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Le meilleur cadeau que vous pouvez offrir à vos enfants

Transcription texte (littérale) de la vidéo sur le meilleur cadeau à offrir :

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je me trouve actuellement aux chutes d’Iguaçu au Brésil et pour l’anecdote ces chutes derrière moi se trouvent du côté argentin : nous sommes à la frontière entre l’Argentine et le Paraguay.

Aussi, je profite de ce voyage pour vous parler d’un sujet qui me tient à cœur, et qui est le meilleur cadeau que vous pourriez offrir à vos enfants.

Je voyage beaucoup et je rencontre pas de mal de personnes qui parlent différentes langues. Et cela m’arrive d’en croiser certaines qui sont bilingues parce qu’elles avaient la chance d’avoir des parents qui parlaient deux langues différentes, parfois trois ou quatre et qui leur ont parlé ces langues lorsqu’ils étaient plus petits. Et donc automatiquement, ils ont acquis trois ou quatre autres langues.

Il m’arrive aussi de rencontrer des personnes qui avaient des parents qui parlaient des langues différentes. Mais malheureusement, ces parents n’ont pas pris la peine de parler à leurs enfants dans chacune de leur langue natale. Elles ne sont donc pas bilingues. Car elles n’ont pas eu cette chance d’avoir des langues en plus offertes quasi automatiquement.

Quand on y pense, quelle chance extraordinaire que de parler comme ça deux langues sans effort, de les avoir apprises quand on est petit et de ne pas avoir eu à faire d’effort dans l’apprentissage de sa langue natale et d’avoir tellement plus de possibilités qui s’offrent à nous du fait de la maitrise de ces deux langues.

Ce n’est pas seulement le fait de se débrouiller lorsque l’on se rend dans le pays de la deuxième langue, mais c’est aussi un nouvel œil. J’aime beaucoup cette phrase qui dit que lorsque l’on apprend une nouvelle langue, c’est comme avoir un nouvel œil qui s’ouvre. C’est une nouvelle manière de voir le monde. Surtout quand on commence à être suffisamment bon dans cette nouvelle langue. On a un rapport à la vie qui est différent de celui que l’on a avec sa première langue et c’est toujours extrêmement intéressant du point de vue humain, cela nous ouvre d’autres horizons.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  L'HOMME AUX DEUX CERVEAUX : Apprendre à penser différemment dans un monde nouveau

Mon message aujourd’hui c’est que si vous êtes en couple et que vous envisagez d’avoir des enfants ; ou vous avez déjà des enfants en bas âge et que vous avez la chance de parler une langue différente ; surtout, pensez à faire ce cadeau merveilleux à vos enfants, de faire en sorte qu’ils parlent deux langues.

Vous allez me dire que ni vous ni votre conjoint n’êtes dans ce cas là. Que faire?

Sachez qu’il existe des écoles maternelles bilingues en France. Et sans doute dans beaucoup de pays dans le monde qui permettent à vos enfants d’acquérir dès leur plus jeune âge une maîtrise d’une langue étrangère.

Souvent en France, ces écoles bilingues sont en anglais et je vous encourage fortement à vous renseigner. Malheureusement, elles sont généralement prises d’assaut et sont assez chères. Si vous avez les moyens d’offrir à vos enfants ces écoles bilingues de la maternelle au primaire, foncez!

Imaginez qu’il puisse devenir parfaitement bilingue en français et en anglais. Cela leur ouvrira des portes extraordinaires pour le futur. Pensez-y et renseignez-vous!

Je vous remercie d’avoir suivi cette nouvelle vidéo et à très bientôt pour de nouvelles aventures !

44 commentaires
  1. Merci Olivier 🙂

    Faut dire que je regrette personnellement de pas avoir apris l’anglais, ( choses qui est en train d’être réparer ) Sinon étant père d’une petite fille, je lui parle dans ma langue natal ( le français ) et sa maman (marocaine) le fait également,
    Voir notre fille comprendre une demande dans les 2 langues est un vrai bonheur 🙂 c’est même une demande de notre pédiatre que de faire ça ainsi. Pour les écoles c’est vrai que c’est très important 🙂

    Merci encore pour cette vidéo

  2. Bonjour Olivier !

    J’approuve complètement ton article !

    L’analogie du nouvel oeil, je la comprends très bien.

    D’ailleurs à la maison c’est Franco/allemand 🙂

  3. C’est claire que c’est le meilleur cadeau que l’on peut faire à ses enfants et je dirai même que c’est un héritage à valeur unique.

    une belle vision vers le futur pour nos enfants, avec une écoute culture plus ouverte aux monde.

    Merci super vidéo

  4. C’est marrant, je viens d’inscrire ma fille dans une école trilingue ce matin (thai, francais, englais), vu que j’y suis la moitié de l’année (et bientôt les 2/3 je l’espère grâce à mon blog) !

    C’est rigolo que je reçoive ta vidéo juste aujourd’hui !

    je l’ai fait pour les mêmes raisons que tu développes, je suis bien d’accord avec toi, c’est l’avenir !

  5. Bonjour Olivier

    Moi qui suis marié ( depuis un an demain ) à une perle thaïe, je ne dirai certainement pas le contraire ! Vivant maintenant au Pays du Sourire, je reconnais quand même que ce n’est pas toujours simple de communiquer. Les enfants de mon épouse sont deux ados, un garçon et une fille ; il n’est donc pas facile de nous comprendre. J’utilise de préférence les plaisanteries, le rire pour cela. Toutefois, sa fille de 14 ans a manifesté le souhait de connaître sa « grande soeur », ma fille âgée de 20 ans née de mon premier mariage. J’espère combler son voeu le plus rapidement possible. Mais je ne désespère pas non plus d’apprendre le français à la nièce de mon épouse qui est orpheline et âgée de 9 ans. J’ai d’ailleurs beaucoup d’atomes crochus avec cette fille vive, toujours gaie et d’une désarmante gentillesse.

    J’ai d’autre part une cousine française mariée à un allemand et qui vit en Allemagne. Ce qui est curieux, c’est que l’une de ses filles parle couramment le français, mais ne sait pratiquement pas le lire !

    Alors, oui, Olivier, les voyages sont extraordinaires pour ouvrir et diversifier son esprit en allant au plus près des populations des pays visités et pourquoi pas rencontrer l’âme soeur, j’en sais quelque chose. Un certain Aurélien le confirmera aussi. Merci pour ce magnifique bol d’air et d’eau. Bonne continuation. A bientôt. Amicalement.

    PIERRE

  6. Bonjour Olivier,

    Future famille nomade digitale (aout 2013) J adhére tout à fait a ce que tu dis.

    Notre fils (13 ans) apprends l anglais et l espagnol par le biais de son école mais aussi le japonais par sa propre initiative.
    Passionné de dessin( manga) et d informatique ( il crée des petits jeux ^^) il souhaiterai partir vivre au Japon.

    De mon côté. Je vais me mettre sérieusement à l anglais malgré mon accent pitoyable !
    Lorsque l on décide de chager de vie , et de partir découvrir de nouveaux pays,il faut mettre toutes les chances de son côté pour que cela se fasse le mieux du monde 🙂
    Bonne journée!

  7. Effectivement, c’est important de permettre à ses enfants d’être au moins bilingues. A la naissance de mon fils, je ne lui parlais qu’en espagnol et ma femme en français et créole. Le problème qui s’est produit, c’est qu’au final mon fils a dit ses premiers mots en espagnol et que plus le temps passé, plus je constatais qu’il ne disait rien en français. J’ai donc renoncé et je me suis mis à lui parler en français. Il a mis du temps à prononcer le français comme il le faut et à présent il est à l’aise en français et en créole, mais il n’est plus intéressé par l’espagnol. Je ne sais pas où était le problème, mais ça ne s’est pas passé aussi bien que voulu. En revanche, c’est ma fille à qui je ne parlais qu’en français qui est devenu à l’aise en espagnol et s’oriente vers l’enseignement de cette langue. Pour autant elle n’est pas bilingue. C’est complexe tout ça…

  8. Bonjour Olivier
    Excellente réflexion sur le language, je partage tout à fait. Pour ma part je ne suis pas bilingue mais j’ai fait en sorte que mes enfants apprennent le plus tôt possible au moins une langue en dehors du système scolaire qui lui est désastreux sur ce point.

  9. Bonjour Olivier.

    Merci pour cette vidéo.Je voudrais juste apporter un témoignage allant complètement dans ton sens.

    Avec mon épouse nous avons 2 enfants. Aucun de nous deux ne parle une langue étrangère suffisamment bien pour leur enseigner.
    Mais nous les avons mis dans une école Diwan C’est une école bretonne où la cette langue est parlée à temps plein.
    Et j’ai té très surpris des résultats. Même si personne ne parle le breton dans la famille, ils l’ont très vite apprise. Et surtout, il ont développé une oreille très efficace pour reproduire les langues étrangères. Par exemple ma fille à l’âge de 6 ans chantait « à l’oreille » parfaitement des chansons en anglais. Et mon fils qui est entré au collège se ballade en anglais.
    Donc oui, les écoles bilingues sont vraiment une super opportunité pour les enfants.
    Cyril
    PS: En plus les écoles Diwan sont gratuites…

  10. Apprendre une seconde langue, c’est s’ouvrir à une autre culture.
    C’est un vrai bonheur que d’avoir des parents de 2 cultures différentes, encore faut-il donner à nos enfants l’envie d’en savoir plus sur l’une ou l’autre sans en privilégié une.
    C’est généralement ce qui ce passe.

  11. Bonjour Olivier,

    Je n’ai pas encore d’enfants et mon niveau d’anglais est pas mal mais sans plus. As-tu un livre de méthode pour apprendre que tu aimes particulièrement ? Un livre pour changer la vie de mes futurs enfants ? 😉

    Merci et bravo !

  12. Bonjour,
    Je suis d’accord avec toi Olivier, mais les expériences ne sont pas toujours concluantes pour tout le monde. Je suis Néerlandais et j’ai deux enfants.
    A ma fille j’ai commencé au berceau à lui parler en néerlandais. Cependant, dès qu’elle savait parler, elle me répondait en français. Donc à un moment donné, le bouton dans ma tête restait sur le français également. Cependant, cela lui a donné une vraie ouverture d’esprit et une oreille pour les langues. Elle a fait un échange avec le Canada et est restée 3 mois dans un highschool anglophone. Donc, maintenant elle est parfaitement bilingue anglais et comprends le néerlandais. Comme ma famille parle bien l’anglais, elle n’a pas trop besoin de la langue néerlandaise, mais c’est un plus !
    En ce qui concerne mon fils, il a un handicap. De ce fait,il n’a parlé qu’à partir de 4 ans. Tout apprentissage est difficile pour lui et donc j’ai voulu lui éviter trop d’efforts. Le résultat est en effet qu’il galère avec les langues. Ce qui est dommage, c’est qu’il manque tellement de confiance en lui, car sa famille « est douée » pour les langues, qu’il a commencé à développer un blocage pour les langues. Il est actuellement en 6ème et je fais toujours les devoirs avec lui. Et ca commence à payer. Il obtient de meilleures notes et gagne en confiance en lui – même en anglais. Le but est donc de ne pas le frustrer et de lui apprendre les bénéfices de parler une autre langue !
    Et oui, pour conclure, je peux dire que depuis les 25 ans que je suis en France, j’ai très souvent trouvé du travail grâce à ma connaissance de l’anglais. Et j’ajoute, plus on parle de langues, mieux on se porte….. L’élasticité de l’esprit quand on change tout le temps de langue, c’est super ! Quand on a des invités étrangers à la maison, on mélange souvent 3 langues et c’est une joyeuse tour de Babel où l’on se comprend et rigole ensemble !
    Donc il faut le faire si on en a les moyens, car même si les résultats varient, l’ouverture d’esprit n’a pas de prix !
    Bonne journée.
    Christine

  13. Chapeau Olivier, voici un message qui je dois avouer m’a surpris… il sort un peu de ta thématique principale 😉
    Quel beau cadeau à faire à ses enfants en effet. Mon frère, qui vit à Los Angeles, parle français à son fils de 5 mois et sa maman lui parle en anglais !! Nous avons hâte de voir ce que cela va donner lorsqu’il rencontrera ses 3 cousins-cousines en France 😉
    Au fait sais -tu qu’un de tes élèves (enfin il me semble) a créé un blog dédié à ce sujet ? C’est Cyrille, le praticien du bilinguisme : http://blog-bilinguisme.fr/raisons-enfant-bilingue/
    Un autre cadeau inestimable à faire à ses enfants, et que nous envisageons de plus en plus fort (grâce à toi notamment) : les voyages, qui leur permettent de s’ouvrir à d’autres cultures, à d’autres façons de vivre, etc.

    À bientôt et merci pour cette vidéo rafraichissante !

    Olivier

  14. J’ai « la chance » d’habiter Bruxelles, région Belge où le français et le néerlandais sont deux langues officielles et où les écoles des 2 langues se retrouvent en masse dans tous les quartiers de la ville.

    Personnellement je suis « un mix » de néerlandais par la famille de ma mère et de français par la famille de mon père.
    « Ma » langue maternelle et véhiculaire « à la maison » était le FR; j’ai fait mes études en FR. J’aime la finesse et la richesse du FR ainsi que le passé littéraire de cette langue.
    De l’autre côté de la médaille, j’ai été élevée jusqu’à 9 ans par ma grand-mère, 100% néerlandophone.

    J’ai eu 4 enfants. Les 2 premiers ont fréquenté l’enseignement francophone.
    Déjà avant l’école primaire, ils faisaient des stages de néerlandais, des échanges en familles, des stages sportifs dans l’autre communauté… De 8 à 18 ans ils ont eu en moyenne 4 heures/semaine de cours de néerlandais.
    Force est de constater que tout cet apprentissage ne leur permet pas aujourd’hui d’être bilingues (ils ont 33 et 31 ans), disons qu’au mieux ils se débrouillent (je parle bien sûr de la pratique active de la langue et non simplement de la lecture).

    Mes 2 derniers enfants (22 et 24 ans) ont été dès 2 ans 1/2 en enseignement néerlandophone.
    Ils n’ont pas eu facile, d’autant qu’en Belgique les « problèmes communautaires » rendent les gens hostiles envers ceux qui ne parlent pas leur langue.
    Durant près de 20 ans, à chaque réunion de parents, il fallait « qu’on » me précise « oui, mais il (ou elle) est francophone » !!
    Il faut donc apprendre la langue, mais aussi l’autre culture (si différente au sein d’un même pays!!).
    Peu importe, maintenant ils sont parfaits bilingues, et mon fils (officier-pilote) même parfait trilingue.

    Seul bémol, « leur français » est plus pauvre, moins littéraire (on ne peut pas tout avoir)!
    Je dois préciser aussi que, dès 3 ans, tous ont suivi des cours de musique et de solfège (langue supplémentaire, s’il en est!) et fait une année de latin en début d’études secondaires.

    Au plus on se frotte, dans la petite enfance, à une ou plusieurs autres langues (ou langages) au plus on a facile à s’ouvrir à d’autres langues au cours de sa vie.

    Je me suis beaucoup intéressée à l’incapacité de mes « 2 grands » à s’engouffrer (activement en « thème et version » à l’oral) dans d’autres langues (anglais, allemand, espagnol, …)
    Il se fait que le français est une des langues qui rend l’oreille incapable, à terme, de reconnaître certains sons. Le champ auditif du bébé francophone se réduit au fil du temps. Il faut donc commencer très tôt, idéalement dès la naissance, à se frotter à d’autres langues.

    Souvent on entend dire, « oui, mais après il mélangera tout ». De mon expérience (et de celle de mes 2 « petits ») je sais que chaque langue se range dans une boîte correspondant à un certain contexte, avec certaines « personnes phares » qui y sont associées.

    L’affectif joue un grand rôle dans ce processus.

    Par exemple, si en néerlandais, j’éprouve certaines difficultés, et si je remets ma grand-mère dans le contexte, des barrières tombent et les difficultés s’évanouissent (comme par enchantement).
    J’insiste sur cet aspect affectif car mes « 2 petits » aussi se sont accrochés à certain(e)s de leurs institutrices/instituteurs de l’école gardienne ou primaire pour résoudre leurs problèmes linguistiques.
    Mon fils « parfait trilingue » a même ouvert le champ d’application à sa copine qui est néerlandophone; leur langue véhiculaire est le néerlandais.
    Ceci a permis à mon fils d’emmagasiner l’anglais sans efforts particuliers (langue véhiculaire dans son métier), et de pratiquer l’allemand sans aucun apprentissage spécifique.

    Les parents et l’entourage proche ont donc un rôle prépondérant et essentiel à jouer dès le plus jeune âge de leur progéniture.
    Et effectivement, si on connait plusieurs langues, on connait aussi plusieurs cultures, plusieurs manières d’appréhender le monde et son environnement.

    On se rend compte que « son petit nombril » n’est qu’un petit nombril parmi des millions d’autres.

    Vous avez dit tolérance?…

  15. Salut Olivier
    Tu as parfaitement raison. C’est ce que conseillait Jim Rohn lors d’un de ces séminaires. Une nouvelle langue, c’est un autre monde d’opportunité qui s’ouvre à nous. Et en ce 21e siècle, où tout se rassemble, il est plus qu’important de connaitre une autre langue et de la donner en cadeau à nos enfants.
    Merci Olivier

  16. Boujour Olivier et bonjour tout le monde!

    Comment ne pas être d’accord avec ce point de vue?

    Personnellement, je suis bilingue « réel » franco-américain et polyglotte.

    Mes enfants (6, 5 et 3 ans) sont tous bilingues, même s’ils sont à dominante anglophone (ils vont à l’école en anglais, ici au Canada, et à la maison, c’est en français avec maman et en anglais avec papa).

    Par ailleurs, je leur parle en espagnol, en portugais, en finnois, en suédois et en afrikaans, dont ils ont une connaissance dite « passive ».

    Il est vrai que, même encore aujourd’hui, on rencontre en effet beaucoup de gens qui se posent trop de questions quant à la dynamique linguistique à adopter pour leur (future) famille… C’est une décision à prendre dès le départ et à laquelle il convient de ne pas déroger, quelles que soient les circonstances. Il faut être naturel et, le cas échéant, s’adapter à son milieu de vie et évoluer par rapport à ses enfants.

    Le monde est en mouvement perpétuel, et nous sommes tous appelés, à très courte échéance, à maîtriser plusieurs langues pour vivre comme des « citoyens du monde » à la fois personnellement, bien sûr, mais surtout professionnellement.

    Alors OUI, faites ce cadeau inestimable à vos enfants, il y a tout à y gagner! 🙂

  17. Bonjour Théo,
    je serais un peu plus nuancée: il faut une langue forte, un pilier qui soutien le reste; une langue dans laquelle on parle et on calcule mentalement, une langue dans laquelle on rêve.
    Cette langue peut changer au fil des années et de la pratique quotidienne, mais au début la langue usuelle doit contenir de manière indélébile tous les paramètres de grammaire, car tout ce qui viendra après sera installé selon ce schéma.
    C’est en général ce qu’on appelle la langue maternelle, même si elle ne vient pas directement de la maman.

  18. Salut Olivier, je suis d´accord avec toi, le bilinguisme est un cadeau génial à faire à ses enfants. Je vis en Allemagne et parle ma langue maternelle, le francais avec mes enfants depuis leur naissance. Mon mari, leur parle toujours en allemand. Mes filles sont donc complètement bilingues. Par contre, il est faux de dire que c´est facile et sans effort. Les enfants élevés de manière à être bilingues passent par des phases de rébellion extrêmement désagréables pour le parent étranger (dans mon cas, pour moi). Il faut réussir à faire comprendre aux enfants que, plus tard, ils seront contents de parler deux langues et que le jeu en vaut la chandelle. J´ai réussi et j´en suis fière 🙂
    De plus, le fait de parler 2 langues dès la naissance rend l´apprentissage d´autres langues encore plus facile et rapide.

  19. Il faut à mon sens que les parents aient une ouverture d’esprit minimum pour comprendre ton message (auquel j’adhère par ailleurs).
    Mon expérience est la suivante: des gens de niveau culturel et d’ouverture d’esprit limités ne comprendront pas l’intérêt d’enseigner plusieurs langues à leurs enfants.
    Je ne fais pas de généralités, mais en ce qui me concerne la plupart de mes contacts ayant eu la chance de parler plusieurs langues dès l’enfance et ayant reçu une culture générale minimum avaient soit des parents plus aisés que la moyenne, soit des parents plus ouverts d’esprit (ou tout simplement plus polyglottes) que la moyenne.
    A+
    Julien.T

  20. Quel plaisir de voir des paysages que je connais bien et qui me tiennent au coeur! Et quel plaisir de t’entendre parler du plus beau cadeau que la vie m’a donné: Mon fils et la capacité de parler plusieurs langues. A l’âge de 2 ans, mon fils parle déjà le français et l’espagnol, et bientôt on commencera avec l’anglais! Merci pour sensibiliser aux gens sur les portes qu’on peut ouvrir au travers la maîtrise de langues. 😉

  21. Bonjour,
    dans les pays nordiques, les enfants sont clairement
    bilingues.
    Pourquoi? Parce que leur système éducatif est plus
    performant? Cela reste à prouver.
    Ce qui est clair
    c’est que les enfants français et les enfants scandinaves regardent de plus en plus la télé.

    La principale différence (selon moi) est que les enfants scandinaves sont meilleurs en langue car
    leurs programmes télé ne sont pas doublés ou sont simplement sous-titrés.

    La parade? Activez la fonction VO de votre télé quand elle existe.
    Noé

  22. Salut Nicolas,

    Je suis presque dans la même situation que toi. En fait, Olivier a vraiment raison de dire qu’avoir des parents bilingues est une chance extraordinaire. Je regrette énormément de ne pouvoir maîtriser toutes les langues des personnes avec qui j’ai vécu et qui pourtant parlaient différentes langues. Pour l’instant, je ne maîtrise parfaitement que deux. mon épouse parle une langue autre que la miènne et nous essayons chacun de transmettre à notre petite fille qui a moins de deux ans. Le bonheur comme tu le dis c’est qu’elle réagit très positivement dans l’une comme dans l’autre des langue.

    Amicalement,
    Xavier

  23. Pour avoir été expatrié, j’approuve complètement ton article. Et si même vous avez la chance de vivre comme Olivier et de vous permettre des billets d’avions de voyager, faites les voir autre chose que cette France franco française pour voyager voire partez vivre ailleurs!!!

  24. bonjour Olivier,
    comme je suis d’accord avec toi !
    j’ai eu à pratiquer l’anglais assez tardivement (40 ans) et c’était laborieux !
    ce qui m’a le plus étonné, c’est que j’ai fait de réels progrès (en anglais) quand j’ai commencé l’espagnol !
    plus on en offre aux neurones , meilleur on devient ! (belle devise …!)
    pour les enfants : je suis souvent allée en Asie , et j’y voyais des enfants qui n’allaient peut-être pas à l’école ? et qui se débrouillaient en anglais ;
    je me suis pas mal baladée , et je me suis rendue compte que les enfants regardaient beaucoup les séries américaines …
    donc, il suffit de mettre les enfants devant leurs vidéos préférées en anglais, espagnol, …
    bonne route à toi !
    benj.

  25. Salut Olivier,
    J’adhère bien évidemment. Mon rêve était de devenir bilingue anglais en partant au pair aux USA, il y a bientôt 20 ans. Mais je n’étais pas prête et suis revenue au bout de 3 mois 🙁 J’ai ensuite voulu parler anglais à mon fils depuis sa naissance, et ça se passait bien : il comprenait ce que je disais (petites phrases simples), et avait même dit « ka » pour « car » en désignant une voiture sur un livre. Mais il ne parlait pas, ou très mal, et à 4 ans l’instite de maternelle a conseillé de voir une orthophoniste car j’étais la seule à le comprendre. C’était un conseil avisé (même s’il aurait peut-être réussi à parler en grandissant, car on est dans une époque un peu trop « spécialistes à tout bout d’champ pour les gamins qui ne rentrent pas dans la norme à telle date ») et il a très vie progressé. Aujourd’hui il n’a aucune séquelle, et ne zozote même pas. Tout ça pour dire que par contre, l’orthophoniste m’avait conseillé d’arrêter de lui parler anglais, afin qu’il ne mélange pas tout. Résultat : tout a été perdu, et comble de l’horreur pour moi qui adore cette langue : il ne l’aime pas !
    Enfin bref, vive le bilinguisme et l’ouverture à d’autres cultures, d’autres zones de notre cerveau !

  26. ATTENTION CAROLE !!!

    Le témoignage de Marjorie (23 Fev à 15:30) t’intéressera certainement. Lis-le !

    Dans cette vidéo, il me semble qu’Olivier n’a jamais défendu l’idée que les parents doivent – à tous prix – transmettre tout ce qu’ils savent – parfois, le peu qu’ils savent – d’une langue ; et encore moins de se forcer !!!

    A mon sens, Olivier défendait davantage l’idée de mettre les enfants en situation de bilinguisme le plus tôt possible, mais surtout avec le plus de naturel possible. (A moins que je ne t’aie mal comprise), si tu as l’occasion de revoir la vidéo, tu verras qu’Olivier n’a jamais recommandé aux futurs parents de s’imposer un perfectionnement en langue avant (ou pour) l’arrivée de bébé !
    Pour les parents qui ne seraient pas parfaitement bilingues, il suggère simplement de placer régulièrement l’enfant dans un milieu multilingue (crèche, école…).

    Pour ce qui est de la « méthode Roland » pour apprendre les langues, tu la trouvera parmi ses articles favoris.

    Enfin, ta volonté évidente de faire… le bonheur de tes enfants en leur offrant le meilleur de toi même, m’incite spontanément à te laisser l’adresse de mon blog de littérature enfantine en espérant que tu y trouvera bien des choses.

  27. On connait un peu les difficultés que peuvent rencontrer les ENFANTS D’IMMIGRES (même après 3 générations !), parce que les médias en parlent.
    Nés en France dans un milieu biculturel qui devrait naturellement être vécu comme une richesse (et qui l’est le plus souvent), il arrive pourtant que certains jeunes se sentent exclus de tous côtés : algériens en France et français en Algérie, par exemple.
    Mais IL SEMBLE QUE CES DIFFICULTES « IDENTITAIRES » SOIENT DAVANTAGE LE FAIT DES ADOLESCENTS, que celles d’enfants. Autrement dit, ELLES ARRIVENT PEUT-ETRE PLUS « TARDIVEMENT » DANS LE DEVELOPPEMENT DU JEUNE, se manifestent plus bruyamment, plus violemment, mais sont aussi certainement plus passagères, moins profondes que celles que vous évoquez comme un « handicap » de votre fils.

    Il se pourrait donc que des enfants (pour lesquels nous avons tendance à penser qu’ils ont une faculté d’apprentissage quasi illimitées et sans efforts…) puisse parfois rencontrer des difficultés très importantes et dès le plus jeune âge (!) lorsqu’ils grandissent un milieu plurilingue.
    Peut-on parler d’une difficulté simplement « identitaire » ?
    Il me semble que c’est bien plus profond.

    MERCI POUR CE TEMOIGNAGE QUI A PERMIS DE METTRE EN AVANT UN « HANDICAP » DONT LES MEDIAS PARLENT PEU PARCE QU’IL NE BRULE PAS DE VOITURES LES SOIR DE REVEILLON.

  28. TEMOIGNAGE PASSIONNANT. MERCI !

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    CLAIRE A RECU UNE DEMANDE DE COMPLEMENT D’INFORMATION
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    Pourriez-vous cependant apporter quelques précisions sur le passage suivant :

    « Il se fait que le français est une des langues qui rend l’oreille incapable, à terme, de reconnaître certains sons. Le champ auditif du bébé francophone se réduit au fil du temps. Il faut donc commencer très tôt, idéalement dès la naissance, à se frotter à d’autres langues. »

    Auriez-vous connaissance d’études qui auraient permises de montrer que le francophone a une difficulté toute particulière avec les langue (qui ne soit pas la seule faute d’un système scolaire particulier) ??? De livres sur le sujet ?

    Votre réponse m’intéresse beaucoup (française expatriée, jeune professeur de langue) et intéressera certainement beaucoup de monde sur le blog d’Olivier !

    Au fait, mes élèves parlent luxembourgeois, allemand, français et anglais… et comme prof free lance au Lux je confirme le passage suivant :

    « Seul bémol, « leur français » est plus pauvre, moins littéraire (on ne peut pas tout avoir)!  »
    … leur allemand est aussi loin d’être parfait et ils ne savent pas vraiment écrire le luxembourgeois puisque c’est une langue essentiellement orale !

  29. Bonjour Liseuseaupair,
    Je ne sais pas si tu connais la Belgique; en tous cas je pense que ce petit pays est champion dans les études/comparaisons des 2 (en fait 3 avec l’Allemand) principales langues nationales (français et néerlandais).
    Ceci essentiellement pour des raisons politiques tirées de chaque côté par des séparatistes, peu en nombre mais qui occupent très fréquemment le devant de la scène médiatique.
    Je ne peux te proposer que ma propre expérience et mes propres recherches qui font fi de ce fond  » politico-dingo « .
    Je suis scientifique (en biologie clinique) et mon analyse est donc essentiellement cartésienne et non émotive (comme je l’ ai dit plus haut je suis perso 50/50)
    Plutôt que de faire du copier/coller, je te donne quelques liens (avec lesquels je n’ai rien à voir! et qui n’engagent que leurs auteurs); sur cette base tu pourras très certainement compléter tes recherches personnelles.
    http://francais-obstacle-a-l-apprentissage-des-langues.skynetblogs.be/
    http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/stat/francais.html
    et dans ce site gigantesque tu peux t’amuser à comparer toutes les langues, par exemple:
    http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/stat/bigrammes.html
    Bon amusement.
    J’ai fait mes études en FR et c’est une très belle langue, riche en littérature, en culture générale et en ouverture sur le monde, même si beaucoup s’accordent à dire que la langue de Voltaire est pauvre (en fréquences, du moins !)

    Merci pour ton intérêt Liseuseaupair.
    Claire

  30. Bonjour Marjorie,
    ce site est très certainement plein de ressources, mais il y a quelque chose d’essentiel et qui me paraît de plus en plus incontournable (comme je le disais le 19/02) c’est l’affectif.
    L’affectif au sens où on « aime » celui de qui on reçoit un enseignement et qu’on partage avec lui une certaine complicité. Je pense que si une langue est celle d’une personne (mère, père, grands-parents, professeur, ..) il doit y avoir un lien fort entre l’apprenant et « son prof » qui doit, pour les enfants, véhiculer et être le repère (dans ce cas-ci) d’une seule langue.
    C’est une accroche incontournable.
    Les mamans, papas,… qui veulent apprendre personnellement plusieurs langues à leur(s) enfant(s) ne font que faire naître la confusion.
    Tu parles, dans ton post du 23/02, des difficultés que tu as rencontrées en voulant toi-même jouer le professeur de langues (un peu comme Jean-Luc et Christine le 19/02 et ARt le 05/03).
    Il est important que chacun reste humblement « dans sa boîte » .
    Je me rends compte maintenant (cf mon post du 19/02) que si mes 2 « grands » ont plus difficile dans l’étude des langues (et particulièrement le néerlandais en Belgique), malgré de gros efforts (stages, échanges, cours scolaires,…) c’est qu’ils n’ont jamais trouvé quelqu’un avec qui ils pouvaient s’amuser en parlant la langue cible.
    Et pour ceux qui apprennent l’anglais grâce à la télé ou aux jeux, c’est la même chose : ils y trouvent un certain plaisir et cela devient une motivation.
    Je peux citer d’autres exemple pour des apprentissages autres que les langues: en fin d’études secondaires j’ai passé des examens (équivalents au BAC); en dehors du français (obligatoire) j’avais choisi les maths (j’adorais mon prof!). J’ai brillamment réussi. En 1ère année d’unif j’ai failli rater mon année à cause… des maths (je ne pouvais pas encadrer mon prof!).
    Et pourquoi cela passait avec l’un et pas avec l’autre ? c’est là toute l’alchimie de tous nos apprentissages et de nos relations tout au long de notre vie.
    Dans un tout autre registre, pour ceux qui se sont déjà intéressés au dressage d’animaux (chiens, chevaux, dauphins,…) là aussi c’est l’affectif qui domine : regarder attentivement les émissions qui montrent le dressage des chiens-travailleurs (recherches en toutes sortes) : qu’en ressort-il? Le lien indéfectible entre le maître-chien et son compagnon.
    Pour n’importe quel apprentissage c’est pareil: on ne fabrique pas les mêmes circuits neuronaux en apprentissage « à froid » qu’en apprentissage « affectif ».
    Et par contre, ces mêmes circuits neuronaux ne doivent pas servir à y faire passer n’importe quel autre apprentissage.
    Pour les parents qui veulent s’obstiner à acheter des livres, CD’s, DVD’s,… pour continuer personnellement l’apprentissage « à la cravache », je pense, définitivement, qu’il est préférable de trouver d’autres chemins bien plus profitables et confortables pour tous.

  31. Bonjour Julien,
    Permet moi de ne pas être tout à fait d’accord avec toi.
    Dès ma naissance j’ai appris une 2ème langue avec ma grand-mère; je me retrouvais souvent chez elle car mes parents travaillaient dur.
    Ma grand-mère ne travaillait pas, mon grand-père était ouvrier : on comptait chaque centime.
    Elle avait terminé ses « études » en fin d’école primaire…
    Ce que j’ai retenu de cela: c’est le temps et l’affection qu’elle m’a donnés.
    L’argent qu’on dépense dans n’importe quel projet éducatif (langues, autres cours, sports, …) est définitivement perdu si il n’y a pas « quelque chose qui se passe » entre l’apprenant et son coach; c’est la base de la motivation !
    Et ça, on ne peut malheureusement pas le prévoir à l’avance, c’est un peu une question de chance plutôt qu’une question de moyens (financiers ou intellectuels)

  32. Bonjour Olivier,
    Je n’avais pas la chance de parler une autre langue que mon épouse. Mais la chance est une compétence, comme tu le dis souvent.
    Nous avons construit cette opportunité par nous même en introduisant une langue chez nous. Et 10 ans plus tard, nos 3 filles sont en bonne voie vers le trilinguisme.

  33. Ma mère était Allemande et ne m’a pas appris, ce que je regrette amèrement (c’eut été un cadeau à la fois personnel et cela m’aurait aidé pour le business).

    Je ne vais pas faire la même erreur : je suis avec une Estonienne (qui parle russe), nous parlons anglais ensemble et je parle à mon fils en français, il sera donc trilingue sans efforts.

  34. Merci Becp Olivier,
    je suis tout a fait d,accord avce toi ! je suis papa de 4 enfants et je suis convaincu de ca depui s quelques années<;;;

    <<<<<<merci pour le partage!

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