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Résumé de « Start-up Story – Le guide pop culture de l’entrepreneuriat » d’Alexandre Pachulski : ce récit mêle l’histoire du fondateur de Talentsoft, ses conseils pratiques et des références pop culture pour guider les entrepreneurs ou futurs entrepreneurs sur la voie du succès.
Par Alexandre Pachulski, 2022, 240 pages.
Chronique et résumé de « Start-up Story – Le guide pop culture de l’entrepreneuriat » d’Alexandre Pachulski
Introduction
« L’entrepreneuriat est un road-trip«
L’entrepreneuriat, c’est un peu comme un voyage sans carte, du moins selon Alexandre Pachulski, auteur du livre « Start-up Story« .
Imaginez-vous partir en road-trip, sans savoir où vous allez exactement, mais chaque arrêt en chemin vous apprend quelque chose de nouveau :
« L’entrepreneuriat est un road-trip. […] Il s’agit […] de partir à l’aventure, en montant dans votre voiture ou dans le premier train, sans aucun plan, ou alors seulement quelques indications sommaires, et en suivant la direction qui vous semble la plus appropriée pour vous rendre à destination. Destination qui, d’ailleurs, évoluera la plupart du temps au cours du voyage. Vous ne savez ni où vous vous nourrirez ni où vous dormirez, encore moins qui vous rencontrerez. Et, comme dans tous ces road-trips représentés au cinéma, de Thelma et Louise à Green Book, en passant par Easy Rider, le voyage s’avère initiatique. Le voyage vous révèle, vous développe. Et, lorsqu’il est bien mené, oui, la destination une fois atteinte vous permet de réparer un problème du quotidien ou de changer le monde.«
C’est de cette aventure entrepreneuriale dont nous parle Alexandre Pachulski dans « Start-up Story« . Et pour cela, il s’appuie sur ses deux décennies d’expérience.
De ses premiers pas, en tant que doctorant animé par une passion pour l’intelligence artificielle, jusqu’à la création de Talentsoft, une entreprise phare dans la gestion des talents.
Le voyage entrepreneurial étape après étape
Dans « Start-up Story« , Alexandre Pachulski explique vouloir nous montrer, au fil des chapitres, l’importance d’une vision globale, holistique, pour aborder et résoudre les problèmes que nous pouvons rencontrer sur le chemin de l’entrepreneuriat.
Fort de ses 20 ans d’expérience, il propose d’utiliser, pour cela, la multitude d’anecdotes et d’exemples concrets à sa disposition. Mais passionné de culture pop, l’auteur a choisi de se servir de cette culture – le cinéma ou la musique – pour illustrer et rendre ces notions d’entrepreneuriat parfois complexes plus accessibles.
Aussi, le livre se décompose en neuf chapitres : le démarrage, le produit, l’équipe, les clients, la culture d’entreprise, le management, la croissance, la levée de fonds et la conclusion de l’aventure entrepreneuriale.
Chaque chapitre est comme une étape de ce périple. On y trouve des conseils pratiques, des histoires vécues et des exemples concrets pour inspirer et aider les aspirants entrepreneurs.
Avec « Start-up Story« , suggère Alexandre Pachulski, vous vous embarquez pour une aventure entrepreneuriale plein de découvertes et de sensations !
Chapitre 1 – Start-up Story : Le démarrage
1.1 – Apprends à reconnaître les opportunités
L’aventure entrepreneuriale ne commence pas toujours par un grand éclair de génie. Parfois, c’est une simple prise de conscience qui nous amène à devenir entrepreneur, commence l’auteur.
Dans le premier chapitre de son livre « Start-up Story« , Alexandre Pachulski illustre cette idée en partageant comment il a lui-même saisi une opportunité inattendue et de cette façon, totalement changé sa trajectoire.
En effet, alors qu’il dirige une société de conseil en management, un client lui demande, un jour, d’informatiser leurs entretiens annuels d’évaluation. Il hésite et refuse à deux reprises. Pourtant, c’est cette demande qui deviendra l’étincelle qui finira par donner naissance à Talentsoft.
Finalement, ce que l’histoire d’Alexandre Pachulski nous enseigne ici, c’est l’importance d’être à l’écoute, de rester ouvert et réceptif aux signes faibles. Les grandes opportunités ne s’annoncent pas toujours avec tambours et trompettes. Elles peuvent surgir discrètement. Et pour les saisir, il faut de l’humilité et une oreille attentive, nous fait remarquer l’auteur.
1.2 – Choisis un problème qui t’obsède
Trouvez votre passion, elle vous guidera
Lancer une entreprise, ce n’est pas juste suivre une idée. C’est être habité par une véritable passion, une quête, une obsession, lance le fondateur de Talentsoft.
Dans cette partie de « Start-up Story« , Alexandre Pachulski nous parle de cette flamme intérieure, de cette obsession en la comparant à celle de Jean-Baptiste Grenouille dans le livre « Le Parfum » de Patrick Süskind, où chaque action du personnage est guidée par une quête inébranlable.
Pour l’auteur aussi, c’est très clair : ce qui a donné naissance à Talentsoft était une obsession, celle de transformer le monde du travail en une aventure joyeuse, loin des blues du dimanche soir.
Mais attention, il ne s’agit pas de suivre une obsession solitaire. Alexandre Pachulski insiste sur l’importance d’une vision partagée avec ses partenaires. Car c’est cette vision commune qui assure la solidité et la longévité d’une entreprise, assure-t-il.
Pourquoi cette obsession est-elle vraiment indispensable pour un entrepreneur ?
Selon Alexandre Pachulski, l’entrepreneuriat, c’est un marathon. Et pour tenir la distance, mieux vaut être vraiment passionné par le défi qu’on s’est lancé. Cette passion, c’est le carburant qui nous pousse à dépasser les obstacles et à avancer, coûte que coûte. C’est pourquoi elle est autant nécessaire pour réussir en tant qu’entrepreneur.
1.3 – Start-up Story : Ne cherche pas un océan bleu, crée-le
Lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, il est courant d’entendre : « Mais ça, ça existe déjà ! ». Mais en fait, pour l’auteur de « Start-up Story« , l’originalité ne réside souvent pas dans l’idée elle-même, mais dans la manière de l’aborder. L’astuce, en somme, n’est pas forcément d’avoir une idée inédite, mais plutôt d’avoir une approche unique.
Le concept d' »océan bleu« , développé par W. Chan Kim et Renée Mauborgne, est cette idée de créer son propre espace loin des marchés bondés plutôt que de se battre dans un marché saturé. Cependant, attendre le parfait océan bleu, prévient l’auteur, c’est parfois attendre en vain.
Prenons l’exemple du film « Le Grand Bleu » de Luc Besson. Jacques Mayol ne réinvente pas la plongée, mais il y apporte sa propre vision, sa propre sensibilité. C’est pareil en entrepreneuriat. Le but n’est pas toujours de créer du neuf, mais de réinventer avec sa propre couleur.
Pour Talentsoft par exemple, l’originalité ne résidait pas dans la création d’un nouveau système RH révolutionnaire. Non, l’innovation était ailleurs : dans une approche holistique des ressources humaines, centrée sur la communication. Et même face à des géants du secteur bien établis, Talentsoft a su tirer son épingle du jeu en se focalisant sur un problème bien ciblé.
Au final, ce qui compte en entrepreneuriat, c’est la couleur de votre histoire, la manière dont vous la racontez, votre touche personnelle. Chaque entrepreneur a son parcours, ses expériences. Et c’est cette singularité qui peut tout changer, créer une véritable nouveauté. Comme Luc Besson qui s’est inspiré de ses propres souvenirs d’enfance pour réaliser « Le Grand Bleu« , à vous de trouver ce qui vous rend unique et le mettre au cœur de votre projet.
1.4 – Crois en ta bonne étoile
L’art de rebondir après l’échec
L’entrepreneuriat est un voyage truffé d’obstacles et de défis. Toutefois, c’est souvent notre regard sur ces défis, la manière dont on les aborde, qui va faire la différence entre notre réussite et notre échec.
Tout comme un apprenti motard est formé à diriger son attention là où il veut aller, un entrepreneur doit garder les yeux rivés sur ses objectifs, pas sur les obstacles.
La culture française, souvent prudente face à l’échec, n’encourage pas toujours l’entrepreneur audacieux. Pourtant, il faut se rappeler que l’échec peut être un tremplin. Une étape vers le succès. Mieux vaut tenter et apprendre de ses erreurs que de ne jamais essayer et rester sur la touche.
Alexandre Pachulski mentionne alors le film « Rasta Rockett » pour illustrer cette idée : ce film, indique-t-il, montre bien qu’après un échec, on peut toujours rebondir. Le héros ne renonce pas à son rêve olympique. Au lieu de cela, il trouve juste un autre chemin pour atteindre son objectif. Comme lui, un entrepreneur doit savoir s’adapter, innover, chercher d’autres solutions aux problèmes.
L’optimisme, ton meilleur allié
L’optimisme en entrepreneuriat est une force incroyable, déclare Alexandre Pachulski.
Il ne s’agit pas d’ignorer ou nier les difficultés, mais de croire qu’on peut les surmonter même quand tout semble aller contre nous. C’est cette croyance en soi, en son projet, et au fait qu’il y a toujours une solution, combinée à la persévérance, qui permet souvent aux entrepreneurs de réussir là où d’autres ont échoué, pense l’auteur de « Start-up Story« .
1.5 – Sois clair quant à tes priorités
L’entrepreneuriat, c’est un peu comme une quête personnelle, indique l’auteur de « Start-up story« . Nos priorités du départ peuvent évoluer, influencées par nos vécus, nos rencontres, nos envies. D’où l’importance de toujours savoir ce que nous voulons vraiment et de le partager avec ceux qui nous entourent.
Au démarrage de Talentsoft par exemple, une vision commune nous portait. Mais avec le temps, nos définitions individuelles de la réussite ont pris des chemins différents. Cela n’était pas nécessairement un problème, tant que nous étions conscients de ces différences et que nous les abordions avec respect et compréhension.
L’histoire de Radiohead illustre parfaitement l’importance de la clarté des priorités. Malgré leurs succès individuels, les membres du groupe ont toujours su revenir à leur essence commune, tout en respectant les aspirations individuelles de chacun.
En entrepreneuriat, c’est pareil : équilibrer les priorités personnelles et collectives, c’est vital pour maintenir la cohésion et la dynamique d’une équipe, d’une entreprise.
Ainsi, en tant qu’entrepreneur, il est crucial de comprendre que nos priorités peuvent et vont probablement changer avec le temps. Cependant, ce qui est encore plus important, c’est de s’assurer que ces changements sont communiqués et compris par notre équipe. Cela permet d’éviter les malentendus et de s’assurer que tout le monde travaille dans la même direction.
1.6 – Ne lutte pas contre ta nature
L’entrepreneuriat, c’est avant tout une histoire d’authenticité.
À l’école, on nous enseigne souvent de rentrer dans le moule, de nous conformer aux standards et normes établies, négligeant nos talents uniques, laissant de côté ce qui fait notre singularité. Mais en affaires, c’est justement cette singularité qui fait la différence. Chacun d’entre nous, avec ses talents et ses passions, a quelque chose d’unique à offrir.
Aussi, pour Alexandre Pachulski, il est capital de reconnaître et de valoriser ces talents. D’assumer pleinement qui nous sommes et de permettre aux autres d’en faire autant.
1.7 – Fais ton casting
Imaginez un film. Son succès repose sur le choix des acteurs, non ? En entreprise, c’est pareil, confie ici Alexandre Pachulski. L’art du bon casting est capital.
Et attention, il ne s’agit pas seulement de compétences, continue l’auteur. La passion, la motivation et la synergie d’équipe comptent tout autant.
L’enjeu ? Trouver le mix parfait entre expérience et « fougue ». Veiller à ce que chaque personne vibre au diapason de la vision de l’entreprise. Et quand chaque membre de l’équipe se sent valorisé pour apporter sa touche unique, c’est là que la magie opère en entrepreneuriat, s’enthousiasme l’auteur !
Chapitre 2 – Start-up Story : Le produit
2.1 – Design le produit dont tu as besoin
Alexandre Pachulski commence ce deuxième chapitre en nous rappelant l’histoire de la création de Facebook, raconté dans le film « The Social Network« . Le film illustre très bien l’intérêt de concevoir un produit qui répond à un besoin personnel, explique-t-il
En effet, Mark Zuckerberg n’a pas juste créé un réseau social. Il a répondu à un besoin qu’il ressentait lui-même, celui de se connecter à Harvard. Et sans même le prévoir, son concept a impacté le monde entier.
L’idée ici, selon les termes de l’auteur de « Start-up Story« , est de « boire son propre champagne » (« drink your own champagne » disent les Américains), c’est-à-dire de concevoir un produit que l’on adorerait utiliser soi-même. Car en nous appuyant sur nos propres besoins, nous touchons souvent juste.
2.2 – Start-up Story : Choisis bien ta cible
Lorsque nous concevons un produit, savoir à qui nous nous adressons est primordial. L’erreur courante est de penser que notre produit conviendra à tous.
Ainsi, pour Alexandre Pachulski, il est capital de définir précisément le « persona », ce fameux utilisateur type qui sera le premier à vouloir ce que l’on propose, car ce choix va guider le développement du produit, le marketing, toute notre stratégie en fait.
L’auteur termine sur la question de la cible en nous mettant en garde contre les risques de nous éparpiller ou de dévier de notre cible de départ. Pour illustrer ses propos, le fondateur de Talentsoft fait référence à plusieurs exemples cinématographiques comme le film « Heat« .
Enfin, il souligne qu’il nous faut toujours garder un œil sur notre cible, régulièrement la réévaluer, en nous basant sur des données concrètes et en évitant de nous fier uniquement à l’intuition.
2.3 – Sens la « Force » couler en toi
En 2007, malgré l’absence de données tangibles, le fondateur de Talentsoft explique que la start-up a suivi son intuition pour explorer la gestion intégrée des talents. Cette décision était basée sur des expériences vécues et des pressentiments sur le marché, indique-t-il.
Puis, en 2013, une autre intuition : le potentiel des « candidats passifs » avec Hello Talent. Ces décisions, même si elles semblaient guidées par le sixième sens, étaient en fait nourries par le fruit de leur expérience, continue l’auteur.
Mais alors, dans ces cas-là, comment convaincre sans faits concrets ? questionne Alexandre Pachulski.
Eh bien, pour lui, il faut éveiller l’empathie, toucher la corde sensible, montrer à quel point nous sommes impliqué et rappeler ses victoires d’antan.
Attention par contre à bien distinguer une véritable inspiration d’une simple envie passagère, une idée brillante d’une simple lubie. C’est tout l’art de jongler entre conviction et lucidité.
En somme, faisons confiance à notre instinct, mais gardons les pieds sur terre.
2.4 – Ne tombe pas amoureux de ton produit
Attention, lance l’auteur, l’obstination et trop d’attachement peuvent nous aveugler. Oui, il faut croire en ce que l’on crée, mais il est tout aussi indispensable d’être à l’écoute des retours et de savoir s’adapter.
D’ailleurs, Marty Cagan, une référence en matière de gestion de produit, nous met en garde à ce sujet : « ne tombez pas amoureux de votre création« , avise-t-elle.
Garder une distance émotionnelle avec son produit est primordial. Les artistes, par exemple, doivent souvent jouer leurs vieux hits même s’ils préféreraient présenter leurs nouvelles chansons. De même, un entrepreneur doit parfois abandonner une fonctionnalité ou un service qui ne trouve pas son public.
En somme, l’attachement à un produit ne doit pas devenir un frein. Au lieu de cela, il est préférable de se concentrer sur le problème que l’on cherche à résoudre et d’être prêt à adapter sa solution, résume l’auteur de « Start-up Story« .
2.5 – Garde le cap
L’agilité, autrement dit la capacité à pivoter, est une qualité précieuse en entrepreneuriat, mais savoir rester ancré et fidèle à sa vision l’est tout autant.
Tout au long de l’aventure entrepreneuriale, les défis surgissent, les opportunités se présentent. Mais alors quand faut-il s’adapter et quand faut-il tenir bon ?
Pour répondre à ce dilemme, l’auteur de « Start-up Story » évoque l’exemple de Talentsoft : face aux demandes des clients pour des solutions personnalisées, ils ont choisi de rester fidèles à leur vision du SaaS. Un choix payant sur le long terme.
De même, dans le monde artistique, des artistes comme Alain Bashung ont résisté à la pression de se conformer aux tendances populaires, choisissant plutôt de suivre leur propre chemin.
En fait, face à ce difficile choix, l’important est de se souvenir pourquoi nous nous sommes lancé et de rester fidèle à cette raison, conseille l’auteur. Ensuite, tenir le cap, selon lui, c’est avoir une foi inébranlable en ses convictions et assumer ses décisions, qu’elles mènent au succès ou à l’échec.
2.6 – Don’t think outside the box, be outside the box
L’expression « Think outside the box » est souvent utilisée en entreprise pour encourager l’innovation. Mais plutôt que de simplement penser différemment, pourquoi ne pas incarner cette différence ?
Prenons Björk, l’artiste islandaise. Elle est un exemple parfait de quelqu’un qui a tracé son propre chemin, sans se laisser brider par des conventions, des normes préétablies ou des attentes. Elle incarne l’audace.
Selon le fondateur de Talentsoft, cette capacité à avoir une vision unique, à s’affranchir des codes habituels, est précieuse dans le monde entrepreneurial. Souvent, les innovations majeures émergent de ceux qui osent voir autrement, qui refusent de jouer selon les « règles », souligne-t-il.
Adopter cette mentalité, c’est s’ouvrir à l’infini des possibles.
Chapitre 3 – Start-up Story : Les ressources humaines
3.1 – Recrute des gens, pas des CV
Pour Alexandre Pachulski, recruter, c’est comme une histoire d’amour : on fait un pari sur l’individu, pas sur son CV. Si les premières impressions sont fortes, elles nécessitent toutefois une validation à travers d’autres échanges, signale l’auteur.
Alexandre Pachulski évoque aussi son expérience personnelle pour expliquer que son intuition l’a souvent guidé dans ses choix de recrutement.
Selon lui, il est important de privilégier l’histoire et la personnalité du postulant plutôt que ses diplômes.
À travers des références cinématographiques, il rappelle que ce n’est pas tant le passé qui importe, mais la passion et l’engagement pour le futur. Et que, pour une collaboration réussie, il nous faudra nécessairement « ressentir » une connexion, une affinité avec le candidat.
3.2 – Ne cumule pas les challenges
Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est déjà un grand défi en soi. Et quand nous identifions du potentiel chez quelqu’un, la tentation est grande de parier sur son avenir. Mais attention à ne pas en faire trop !
Alexandre Pachulski nous raconte comment, parfois, il a pris des risques en recrutant des personnes pour des postes auxquels elles n’étaient pas initialement préparées, pas qualifiées.
Si certains de ces choix ont porté leurs fruits, d’autres se sont avérés plus compliqués.
Il faut se rappeler que l’entreprise elle-même regorge déjà de challenges, alors pourquoi rajouter des complications en accumulant les défis ?
Le mieux, pour le fondateur de Talentsoft, c’est de privilégier la formation continue et d’éviter les risques démesurés et inutiles.
3.3 – Ne crois pas au talent pur, crois à l’environnement
Le talent pur existe-t-il vraiment ?
Alexandre Pachulski nous invite à réfléchir sur cette question et remet en question la notion traditionnelle de « talent inné ». Il suggère plutôt que le talent est dynamique et évolutif. Il se révèle et s’épanouit selon l’environnement qui agit alors comme un véritable catalyseur.
En fait, selon l’auteur, le talent est comme une plante : il a besoin du bon terreau pour grandir. L’auteur fait aussi référence au film « Rain Man » qui, dit-il, illustre parfaitement bien comment un bon environnement peut révéler des talents cachés, insoupçonnés. De la même manière, un employé peut briller ou s’éteindre selon l’atmosphère de son lieu de travail.
« L’environnement de travail, la culture d’entreprise, la culture managériale, les méthodes de travail sont autant de facteurs pouvant potentiellement inhiber ou désinhiber une personne. On se réfère souvent à la notion de talent comme s’il s’agissait de la personne elle-même. Il serait plus juste de s’y référer comme une sorte de trésor dont on est capable de jouir, ou non, en fonction de la situation.«
À travers divers exemples, l’auteur montre comment le milieu professionnel peut soit épanouir, soit étouffer un employé.
Puis, il conclut en soulignant qu’il est essentiel de valoriser le potentiel des personnes plutôt que de nous limiter à leur parcours antérieur. Plus que le CV ou les diplômes, c’est l’environnement, la culture d’entreprise, l’ambiance et les méthodes de travail qui peuvent faire la différence. Alors, avant de juger du talent de quelqu’un, regardons d’abord le contexte dans lequel il évolue.
3.4 – Feedback is a gift
« Feedback is a gift » – ou « le retour d’information est un cadeau » : cette phrase nous rappelle combien il est nécessaire d’avoir un retour sur ce que l’on fait pour évoluer personnellement et professionnellement.
Alexandre Pachulski s’inspire ici de la mentalité de croissance de Carole Dweck, où chaque critique, loin d’être un frein, devient une rampe de lancement pour progresser. Mais attention, un feedback, pour qu’il soit un véritable cadeau, doit être formulé avec bienveillance et honnêteté. Il doit ouvrir la porte à l’échange, pas la fermer. Être constructif.
Toutefois, relève l’auteur, il est parfois judicieux de suivre son intuition malgré les feedbacks négatifs, à l’image d’Orelsan qui, malgré des retours parfois durs, a suivi son chemin.
Alors, oui, écoutons les retours, mais sachons aussi quand écouter notre petite voix intérieure.
3.5 – Valorise tous les types de talents, pas uniquement les performers
Dans le monde de l’entreprise et dans la société en général, nous valorisons les « high performers« , ceux qui brillent et génèrent une forte valeur économique.
Mais Alexandre Pachulski nous rappelle qu’il y a d’autres étoiles dans le ciel entrepreneurial. Pour lui, chaque talent compte, tous sont essentiels.
Il évoque les talents « adaptables », ces caméléons capables de s’ajuster à tout et donc de se réinventer (comme les artistes Matthieu Chedid ou Sting). Ces derniers sont très utiles aux start-ups en expansion.
Il y a aussi les innovateurs, ces esprits brillants qui voient ce que d’autres ne voient pas. Ces talents créatifs sont parfois discrets, difficiles à détecter et pourtant indispensables à l’innovation.
L’avènement de l’impressionnisme démontre comment des talents atypiques peuvent révolutionner un domaine : rejeté au début, qui pourrait aujourd’hui imaginer l’art sans l’impressionnisme ? lance l’auteur.
En bref, chaque talent, y compris le plus singulier, a sa place et sa valeur. Célébrons la diversité des talents, car c’est elle qui fait la richesse d’une entreprise.
3.6 – Start-up Story : N’imagine pas ce que les gens attendent, demande-leur
L’une des erreurs courantes en entreprise est de supposer que les autres pensent comme nous. Au lieu de présumer, il est fondamental de nouer une relation basée sur l’écoute et la reconnaissance des besoins de chacun, déclare le créateur de Talentsoft.
Aussi, selon lui, les dirigeants doivent s’abstenir d’imposer leurs propres visions et se focaliser sur les aspirations réelles des collaborateurs. Car c’est en saisissant les besoins de chacun que nous pouvons aligner les objectifs et avancer ensemble. Après tout, une bonne communication, c’est avant tout savoir tendre l’oreille.
L’auteur fait ici référence au film « Les Heures sombres » qui nous rappelle combien il est déterminant de comprendre les attentes des autres et de communiquer de façon transparente.
Chapitre 4 – Les clients
4.1 – Ose choisir tes premiers clients
Démarrer une entreprise, c’est un peu comme lancer un bateau à la mer. Et nos premiers clients ne sont pas juste là pour acheter, ils testent, donnent un retour sur la pertinence de notre produit/ service, et surtout, ils influencent la direction que prendra notre navire.
C’est pourquoi, indique l’auteur, nous devons nous assurer que nos premiers clients sont en phase avec notre mission et notre vision.
Prenons l’exemple du groupe de musique Blondie. Après avoir conquis le cœur de fans underground, leur virage pop les a éloignés de leur public initial.
De la même manière, en affaires, des premiers clients qui ne collent pas à notre vision peuvent nous détourner de l’audience que nous visons.
Ainsi, la leçon d’Alexandre Pachulski, ici, est la suivante : ne nous précipitons pas. Prenons le temps de bien connaître nos premiers clients. Choisissons-les bien ! Car ces derniers peuvent propulser notre entreprise vers le succès, ou le conduire à sa perte.
4.2 – Fais un pacte de sang
Vous souvenez-vous des « pactes de sang » de notre enfance ? Ces promesses éternelles scellées entre amis, comme on le voit dans la série « Stranger Things » ou le film « Les Goonies« . Ces moments symbolisent une confiance et une loyauté à toute épreuve.
Dans le monde entrepreneurial, cet engagement indéfectible est tout aussi crucial, annonce l’auteur. Au-delà des chiffres et des contrats, les plus grandes réussites professionnelles naissent d’une relation humaine authentique avec ses clients, que l’on construit de la même façon que l’on forge une amitié solide, continue-t-il. Et c’est cette alliance inébranlable qui scelle la différence entre un simple échange commercial et une collaboration durable.
Mais attention quand même ! Tout en cultivant cette loyauté et ce dévouement, il est essentiel de garder à l’esprit les intérêts de son entreprise, recommande l’auteur. Car l’objectif est bien de créer une relation où chaque partie trouve son compte, dans le respect et la confiance mutuels.
4.3 – Fais que tes problèmes deviennent aussi ceux de tes clients
L’aventure entrepreneuriale est parsemée de problèmes à résoudre.
Mais imaginez si, au lieu d’affronter ces défis seul, vous les partagiez avec vos clients, lance l’auteur. En impliquant nos clients dans nos challenges, nous créons une dynamique de collaboration.
Si, par exemple, un projet nécessite un coup d’accélérateur, pourquoi ne pas proposer à un client d’y contribuer, que ce soit financièrement ou en apportant des compétences spécifiques ? C’est une manière de renforcer le partenariat.
Et si la demande de nos clients s’écarte de notre vision ou de la stratégie d’entreprise, alors, impliquons-les dans la réflexion. En les intégrant au processus décisionnel, nous favorisons non seulement une meilleure compréhension, mais aussi un sentiment d’appartenance et de collaboration.
4.4 – Ne prends pas tes clients pour des numéros
Avec le succès, il est facile d’oublier l’importance de chaque client et de les réduire à de simples numéros, statistiques ou projets, surtout quand la liste s’allonge. Cela rappelle la série « Le Prisonnier » où l’individu devient un simple numéro.
Veillons à ne pas tomber dans ce piège, rappelle l’auteur de « Start-up Story ». Chaque client est unique. Chaque client a une histoire, des besoins spécifiques, des attentes.
Même en période de forte croissance, il est vital de traiter chaque client comme s’il était le seul. Et si des problèmes surgissent, admettons nos erreurs, soyons transparents et cherchons ensemble des solutions.
Au final, c’est cette humanité, cette proximité, la responsabilité et l’empathie envers nos clients qui renforceront la confiance et maintiendront notre relation saine et prospère avec eux.
4.5 – Magnifie, mais ne mens pas
Alexandre Pachulski en est convaincu : la confiance est le pilier de toute relation client.
Mais il pose la question : comment la gagner ou la préserver lorsque nous sommes confronté à des doutes ou des critiques ?
Chaque étape de croissance apporte son lot de scepticisme. Face à des objections comme « vous êtes adapté uniquement pour les PME » ou « vous êtes trop centré sur le marché français », l’art est alors, confie l’auteur, de valoriser nos atouts, de magnifier la réalité sans mentir, déformer, déguiser la réalité.
Selon l’auteur de « Start-up Story« , nous pouvons alors raconter notre histoire, nos réussites, mais sans exagérer. Si une fonctionnalité est en préparation, disons-le, mais assurons-nous qu’elle est bien dans nos plans.
L’essentiel est de rester honnête et fidèle à notre histoire. Les clients préfèrent une entreprise transparente à une entreprise qui promet monts et merveilles sans les tenir. En restant authentique et en valorisant nos réels points forts, nous bâtirons une relation solide et durable.
4.6 – Rends la vie de tes clients moins misérable
Gagner la confiance des clients ne se résume pas seulement à proposer un produit de qualité. Ce que les clients recherchent avant tout, c’est qu’on rende leur quotidien plus simple et léger.
Alexandre Pachulski raconte qu’aux débuts de Talentsoft, une rencontre avec un directeur d’une grande entreprise lui a montré que, même avec un produit innovant et intéressant, la peur du changement peut dominer et empêcher les personnes d’y adhérer.
Le film « Intouchables » illustre l’importance de l’énergie positive et de cette nécessaire simplicité : le personnage d’Omar Sy, par sa fraîcheur et sa joie de vivre, transforme le quotidien de Philippe.
Dans le monde des affaires, il s’agit d’allier expertise et légèreté, compétence et « coolitude« . Pour cela, l’auteur de « Start-up Story » nous invite à offrir une solution efficace, une valeur ajoutée, mais à le faire avec enthousiasme et positivité.
Trouver cet équilibre n’est pas toujours simple, mais c’est la clé. Et le feedback de nos clients et de nos collègues peut nous y aider.
Chapitre 5 – La culture
5.1 – Vis ta culture, ne la raconte pas
Au cœur des années 2010, le poste de « chief culture officer » a vu le jour. L’apparition de ce poste a mis en lumière l’importance de la culture en entreprise.
La pandémie du Covid n’a fait qu’accentuer cette réalité. Cependant, définir la culture peut être complexe. Et il ne s’agit pas de se contenter d’en parler, de l’expliquer. Elle doit être incarnée au quotidien. Une culture forte, c’est comme l’amour dans une relation : ça se ressent, déclare le fondateur de Talentsoft.
Dans les premiers stades d’une entreprise, les fondateurs vivent des moments intenses avec leurs équipes, tissant ainsi naturellement une culture organique, commune. Mais à mesure que l’entreprise grandit, maintenir cette culture intacte devient un vrai challenge.
Le secret, selon Alexandre Pachulski ? Miser sur les managers. Ce sont eux qui, au quotidien, sont les véritables ambassadeurs de cette culture, qui la portent et la transmettent sur le terrain.
5.2 – Fais du chemin une aventure collective
Tout comme le tournage d’un film, l’entreprise est une aventure collective partagée.
Des acteurs légendaires comme Jean Gabin et Lino Ventura savaient que chaque personne sur un plateau avait son rôle à jouer, fait remarquer Alexandre Pachulski.
De la même manière, chaque membre d’une entreprise contribue à la culture et à l’expérience collective, poursuit-il. Prenons le film « Invictus » comme exemple : ce film montre comment un but commun peut rassembler des individus venant d’horizons différents.
Ainsi, pour l’auteur de « Start-up Story« , il est crucial de valoriser ses collaborateurs.
Certains dirigeants oublient que la motivation des employés ne se limite pas à leur salaire. Pour vraiment les mobiliser, il faut leur apporter une vision inspirante, de la bienveillance et surtout, de la reconnaissance.
5.3 – Ne mets pas ta culture dans le formol
Pour l’auteur, la culture d’entreprise, c’est comme un écosystème en constante évolution.
Elle change avec la croissance de l’entreprise, son ouverture à l’international, ou encore avec le lancement de nouveaux produits. Les secteurs d’activité influencent également la culture.
Enfin, des événements inattendus, telle que la crise de Covid-19, peuvent chambouler cette culture.
Nous devrions considérer la culture comme une recette chimique en perpétuelle amélioration : gardons les ingrédients de base – nos valeurs fondamentales – mais n’hésitons pas à y ajouter de nouvelles saveurs – en restant ouvert aux changements. L’important est de ne pas s’enfermer dans une vision rigide, mais de rester souple et adaptable.
5.4 – Don’t mess with the values
Autrement dit, ne transige pas avec les valeurs.
En effet, les valeurs d’une entreprise ne sont pas de simples slogans à afficher sur les murs. Elles incarnent l’essence même de l’organisation et doivent être vécues au quotidien, explique ici l’auteur de « Start-up Story« .
Dans les moments de turbulence, ces valeurs sont décisives. À l’image du film « Top Gun : Maverick« , où les valeurs guident chaque manœuvre, chaque choix, chaque sacrifice, en entreprise, les valeurs de l’entreprise servent de phare, elles guident le management, chaque décision et action. Par exemple, stipule l’auteur, venir en aide à un collaborateur en difficulté personnelle est une manifestation concrète de la valeur de solidarité.
Lors de l’embauche, il est primordial, ajoute Alexandre Pachulski, de s’assurer de l’adéquation des valeurs du candidat avec celles de l’entreprise. Un candidat peut avoir un CV impressionnant, mais s’il n’est pas en phase avec les valeurs fondamentales de l’entreprise, son intégration pourrait s’avérer problématique.
5.5 – Bâtis une entreprise, pas une secte
La culture d’entreprise est un pilier fondamental pour les fondateurs et dirigeants, mais elle ne doit pas devenir une doctrine inébranlable, rappelle le fondateur de Talentsoft. Elle doit être évolutive, adaptable et ouverte à la remise en question.
Certains entrepreneurs, dans leur quête d’une culture forte, se séparent des employés qui ne partagent pas leur vision, tombant dans la « dictature du bien » et créant ainsi une « uniformité bienveillante« . Or, pour l’auteur, une entreprise saine doit être contestable pour évoluer. Elle doit accueillir une pluralité de points de vue et tolérer, voire encourager, le débat.
Ainsi, la culture ne doit pas être figée, mais plutôt être un espace d’échanges et d’évolution. La transparence, en particulier sur les décisions financières, est indispensable, observe Alexandre Pachulski.
En somme, l’enjeu est de parvenir à un équilibre entre la préservation d’une culture d’entreprise solide et l’ouverture à la diversité des pensées et des opinions.
5.6 – Définis ce que réussir signifie
La notion de réussite est subjective et multifacette. Pour certains, elle se traduit par des chiffres, des marges bénéficiaires ou des parts de marché. Pour d’autres, c’est l’impact social, la satisfaction des employés ou la contribution à un monde meilleur.
Dans le monde entrepreneurial, il est essentiel de définir clairement ce que « réussir » signifie pour l’entreprise. Est-ce une croissance rapide ? Une renommée internationale ? Ou peut-être laisser une empreinte durable dans une communauté ou un secteur ?
Cette définition orientera les décisions stratégiques, les investissements et la culture d’entreprise. Elle influencera également la manière dont l’entreprise interagit avec ses clients, ses employés et ses partenaires.
Pour l’auteur de « Start-up Story« , nous devons donc prendre le temps de réfléchir à cette question et de communiquer clairement la réponse à l’ensemble de l’organisation. Cela permettra d’aligner les efforts de tous vers un objectif commun et de célébrer les victoires, qu’elles soient grandes ou petites, selon cette définition personnelle de la réussite.
Chapitre 6 – Le management
6.1 – Upgrade ton logiciel
Le chapitre 6 du livre « Start-up Story » commence en nous invitant à mettre à jour notre logiciel.
Alexandre Pachulski explique ici les transformations majeures que le monde du management a connues avec l’évolution du web.
Du Web 1.0, qui a ouvert une fenêtre sur l’information et le monde, au Web 3.0, qui promet une ère de décentralisation et de partage, ces changements ont profondément influencé le monde professionnel et le management.
La crise de la Covid-19 a amplifié cette quête de sens et d’équilibre dans le travail et dans la vie.
L’auteur évoque ici le film « Le Stratège » car il illustre parfaitement la nécessité d’adapter nos méthodes de management à l’époque actuelle. Et ce dernier est clair : pour évoluer, il est impératif de réexaminer et de réinventer la notion de management.
« Manager ne signifie pas être le chef et mettre les autres à son service, mais, au contraire, se mettre au service des autres » énonce l’auteur. Il s’agit de soutenir et de favoriser l’épanouissement des membres de l’équipe. Cette vision centrée sur l’humain a d’ailleurs été la clé du succès de Talentsoft et de nombreuses autres entreprises prospères.
6.2 – Connais vraiment les gens avec qui tu bosses
Manager, c’est bien plus que diriger ou qu’une simple coordination d’équipe. C’est avant tout une aventure humaine. C’est établir une relation. Une relation authentique.
L’auteur fait ici une analogie avec le film « Infernal Affairs« , qui montre l’importance de connaître profondément ses collaborateurs.
Bien que la hiérarchie puisse dicter certaines actions, la qualité et la longévité de la relation dépendent de la connexion entre le manager et l’employé.
Il s’agit alors, soutient l’auteur, de créer et d’entretenir des liens sincères avec son équipe. Et ce, au-delà des détails superficiels : se souvenir des anniversaires, c’est bien ; comprendre les motivations profondes et les aspirations de chacun, c’est mieux.
Enfin, pour Alexandre Pachulski, l’empathie et le respect mutuel sont des ingrédients essentiels pour bâtir une équipe solide et performante, créer un environnement de travail sain et propice à l’épanouissement de chacun.
« Comment naviguer dans la psyché humaine lorsqu’on est manager sans s’immiscer par trop dans l’intimité de ses collègues ? Rien de plus simple : il suffit, d’une part, de sincèrement s’intéresser aux gens […] et, d’autre part, de les respecter. L’intérêt porté à autrui est une dynamique qui permet de construire une véritable relation – relation qui surplombe l’intérêt personnel de chacun. Il s’agit d’une dynamique exogène (tournée vers l’autre), plutôt qu’endogène. Le respect permet, lui, de sentir lorsqu’on fait un pas de trop, lorsqu’une personne commence à être mal à l’aise suite à notre question, à faire un pas de recul. […]. Il devrait être impossible de devenir manager sans disposer d’un minimum d’empathie.«
6.3 – Crée une alchimie
L’auteur de « Start-up Story » commence ici par expliquer qu’instaurer une collaboration efficace demande une connaissance mutuelle entre collaborateurs. Mais il souligne que bien collaborer ensemble n’est pas toujours aisé : comment gérer lorsque les aspirations individuelles divergent ou sont en conflit ?
Pour lui, la solution est, en fait, de trouver un équilibre entre adapter les conditions de travail à chaque individu et adapter l’individu aux besoins collectifs. Pour montrer la subtilité de cet équilibre, l’auteur partage ici une expérience qu’il a lui-même vécu avec un collaborateur talentueux, mais difficile à gérer.
Il souligne également que le management n’est pas une science exacte. C’est un art où connaître son équipe permet de mélanger habilement des personnes aux profils divers pour créer une alchimie, une collaboration qui soit dynamique et pas seulement fonctionnelle.
Le groupe de musique « The Velvet Underground » est ici cité comme exemple parfait de cette alchimie, où des individualités, avec leurs talents et leurs différences, parviennent à créer ensemble quelque chose d’unique et de magique.
6.4 – Définis et assume ton style de management
L’univers du management représente un vaste océan de possibilités. Nous trouvons une abondance de ressources sur « comment bien gérer » et il n’existe pas une unique « bonne » façon de faire.
En fait, pour Alexandre Pachulski, c’est un peu comme en cuisine : il y a des bases, certes, mais chaque chef y ajoute sa touche personnelle, sa propre saveur. De même, chaque manager a son style unique.
L’auteur raconte avoir, lui, sculpté son style de management de façon autodidacte, autour de relations « normales » et sans hiérarchie apparente. Il explique avoir cherché à tisser un mythe collectif, à bâtir sur la confiance et à prendre des risques, tout en partageant ses opinions avec une humilité sincère.
Il nous rappelle enfin, à travers des exemples de décisions ratées dans le cinéma, que personne n’a toujours raison. Chacun peut se tromper, et c’est humain.
La série « Ted Lasso » est ici présentée comme l’exemple frappant d’un manager qui a non seulement découvert, mais aussi assumé pleinement son style, même si celui-ci allait à l’encontre des attentes conventionnelles.
6.5 – Utilise ton énergie pour résoudre les problèmes plutôt que pour cacher tes failles
Admettons-le, nous avons tous été éduqués dans l’idée qu’il fallait toujours montrer notre meilleur visage, même si cela signifiait parfois masquer nos ignorances.
Cette tendance à dissimuler nos lacunes, bien ancrée chez nous par l’éducation traditionnelle, persiste souvent dans le monde professionnel. On craint que montrer une faille ou une ignorance soit perçu comme une faiblesse.
Pourtant, dans notre monde actuel, complexe et imprévisible, reconnaître nos limites et dire « je ne sais pas » devient non seulement acceptable, mais aussi souvent apprécié.
Au lieu de gaspiller de l’énergie à prétendre et cacher nos failles, nous devrions la canaliser pour résoudre les problèmes et avancer collectivement, observe l’auteur de « Start-up Story« .
Selon Alexandre Pachulski, faire preuve de vulnérabilité et d’honnêteté, admettre que nous ne savons pas tout, peut ouvrir des portes insoupçonnées. Cela permet de bâtir des relations professionnelles solides et sincères, invite à la collaboration, stimule l’innovation et favorise une croissance authentique, tant sur le plan personnel que professionnel.
6.6 – Apprends à décider dans l’incertitude
Travailler dans le brouillard de l’incertitude est un défi quotidien dans le monde professionnel. Et c’est là, confie l’auteur, que réside l’art d’être un bon manager : dans un monde en constante évolution, notre capacité à gérer cette incertitude est plus précieuse que jamais.
Selon Alexandre Pachulski, il est alors bon de savoir :
- Trancher et agir même quand tout est flou : plutôt que d’attendre des informations parfaites, il est souvent nécessaire de décider et d’agir avec les données disponibles. Aussi, il faut parfois se lancer, même si tout n’est pas complètement clair. Car attendre le moment « parfait » peut nous faire passer à côté de belles opportunités.
- Distinguer le temps de l’analyse et de l’action : les meilleurs leaders savent quand il est temps d’analyser et quand il est temps d’agir. Ils savent aussi quand il faut écouter son instinct ou faire confiance à son équipe, même si cela implique des risques.
- Accepter l’échec, apprendre de ses erreurs, célébrer ses succès : oui, parfois les décisions prises mèneront à des erreurs. Et c’est OK. L’important est d’apprendre de ces faux pas autant que de nos succès.
Chapitre 7 – La croissance
7.1 – Focus, focus, focus
La croissance, c’est le rêve de tout entrepreneur, n’est-ce pas ? Mais attention, toutes les croissances ne se valent pas, prévient l’auteur de « Start-up Story » : il y a une différence fondamentale entre une croissance saine – autrement dit grandir de manière réfléchie – et une croissance mal orientée qui revient à simplement s’étendre dans tous les sens.
Voici donc trois mises en garde du fondateur de Talentsoft.
Faire mieux, pas forcément plus
Beaucoup tombent dans le piège de vouloir « faire plus » au lieu de « faire mieux ». Pour l’auteur, la croissance ne doit pas se traduire par une course effrénée à la multiplication des projets.
Attention à la dispersion
Avoir plus de ressources, surtout après une levée de fonds, peut donner l’illusion qu’on peut tout faire. Et c’est là que le danger guette : se disperser et lancer trop de projets à la fois.
La précipitation, un danger
Le film « Nightmare Alley » nous donne une belle leçon sur les risques liés aux agissements hâtifs. Vouloir aller trop vite peut nous faire perdre de vue l’essentiel et nous mener à notre perte.
Résumons : pour assurer une croissance saine de son entreprise, il est vital de prendre le temps de penser, d’évaluer chaque opportunité avec soin et de choisir avec discernement les projets qui méritent vraiment notre attention et nos ressources.
En somme, la clé d’un développement solide et durable à notre entreprise, c’est le focus. Restons concentrés et évitons de nous éparpiller.
7.2 – Recrute des gens (supposés) meilleurs que toi
La croissance, quand nous sommes entrepreneurs, c’est excitant, mais une croissance rapide apporte son lot de défis, n’est-ce pas ?
Recruter astucieusement, même parmi les plus brillants
L’un de ces défis, stipule l’auteur, est ce fameux « syndrome de l’imposteur » que beaucoup d’entrepreneurs ressentent. On commence à douter, à se demander si on est vraiment à la hauteur.
Or, dans ces moments de doute, la tentation est grande de recruter des gens qui semblent, du moins sur le papier, plus compétents que nous.
Dans ces cas-là, attention ! Alexandre Pachulski nous met en garde : nous devons bien distinguer la nuance entre quelqu’un qui a « déjà fait » et quelqu’un qui possède simplement plus d’expérience dans un domaine précis.
Ne pas se laisser aveugler par les CV impressionnants
Par ailleurs, selon l’auteur de « Start-up Story« , nous devons absolument faire en sorte que les nouveaux talents s’harmonisent avec la culture et les objectifs de l’entreprise. Or, cette intégration, précise-t-il, va bien au-delà des compétences techniques.
Quand nous recrutons, cherchons au-delà de celles-ci et de l’expérience : cherchons des personnes qui s’alignent avec qui nous sommes en tant qu’entreprise.
Enfin, l’auteur nous rappelle quelque chose d’essentiel : ne sous-estimons jamais les talents qui sont déjà avec nous, et que nous pourrions développer davantage.
Les parcours impressionnants, les histoires captivantes, c’est bien, fait remarquer Alexandre Pachulski. Mais parfois, la personne idéale pour un poste pourrait déjà être dans notre équipe, juste sous notre nez. Il suffit de la reconnaître.
7.3 – Accepte que des places soient vides plutôt que mal occupées
L’une des plus grandes craintes des entrepreneurs est de ne pas pouvoir recruter rapidement.
Nous avons souvent peur du vide, c’est humain. Nous voulons lancer ce projet, et pour cela, nous avons besoin d’une équipe. La peur de ne pas trouver rapidement les bonnes personnes peut nous hanter et parfois, nous pousser à faire des choix précipités.
Mais voilà, souffle l’auteur, il y a une sagesse de l’entrepreneuriat à puiser dans la patience : il vaut mieux laisser un poste vacant que de le combler inadéquatement.
L’expérience de Gustave, partagée par le fondateur de Talentsoft, souligne la nécessité parfois douloureuse d’admettre une erreur de recrutement. Bien que Gustave soit un développeur assidu et dévoué, celui-ci ne répond malheureusement pas aux exigences attendues. Le garder dans l’équipe, que ce soit par sympathie ou par peur du vide, peut en réalité causer plus de tort que de bien, affectant à la fois le projet et le moral des collègues.
Dès lors, il est vital de prendre un moment, de respirer et d’évaluer objectivement les compétences des membres de l’équipe. Et parfois, pour éviter les retards et complications, il faut avoir le courage de feedbacks honnêtes, de dire que « non, ce n’est pas le bon choix », même si cela signifie devoir attendre un peu plus pour trouver la perle rare.
7.4 – Choisis des gens à qui tu confierais ta vie
Ah, le recrutement ! C’est tout un art !
Dans cette partie du livre « Start-up Story« , Alexandre Pachulski nous parle de confiance, de cette étincelle qui fait que nous nous disons : « Oui, cette personne, je peux compter sur elle« .
Le fondateur de Talentsoft décline sa réflexion autour de quatre points :
– Nous recrutons des collaborateurs, pas juste des employés
Lorsque nous parlons de croissance d’entreprise, nous ne parlons pas seulement de chiffres. Nous parlons de personnes, et pas n’importe lesquelles, de celles qui vont porter cette croissance. Ce ne sont pas forcément des entrepreneurs dans l’âme, mais ce doit être des personnes capables de valoriser et faire fructifier ce qui est déjà en place.
– L’exécution est aussi importante que la stratégie
Nous le savons tous, une belle stratégie, c’est bien, mais sans une exécution au top, elle ne reste qu’un plan sur le papier. Les personnes qui réussissent à faire des merveilles sont souvent celles qui sont motivées et alignées avec les objectifs de l’entreprise.
– Nous devons comprendre pour mieux collaborer
Il faut donc creuser un peu, chercher à comprendre les motivations de chacun. C’est essentiel. C’est cette compréhension qui permet de s’assurer que tout le monde travaille dans la même direction.
– Une collaboration réussie passe par l’équilibre de talents uniques
Les collaborations réussies nécessitent respect et complémentarité. Comme l’illustre l’histoire des Beatles : chacun avait son propre talent, et c’est cet équilibre qui a créé la magie. De même, en entreprise, chaque membre de l’équipe apporte une valeur unique, et notre rôle, en tant que leader, est de maintenir un équilibre, de faire en sorte que chacun puisse briller.
7.5 – Make, buy or partner
Dans le contexte entrepreneurial, la croissance d’une entreprise conduit souvent à la question du développement d’une nouvelle offre.
Cette partie du livre « Start-up Story » pose la question que tout entrepreneur se pose alors : « Dois-je le faire moi-même, acheter une solution ou m’associer avec quelqu’un ? »
La réponse n’est jamais évidente.
En guise d’exemple et de réflexion, Alexandre Pachulski relate ici une situation vécue chez Talentsoft où le dilemme de ces trois options s’est posé pour répondre aux besoins en recrutement de ses clients.
Les trois options alors envisageables étaient :
- Développer la solution en interne,
- Acheter une entreprise spécialisée ayant déjà la solution,
- Établir un partenariat avec un expert du domaine.
Après analyse, le rachat d’une entreprise s’est avéré être la meilleure option, notamment grâce à la compatibilité technique et culturelle des deux équipes. Cependant, dans un autre contexte, Talensoft a préféré conserver un partenariat plutôt que de procéder à un rachat.
En fait, conclut l’auteur, entre « faire », « acheter » ou « établir un partenariat », il n’y a pas de meilleure solution. C’est un choix stratégique. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients. Le tout est de bien analyser la situation, de peser les « pour » et les « contre », et de choisir la voie qui semble la plus alignée avec les besoins et les valeurs de l’entreprise.
7.6 – Fais en sorte que tout le monde soit associé au succès
Alexandre Pachulski termine ce sixième chapitre en nous invitant à partager notre succès, à le célébrer tous ensemble.
En effet, pour l’auteur, un entrepreneur doit faire en sorte que son succès soit celui de tous ceux qui l’accompagnent dans son aventure. Le succès d’une entreprise, pour être durable et véritablement savoureux, doit être une victoire collective ! Se crée ainsi une dynamique positive et motivante.
L’une des façons de le faire est d’associer financièrement les collaborateurs au succès de l’entreprise. Pour Talentsoft, cela s’est traduit par l’association d’environ deux cents personnes au capital de l’entreprise.
Mais pas uniquement. Reconnaître et valoriser les contributions de chacun est tout aussi crucial. Cela peut se faire à travers des remerciements, des bonus, ou d’autres formes de reconnaissance.
Le rappeur Orelsan nous donne une belle leçon à ce sujet. Il partage son succès avec son équipe, s’assurant que chaque personne soit reconnue et célébrée pour son apport. C’est une belle manière de montrer que chaque effort compte.
Chapitre 8 – Les levées de fonds
8.1 – Joue l’Homme
La levée de fonds est une étape déterminante dans le parcours d’un entrepreneur : c’est une période où les enjeux sont élevés et où chaque décision compte.
À ce moment-là, pour Alexandre Pachulski, il y a une chose à ne pas oublier : oui, nous demandons des fonds. Mais n’oublions pas que nous offrons également quelque chose de précieux : une chance unique de faire partie d’une aventure entrepreneuriale prometteuse.
Inutile alors de nous précipiter sur le premier investisseur venu, lance l’auteur de « Start-up Story« .
Prenons le temps de choisir nos investisseurs judicieusement : des personnes qui non seulement apportent des fonds, mais plus que l’argent, qui apportent aussi leur expertise, leur expérience, leur réseau même parfois et une vision en adéquation avec la nôtre.
Tout comme au poker, il est important de « jouer l’Homme » plutôt que les cartes : autrement dit, on ne joue pas seulement avec les cartes, mais aussi avec les personnes autour de la table. Les signaux non verbaux, la position à la table, tout cela compte et peut influencer notre stratégie.
Par ailleurs, il est essentiel d’avoir une bonne relation avec les investisseurs, car une collaboration saine et harmonieuse peut propulser notre entreprise vers de nouveaux sommets.
En somme, pour le fondateur de Talentsoft, lors d’une levée de fonds, nous devons nous rappeler que nous sommes l’acteur principal de la partie. Nous avons aussi des cartes en main, et choisir les bonnes personnes avec qui partager notre aventure est tout aussi décisif que d’obtenir des fonds.
8.2 – Comprends les attentes de tes interlocuteurs
Nous l’avons dit, la levée de fonds est un moment charnière dans la vie d’une start-up.
Mais pour réussir cette levée de fonds, il est vital de plonger dans l’esprit de nos futurs investisseurs. Voici quelques clés pour déchiffrer leurs attentes :
- L’équipe avant tout : les investisseurs scrutent avec attention l’équipe qui se cache derrière le projet. Ils cherchent une équipe soudée, capable d’exécuter le plan présenté, une équipe où chaque membre apporte une valeur ajoutée et démontre une réelle motivation.
- La quête de sens : de plus en plus, les investisseurs veulent que leur argent ait un impact positif. Ils sont attirés par des projets qui, au-delà du profit, visent à améliorer le monde dans des domaines tels que le développement durable, la santé ou l’éducation.
- L’appétit pour l’innovation : certains investisseurs sont aussi là pour apprendre. Ils peuvent alors injecter de l’argent dans des domaines innovants, comme la blockchain ou la technologie quantique, pour mieux comprendre ces secteurs.
- Le facteur « coup de cœur » : et puis, il y a l’aspect humain. Parfois, un projet parle à l’investisseur, même si ce n’est pas tout à fait dans sa ligne habituelle. Ne sous-estimons pas le pouvoir d’une histoire bien racontée et d’une vision qui résonne.
8.3 – Joue efficace
Lors d’une levée de fonds, l’équipe est un atout majeur pour valoriser l’entreprise. Toutefois, il faut veiller à ne pas la sur-solliciter pour éviter de perturber les opérations courantes et le bon fonctionnement de l’entreprise. Il n’est, en effet, pas judicieux d’arrêter les activités en attendant les fonds. Soyons plus stratégique !
Alexandre Pachulski partage ici quelques astuces pour faire cela avec brio :
- Économiser le temps et l’énergie de notre équipe : nous devons éviter de mobiliser tout le monde à chaque rencontre avec un investisseur. Cela peut détourner l’équipe de ses tâches quotidiennes et être contre-productif.
- Se préparer en interne : au lieu de mobiliser tout le monde dans chaque discussion externe, il est plus opportun d’organiser des réunions en interne pour recueillir toutes les données dont nous avons besoin.
- Mettre en lumière les talents : lorsque l’équipe rencontre les investisseurs, assurons-nous qu’elle soit bien préparée pour mettre en valeur ses compétences et réalisations sans se perdre dans les détails techniques.
- Communiquer clairement : il est indispensable de parler de manière claire et accessible avec les investisseurs. Évitons donc le jargon trop technique et assurons-nous que notre message soit compréhensible par tous.
- Associer sans submerger : bien sûr, nous devons impliquer nos collaborateurs dans le processus de levée de fonds, mais nous devons aussi, savoir quand prendre des décisions en solo pour préserver leur temps et énergie.
8.4 – Trouve un thème à chaque levée
L’auteur nous suggère ici d’imaginer que chaque levée de fonds soit comme la nouvelle saison d’une série télévisée.
Chacune possède alors sa propre histoire, son intrigue, et bien sûr, son thème spécifique.
Voici comment, selon Alexandre Pachulski, nous pourrions voir cela :
- La première levée est similaire à la première saison d’une série : c’est le pilote de notre série. On teste, on explore et on présente notre concept au monde. C’est l’épisode où nous faisons nos preuves et montrons la viabilité de notre projet.
- La deuxième levée, comme la deuxième saison d’une série, confirme les intuitions, les hypothèses et accélère la croissance. Nous avons déjà une base de fans (des investisseurs qui croient en nous), c’est donc le moment de solidifier cette confiance.
- Comme une troisième saison de série télévisée cherche à élargir son audience, la troisième levée, si elle a lieu, vise à élargir nos horizons. Soit en partant à la conquête de nouveaux marchés, soit en s’internationalisant.
- Les levées ultérieures : ces saisons dépendent vraiment de l’intrigue que nous avons développée. Elles doivent être alignées avec la stratégie globale de notre entreprise et servir un objectif précis.
L’auteur de « Start-up Story » ajoute deux points intéressants à retenir pour chaque « saison » de levée de fonds. Selon lui, chaque levée doit être :
- Pensée en termes de développement et d’étapes stratégiques planifiées, pas juste en termes de capital à lever.
- Clairement communiquée à toutes les parties prenantes, qui doivent alors comprendre le « pourquoi » derrière chaque campagne de financement. Elle doit raconter une histoire cohérente et captivante pour les investisseurs, montrant non seulement où nous en sommes, mais surtout, où nous allons.
8.5 – Trouve l’équilibre
Lors d’une levée de fonds, il nous faut déterminer le montant exact dont nous avons besoin.
Pour le fondateur de Talentsoft, ce montant doit être défini en fonction d’au moins 3 éléments :
- L’objectif de la levée : quel est le but précis de cette levée de fonds ? Cela peut être le développement d’un nouveau produit, une expansion géographique, ou autre.
- Le stade de développement de notre entreprise : où en est notre entreprise ? Un projet en phase de démarrage n’aura pas les mêmes besoins qu’une entreprise en phase de croissance.
- Les ambitions à court, moyen et long terme : quels sont-ils ?
Ensuite, l’auteur de « Start-up Story » nous met en garde contre deux écueils :
- Lever trop peu : lever un montant insuffisant peut nous contraindre à chercher des financements supplémentaires, ce qui peut être chronophage, énergivore et détourner notre attention du business.
- Lever trop : à l’inverse, lever trop de fonds peut entraîner une dilution de nos parts dans l’entreprise et nous mettre sous pression pour dépenser l’argent, parfois de manière non optimale.
Enfin, si nous envisageons une acquisition, Alexandre Pachulski émet deux recommandations :
- Connaître précisément notre cible : savoir précisément qui nous souhaitons acquérir et pourquoi.
- Évaluer le coût : définir combien coûtera cette acquisition et comment elle s’inscrit dans notre stratégie.
8.6 – Ne vends pas ton âme au diable
Choisir ses investisseurs ne doit pas se limiter à leur renommée ou à la somme qu’ils proposent. Il est essentiel de nous assurer que leurs intentions et leurs valeurs soient alignées avec les nôtres, de rester fidèle à soi-même.
Voici donc quelques points à garder en tête pour préserver son essence en affaires selon « Start-up Story » :
- Nous devons être certain que nos investisseurs partagent non seulement notre vision business, mais aussi nos valeurs fondamentales. C’est la base d’une collaboration saine et durable.
- Les premières rencontres avec des investisseurs peuvent être flatteuses et leurs promesses alléchantes. Mais il est vital de regarder au-delà des apparences, au-delà de cette période de « séduction » initiale, et de nous assurer que les promesses seront tenues.
- Les investisseurs sont là pour faire fructifier leur mise. Il est donc crucial de comprendre clairement leurs attentes en termes de retour sur investissement et de nous assurer qu’elles sont en phase avec nos propres objectifs et timeline.
- Certains partenaires financiers peuvent chercher un profit rapide, parfois au détriment de la culture d’entreprise ou du bien-être des employés. Il est donc primordial de choisir des partenaires qui comprennent et respectent nos valeurs et notre vision à long terme.
Chapitre 9 – Le final
9.1 – Choisis le bon moment pour vendre ou pour entrer en Bourse
Dans le dernier chapitre de « Start-up Story« , Alexandre Pachulski nous propose d’imaginer la fin d’une aventure entrepreneuriale comme le dernier acte d’un film ou d’une relation amoureuse. C’est, confie-t-il, un moment délicat, rempli d’émotions et de décisions cruciales. Et tout comme dans une histoire, dans l’entrepreneuriat, savoir quand et comment conclure est tout un art et est essentiel.
Le startuppeur explique qu’il existe plusieurs manières de tourner la page : nous pouvons vendre l’entreprise, vendre nos parts, conserver nos parts ou encore introduire l’entreprise en Bourse. Chacune de ces options a ses propres implications et conséquences, précise-t-il.
Le fondateur de Talentsoft revient ensuite sur sa propre histoire.
Il nous raconte comment, après 14 ans à la barre de Talentsoft, et après avoir traversé de nombreuses étapes et surmonter moult défis, les fondateurs ont choisi de vendre la start-up. Ce genre de décision, confesse-t-il, n’est jamais facile. Et elle se teinte souvent de nostalgie.
Il indique que la décision de vendre Talentsoft a été largement influencée par la crise Covid-19, qui fut éprouvante pour les fondateurs.
L’auteur souligne, avec cet exemple, comme celui de WeWork sur lequel il revient également, l’importance de savoir quand il est temps de passer à autre chose, de reconnaître quand une étape est terminée. Selon lui, le moment de dire adieu à son entreprise est souvent le fruit d’un alignement d’opportunités, de circonstances, et parfois, d’une bonne dose d’intuition.
C’est un choix qui doit être mûrement réfléchi, en pesant le pour et le contre, et en restant fidèle à ses convictions et à ses valeurs.
9.2 – Ne laisse personne dans le flou
Lorsqu’il s’agit de vendre ou d’entrer en Bourse, la clarté est de mise. Imaginons une relation amoureuse : la confusion et le non-dit peuvent causer plus de douleur que la vérité, n’est-ce pas ?
Eh bien, la même règle s’applique en affaires.
Alexandre Pachulski partage quatre conseils à ce sujet :
- Annoncer avec clarté : il est vital de communiquer ouvertement sur les opérations importantes, d’en expliquer les raisons et de reconnaître les zones d’ombre.
- Choisir le bon moment pour partager les nouvelles, surtout, celles d’envergure : le bon timing est un élément clé.
- Communiquer en interne et en externe : la communication doit être une priorité, à la fois au sein de l’équipe et envers le public ou les clients.
- Être honnête et transparent même si cela implique d’admettre qu’on ne détient pas toutes les réponses : dans un contexte d’incertitude, l’honnêteté et la transparence ne sont pas seulement appréciées, elles sont indispensables.
9.3 – Fais en sorte de pouvoir te regarder dans la glace
Quitter l’entreprise que l’on a fondée est une décision lourde de conséquences, tant pour soi que pour les collaborateurs, clients et partenaires.
C’est une onde de choc qui touche tout le monde, qui a des répercussions sur tous les acteurs impliqués. Il est essentiel de reconnaître cet impact. L’auteur fait d’ailleurs référence au film « Wall Street » pour comprendre les erreurs à éviter en termes d’intégrité à ce moment-là.
Ensuite l’auteur évoque la tentation du profit : oui, vendre peut être incroyablement lucratif, mais à quel prix moral ? Nous devons absolument veiller à pouvoir nous regarder dans le miroir après.
Et pour cela, il faut penser à nos collaborateurs : leur bien-être doit être une priorité. Nous assurer qu’ils ne sont pas laissés pour compte ou mis dans une position précaire est fondamental.
Nous devons aussi tenir nos promesses, rappelle l’auteur. Les clients ont cru en nous. Respecter les engagements pris envers eux est non seulement professionnel, mais aussi éthique.
Enfin, il est primordial que les bénéfices de la vente soient équitablement répartis parmi ceux qui ont contribué au succès de l’entreprise.
En somme, chaque étape, chaque décision doit être prise avec une conscience claire et une intégrité inébranlable. Pour le fondateur de Talentsoft, c’est la seule manière de quitter la scène avec dignité et respect, en garantissant que l’écho de nos actions résonne positivement dans l’avenir de ceux qui restent.
9.4 – Prépare ta succession
Préparer sa succession, c’est un peu comme préparer un navire pour un long voyage sans nous à bord. C’est s’assurer qu’il naviguera aussi bien, voire mieux, en notre absence.
Dès lors, il ne s’agit pas simplement de trouver un remplaçant, mais de préparer l’entreprise à une transition en douceur.
La série « Succession » montre les pièges à éviter lors de cette étape. Trouver le bon successeur nécessite une introspection profonde pour comprendre son propre rôle et son impact au sein de l’entreprise.
Il est parfois nécessaire de diviser ses responsabilités entre plusieurs personnes pour assurer une transition en douceur.
Il est également possible de profiter de cette occasion pour repenser l’organisation de l’entreprise, revoir sa structure, l’ajuster et l’optimiser. Quelle que soit l’approche choisie, il est essentiel de privilégier les individus, leurs compétences et leur adéquation avec la culture d’entreprise plutôt que de se concentrer sur les titres de poste.
Enfin, ajoute l’auteur, nous devons également écouter notre intuition lors de la sélection de notre successeur qui reprendra le flambeau.
9.5 – Don’t look back
Pour Alexandre Pachulski, quitter une entreprise, surtout celle que l’on a bâtie de ses propres mains, est similaire à une séparation amoureuse. Les souvenirs et les doutes surgissent, et le départ ressemble à un saut dans le vide.
Le départ, un saut dans le vide
Cette absence soudaine de responsabilités, ce saut dans l’inconnu peut être déroutant, voire effrayant, souligne l’auteur de « Start-up Story« . Les questions fusent : ai-je bien fait ? Que se serait-il passé si ? Ainsi, on se demande si on a bien fait de partir, et on repense à ce qu’on aurait pu faire différemment.
Pourtant, il est inutile de ressasser le passé, tranche l’auteur.
Le passé doit être une leçon, pas une obsession
En effet, plutôt que de ruminer, il est judicieux de tirer des leçons du passé et de tourner résolument son regard vers l’avenir.
Comme le personnage de James Bond le suggère, être obsédé par le passé s’avère préjudiciable. Il est préférable d’utiliser nos expériences comme un tremplin pour de prochaines aventures.
9.6 – Ne hante pas tes bureaux
La séparation avec une entreprise ne se fait pas toujours nettement. Parfois, nous pouvons être tenté de rester impliqué, pensant que l’entreprise a encore besoin de nous.
Mais pour l’auteur de « Start-up Story« , cela peut créer de la confusion et entraver le travail du successeur. C’est pourquoi, après notre départ, il est préférable de :
- Ne pas devenir le fantôme de nos anciens bureaux : comme le film « Ghost » nous le rappelle, il ne faut pas devenir un obstacle invisible pour les autres en hantant les couloirs de ce qui était autrefois notre quotidien. Il est plus sain de véritablement quitter l’entreprise pour permettre à tous – à soi et à l’entreprise – d’avancer.
- Donner une nouvelle direction à sa vie : planifier son avenir, s’engager dans de nouveaux projets porteurs de sens, voilà ce qui devrait capter notre énergie et notre attention. Et ici encore, l’intuition sera notre meilleure alliée pour nous guider vers des horizons où nous pourrons à nouveau briller.
Conclusion d’Alexandre Pachulski
Dans la conclusion de son ouvrage « Start-up Story« , Alexandre Pachulski compare son parcours entrepreneurial à un carnet de voyage, parsemé de découvertes, de rencontres et de leçons précieuses tirées de son aventure avec Talentsoft.
Un voyage humain avant tout
Tout d’abord, le startuppeur insiste sur l’importance de prendre soin des personnes qui nous entourent, car elles sont le cœur de toute entreprise. Il met alors en lumière les personnes qui ont jalonné son parcours avec Talentsoft. Pour lui, chaque rencontre, chaque échange a son poids, car c’est dans l’attention sincère et véritable que l’on porte aux autres que naissent les collaborations les plus fructueuses et les amitiés les plus sincères.
L’alignement avec ses propres valeurs et l’exemplarité dans la conduite
Ensuite, l’auteur évoque l’alignement et l’exemplarité : deux mots qui résonnent particulièrement pour lui et qui rappellent, dit-il, l’importance de rester fidèle à ses valeurs et de mener par l’exemple.
L’appel d’Alexandre Pachulski aux entrepreneurs en 3 points
Enfin, entreprendre, pour Alexandre Pachulski, c’est certes exercer un pouvoir, mais c’est aussi endosser une responsabilité.
Fort de ce constat, l’auteur conclut en lançant un vibrant appel à tous les entrepreneurs. Il nous invite à :
- Contribuer positivement au monde, à y apporter notre pierre à l’édifice.
- Honorer et respecter ceux qui nous suivent et nous accompagnent dans notre aventure entrepreneuriale.
« Quand vous êtes au cœur de votre aventure entrepreneuriale, c’est grâce aux autres que vous pouvez – ou non – réaliser vos rêves, atteindre vos ambitions, relever vos défis. Ne pas l’oublier, c’est leur rendre grâce chaque jour. Et loin de n’être qu’une posture philosophico-démagogique, c’est bien l’une des clés essentielles du management !«
- Faire de notre projet entrepreneurial une histoire qui restera gravée dans les mémoires
« La plus belle histoire entrepreneuriale que vous écrirez est assurément celle qui vous ressemblera, celle dont on pourra dire que c’était la vôtre et que nul autre que vous n’aurait pu la mener, en tout cas ainsi. […] Alors osez, tentez, amusez-vous, découvrez, partagez, et faites de votre start-up une belle histoire. De celles que vous serez heureux de raconter à votre tour, je vous le souhaite, dans un livre.«
Conclusion de « Start-up Story – Le guide pop culture de l’entrepreneuriat » d’Alexandre Pachulski
1. Les sujets clés du livre « Start-up Story«
Le récit authentique d’un succès entrepreneurial
« Start-up Story » d’Alexandre Pachulski est le récit d’une success story. Mais pas uniquement. En nous racontant sa propre histoire, le fondateur de Talentsoft nous immerge dans le monde des start-ups avec ses défis, ses moments de doute et ses choix jamais faciles.
Loin des clichés, Alexandre Pachulski dépeint le parcours du combattant que représentent la création et la gestion d’une start-up. Mais il décrit aussi avec beaucoup d’authenticité l’aventure passionnante et riche humainement qu’incarne sa réussite entrepreneuriale, menée main dans la main avec ses collaborateurs.
De multiples leçons pour réussir son aventure entrepreneuriale
L’histoire d’Alexandre Pachulski met en lumière de nombreux points clés utiles à tout entrepreneur ou futur entrepreneur. De la nécessité de s’adapter et d’évoluer, à l’importance de la culture d’entreprise, en passant par des conseils pour aborder les décisions stratégiques, chaque page regorge d’enseignements.
Les anecdotes personnelles d’Alexandre Pachulski, ses réussites comme ses échecs, sont autant d’exemples concrets qui illustrent ces leçons.
Des valeurs sur lesquelles méditer : partage, solidarité et travail en équipe
L’un des messages phares du livre est l’importance du partage et de la solidarité dans le monde des affaires.
Le témoignage d’Alexandre Pachulski montre comment le succès est souvent le fruit d’un travail d’équipe et naît de la capacité à créer des synergies entre différents acteurs.
2. Ce que « Start-up Story » vous apportera
« Start-up Story » d’Alexandre Pachulski est une lecture qui partage une vision réaliste et nuancée de l’entrepreneuriat, loin des success stories idéalisées.
Pour les passionnés d’entrepreneuriat, c’est :
- Une source d’inspiration, un rappel que le chemin entrepreneurial est semé d’embûches, mais que la persévérance, la passion et l’apprentissage constant peuvent mener au succès.
- Un guide riche en conseils à qui veut se lancer dans l’aventure entrepreneuriale : chaque page du livre est une leçon en soi, et les entrepreneurs et startuppeurs, qu’ils soient novices ou expérimentés, trouveront dans ce livre des éclairages précieux pour vivre leurs propres parcours.
3. Une lecture que je recommande à la fois pour apprendre et vous inspirer
Si vous cherchez un guide authentique, loin des clichés et formats que nous avons l’habitude de lire sur le monde des start-ups, « Start-up Story » est le livre qu’il vous faut.
Alexandre Pachulski y raconte son parcours, ses choix, ses doutes. Il partage ses réflexions avec générosité et sincérité.
Chaque chapitre est une invitation à réfléchir, à la remise en question, et finalement, à l’action.
Pour tous ceux qui souhaitent comprendre les rouages de l’entrepreneuriat, ou simplement s’inspirer d’une success story authentique, ce livre est un incontournable.
Points forts :
- Une plongée réelle dans l’univers des start-ups, loin des clichés, accessible même pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce monde.
- Chaque expérience partagée est une leçon d’entrepreneuriat.
- Les conseils concrets pour les entrepreneurs en herbe.
- L’angle original de l’entrepreneuriat à travers la pop culture et le storytelling qui rendent le livre agréable et inspirant.
- L’approche entrepreneuriale authentique et très actuelle.
Points faibles :
- Certains conseils ou expériences peuvent ne pas s’appliquer à tous les types d’entreprises ou de marchés.
- Les références à la pop culture nécessitent un certain intérêt pour le sujet pour en apprécier pleinement l’approche.
Ma note :
★★★★★
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