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Une Terre promise

Une Terre promise : couverture

Résumé de « Une Terre promise » de Barack Obama : Les mémoires du premier président noir des États-Unis dans une période difficile qui conjugue crise économique, terrorisme et montée en puissance de la droite conservatrice de Donald Trump.

Par Barack Obama, 2020, 890 pages.

Titre original : « A Promised Land » (2020)

Chronique et résumé de « Une Terre promise » de Barack Obama

Préface

Barack Obama commence à rédiger ses mémoires peu après la fin de sa présidence, alors qu’il est en vacances à Hawaï avec sa famille. 

Ses objectifs sont de :

  • Rendre un compte rendu honnête de son mandat ;
  • Offrir aux lecteurs une idée de ce que c’est que d’être président des États-Unis ;
  • Faire la lumière sur le fonctionnement du gouvernement fédéral ;
  • Inspirer les jeunes qui envisagent une carrière dans la fonction publique. 

Bien sûr, il n’ignore pas que la situation des États-Unis en 2020 est problématique :

  • Pandémie de COVID-19 ;
  • Crise économique ;
  • Attaques contre la démocratie américaine ;
  • Guerre entre républicains et démocrates. 

Toutefois, malgré le climat actuel, Barack Obama garde l’espoir. Il croit aux possibilités offertes par un monde interconnecté, où les gens vivent ensemble, coopèrent les uns avec les autres et reconnaissent la dignité de l’autre.

Les yeux du monde entier sont rivés sur l’expérience démocratique américaine. Barack Obama reste confiant que les générations futures peuvent parvenir à une union plus parfaite.

Partie 1 — Une Terre Promise : Le pari

Chapitre 1

Barack Obama commence l’écriture de Une Terre promise, par retracer son enfance et ses années de formation. Il se souvient combien sa grand-mère et sa mère, Ann Duham, ont été importantes pour lui. 

Celle-ci l’a initié au mouvement pour les droits civiques, au mouvement de résistance face à la guerre du Vietnam et au mouvement pour les droits des femmes, notamment. 

Par contre, le jeune homme n’a presque pas connu son père, Barack Obama Sr., un économiste kényan.

Au départ plutôt fainéant et nonchalant, Barack Obama est peu à peu devenu un étudiant brillant et engagé. Il a véritablement pris conscience de son identité mixte et des différences de classes sociales à son entrée en secondaire. 

Mais c’est à l’université que son goût pour la politique s’est révélé. C’est aussi à ce moment qu’il étudie de façon plus sérieuse. Barack Obama étudie d’abord les sciences économiques et les relations internationales à l’université de Columbia, avant de rejoindre Harvard pour des études de droit.

Il commence à prendre la parole et s’investir dans sa communauté à Chicago. Il y observe les actions du premier maire noir de la ville, Harold Washington. Comme ce dernier, il veut donner de l’espoir aux gens. Cependant, il se rend compte que le charisme ne suffit pas à créer le changement social.

Le jeune homme se sent attiré par la carrière politique. Et celle-ci lui tend potentiellement les bras, puisqu’il réussit avec brio ses études à Harvard (avec la plus grande distinction) et devient le premier Noir à diriger la célèbre Harvard Law Review.

Chapitre 2

Le chapitre 2 de Une Terre promise est divisé en 2 parties :

  • La relation de Barack Obama avec sa (future) femme, Michelle Obama.
  • Le début de sa carrière politique.

Dans la première partie du chapitre, il raconte comment il a rencontré Michelle. Celle-ci travaillait dans un cabinet d’avocats où il était entré pour réaliser un stage. Elle était chargée de superviser son séjour. 

Très vite, ils se sont rendu compte qu’ils partageaient les mêmes valeurs et qu’ils avaient tous les deux de fortes convictions. Ils se sont mariés en 1992. C’était une période de travail intense, puisqu’à cette époque il enseignait également à l’université de Chicago et terminait son premier livre.

Dès le départ, Michelle Obama l’a prévenu de la difficulté de son choix de carrière. Quant à elle, elle a préféré quitter son travail d’avocate d’affaires pour se mettre au service de ses concitoyens en dirigeant un programme associatif.

La seconde partie du chapitre concerne les débuts de Barack Obama en politique. En 1995, il décide de participer à la course au Congrès d’Alice Palmer, tout en pensant récupérer son siège démocrate au Sénat de Chicago. C’est un premier travail de terrain très formateur. Et il gagne sa place de jeune sénateur !

Par contre, il échoue en 2000 alors qu’il souhaite obtenir un siège au Congrès de l’État. 

Cette époque est aussi marquée par des événements personnels heureux et malheureux :

  • Le décès de sa mère ;
  • La naissance de sa première fille, Malia.

Conjuguer vie de famille et vie professionnelle n’est pas de tout repos à cette période. Et ce ne le sera pas non plus par la suite !

Chapitre 3

Dans ce chapitre de Une Terre promise, la deuxième fille du couple Obama, Natasha (ou Sasha) naît également dans la foulée. Politiquement, à cette époque, Barack Obama commence à voir grand : il veut atteindre le Sénat des États-Unis.

Il recrute à cette fin Dabid Axelrod et lance une campagne audacieuse avec sa petite équipe. Et c’est une large victoire — avec plus de 40 points d’avance sur son concurrent républicain, du jamais vu dans l’histoire de l’Illinois ! 

Selon lui, plusieurs facteurs contribuent à cette réussite :

  • Son échec au Congrès lui a permis de comprendre comment communiquer plus efficacement ;
  • Il s’est associé aux syndicats et à des personnalités populaires du Congrès ;
  • Il a aussi peaufiné son CV en dirigeant des projets de loi importants ;
  • Par ailleurs, il s’est fait reconnaître en critiquant l’invasion étasunienne de l’Irak ;
  • Barack Obama a pu compter sur une équipe jeune qui a su faire bon usage d’internet ;
  • Il a patiemment visité les quartiers les plus pauvres et les communautés religieuses ;
  • Enfin, quelques articles et publicités bien placées dans des journaux de référence, publiés au bon moment, ont aussi joué un rôle.

Une fois installé à Washington, Barack Obama cherche à se faire des contacts. Il est dans l’opposition et sait que ses moyens d’action sont limités. Mais il cherche néanmoins à faire de la politique étrangère sa priorité. 

Il voyage notamment en Ukraine pour promouvoir la non-prolifération nucléaire. Ensuite, il revient au pays pour s’adresser aux victimes de l’ouragan Katrina, en Louisiane. Leurs témoignages le touchent et il bataille désormais sur ces deux fronts :

  • Les inégalités sociales et le racisme ;
  • La politique étrangère (il visite notamment les troupes américaines engagées dans les conflits au Moyen-Orient). 

Chapitre 4

Peu à peu, Barack Obama sent qu’il peut aller loin, très loin. Il considère la possibilité de se présenter à la présidentielle en 2006. C’est son chef de cabinet, Pete Rose, qui l’y encourage. Cependant, il demeure hésitant. 

D’autres personnalités proches de lui, au sein du camp démocrate, l’encouragent également. Par ailleurs, il sent que le peuple américain est prêt pour un changement important et pour un autre type de président.

Au départ, Michelle Obama ne le soutient pas dans cette idée. Selon elle, c’est trop tôt. Cette année-là, la famille voyage en Afrique et rend visite à des personnalités telles que Nelson Mandela et Desmond Tutu. 

Barack Obama entreprend aussi un voyage au Kenya vers la frontière somalienne, puis en Éthiopie, au Chad et au Darfur, notamment pour rencontrer les militaires basés dans ces régions.  

Après son voyage, les choses s’accélèrent. Un discours, puis un entretien télévisé dans l’émission Meet the Press rendent les médias électriques et curieux. 

Quand il se rend compte qu’il pourrait bien gagner la primaire démocrate et devenir véritablement président des États-Unis, il commence à stresser pour de bon. Le peuple américain, lassé du président républicain G. W. Bush, vote en masse pour le camp opposé. 

Mais Barack Obama n’est pas le seul en lice. Hillary Clinton est sa principale rivale pour la primaire. 

Finalement, Michelle Obama se joint à lui dans les dernières semaines de la course et lui offre tout son soutien. Mais elle ne le donne pas sans lui demander, auparavant, ce qu’il peut offrir d’unique au peuple américain. 

Celui-ci lui répond : donner un sentiment d’appartenance nationale aux personnes noires et aux minorités, leur donner espoir et servir de modèle pour les enfants autour du monde. 

Barack Obama

Partie 2 — Une Terre Promise : « Yes, We Can »

Chapitre 5

Les débuts de la campagne de Barack Obama ne sont pas très réussis. Lui qui aime parler et donner de longues explications doit apprendre d’autres manières de communiquer, plus directes, dans les débats.

Il embauche quelqu’un qui va beaucoup l’aider : David Plouffe. Celui-ci va mettre en place une communication sur internet qui va rapporter de nombreux soutiens au candidat à la Maison-Blanche.

Un autre de ses collaborateurs, Paul Tewes, le conseille aussi sur la façon de gagner l’État d’Iowa. Selon lui, il est préférable de se concentrer sur les grands électeurs lors des caucus. 

Les jeunes se mobilisent peu à peu également. Ils font du porte à porte pour convaincre les gens de voter démocrate. Barack Obama se sent reconnaissant vis-à-vis de toutes ces personnes qui l’ont aidé.

Il prend progressivement confiance et réalise quelques performances oratoires qui mettent en danger Hilary Clinton. Il réussit, notamment, à se faire remarquer lors d’un événement important précédent le caucus.

Et c’est la victoire dans l’Iowa — le premier caucus de la campagne et symboliquement l’un des plus importants !

Chapitre 6

Mais rien n’est gagné. Bien sûr, Barack Obama fait maintenant figure de concurrent principal à Hillary Clinton. Mais celle-ci a encore des ressources et gagne le second caucus du New Hampshire.

Cela est partiellement dû à une erreur de Barack Obama durant un débat au cours duquel il défend — maladroitement — son opposante qui doit répondre à une question qu’il juge triviale et sexiste. Finalement, c’est lui qui se retrouve désavantagé par son propre geste.

Par ailleurs, Hilary Clinton parvient à convaincre les électeurs de son engagement lors d’une rencontre avec des sympathisants indécis. Cela aussi lui fait marquer des points.

L’auteur aborde aussi la question de la race, si présente aux États-Unis. Bien qu’il souhaite que le pays passe à autre chose et soit capable de prendre un chemin où les différences raciales ne soient plus déterminantes, il doit reconnaître que celles-ci ont parfois joué un rôle dans la campagne.

Il a parfois été l’objet de racisme dans certains quartiers blancs. Par ailleurs, il a reçu un large soutien (mais pas forcément unanime) de la communauté noire.

Des secousses ont lieu lorsque le magazine Rolling Stone publie un article contenant des propos controversés du pasteur de Barack Obama. Celui-ci doit se distancier de son ancien guide spirituel et se tourne vers l’ancien collègue de Martin L. King, Joseph Lowery.

La bataille pour la Caroline du Sud fut difficile et brutale. Bill Clinton aida son épouse, mais Barack Obama finit malgré tout par gagner cet État.

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Chapitre 7

Le Super Tuesday est un jour très particulier dans la campagne des élections primaires, parce que c’est le jour où plus de la moitié des États votent pour élire les candidats de chaque parti. 

Barack Obama, avec son équipe, choisit de se concentrer sur les États plus petits, ruraux et majoritairement blancs. C’est un pari risqué, mais qui fonctionne : cette stratégie lui permet de remporter un certain nombre d’États, dont l’Idaho.

C’est une victoire importante, car elle lui permet, avec cet État, de remporter plus de délégués que Clinton avec la victoire du New Jersey (pourtant 5 fois plus peuplé).  

Il remporte finalement 13 des 22 élections du Super Tuesday, ce qui lui « rapporte » 13 délégués de plus qu’Hillary Clinton.

Toutefois, celle-ci se défend âprement et connaît même un moment de grâce peu après, tandis que Barack Obama doit répondre à certaines tentatives de déstabilisation de la part des républicains.

La présence de plus en plus marquée de Michelle Obama dans la campagne aide le candidat démocrate à se sentir en confiance. Celle-ci a du succès, elle touche le cœur d’une partie de l’électorat.

Les services secrets qui les protègent le surnomment le « renégat » en raison des menaces dont il fait l’objet constamment.

Finalement, la bataille démocrate se termine et il devient le candidat officiel du parti progressiste. Il prononce un discours en faveur d’un changement de politique et il se jure à lui-même, secrètement, qu’il ne laissera pas tomber ceux qui l’ont soutenu.

Chapitre 8

Désormais, Barack Obama doit affronter le candidat du parti républicain : John McCain. Contrairement à la tradition, il décide de mener sa campagne frontalement, en cherchant à convaincre directement les électeurs des États plus conservateurs.

Pour renforcer sa stature internationale et se doter des connaissances nécessaires, Barack Obama visite plusieurs pays, dont l’Irak, l’Afghanistan, Israël, Le Royaume-Uni et la France, entre autres.

Le futur président des États-Unis souhaite se retirer du Moyen-Orient, mais il doit prendre en considération des avis divergents. Un plan de route est mis en place dès cette époque, mais Barack Obama sait toutes les difficultés qui l’attendent s’il est élu.

Joe Biden, qui est un proche de la famille Obama, devient son colistier. Le fait que le candidat républicain choisisse Sarah Palin facilite les choses du camp démocrate. Bien que celle-ci fasse grand bruit auprès des républicains, elle n’est pas suffisamment préparée pour le poste.

Chapitre 9

La crise de 2008 — apparue d’abord dans le secteur immobilier dès 2007 — vient frapper de plein fouet la campagne présidentielle. Les banques et les entreprises de crédit sont au bord de la faillite et l’État doit intervenir. Il s’agit notamment de sauver les institutions « trop grosses pour couler » (too big to fail).

Barack Obama décide de soutenir le plan de G. W. Bush nommé Troubled Asset Relief Program (TARP) pour venir en aide à l’économie. Étonnamment, le candidat républicain reste sur la touche sur ce sujet, n’apportant aucune contribution significative au débat. Une version révisée du programme sera finalement adoptée.

La campagne se durcit et les propos des supporters républicains sont parfois violents. Mais la victoire de Barack Obama est proche et arrive finalement, peu après le décès de sa grand-mère bien-aimée, malheureusement. 

Le premier président noir des États-Unis vient d’être élu. Le jour de l’élection, il est avec sa famille et son équipe pour célébrer l’événement. Mais ce sont des millions de personnes qui sont aussi virtuellement avec lui à ce moment-là.

Partie 3 — Une Terre PromiseLe renégat

Chapitre 10

Entrer dans le Bureau Ovale est une expérience spéciale pour Barack Obama. Il décrit la pièce en détail dans le début de ce chapitre du livre Une Terre promise.

Le nouveau président doit choisir ses collaborateurs, notamment au niveau économique et pour les services de la défense, qui sont les deux thèmes qui le préoccupent le plus (la crise économique et les guerres du Moyen-Orient).

Par ailleurs, il doit choisir un secrétaire d’État : il opte pour son ancienne rivale, Hillary Clinton.

Avant l’inauguration, Barack Obama effectue un séjour à Hawaï afin de se reposer et de livrer les cendres de sa grand-mère à l’océan. 

Michelle Obama se prépare elle aussi. Elle cherche à créer un environnement stable et « normal » pour leurs filles, Malia et Sasha. Pour ce faire, elle parle notamment avec l’ex-Première dame, Laura Bush. Sa mère déménage également à la Maison-Blanche.

 Barack Obama est à la fois :

  • Enthousiaste et heureux de commencer son nouveau travail ;
  • Nerveux et préoccupé par les défis qui l’attendent.

Dans ses discours, il cherche à prévenir ses concitoyens des difficultés économiques, mais il sait aussi que son élection a suscité beaucoup d’espoir et d’optimisme.

L’inauguration se passe sous tension, en raison d’un risque d’attaque terroriste. Ensuite, le couple se rend dans 10 bals organisés en l’honneur du nouveau président. C’est seulement alors que les Obama peuvent profiter d’une fête en famille.

Chapitre 11

Dans les premières semaines de son mandat, le président signe une série d’ordonnances pour interdire la torture et assurer une meilleure protection sanitaire pour les enfants, notamment.

L’économie est toutefois sa priorité numéro 1. Avec ses équipes, il monte un plan d’aide nommé American Recovery and Reinvestment Act. Celui-ci a pour but de rebooster l’économie en injectant de l’argent dans les services publics et en aidant les entreprises.

Il a besoin d’une large majorité de 60 votes au Sénat pour faire passer sa proposition. Il doit donc chercher à convaincre des républicains. Barack Obama raconte que 4 politiciens républicains en particulier ont joué un rôle important dans ses échecs et ses réussites. Il les nomme « The four Tops » (les 4 plus hauts).

Le Recovery Act fut très critiqué par le parti républicain, qui chercha à le rejeter et à obstruer toute avancée en ce sens. Pourtant, il finit par passer et ce fut une première victoire pour Barack Obama.

Chapitre 12

La crise financière n’en est pas pour autant finie. Obama lance deux programmes supplémentaires pour faire face à l’effondrement du marché du logement et du chômage : 

  • Le Home Affordable Modification Program (HAMP), qui a réduit les paiements hypothécaires mensuels ;
  • Le Home Affordable Refinance Program (HARP), qui permet aux emprunteurs de refinancer leurs prêts hypothécaires à des taux plus bas. 

Il reçoit des critiques venues de la droite, qui considèrent qu’il ne faut pas aider les gens qui se sont endettés. Mais Barack Obama trouve cela profondément hypocrite : ces experts conservateurs ou néolibéraux n’ont rien dit lorsqu’il a été question de sauver les banques, mais ils refusent d’aider les plus petits à survivre !

Ces premières semaines sous haute tension sont épuisantes.

Michelle Obama cherche aussi à trouver sa place. Elle choisit de se consacrer à 2 missions :

  • La lutte contre l’épidémie d’obésité ;
  • L’aide aux familles des militaires. 

Le couple trouve des moyens pour gérer au mieux le stress en se créant des routines quotidiennes. Barack Obama trouve même la volonté pour arrêter de fumer ; une mauvaise habitude qui contrariait beaucoup sa femme !

D’un point de vue politique et économique, Barack Obama parvient à gérer la crise financière durant les 100 premiers jours qui suivent l’investiture. Toutefois, cela se paie de nombreuses critiques, tant sur le côté « gauche » que sur le côté « droit ».

Chapitre 13

Le chapitre 13de Une Terre promise est consacré à l’effort de guerre et à la volonté de Barack Obama de concilier 2 rôles essentiels :

  • La protection des Américains contre les menaces (notamment terroriste) ;
  • L’engagement des États-Unis vis-à-vis de la liberté.

Protéger ses concitoyens est, selon l’auteur, la tâche la plus importante. Mais cela ne doit pas se faire au prix d’une privation des libertés ou de l’imposition d’un ordre injuste à d’autres nations.

Pour résoudre ce difficile conflit, Barack Obama choisit de se doter d’une équipe d’internationalistes, c’est-à-dire de personnes qui croient dans le leadership américain en vue d’améliorer la situation mondiale.

En Irak, Barack Obama reste sur sa promesse de campagne et s’engage en faveur d’un retrait des troupes pour 2011.

Les choses sont différentes en Afghanistan. Poussé par les généraux du Pentagone à accroître le nombre de troupes, Barack Obama déploie 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan. En parallèle, il cherche aussi à renforcer le rôle et le pouvoir du gouvernement afghan, ainsi que de la police et de l’armée.

Barack Obama en pleine action

Partie 4 — La bonne lutte

Chapitre 14

Dans ce chapitre de son livre Une Terre promise, Barack Obama parle de son expérience sur la scène internationale et tout particulièrement du sommet du G20. Il parvient à trouver un accord avec l’Europe concernant la crise économique, mais doit convaincre l’Allemagne et la France plus longtemps que l’Angleterre.

Finalement, un accord équilibré est trouvé, qui inclut aussi les pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). 

À cette occasion, il rencontre également le président russe Dmitry Medvedev afin de limiter la prolifération des armes nucléaires. 

Dans la foulée de son tour européen, le président se rend également en Irak pour soutenir les troupes américaines encore sur place.

Dans l’ensemble, le voyage est considéré comme un succès par les médias. 

Chapitre 15

La lutte contre le terrorisme est l’un des enjeux clés de la présidence de Barack Obama. 

C’est elle qui a fourni la justification des guerres en Afghanistan et en Irak à l’époque de G. W. Bush. Mais la bataille contre Al-Qaïda est devenue de plus en plus complexe au fil du temps. 

Terroristes et services de sécurité jouent au chat et à la souris, cherchant à déjouer les astuces ou les nouveautés technologiques des uns ou des autres. Barack Obama insiste sur les efforts des différentes institutions :

  • L’Agence de sécurité nationale (NSA) utilise des superordinateurs et une technologie de déchiffrement pour détecter les communications terroristes. 
  • Les équipes Navy SEAL et les forces spéciales de l’armée effectuent des raids de précision à l’intérieur et à l’extérieur des zones de guerre
  • La CIA développe de nouvelles façons de recueillir et d’analyser les renseignements. 
  • La Maison-Blanche elle-même s’adapte à l’ennemi, qui est en constante évolution.

Chaque mois, Barack Obama organise une réunion dans une salle spéciale où il réunit toutes les agences de renseignement pour examiner le développement des opérations et assurer la coordination. De cette façon, le président cherche à améliorer la coordination entre les différentes agences. 

Il veut également fermer le camp de prisonniers de Guantanamo. 

Barack Obama cherche également à communiquer autour de ces thématiques, à l’intérieur du pays comme à l’international. Il prononce notamment 2 discours sur l’Islam

  • Le premier, pour le peuple américain, vise à reconnaître les contributions des civilisations islamiques à la science, aux mathématiques et à l’art. Il cherche aussi à rendre compte du rôle du colonialisme et de l’Occident dans les luttes et les problèmes actuels. 
  • Le second, prononcé au Caire, met l’accent sur la démocratie, les droits de l’homme, les droits des femmes, la tolérance religieuse, la nécessité de paix en Israël et la création d’un État palestinien autonome. 

Chapitre 16

Barack Obama aborde ensuite la question des soins de santé. Ce que nous connaissons en Europe sous le nom d’Obama Care (un nom qui lui a en fait été donné par ses opposants du Tea Party !) est l’une des grandes réformes de son premier mandat. Comment cette politique a-t-elle pris naissance ?

Le président organise une conférence préliminaire sur le sujet auquel assiste le sénateur Ted Kennedy. Pour celui-ci, l’heure de l’assurance santé universelle est venue. Il insiste pour que Barack Obama saisisse l’occasion de faire l’histoire en cette matière. 

En 2008, plus de 43 millions d’Américains n’avaient pas d’assurance maladie. Comme il bénéficie d’une large majorité démocrate, le gouvernement Obama peut agir : il conçoit l’Affordable Care Act (ACA). 

Le président doit lutter contre les compagnies d’assurance et l’industrie pharmaceutique, qui font de la résistance, mais il ne lâche pas. Pour reconstruire le système de soins de santé, il s’inspire de celui conçu par Mitt Romney pour le Massachusetts et lui apporte les évolutions ou corrections nécessaires à son implémentation nationale. 

Ceux qui n’ont pas d’assurance fournie par le travail ou qui ne peuvent pas se permettre de souscrire eux-mêmes à une assurance reçoivent, grâce au système mis en place, un financement pour acheter une couverture santé. 

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Les marchés en ligne permettent aux consommateurs de comparer les assurances et de contracter celle qui est la plus intéressante pour eux. D’un autre côté, les compagnies d’assurance se voient interdites de refuser un contrat aux personnes en situation difficile.

Alors qu’il donnait une conférence de presse sur le sujet, un journaliste du Chicago Sun-Times a posé une question hors sujet sur Henry Louis Gates Jr., un professeur noir de Harvard arrêté devant sa maison de Cambridge. 

Barack Obama répond que les policiers qui ont arrêté le professeur ont eu un comportement « stupide ». Cette réponse crée une réaction en chaîne : non seulement son propos sur les soins de santé passe inaperçu, mais il met aussi en colère les syndicats de police qui l’accusent d’élitisme. 

Ce bref commentaire a eu un impact sérieux sur la sympathie d’une partie de l’électorat blanc à l’égard de Barack Obama.

Chapitre 17 

L’ACA est soumis au Comité « Santé et éducation » du Sénat et à la Chambre des représentants. Dernière étape : passer devant le Comité sénatorial des finances, dirigé par le démocrate Max Baucus. Obama est optimiste et envisage de signer le projet avant la fin de l’année 2009, mais son collègue cherche à obtenir un plus large accord, notamment dans les rangs républicains.

Toutefois, la montée en puissance du Tea Party change la donne. Ce parti antifiscal, anti-régulation et antigouvernemental a non seulement surnommé l’ACA « Obamacare », mais le présente dans les médias comme un projet de loi socialiste qui changera l’essence même du pays. 

Par ailleurs, les membres de ce parti politique n’hésitent pas à se salir les mains : ils répandent des théories du complot sur l’euthanasie ou encore sur les origines et la confession religieuse de Barack Obama. 

Face à ces menaces, M. Baucus décide de faire avancer le projet de loi au sein du Comité sénatorial des finances. Trois semaines plus tard, le projet sera voté sur le fil.

Pour convaincre les citoyens, Barack Obama prononce un discours aux heures de grande écoute, juste avant une session du Congrès, pour vanter les avantages de l’ACA. Cela fonctionne assez bien, puisque le soutien de la population américaine au projet augmente, selon les sondages.

Finalement, c’est un projet plus souple et moins ambitieux que prévu qui passe le 21 mars 2010. Barack Obama voulait faire plus, mais il a dû faire avec la diminution de l’influence démocrate au Sénat (en raison, notamment, de la mort de Ted Kennedy et de la prise de son siège par un républicain). 

Partie 5 — Une Terre PromiseLe monde tel qu’il est

Chapitre 18

Dans ce chapitre de Une Terre promise, Barack Obama revient sur la guerre en Irak et en Afghanistan. Il doit travailler avec des collaborateurs républicains pour gérer au mieux la crise. Parmi les objectifs à atteindre en Irak, il y avait :

  • Le renforcement des institutions irakiennes ;
  • L’entraînement des forces de sécurité du pays ;
  • La reconstruction des infrastructures.

Le départ d’Irak pouvait être envisagé avec plus de sérénité, mais la situation afghane était bien plus compliquée. Attentats suicides et corruption, notamment, gangrènent le pays. Le Pakistan n’aide pas en fournissant aux Talibans et à Al-Qaïda des bases de repli.

Le général Stanley McChrystal, fraichement nommé, recommande une contre-offensive, qu’il relaye même dans les médias afin de pousser le président à sortir de sa réserve. Plus généralement, c’est l’armée elle-même qui fait pression pour qu’une décision musclée soit prise.

Barack Obama doit sévir auprès de certains responsables militaires pour ce type de comportement. Le fossé se creuse entre la Maison-Blanche et le Pentagone. Toutefois, après de nombreux débats, Barack Obama autorise un plan visant à envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, tout en imposant un calendrier de retrait des troupes. 

Le mois suivant, il reçoit le prix Nobel de la paix.

Chapitre 19

La diplomatie est un point important de la présidence Obama. Le président cherche, tout au long de ces deux mandats, à renouer les liens parfois distendus avec les autres nations du globe. Il a agi pour la coopération internationale en promouvant auprès de ces équipes les valeurs d’intérêt mutuel et de respect.

Lui-même, lors de ces déplacements, veut montrer l’exemple. Il visite d’ailleurs des pays négligés par l’ancien président et souhaite rencontrer non seulement les hauts fonctionnaires, mais aussi les jeunes des contrées dans lesquelles il se rend. C’est un succès, puisque l’image des États-Unis dans le monde s’améliore nettement.

Cependant, la diplomatie a ses limites. Pour les problèmes plus sérieux, Barack Obama utilise un système ancien de récompenses et de punitions pour influencer l’action des leaders d’autres pays. C’est ce qu’il met en place avec l’Iran. 

Sa stratégie pour pousser le président Mahmoud Ahmadinejad à restreindre son programme de développement nucléaire est décomposée en 2 temps

  • Premièrement, il envoie une lettre secrète à l’ayatollah Khamenei pour ouvrir le dialogue sur les questions qui intéressent les deux pays ; celui-ci la rejette (comme s’y attendait Barack Obama). 
  • Deuxièmement, le président utilise les instances internationales pour mettre en place des sanctions économiques qui pousseront l’Iran à se mettre à la table des négociations.

Barack Obama a toutefois besoin d’un allié de taille : la Russie. Il rencontre d’abord Dmitry Medvedev, puis Vladimir Poutine. Lorsque le président américain demande à son homologue son avis sur les relations entre les États-Unis et la Russie, celui-ci commence à faire la liste de toutes les injustices et trahisons qui ont été commises, en particulier au temps de son prédécesseur, George W. Bush.

Selon Vladimir Poutine, G. W. Bush n’a pas accepté la main tendue qui lui était proposée après le 11 septembre. En plus, il a tendu les relations de façon encore plus extrême lorsqu’il a décidé de se retirer du traité sur les missiles antibalistiques et de faire héberger des systèmes de défense antimissile aux frontières de la Russie. 

Barack Obama s’efforce de répondre point par point, mais la discussion devient de plus en plus difficile. Il quitte la Russie inquiet. Que deviendra le pays sous l’influence grandissante de son président ?

Chapitre 20 

Le chapitre 20 de Une Terre promise poursuit la discussion sur les manœuvres diplomatiques d’Obama pour freiner le programme nucléaire iranien. L’Iran insiste sur le fait que ses équipements et ses stocks d’uranium enrichi sont utilisés à des fins civiles. 

Or, c’est faux. Mais ce prétexte fournit des raisons suffisantes à la Russie et à la Chine pour bloquer les sanctions auprès du Conseil de sécurité de l’ONU. 

Barack Obama et ses équipes doivent donc continuer à travailler sur ces 2 fronts : russe et chinois

Sur le front russe, le président révèle des informations secrètes à la Russie qui déstabilisent la relation entre ce pays et l’Iran. Au niveau de la Chine, Barack Obama doit négocier avec le président Hu Jintao. Outre la question iranienne, ils doivent notamment parler des conflits commerciaux et de la Corée du Nord. 

Il en appelle par ailleurs à l’intérêt propre des Chinois, en avertissant Hu Jintao que les États-Unis ou les Israéliens pourraient être contraints de frapper les installations nucléaires iraniennes. Or, cela aurait un impact négatif sur les approvisionnements pétroliers chinois. 

Les résultats de ces ouvertures diplomatiques avec la Chine apparaissent au printemps 2010. Mais c’est à l’été que les résultats concernant la question iranienne se font jour : la Russie et la Chine acceptent de voter de nouvelles sanctions contre l’Iran au Conseil de sécurité de l’ONU.

Chapitre 21

Dans le chapitre 21 du livre Une Terre promise, Barack Obama fait le bilan sur ses politiques en matière d’environnement :

  • Nomination de Carol Browner, ancienne chef de l’Agence de protection de l’environnement, à ses côtés pour gérer ses questions ;
  • Proposition d’un programme complet de réduction de 80 % des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis d’ici 2050 ;
  • Transformation du secteur de l’énergie en créant un fonds pour développer la recherche et le développement d’énergies propres. Cela conduit à une forte baisse du coût des sources d’énergies renouvelables. 
  • Il souhaite aussi influencer les pays les plus polluants à signer un accord international sur le climat.
  • Création de réglementations fédérales, notamment concernant les normes de kilométrage et les normes d’efficacité énergétique. 

Les républicains ne lui facilitent pas la tâche, mais après un long lobbying et la réalisation de compromis, il parvient à faire passer son projet de loi sur le climat à la Chambre. Huit républicains modérés votent en faveur du projet de loi. Après d’intenses discussions, le Sénat adoptera lui aussi un projet de loi modifié. 

Au niveau international, Barack Obama se bat pour que les pays les plus riches fournissent une aide financière aux pays les plus pauvres, tant que ceux-ci respectent leurs engagements en matière de changement climatique. 

Le sommet mondial des Nations Unies sur le changement climatique de 2009, la 15 COP, se tient à Copenhague. Les dirigeants européens, dont Angela Merkel, expriment leur frustration vis-à-vis de l’attitude du président des États-Unis, car ils cherchent à définir des objectifs plus ambitieux.

Même si la conférence est considérée comme un échec, Barack Obama se félicite d’avoir finalement pu signer un accord (très peu contraignant) avec les pays européens et les autres nations du monde, notamment les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). 

Partie 6 — Une Terre Promise – Dans le tonneau

Chapitre 22

La politique du président Obama doit faire face à des critiques de plus

en plus vives, principalement du côté du parti républicain et de son aile droite du Tea Party. Il perd en popularité dans les sondages. La presse aussi devient plus critique. 

Le plus gros problème d’Obama, cependant, demeure l’économie. Il sait que de nombreux foyers risquent de perdre leurs économies et leur maison. Il doit faire face aux tentatives de réduire les aides financières qui sont octroyées, car les républicains les considèrent comme dangereuses pour la santé budgétaire du pays.

En 2010, l’économie des États-Unis se porte mieux. Mais ce n’est pas gagné. La récession européenne crée un effet d’aspiration qui nuit au décollage américain. La dette grecque est particulièrement problématique. Contre ses homologues français et allemand, qui préfèrent jouer l’austérité, Barack Obama plaide pour un plan d’aide à la Grèce visant à stabiliser l’économie.

Dans le même temps, le président américain cherche aussi à faire passer son plan de réforme de Wall Street. L’objectif ? Réduire la possibilité des crises financières de cette nature à l’avenir et responsabiliser les institutions marchandes.

Le processus législatif est complexe et oblige à des compromis. Au final, la loi passe durant le mois de juillet. Elle diffère assez substantiellement de la proposition originale, mais contient, selon le président, de bonnes et importantes mesures. Malheureusement, ce travail reste invisible aux yeux du public et Barack Obama ne peut donc en profiter pour remonter dans les sondages.

Chapitre 23

En avril 2010, la catastrophe environnementale de Deepwater Horizon, la plateforme de forage pétrolier, frappe les côtes américaines. C’est le plus grand déversement de pétrole dans la mer de l’histoire des États-Unis. 11 travailleurs de BP sont morts et au moins 4 millions de barils de pétrole se sont déversés dans le golfe du Mexique. 

Barack Obama envoie des experts pour coordonner l’effort de nettoyage, qui s’avère particulièrement complexe puisque les fuites se situent au fond de l’océan. 

Peu à peu, la presse et le public commencent à rejeter la faute sur le président lui-même. Celui-ci aurait fait preuve de laxisme en autorisant ces forages et en minimisant les questions de sécurité. La publication de vidéos en temps réel des fuites n’arrange pas les choses. La colère gronde.

Ne pouvant stopper totalement les fuites dans un premier temps, l’administration Obama se concentre sur la prévention de futurs incidents. Le président annonce la formation d’une commission chargée d’établir des lignes directrices en matière de sécurité. 

Il veille également à ce que BP (l’entreprise responsable de la fuite) tienne sa promesse d’indemnisation vis-à-vis des personnes touchées par le sinistre. 

Finalement, l’équipe d’experts parvient à boucher la fuite et les travaux de nettoyage sont entrepris.

Barack Obama aborde ensuite les élections de mi-mandat. Cette catastrophe, cumulée avec une économie encore fragile et des troupes militaires toujours engagées à l’étranger, crée un risque pour les démocrates. 

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Par ailleurs, les républicains attaquent la décision du président de libérer et rapatrier chez eux des détenus du camp de Guantanamo. Ils jouent toujours sur la même carte : Barack Obama serait trop laxiste vis-à-vis du terrorisme. 

Les élections de mi-mandat rendent leur verdict : en perdant 63 sièges à la Chambre, les démocrates perdent leur contrôle du Congrès.

Chapitre 24

Bien sûr, Barack Obama est déçu de perdre le Congrès. Mais il n’en demeure pas moins déterminé à agir en fonction de son programme et des convictions politiques. Il se promet de trouver le moyen de renouer le dialogue avec les Américains. Par ailleurs, il va devoir réapprendre à négocier avec les républicains. 

Lors de la seconde partie de son mandat, il cherche à faire avancer 4 initiatives qui lui tiennent à cœur :

  1. La ratification de New START, un accord de non-prolifération nucléaire qu’il a négocié avec la Russie.
  2. L’abrogation de Don’t Ask, Don’t Tell, une loi interdisant aux personnes LGBTQ de servir ouvertement dans l’armée. 
  3. Un projet de loi de réforme de l’immigration appelé la loi DREAM, qui établit une voie vers la citoyenneté pour les enfants d’immigrants sans papiers. 
  4. Un projet de loi sur la nutrition des enfants dirigé par Michelle. 

À l’exception notable de la loi DREAM, toutes les initiatives furent adoptées par le Congrès après d’intenses débats. 

Autre point du programme : la réduction des impôts pour la classe moyenne et leur augmentation pour les riches. Toutefois, la crise de 2008 modifie la donne. Augmenter les impôts, pense-t-il, serait trop risqué.

Joe Biden négocie avec les républicains pour permettre aux plus pauvres de bénéficier des prestations de chômage d’urgence et du crédit d’impôt. 

Barack Obama fait également appel à l’ancien président Bill Clinton pour un point de presse impromptu. Celui-ci l’aide à faire passer l’accord fiscal proposé par son administration et à calmer les critiques venues des médias.

Partie 7 — Une Terre PromiseSur la corde raide

Chapitre 25

Les événements au Moyen-Orient font la une de l’actualité en 2010 : le conflit israélo-arabe qui s’enlise à nouveau et le printemps arabe. 

Sur le premier volet, Barack Obama réaffirme son engagement pour faciliter la paix entre Israël et la Palestine. C’est, selon lui, à la fois comme un impératif moral et une obligation pour la sécurité nationale. 

Un travail diplomatique est entrepris par Bill Clinton pour mettre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas à la table des négociations. 

En parallèle, le président lui-même négocie un arrêt temporaire de la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie et organise la première réunion entre Netanyahou et Abbas à l’Assemblée générale des Nations Unies. 

Toutefois, des tensions resurgissent lorsque les parties apprennent que Netanyahou a autorisé de nouvelles colonies à Jérusalem-Est. Le processus de paix est de nouveau au point mort. Abbas accepte par la suite de revenir à la discussion grâce à l’intervention du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah de Jordanie. 

Barack Obama accueille les trois chefs d’État aux côtés de Netanyahou, lors d’un dîner privé à la Maison-Blanche pour lancer les pourparlers. Deux rencontres entre Israéliens et Palestiniens ont lieu dans les jours qui suivent. Malheureusement, Israël refuse de prolonger le gel de la colonisation des terres palestiniennes, brisant les espoirs de l’administration Obama de parvenir à un accord de paix.

Qu’en est-il du Printemps arabe ? Cette série de soulèvements antigouvernementaux a commencé en décembre 2010, en Tunisie d’abord, puis en Égypte, en Syrie, en Lybie et au Bahrain. Les répressions sont violentes. 

Dans son discours sur l’état de l’Union de la fin de l’année, Barack Obama affirme son soutien au peuple tunisien et à tous ceux qui promeuvent la démocratie. Il s’indigne également publiquement de la violence du gouvernement Mubarak en Égypte et ailleurs. Il appelle à la démission de Muammar Gaddafi en Lybie, mais résiste à l’idée d’envoyer de nouvelles troupes américaines sur place.

Chapitre 26

Le chapitre 26 de Une Terre promise aborde 2 questions principales : 

  • Le problème de Kadhafi ;
  • L’obstructionnisme républicain. 

Les objectifs d’Obama en Libye sont d’empêcher le massacre de civils et de donner aux Libyens une chance de créer un nouveau gouvernement. À cette fin, son équipe élabore un plan permettant aux États-Unis et à leurs alliés d’attaquer les forces de Kadhafi. 

L’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU distribue un projet de résolution parmi les membres du Conseil de sécurité. Le président russe émet des réserves, mais il n’y oppose pas son veto. Tous les éléments de l’opération sont mis en place très rapidement. 

Les troupes libyennes entrent à Benghazi, ce qui incite Obama à répondre. Des navires de guerre américains et britanniques tirent des missiles Tomahawk et détruisent les défenses aériennes libyennes. Les avions à réaction européens ciblent les forces qui avançaient sur Benghazi. L’armée de Kadhafi se retire en quelques jours. 

Malgré le succès de la mission, l’opération libyenne se transforme en un problème de relations publiques pour le président américain. 

  • À l’étranger, Vladimir Poutine critique la résolution, malgré le soutien implicite de Dmitri Medvedev. 
  • À l’intérieur, les républicains se montrent critiques et mettent en doute la légalité de l’opération.

Les problèmes créés par les républicains ne s’arrêtent pas là. Comme ils contrôlent le Congrès, ils cherchent à freiner les dépenses gouvernementales, ce qui met en danger les plans de Barack Obama en matière de reprise économique. Ils menacent aussi d’empêcher l’administration Obama de payer la dette du pays. 

Mais ce n’est pas tout : Donald Trump commence à avoir du succès et à diffuser des idées fausses sur les origines de Barack Obama. La Maison-Blanche décide de rester silencieuse pour ne pas mettre de l’huile sur le feu, mais les sondages montrent que 40 % des républicains croyaient à ces mensonges.

Chapitre 27

Le dernier chapitre de Une Terre promise, porte sur l’opération visant à éliminer Oussama ben Laden, le cerveau des attentats du 11 septembre. C’était une promesse de longue date de Barack Obama et un point clé de son mandat. 

Pour lui, c’est une priorité absolue pour 3 raisons : 

  1. Ben Laden était une source de douleur pour ceux qui ont perdu des êtres chers le 11 septembre. 
  2. Il était le recruteur le plus efficace d’Al-Qaïda.
  3. L’élimination de Ben Laden réoriente la stratégie antiterroriste du pays. 

En effet, Barack Obama préfère se concentrer sur les terroristes responsables du 11 septembre, plutôt que sur la poursuite d’une guerre ouverte contre le terrorisme en général. 

La première avancée significative de cette opération intervient peu après le neuvième anniversaire du 11 septembre. La CIA identifie un grand complexe dans un quartier aisé d’Abbottabad, au Pakistan. Elle pense qu’il s’agit de la cachette de Ben Laden.

L’un des résidents, un grand homme surnommé le Pacer, ne quitte jamais le bâtiment. Barack Obama a alors 2 options : 

  • Lancer un raid aérien ;
  • Préparer une mission d’opérations spéciales terrestre. 

Il choisit la seconde

Pendant le temps de la préparation et de l’entraînement des équipes, Barack Obama veille à répondre aux allégations de Donald Trump en publiant son certificat de naissance dans la presse. 

Le lendemain, il doit choisir. L’identité du Pacer demeure incertaine. Faut-il attaquer ou non ? Dans son équipe rapprochée, Bill Clinton y est favorable, mais Joe Biden cherche à l’en dissuader. Il décide d’y aller.

Pendant que l’opération est en cours, il effectue plusieurs voyages intérieurs :

  • Il se rend en Alabama pour se rendre compte des dommages causés par une tornade ;
  • À Cap Canaveral pour le lancement final de la navette spatiale Endeavor ;
  • Enfin, il prononce un discours au Miami Dade College. 

Le lendemain, il participe au dîner des correspondants de la Maison-Blanche, où il fait un petit discours au cours duquel il se moque ouvertement de Donald Trump, présent dans la salle. 

Le lendemain matin — le 2 mai 2011 —, une équipe SEAL lance la phase finale de l’opération Neptune. Barack Obama et ses conseillers observent le cours des événements dans la salle de crise.

Après une longue période de silence, ils entendent les mots « Geronimo ID’d » et « Geronimo EKIA » (ennemi tué en action). Près de dix ans après avoir orchestré les attentats du 11 septembre, Ben Laden est exécuté par les services américains.

Drapeau américain : Barack Obama a mené à bien son premier mandat comme président des USA.

Conclusion sur « Une Terre promise » de Barack Obama :

Ce qu’il faut retenir de « Une Terre promise » de Barack Obama :

Une Terre Promise est faite pour celles et ceux qui aiment la politique et veulent entrer dans les coulisses de la Maison-Blanche durant la présidence de Barack Obama. L’auteur y traite une grande variété de thèmes politiques et sociaux sur plus de 900 pages ! 

Il fait part de ses raisons pour agir, de ses doutes, de ses émotions aussi. Vous y découvrirez mieux le personnage et ses traits de caractère. 

La structure de Une Terre promise est très bien pensée, ce qui permet de suivre les débuts de Barack Obama, puis d’entrer dans tout l’univers des élections : d’abord étatiques, ensuite fédérales. Le récit de la course à la Maison-Blanche est particulièrement passionnant.

À partir de là, le récit s’attache aux principaux aspects du premier mandat de Barack Obama. Les chapitres oscillent entre questions d’ordre intérieur — crise économique, catastrophes, conflits avec les républicains — et les problématiques de politique étrangère ou internationale — guerres, enjeux environnementaux, etc.

La plume de l’ancien président est toujours simple et alerte. Il cherche à nous faire comprendre ses dilemmes et à nous faire voir ce que c’est que d’être président des États-Unis, sans nous bombarder de termes experts ou de trop d’informations.

Les points forts et les points faibles du livre

Points forts de Une Terre promise :

  • Une porte d’entrée dans le Bureau Ovale ;
  • Une façon efficace de créer plus d’intimité avec l’ancien président des États-Unis ;
  • De nombreux rappels historiques qui permettent de mieux comprendre l’Histoire.

Points faibles de Une Terre promise :

  • Un pavé — attention à la tendinite !

Ma note après la lecture de Une Terre promise :

Le petit guide pratique du livre Une Terre promise de Barack Obama

Les grands axes du livre Une Terre promise de Barack Obama

  1. Crise économique
  2. Terrorisme
  3. Montée en puissance de la droite conservatrice de Donald Trump

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Une Terre promise de Barack Obama

1. Comment le public a accueilli le livre Une Terre promise de Barack Obama ?

Une terre promise a bien été accueilli par le public. Le livre s’est rapidement imposé et est très vite devenu un best-seller après sa parution. Le livre a été très bien accueilli par le public.

2. Quel fut l’impact du livre Une Terre promise de Barack Obama ?

Le livre a eu une influence considérable sur le public. Il a stimulé des débats sur la politique américaine, et a fourni un contexte historique précieux. Il a également incité les lecteurs à s’impliquer davantage dans la vie publique.

3. À qui s’adresse le livre Une Terre promise de Barack Obama ?

Le livre de Barack Obama « Une Terre Promise » s’adresse à un large public, en particulier à ceux qui s’intéressent à la politique et à l’histoire récente des États-Unis. Il s’adresse également à ceux qui ont suivi la présidence de Barack Obama ou qui souhaitent en savoir plus sur son parcours en tant que 44e président des États-Unis.

4. Qu’est-ce que le super Tuesday ?

Le Super Tuesday est un jour très particulier dans la campagne des élections primaires. C’est le jour où plus de la moitié des États votent pour élire les candidats de chaque parti.

5. Quels sont les objectifs du président Obama en Irak

  1. Le renforcement des institutions irakiennes
  2. L’entraînement des forces de sécurité du pays
  3. La reconstruction des infrastructures

Les 2 programmes supplémentaires de Barack Obama vs Les 2 missions de Michelle Obama

Deux programmes de Barack ObamaDeux missions de Michelle Obama
Le Home Affordable Modification Program (HAMP)La lutte contre l’épidémie d’obésité
Le Home Affordable Refinance Program (HARP)L’aide aux familles des militaire

Qui est Barack Obama ?

Barack Obama : Auteur du livre Une Terre promise

Barack Obama est un homme politique américain né à Honolulu (Hawaï) en 1961. Il a été le 44ᵉ président des États-Unis, pendant deux mandats, de 2009 à 2017. Barack Obama a acquis une certaine notoriété en tant que premier président afro-américain. Au cours de sa présidence, il a dû relever des défis tels que la crise financière mondiale, la réforme du système de santé et la lutte contre le terrorisme. Ses réalisations comprennent l’adoption de la loi sur les soins abordables (Obamacare), la reprise économique et la normalisation des liens avec Cuba. M. Obama est également connu pour son attitude calme et réfléchie, ses talents d’orateur et son plaidoyer en faveur de l’inclusion et de la diversité. Il est resté actif dans la vie publique depuis la fin de son mandat et a écrit un certain nombre de livres à succès dont « Une Terre promise ».

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un commentaire
  1. Livre effectivement très intéressant à bien des égards : une meilleure compréhension du fonctionnement de l’administration, des mécanismes de réflexion dans les hautes sphères, d’où vient Barack Obama et des compromis à faire en tant que PR malgré tout deux points faibles selon moi : la longueur du livre (voire les longueurs) et un livre qui frôle parfois l’auto-congratulation. Mais il vaut le coup ! Merci Olivier !

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