Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Résumé de « Le premier jour du reste de ma vie » de Virginie Grimaldi : Virginie Grimaldi nous emporte dans la quête initiatique de Marie, l’héroïne de son roman, qui va, loin de sa vie banale et au fil de ses rencontres, complètement réinventer son existence.
Par Virginie Grimaldi, 2016, 331 pages
Chronique et résumé de « Le premier jour du reste de ma vie » de Virginie Grimaldi
Une invitation à changer de vie
Dès les premières lignes, Virginie Grimaldi nous fait entrer dans le quotidien de Marie, personnage central de son livre « Le premier jour du reste de ma vie« .
Marie prépare une fête pour l’anniversaire de Rodolphe qui partage sa vie depuis plus de vingt ans. Elle sait qu’il s’attend à une belle surprise comme les décennies précédentes. Seulement cette fois, au lieu de faire semblant d’être étonné, il risque d’être vraiment surpris. Car Marie a pris une grande décision : en guise de cadeau d’anniversaire, elle le quitte. Elle s’est résolu à rompre avec cet homme qui ne cache plus ses conquêtes et a fait d’elle un fantôme. Tout est prêt pour un anniversaire au goût amer : tandis que les amis et la famille l’accueillent quand il rentre chez lui, Marie, elle, n’est pas là. Elle explique son absence dans une lettre posée sur la table :
« Rodolphe, tu voulais être surpris, tu vas l’être : je pars. Joyeux anniversaire ! »
Les doutes s’estompent vite
Marie prend l’avion pour la première fois. Dès qu’elle pose le pied dans l’engin, elle sent qu’elle a fait le bon choix. Elle se remémore le soir qui l’a amenée à cette décision lourde de conséquences. Les jumelles étaient à la maison et Rodolphe était parti jouer au poker. Lorsque ses filles lui ont avoué qu’elles savaient pour les infidélités de leur père, elle a senti qu’il était temps de cesser cette mascarade. Et finalement, son plan s’est très vite concrétisé après cette prise de conscience. Marie se remémore sans mélancolie les débuts enchanteurs de sa relation avec son mari. Lorsque soudain, la femme assise d’une soixantaine d’années sur le siège d’à côté est prise d’une crise d’angoisse.
Anne, la rencontre initiale
Après quelques échanges, les deux femmes – Marie et Anne, sa voisine de vol, réalisent qu’elles partent toutes les deux pour vivre la même aventure : une croisière en bateau appelée « Tour du monde en solitaire ». Marie a décidé de partir sans son téléphone portable pour une déconnexion radicale. Dans le taxi, elle explique au chauffeur que le thème de cette croisière à laquelle elle participe n’est pas un voyage pour célibataire à la recherche de l’âme sœur :
« C’est le contraire… il est même interdit de se mettre en couple avec un autre passager. »
Au moment de monter à bord du paquebot, Marie se sent totalement dépaysée et déroutée : elle, la femme simple, se retrouve embarquée dans un univers clinquant. On est bien loin des vacances habituelles en Auvergne ! Et même lorsqu’elle a offert à Rodolphe deux billets pour le Mexique, ce dernier a réussi à esquisser en la rabaissant.
Seule mais en bonne compagnie
Dans cette croisière, personne ne se connaît. Chacun est seul, et Marie trouve ça réconfortant. D’autant que Anne est encore plus déboussolée qu’elle. Par chance, leurs cabines sont presque à côté.
En entrant dans sa cabine, son espace propre et impersonnel, Marie se souvient comment son mari s’y est pris pour mettre fin à ses désirs de retrouver une vie professionnelle. Il lui à imposer de lui transférer chaque mois de l’argent pour qu’elle n’ait besoin de rien. S’il avait su qu’elle utiliserait cet argent « pour se faire la malle » pense -t-elle !
Quitter le port avec Camille
Marie et Anne continuent de faire connaissance. La première est aussi à l’aise que la seconde est paumée au milieu de ce gigantesque navire. Autour d’une paella, elles approfondissent la discussion. Dans le brouhaha multilingue étourdissant, une voix française s’élève parmi les accents du monde entier. Cette voix est celle d’une jolie brune : Camille. Tout en se « goinfrant » de poulet et de crevettes, Camille raconte comment elle a atterri là. « Il fallait que je fasse le tour du monde », mais dans sa précipitation, elle n’a pas compris que le thème de la croisière était de vivre cette aventure en solitaire. Camille s’était, en effet, lancé un tout autre défi : celui de séduire un homme dans chaque pays !
C’en est trop pour Anne qui se met à pleurer.
Une erreur cher payée
Le moment est venu pour Anne de dévoiler à Marie le secret qu’elle a enfoui dans son cœur. Dès le lendemain matin, elle lui raconte avoir vécu une véritable histoire d’amour et d’amitié pendant quarante ans avec Dominique. Dans ce cocon, il n’y avait pas assez de place pour un enfant et ils ont donc mené leur barque à deux. Lorsque ses ennuis professionnels ont transformé l’homme passionné en courant d’air distant, elle a cru bon de le faire réagir. Seulement, lorsqu’elle a mis sa valise devant la porte pour créer un déclic, il s’est tout simplement volatilisé. Plus de nouvelles pendant de longues semaines, jusqu’à un aveu qui en disait long sur sa déception. Pour une fois qu’il avait réellement besoin d’elle, elle l’avait laissé tomber.
Se changer les idées
Profondément affectée, la femme de soixante-deux ans a cherché du réconfort chez ses collègues de travail. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée dans une fâcheuse posture après une soirée alcoolisée avec le comptable de sa boite. Heureusement, avant de passer à l’acte, elle s’est ressaisie et a pris la fuite.
Quelques semaines plus tard, Dominique revenait sur sa décision et acceptait de la revoir et de lui pardonner. Comme elle voulait repartir sur de bonnes bases, elle s’est laissé aller à la confession en lui avouant qu’elle n’était pas allée jusqu’au bout avec son collègue. Mal lui en a pris, car ce détail a définitivement fait disparaître le compagnon de sa vie.
L’homme aux cheveux gris
Dans « Le premier jour du reste de ma vie », Virginie Grimaldi emmène ensuite ses personnages au cœur de Barcelone dans une ambiance moite et bruyante. Après avoir tenu tête à un passager grossier ne voulant pas enlever son sac pour lui laisser une place dans le bus, Marie contemple le paysage. Grâce à cet homme aux cheveux gris récalcitrant, elle se rend compte que s’affirmer la rend vivante. Dorénavant, elle ne sera plus la mère au foyer docile et obéissante qu’elle a été pendant des années.
Tandis que les deux femmes plus âgées profitent de Barcelone pour élaborer un plan de reconquête du compagnon d’Anne, Camille se met en chasse d’un latino.
Même si Marie veut privilégier la solitude pendant cette aventure, elle doit bien reconnaître que ces deux amitiés naissantes lui font du bien. Et elle pense même que leur rencontre n’est pas le fruit du hasard.
VIDÉO : 3 questions pour changer de vie
Changer de vie fait-il partie de tes rêves ? Voici 3 questions que tu dois te poser 🙂 :
Reconquérir Dominique
Pour Marie, c’est simple : Anne doit rassurer son compagnon. Ce n’est pas en partant pour une destination inconnue qu’elle va lui redonner confiance. Une petite carte postale pourrait bien être la solution pour renouer des liens sans attiser le conflit. Anne est totalement paralysée à l’idée que cela pourrait aussi lui faire perdre son amour à jamais. Marie, elle, voit son audace de jeune fille refaire surface. Et convaincue que c’est une bonne idée, elle glisse la carte dans la première boite à lettres.
Camille l’ex-ronde
Pendant que les deux femmes s’occupent de relancer la relation d’Anne, Camille commence sa collection de baisers. C’est avec Miguel, repéré de dos, qu’elle lance les hostilités. Elle se donne une seule attaque pour y arriver, et le piège tendu se referme avec délice.
Pourtant, Camille n’a pas toujours été la belle jeune fille d’aujourd’hui. Jusqu’à peu, elle était « grosse » raconte-elle. Cela en a fait, pendant des années, une très bonne confidente auprès des filles et des garçons mais jamais plus. Ce n’est que lorsqu’elle a rencontré Arnaud qu’elle a retrouvé l’espoir de connaître enfin l’amour.
Une relation superficielle
C’est vrai que lors de leur première relation intime, Arnaud a éteint la lumière. C’est vrai aussi qu’il voulait garder leur histoire secrète. Mais ce n’est pas cela qui a empêché Camille d’y croire. Pourtant, lorsqu’au bout de trois ans de rendez-vous dissimulés, la rumeur a fini par dévoiler leur couple en plein jour, Arnaud a nié devant tout le monde leurs liens intimes. C’est alors que Camille a pris une décision radicale : celle d’une opération chirurgicale pour transformer son corps « trop gros » en une silhouette acceptable.
Mais tout cela est aujourd’hui du passé pour la jeune femme. À présent, elle se contente de constater que Miguel est « un peu mou de la langue ».
Le temps du changement
Ce soir, c’est le réveillon du jour de l’An. Pour commencer cette nouvelle année, Marie décide de s’occuper d’elle et de parfaire son look. Comme elle a repéré le salon de coiffure, elle se dit que plus rien ne l’empêche d’être rousse. C’est un vieux rêve qu’elle caresse depuis longtemps et que son mari jugeait bien trop original pour elle. Il la voulait transparente et terne et elle s’exécutait, tout en pleurant pendant qu’il partait « en réunion ».
Lorsqu’elle rejoint Anne et Camille, les deux amies sont époustouflées par sa beauté. L’homme qui lui a refusé la place précédemment dans le bus la contemple de loin avec curiosité, mais Marie ne le remarque pas.
Une nouvelle année pour un scénario inédit
Parmi les nombreuses fêtes à thèmes proposées sur le paquebot, Marie, Anne et Camille jettent leur dévolu sur une soirée déguisée. Elles peuvent alors se laisser aller à endosser un autre personnage. Marie se souvient de ces réveillons où elle attendait le retour de Rodolphe toute la nuit devant un repas auquel il ne toucherait pas. Anne se rappelle tous ces bons moments passés avec Dominique et qu’elle ne revivrait probablement pas. Camille comprend qu’elle n’aime pas être seule, mais qu’elle s’est persuadée de ça pour éviter de supporter le regard des autres. Et lorsqu’il est enfin temps de se souhaiter la bonne année, Marie se retrouve à nouveau sur le chemin de l’homme inconnu du bus. Cette fois, il adopte un ton bien plus amical, avant de tourner les talons.
Une faute par excès de gentillesse
Camille est une jeune fille de vingt-cinq ans, fougueuse et déterminée. Pourtant, son collègue de travail Julien, pour qui elle a une attirance certaine, l’intimide. Pendant la croisière, Camille reçoit un appel téléphonique de ce dernier. Le message qu’il laisse sur sa messagerie fait penser à la jeune femme qu’il est prêt à lui faire une déclaration. Elle le rappelle, toute tremblante, attendant avec fébrilité qu’il passe à l’action. Mais si Julien prend des précautions pour rester discret, ce n’est pas pour lui faire part de sentiments pour elle. Il veut simplement l’avertir que la faute professionnelle qu’elle a commise avant son départ (par gentillesse, Camille a accepté un emprunt pour un client hospitalisé qui l’a suppliait et qui refuse désormais de payer) est remontée jusqu’à la hiérarchie et qu’en bref, la banque pour laquelle elle travaille va la virer.
Une crise passagère
Alors que Marie vient de se crêper le chignon avec sa voisine de cabine, une italienne sans-gêne, un membre d’équipage frappe à sa porte. Il a une lettre pour madame Deschamps. Elle reconnait immédiatement l’écriture de Rodolphe. Dans sa lettre, son mari lui conseille d’arrêter tout de suite « sa petite crise », son « caprice » et conclut en lui disant de se préparer à « ramer » en rentrant. Elle lui répond qu’elle prendra bien les rames, mais pour se créer une nouvelle vie sans lui. Quant à l’argent, qu’il soit rassuré, il était dépensé pour la bonne cause. D’ailleurs, elle termine sèchement par « Je te laisse, le jacuzzi m’attend. Au moins, tu ne pourras pas dire que ton argent a été gaspillé ». Finalement la journée s’annonce bien.
Nager avec les dauphins
Depuis qu’elle est petite, Marie a une immense tendresse pour les dauphins. Cela a commencé vers 6 ans avec un cadeau de son père, et sa collection de dauphins s’est étoffée jusqu’à son adolescence. Pourtant, elle n’a jamais songé pouvoir un jour nager avec eux. Il a fallu qu’elle remette en question son mariage pour que l’opportunité s’offre à elle : la voilà nageant avec un dauphin, savourant chaque contact, chaque échange avec l’animal de ses rêves. Elle admire sa douceur et sa délicatesse et se laisse porter avec lui sur les flots. La jeune Camille aussi est aux anges, autant à l’aise avec les dauphins qu’avec leur soigneur. Ce soir, il sera en photo en fond d’écran et viendra augmenter son tableau de chasse. Quant à l’italienne hystérique et l’homme aux cheveux gris, ils semblent s’adoucir au milieu des cétacés.
Soirée de gala et déboires financiers
Le lendemain, le paquebot arrivera aux États-Unis et il n’en faut pas moins pour célébrer l’événement avec une soirée de gala. Marie et Camille se retrouvent à la table de trois femmes et un homme. Une jeune fille timide raconte que ce sont ses parents qui lui ont offert cette croisière. Une vieille dame de quatre-vingts ans explique qu’elle devait faire un voyage avec son cher mari, mais qu’il a cassé sa pipe le jour du départ. Elle est ici pour honorer sa mémoire. Tout à coup, Marie reconnaît le pendentif que la vieille dame porte à son coup. C’est celui d’Anne. Les deux amies se précipitent dans la cabine d’Anne. C’est le temps des aveux : Dominique a bloqué son compte, Anne n’a eu d’autre solution de se séparer de son bijou fétiche.
George Clooney et les Desperate Housewives
Marie, Anne et Camille vont visiter Los Angeles, accompagnées par Rodney, un chauffeur aux allures de guide touristique. Elles poursuivent leur soirée au Hard Rock Café de Hollywood Boulevard et c’est là que l’impensable va se produire. Camille se fait draguer par un homme qui leur rappelle une star : George Clooney ! Tandis que la jeune fille profite de son invitation à terminer la soirée chez lui, les deux femmes décident de visiter les Studios Universal. Marie entre alors dans le monde merveilleux des comédies romantiques. Elle reconnaît les maisons de ses héroïnes, leurs voitures, et se rêve en femme de Mike Delfino. Lorsque Camille les rejoint, elle leur raconte avec malice que George se prénomme en réalité Pedro et qu’il est gay. Son ami ne l’était pas, lui.
Du rêve à la réalité ?
L’homme bougon aux cheveux gris s’appelle Loïc. Il s’excuse auprès de Marie pour son comportement grossier. Il a perdu sa femme d’un cancer il y a quelques mois et il ne veut surtout pas nouer de relations.
Cette explication, donnée dans le jacuzzi, radoucit les sentiments de Marie. À tel point qu’elle se réveille en sursaut la nuit suivante en train de faire l’amour à cet inconnu énigmatique. Même si ce n’est qu’un rêve, l’expérience lui fait remonter des souvenirs pas très glorieux des prouesses de Rodolphe.
Le soir, les trois amies décident de se séparer pour se retrouver un peu seules. Marie se rend à l’accueil du paquebot pour demander l’adresse d’un bon restaurant. « Il parait que le Gary Danko vaut le détour », intervient la voix de Loïc derrière elle. « J’y vais justement. Ça vous dit ? »
Interdiction de s’aimer
Les deux passagers Marianne et Georges se sont donc rencontrés à la soirée de gala et ont eu un coup de foudre réciproque. Les deux octogénaires veufs se sont rapidement laissé aller à quelques baisers sur le pont. Seulement, quelqu’un les a dénoncés et le règlement est sans appel : ils seront débarqués à San Francisco. Le manque d’humanité et de compréhension du directeur ulcère les trois amies. Après avoir plaidé leur cause sans résultat auprès de celui-ci, Marie demande à Loïc de réparer cette injustice…
Lutter contre l’injustice
Lors du dîner de la veille, Loïc a confié à Marie être journaliste culinaire pour le journal Ouest-France. C’est là que lui est venu une idée. Marie et Loïc iront revoir le directeur de la croisière et Loïc le menacera de tout dévoiler sur son journal s’il maintient le débarquement de Marianne et Georges, les deux amoureux octogénaires. Devant cette menace qui fera couler sa réputation, le directeur baisse les armes et renonce à son projet. Ce revirement ravit Marie, et pourtant quelque chose la chagrine. La veille, Loïc s’est fait alpaguer par l’italienne en la raccompagnant à sa cabine et ce matin Loïc portait les mêmes vêtements.
Deux mois pour rebondir
La croisière a débuté il y a un mois, il reste donc deux mois à Marie, Anne et Camille pour réussir à leur manière, à reconstruire un quotidien, retrouver un travail ou un compagnon. Après avoir fait, en aparté, un point sur leurs existences respectives, les trois femmes du livre « Le premier jour du reste de ma vie » décident de fêter le premier mois de leur rencontre. Par contre, en rentrant dans sa cabine, Marie se rend compte qu’elle a été visitée…
Trois mille deux cent cinquante secondes et un rencard plus tard
Trois mille deux cent cinquante secondes, c’est le temps que l’Atlantis passe en immersion avec les filles et Loïc à son bord. Très vite, le stress envahit Anne, mais elle réussit l’exploit de ne pas s’évanouir. Les deux autres copines sont émerveillées par la beauté des fonds marins. Au retour en bateau vers Waikiki Beach, le guide français qui les accompagne fixe Marie du regard. D’abord gênée, elle réalise ensuite que cela fait vraiment longtemps qu’un homme n’a pas posé avec insistance les yeux sur elle. Une fois encore, ses pensées s’envolent vers toutes ces années pendant lesquelles elle a été mariée pour le meilleur, jusqu’à souhaiter que la mort les sépare.
Lorsque Mickaël, le guide, invite Marie à dîner, cette dernière décline sa proposition. Mais Anne la met devant le fait accompli et Marie finit par accepter.
Au restaurant, Mickaël lui raconte sa vie. Il est vulgaire, suffisant, elle ne tiendra pas longtemps. Elle prétexte une migraine pour se sortir de cette situation. C’est alors que le gentleman narcissique se transforme en goujat décérébré. Il finit par la traiter d’allumeuse lorsqu’elle refuse de l’embrasser. Dans l’ascenseur, elle tombe en larmes et lorsque la porte s’ouvre, elle se trouve nez à nez avec l’italienne et Loïc.
L’art de tricoter sa vie
Marie a toujours tricoté et elle est très douée. Par contre, elle est moins douée pour se rendre compte qu’elle a un véritable don dans cette activité. Marie s’est lentement découragée face aux refus de ses filles adolescentes de porter ses créations. Mais Anne, dont le métier est de découvrir des talents a tout de suite pressenti son potentiel.
Lorsque son téléphone sonne, Anne espère qu’il s’agit de Dominique qui la rappelle suite au message qu’elle lui a laissé, mais c’est en fait Muriel, sa patronne qui lui confirme son intuition. Les tricots de Marie vont faire un carton ! Il leur manque juste une touche personnelle pour les reconnaître entre tous. Mais la qualité et le savoir-faire sont là. Après un rapide calcul, Marie se prend alors à rêver de transformer cette opportunité en activité lucrative.
Se débarrasser d’un jeune curieux
De son côté, la jeune Camille décide de tendre un piège au garçon blond qui la suit depuis plusieurs jours. Elle l’intercepte sur le pont. Timidement, il lui avoue qu’il la suit tout simplement parce qu’il la trouve jolie. Mais une fois Camille partie, le garçon prend son téléphone et lance un appel, sourire aux lèvres. Virginie Grimaldi maintient le suspense quant au rôle que va jouer le garçon dans la suite du roman « Le premier jour du reste de ma vie« .
Un projet à ne pas prendre en grippe
Les trois amies sont fiévreuses et s’enfoncent sous la même couette pour partager leurs microbes. Anne leur révèle qu’elle est hypocondriaque et qu’elle a lutté toute sa vie contre des maladies imaginaires. Cette fois, elle est bel et bien malade, mais c’est une petite grippe, rien d’alarmant. Marie, elle, a toujours aimé ça, car lorsqu’elle avait de la température, elle ratait l’école et restait à la maison. Alors, sa grand-mère adorée venait la garder et lui préparait ses confiseries préférées. Aujourd’hui celle-ci a disparu, tout comme son enfance dont elle se souvient avec mélancolie.
Camille, bien que fatiguée, décide de prendre en main le projet des tricots. Très inventive, elle glisse à Marie des idées de personnalisation. C’est sûr, ça va marcher.
Un message glissé sous la porte
Anne et Camille regagnent leurs cabines avec une grosse toux et laissent Marie seule dans la sienne. Ce soir, elle a le blues, ses filles lui manquent. Elle se demande quelle mouche l’a piquée pour prendre la décision de s’éloigner d’elles aussi longtemps. Après une nuit longue et reposante, elle s’aperçoit que quelqu’un a glissé une enveloppe sous la porte. Elle ne connaît pas cette écriture mais comprend tout de suite qu’elle est de la main de Loïc. Qui, à part lui, pourrait savoir qu’elle est une fan inconditionnelle de Jean-Jacques Goldman ? Elle lui a raconté ça et bien plus sur sa vie, l’autre soir au restaurant. Bien qu’elle soit flattée, elle ne comprend pas quel est le but de sa démarche. Marie refuse dorénavant de souffrir, ni pour lui, ni pour personne.
Les enfants sont-ils l’avenir ?
À peine remise de leurs maux, Marie, Anne et Camille se lancent dans une expédition en pirogue jusqu’à un village typique de la région. Là, les habitants les accueillent au son de la musique traditionnelle. Des petits enfants leur font l’honneur de danser pour elles, et l’un deux vient même s’endormir dans les bras de Marie. Alors, les trois femmes évoquent, chacune à leur manière, leur désir ou non-désir d’enfants. Marie sent son cœur de serrer lorsqu’elle repense à la naissance de ses jumelles, puis à ce test de grossesse qui s’était révélé positif : celui de Jules, mort avant de vivre. Elle en garde une blessure éternelle et en veut énormément à Rodolphe d’avoir minimisé sa souffrance. Elle s’est pliée à ses exigences : continuer à vivre, comme si rien ne s’était passé.
Privilégier une vie à deux
Anne n’a pas voulu avoir d’enfant, sa relation exclusive avec Dominique lui suffit. Même si elle n’éprouve pas vraiment de regrets, elle a été une « tata » formidable pour tous les mômes de son entourage.
De son côté, Camille trouve l’idée d’avoir des enfants tout simplement grotesque. Ou alors, il faudrait qu’il naisse déjà grand. Elle a déjà du mal à se gérer elle-même, il lui faudrait en plus arrêter de boire, de fumer et de dire des gros-mots. Heureusement, le papa n’a pas montré le bout de son nez, ce qui lui facilite grandement les choses.
À son arrivée sur le bateau, Marie prend connaissance d’une nouvelle lettre de Rodolphe.
Décidément, il ne pense qu’à lui
Lorsque Marie lit la lettre de Rodolphe, elle est d’abord étonnée qu’un homme aussi narcissique et fier ait pu écrire cela. Il lui dit qu’il n’est plus rien sans elle et qu’il l’attend avec impatience. À la deuxième lecture, elle se laisse envahir par la culpabilité. Finalement, à bien considérer le texte, elle ouvre les yeux : c’est tout lui. Il ne parle que de sa petite personne. Non, décidément, rien n’a changé. Quand elle va s’aérer l’esprit sur le balcon, elle entend la voix de Loïc chez l’italienne. Lui aussi, il cache bien son jeu, se dit-elle. Elle enfonce ses écouteurs dans ses oreilles et passe sa playlist favorite.
Today is the first day of the rest of my life
Le paquebot se trouve maintenant à la plus grande distance de leur point de départ, il faut donc fêter ça. Et c’est avec du champagne que ça va se passer. Pendant leur pot, le téléphone de Camille résonne : c’est fait, elle est virée. Quand Marie lui demande ce qu’elle compte faire, elle lui répond gaiement : « me taper un Néo-Zélandais, quelle question ! »
La liste de tout ce qui ne manquera pas
C’est alors que vient une idée aux trois femmes : elles vont faire chacune la liste de ce qu’elles ont laissé chez elles et qui ne leur manque pas du tout. À tour de rôle, elles inscrivent alors sur une feuille tout ce dont elles peuvent se passer. Cela va du beau-frère, à la vieille robe de chambre en passant par la solitude. Une fois la liste terminée, elles décident de la brûler et pour marquer le coup, une formule est tout indiquée : « aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie ». C’est l’incantation qu’elles ont choisie pour mettre le feu à leurs futilités.
Une petite respiration dans le cou
Tandis qu’Anne rend visite à sa cousine d’Auckland et que Camille part à la recherche de sa nouvelle conquête, Marie grimpe au sommet de la Sky Tower. Le paysage est éblouissant, et la voix reconnaissable de Loïc lui souffle : « c’est magnifique ». Elle se retourne vers Loïc avec une triste mine et il ne comprend pas pourquoi. Après quelques petits pics agressifs de la part de Marie, Loïc réussit à désamorcer le conflit. Il lui avoue alors pourquoi il est souvent avec l’italienne : ce dernier étant journaliste, elle lui a demandé de l’aider à écrire un texte sur lequel elle travaille, celle-ci étant critique de voyages organisées.
Une rencontre sur le pont
Lorsqu’ils rejoignent le navire, Marie et Loïc s’accordent une petite balade sur le pont à la belle étoile. Alors qu’ils sont tranquillement en train de discuter, ils entendent la voix bruyante de l’italienne approcher. Ils sautent derrière un canot de sauvetage et attendent fébrilement qu’elle passe son chemin. Collés l’un à l’autre, Marie sent une petite inspiration dans le cou qui lui fait tourner la tête.
La vie est un tour de magie
Le soir suivant, une soirée cabaret est organisée. Anne et Marie arrivent à convaincre Camille de les accompagner. Cette dernière n’est pas spécialement attirée par les ventriloques, mais elle cède devant leur insistance. Et quelques instants plus tard, Camille se retrouve sur scène face à un lanceur de couteau. Elle laisse échapper des jurons tous plus gros les uns que les autres et sort de l’expérience rompue mais vivante.
C’est ensuite au tour de la magicienne de monter sur scène. Marie se demande comment font les artistes pour découper des corps en deux, mais elle préfère ne pas savoir. Elle se dit que la vie, c’est un peu comme un tour de magie : enfant, on ne voit que le devant de la scène, puis au fil de la vie, on entre dans les coulisses.
Attendre que le monde change
Aujourd’hui, Marie fête ses quarante ans et elle s’autorise une petite entorse à la règle en appelant ses filles. Elle leur parle des excursions, du vol en parapente et de sa nouvelle coiffure. En fond, elle entend Rodolphe se forcer à rire, mais celui-ci ne demande pas à lui parler. Tant mieux. Les trois amies se rendent au restaurant. Marie et Camille demandent à Anne de leur raconter sa journée en compagnie de sa cousine Faustine, avec qui elle a été élevée comme une sœur. Cette dernière est catégorique : Dominique va revenir. Camille surenchérit avec des propos bien inhabituels de sa part. Ses deux amies en restent bouche bée :
« Je pense que l’amour, le vrai, ne meurt jamais. »
Camille semble avoir bien changé !
Une évolution notable
Le changement de Camille est probablement dû à sa rencontre avec William. Elle vient de passer la journée avec lui. Les autres ont eu le droit à une photo en guise de fond d’écran ; pour lui, Camille a commencé un album !
Marie explique à ses deux nouvelles amies qu’elle a revu Loïc, mais qu’elle n’a aucune intention de s’accrocher à lui. Pourtant, quand elle trouve une nouvelle lettre dans sa cabine, elle l’ouvre avec un plaisir non dissimulé. Il s’agit des paroles de la chanson de Goldman « Elle attend » : « elle attend que le monde change ». Loïc semble bien la connaître…
Le baiser du désespoir
L’escale à Sydney dure deux jours et Marie décide de survoler la ville en hélicoptère. Alors qu’elle cherche du regard une personne familière, elle reconnait la silhouette de Loïc de dos. Bien sûr, celui-ci est d’accord pour faire ce voyage avec elle ! Au bout de quelques minutes, la vue époustouflante laisse place à des secousses angoissantes. Le pilote jusque-là très souriant affiche maintenant une mine glaciale et inquiétante. Les deux amis sont blêmes, c’est sûr, ils sont en train de vivre leurs derniers instants. Machinalement, ils s’agrippent l’un à l’autre. Va alors naître le baiser du désespoir, celui que l’on tente quand on n’a plus rien à perdre. Le pilote se retourne en souriant, « il ne fallait pas avoir peur ».
Du tricot, un blog et une demande en mariage
Marie a dévalisé une boutique de laine à Melbourne. Elle compte bien profiter des sept jours de navigation nécessaires pour gagner Singapour pour tricoter. Sans nouvelles de Muriel et de son avis sur les échantillons qu’elle lui a envoyés, Marie tricote pour ses amies. Elle essaye de chasser de son esprit ses sentiments pour Loïc qu’elle n’a pas revu depuis leur étreinte.
Depuis son départ, Camille écrit sur un blog en ligne anonyme pour raconter ses aventures. Jour après jour, elle réalise que ce blog est en train de décoller. Pire même, elle reçoit de nombreuses propositions d’interviews. Mais Camille n’y répond pas et se contente d’afficher à l’écran sa nouvelle conquête.
Anne suit scrupuleusement le plan de Marie qui consiste à envoyer quatorze cartes postales à Dominique. Sur chacune des cartes est inscrite une lettre en majuscule : V E U X – T U M’ E P O U S E R ? Elle en est à la onzième, bientôt son message sera complet.
La création de MANACA
Alors qu’elle se morfond en relisant les vieux sms de Dominique, Anne reçoit un appel de Muriel. Toute l’équipe est très enthousiaste des créations de Marie pour les tricots et de Camille pour les visuels. Elle a fait un test qui présage de nombreuses commandes et avant même d’avoir lancé le projet, les demandes affluent. Bientôt, avec le contrat d’exclusivité signé avec Muriel, Marie pourra compter sur un salaire et Camille arrondir ses fins de mois. Il est temps d’ouvrir le champagne et de trouver un nom à ce projet. Immédiatement, elles tombent d’accord sur MANACA, conçu avec les deux premières lettres de leurs prénoms. Dans le roman initiatique de Virginie Grimaldi « Le premier jour du reste de ma vie », les personnages féminins sont aussi des entrepreneuses ingénieuses.
Des excuses et des doutes
Lorsque Marie monte dans le bus pour le tour panoramique de Singapour, elle aperçoit Loïc. Comme à son habitude, l’homme est assis sur un siège de l’allée centrale. Les joues rougissantes, elle lui tape doucement sur l’épaule. Alors qu’ils échangent quelques banalités, Loïc franchit le pas et aborde le sujet délicat du baiser dans l’hélicoptère. Ils tombent d’accord sur le fait que c’est uniquement leur instinct de survie qui a parlé pour eux. Au cours de la journée et des visites, l’ambiance s’adoucit entre eux. Finalement, Marie n’en revient pas lorsqu’elle sent la main de Loïc prendre la sienne doucement. Elle ne dit pas non, elle entrelace ses doigts avec les siens.
Flotter au-dessus du monde
Marie est en train de dormir lorsqu’un rêve la conduit dans un rond-point où elle tourne sans arriver à choisir quelle sortie emprunter. Elle est réveillée par quelqu’un qui frappe à sa porte. C’est Loïc. Il lui demande de prendre un maillot de bain et de le suivre : « fais-moi confiance » ajoute-il. Marie se retrouve dans un taxi qui les dépose au pied de La Marina Bay Sands, avec ses trois gratte-ciel de cinquante étages. Avec sa piscine à débordement surplombant la baie, ce complexe hôtelier connu dans le monde entier est « the place to be ». Après avoir siroté un cocktail, Loïc et Marie se retrouvent dans la piscine. Le paysage grandiose fait opérer la magie de la séduction. Au petit matin, en regagnant le bateau, les deux amants s’enlacent une dernière fois. Ils vont devoir redevenir de simples amis, car, pendant la croisière, il est formellement interdit de se mettre en couple.
La fin d’une histoire, une autre sans conséquence
En rentrant au petit matin avec Loïc, Arnold le réceptionniste intercepte Marie pour lui dire qu’un homme prétendant être son mari a appelé. Elle emprunte le téléphone d’Anne et tombe sur un homme éploré, au bout du rouleau. Rodolphe ne pleure jamais et voilà qu’il l’implore de revenir. Quand elle lui explique avec fermeté qu’elle est bien décidée à le quitter, le vrai Rodolphe entre en scène : celui qui rabaisse, humilie et enchaîne les reproches et les méchancetés. Quand elle raccroche enfin, elle retrouve ses deux amies. Elle leur avoue que c’est justement cette souffrance qui l’empêche d’envisager une autre relation pour l’instant. Elle ne sait pas comment se passera la suite, mais elle ne veut pas de nouvelle relation en ce moment.
Un tour du monde en 80 mecs
Camille a beau essayé de cacher son identité sur son blog à succès, elle se retrouve dans la double-page d’un grand magazine féminin. Le mystère de la belle blogueuse a été percé, son identité dévoilée et des photos d’elle et de ses conquêtes publiées. Il va sans dire que son amourette en gestation avec Julien est définitivement compromise. Qui voudrait d’une fille affichant sans complexe qu’elle est en train de faire « Le tour du monde en 80 mecs« ? Le nom de son blog sans équivoque a fait sa réussite, il est aujourd’hui la raison de sa déchéance.
En réalité, son esprit est ailleurs et son cœur est chamboulé. Depuis sa rencontre avec William à Auckland, la belle célibataire effarouchée se surprend à espérer fonder une relation durable. Pour autant, les trois amies se demandent bien qui a pu prendre les photos et vendre la mèche au magazine ELLE.
La phobie du mensonge et l’aveu des regrets
Anne a tout de suite eu le coup de foudre pour la ville de Phuket. Elle se surprend à rêver qu’elle aurait pu y finir ses jours avec Dominique. Par contre, à aucun moment elle n’avait envisagé qu’il puisse l’attendre à sa descente du bateau dans cette ville paradisiaque. Et pourtant il est bien là, en chair et en os, souriant et visiblement toujours amoureux. Il lui avoue avoir reçu ses cartes, il ne pouvait plus attendre devant une telle proposition.
Une mauvaise compréhension réciproque
Dominique explique à Anne avoir été déçu qu’elle ne le soutienne pas dans ses difficultés professionnelles et a très mal pris l’aveu qu’elle lui a fait à propos de son collègue. Même s’il ne s’est rien passé, sur le moment, il s’est imaginé des tas de choses. Sa phobie du mensonge a ensuite dicté sa conduite. Il n’a pas lu ses sms, n’a jamais consulté ses appels ni écouté ses messages. Récemment, lorsqu’un de ses clients lui a raconté avoir perdu sa femme et regretter de n’avoir pas passé plus de temps avec elle, il a eu un déclic. Après avoir activement cherché où elle faisait escale, il est là, devant elle, rempli d’espoir et d’affection.
Faire sa valise
Anne, quant à elle, explique que lorsque Dominique a bloqué sa carte bancaire, elle a pensé qu’il l’avait définitivement chassée de sa vie. Mais interloqué, son compagnon se défend en lui disant qu’il n’a pas fait cette démarche. Ils s’interrogent : sa carte n’était-elle pas simplement arrivée à échéance ? Anne la sort de son sac et comprend qu’en effet, celle-ci a tout simplement expirée. Les deux amoureux ne peuvent s’empêcher de s’amuser de la tournure de la situation, qui, heureusement a pris une nouvelle direction. C’est décidé, Anne débarquera demain à l’aube pour passer quelques jours avec lui à Phuket, avant de rentrer ensemble en France.
Il n’y a pas d’âge pour aimer
Marie et Camille dînent au restaurant en compagnie de Marianne, la vieille dame qui a trouvé l’amour avec Georges. Tandis que la plus jeune s’attarde sur le fait qu’il est difficile de retrouver l’âme sœur à partir d’un certain âge, Marianne la coupe. Elle a vécu une passion avec son époux disparu et ne pensait pas se rapprocher de quelqu’un pendant le voyage. Elle est certaine que son défunt mari l’encourage d’où il se trouve à retrouver le goût de vivre auprès d’un autre.
Les deux jeunes femmes écoutent attentivement Marianne et lorsque Marie rentre se coucher elle repense à sa relation avec Loïc. L’air est moite et elle se sent désirable. Elle sort de sa cabine et rejoint celle de l’homme en tâtonnant dans le noir. Visiblement, elle n’est pas la seule à avoir senti le désir monter en elle.
Plaider coupable
Angélique, autre personnage du roman « Le premier jour du reste de ma vie« , poussée par Marie et Camille dans les bras de Yanis, est aux anges. Pourtant, elle appréhende un peu la suite de la croisière : ils habitent si loin l’un de l’autre ! Tandis que Marie demande à Angélique ce que Yanis fait comme job, elle lui répond avec fierté : « il est journaliste au magazine ELLE ». Le sang de Camille ne fait qu’un tour ! C’est donc lui qui a écrit le torchon à l’origine de sa chute libre. L’affrontement avec celui qui l’a suivie « comme un toutou » au début de la croisière est tendu. À un moment, elle a même pensé qu’il pouvait la trouver jolie, mais le traître se servait d’elle. Le garçon finit par s’excuser et demande comment il pourrait se rattraper. Marie propose son idée au jeune homme.
Des retrouvailles et un mariage
La discussion avec la veuve joyeuse au restaurant n’a cessé de résonner dans l’esprit de Camille. Cette dernière s’est décidée à rappeler William et son coup de foudre pour lui semble réciproque. Elle ne sait pas encore comment cette relation va évoluer, mais une chose est sûre, elle a bien changé au cours de la croisière. Et elle n’est pas la seule. Lors d’une visite à Dubaï, Camille et Marie reçoivent un appel d’Anne, qui leur explique qu’elle et Dominique ont fixé la date de leur mariage. Ça se passera en août à Paris, et elle souhaite que ses deux amies soient ses témoins. Les deux femmes ne peuvent laisser éclater leur joie dans le bus qui les reconduit au paquebot.
Une parenthèse sans lendemain
Marie et Loïc commencent à se manquer lorsqu’ils ne se voient pas, mais aucun ne veut l’avouer à l’autre. Marie a peur d’effrayer Loïc, et lui ne peut s’empêcher de penser à sa femme décédée prématurément. Oui, l’amour peut se conjuguer aux différentes périodes de la vie, mais de manières distinctes. Marie se souvient de l’enthousiasme qu’elle affichait lorsqu’elle a rencontré Rodolphe. Sa belle-mère lui avait dit que ça ne durerait pas.
À cette époque, elle l’a trouvée bien pessimiste mais la vie lui a finalement donné raison. Désormais, elle ne veut pas reproduire la même erreur et n’est pas prête à s’engager. Cela ne l’empêche pas de s’endormir auprès de Loïc, et de se laisser surprendre en sa compagnie au petit matin. Quand Francesca, la fameuse voisine italienne de Loïc, tend le cou pour regarder sur son balcon, celle-ci voit les deux amants enlacés…
Vivre de sa passion
Après avoir ruiné la réputation de Camille, Yanis, le jeune journaliste cherche à se racheter pour se faire pardonner. Marie lui souffle alors un bon moyen d’y arriver : écrire un article dans « Elle » sur MANACA. L’effet de cet article est immédiat et les commandes d’articles s’envolent. Comme convenu, Marie tricotera et Camille créera les visuels. Muriel n’en revient pas des retours positifs reçus à propos des jeunes créatrices talentueuses.
Tout cela, les deux amies le savent, c’est grâce à Anne qui les a connectées à son réseau d’entrepreneuses. Alors, quand elles fantasment sur tout ce qu’elles pourront s’offrir une fois riches, Marie et Camille sont d’accord pour offrir un cadeau inoubliable à leur ambassadrice. Elles ne mettent pas longtemps à se décider pour un saut à l’élastique. Pas sûr que l’heureuse élue, malade du vertige trouve l’idée aussi grandiose que les deux complices.
Réapprendre à faire confiance
Depuis qu’elle a surpris Marie et Loïc, Francesca l’italienne est restée très discrète, au point qu’ils pensaient être sortis d’affaire. Mais, la femme attendait juste le moment opportun pour revenir à la charge. Et elle choisit le pont pour se présenter à eux, déterminée à séduire cet homme dont elle est secrètement amoureuse. Elle y va franco et leur explique qu’elle restera silencieuse si Loïc accepte de passer une nuit avec elle.
Le pont s’effondre sous les pieds de Marie quand celui-ci accepte la proposition. Alors qu’elle se trouve vraiment trop naïve, elle repense à Rodolphe qui lui, au moins, affichait ses mauvaises intentions. C’est alors que Loïc frappe à sa porte, secoué par un fou rire contagieux. Évidemment, il n’avait pas l’intention de céder à ses avances, mais bien de lui donner une leçon. « Va falloir que t’apprennes à refaire confiance » dit Loïc à Marie en l’embrassant.
Fausse alerte
Alors que Marie et Loïc dorment, clandestinement entrelacés, l’alarme incendie se déclenche, créant la panique dans la cabine. Ils sont fichus, impossible de sortir sans être vus. Mais, ils n’ont pas le choix et s’exécutent sans broncher. En sortant, Marie croise Francesca : sa mine affiche un sourire qui ne présage rien de bon.
Alors que l’équipage rassure les vacanciers sur le caractère inoffensif de l’alerte, Marie se rend compte que Loïc manque à l’appel. Elle comprend que son intuition est la bonne quand Arnold, le réceptionniste, lui signifie qu’elle est attendue dans le bureau du directeur. Elle y trouve Loïc et l’italienne. Marie et Loïc écoutent le serment du responsable : ils savent que le règlement doit être appliqué à la lettre et ils l’ont enfreint.
Tel est pris qui croyait prendre
Mais la suite du discours du directeur les surprend. Il n’aime pas ceux qui bafouent les règles, mais il apprécie encore moins ceux qui usent de méchanceté et pratiquent le chantage. C’est ainsi qu’il prie l’italienne de débarquer dès le lendemain pour donner fin à une série de mauvais traitements qu’elle a infligé à l’ensemble de l’équipage. Sans compter que c’était elle qui avait dénoncé le couple de personnes âgées. Médusée, elle promet d’écrire un article dénonçant ses agissements. Elle ne le fera finalement pas, car il la confronte aux images de vidéo surveillance. Celles où on aperçoit distinctement Francesca attraper le marteau pour déclencher l’alarme incendie.
Clap de fin
C’est au tour de Camille de quitter le navire pour rejoindre son Roméo. Elle a effacé de son téléphone toutes les photos de ses autres rencontres. Même si les deux femmes ont le cœur lourd, elles savent qu’elles se reverront pour le mariage d’Anne et Dominique. De retour sur le bateau, Marie peut compter sur le soutien de Loïc pour lui changer les idées avec des standards du cinéma romantique. Décidément, ces deux là ont bien des choses en commun, et surtout ils aiment rire et n’ont pas peur du ridicule. Les voilà improvisant un concours de blagues pour chasser la mélancolie qui commençait à les gagner.
Petit coup d’œil dans le rétroviseur
Il est temps pour Marie de dresser un rapide bilan sur les trois derniers mois écoulés. Elle a des amies bien sûr, mais désormais son attachement à Anne et Camille semble indéfectible. Rodolphe l’a étonnée, elle ne pensait pas qu’il chercherait à la faire revenir. Et surtout, il y a ce projet fou lancé à trois – MANACA – qui a lentement éclos au rythme des animations sur le bateau. Parmi tous ces paysages grandioses, une silhouette s’est détachée, celle de Loïc qui restera « un souvenir précieux ».
Et, enfin, il y a elle, en personne, ravie tout comme la petite fille qui sommeille en elle. Lorsqu’elle aperçoit ses filles venues l’attendre à Marseille, elle est à la fois heureuse et chamboulée. Loïc, de son côté est rejoint par ses proches, et ils ne peuvent se dire au-revoir. Les vacances sont bel et bien terminées.
Épilogue de « Le premier jour du reste de ma vie«
Anne a toujours boudé l’idée d’enfiler une robe de mariée. Pourtant, à la fin du roman « Le premier jour du reste de ma vie », Virginie Grimaldi lui la fait porter avec fierté. Ils sont tous là, tous ces gens qu’elle ne connaissait pas il y a quelques mois. Marianne et Georges, les deux séniors amoureux accompagnent Camille et William, le couple passionnel. Aux côtés du jeune homme qui apprend à parler français, se tient Loïc qui regarde Marie avec une grande affection.
Le retour de Marie a été compliqué : Rodolphe lui a fait payer sa décision de le quitter. Heureusement, Loïc a réussi à la retrouver. Le couple ne vit pas ensemble par choix, mais est totalement épanoui.
Un avenir radieux
La magie de MANACA continue d’opérer et Camille et Marie en ont fait leur activité principale. Quand la musique de Jean-Jacques Goldman résonne dans la pièce, ils sont tous sur la même longueur d’ondes. Ils reprennent ensemble le refrain « tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang, celle que j’ai choisie… »
C’est le moment pour Marie et Camille d’offrir leur cadeau de mariage à Anne : un billet pour trois personnes pour une croisière de sept jours. Désormais, elles partiront une semaine chaque année pour entretenir leur belle amitié. Elles trinquent en déclamant en chœur « aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie ! »
Conclusion sur le livre « Le premier jour du reste de ma vie » de Virginie Grimaldi
Un roman léger et rafraîchissant pour s’autoriser à changer de vie
« Le premier jour du reste de ma vie » est un roman frais, agréable à lire, qu’on classera volontiers dans la catégorie des livres « feel good« . Virginie Grimaldi nous emporte dans cette histoire captivante qui peut facilement se lire d’un seul trait. Le ton est fluide, léger et l’auteure parvient à nous embarquer en voyage, nous aussi, sur le paquebot avec tous ses personnages jusqu’à, finalement, nous sentir comme en vacances tout au long de la lecture du livre.
Finalement, l’histoire que nous raconte Virginie Grimaldi est assez banale. Mais c’est aussi ce qui fait que beaucoup s’identifieront aux personnages et réaliseront peut-être qu’il est temps de s’autoriser une nouvelle vie. En ce sens, « Le premier jour du reste de ma vie » est une lecture qui pourrait bien nous donner, comme Marie, l’envie de changer de vie nous aussi, pour une existence plus en phase avec qui nous sommes vraiment. Et l' »happy end » du roman ne peut que nous motiver davantage à nous lancer !
L’histoire d’une quête vers une nouvelle vie, mais pas un livre de développement personnel
Les épreuves que traversent les trois femmes, personnages principaux du roman « Le premier jour du reste de ma vie« , les amènent à se réinventer une nouvelle vie. Celles-ci vont alors se redécouvrir dans un voyage qu’elles avaient pourtant prévu de savourer en solitaire. Leur rencontre est à l’origine d’une belle évolution. En ce sens, on peut éventuellement parler de quête initiatique.
Pour autant, « Le premier jour du reste de ma vie » de Virginie Grimaldi, qualifiée parfois de livre de développement personnel est, à mon sens bien loin d’en être un. C’est, en effet, un roman qui, certes, donne à réfléchir, notamment sur l’idée de changer de vie. Mais, il reste, à mes yeux, une lecture avant tout divertissante, plein de bons sentiments et de clichés. À mon sens, cette lecture ne convient donc pas à ceux qui cherchent des clés pour mieux se développer.
J’ai, pour ce livre, un avis mitigé qui mérite les 4 étoiles parce qu’il reste un livre très apprécié dans son genre, mais que je conseille uniquement aux amateurs de ce type d’ouvrages, les livres « feel good« .
Points forts et points faibles du livre Le premier jour du reste de ma vie
Points forts :
- Une histoire plutôt banale mais qui permet justement de s’identifier facilement et qui peut donc déclencher un déclic chez certains lecteurs/lectrices.
- La touche rafraîchissante et agréable, définitivement « feel good«
- L’écriture fluide et les personnages bien définis et reconnaissables.
Points faibles :
- Peu de profondeur, mais c’est aussi ce qui fait le charme de la plume de l’auteure (pour ceux qui aiment cette légèreté de ton).
- La fin prévisible (happy end) et les clichés tout au long de l’histoire, malgré quelques petits coups de théâtre bienvenus.
- Le récit « plein de bons sentiments ».
Ma note :
Le petit guide pratique du livre Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi.
Les trois parties principales du livre Le premier jour du reste de ma vie :
1. Une invitation à changer de vie
2. Le temps du changement
3. Épilogue de « Le premier jour du reste de ma vie »
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Le premier jour du reste de ma vie.
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi?
Frais et touchant, le livre Le premier jour du reste de ma vie fait du bien au commun des mortels. Publié en 2015 aux éditions City par Virginie Grimaldi, cet ouvrage traduit en plusieurs langues a connu un grand succès auprès du public avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus à travers le monde, devenant ainsi un best-seller international.
2. Quel est l’impact du livre Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi?
Séduisant des millions de lecteurs à travers le monde grâce à sa plume très délicate et très riche en émotion, Virginie Grimaldi nous emmène dans le quotidien de Marie, personnage central de son livre.
3. À qui le livre Le premier jour du reste de ma vie s’adresse-t-il ?
Ce livre s’adresse à tout le monde.
4. Comment nager avec un dauphin selon Virginie Grimaldi?
D’après Virginie Grimaldi, nager avec un dauphin est de savourer chaque contact, chaque échange avec l’animal de ses rêves.
5. Comment étaient les trois amies selon Virginie Grimaldi?
D’après Virginie Grimaldi, les trois amies étaient fiévreuses et s’enfonçaient sous la même couette pour partager leurs microbes.
La création de MANACA Versus une évolution notable
La création de MANACA | Une évolution notable |
Lancer le projet | Le changement de Camille |
Signer un contrat d’exclusivité | La motivation |
Trouver un nom à ce projet | Trouver une nouvelle lettre |
Faire un test qui présage de nombreuses commandes | Avoir une photo en guise de fond d’écran |
Qui est Virginie Grimaldi?
Romancière française la plus lue de France depuis 2019, Virginie Grimaldi, née en 1977 à Bordeaux, est selon le Parisien parmi les romancières françaises les plus inspirantes et qui sont déjà au sommet. Ses romans sont traduits dans plus de vingt langues et portés par des personnages attachants, une plume poétique et sensible, ses histoires drôles et émouvantes font écho à la vie de chacun. En mars 2009, elle crée le blog « Femme Sweet Femme » où elle est rédacteur des billets humoristiques sous le pseudonyme de « Ginie ».
Lauréate du 2e prix « E-crire Aufeminin » en 2O14, elle est autrice de plusieurs best-sellers, notamment ‘’Le premier jour du reste de ma vie’’ dans lequel elle emporte dans la quête initiatique de Marie. Outre cet ouvrage, elle a également écrit de nombreux autres ouvrages, à savoir : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, Et que ne durent que les moments doux, Quand nos souvenirs viendront danser, Tu comprendras quand tu seras plus grande, etc.
Avez-vous lu « Le premier jour du reste de ma vie » de Virginie Grimaldi? Combien le notez-vous ?
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Virginie Grimaldi « Le premier jour du reste de ma vie »
Visitez Amazon et achetez le livre de Virginie Grimaldi « Le premier jour du reste de ma vie » :
Format Poche :
Recherches utilisées pour trouver cet article :