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Tous des idiots ?

Tous des idiots de Thomas Erikson

Résumé du livre « Tous des idiots ? Mieux cerner ses collègues et ses proches » de Thomas Erikson : un livre phénomène ayant dépassé le million de lecteurs dans le monde, qui a pour ambition de décrypter les comportements de vos proches et de votre entourage pour vous aider à ne plus vous laisser berner.

Par Thomas Erikson, 2019, 275 pages.

Titre original : Surrounded by idiots (2019).

Chronique et résumé de « Tous des idiots ? Mieux cerner ses collègues et ses proches » de Thomas Erikson

INTRODUCTION – L’homme qui était entouré d’idiots

Thomas Erikson explique qu’au lycée, il remarque que certaines conversations sont fluides, tandis que d’autres échouent sans raison claire. Il teste différentes approches mais reste frustré, persuadé que certains sont « normaux » et d’autres défaillants. Cette vision naïve influence encore ses relations à l’âge adulte.

À 25 ans, il rencontre Sture, un chef d’entreprise persuadé d’être entouré d’idiots. L’expert en communication observe que son mépris détruit ses relations professionnelles et isole toute son équipe. Ce constat l’amène à réfléchir sur ses propres jugements.

Il comprend qu’il ne veut pas ressembler à Sture et décide d’étudier le fonctionnement humain. Ses recherches transforment sa manière de voir les autres et enrichissent sa vie personnelle et professionnelle. Il apprend que la théorie seule ne suffit pas, seule la pratique développe de vraies compétences.

Depuis, Thomas Erikson adopte plus de patience et juge moins ceux qui diffèrent de lui. Les conflits existent toujours, mais ils sont rares. L’auteur remercie Sture d’avoir éveillé son intérêt et invite ses lecteurs à parcourir ce livre pour entreprendre ce même voyage.

CHAPITRE 1 – Dans toute communication, c’est le destinataire qui décide

Thomas Erikson explique que dans toute communication, c’est toujours le destinataire qui décide de ce qu’il comprend. Le message est filtré par ses expériences, ses préjugés et sa personnalité. L’émetteur ne contrôle donc jamais totalement la réception.

L’expert en communication insiste sur l’importance d’adapter son style pour créer une zone de sécurité. Cette souplesse permet d’éviter les malentendus et d’améliorer la relation. Savoir lire les besoins de l’autre fait toute la différence.

Il rappelle que la communication n’est pas un système parfait. Les comportements humains sont trop complexes pour être réduits à des règles fixes. Cependant, comprendre les bases évite les erreurs les plus graves.

En s’appuyant sur Carl Jung, il souligne que chacun agit selon des schémas comportementaux. Aucun style n’est meilleur qu’un autre. Nous pouvons être nous-mêmes seuls ou entourés de semblables, mais rarement ailleurs.

L’auteur montre que les mots ont un pouvoir énorme, mais aussi des interprétations multiples. Mal choisis, ils peuvent transformer une intention bienveillante en maladresse. Tout dépend donc de l’usage que l’on en fait.

Il compare le comportement humain à une boîte de vitesses. Certaines attitudes conviennent selon le contexte, d’autres non. Le défi est de trouver la bonne vitesse au bon moment.

Enfin, Thomas Erikson affirme que le comportement est prévisible, observable et modifiable. Chacun peut apprendre à écouter, à comprendre et à s’adapter. Tolérance et patience ouvrent la voie à des relations plus harmonieuses.

CHAPITRE 2 – Pourquoi sommes-nous devenus ce que nous sommes ?

Thomas Erikson explique que le comportement résulte d’un mélange d’hérédité et d’environnement. Les traits transmis par la famille forment une base, enrichie ensuite par les expériences de vie. Dès l’enfance, l’apprentissage se fait par mimétisme et par la recherche de satisfaction.

L’auteur distingue les valeurs fondamentales, profondément enracinées, des attitudes, construites à partir d’expériences. Les valeurs guident durablement nos choix, tandis que les attitudes évoluent au gré des situations vécues. Ensemble, elles façonnent le comportement de base, celui que nous exprimons naturellement.

Cependant, chacun porte des masques sociaux adaptés au contexte : travail, maison ou relations familiales. Ces ajustements montrent que le comportement visible diffère parfois de la personnalité profonde. L’expert en communication insiste donc sur l’importance de comprendre cette dynamique.

Il résume ce processus par une formule claire : Comportement = f(Personnalité × Facteurs environnants). Le comportement s’observe, la personnalité s’interprète et les facteurs extérieurs influencent chaque action. Selon lui, savoir regarder sous la surface permet de mieux comprendre autrui et d’éviter les jugements rapides.

CHAPITRE 3 – Introduction au système que vous êtes sur le point d’apprendre

Types de comportements par couleur
Les quatre types de comportement selon Thomas Erikson (Tous des idiots ?, Chapitre 3)

Thomas Erikson présente un système de quatre comportements représentés par des couleurs. L’objectif est d’apprendre à les identifier chez soi et chez les autres. Rapidement, le lecteur reconnaît des visages familiers, parfois même le sien.

Chaque couleur révèle des qualités enviables : la détermination des Rouges, la sociabilité des Jaunes, la sérénité des Verts ou la rigueur des Bleus. Mais chaque profil comporte aussi ses excès : autorité excessive, bavardage, passivité ou méfiance permanente. L’auteur propose d’apprendre à repérer ces pièges.

Il encourage le lecteur à prendre des notes et à souligner les passages clés. Cette démarche facilite la mémorisation et aide à appliquer les connaissances dans la vie quotidienne.

CHAPITRE 4 – Le comportement Rouge

Thomas Erikson décrit les Rouges comme des personnalités colériques, dynamiques et ambitieuses. Ils fixent des objectifs élevés, prennent des décisions rapides et aiment relever les défis. Leur énergie et leur assurance en font souvent des leaders naturels.

Les Rouges aiment la compétition sous toutes ses formes. Qu’il s’agisse de travail, de sport ou même de jeux de société, ils veulent gagner. Leur communication est directe, parfois brutale, mais souvent perçue comme honnête et claire.

Toujours pressés, ils détestent la lenteur et privilégient l’efficacité. Ils avancent vite, parfois trop vite, mais assurent la dynamique des projets. Leur devise pourrait être : « mieux vaut agir que ne rien faire ».

Un Rouge croit que tout est possible s’il fournit assez d’efforts. L’impossible n’existe pas, seulement des défis plus longs à relever. Leur ambition dépasse souvent leurs propres limites, mais leur volonté les pousse toujours en avant.

Ils affichent une conviction si forte qu’ils entraînent facilement les autres, même lorsqu’ils se trompent. Leur détermination impressionne, mais peut aussi irriter ou intimider. Pourtant, leurs intentions ne sont généralement pas malveillantes : ils veulent avant tout réussir.

Les Rouges adorent le changement et ne craignent pas de bouleverser l’ordre établi. Leur flexibilité surprend, mais leur impatience peut déstabiliser leur entourage plus calme. Ils avancent toujours, quitte à abandonner rapidement un objectif atteint.

L’auteur cite Barack Obama, Mère Teresa, Donald Trump ou encore Arnold Schwarzenegger comme exemples de profils Rouges. Ces personnalités montrent la puissance, mais aussi les limites, de ce tempérament énergique et déterminé.

Thomas Erikson décrit les Rouges comme des personnalités intenses, ambitieuses et toujours en action. Ils fixent des objectifs élevés, prennent des décisions rapides et n’ont pas peur du risque. Leur énergie et leur assurance en font des leaders naturels, souvent perçus comme dominateurs.

La compétition rythme leur quotidien. Qu’il s’agisse de sport, de travail ou de loisirs, ils cherchent à gagner. Cette attitude peut agacer, mais leurs intentions sont rarement malveillantes : ils veulent simplement réussir. Leur communication directe et sans filtre est vécue à la fois comme une qualité et un défaut.

Les Rouges détestent la lenteur et valorisent l’efficacité. Ils avancent vite, parfois trop, mais savent maintenir la dynamique d’un projet. Ils croient que rien n’est impossible et que seul l’effort permet de franchir les obstacles. Leur flexibilité les pousse à changer de direction dès qu’une meilleure solution apparaît.

Cependant, leur intensité fatigue parfois leur entourage. Les Verts et les Bleus, plus prudents, peuvent être déstabilisés par leur impatience et leur soif de nouveauté. Mais leurs points forts restent puissants : courage, détermination et clarté. Des figures comme Barack Obama, Mère Teresa ou Arnold Schwarzenegger illustrent ce profil Rouge emblématique.

CHAPITRE 5 – Le comportement Jaune

Thomas Erikson décrit les Jaunes comme des personnalités sanguines, optimistes et enthousiastes. Ils voient toujours le bon côté des choses et transforment la vie en fête. Leur énergie, leur humour et leur chaleur rendent leur présence irrésistible.

Les Jaunes aiment communiquer et attirer l’attention. Ils parlent beaucoup, racontent des histoires et rassemblent naturellement les autres autour d’eux. Leur optimisme est contagieux, même dans les moments difficiles, et leur sociabilité leur permet de se faire des amis partout.

Comme les Rouges, ils prennent des décisions rapides, mais sur la base de leurs sentiments plus que de la logique. Leur créativité débordante les pousse à trouver des solutions originales et à dépasser les limites. Ils sont aussi de grands persuasifs, capables d’inspirer et de motiver par leur langage imagé et leur charisme.

Leur besoin vital de relations humaines en fait des bâtisseurs de liens et des sources d’inspiration. Cependant, leur spontanéité peut les conduire à des excès ou à des maladresses. Des figures comme George Bush Junior, Richard Branson, Dolly Parton ou encore Jim Carrey incarnent ce tempérament Jaune.

CHAPITRE 6 – Le comportement Vert

Thomas Erikson décrit les Verts comme les personnalités les plus fréquentes et les plus équilibrées. Ils représentent une forme de stabilité dans un monde dominé par des caractères plus extrêmes. Ni trop ambitieux, ni trop exubérants, ni trop perfectionnistes, ils incarnent une moyenne qui apaise les excès des autres profils. Leur calme naturel et leur attitude imperturbable apportent une sérénité bienvenue dans les groupes.

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Les Verts sont avant tout gentils et loyaux. Ils privilégient la coopération et mettent toujours les besoins du groupe avant les leurs. Ils n’aiment pas les conflits et font tout pour maintenir l’harmonie. Ce sont des amis fidèles, des collègues fiables et des partenaires de confiance. Leur capacité à écouter sincèrement, sans chercher à dominer ou à juger, fait d’eux des personnes très appréciées. Ils se souviennent des détails importants, comme les anniversaires, et montrent une attention constante à leur entourage.

Leur point fort réside dans leur fiabilité. Lorsqu’ils s’engagent à faire quelque chose, ils respectent leur parole. Ils préfèrent avancer doucement mais sûrement, et leur constance assure la solidité des équipes. Leur esprit d’équipe est si fort qu’ils mettent parfois leurs propres besoins de côté pour préserver le collectif. Dans un environnement professionnel, leur prévisibilité et leur sérieux rassurent et stabilisent.

Mais leur passivité peut être une faiblesse. Ils évitent de se mettre en avant, hésitent à dire non et risquent d’être exploités. Leur peur du changement ou leur lenteur à s’adapter peut aussi freiner l’innovation. Pourtant, lorsqu’on leur laisse du temps et qu’on justifie les décisions, ils finissent par accepter et accompagner le mouvement. Leur écoute attentive, proche de la bienveillance, peut même devenir une arme efficace, comme le montre l’exemple d’une vendeuse Verte qui conclut une affaire uniquement en laissant parler son client.

En résumé, les Verts sont des piliers discrets mais essentiels. Leur douceur, leur stabilité et leur écoute équilibrent les excès des autres profils. Gandhi, Michelle Obama ou encore Luke Skywalker illustrent bien cette personnalité tournée vers le collectif, la tolérance et l’harmonie.

CHAPITRE 7 – Le comportement Bleu

Thomas Erikson décrit les Bleus comme des personnalités méthodiques, précises et soucieuses de l’ordre. Ils observent, analysent et évaluent en silence avant de s’exprimer. Leur univers est structuré : tout a une place définie, chaque tâche suit une logique claire. Pour eux, la qualité et la rigueur passent avant la rapidité. Leur calme apparent cache un esprit en alerte, toujours attentif aux détails.

Les Bleus sont avant tout réalistes. Là où d’autres voient des opportunités, ils perçoivent d’abord les risques et les erreurs possibles. Ils recherchent la sécurité, préfèrent vérifier plusieurs fois plutôt que d’avancer trop vite, et considèrent qu’un travail mal fait ne vaut pas la peine d’être entrepris. Cette prudence, parfois perçue comme du pessimisme, garantit néanmoins fiabilité et constance. Leur honnêteté les pousse à dire les choses telles qu’elles sont, même si cela complique parfois les relations.

Leur grande force réside dans leur fiabilité et leur précision. Un Bleu lit les manuels, respecte les règles et répète les processus sans se lasser. Ils n’aiment ni les raccourcis ni les improvisations et s’assurent que tout est correct à 100 %. Leur approche systématique évite les erreurs et assure la qualité. Mais leur perfectionnisme peut ralentir les décisions et agacer des profils plus rapides. Leur introversion les pousse aussi à rester discrets, préférant écouter plutôt que parler, mais chaque mot qu’ils prononcent est réfléchi et solide.

En résumé, les Bleus sont des garants de sérieux et de qualité. Leur stabilité et leur sens du détail équilibrent les excès des autres profils. Leur logique, parfois rigide, assure pourtant une grande solidité aux projets. Einstein, Bill Gates ou encore C-3PO illustrent ce type de personnalité attachée à la précision et à la rationalité.

CHAPITRE 8 – Le revers de la médaille – ou personne n’est parfait

L’auteur montre que chaque style a ses atouts mais aussi ses excès. Un trait positif peut virer au défaut lorsqu’il est poussé trop loin. Il rappelle qu’un jugement négatif traduit souvent une incompréhension plutôt qu’une réalité objective.

Les Rouges apparaissent dynamiques, rapides et centrés sur les résultats. Mais ils peuvent devenir autoritaires, impatients et dominateurs, suscitant peur et rejet. Leur franchise directe choque souvent, car ils disent brutalement ce qu’ils pensent sans filtre, au risque de blesser.

Les Jaunes séduisent par leur enthousiasme, leur créativité et leur aisance à communiquer. Pourtant, ils monopolisent parfois l’attention, coupent la parole et manquent de rigueur. Ils s’ennuient vite, oublient les détails, et passent d’un projet à l’autre sans conclure.

Les Verts sont appréciés pour leur calme, leur gentillesse et leur loyauté. Mais leur peur du conflit les rend indécis et passifs. Leur entêtement discret, leur résistance au changement et leur manque d’implication agacent ceux qui attendent de la clarté et de l’action.

Les Bleus offrent précision, sérieux et sens de la qualité. Mais leur perfectionnisme, leurs doutes et leur esprit critique fatiguent leur entourage. Ils vérifient tout plusieurs fois, ralentissent les projets et paraissent distants, voire froids dans les relations.

Thomas Erikson insiste : personne n’est parfait. Les forces et les faiblesses se reflètent toujours à travers les yeux des autres. Comprendre ces perceptions aide à mieux communiquer et à accepter que chaque couleur ait sa part d’ombre et de lumière.

CHAPITRE 9 – Apprendre des choses

L’auteur explique que l’apprentissage repose d’abord sur la curiosité. Ce qui l’a poussé à approfondir le sujet, c’est l’idée de Sture sur les idiots. Au fil des années, il lit, se forme, obtient des certifications et enseigne, mais admet n’avoir qu’effleuré la question.

Il rappelle que comprendre les gens est essentiel dans toutes les sphères : travail, couple, famille ou vie associative. Chacun, qu’il soit employé, dirigeant, indépendant ou parent, gagne à maîtriser ces connaissances. Les relations humaines déterminent la réussite bien plus que la technique seule.

Selon lui, lire un livre est une première étape, mais l’expérience pratique transforme réellement le savoir en compétence. Les conférences et séminaires offrent une base, mais la progression exige l’implication active. Sa mission est claire : réduire les conflits en diffusant cette méthode à grande échelle.

Il compare le langage des couleurs à celui d’une langue étrangère. Comme l’espagnol ou l’allemand, il demande pratique et régularité. Sans entraînement, les acquis s’effacent. Après ce livre, chacun doit appliquer ses connaissances au quotidien, même au risque de se tromper, pour progresser réellement.

Pyramide d'apprentissage
La pyramide de l’apprentissage (Tous des idiots ?, Chapitre 9)

CHAPITRE 10 – Le langage corporel – ou pourquoi votre apparence est importante

L’expert en communication explique que le langage corporel révèle souvent plus que les mots. Il regroupe gestes, postures, expressions et distances sociales. Universel et culturel à la fois, il influence la perception qu’ont les autres de notre confiance, ouverture ou autorité.

Un Rouge se distingue par une poignée de main ferme, un regard direct et une posture en avant. Son corps traduit la volonté de contrôler et son ton reste puissant, rapide, sans hésitation. À l’inverse, un Jaune rayonne par ses gestes amples, ses sourires constants, son contact tactile et une voix mélodieuse, enthousiaste et débordante d’énergie.

Les Verts affichent une allure détendue et chaleureuse, souvent penchée en arrière. Leur voix douce et leur rythme lent respirent la patience. Leur langage corporel reste discret, mais chaleureux lorsqu’ils font confiance. Quant aux Bleus, ils se reconnaissent à leur immobilité : gestes rares, visage figé, distance respectée. Leur voix mesurée et monotone reflète contrôle et précision, même si elle peut sembler froide.

En résumé, chaque couleur parle avec son corps autant qu’avec ses mots. Observer ces signaux aide à comprendre les intentions réelles. L’auteur souligne que l’étude du langage corporel affine notre lecture des comportements et améliore la communication quotidienne.

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CHAPITRE 11 – Un exemple concret

Dans ce chapitre, l’auteur illustre la dynamique des couleurs à travers un souvenir marquant : une fête d’entreprise. Dans son agence bancaire des années 1990, il côtoyait un mélange typique de personnalités : des commerciaux Jaunes expansifs, des collègues Verts discrets, un responsable Bleu méfiant et un patron Rouge autoritaire. L’idée de la fête naît d’une conseillère Jaune, débordante d’enthousiasme, aussitôt validée par le patron Rouge, qui tranche rapidement et délègue l’organisation. Les Verts acceptent docilement d’aider, tandis que le Bleu, soucieux de logistique, freine l’ambiance par ses questions.

Une fois la fête lancée, les comportements s’inversent sous l’effet de l’alcool. Les Jaunes, habituellement joyeux et bavards, deviennent mélancoliques, doutant de leur valeur. Le Bleu, si réservé en temps normal, surprend tout le monde en dansant sur une table et en racontant des blagues crues. Le patron Rouge, d’ordinaire intimidant, tente maladroitement de se montrer chaleureux face aux Verts. Ceux-ci, enhardis, expriment enfin leurs frustrations et critiquent directement son style de management. L’ordre hiérarchique semble vaciller l’espace d’une soirée.

Mais dès le lundi, tout revient à la normale : les Jaunes plaisantent, le Bleu se tait, le Rouge reprend son rôle de chef et les Verts se font discrets. L’épisode démontre que les profils peuvent momentanément se transformer selon le contexte, mais leurs tendances profondes reprennent toujours le dessus. Pour l’auteur, c’est une invitation à observer ces variations dans la vie quotidienne afin de mieux comprendre et anticiper les comportements.

CHAPITRE 12 – L’adaptation

Thomas Erikson explique que l’adaptation est essentielle pour bien communiquer. Il rappelle que chacun croit avoir raison et juge les autres « idiots » quand ils ne pensent pas pareil. Pourtant, les personnalités fonctionnent différemment, et il faut accepter ces écarts.

adaptation et communication

L’expert en communication insiste : rester soi-même est naturel, mais s’ajuster demande énergie et conscience. Cette souplesse sociale facilite la coopération, même si certains y voient manipulation.

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L’auteur illustre son propos avec Adriano, un entrepreneur Jaune, qui rejette les modèles par peur d’être manipulé. Ce cas montre que l’adaptation suscite parfois méfiance. Pourtant, comprendre les profils rend les choix plus simples et améliore les relations. Erikson précise qu’aucun système n’est parfait : c’est seulement une pièce du puzzle humain. L’important reste de mieux décoder les comportements pour ajuster sa communication.

Il détaille ensuite comment s’adapter à chaque couleur. Les Rouges veulent de la rapidité, de la clarté et du courage. Les Jaunes recherchent la bonne humeur, la nouveauté et l’attention personnelle, mais détestent les détails. Les Verts aspirent à la stabilité, à la prévisibilité et à la tranquillité, ce qui exige patience et douceur. Les Bleus attendent des faits précis, de la rigueur et de la qualité, tout en redoutant l’improvisation.

En conclusion, l’auteur insiste : il faut d’abord adopter le rythme de l’autre. On gagne alors confiance et reconnaissance. Mieux encore, chaque couleur peut compenser les faiblesses d’une autre, si chacun accepte de collaborer. L’expert en communication affirme que ce travail d’adaptation ouvre la voie à des relations plus fluides, constructives et respectueuses.

CHAPITRE 13 – Comment annoncer une très mauvaise nouvelle, ou quand une critique positive demeure malgré tout… une critique

Thomas Erikson montre que donner un avis, surtout négatif, est un défi pour la plupart des gens. Peu aiment annoncer une mauvaise nouvelle, et chacun la reçoit avec une sensibilité différente. Il souligne que l’absence de retour n’est pas une solution : elle empêche les progrès et fragilise la confiance. L’auteur insiste sur l’importance d’adapter sa méthode au profil de son interlocuteur pour qu’un message, même critique, puisse être entendu.

Avec les Rouges, il recommande d’aller droit au but, sans fioritures. Ces personnalités réagissent avec intensité, souvent en se défendant ou en attaquant. Pour éviter l’escalade, il faut rester calme, donner des exemples précis et factuels, puis demander à l’autre de reformuler l’accord trouvé. Le Rouge doit sentir que le message sert l’efficacité et les résultats, ce qui valorise son rôle de leader compétitif.

Les Jaunes, eux, se montrent réfractaires aux critiques venues de l’extérieur. Ils préfèrent changer à leur initiative. Erikson illustre ce point avec Janne, un ami qui monopolisait sans cesse la parole. Malgré des exemples concrets, Janne détournait l’attention ou interprétait mal le reproche. L’auteur explique qu’avec les Jaunes, il faut combiner douceur, humour, compliments et patience, tout en les amenant à admettre eux-mêmes le problème. Leur mémoire sélective des critiques facilite pourtant le rétablissement de la relation.

Les Verts représentent le cas le plus délicat. Une critique trop dure les blesse profondément et peut les pousser au retrait ou à l’inaction. Leur sensibilité relationnelle exige de la douceur, de la clarté et un rappel constant que seule leur attitude, et non leur personne, est concernée. L’auteur insiste sur le besoin de suivi, car les Verts évitent souvent le changement par passivité.

Enfin, les Bleus exigent des faits détaillés et vérifiables. Une critique vague ou teintée d’émotions est rejetée comme non professionnelle. Ils attendent des preuves écrites, des chiffres, des données. La franchise factuelle est la seule manière de gagner leur respect. Mais ces perfectionnistes, difficiles à faire changer, n’hésitent pas à critiquer les autres s’ils constatent la moindre erreur.

En conclusion, l’expert en communication rappelle que la critique doit toujours viser le comportement et non la personne. Chaque couleur exige une stratégie différente : fermeté pragmatique avec les Rouges, diplomatie patiente avec les Jaunes, douceur attentive avec les Verts, précision irréprochable avec les Bleus. L’efficacité d’un retour ne tient pas seulement au contenu du message, mais à la façon dont il est formulé et reçu.

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CHAPITRE 14 – Qui s’entend bien avec qui et pourquoi ? La dynamique de groupe dans sa plus belle forme

Thomas Erikson explique qu’une équipe équilibrée doit réunir les quatre couleurs pour fonctionner idéalement. Le Jaune apporte des idées, le Rouge décide, le Vert exécute et le Bleu évalue. Dans la réalité, la répartition est rarement parfaite, et beaucoup portent la « mauvaise casquette », par manque de compétences ou par motivation différente.

Il distingue plusieurs associations naturelles. Les Bleus et Verts s’entendent par leur calme, leur réflexion et leur introversion. Les Rouges et Jaunes se comprennent grâce à leur énergie, leur extraversion et leur goût pour l’action. Ces alliances créent des rythmes harmonieux, même si elles comportent des limites, comme la difficulté à écouter ou à décider rapidement.

Certaines combinaisons sont plus complémentaires. Un Rouge et un Bleu se complètent comme accélérateur et frein : l’un vise l’objectif, l’autre contrôle la méthode. De même, un Vert et un Jaune s’accordent bien : le premier écoute, le second s’exprime. Leur coopération favorise la convivialité, mais le risque est de négliger l’efficacité.

À l’inverse, certaines associations sont difficiles. Un Rouge et un Vert peuvent s’agacer mutuellement : le premier agit vite, le second traîne. Jaunes et Bleus s’opposent aussi : l’un bavarde et s’enthousiasme, l’autre reste silencieux et méthodique. Sans conscience de soi, ces duos tournent au conflit ou au blocage.

L’auteur rappelle que la plupart des gens combinent deux couleurs, parfois trois, ce qui complique la lecture. Les profils Rouge/Vert sont rarissimes, car contradictoires. Dans le doute, il conseille d’adopter l’attitude d’un Vert : écouter avant de parler. Même l’absence d’action révèle un comportement, souvent Bleu. Cette capacité d’observation permet d’adapter sa communication et de préserver la dynamique du groupe.

CHAPITRE 15 – La communication écrite

Exemple de mail écrit pour une personnalité bleue
Exemple de communication écrite – pour un Bleu (Tous des idiots ?, Chapitre 15)

Thomas Erikson explique que la communication écrite reflète la personnalité autant que l’oral. Les styles varient : certains écrivent vite et concis, d’autres longuement et avec soin. Même un simple e-mail peut révéler une couleur dominante. Observer le ton, la longueur ou la spontanéité aide à adapter sa réponse.

Un Rouge écrit direct, parfois avec majuscules pour souligner l’urgence. Cela peut sembler brutal, mais son but est la clarté. La meilleure réponse reste brève et rapide, comme un « Ok » envoyé aussitôt. L’efficacité prime sur les formes.

Un Jaune s’exprime de manière chaleureuse, spontanée et pleine d’humour. Ses messages débordent de bonne humeur et cherchent l’interaction. Pour maintenir la relation, il faut répondre avec le même ton convivial, remercier et montrer de l’enthousiasme.

Un Vert soigne son style et évite tout risque de malentendu. Il privilégie un ton doux, rassurant et personnel. Une réponse adaptée doit être aimable, détendue et reconnaissante, pour préserver la relation et éviter les tensions.

Un Bleu, enfin, écrit de manière factuelle et structurée, souvent avec rappels précis et pièces jointes. Son souci principal reste la préparation et la rigueur. Il attend une confirmation claire de réception et une assurance que les documents seront lus attentivement.

Selon l’auteur, reconnaître ces différences dans les écrits permet d’ajuster son propre ton et de renforcer la communication.

CHAPITRE 16 – Qu’est-ce qui vous rend fou de rage ?

Thomas Erikson montre que la colère révèle beaucoup sur la personnalité. Chaque couleur exprime différemment ses frustrations, et ces réactions donnent de précieux indices. Observer le tempérament aide à comprendre et anticiper les comportements.

Les Rouges explosent vite, comme un verre à shot qui se vide d’un coup. Leur colère est brève, brutale et vite oubliée. Ils pensent simplement donner leur avis, mais leurs éclats font fuir les retours sincères de leur entourage.

Les Jaunes s’échauffent plus lentement, mais leur débordement est visible comme un verre de 25 cl qui se remplit. Leur colère est théâtrale, bruyante, mais de courte durée. Ils culpabilisent souvent après coup et cherchent à se rattraper.

Les Verts gardent tout à l’intérieur, comme un fût de bière de 400 litres. Ils accumulent rancunes et frustrations pendant des années. Quand la pression explose, tout sort d’un coup, de manière disproportionnée et dévastatrice.

Les Bleus, eux, laissent fuir la pression par un petit robinet. Ils se plaignent par petites remarques constantes, évitant les crises violentes. Leur mécontentement semble mineur mais traduit un stress bien réel qu’ils régulent méthodiquement.

L’auteur conclut que le stress et la colère sont des indicateurs utiles, mais jamais infaillibles. La gravité de la réaction dépend toujours de l’importance accordée à la situation.

CHAPITRE 17 – Les facteurs de stress et les éléments consommateurs d’énergie

Thomas Erikson distingue la colère du stress, même si les deux sont liés. Le stress survient quand les exigences dépassent nos ressources, générant fatigue, irritabilité ou douleurs physiques. Chaque profil le vit et l’exprime différemment, amplifiant ses comportements naturels.

Les Rouges stressent quand on leur enlève autorité, défis ou efficacité. Ils détestent perdre du temps, suivre des routines ou subir des erreurs stupides. Sous pression, ils accusent, deviennent exigeants et se ferment aux autres. Pour les apaiser, il faut leur donner des ordres clairs ou les pousser à l’action physique.

Les Jaunes souffrent quand on les ignore, les isole ou les enferme dans des tâches répétitives. Ils craignent le scepticisme, le sérieux excessif et l’humiliation publique. Stressés, ils recherchent encore plus l’attention et sombrent dans un optimisme irréaliste. Les aider passe par la convivialité et des occasions de s’amuser avec d’autres.

Les Verts redoutent l’insécurité, les conflits et les changements rapides. Être mis en avant ou devoir recommencer une tâche les angoisse profondément. Sous stress, ils deviennent froids, hésitants et parfois apathiques. Pour les soutenir, il faut leur offrir repos, solitude ou activités relaxantes, afin qu’ils retrouvent leur équilibre.

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Les Bleus se crispent face à l’imprévu, aux erreurs ou aux émotions excessives. Ils n’acceptent pas l’irrationalité ni le non-respect des règles. Stressés, ils freinent tout, deviennent critiques et pessimistes. Leur accorder du temps et de l’espace leur permet d’analyser calmement et de retrouver leur logique.

L’auteur conclut que le stress accentue les traits dominants : le Rouge s’endurcit, le Jaune se disperse, le Vert se fige, le Bleu se replie. Comprendre ces déclencheurs évite d’aggraver inutilement les tensions et permet d’adapter son comportement.

CHAPITRE 18 – Brève réflexion en parcourant l’histoire

Thomas Erikson rappelle que toutes les cultures ont toujours cherché à classer les comportements humains. Dès l’Antiquité, Hippocrate établit la théorie des humeurs : sang, bile jaune, bile noire et flegme. Ces substances détermineraient respectivement les tempéraments sanguin, colérique, mélancolique et flegmatique, chacun influençant directement le comportement.

Plus tard, les Aztèques reprirent une logique comparable, en associant les individus aux quatre éléments : feu, air, terre et eau. Chaque symbole exprimait un caractère distinct : fougueux, serein, stable ou observateur. Cette classification illustre le besoin universel de donner sens aux différences humaines.

Au XXe siècle, William Moulton Marston formalisa ces approches en créant les bases du modèle DISC. Il distingua dominance, influence, stabilité et conformité comme principales manières d’agir selon l’environnement. Cette méthode, simplifiée par l’usage des couleurs, est devenue un outil mondial d’analyse comportementale.

L’expert en communication souligne que les couleurs facilitent l’apprentissage pour tous. Elles permettent d’identifier rapidement les tendances et les préférences relationnelles. Même si chaque individu combine plusieurs traits, ce système rend les interactions plus claires et prévisibles.

Thomas Erikson conclut que la quête de compréhension des différences humaines traverse l’histoire. Des théories médicales d’Hippocrate aux outils modernes du DISC, le but reste le même : mieux coopérer et communiquer.

Rapport avec la médecine des humeurs antique
Le rapport avec la médecine des humeurs antique (Tous des idiots ?, Chapitre 18)

CHAPITRE 19 – Témoignages

Dans ce chapitre, Thomas Erikson donne la parole à quatre témoins représentant chacun une couleur comportementale. Ces entretiens montrent comment le modèle DISA se reflète dans la vie réelle, au travail comme dans le quotidien.

Helena, dirigeante au profil Rouge, valorise l’efficacité et l’autorité. Elle admet parfois prendre des décisions trop rapides, mais considère l’action comme plus importante que l’analyse. Elle se heurte souvent à la lenteur ou aux réticences des profils Verts, mais apprend à reconnaître leurs besoins de sécurité. Son témoignage illustre l’énergie et l’exigence typiques du Rouge, ainsi que les tensions que cela peut générer.

Håkan, commercial très Jaune, se décrit comme créatif, sociable et instinctif. Il aime convaincre et attirer l’attention, mais minimise ses faiblesses en préférant insister sur le positif. Sa vision de la vie est légère et tournée vers le plaisir. Son discours, parfois contradictoire, reflète bien le caractère enthousiaste, optimiste et centré sur les relations humaines d’un Jaune.

Élisabeth, employée dans un conseil régional, incarne le Vert. Elle met l’accent sur la loyauté, la coopération et le bien-être collectif. Elle souffre face aux conflits et aux comportements brusques des Rouges. Son récit montre les forces du Vert – fidélité, souci d’autrui – mais aussi ses limites, comme l’évitement des confrontations.

Enfin, Stefan, économiste Bleu, valorise la précision, la logique et la rigueur. Il critique l’improvisation des Rouges, la superficialité des Jaunes et la lenteur des Verts. Sa tendance à l’analyse excessive crée parfois des blocages, notamment dans sa vie privée. Il illustre le besoin de structure et la méfiance face à l’incertitude propres aux Bleus.

L’expert en communication conclut que ces témoignages rendent le modèle plus concret. Chaque profil présente des forces et des vulnérabilités, mais les comprendre permet d’améliorer les relations et d’éviter des malentendus. Ce chapitre montre que le langage des couleurs, loin d’être théorique, éclaire de manière vivante les dynamiques humaines.

CHAPITRE 20 – Un petit test rapide pour voir ce que vous avez retenu

Thomas Erikson propose ici un quiz ludique pour tester la compréhension des profils de personnalité. Les questions portent sur les comportements au travail, les relations sociales et les réactions face aux critiques. Chaque item invite le lecteur à réfléchir aux forces et aux faiblesses des couleurs.

L’auteur souligne que les réponses ne sont pas toutes évidentes et qu’elles peuvent susciter des discussions enrichissantes. La dernière question pousse chacun à considérer son cercle social. Erikson amène à réfléchir sur nos choix de proximité : préférons-nous fréquenter des personnes similaires ou radicalement différentes ?

Il ouvre enfin une piste sur un thème central : le choix du partenaire de vie. Ce dilemme – semblable ou opposé – sera exploré dans un ouvrage ultérieur. Avec ce test, l’expert en communication encourage ses lecteurs à mieux observer leurs relations et à appliquer les enseignements du modèle.

CHAPITRE 21 – Pour conclure, un exemple de la vie quotidienne

Thomas Erikson illustre la puissance de la diversité à travers une expérience menée avec des managers. Chaque groupe, constitué uniquement de personnes d’un même profil, réagit de façon prévisible : les Rouges foncent mais résolvent un mauvais problème, les Jaunes discutent et plaisantent sans aboutir, les Verts restent prudents et hésitants, et les Bleus s’enlisent dans les détails sans livrer de solution.

Cette démonstration confirme que l’homogénéité limite l’efficacité d’une équipe. Les forces d’un profil deviennent des faiblesses lorsqu’elles ne sont pas équilibrées par d’autres. Seule une combinaison de couleurs crée une dynamique constructive, capable d’allier action, créativité, stabilité et rigueur.

L’auteur conclut que de nombreuses entreprises échouent à appliquer ce principe. Elles recrutent des personnes qui leur ressemblent, au détriment de la complémentarité. Pourtant, la clé du succès réside dans la reconnaissance des différences. Ce livre fournit ainsi des outils concrets pour mieux coopérer et invite chacun à explorer son propre profil afin d’améliorer ses relations.

PRÉCISIONS SUR LE MODÈLE DISA

Thomas Erikson rappelle que le modèle DISA (Dominance – Influence – Stabilité – Analytique) n’a pas vocation à expliquer l’intégralité du comportement humain. Il s’agit d’un outil pédagogique, clair et accessible, choisi pour sa simplicité d’usage. Bien d’autres modèles existent, mais celui-ci a l’avantage d’être utilisé dans le monde entier et traduit en 35 langues.

Ce système n’est pas isolé dans l’histoire : déjà, Hippocrate, il y a 2 500 ans, proposait la théorie des quatre humeurs. Le modèle souligne que 80 % des individus présentent deux couleurs dominantes, 5 % seulement une couleur unique, et le reste trois couleurs. Les profils les plus fréquents sont liés au Vert, tandis que les comportements rouges purs ou associés sont les plus rares.

L’expert en communication insiste aussi sur les limites : le DISA ne peut pas servir à diagnostiquer des troubles comme le TDAH, l’Asperger ou la personnalité limite. Les comportements décrits comportent toujours des exceptions : un Rouge peut être humble, un Jaune attentif, un Vert savoir gérer un conflit, ou un Bleu décider d’arrêter de tout vérifier. Tout repose sur le discernement, dont l’absence peut générer des problèmes. Enfin, il précise son propre profil : Rouge et Bleu, avec une touche de Jaune, mais sans aucune part de Vert.

Qui est qui ? Analyser les comportements grâce au modèle DISA.

Conclusion sur « Tous des idiots ? Mieux cerner ses collègues et ses proches » de Thomas Erikson :

Ce qu’il faut retenir de « Tous des idiots ? Mieux cerner ses collègues et ses proches » de Thomas Erikson :

L’expert en communication Thomas Erikson propose avec Tous des idiots ! un voyage fascinant au cœur des comportements humains. À travers le modèle DISA, il montre comment ceux-ci se combinent ou s’opposent. L’auteur ne se contente pas de théories : il illustre chaque profil par des situations concrètes, souvent drôles et percutantes, qui parlent immédiatement au lecteur.

Ce livre met en lumière les malentendus du quotidien : pourquoi certains foncent sans réfléchir, pourquoi d’autres parlent sans arrêt, pourquoi certains préfèrent la stabilité quand d’autres exigent des règles strictes. Erikson prouve qu’en comprenant ces différences, on peut mieux coopérer, réduire les conflits et améliorer ses relations, que ce soit au travail, en famille ou entre amis.

Accessible et plein d’humour, l’ouvrage invite chacun à reconnaître sa propre couleur et à identifier celle de son entourage. C’est une véritable boîte à outils pour mieux communiquer, renforcer la confiance et développer une intelligence relationnelle précieuse.

En refermant ce livre, le lecteur ne verra plus jamais ses collègues, son partenaire ou ses proches de la même manière. Une lecture stimulante, claire et enrichissante, à découvrir absolument si vous voulez mieux cerner votre entourage et vous-même !

➡️ Découvrez le site internet du livre.

Points forts :

  • Les explications sont simples, imagées et faciles à retenir grâce au système des couleurs.
  • De nombreux exemples du quotidien rendent le modèle immédiatement applicable.
  • Il aide à mieux gérer collègues, amis ou proches.
  • Le style de Thomas Erikson capte l’attention et donne envie de poursuivre la lecture.

Points faibles : 

  • Le modèle ne rend pas toute la complexité de la personnalité humaine.
  • Certains passages auraient pu être plus condensés sans perdre en clarté.

Ma note :

★★★★☆

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