccupons de l’avis des autres parce que nous ne voulons pas être ou paraître comme quelqu’un de mauvais.

Or, dans le fait de ne pas se soucier de ce que vont penser les autres, il faut bien faire la différence entre deux conséquences et agir en conséquence :

  • Blesser les sentiments d’autrui : qu’il faut éviter,
  • Diverger d’opinion : qui est légitime et défendable.

À ce propos, Sarah Knight donne l’exemple d’une amie qui vendrait du beurre de cacahuète bio. Si elle n’aime pas ça, dit-elle, elle peut poliment décliner d’en acheter sans attaquer les valeurs de son amie. C’est juste une question de goûts personnels.

De même, avec des parents par exemple, nous pouvons très bien invoquer le concept d’opinion pour clore un débat houleux sur la parentalité. Et cela sans vexer : se contenter de dire calmement, en haussant les épaules : « Je sais, je sais, chacun son opinion« . Puis « changer de sujet pour glisser sur un terrain neutre« . L’important est d’être franc et poli.

1.6 – Établissez un « Putain de Budget »

Sarah Knight recommande d’établir un « budget de son intérêt » comme nous le ferions avec notre argent.

établir un budget de sont intérêt

Ainsi, avant de dire « oui » à une activité, nous devrions évaluer son « coût » en temps, énergie et argent vs le bénéfice en bonheur. Il vaut mieux, par exemple, refuser une invitation à un weekend ennuyeux que de s’en rendre compte trop tard.

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » conseille d’appliquer ce filtre budgétaire à toute demande. En s’interrogeant à chaque fois : vaut-elle vraiment la dépense d’intérêt ?

1.7 – Résumé de la partie 1 du livre « La magie du j’en ai rien à foutre« 

Résumons les fondamentaux à intégrer pour décider si on en a à foutre de quelque chose dans les termes de Sarah Knight :

  • Déterminer l’impact qu’il aura sur soi et sur les autres.
  • Différencier opinions et sentiments.
  • Consulter son « Putain de Budget » en temps, énergie, argent.
  • Être franc et poli.
  • Ne pas être un « trouduc« .

C’est un processus qui demande de la pratique, prévient l’auteure, mais qui permet d’atteindre plus de légèreté et de bonheur.

Aussi, Sarah Knight propose de nous guider, pas à pas, dans les étapes pour y parvenir.

Partie 2 – Décider de n’en avoir rien à foutre

Dans la deuxième partie de son livre « La magie du j’en ai rien à foutre« , Sarah Knight nous invite à faire le tri dans notre « fatras mental » pour décider de ce qui mérite vraiment notre intérêt.

2.1 – La méthode « MêmePasDésolé » de Sarah Knight

– Votre esprit est un hangar
méthode priorité choses inutiles

Pour commencer ce travail d’introspection, Sarah Knight nous encourage à visualiser notre esprit comme un vaste hangar. Nous pouvons alors imaginer ce hangar encombré d’innombrables choses. De choses que l’on exige de nous. De choses dont on attend de nous que nous en ayons quelque chose à foutre, et ce, que nous le voulions ou pas.

Il va alors falloir, indique l’auteure, nous aventurer au fin fond de ce hangar mental. Nous allons ainsi tout passer en revue et faire l’inventaire de :

  1. Ce qui nous rend heureux,
  2. Ce qui nous contrarie.

C’est en osant affronter cette « overdose de prises de tête » que nous pourrons mesurer combien certaines choses nous pompent du temps, de l’énergie et de l’argent. Et que nous pourrons trouver la motivation pour faire le tri.

Sarah Knight promet qu’en dressant cette liste une bonne fois pour toutes, nous serons ensuite armé d’une méthode pour rester libéré de ce fatras. Et ce même quand les attentes extérieures changent avec le temps. Le principe est de tout lister, le bon comme le mauvais, car nos vraies priorités sont souvent noyées sous un tas de prises de tête futiles.

Et même si c’est inconfortable, il faut aller jusqu’au bout de cet état des lieux avant d’espérer faire de l’ordre. Comme disait Einstein, mieux vaut passer 55 minutes à bien cerner un problème et 5 minutes à trouver la solution, que l’inverse. En prenant le temps d’explorer ce bazar intérieur, les réponses sur ce qui compte et ne compte pas apparaîtront d’elles-mêmes.

– Classez vos intérêts par catégorie

Pour faciliter ce tri, Sarah Knight nous propose sa méthode qu’elle a appelée la Méthode « MêmePasDésolé ». L’idée est de classer ces préoccupations potentielles en quatre catégories :

  • Les Choses,
  • Le Travail,
  • Les Amis/Connaissances/Inconnus,
  • La Famille.
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Il est recommandé de suivre cet ordre précis.

En commençant par les « Choses », des éléments inanimés qui ne risquent pas de protester, puis en passant au « Travail« , grand pourvoyeur de contrariétés pour beaucoup d’entre nous, nous prenons nos marques avant d’aborder les sujets plus sensibles que sont les relations amicales et familiales.

L’auteure nous met d’ailleurs en garde contre la tentation de commencer par la Famille. Celle-ci représente un véritable champ de mines en termes de culpabilité et de sens du devoir. Il vaut donc mieux avoir déjà travaillé sur sa capacité à « n’en avoir rien à foutre » dans les autres domaines avant de s’y frotter.

2.2 – Les Choses

– Quelles sont les « Choses » dont je pourrais (ou pas) n’avoir rien à foutre ?

La catégorie des « Choses » englobe les objets, concepts et activités.

Certains éléments peuvent recouper d’autres catégories (des personnes considérées comme des « choses », des inconnus). Il suffit alors de les classer là où ça fait le plus sens pour nous.

Pour identifier ce dont on pourrait se foutre parmi les « Choses », Sarah Knight nous invite à noter ce qui provoque chez nous un soupir de contentement ou au contraire une sensation de malaise, façon « fourchette coincée dans le broyeur de l’évier« .

Elle partage sa propre liste de 10 choses dont elle se fout désormais. Celle-ci englobe les avis des autres, son allure en bikini, le basket, les matins, Taylor Swift, l’Islande, le calcul infinitésimal, faire semblant d’être sincère, Google + … Une sélection éclectique qui montre bien que chacun a ses propres priorités et lubies.

L’invitation est donc lancée de dresser notre propre liste sans filtre.

Si cette permission de « n’en avoir rien à foutre » a quelque chose de grisant, il peut être utile, pour un débutant dans la méthode, de voir aussi une liste de ce qui compte pour nous.

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » partage ici la sienne et comment elle y consacre plus de ressources. Cette liste va des grands enjeux (le climat plutôt que le nucléaire iranien) aux choix lifestyle (le houmous plutôt que le yaourt grec, préférer dormir que d’aller au sport, regarder Game of Thrones plutôt que les Jeux Olympiques).

Derrière leur apparente futilité, ces exemples représentent, en réalité, un vrai gain quantifiable de temps, d’énergie et d’argent.

– Une étape libératrice

En parcourant ainsi ces 4 catégories, chacun va pouvoir identifier ce qui l’agace vraiment et ce qui lui plaît, sans se soucier du regard extérieur. C’est déjà un changement libérateur, lâche l’auteure.

Aussi, se fixer de tels objectifs de lâcher-prise est essentiel pour Sarah Knight. Et plutôt que de ressasser ce que l’on « devrait » faire, il est temps, lance-t-elle, de lister noir sur blanc ce qui nous pourrit la vie et ce qui l’enchante vraiment.

Ça tombe bien, Sarah Knight a laissé quelques colonnes vierges dans cette partie du livre « La magie du j’en ai rien à foutre » dans le but de coucher ce premier jet d’inventaire.

Un pas décisif vers une vie allégée et plus heureuse !

2.3 – Le travail

Dans cette partie, Sarah Knight nous explique comment appliquer la magie du « je n’en ai rien à foutre » à notre vie professionnelle et ainsi devenir des employés épanouis et respectés.

Elle nous encourage globalement à nous libérer des contraintes et des attentes inutiles. L’objectif étant de nous concentrer sur ce qui compte vraiment, autrement dit faire du bon boulot tout en préservant notre énergie et notre bien-être.

– Les réunions et téléconférences

Sarah Knight n’y va pas par quatre chemins : les réunions inutiles et les téléconférences sont une plaie pour notre efficacité au travail.

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » nous incite alors à décliner poliment ce genre d’invitations quand c’est possible. Quitte à laisser d’autres volontaires y aller à notre place.

Sarah Knight remarque avec humour que même lorsqu’on ne peut y couper, rien ne nous oblige à prendre des notes ou à suivre religieusement les PowerPoint soporifiques. Profitons-en plutôt pour avancer sur des tâches plus gratifiantes !

– Être respecté plutôt qu’aimé : la clé du succès (et de la santé mentale)

Sarah Knight nous met également en garde contre le piège de vouloir absolument être apprécié de ses collègues et supérieurs. Elle souligne qu’il vaut mieux viser le respect par son travail de qualité.

À ce propos, l’auteure nous alerte sur la « spirale infernale du je veux qu’on m’aime« . Celle-ci, dit-elle, nous fait accepter des tâches ingrates et chronophages juste pour bien se faire voir. Son conseil : concentrons-nous sur nos missions et « fuck » le reste !

– Dress code ou pas, habillons-nous comme bon nous semble !

Avec son ton décalé habituel, Sarah Knight s’attaque aux codes vestimentaires aussi stricts qu’absurdes.

Évidemment, si notre tenue excentrique risque de nous faire virer, il est temps de revoir nos priorités… Mais dans la plupart des cas, elle constate que personne « ne pipe mot » si on troque ses escarpins inconfortables pour des sandales mignonnes.

L’essentiel est de faire du bon boulot, le reste n’est que détails !

« Je l’ai déjà dit et le redirai : il est très dur de se faire virer quand on bosse bien. Compte tenu de la quantité de choses auxquelles vous accordez de l’importance quand vous êtes au boulot, il doit bien en avoir trois ou quatre dont vous pouvez vous foutre, et améliorer ainsi votre vie quotidienne. Le code vestimentaire est l’une d’entre elles.« 

– La paperasse inutile

Vous savez, tous ces rapports que personne ne lit, ces notes qui partent directement de notre bureau à la poubelle… Sarah Knight nous conseille de tester par nous-même leur utilité. La prochaine fois, « oublions » donc de les remplir et observons ce qui se passe. Si aucun cataclysme n’éclate, c’est que nous pouvons définitivement les bannir de notre to-do list.

Après tout, notre temps et notre énergie sont trop précieux pour les gâcher dans des tâches inutiles !

paperasse inutile comment arrêter
– Les sollicitations des collègues : apprenons à dire non avec le sourire

Entre la collecte pour le dernier marathon caritatif de Gail et l’anniversaire de Tim au karaoké, difficile de trouver du temps pour soi.

Sarah Knight nous rassure : il est possible de décliner poliment ce genre d’invitations sans passer pour un ours mal léché. Inutile de nous forcer si le cœur n’y est pas. Réservons notre précieuse énergie pour les causes et les gens qui nous tiennent vraiment à cœur !

– Nous, notre réputation et notre « Putain de Budget » : le tiercé gagnant

Au final, Sarah Knight nous rassure : en appliquant la méthode « Je n’en ai rien à foutre » avec discernement, on ne nuit pas à sa réputation professionnelle, bien au contraire !

Elle insiste sur l’importance de bien choisir ses « battles » en fonction de ses priorités (son « Putain de Budget » dans le langage coloré de l’auteure).

Finalement, ce qui compte est de se concentrer sur la qualité de son travail. Pour le reste, osons le « Je n’en ai rien à foutre » libérateur !

2.4 – Les amis, connaissances et inconnus

Dans cette 3ème catégorie à passer au crible du « j’en ai rien à foutre » de Sarah Knight, les choses se corsent.

Si on aime ses amis, les relations humaines restent complexes. En cela, les amis aussi peuvent nous taper sur les nerfs, comme lorsqu’ils sont sous l’effet de l’alcool par exemple. Il est donc crucial de savoir prendre du recul et en n’avoir rien à foutre, faire preuve de tact pour ne pas ruiner une amitié.

– Se blinder

Notre fatras mental est encombré par ce que les autres y ont déposé, que ce soit des sujets de préoccupation temporaires ou des prises de tête qui moisissent là depuis des années. Mais au fond, si tout cela a atterri dans notre esprit, c’est bien qu’on les y a laissé entrer ! s’exclame l’auteure.

Pour se blinder face aux contrariétés induites par les relations, Sarah Knight conseille alors d’établir un périmètre de sécurité autour de notre « hangar à pensées ». Cela peut prendre la forme de :

  • Limites invisibles : s’arranger pour ne pas se retrouver dans une situation qu’on sait stressante.
  • Barrières plus explicites : dire directement à des amis qu’on n’aime pas une activité et qu’on n’y participera plus).

En guise d’illustration, l’auteure évoque ici l’exemple de soirées quiz auxquelles elle était sans cesse conviée. Plutôt que de décliner avec des excuses bancales, elle a fini par annoncer clairement à ses amis qu’elle détestait ce concept et ce lieu, et qu’elle ne viendrait plus. Ainsi, en étant franche mais polie, elle dit avoir posé sa limite sans froisser personne.

Sarah Knight nous conseille de commencer à nous entraîner à ces refus directs avec de simples connaissances avant de nous attaquer aux proches.

– Sollicitations, donations et prêts, oh bon sang !

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » poursuit avec un autre sujet épineux : les demandes de dons qui affluent via les réseaux sociaux, par mail ou de vive voix. Même avec les meilleures intentions du monde, impossible de répondre favorablement à toutes, sous peine de faire sauter notre budget !

Sarah Knight explique, elle, classer ces sollicitations par ordre croissant de proximité émotionnelle : les demandes de parfaits inconnus qui ont eu notre contact, celles de connaissances, et enfin celles de proches qui nous tiennent à cœur.

Pour les premières, inutile de culpabiliser. On peut les refuser poliment sans risque de représailles. Pour les connaissances, on peut aussi décliner en invoquant un désaccord d’opinion sur la cause en question, sans que cela ne nous retombe dessus.

C’est avec les amis proches que cela se corse. Si leur projet ne nous emballe pas mais que nous craignons de les froisser, il faut faire preuve de psychologie. Par exemple, leur signifier qu’on est content pour eux même si on ne donne pas. Ou absorber leur énergie contrariée en répondant du tac au tac sur un ton badin.

– Principes personnels

Quand on sent qu’un refus risque vraiment de blesser, une parade très efficace est d’invoquer des « principes personnels » informe l’auteure. Cela consiste à expliquer qu’on a pour règle de ne jamais donner pour tel type de projet, sinon on devrait le faire pour tous.

Personne ne peut contester ce genre de position de principe sans passer pour un goujat. C’est une prise imparable, à utiliser avec parcimonie pour ne pas éveiller les soupçons. On peut l’appliquer aux mariages, aux conseils pro gratuits, aux séances de lecture publique, etc.

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » termine sur le sujet en listant les choses auxquelles nous pourrions opposer des principes personnels. Elle mentionne alors les enterrements de vie de garçon/ jeune fille pour un remariage, offrir gratuitement un conseil professionnel, les petits déjeuners d’affaires, un aller-retour de 4 heures en voiture dans la même journée, les karaokés, les « dîners pot commun », etc.

– RSVP : non, c’est non

Pour illustrer la puissance des principes personnels, Sarah Knight prend l’exemple d’une invitation à un vernissage par un ami artiste susceptible. Plutôt que d’avouer qu’elle a horreur de ces événements, elle préfère prétendre que quelque chose de traumatisant lui est arrivé dans ce contexte et qu’elle a fait le serment de ne plus jamais y aller. L’ami n’osera pas insister.

Bien sûr, cela ne fonctionne que si on en n’a vraiment rien à faire de l’activité en question. Sinon, on s’expose à devoir constamment esquiver et mentir, ce qui est contre-productif.

– Le minuscule petit éléphant dans la pièce

Dernier sujet sensible de cette catégorie : les enfants des autres.

Quand on n’est pas parent soi-même, il peut être délicat d’admettre qu’ « on n’en a rien à cirer » des bambins d’amis ou de connaissances, vu l’attachement viscéral qu’ils suscitent chez leurs géniteurs.

Pourtant, l’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » a découvert en interrogeant des parents que même eux avouent, après quelques verres, n’avoir rien à faire de la marmaille des autres !

Pour Sarah Knight, la clé est alors de se concentrer sur les interactions qui nous rendent heureux – jouer, lire ou cuisiner avec son propre enfant par exemple – et non sur celles qui nous ennuient (les couches et les détails de garderie des enfants d’amis).

De plus, Sarah Knight met en évidence, par divers exemples, les avantages d’avoir des enfants en ce qui concerne sa méthode.

Par exemple, une mère confie qu’elle essaie d’apprendre à sa progéniture à faire le tri dans ce à quoi ils accordent de l’importance, sans se soucier du regard des autres. Un père confirme que devenir parent aide paradoxalement à hiérarchiser ses priorités dans d’autres domaines comme le boulot, et à poser des limites.

« Avoir un enfant peut, en réalité, servir à déterminer et prioriser ce dont on a (ou pas) à foutre dans les autres aspects de la vie, comme le travail. Le bien-être de ce petit être humain tout neuf est parfois le catalyseur qui permet de n’avoir enfin rien à foutre de rester plus tard au bureau, d’accepter des responsabilités supplémentaires et d’entrer dans l’équipe de foot (au sens propre ou au sens figuré) de la boîte. Cela peut aider à tracer des frontières nettes aussi bien avec ses supérieurs qu’avec les employés et à se montrer franc et ferme sur ce que l’on est capable de supporter au quotidien. En d’autres termes, cette précieuse créature pourrait être l’élément déclencheur de l’application de la méthode MêmePasDésolé, catégorie 2 : le Travail. Bam !« 

Être un bon parent implique donc aussi de cultiver son propre éveil au « j’en ai rien à foutre » !

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– Les choses dont même les parents n’ont rien à foutre

L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » termine sur le sujet en listant les choses dont même les parents n’ont rien à foutre. Ainsi, contrairement à ce qu’on imagine, la majorité des parents n’en ont en rien à faire de « par où est sorti notre bébé », si nous allaitons ou pas, de « ce que disent les spécialistes », « de quand, où, comment et dans quelles circonstances » notre enfant a acquis la propreté, de ses plannings de sieste, etc.

– Ce n’est pas toujours un problème de heurter les sentiments

Enfin, Sarah Knight avoue que parfois, pour avoir une vie meilleure, il faut accepter de potentiellement heurter les sentiments des inconnus.

Pas question d’être volontairement méchant, mais l’auteure liste, avec humour, quelques situations où on peut s’autoriser à choquer un peu : face à des gens qui veulent nous convertir, des indécis qui retardent la file d’attente, des comiques ratés, des femmes qui urinent sur la cuvette des toilettes ou encore des passagers sans gêne dans l’avion.

Elle conclut que tout l’enjeu est, encore une fois, de se concentrer sur ce qui compte vraiment pour nous.

2.5 – La famille

La famille, dernier bastion de ce dont on pense devoir se préoccuper… et pourtant !

Comme un impôt supplémentaire qui viendrait grever notre budget, les attentes familiales pèsent souvent plus lourd que tout le reste réuni. Le moteur ? La culpabilité.

– Cessez de vous sentir coupable

Or, culpabiliser signifie justement qu’on a échoué à appliquer la méthode « MêmePasDésolé ». Sarah Knight nous exhorte alors à employer tous les outils présentés jusque-là pour désactiver la culpabilité avant qu’elle ne nous engloutisse, au risque d’être broyés.

Certes, les liens familiaux rendent plus délicate la frontière entre « devoir » et « plaisir ». Mais il est faux de croire qu’on doit se préoccuper de quelqu’un juste parce qu’on partage ses gènes. Encore une fois, c’est une question de choix, pas d’obligation.

– Quand un cigare n’est pas seulement un cigare et une tasse de thé pas seulement une tasse de thé

L’auteure illustre ce dilemme avec l’exemple de notre mère qui tiendrait à nous refiler le vieux service à thé en porcelaine de sa propre mère, notre grand-mère. Dire non, même de façon polie, ce serait la froisser. Mais accepter par culpabilité, c’est gâcher de la place et de l’énergie pour quelque chose dont on n’a rien à faire.

La seule issue est de faire primer ses propres sentiments et opinions de façon diplomate. Et c’est ce que l’auteure souhaite nous apprendre dans ce chapitre du livre « La magie du j’en ai rien à foutre« .

– D’après les sondages…

Un sondage mené par Sarah Knight révèle que, dans le domaine familial, les gens n’en ont massivement rien à foutre :

  • Des divergences politiques et religieuses (ex-aequo),
  • Des traditions ringardes et fêtes qui tournent au malaise,
  • De ces vieilles rancunes et rivalités qui monopolisent les discussions,
  • Des photos de famille obligatoires et mal orchestrées,
  • De devoir « apprécier » tout le monde juste au nom des liens du sang,
  • Qu’on utilise ces liens pour les forcer à faire des choses.

Qu’on partage ces avis ou pas, il est réconfortant de voir que nous ne sommes pas seul à trouver certains aspects familiaux pesants.

problématiques relations en famille
– Religion et sujet de débats houleux

La religion est typiquement un sujet explosif en famille. Pourtant, chacun a le droit d’avoir sa propre foi, sans avoir à en débattre.

Pour Sarah Knight, il faut savoir couper court, sans agressivité mais avec fermeté, aux tentatives de prosélytisme d’une tante « grenouille de bénitier » par exemple. Si elle est vexée, ce n’est pas notre faute. Aussi :

« La prochaine fois que Tante Jennifer fait une allusion pas-si-subtile-que-ça à votre inclination à vivre dans le péché, contentez-vous d’essuyer la coulure d’œuf Bénédicte sur votre menton et de déclarer : « Je respecte ton opinion, Tatie, mais je préférerais ne pas avoir de conversation sur nos différentes conceptions de la religion ici, pendant le brunch du soixantième anniversaire de mariage de Mamounette et Papounet. » C’était franc et poli, non ? Vous êtes, dans ce cas précis, tout sauf un trouduc. »

Mieux vaut donc jouer la carte de la franchise, quitte à froisser, que de perdre un temps et une énergie folle à louvoyer pour esquiver le débat. Sachant que :

En guise d’illustration, Sarah Knight relate un dîner de famille où la conversation a dévié sur les polémiques de naissance autour du président de l’époque. Avant que cela ne s’envenime, elle a calmement mais fermement déclaré à ses proches qu’elle les aimait mais que la discussion était close. Résultat : le reste du repas s’est déroulé dans la bonne humeur, préservant l’essentiel.

– Refuser de porter le poids de la honte

Culpabiliser de ne pas se conformer aux attentes familiales, c’est porter le poids de la honte, en solitaire. S’en libérer est justement le but de la méthode « MêmePasDésolé ».

Les sondages montrent que nous sommes nombreux à partager ce fardeau. S’appuyer sur ce consensus aide à assumer ses choix avec plus d’assurance.

Aussi, si l’on applique la méthode de Sarah Knight avec bonne foi, en respectant certains principes comme la franchise et la politesse, les risques de conflit ouvert ou de rupture sont faibles. C’est plutôt une façon d’entrer dans une forme d’apaisement et de respect mutuel, assure l’auteure. Et si d’aventure notre tribu est peuplée d’hystériques, est-ce si grave de ne plus être invité ?

– Vacances : un principe personnel

Pour illustrer la puissance des « principes personnels » en famille cette fois-ci, Sarah Knight explique le système qu’elle a instauré avec son mari pour Thanksgiving. Finis les casse-têtes pour contenter tout le monde. Un programme de rotation sur 3 ans a été établi, sans dérogation possible. Quitte à paraître rigide, personne n’est vexé et tout le monde est traité équitablement.

– La belle-famille

« Sachez-le, en vous mariant, vous avez doublé d’un seul coup vos « dépenses » familiales. C’est un peu comme quand vous avez une prime au boulot, que vous faites des bonds partout (« trop génial ! ») et puis que les impôts vous en taxent 50 %… WTF ? » s’amuse l’auteure.

La belle-famille est une donnée avec laquelle il faut aussi composer. Et là encore, il est possible de moduler subtilement son investissement pour limiter les prises de tête et optimiser les bons moments, sans froisser.

La clé est de se mettre d’accord en couple sur un « Putain de Budget » commun et un partage équitable des corvées belle-familiales (cadeaux, visites etc). L’idée est ici aussi de déclencher un cercle vertueux qui profite à tous.

– La dernière ligne droite

Dernière exploration en date de notre hangar mental, la famille est sans doute la partie la plus ingrate. Pourquoi ? Car profondément enfouie sous des années de non-dits et de ressentiment. Mais ce grand déballage une fois fait, le plus dur est derrière nous !

Il ne reste plus qu’à dresser la liste définitive de ce dont on peut vraiment se foutre dans cette catégorie. Et à s’y tenir.

L’étape 1 – « décider de ce dont on n’a rien à foutre » – est enfin bouclée. Place à la libération de l’étape 2 !

Partie 3 – N’en avoir rien à foutre

Nous voilà arrivés au moment tant attendu de l’étape 2 de la méthode « MêmePasDésolé ». C’est-à-dire arrêter concrètement d’avoir quelque chose à foutre des éléments identifiés dans les listes de l’étape 1.

3.1 – La foutue Sainte Trinité : temps, énergie et argent

Pour nous motiver à passer à l’action, Sarah Knight nous invite à visualiser tout ce que nous avons à y gagner en termes de temps, d’énergie et d’argent.

Ne plus aller à un barbecue vegan ennuyeux, c’est gagner une heure pour un bon bain relaxant. Sécher un dîner tardif un mardi soir, c’est être en forme le lendemain matin pour aller à la salle de sport. Zapper le mariage d’une vague connaissance, c’est s’offrir des vacances de rêve dans les Caraïbes. Les exemples ne manquent pas !

L’auteure nous invite à placer les éléments de nos listes sur un « diagramme de Venn temps-énergie-argent« . Ceci afin de bien identifier ce qui nous coûte le plus.

Elle partage son propre diagramme en exemple. Elle y révèle que le temps est sa ressource la plus précieuse car non renouvelable, contrairement à l’énergie et l’argent dans une certaine mesure.

L’auteure décrit aussi ce que ce tri salvateur dans ses priorités lui a personnellement apporté. À savoir : des grasses matinées, des week-ends câlins, des congés déconnectés, une culture web pointue, des apéros détente, une confiance décuplée… La récolte est alléchante.

3.2 – À petits pas

Pour faciliter le passage à l’étape 2 et ne pas perdre la motivation gagnée à l’étape 1, Sarah Knight suggère de procéder graduellement, en douceur.

D’abord en s’attaquant aux points de nos listes qui n’impliquent et n’affectent que nous. Pas besoin d’être poli, juste honnête avec soi-même. Raccrocher au nez d’un télévendeur, se faire porter pâle le jour de son anniversaire, ou ouvrir au plombier en pyjama plutôt que de se pomponner à l’aube… voilà de bons débuts dans l’art de ne plus en avoir rien à faire ! Et ces petites révolutions ne dépendent que de nous, inutile de se justifier.

Ensuite, classer les autres points sur une échelle de complexité :

  • Facile (niveau jaune) : se désabonner du drame Facebook d’un ami, arrêter de s’acharner contre les rides, admettre son incompréhension des marchés financiers…
  • Moyen (niveau orange) : refuser poliment d’aider un pote à déménager en prétextant le boulot, ne pas se forcer à « faire de la synergie » au bureau…
  • Difficile (niveau rouge) : sécher le mariage d’un cousin éloigné malgré le carton d’invitation, instaurer des limites avec les enfants envahissants de ses amis…

Plus la situation est délicate, plus elle nécessite de diplomatie pour ne froisser personne. L’idée est d’avancer en douceur pour ne pas se décourager, en appliquant les principes de franchise et de politesse. La maîtrise vient avec la pratique !

3.3 – La soirée à laquelle personne ne veut aller

Sarah Knight aborde, dans cette partie du livre, des situations courantes où il peut être difficile, mais libérateur, de n’en avoir rien à foutre.

La soirée d’entreprise à laquelle personne ne veut aller en est un bon exemple. L’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre » nous rassure : si nous décidons de ne pas y aller, pas de panique si le lendemain, on se sent un peu mal à l’aise. C’est juste la liberté qui s’installe, pas de la honte ! Il ne faut pas confondre ce sentiment inhabituel avec du regret.

3.4 – À propos du degré de franchise : quand une franchise totale n’est peut-être pas la meilleure règle à adopter

Ensuite, Sarah Knight nuance son propos sur la franchise à tout prix.

« Si vous avez le pressentiment qu’une franchise totale N’EST PAS, en réalité, la meilleure règle à adopter, vous pouvez légèrement la distordre.« 

Certes, l’honnêteté est la meilleure politique pour ne rien avoir à foutre de quelque chose. Mais parfois, une franchise totale n’est pas la meilleure approche. Notamment quand il s’agit des talents culinaires de quelqu’un, de l’emploi du temps, de la santé mentale, du Père Noël, des femmes enceintes ou encore des belles-mères (voire des belles-mères enceintes !).

Pour l’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre« , un peu de filtre peut, dès lors, s’avérer judicieux !

3.5 – Intérêts différents, même principe

L’auteure propose ensuite des exemples concrets de choses dont les gens n’ont rien à faire. Ceux-ci sont issus d’un sondage. Et sont classées en 3 catégories selon le niveau de difficulté à ne plus s’en soucier : débutant, intermédiaire, confirmé.

  • Dans la catégorie « Choses », on retrouve des sujets comme les célébrités, le recyclage, la radio publique NPR, la paternité réelle des œuvres de Shakespeare, Game of Thrones ou encore les réseaux sociaux. L’auteure partage des stratégies adaptées à chaque niveau pour affirmer qu’on n’en a rien à faire, sans vexer son entourage.
  • La catégorie « Travail » regroupe les classiques mails non sollicités, ragots, séminaires de cohésion, léchage de bottes, évaluations annuelles. Là encore, des conseils malins permettent de se libérer du superflu, du niveau débutant (partir en vacances le jour du séminaire) au niveau confirmé (imaginer son boss en maillot de bain ridicule pendant l’évaluation).
  • Enfin, l’auteure aborde le domaine des relations (amis, connaissances, inconnus), plus subtil car les interactions y sont variées et fréquentes. En nous préparant mentalement, nous pouvons néanmoins, assure l’auteure, réussir à ne plus accorder d’importance à ce qui nous pèse, sans froisser les gens. Le mariage illustre bien ce défi relationnel : merveilleux au début, il peut devenir pesant quand les invitations s’accumulent. On a le droit de décliner, si le budget, l’emploi du temps ou le degré de proximité ne le permettent pas.
Les lecteurs de cet article ont également lu :  Mon week-end au monastère bouddhiste Le Village des Pruniers, et ce qu'il m'a apporté

L’enjeu est toujours d’assumer ses choix pour préserver son bien-être.

3.6 – Le cas d’étude parfait : les mariages

– Admettre qu’avec le temps, les invitations au mariages peuvent devenir pesants

Sarah Knight développe ensuite l’exemple des mariages.

Le mariage est un cas d’étude parfait, observe l’auteure. Il illustre très bien l’art délicat d’en avoir rien à foutre dans la catégorie des relations (amis, connaissances et inconnus tout à la fois). Il implique, en effet, toute une gamme de personnes, du cercle proche aux parfaits étrangers. Et englobe une multitude d’attentes en termes de temps, d’énergie et d’argent :

« Il n’y a aucune honte à admettre que tous les mariages auxquels vous serez invités jusqu’à la fin des temps ne sont pas des mariages auxquels vous devez vous rendre. Vous faites souvent, et avec plaisir, des sacrifices pour participer aux événements exceptionnels qui jalonnent la vie de vos amis (ou des enfants de vos amis). Mais, parfois… Parfois, il se peut que la destination choisie ne soit pas dans vos moyens. Ou que vous ayez envie de vous rendre au mariage, mais ne puissiez faire entrer dans votre calendrier les seize autres soirées qui l’accompagnent. Ou encore que vous ne connaissiez pas très bien ces gens. Vous pouvez même ne pas vouloir ou être dans l’incapacité d’y assister pour tout un tas de raisons parfaitement justifiables.« 

L’auteure poursuit :

« On en est tous passés par là, même si je suis la seule à l’avouer noir sur blanc. Les mariages sont là où se rendent les Esprits éclairés pour descendre des shots tièdes de bonne vodka et rendre les armes dans les bras d’une demoiselle d’honneur bien disposée.« 

L’enjeu, poursuit l’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre« , est alors de trouver le juste équilibre entre préserver son bien-être et éviter de froisser les mariés ou leur entourage.

Bref, les mariages sont un concentré de défis pour le « j’en ai rien à foutre ».

– Quatre scénarios de mariage dans lesquels nous pourrions ne plus vouloir nous investir

L’auteure détaille 4 scénarios typiques où le naturel reviendrait au galop de vouloir en faire moins, voire sécher carrément :

  • Le mariage programmé pendant un week-end habituellement réservé à une escapade ou une réunion de famille.
  • L’enterrement de vie de garçon/jeune fille qui s’ajoute au mariage, avec surcoût financier et de congés.
  • Le mariage aux mille activités qui gâcherait un séjour de rêve au spa.
  • Le brunch du lendemain alors qu’on décuve et qu’on veut juste dormir.

Pour chacune de ces situations, Sarah Knight propose un « diagramme Franchise et Politesse« . Ce diagramme aide à visualiser le curseur du « j’en ai rien à faire » entre honnêteté absolue et diplomatie. L’idée est de trouver sa zone de confort. Tout en évitant le territoire du « trouduc » où on enverrait tout balader sans égards pour les autres.

Et si malgré tous les efforts, l’envie de fuir reste forte face aux sollicitations, l’auteure suggère un recours aux « principes personnels ». Clamer par exemple qu’on a pour règle de ne jamais voyager pour un enterrement de vie de garçon. Bien dosée et utilisée avec parcimonie, cette astuce peut être un atout décisif.

3.7 – Le sujet épineux de l’héritage familial

relation familiale lors d'un héritage

Dans la catégorie des relations familiales, Sarah Knight aborde le délicat sujet de l’héritage et de l’énergie folle dépensée en marchandages et plaintes sur le partage des biens.

Beaucoup affirment s’en moquer, mais peinent en réalité à mettre en pratique le « j’en ai rien à foutre » face à leurs proches sur ce terrain sensible.

Pourtant, en s’alignant vraiment sur cette position de détachement, nous pourrions davantage profiter des moments en famille au lieu de nous déchirer.

3.8 – S’offrir des compensations

Parfois, malgré toute notre bonne volonté, certaines obligations familiales resteront incontournables.

L’auteure propose alors de nous octroyer des « primes de rendement » pour passer la pilule. Par exemple : un massage le lendemain d’une fête de famille barbante, un vol en classe affaires au retour d’une réunion éreintante ou encore un Percocet subtilisé à notre mère avant un déjeuner Rotary interminable. Et si une photo de groupe est imposée, rien ne nous empêche de porter en douce une lingerie décalée sous nos vêtements, s’amuse l’auteure !

3.9 – FAQ (Foutoir Aux Questions)

Pour finir, Sarah Knight répond aux interrogations fréquentes sur la mise en pratique de sa méthode. Celles-ci vont de la peur de devenir apathique à la difficulté d’expliquer tout ça à sa mère.

L’essentiel est de garder en tête l’objectif : non pas basculer dans le « je m’en foutisme » généralisé, mais nous libérer du superflu pour nous consacrer à ce qui nous épanouit vraiment.

C’est, en effet, tout l’intérêt de cette philosophie de vie subtile mais puissante, au potentiel libérateur immense, précise l’auteure.

Partie 4 – Quand la magie du j’en ai rien à foutre change radicalement votre vie

Nous voici arrivé au terme de notre initiation à la méthode « MêmePasDésolé ».

Nous avons appris à identifier ce qui compte vraiment pour nous et à nous libérer du reste. Il est temps, annonce l’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre« , de faire le bilan des gains obtenus. Puis, d’explorer de nouveaux horizons de joie.

4.1 – Vous gagnez à ne pas vous disperser

Ne plus accorder plus de temps, d’énergie et d’argent à ce qui ne nous épanouit pas nous amène à récupérer des ressources précieuses.

L’auteure nous invite donc à quantifier précisément ces gains : combien d’heures, de peps et d’euros avons-nous économisés ?

Dresser la liste de ces bénéfices concrets est motivant et très satisfaisant ! soutient l’auteure.

4.2 – Épargnez votre corps, votre esprit et votre âme

Mais, poursuit Sarah Knight, les bienfaits de cette démarche vont au-delà de ces aspects matériels.

En arrêtant de nous inquiéter pour des broutilles, nous avons aussi gagné en connaissance de nous-même, en confiance et en enthousiasme pour la vie.

Sarah Knight aborde également avec humour les conséquences physiques d’accorder trop d’importance à des choses futiles. Elle raconte comment, en voulant absolument finir une partie de Scrabble en ligne, elle a raté son train et s’est tordu la cheville. Depuis, « courir pour attraper un train » figure sur sa liste des choses dont elle n’a rien à faire !

L’autrice souligne enfin les bénéfices mentaux et spirituels du « j’en ai rien à foutre ». En arrêtant de se préoccuper de obligations pesantes, on gagne en sérénité et en liberté intérieure. C’est ce qu’elle appelle avec un brin de provocation « l’affirmation de l’âme« .

Ce sont donc à la fois notre corps, notre esprit et notre âme qui se portent mieux.

4.3 – Une autre manière de n’en avoir rien à foutre

Parfois, ajoute Sarah Knight, n’en avoir rien à faire prend une forme plus passive.

Face à un interlocuteur pénible qu’on ne peut éviter (un patron, un opérateur téléphonique…), plutôt que de s’agacer, on peut se répéter en boucle « ça n’en vaut pas la peine », et passer à autre chose.

Ce mantra est une autre façon de lâcher prise qui soulage aussi à coup sûr.

4.4 – Un monde meilleur ou l’art de devenir un agent du changement

Pour Sarah Knight, en goûtant aux joies de cette philosophie, nous devenons naturellement un ambassadeur du « j’en ai rien à foutre » dans notre entourage. Or, aider les autres à y parvenir procure encore plus de satisfaction que sa propre libération, pense-t-elle.

« Si nous en avions tous moins à foutre et étions exponentiellement plus heureux et en meilleure santé, le monde s’en porterait bien mieux » clame l’auteure. À nous donc d’y contribuer !

4.5 – Ce dont vous devriez avoir davantage quelque chose à foutre

Pour l’auteure de « La magie du j’en ai rien à foutre« , nous pouvons, une fois dans la dynamique, aller encore plus loin. Interrogeons-nous : quelles sont les choses auxquelles on devrait accorder plus d’importance, une attention nouvelle ?

En s’inspirant des regrets les plus courants des personnes en fin de vie, elle cite des pistes : voyager davantage, prendre plus soin de sa santé, apprendre une langue, préparer sa retraite, cultiver un talent… L’idée est de voir plus grand, au-delà des petites victoires du quotidien. Et la clé, conclut l’auteure, reste surtout de suivre sa propre voie.

Pour autant, il ne s’agit pas de nous infliger de nouvelles injonctions. Juste d’une invitation à réfléchir à nos priorités profondes. De même, on a le droit de changer d’avis en cours de route. L’essentiel est de rester à l’écoute de ses désirs et de ce qui nous fait vibrer. Et ce, envers et contre les « haineux » déconcertés par nos choix.

4.6 – Atteindre l’éveil

Au terme de son livre, Sarah Knight nous interpelle : sommes-nous décidé à embrasser pleinement la magie du « j’en ai rien à foutre » ?

La balle est dans notre camp, ajoute-t-elle. Et une chose est sûre, c’est que cette lecture n’était qu’un début.

À nous donc de déployer à notre façon le meilleur de la méthode dans notre vie pour rejoindre les rangs des Esprits éclairés !

Conclusion de « La magie du j’en ai rien à foutre » de Sarah Knight

Les 3 idées clés du livre « La magie du j’en ai rien à foutre« 

1. Identifier et éliminer les sources de contrariété

Sarah Knight nous offre, dans « La magie du j’en ai rien à foutre« , une véritable boîte à outils pour faire le tri dans nos prises de tête.

Sa méthode « MêmePasDésolé » en deux étapes nous apprend à cibler ce qui nous pourrit la vie, puis à nous en libérer concrètement. L’auteure nous aide à visualiser notre esprit comme un vaste hangar encombré. Hangar qu’il nous faut nécessairement passer au crible, avant d’oser affirmer nos choix sans culpabilité. Un processus cathartique et salvateur !

2. Préserver son temps, son énergie et son argent

Au-delà de l’inventaire mental, Sarah Knight nous invite à chiffrer précisément le coût des choses dont on n’a rien à faire : le temps, l’énergie et l’argent qu’elles dévorent.

Grâce à son « diagramme de Venn temps-énergie-argent« , on visualise mieux où passe notre précieux « budget d’intérêt ». Et les bénéfices concrets de la méthode « MêmePasDésolé » n’en ressortent que plus clairement : des heures, du peps et des euros récupérés pour ce qui compte vraiment !

3. Rayonner autour de soi avec le « je n’en ai rien à foutre »

Sarah Knight ne s’arrête pas à notre épanouissement personnel. Pour elle, en goûtant aux joies du « j’en ai rien à foutre », on devient naturellement un ambassadeur de cette philosophie libératrice. Tel un « agent du changement », on aide alors nos proches à s’alléger eux aussi du superflu. Car l’auteure est convaincue : si nous étions tous plus détachés et heureux, le monde s’en porterait bien mieux. Bref, un cercle vertueux inspirant !

Qu’est-ce que vous apportera la lecture de « La magie du j’en ai rien à foutre« 

En refermant ce livre, vous aurez en main de nombreuses clés pour enfin lâcher prise. Avec « La magie du j’en ai rien à foutre« , Sarah Knight propose un art de vivre tourné vers l’essentiel, et nous apprend à le mettre en place concrètement dans nos vies.

Finalement, que vous souhaitiez vous libérer des conventions, affirmer vos envies, préserver votre énergie ou rayonner autour de vous, son programme s’adapte à toutes vos aspirations.

Pourquoi lire « La magie du j’en ai rien à foutre » ?

Je recommande la lecture de cet ouvrage pour deux raisons principales :

  • D’abord parce que Sarah Knight aborde avec un humour décapant un sujet ô combien sérieux : comment cesser de se prendre la tête avec des choses qui n’en valent pas la peine.
  • Ensuite, parce que sa méthode « MêmePasDésolé », ultra pratique et bien rodée, nous guide pas à pas vers un quotidien enfin centré sur nos priorités profondes.

En somme, de quoi entamer une vraie révolution intérieure et devenir, à votre tour, un « esprit éclairé » épanoui !

Points forts :

  • Une méthode accessible et assez « fun » à lire pour se libérer du superflu.
  • Des conseils pragmatiques applicables à tous les domaines (travail, relations, famille…).
  • L’humour décapant de l’auteure qui dédramatise un sujet de développement personnel essentiel et, dans le même temps, le traite de façon sérieuse.

Point faible :

  • Le ton et langage familier (voire très familier) peuvent ne pas plaire à  tous.

Ma note :

★★★★☆

Avez-vous lu « La magie du j’en ai rien à foutre« ? Combien le notez-vous ?

Médiocre - Aucun intérêtPassable - Un ou deux passages intéressantsMoyen - Quelques bonnes idéesBon - A changé ma vie sur un aspect bien précis !Très bon - A complètement changé ma vie ! (Pas encore de Note)

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