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Résumé du livre « Le Pouvoir de l’Engagement Total – Gérer son énergie et non son emploi du temps pour se ressourcer et obtenir la haute performance » (The Power of Full Engagement) : Chaque jour le nombre d’heures est fixe, mais pas la quantité d’énergie dont nous disposons : la clé de la haute performance, de la santé, du bonheur et de l’équilibre repose dans la gestion de l’énergie, pas dans la gestion du temps.
Par Jim Loehr et Tony Schwartz, 2003, 256 pages
Titre original : The Power of Full Engagement
Cet article a été rédigé par Alban, créateur du blog « Alban Blog », dans lequel il parle de ses débuts dans l’entrepreneuriat, de webmarketing et de développement personnel.
Chronique et résumé du livre The Power of Full Engagement
Les auteurs commencent The Power of Full Engagement par un constat : nous vivons dans un monde où tout s’accélère. Les échanges digitaux, les communications et aussi les rythmes de travail. Sans cesse, nous devons faire face à plus de demandes. La réponse la plus intuitive que nous trouvons est donc de consacrer plus de temps à travailler pour satisfaire ces demandes.
Cela semble logique : plus il y a de demandes dans notre vie, plus il faut consacrer d’heures à y répondre. Le problème est que le temps est une ressource finie. Nous ne disposons que d’une quantité limitée d’heures chaque jour.
Souvent, on rentre du travail fatigué, et on n’a plus le temps de consacrer du temps de qualité à ses enfants. Au travail, ce sont les emails qui ne cessent d’arriver et les interruptions qui nous empêchent de nous consacrer suffisamment longtemps aux projets importants.
On se souvient facilement des dates d’anniversaires, grâce à Facebook et aux calendriers des Smartphones, mais nous sommes souvent trop fatigué pour sortir les célébrer comme il se doit. Ce que l’on demande de nous excède souvent ce que l’on peut donner. Pour palier à cette difficulté et suivre le rythme, on essaie sans cesse de mieux gérer son temps pour réussir à tout faire passer.
A la différence du temps, l’énergie n’est pas une ressource finie. En la gérant bien, on peut augmenter sa capacité et mieux répondre aux demandes incessantes. En réalité, c’est elle, et non le temps, qui est l’élément fondamental de la haute performance. L’efficacité, la santé et même le bonheur sont enracinés dans la capacité à savoir gérer son énergie tout au long de la journée.
Tout ce que l’on fait, des discussions sur le lieu de travail au temps que l’on passe avec sa famille, requiert de l’énergie. La qualité de nos actions dépends très largement de la qualité de notre énergie au moment où nous agissons. Imaginez que vous vous réveilliez demain avec beaucoup plus d’énergie positive et concentrée à investir au travail et avec vos proches. Est-ce que cela ne changerait pas la qualité de votre vie pour le meilleur?
Il est clair que certains environnements sont relativement toxiques, notamment si votre environnement de travail est exécrable. Cependant, les auteurs nous montrent que nous avons beaucoup plus de contrôle sur notre énergie que nous le pensons. Ils nous proposent dans le livre The Power of Full Engagement un ensemble de principes judicieux pour la gestion de son énergie, basés à la fois sur l’aspect physique, émotionnel, mental et enfin spirituel.
Ce qu’ils appellent l’engagement total requiert en effet une grande quantité d’énergie physique, une bonne connexion émotionnelle, une capacité à bien se concentrer (énergie mentale) et enfin le fait d’être aligné avec des valeurs personnelles et un but qui dépasse notre intérêt personnel immédiat (énergie spirituelle).
Le livre the Power of Full Engagement présente en fait un paradigme nouveau, que je reproduis ici :
Ancien Paradigme | Nouveau Paradigme |
Gérer son temps | Gérer son énergie |
Eviter le stress | Rechercher le stress |
La vie est un marathon | La vie est une série de sprints |
Les pauses sont du temps de perdu | Les pauses sont des périodes productives |
Les récompenses alimentent la performance | Un but plus large que soi alimente la performance |
Importance de la discipline personnelle tout au long de la journée | Importance des rituels tout au long de la journée |
Le pouvoir de la pensée positive | Le pouvoir de l’engagement total |
Les auteurs ont entraîné pendant trente ans des sportifs de haut niveau, ce qui leur a permis d’acquérir une solide expérience et d’éprouver amplement leur méthode. Ils ont coachés notamment des joueurs issus du monde du tennis tels que Pete Sampras, Jim Courier, Arantxa Sanchez-Vicario, Sergi Bruguera et Monica Seles. Leurs interventions avec les athlètes avaient ceci d’unique qu’ils ne travaillaient jamais sur la technique ou le savoir-faire des sportifs.
Ils se concentraient uniquement sur le management de l’énergie pour les aider à être plus efficace dans leur sport. Les excellents résultats qu’ils ont obtenu les ont ensuite amenés à devenir connus et à appliquer les principes de leur entraînement au monde de l’entreprise.
Curieusement d’ailleurs, ils se sont aperçus que les demandes de la vie professionnelles étaient en général plus fortes que pour les sportifs de haut niveau. En effet, les sportifs passent environ 90% de leur temps à s’entrainer pour réaliser une performance dans les 10% restants, tandis que la vie professionnelle nous demande d’être continuellement sur le qui-vive.
Première partie du livre The Power of Full Engagement : Dynamique de l’engagement total
Chapitre 1 : Totalement engagé : l’énergie, et non le temps est notre ressource la plus précieuse.
La bonne gestion de son énergie est absolument critique pour réaliser une performance de haut niveau. Dans ce chapitre d’introduction, les auteurs présentent quatre principes sur lesquels reposent la bonne gestion de son énergie, et qui vont guider la suite de l’ouvrage :
Principe 1 : L’engagement total demande que l’on puise dans quatre sources d’énergie distinctes mais liées : l’énergie physique, émotionnelle, mentale et enfin spirituelle.
Les êtres humains sont des systèmes complexes, et être totalement engagé dans ce que l’on fait implique plusieurs dimensions d’engagement. Si l’on enlève l’une des quatre composantes citées ci-dessus, notre capacité à tourner à notre plein potentiel s’en verra diminuée. Par exemple, l’énergie physique représente la quantité d’énergie, tandis que l’énergie émotionnelle représente la qualité de l’énergie.
Pour être totalement engagé, il faut à la fois une énergie haute (quantité) et plaisante (qualité). L’auteur donne l’exemple d’un chirurgien supposé vous opérer le cœur : préféreriez vous qu’il soit déprimé et fatigué (énergie basse-négative), énergique et en colère (énergie haute-négative), ou plutôt énergique, confiant et dans un bon jour (haute-positive) ?
On remarque que lorsque l’on doit se concentrer pour effectuer une tâche de haute précision, il vaut mieux être dans une énergie haute et positive puis, lorsque vient le moment de se reposer, revenir dans une énergie basse et positive (relaxé).
Principe 2 : La capacité d’énergie diminue si on la sur-utilise ou si on la sous-utilise. De ce fait, il nous faut équilibrer nos dépenses d’énergie avec des périodes de récupération pour se ressourcer et regagner son énergie.
Pour augmenter notre énergie, il est nécessaire de s’entrainer continuellement, tout au long de sa vie, dans les quatre dimensions citées plus haut. Pour cela, il faut procéder exactement comme on procèderait pour développer nos muscles en faisant de la musculation : faire alterner des périodes d’effort avec des périodes de récupération.
Si vous faîtes de la musculation chaque jour, sans jamais récupérer, vos muscles ne se développeront pas, ceux qui font du bodybuilding pourront le confirmer. Les temps de récupération sont primordial pour le développement et il est très important de ne pas faire des efforts linéaires, sous peine de s’épuiser et de ne plus avancer.
Malheureusement, dans le monde professionnel, le premier à s’arrêter est souvent mal vu, et on félicite celui qui peut faire de très longues heures et rentrer chez lui tard le soir. Le problème est qu’un tel rythme est contre-productif et donc inefficace.
De l’autre côté de problème, si vous ne faites jamais d’effort, alors vos muscles s’atrophieront naturellement. C’est la même chose pour l’énergie spirituelle, mentale et émotionnelle. Il est nécessaire de les faire travailler régulièrement pour les développer.
Il ne faut pas vivre une vie linéaire, mais cyclique. Tout dans la vie est cyclique et les êtres humains n’échappent pas à cette règle.
Principe 3 : Pour augmenter notre capacité, il nous faut régulièrement pousser au delà de nos limites normales, pour s’entrainer exactement comme les athlètes de haut niveau le font.
Contrairement à ce que l’on peut s’imaginer, le stress n’est pas l’ennemi de nos vies. En réalité, il est utile à notre développement personnel. De même qu’un sportif faisant de la musculation doit forcément aller au delà de ses limites pour développer ses muscles, le stress nous aide à nous renforcer.
Immédiatement après une séance de musculation, le sportif est fatigué et affaibli. Cependant, après un jour ou deux de récupération, ses muscles ont gagné en force. De la même manière, le stress, quand il est maîtrisé et voulu, est un moyen d’augmenter notre capacité et notre énergie dans les domaines de l’émotionnel, du mental et du spirituel.
Comme on l’entend souvent, “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”. C’est pourquoi, pour devenir plus performant, il est important de s’exposer régulièrement à un stress au delà de notre zone de confort, puis de s’accorder un temps de récupération.
Principe 4 : Les rituels positifs d’énergie – des habitudes spécifiques pour gérer son énergie – sont la clé de l’engagement total et de la haute performance.
Habituellement, il est admis que l’on peut changer son comportement et améliorer ses résultats en utilisant suffisamment de discipline personnelle et de volonté. Or, cela demande une grande attention tout au long de la journée, et il faut fournir un grand effort mental pour réussir à changer avec cette méthode.
La réalité est que la volonté et la discipline personnelle sont des ressources limitées, et il est difficile d’y faire appel de manière prolongée dans le temps. Mieux vaut donc mettre en place ce que les auteurs appellent des rituels d’énergie positifs, qui s’appuient sur l’automatisme des habitudes.
Tout comme on se brosse les dents chaque jour sans y réfléchir dans le but d’avoir une bonne hygiène dentaire, les “rituels” sont des actions spécifiquement définies et structurées, que l’on fait sans effort. Créer délibérément des rituels pour nous aider à récupérer et à gérer notre énergie est donc un excellent moyen de devenir plus engagé dans sa vie.
En effet, même si nous pensons le contraire, notre comportement quotidien est très largement dicté par nos habitudes. On ne les suit pas forcément dans le même ordre, ni au même moment chaque jour, mais cela reste des habitudes.
Pensez par exemple à la manière dont vous faîtes vos lacets, à la façon dont vous vous lavez les mains, aux séquences de pensées que vous suivez, aux types d’aliments que vous mangez, à la manière dont vous commencez votre journée de travail le matin etc. : chaque jour, c’est presque la même chose.
Or, comme le dit Aristote, “Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée”. De ce fait, les habitudes négatives nous handicapent et les habitudes positives nous font avancer ou nous aident à mener une vie agréable (Note : pour identifier vos mauvaises habitudes et les remplacer par des bonnes vous pouvez lire l’article 6 étapes pour Remplacer de mauvaises habitudes par de bonnes habitudes).
La méthode proposée dans The Power of Full Engagement pour améliorer sa gestion d’énergie et obtenir une performance remarquable consiste en trois points principaux :
- Retrouver un alignement avec ses valeurs personnelles (une raison pour dépenser son énergie)
- Faire face à la réalité de notre situation
- Elaborer un plan d’action, basé notamment sur la puissance des rituels, pour enfin réduire l’écart entre la personne que nous sommes vraiment ainsi que ses valeurs et la personne que nous sommes dans la vie quotidienne et professionnelle.
Chapitre 2 : La vie désengagée de Roger B.
Dans ce chapitre, les auteurs nous montrent l’exemple typique d’un de leur client. Une personne qui ne sait plus gérer son énergie, tant au niveau physique, émotionnel, mental que spirituel.
A travers cet exemple, on voit bien les effets d’une mauvaise gestion de son énergie au quotidien. On constate aussi à quel point cela est monnaie courante dans notre société.
Roger B. est quelqu’un qui, vu de l’extérieur, a beaucoup de succès. Il est marié à une femme qu’il aime, a deux enfants, et travaille dans une société à un poste très important, ce qui implique un salaire élevé. Pourtant, son patron et ses collègues ont remarqué une baisse de performance au fil des années.
Celle-ci s’accompagne d’une irritabilité et d’un impatience grandissantes, au point de devenir problématique pour son entreprise. En plus de cette irritabilité et impatience, ses problèmes sont la négativité, la superficialité de ses relations et enfin, le manque de passion.
Au niveau physique, il souffre de surpoids et de pression artérielle. Ses habitudes alimentaires sont mauvaises. Il ne prends presque jamais de petit déjeuner puis mange rapidement un sandwich assis à son bureau le midi. Vers 16h, il éprouve généralement un petit creux, vite comblé par quelques cookies.
Le soir, il se détend en rentrant chez lui en se servant un Martini, puis mange un gros repas, agrémenté de quelques verres de vin. Il se couche tard, après avoir regardé ses emails une dernière fois, et met souvent de temps à s’endormir. La matin, il a besoin de plusieurs cafés pour continuer à suivre la journée de travail. Enfin il ne fait pas de sport, malgré quelques essais infructueux.
Son manque d’énergie a bien sûr un impact au niveau émotionnel. Quand il était jeune, il était connu comme quelqu’un de sympathique et drôle. Maintenant, ils se comporte de manière impatiente et négative, influençant par là-même ceux qui sont sous sa responsabilité au travail.
Sa femme, qu’il voyait avant comme une amie aussi bien qu’une partenaire romantique est devenue une relation plus superficielle. Les principales conversations qu’ils échangent tournent autour de la logistique du foyer familial. Il a peu de temps à passer avec elle en tête à tête, et peu de temps aussi pour ses enfants. A cause de cela, une culpabilité se développe aussi chez lui.
L’aspect mental souffre aussi, puisque avec ce rythme effréné et les mauvaises habitudes alimentaires, il a de plus en plus de mal à se concentrer. Les interruptions incessantes d’emails, de coups de téléphone et de demandes de ses collègues ajoutent encore à ce problème.
Pour résumer, Roger B., comme beaucoup d’entre nous, vit sa vie en apportant sans cesse des réponses aux demandes extérieures. Jouet des circonstances, il s’essouffle, court après son temps, perd le contrôle de sa vie, et surtout, il perd le lien avec ses aspirations et ce qu’il veut dans sa vie. Si vous avez des points communs avec Roger B., lisez la suite jusqu’au dernier chapitre, vous constaterez son évolution.
Chapitre 3 : Le pouls de la haute performance : équilibrer stress et repos
Dans le monde du sport du haut niveau, il est largement admis que l’entrainement doit alterner des périodes de travail et de récupération. D’ailleurs, la plupart des athlètes de niveau avec lesquels ont travaillé les auteurs voyaient leurs problèmes venir d’un déséquilibre entre les dépenses et les récupérations d’énergie.
Ce point est central pour la performance, pourtant peu d’entreprises prennent suffisamment en compte l’importance des pauses. Dans la vie professionnelle comme dans le sport, les pauses sont plus que de simples périodes sans travail. Elles sont essentielles à la récupération.
En plus de favoriser une bonne santé et dans une certaine mesure le bonheur, elles sont aussi indispensables à l’efficacité et à la performance. Tout comme en sport, il est nécessaire d’équilibrer les dépenses et les récupérations d’énergie, afin d’éviter aussi bien “l’overtraining” que “l’undertraining”.
Une définition simple de l’énergie est tout simplement la capacité à effectuer un travail. En ce sens c’est un besoin fondamental pour l’être humain de dépenser puis de récupérer l’énergie.
La vie elle-même est basée sur le principe de l’oscillation et de l’alternance entre période de croissance et de récupération. Ces oscillations sont en quelques sorte le pouls de la vie, et les être humains n’échappent pas à cette règle de l’oscillation. Ainsi, il ne faut pas être linéaire dans son temps de travail, mais rythmique. On distingue d’ailleurs plusieurs cycles rythmiques chez l’être humain.
Parmi ceux-ci, on peut distinguer le rythme circadien, qui dure environ 24 heures, et le rythme ultradien, qui dure entre 90 et 120 minutes selon les individus. Si l’on est attentif, on peut remarquer lorsque l’on arrive à la fin d’un cycle ultradien. Des signes comme le bâillement, la sensation de faim, une légère fatigue nous le suggèrent.
Il est donc très important de suivre ces rythmes en prenant des pauses. Il est possible de se forcer à rester actif même en fin de cycle mais cela se paye après un certain temps par des maux de tête ou de dos, des problèmes gastriques ainsi qu’une irritabilité et une impatience accrue et une difficulté à se concentrer.
Le temps entre chaque point
En tant que psychologue de la performance, Jil Loer, l’un des deux auteurs de l’ouvrage Le Pouvoir de l’Engagement Total, a longtemps étudié les tennismen de haut niveau pour déceler les différences entre les grands compétiteur et le reste des joueurs. En étudiant les vidéos, il s’est rendu compte qu’un des points communs entre tous les meilleurs joueurs se voyait non pas au moment de jouer, mais entre les temps de jeu.
Entre chaque point, les meilleurs joueurs avaient un ensemble de rituels propres très spécifiques pour relâcher très rapidement la pression. La manière dont il marchaient, dont ils faisaient rebondir la balle contre le sol, et même l’endroit où il regardaient : tout ça se répétaient de manière automatique entre chaque point de jeu.
Des mesures de rythme cardiaque ont ensuite montré que dans les 16 à 20 secondes entre chaque point de jeu, les joueurs pouvaient ralentir leur rythme cardiaque de près de 20 battements par minute. En comparaison, beaucoup de joueurs moins bien classés n’avaient pas ces mini-rituels de récupération.
Récupérer au travail
Dans le monde du travail, l’alternance entre récupération et effort est tout aussi importante. L’idéal serait d’alterner entre des périodes d’effort avec une énergie haute et positive, et des périodes de récupération avec une énergie basse mais tout aussi positive (relax, zen). C’est étonnant de voir à quel point dans nos sociétés, le fait de prendre des pauses est relativement mal perçu.
Pourtant, le travail linéaire rend difficile la concentration et le travail de qualité. De plus, travailler de longues heures de manière monotone peut littéralement être dangereux pour la santé sur le long terme (Si cela vous paraît peu probable, reportez-vous au livre, des exemples frappant de la dangerosité du travail linéaire y sont détaillés).
Finalement, les pauses aussi bien que les périodes d’effort (stress) sont nécessaires pour rester énergique et s’améliorer. Mieux vaut penser comme un sprinter et ensuite récupérer de l’effort, que de s’atteler à une tâche comme un marathonien. En ce sens, le stress (sous diverses formes), plutôt que d’être évité, doit être recherché, et être suivi de périodes suffisantes de récupération.
Chapitre 4 : L’énergie physique : alimenter le feu
Pour les sportifs et les personnes exerçant un travail physique, l’utilité d’une bonne santé est une évidence. En revanche, pour ceux qui travaillent dans des bureaux, il apparaît moins clairement que c’est un élément crucial. Roger B., l’homme décrit dans le chapitre 2, en est un bon exemple. Il ne prête aucune attention particulière à son énergie physique.
C’est une erreur, car le physique est un élément tout aussi important pour les personnes travaillant dans un bureau que pour ceux qui travaillent dehors. Elle est le carburant principal de toutes nos actions. Elle est indispensable pour se concentrer, contrôler ses émotions, s’engager dans des activités de créativité.
Une étude du journal Ergonomics a conclu que la performance mentale des personnes en forme est meilleure que celles des personnes en mauvaise forme: elles commettraient 27% d’erreurs en moins dans les tâches de concentration, et auraient une meilleure mémoire à court terme.
D’où provient l’énergie physique ?
Au niveau le plus basique, l’énergie physique provient de l’interaction entre l’oxygène et le glucose. Logiquement, ce sont donc la respiration et l’alimentation qui sont les deux cycles les plus fondamentaux dans l’énergie physique.
Manger stratégiquement
Il est donc important que l’alimentation puisse fournir un apport en glucose continu tout au long de la journée. Pour cela, il faut privilégier des aliments ayant un index glycémique bas (des exemples sont donnés en annexes dans le livre), et d’éviter les sucres rapides, qui se diffusent trop vite dans le sang et nous laissent rapidement sans énergie.
De même, mieux vaut privilégier 5 à 6 repas par jour, par exemple en faisant de petites collations au milieu de la matinée et de l’après midi, et en ne mangeant pas excessivement lors des repas. L’idéal est de ne pas ressentir la sensation de faim excessive, ni la sensation d’être “plein” et de ne plus pouvoir bouger.
Un repas devrait être suffisamment léger pour ne pas que l’on sente les aliments dans son estomac mais suffisamment consistant pour que l’on puisse travailler 2-3 heures sans éprouver de sensation de faim. Malheureusement, les exemples tels que Roger B. oscillent principalement entre ces deux extrêmes. Il attendent d’avoir très faim pour se jeter sur la nourriture de mauvaise qualité, et leur plus gros repas est pris le soir.
Boire de l’eau
Ensuite, les auteurs soulignent l’importance de boire de l’eau. C’est une composante parmi les plus importantes pour une bonne énergie physique. A la différence de la faim, la sensation de soif n’est pas un bon indicateur. Lorsque l’on éprouve la soif, il est déjà trop tard, on a commencé à se déshydrater. Il est donc important de boire tout au long de la journée. Un muscle qui se déshydrate de 3% perd environ 10% de son efficacité.
Dormir ni trop, ni trop peu
Un autre composant essentiel de l’énergie physique est le sommeil. Il a une fonction de renouvellement, de récupération, mais aussi de développement (c’est pendant le sommeil que la croissance s’effectue). Les auteurs citent une étude du Psychologue Dan Kripke qui a étudié les habitudes de sommeil d’un million de personnes.
Le taux de mortalité pour presque toutes les causes de morts se sont avérés être les moins élevés pour ceux qui dormaient entre 7 et 8 heures par jour. Pour ceux qui dormaient moins, les taux étaient 2,5 fois plus haut. Pour ceux qui dormaient plus, les taux de mortalité étaient 1,5 fois plus hauts. Trop ou trop peu de sommeil serait donc nuisible à la santé.
De plus, il semblerait qu’aller se coucher tôt pour ensuite se lever tôt améliorerait la performance au long de la journée. Enfin, les auteurs évoquent le sujet de la sieste. Il semblerait que les rythmes circadiens et ultradiens atteignent en général simultanément leur plus bas en début d’après midi, ce qui suggèrerait qu’une sieste à ce moment de la journée serait bénéfique à l’organisme.
Augmenter son énergie physique
Enfin, si l’on désire augmenter son énergie physique ou la maintenir à un bon niveau, il faut bien sûr faire de l’exercice physique. Une étude de la Canadian Life Assurance Company à trouvé que 63% des participants à un programme d’exercice physique affirmaient se sentir plus relaxés, moins fatigués et plus patient pendant leur journée de travail.
47% ont aussi affirmé se sentir plus alerte, et ayant de meilleurs rapports avec leur superviseurs et collègues. L’activité physique régulière est donc très importante pour bien se concentrer tout au long de la journée, mais aussi pour augmenter sa tolérance au stress.
Pour augmenter sa capacité et son énergie physique, les auteurs recommandent de privilégier des activités rythmiques (interval training). Cela peut prendre plusieurs formes : monter des escaliers, faire du vélo, faire de la musculation etc., mais l’important est que cette activité fasse monter puis descendre le rythme cardiaque à intervalles réguliers. Cela favorise la capacité de récupération et augmente la performance.
Petites pauses
Enfin, pour rester engagé toute la journée sans trop se fatiguer, les auteurs répètent l’importance de faire une pause toutes les 90 à 120 minutes.
Même si l’on est débordé de travail, se forcer à prendre une pause est en fait une manière d’augmenter sa productivité, pour garder l’esprit clair et créatif et ne pas commencer à sécréter des hormones de stress et d’adrénaline, nuisibles au travail de concentration (ces hormones sont utiles à la survie dans certaines situations, mais nos vies modernes ne nous y confrontent que rarement).
Chapitre 5 : L’énergie émotionnelle : transformer la menace en challenge
Le lien entre l’énergie physique et l’énergie émotionnelle est très fort. Comme Roger B., si l’on commence à manquer d’énergie physique, on va vite sentir un sentiment d’urgence, une fatigue, un stress, qui va nous affecter au niveau émotionnel, et nous alerter que quelque chose doit être fait pour récupérer.
Energie qualitative
Pour réaliser de bonnes performances au quotidien, l’énergie émotionnelle doit être plaisante et positive. Des notions comme le plaisir, le challenge, l’aventure et la recherche d’opportunités sont au cœur de l’engagement total. Il est donc important d’avoir, en plus d’une bonne énergie physique, de bons “muscles émotionnels”. Ceux-ci pourraient être décrit comme : la confiance en soi, le self-control, l’empathie et enfin l’aptitude relationnelle (les relations ont un rôle important dans l’énergie émotionnelle).
Les émotions négatives comme la colère, la fatigue, le sentiment d’urgence que l’on ressent lorsque l’on vient à manquer d’énergie sont des comportement de survie, et sont des signaux utiles dans un environnement hostile, cependant, ils influencent de manière très négative la haute performance.
Au travail, il est donc préférable d’éviter au maximum les émotions négatives et de rechercher les émotions positives et plaisantes. Sur ce point, les auteurs soulignent que la capacité à faire appel à l’énergie émotionnelle positive en temps de stress est d’ailleurs un trait commun des leaders reconnus.
Renouveler l’énergie émotionnelle par une activité plaisante
Tout comme pour l’énergie physique, l’énergie émotionnelle a besoin d’être périodiquement renouvelée. Cependant, l’énergie émotionnelle se renouvelle plutôt par des activités que par de l’inactivité. En effet, toute activité agréable et plaisante est une source de récupération de l’énergie émotionnelle (souvenez-vous, l’énergie émotionnelle ne se mesure pas par sa quantité, mais par sa qualité : positive et plaisante ou négative et déplaisante).
En ce sens, les hobbies et passions personnelles son très importants. Pour certains, ce sera chanter, danser ou faire de la musique. Pour d’autres, ce sera une activité de bricolage, un hobby de collectionneur, un concert, etc. Peu importe la nature exacte de l’activité, tant qu’elle est une source de plaisir et d’appréciation.
Les relations pour renouveler l’énergie émotionnelle
De même, les relations représentent une source très importante de renouvellement de l’énergie émotionnelle. Les amitiés, les relations intimes, les rencontres de nouvelles personnes en sont des exemples. De plus, une étude a montré que le fait d’avoir un bon ami au travail est un facteur important d’efficacité professionnelle.
Dans The Power of Full Engagement, les auteurs évoquent plusieurs exemples, dont celui de Jed R., dont le principal problème est dans la superficialité de ses relations. Sous le poids des obligations professionnelles, celui-ci n’a presque plus de temps à consacrer à sa femme, sa fille et ses proches. Ses relations avec ses collègues sont plaisantes, mais manquent de toute forme de connexion et de complicité.
La solution qui lui a été proposée a donc été d’instaurer des rituels pour renforcer ses “muscles” et son énergie émotionnelle : chaque lundi soir, il se réserve un dîner juste pour lui et sa fille. Un mercredi sur deux, ce sera une soirée en tête à tête avec sa femme.
Le samedi, sa femme et lui se sont mis d’accord pour se lever à 8 heures et passer une heure et demi à discuter et à partager leurs préoccupations de la semaine. Puis, chaque vendredi, il organise un déjeuner en tête à tête avec l’un de ses subalternes au travail, afin de prendre le temps de discuter de manière plus détendue avec eux.
Enfin, une fois par mois, il propose à son équipe de se retrouver pour un bowling, un dîner ou un événement pour améliorer la qualité des relations au sein de l’équipe. Très vite, tous ces rituels ont grandement amélioré la qualité des relations de Jed R., ainsi que son investissement personnel au travail.
Mettre en place des rituels
Comme on le voit à travers cet exemple, pour augmenter sa capacité d’énergie émotionnelle, il est important d’établir des rituels pour faire travailler les “muscles” émotionnels en déficit. Pour Jed R., le muscle à travailler était celui de la capacité à entretenir des relations de qualité.
Ces rituels doivent être mis en place peu à peu, afin de ne pas submerger celui qui les met en place et de le laisser récupérer pour se développer. On voit peut voir par exemple, dans le domaine de la séduction, de grands timides commencer par instaurer de petits rituels pour devenir plus à l’aise comme “aborder une personne par jour” ou “rencontrer 3 personnes par semaine”.
C’est un excellent moyen de développer ses muscles émotionnels et d’améliorer peu à peu la qualité de son énergie, exactement comme un sportif ferait de la musculation pour renforcer ses muscles physiques.
Muscles émotionnels
Les auteurs terminent ce chapitre en expliquant que l’on peut reconnaître une forte capacité émotionnelle chez un individu en voyant son aptitude à entretenir des émotions opposées. Par exemple, souvent, un individu donné va apprécier la capacité à “être un dur” et complètement sous évaluer la tendresse.
En réalité, ces deux aspects d’apparences opposés sont deux muscles utiles dans nos vies. Cela est vrai pour d’autres opposés : self-control et spontanéité; ouverture et discrétion; passion et détachement; confiance en soi et humilité; prudence et audace pour citer quelques exemples.
Chapitre 6 : L’énergie mentale : concentration appropriée et optimisme réaliste
L’énergie mentale nous sert à bien nous concentrer, mais aussi à organiser notre vie, faire des plans, visualiser nos objectifs et surtout diriger notre attention dans la direction que nous souhaitons. Tout comme l’énergie émotionnelle, elle est largement alimentée par l’énergie physique.
Avoir “le mental” : l’optimisme réaliste
D’après les observations des auteurs, le meilleur type d’énergie mentale à développer pour la haute performance est celui de l’optimisme réaliste. Il s’agit de toujours voir le monde tel qu’il est, mais en même temps de travailler de manière positive vers un but ou une solution désiré(e).
En sport de haut niveau aussi bien que dans le monde professionnel, le mental est crucial pour réaliser une bonne performance. A ce sujet, le psychologue Martin Seligman a effectué une étude sur le rapport entre le degré d’optimisme et la performance des vendeurs de l’entreprise Metropolitan Life Insurance Company.
Deux ans après leur avoir fait remplir un questionnaire destiné à évaluer leur optimisme, il est ressorti que les vendeurs optimistes vendaient 37% plus que les autres. Par ailleurs, ceux présents dans le top 10 du degré d’optimise vendaient 88% plus que ceux situés dans le top 10 du degré de pessimisme.
L’importance des pauses pour bien se concentrer
Peut-être plus encore que dans les domaines du physique et de l’émotionnel, les pauses démontrent leur importance dans le domaine du mental. La “surchauffe” du cerveau et la diminution de la clarté d’esprit qui l’accompagne entrainent rapidement un taux bien plus important d’erreurs, de mauvais jugements et de difficulté de concentration, tous des éléments essentiels de l’efficacité professionnelle aujourd’hui.
Par ailleurs, le cerveau étant un élément complexe, les pauses permettent souvent de faire travailler les différents hémisphères de manière alternée. Comme on le voit souvent écrit, le cerveau gauche serait plutôt le centre de la logique et du raisonnement, tandis que le cerveau droit serait plutôt celui de l’intuitif et de la créativité.
Faire des pauses, marcher dans la nature, reprendre sa respiration en regardant par la fenêtre, permettent de faire marcher le cerveau droit, et cela améliore la créativité. De plus, la plupart des idées qui nous viennent n’apparaissent généralement pas pendant les périodes de travail, mais plutôt lorsque l’on se détend : dans la douche, lors d’une marche ou même en faisant la vaisselle.
Prendre du temps pour penser et pour se reposer est donc crucial pour garder une bonne énergie mentale, être créatif et bénéficier de bonnes périodes de concentration.
Les muscles du mental
Tout comme il est tout à fait possible de développer ses muscles physiques et émotionnels, il est tout à fait recommandé de développer ses muscles mentaux. Le muscles mentaux sont : la préparation mentale, la visualisation, le dialogue interne positif, l’organisation et gestion de son temps et enfin la créativité.
De plus en plus d’études montrent que le cerveau possède une certaine plasticité, dans le sens où sa puissance diminuerait si on ne l’utilise pas beaucoup, et augmenterait si on l’utilise activement.
Une étude frappante a été menée sur ce sujet par le Collège de Médecine de Baylor sur près d’une centaine de personnes âgées et en bonne santé de plus de 64 ans : un tiers d’entre eux avaient un emploi et restaient actifs physiquement et mentalement, un tiers d’entre eux étaient à le retraite mais restaient actifs physiquement et mentalement, et le dernier tiers était à la retraite et restaient essentiellement inactifs.
Après 4 ans, le dernier tiers avaient des scores nettement plus bas que les autres, non seulement aux tests de QI, mais aussi aux tests mesurant le flux d’apport sanguin au cerveau. Pour maintenir ou augmenter la capacité de son cerveau et atteindre une meilleure performance, il est donc important de continuellement travailler mentalement, toujours en alternant pauses et efforts. Le neurologue Richard Restak explique :
Peu importe votre âge, il n’est jamais trop tard pour changer votre cerveau pour le mieux. Cela est dû au fait que le cerveau est différent des autres organes du corps. Tandis que le foie, les poumons et les reins s’usent avec le nombre des années, le cerveau devient de plus en plus aiguisé à mesure qu’on l’utilise. En effet, il s’améliore à mesure qu’on l’utilise.
Chapitre 7 : L’énergie spirituelle : avoir une raison de vivre
Si la quantité d’énergie que l’on a est principalement une fonction de notre physique, la motivation que nous avons pour la dépenser est d’ordre spirituel. L’énergie spirituelle est notre plus grande source de motivation.
Définition du terme spirituel
Le terme “spirituel” n’est pas employé par les auteurs au sens du religieux. Il le définissent plus simplement comme la connexion à un ensemble de valeurs personnelles et à un but plus grand que son intérêt personnel. Imaginez par exemple quelqu’un qui apprécie l’écologie et qui aime agir en faveur de la qualité de l’environnement.
Si cette personne travaille pour une compagnie pétrolière, il est certain que sa motivation pour travailler sera au plus bas. Elle ne sera pas en accord avec ses valeurs, et perdra tous les bénéfices de son énergie spirituelle. En ce sens elle ne risque pas d’être très performante dans sa vie professionnelle.
Valeurs personnelles et but plus large que soi au service de la performance
Il est donc important de rester proche de ses valeurs (et donc de les avoir définies au préalable) et de servir un but qui transcende son intérêt personnel immédiat, afin d’obtenir une haute performance. Servir un intérêt plus large que son intérêt personnel peut sembler effrayant au début. En effet, en faisant cela, on s’éloigne du comportement instinctif de survie.
A l’époque des cavernes, les réflexes de survie ont dû être très utiles pour sauver des vies et échapper aux prédateurs, et ces comportements ressurgissent facilement chez nous lorsque l’on est soumis à la pression. Cependant on s’aperçoit que l’on gagne énormément de motivation et de force en servant un but plus large.
Les auteurs nous donnent un exemple parlant en la personne de Ann F., cadre dynamique cherchant à arrêter de fumer. Ann a beaucoup de mal à s’arrêter, pourtant, elle a été deux fois enceinte, et à chaque fois, elle a pu arrêter instantanément de fumer pendant les 9 mois de grossesse. Quand Ann a connecté l’image de fumer à un sens plus large (la naissance de ses futurs enfants), elle a immédiatement bénéficié d’une force spécifique pour arrêter de fumer.
Elle a donc besoin de cette connexion avec une source d’énergie spirituelle pour accomplir cet objectif. Les auteurs ont ainsi pu l’aider en lui montrant les liens entre le bien être de sa famille et l’impact sur ses enfants du fait d’arrêter de fumer, et elle a fini par y arriver.
L’énergie spirituelle est ce qui alimente nos passions, qui nous aide à rester persévérant face aux obstacles, et qui nous permet de nous engager pour une cause ou pour ce que nous faisons.
Muscles spirituels
Il n’est donc pas étonnant que le “muscle” principal de l’énergie spirituel soit la force de caractère. Il faut en effet du courage et de la force pour oser vivre selon ses convictions. Les “muscles” secondaires de l’énergie spirituelle sont la passion, l’engagement, l’honnêteté et l’intégrité (c’est à dire, la capacité à faire ce que l’on dit que l’on fera, quand on a dit qu’on allait le faire). Il est possible de développer ces muscles, exactement comme les reste des muscles physiques, émotionnels et mentaux décrits dans les autres chapitres du livre.
Pour cela, il faut les faire travailler, et alterner périodes de récupération et de sollicitation. Cependant, le “travail” spirituel est différent du “travail” physique. En effet, souvent, il peut à la fois être exigeant et être une manière de se ressourcer.
Par exemple, la méditation est un exercice qui demande une certaine concentration, mais qui permet aussi de se relaxer et de se reconnecter à sa voix intérieure. Il est aussi important de bien équilibrer le service aux autres (ou à un but plus large que soi) et le fait de prendre soin de soi. C’est dans cet équilibre que peut se développer favorablement le “muscle” spirituel.
Deuxième partie du livre The Power of Full Engagement : Le système d’entrainement
Après avoir défini la théorie dans la première partie, Jim Loehr et Tony Schwartz nous amènent à suivre un programme complet pour mettre en place une gestion optimale de son énergie et atteindre la haute performance. Ce programme suit trois étapes principales :
Mission-vérité-action.
Tout d’abord il s’agit de définir ses valeurs et sa mission personnelle, un but plus large que soi-même. Ensuite, regarder lucidement où l’on en est et déterminer les étapes à suivre pour s’améliorer. Enfin, un plan d’action est mis en place, avec notamment la création de rituels spécifiques pour donner un nouvelle structure à notre vie et créer de nouvelles habitudes.
Chapitre 8 : Définir sa mission : les règles de l’engagement
Si le développement et la croissance commencent par le bas pour aller vers le haut (physique d’abord, puis émotionnel, mental et enfin spirituel), le changement, lui, est initié par le haut.
La recherche de sens, gage de solidité des objectifs
La recherche de sens a toujours été un thème central de toutes les cultures et toutes les époques. La quête du héros, que l’on retrouve dans des œuvres aussi diverses que l’Odyssée d’Homère ou de manière plus moderne La Guerre des Etoiles, ou encore Harry Potter, repose à chaque fois sur la capacité du héros à mobiliser, nourrir, diriger et renouveler son énergie au service de ce qui compte le plus dans sa vision du monde. Il y a donc bien un sens clair à leurs actions, qui leur donne beaucoup d’énergie.
Malheureusement, à l’instar de Roger B., la plupart d’entre nous ne suivent pas le chemin de la quête du héros, souvent par manque de temps pour se poser et réfléchir au sens de ce que l’on fait. Or, le manque de mission personnelle entraîne presque invariablement une fragilité aux circonstances extérieures. Comme un arbre aux racines peu profondes qui est facilement déraciné par une tempête, notre vie risque d’être dirigée par les circonstances si nous ne lui donnons pas un sens précis.
Pour être efficace, une mission doit revêtir trois caractéristiques principales. Elle doit être dirigée :
- Du négatif vers le positif,
- De l’extrinsèque vers l’intrinsèque,
- Du personnel vers le service à une cause.
Du négatif vers le positif : Si l’une de vos valeurs est par exemple l’excellence, votre mission ne doit par exemple pas être de ne jamais faire d’erreur et d’éviter de rendre du travail imparfait. Il s’agirait là d’une mission à caractère négatif qui vous absorberait plus d’énergie qu’elle ne vous en apporterait et qui semble émaner d’une menace (les erreurs). Mieux vaut plutôt se connecter à un but positif, tel que le fait de faire du bon travail qui servent ses semblables par exemple.
De l’extrinsèque vers l’intrinsèque : Une motivation extrinsèque vient d’un besoin d’avoir quelque chose dont nous ne semblons pas avoir assez. Par exemple, la reconnaissance sociale, l’argent, l’approbation ou même l’amour. A l’opposé, une motivation intrinsèque vient du fait d’apprécier une activité pour elle même.
Une étude de l’université de Rochester a montré que les gens dont la motivation était authentique (auto-définie), montraient plus d’intérêt, d’excitation, de confiance et surtout de persévérance, de créativité et de performance que ceux qui étaient motivés par des demandes ou des récompenses extérieures.
Du personnel vers le service à une cause : Là encore, le principal bénéfice est dans la puissance de la motivation. Certes, il n’est pas rare de voir des gens travailler dur pour des récompenses extérieures.
Cependant le service d’une cause peut aller encore plus loin, les auteurs citent notamment les pompiers qui sont souvent prêts à donner leur vie pour sauver des gens. Avoir une mission allant au delà se son intérêt personnel permet aussi de se reconnecter à soi-même, car cela implique de ne pas être le jouet des influences extérieures. De plus, cela permet de se construire et d’améliorer son estime de soi.
Les valeurs personnelles
Enfin, les valeurs revêtent une importance toute particulière pour notre mission personnelle. Ce sont elles qui alimentent le sens de notre vie et nous aident à définir notre mission. De plus, avec une mission bien définie, notre vie devient un véhicule d’expression de nos valeurs, ce qui contribue à lui donner du sens, et donc énormément d’énergie au quotidien.
Dans ce chapitre, les auteurs donnent un processus pour définir ses valeurs, qu’il est très intéressant de suivre (au cours de ce processus, une question instructive est notamment posée pour vous aider à définir ce qui est important pour vous : “Imaginez-vous à la fin de votre vie, quelles sont les trois leçons les plus importantes que vous avez apprises?”).
Après avoir réalisé ce processus, le lecteur est invité à formuler sa vision personnelle, qui lui servira à se remotiver et à donner une direction plus précise à sa vie.
Chapitre 9 : Regardez la vérité en face : comment gérez-vous votre énergie aujourd’hui?
Une fois que l’on a défini ses valeurs, l’étape à suivre est celle de se comporter en cohérence avec celles-ci. En général, cela n’est pas facile. Pour cela, il est tout d’abord nécessaire de faire un état des lieux honnête de notre situation actuelle et de regarder la réalité en face : comment gérez-vous votre énergie aujourd’hui ?
Faire face à de dures réalités peut faire remonter à la surface des sentiments très inconfortables tels que la colère, la culpabilité, la frustration, la tristesse ou l’envie. Quoi qu’il en soit, il est toujours plus intelligent de regarder les choses en face, car ne pas le faire entraîne, avec le temps, la remontée de sentiments refoulés, la dépression, l’apathie et donc de mauvaises performances.
Parfois, les réalités sont si dures que les auteurs suggèrent d’y faire face par vagues successives, pour prendre le temps de récupérer et de les assimiler.
La lucidité libère de l’énergie, le déni en consomme
Voir la réalité en face libère de grandes quantités d’énergie, et à l’opposé, le déni en consomme beaucoup. Il est tout à fait normal de ne pas respecter ses valeurs de temps en temps. L’accepter permet justement d’avancer et de progresser. En revanche, le déni implique que l’on se ferme à une partie de soi-même, que l’on ne veuille pas se regarder entièrement. Il s’agit donc d’une stratégie de désengagement, qui coupe une partie de sa propre énergie.
Stratégies de déni
Pourtant, nous utilisons consciemment ou inconsciemment de nombreuses stratégies pour éviter de faire face à la réalité et de prendre nos responsabilités. Le mutisme, la rationalisation, l’intellectualisation, parfois même la somatisation (transférer un déni en mal physique tel que le mal de dos ou autre) en sont des exemples.
De même, il n’y a pas qu’une seule manière de voir les choses. Rester persuadé que notre vision représente la réalité est une manière d’entrer dans le déni. En effet, toute vision ou ensemble de croyances ne sont en fait que des prismes à travers lesquels on regarde la réalité. La lucidité implique donc de constamment rester ouvert à la possibilité de se tromper.
Enfin, accepter ses limites ouvertement est une meilleure stratégie, car elle nous permet de ne pas être sur la défensive et d’augmenter la quantité d’énergie positive autour de nous.
Il s’agit là de bon sens, mais les auteurs soulignent bien que l’étape de “la réalité” est cruciale pour poser un point de départ à son changement et atteindre plus de performance.
Chapitre 10 : Passer à l’action : la force des rituels positifs
L’exemple d’Ivan Lendl
La plupart des grands sportifs s’appuient sur des rituels positifs pour être de grands compétiteurs. Un exemple frappant de ce fait est le tennisman Ivan Lendl. Physiquement, il n’était pas le plus fort ni la plus grand joueur. Pourtant, il est resté 5 ans classé meilleur joueur du monde.
Or, ce qui le différenciait des autres joueurs était non seulement sa grande régularité à l’entrainement, mais aussi dans tous les autres domaines de sa vie. Il suivait un programme de fitness rigoureux, enchaînait les sprints, courses de moyenne distance, sessions de vélo et musculation. Il faisait aussi des exercices d’équilibre et de souplesse et enfin, mangeait selon un régime très spécifique adapté à son activité sportive.
Vu de l’extérieur, cela semble être un mode de vie très dur qui demande une discipline et une volonté de fer. Mais en réalité, ce n’était probablement pas le cas. Les recherches récentes montrent qu’environ 5% seulement de nos actions sont dirigées consciemment. Tous les reste relève de l’habitude. Lendl avait compris cela, et il suivait en fait des rituels positifs, qui étaient devenus automatiques, et qui était motivés par un profond sens de mission personnelle.
La puissance des rituels positifs
Les rituels d’énergie positive nous servent de trois manières, ils :
- nous permettent de bien gérer notre énergie au service de notre mission que nous suivons,
- nous permettent de réduire la quantité de volonté et de discipline dont nous avons besoin (rendant par là-même nos actions plus faciles),
- sont un puissant moyen pour mettre nos valeurs et nos priorités en action.
Les rituels sont des moyens puissants pour atteindre les buts que nous poursuivons. Vous pouvez faire le test : regardez n’importe quel domaine dans lequel vous avez du succès dans la vie, et vous constaterez que vous avez des habitudes qui vous servent dans ce domaine.
si vous êtes en très bonne santé physique, vous avez sûrement l’habitude de faire du sport. Si vous gagnez bien votre vie, vous avez sûrement un dialogue interne positif et des habitudes bien définies pour faire avancer votre carrière régulièrement. Si vous avez beaucoup d’amis, vous avez sûrement l’habitude de communiquer et de rencontrer de nouvelles personnes.
Par ailleurs, lorsque nous devons faire face à un problème ou à un imprévu qui vient bouleverser notre confiance, nous avons tous tendance à revenir à un comportement et à nos habitudes de survie. La colère, l’impatience, la fuite refont alors surface.
Dans ces conditions, les rituels positifs deviennent encore plus importants car ils agissent comme des jalons qui peuvent nous garder énergiques et concentrés. Plus la tempête à laquelle nous devons faire face est grande, plus les rituels sont importants.
La grande force des rituels réside dans le fait qu’ils conservent l’énergie, à la différence de la volonté et de la discipline, qui requièrent un effort conscient de chaque instant. Les rituels nous aident à donner une structure à notre vie. Les diriger consciemment permet d’orienter notre vie comme nous le voulons. Ils créent des limites, qui au lieu de nous enfermer, nous permettent de regagner notre énergie facilement tout en se préparant au prochain challenge.
Mettre en place de nouveaux rituels
Comment acquérir un nouveau rituels positif ? Les deux éléments clés à prendre en compte dans la création d’un nouveau rituel sont la spécificité du timing et la précision du rituel pendant les premiers 30 à 60 jours.
Plus le timing est précis, et plus on fait attention à la précision pendant la période de mise en place (les premiers 30 à 60 jours), plus le rituel a de chances de devenir une habitude automatique. En déterminant exactement quand et comment le rituel est réalisé, on n’a plus besoin d’y penser ensuite, ce qui facilite la mise en place.
Par ailleurs, il est important de commencer le changement de manière incrémentale, c’est à dire petit à petit. Décider de lancer simultanément plusieurs nouveaux rituels destinés à changer notre vie risque de rendre la tâche plus difficile.
C’est une des raisons pour lesquelles les résolutions de début d’année sont rarement tenues. Mieux vaut commencer à changer une seule habitude en créant un rituel, puis, 30 à 60 jours plus tard, entamer une deuxième habitude, puis une troisième etc. Implémenter le changement de manière incrémentale peut sembler lent mais en réalité c’est bien plus rapide et efficace que tout commencer en même temps.
Chapitre 11 : La vie réengagée de Roger B.
The Power of Full Engagement se termine avec la suite de l’exemple concret de Roger B., présenté au chapitre 2.
Révélation
Au début de son programme de coaching, Roger n’était pas très enthousiaste. En effet, c’est son patron qui, le voyant devenir de moins en moins impliqué dans son travail, l’a envoyé chez les auteurs Jim Loehr et Tony Schwatrz.
Cependant, le processus au cours duquel il faut regarder la vérité en face (décrit au chapitre 9) a réellement été le déclencheur pour lui. Il s’est rendu compte à quel point son énergie physique était faible, et il a été très surpris de voir à quel point ses aptitudes dans le domaine relationnel étaient de mauvaise qualité.
En effet, ses collègues et sa famille ont été soumis à un questionnaire pour le décrire, et ces avis extérieurs ont agi sur lui comme une révélation. Il a pu se rendre compte à quel point son impatience et sa négativité étaient remarqués.
Roger a ensuite été amené à définir non seulement ses valeurs, mais aussi sa mission personnelle. Il s’est rendu compte que les valeurs importantes pour lui avait trait à la famille, au fait de faire de son mieux chaque jour et au fait de traiter les autres avec respect et gentillesse. Il a donc pu se rendre compte à quel point la manière dont il menait sa vie différait de ses aspirations personnelles.
Plan d’action et transformation
Suivant le programme des auteurs de The Power of Full Engagement, il a donc établi un plan d’action pour regagner son énergie, en fonction de ses valeurs d’une part, et de ses problèmes d’autres part (mauvais physique, impatience, négativité et superficialité des relations). Il a donc commencé à mettre en place des rituels positifs pour servir sa vision personnelle chaque jour.
Dans les deux premiers mois suivant sa consultation, les actions mises en place ont concerné principalement le sport, l’alimentation et le temps passé avec sa famille. 3 fois par semaine, il se rend désormais à un club de gym pour une session de sport.
Il à aussi décidé de se tenir à un petit déjeuner chaque matin, et à des repas plus fréquents et de meilleure qualité pendant la journée. Enfin, il s’est mis à rentrer chez lui plus tôt, et à faire une pause le long du trajet pour se détendre avant d’arriver chez lui, afin d’embrasser ses enfants avec le sourire en rentrant.
Après deux mois les résultats de ces trois premiers rituels sont apparus clairement : il se sent mieux dans son corps, a beaucoup amélioré la qualité de ses relations avec sa famille mais aussi est devenu plus productif au travail, au point que ses collègues ne comprennent pas ce qui a changé en lui!
Dans les trois mois suivants, il a continué d’instaurer de nouveaux rituels positifs. Le premier d’entre eux est d’écrire des petits mots pour ses enfants le matin avant de partir au travail. Il a aussi institué le rituel de prendre le petit déjeuner avec sa femme, ce qui lui donnait l’occasion de passer du temps de qualité avec elle.
Enfin, il s’est mis a renouer les liens avec les personnes qui lui sont chères mais qu’il ne voit pas souvent, en appelant au téléphone chaque jour, sur le chemin du retour après le travail, une personne qui compte pour lui (bons amis qu’ils ne voit plus souvent, parents, proches etc.). Il a aussi continué le sport, au point d’augmenter la nombre de séances à 4 par semaine.
Enfin, il a aussi décidé, avec l’accord de son entreprise, de venir travailler une journée par semaine depuis chez lui. Cela lui permet d’être plus proches de ses enfants, et il apprécie aussi beaucoup la tranquillité de la maison pour avancer sur des projets demandant beaucoup de concentration.
Certes, ces avancées n’ont pas toujours été exactement linéaires, et parfois, Roger a manqué à ses rituels, mais dans l’ensemble, les progrès ont été époustouflants pour lui. The Power of Full Engagement se termine sur une citation de Roger B, que je me permets de reprendre ici :
Ce qui me surprend le plus, c’est qu’une fois que mes valeurs ont été claires et que j’ai compris comment instaurer de nouveaux rituels, la plupart des changements n’ont pas été si difficiles à mettre en place. Ma vie a acquis un certain rythme. Je peux sentir à quel point mon énergie a déteint sur les gens qui m’entourent. Maintenant mon challenge est juste de sentir le pouls et de suivre le rythme.
Critique du livre The Power of Full Engagement
La lecture de ce livre est venue à point nommé pour moi. J’ai commencé à travailler en indépendant il y a quelques mois, sans patron, sans structure, avec tout à créer et un nouveau rythme à mettre en place. Le pouvoir de l’engagement total a été une aide précieuse pour m’organiser et réussir à être plein d’énergie tout au long de la journée.
Il a été un facteur de succès pour mes journées de travail, notamment grâce à la suggestion de la mise en place des rituels, qui m’ont permis de me cadrer immédiatement afin d’avancer vers mes objectifs.
The Power of Full Engagement est rempli d’excellentes idées qui semblent pourtant simples une fois qu’on les a entendues : par exemple l’importance des pauses, l’utilisation consciente des rituels, la gestion de l’énergie plutôt que la gestion du temps.
Il s’agit là de bon sens, mais qui peut parfois paraître contre-intuitif. Les idées du livre vont d’ailleurs souvent à contre-courant de certains préceptes habituellement appliqués dans les entreprises.
La prise en compte de la gestion de l’énergie est faite dans une vision large et globale. Du physique au spirituel en passant par l’émotionnel et le mental, le système présenté par les auteurs se veut complet. Au premier abord, on ne se rend pas forcément compte à quel point les valeurs peuvent avoir une influence sur l’efficacité dans l’entreprise.
Pourtant la lecture du livre fait clairement apparaître le lien. L’énergie que l’on a chaque jour est directement issue des 4 dimensions (physique, émotionnelle, mentale, spirituelle) soulignées dans le livre.
Parfois, les auteurs ont tendance à se répéter un peu. En effet, les principes sont les mêmes à chaque chapitre et pour chaque type d’énergie : bien prendre des pauses, rechercher le stress, instaurer des rituels positifs, faire travailler les “muscles” puis leur laisser le temps de récupérer afin de les développer.
Parfois aussi, on pourrait émettre la critique que certaines idées de bon ses ont déjà été vues dans des livres de développement personnel. Cependant, le cœur de cet ouvrage est tout à fait novateur, et les principes développés sont d’une grande perspicacité.
J’ai particulièrement aimé le fait que les principes décrits dans The Power of Full Engagement ont été appliqués au sport de haut niveau pendant plusieurs années avant de faire l’objet de ce livre. Les sportifs ne sont pas intéressés par les longues théories qui “sonnent bien”.
Ce qu’ils recherchent avant tout sont les résultats concrets : améliorer un chrono, tenir la pression pendant une compétition, augmenter le nombre de victoires. Le sport est donc un excellent laboratoire pour tester l’efficacité d’une méthode, ce qui renforce la validité des principes soutenus par les auteurs.
A travers la recherche de la haute performance, c’est tout un système englobant les différentes composantes de l’être humain qui converge dans la même direction : reprendre le contrôle de nos vies, augmenter notre énergie et notre efficacité, faire face aux demandes extérieures mais aussi être plus vrai et plus proche de la personne que l’on est vraiment. En conclusion j’ai particulièrement apprécié ce livre :).
Points forts et points faibles du livre The Power of Full Engagement
Points forts du livre The Power of Full Engagement
- Des propos d’une grande perspicacité, bien documentés.
- Une vision complète et novatrice.
- Un programme rempli de bon sens, des principes testés de nombreuses fois dans de nombreux domaines.
Points faibles du livre The Power of Full Engagement
- Une légère tendance à la répétition.
- Quelques idées déjà vues dans le domaine du développement personnel.
La note d’Alban d’Alban Blog pour The Power of Full Engagement :
Le petit guide pratique du livre Le Pouvoir de l’Engagement Total
Les onze principales parties du livre Le Pouvoir de l’Engagement Total :
1. Totalement engagé
2. La vie désengagée de Roger B.
3. Le pouls de la haute performance
4. L’énergie physique
5. L’énergie émotionnelle
6. L’énergie mentale
7. L’énergie spirituelle
8. Définir sa mission
9. Regardez la vérité en face
10. Passer à l’action
11. La vie réengagée de Roger B.
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Le Pouvoir de l’Engagement Total.
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Le Pouvoir de l’Engagement Total de Jim Loehr et Tony Schwartz ?
Le livre Le Pouvoir de l’Engagement Total a connu un grand succès auprès des lecteurs au point de devenir un best-seller qui a passé 28 semaines sur la liste des best-sellers du New York Times.
2. Quel est l’impact du livre Le Pouvoir de l’Engagement Total de Jim Loehr et Tony Schwartz ?
Ce livre a permis aux lecteurs de s’organiser et de réussir à être plein d’énergie tout au long de leur journée.
3. À qui le livre Le Pouvoir de l’Engagement Total s’adresse-t-il ?
Ce livre s’adresse à tout le monde en général et en particulier à tous ceux qui désirent reprendre le contrôle de leurs vies, augmenter leurs énergies et leurs efficacités.
4. Qu’est-ce que l’énergie selon Jim Loehr et Tony Schwartz ?
Dans leur livre, Jim Loehr et Tony Schwartz pensent que l’énergie est tout simplement la capacité à effectuer un travail.
5. D’où provient l’énergie physique selon Jim Loehr et Tony Schwartz ?
Pour ces deux auteurs, l’énergie physique provient de l’interaction entre l’oxygène et le glucose.
Les anciens Paradigmes du succès versus les nouveaux Paradigmes du succès
Les anciens Paradigmes du succès | Les nouveaux paradigmes du succès |
Gérer son temps | Gérer son énergie |
Éviter le stress | Rechercher le stress |
La vie est un marathon | La vie est une série de sprints |
Les pauses sont du temps de perdu | Les pauses sont des périodes productives |
Le pouvoir de la pensée positive | Le pouvoir de l’engagement total |
Qui est Jim Loehr ?
Né en 1943, Le Dr Jim Loehr est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en psychologie, siège dans plusieurs conseils scientifiques prestigieux et est membre de plusieurs associations telles que : l’American Psychological Association, l’Association for Applied Sport Psychology. Le Dr Jim Loehr a travaillé avec des centaines d’artistes de classe mondiale, des dirigeants de Fortune, des équipes de sauvetage d’otages du FBI et des forces spéciales militaires dans plusieurs domaines comme le sport, les affaires, l’application de la loi, la médecine.
Le Dr Jim Loehr est co-fondateur du Johnson & Johnson Human Performance Institute qui a aidé à développer et inspirer des milliers de leaders dans le monde depuis sa création en 1992. Il est un auteur à succès qui a écrit plus d’une dizaine de livres dont : Leading with Character, The Power of Story, Leading with Character… Il est également co-auteur du best-seller du New York Times’’The Power of Full Engagement’’ écrit avec Tony Schwartz.
Qui est Tony Schwartz ?
De nationalité américaine, Tony Schwartz, né le 2 mai 1952, est diplômé avec mention de l’Université du Michigan. Il a commencé sa carrière en tant que journaliste et a été journaliste pour le New York Times, écrivain pour Newsweek et écrivain collaborateur pour Esquireetle New York Magazine.
Tony Schwartz est le fondateur et président d’Energy Project, un groupe de conseil qui travaille avec un certain nombre d’entreprises du Fortune 500, dont American Express, Ford, General Motors, Sony… Il a coécrit le best-seller mondial n ° 1 ‘’The Art of the Deal ‘’ avec Donald Trump, et ensuite ‘’What Really Matters’’. Il est co-auteur du best-seller n°1 du New York Times ‘’The Power of Full Engagement’’ avec Jim Loehr.
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Par Alban, créateur du blog « Alban Blog »
Recherches utilisées pour trouver cet article :
Tout comme les principes développés dans ce livre, ce résumé est excellent. Bravo.
Cela m’a aussi permis de me rappeler les méthodes que j’avais découvertes dans ce livre.
A l’époque, il m’avait permis de me rendre compte d’un déficit du côté de ma gestion de l’énergie émotionnelle.
En effet, il m’a toujours paru nécessaire (et pas trop difficile) de mettre en place une bonne discipline d’organisation personnelle, de travail professionnel, de gestion financière et de santé physique (sport et alimentation). Mais l’aspect émotionnel m’avait totalement échappé et il n’était pas pris en considération dans ma façon de fonctionner.
Immanquablement, si l’un des aspects n’est pas pris en compte, des manques se développent et notre vie en pâtit.
Contrairement à la culture anglo-saxonne, notre culture latine ne nous incite pas à rechercher des méthodes pour mettre en place une discipline d’amélioration de tout ce qui est émotionnel chez nous. C’est à dire la manière dont on entre en relation avec les autres, nos relations à notre famille, nos amis, nos équipes, etc.
On pense que c’est inné ou que cela se développe tout seul, sans besoin d’un effort volontaire. Ou bien on se moque de ces méthodes en les pensant réservées à ces ***** d’américains.
C’est une erreur.
Comme dans l’exemple cité, prendre des petits rendez vous réguliers avec ceux qu’on aime, s’imposer d’appeler 3 connaissances par semaine pour leur demander des nouvelles, fixer des sorties culturelles ou en groupe tous les mois, etc. aide énormément à ne pas négliger cet aspect de notre développement personnel.
Merci de nous le rappeler ainsi.
Merci pour cette chronique bien complète
Je te suggère de l’illustrer par la vidéo d’une conférence sur le sujet que Tony Schwartz à donner dans les locaux même de Google.
http://www.youtube.com/watch?v=tke6X2eME3c (durée 1h)
Existe (aussi) en français…
http://www.amazon.fr/pouvoir-lengagement-total-Jim-Loehr/dp/2895651957/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1273770697&sr=8-1
@Opa >> quand on voit la traduction française du sous-titre du bouquin ça laisse déjà présager d’une traduction non-optimale, mieux vaut y aller en anglais directement si possible 😉