Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

Vivre heureux dans un petit espace

Couverture du livre Vivre heureux dans un petit espace dominique loreau

Résumé de “Vivre heureux dans un petit espace” : Le bonheur ne se trouve pas dans les possessions comme une grande maison avec piscine, mais dans une vie simple et sans soucis, dans un petit logement bien optimisé et rangé, qui évoluera avec nous tout au long de notre vie.

Par Dominique Loreau, 2016, 226 pages.

Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Delphine Couet du blog Trier et ranger

Chronique et résumé du livre Vivre heureux dans un petit espace

L’habitat englobe tous les aspects de la vie. Réfléchir à notre lieu d’habitation c’est réfléchir à sa vie, à son futur, à ses rêves, et même à sa mort.

Une grande maison ne rime pas toujours avec bonheur pour son propriétaire. En l’achetant, il a contracté un crédit sur plusieurs dizaines d’années, ce qui l’enchaîne à un travail, des horaires et des responsabilités.

Dominique Loreau pense qu’on est toujours esclave d’une grande habitation et qu’un logement de taille plus réduite a ses avantages : moins de frais et de soucis, plus de temps et d’intimité. Moins mène souvent à plus, ou « less is more ». Une dizaine de mètres carrés par personne suffisent pour vivre.

C’est la société qui nous influence et nous fait croire qu’on a absolument besoin d’une grande maison avec immense terrain, piscine et chambre d’amis. Posséder son propre logement est un besoin prioritaire, car on n’a plus à craindre d’être dérangé ou expulsé, mais la surface du logement est secondaire.

Chapitre 1 : Les avantages des petits espaces

Moins de soucis, plus de légèretés

De nombreuses personnes se plaignent que leur habitat est trop petit, et souhaiterait l’agrandir, ou déménager dans plus grand. A l’inverse, certains se plaignent également d’une maison trop grande qu’ils ont du mal à rembourser et à entretenir.

Rares sont les personnes à faire l’éloge d’un petit logement. Cependant, les avantages existent bel et bien : moins d’argent dépensé, moins d’inquiétudes, et plus de temps et de confort.

La société de consommation nous fait croire qu’il faut toujours posséder toujours plus, et de plus en plus grand, que l’on parle de technologie, d’habitat ou d’électroménager. Mais est-ce que posséder plus et plus grand nous rend vraiment plus heureux ? Qu’y gagnons-nous ?

Nous avons mieux à faire de la vie que d’en accélérer le rythme.

Gandhi

Posséder une grande maison va souvent de pair avec fatigue et inquiétudes. Il en faut du temps pour entretenir une grande surface et un grand terrain. N’avons-nous pas des choses plus agréables à faire que le ménage ? Posséder peu de choses permet aussi de ne pas attirer les voleurs. Si on possède une grande maison mais qu’on est sans cesse inquiet de se faire voler, alors on devient esclaves de ses affaires.

Notre habitat devrait nous permettre de nous reposer, de nous détendre et de nous ressourcer.

Ce qui rend heureux ce n’est pas acheter et posséder mais vivre léger, l’esprit libre et en bonne santé.

Plus de temps

Il est plus compliqué de garder une grande maison propre et rangée. C’est logique : dans une grande maison il y a toujours des tâches à faire, que cela soit du ménage, du rangement, des réparations ou du jardinage. Toutes ces corvées nous fatiguent et nous font perdre notre temps si précieux. Pour avoir plus de temps pour faire des activités qui nous plaisent vraiment, la solution est simple : il faut moins posséder.

En vivant dans un petit logis bien organisé, où il existe une place pour chaque chose et où chaque chose est à sa place, on peut enfin prendre son temps. Prendre son temps cela peut consister à ne rien faire, à profiter des petits bonheurs de la vie, à voir sa famille et ses amis, ou à pratiquer ses passions.

Plus de vitalité

Quand on achète une grande maison à crédit, on doit absolument continuer à travailler pour la payer. Même une fois payée, il faut continuer à l’entretenir, et une fois les enfants partis, elle devient en plus trop grande pour nous. La plupart des gens ont ainsi la sensation de passer leur vie à courir après le temps et l’argent, et d’être sans cesse fatigués, malheureux et se sentent vidés. Ces personnes ont gaspillé leur énergie et ressentent le besoin de partir en vacances ailleurs pour se reposer. Ce qui est une aberration car il est tout à fait possible de prendre des vacances chez soi.

Notre habitat doit nous permettre de retrouver notre énergie, de retrouver notre équilibre, de profiter du moment présent et doit être une solution aux angoisses et inquiétudes. Pour cela il n’a pas besoin d’être grand mais doit absolument être confortable.

Un petit logis est alors un avantage, car il est plus calme et ordonné. Une à deux heures de ménage par semaine suffisent à l’entretenir.

Moins de frais

Pour beaucoup de personnes, travail rime malheureusement avec ennuis et stress. De nombreuses personnes ne continuent alors à travailler que parce qu’il faut bien rembourser l’emprunt sur 25 ans de la maison !

Un petit logis peut nous aider dans ces situations. Dans une grande maison, de nombreux mètres carrés nous coûtent de l’argent mais sont pourtant inutilisés, comme des entrées, des immenses cuisines, des chambres d’amis et des débarras. En plus, l’humain n’aime pas le vide et ressent le besoin de remplir son logis en achetant des meubles. On s’adapte à la taille du logement, alors qu’il faudrait faire l’inverse, acheter un logement en fonction de ses besoins.

Beaucoup de gens se plaignent de leurs difficultés financières mais ne se rendent pas compte qu’ils habitent dans trop grand et surestiment leurs réels besoins.

Un accès à la propriété plus aisé

Il est normal et légitime de chercher à acquérir un logement, pour avoir un refuge à soi, un havre de paix et de sécurité.

Nul besoin de s’endetter pendant 25 ans, on peut choisir d’acheter petit.

Dans l’idéal, on devrait être propriétaire (avoir fini de rembourser son crédit) très jeune, avant de décider d’avoir ou non des enfants. Dans un couple idéal, chacun devrait être autonome financièrement et posséder son propre chez-soi, même minuscule (12 m²), au cas où.

Il est toujours possible de louer, mais comme le stipule Dominique Loreau dan son livre « Vivre heureux dans un petit espace » c’est du gâchis, de l’argent qui part en fumée tous les mois.

Si votre bien actuel vous coûte trop cher, pas de problème : vous pouvez toujours le revendre et en rachetez-un plus petit. Vous serez ainsi moins angoissé. De même si vous devez déménager souvent, il vaut mieux acheter puis revendre à chaque fois.

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Confort et luxe

Un espace bien conçu est confortable. Il doit également être réfléchi pour que le bruit, la lumière et la température soient optimales. Une petite maison est plus confortable qu’une grande car plus intime. Les vieilles habitations apportent aussi habituellement plus de confort.

Quant au luxe, le vrai luxe c’est de vivre chaque instant sereinement, sans inquiétudes ou désirs impossibles à réaliser. Dans un petit logis on peut se recentrer sur soi et se détacher du matériel.

Une petite maison apporte liberté, insouciance, facilité de déménagement, bref une nouvelle jeunesse.

Chapitre 2 : Le regard des autres et le qu’en dira-t-on

Le type de bonheur auquel la société nous formate

La société de consommation veut nous faire croire qu’il faut gagner de l’argent, posséder, dépenser et vivre comme un roi pour être heureux. Elle n’accepte pas qu’on puisse se satisfaire de ce que l’on a et qu’on soit sans ambition.

On veut nous faire croire qu’il est plus important de gagner sa vie, plutôt que de la vivre, et qu’avoir un travail, puis une retraite suffira à nous rendre heureux.

On peut se libérer de ce système en achetant un petit logis et en gagnant ainsi son indépendance financière.

Argent et pauvreté

Plusieurs types de pauvreté existent. Choisir de vivre dans petit ce n’est pas être pauvre.

La vraie richesse, c’est savoir mener sa vie de façon harmonieuse et équilibrée, se contenter de revenus modestes pour travailler moins. C’est se créer une vie riche autant sur le plan esthétique, intellectuel et spirituel que social.

Dominique Loreau

Non, comme le répète l’auteure plusieurs fois dans « Vivre heureux dans un petit espace » : le bonheur ne se trouve pas dans l’argent, le succès, les possessions ou le regard des autres.

L’image que nous cherchons à renvoyer aux autres

Le vrai luxe c’est vivre libre, selon ses valeurs, sans ne dépendre de personne. En se débarrassant de ses possessions, on peut vivre en accord avec soi-même sans s’inquiéter du regard des autres. On n’est pas obligés de suivre le modèle que la société nous dicte. L’argent ne sert pas qu’à acheter des objets, mais aussi et surtout des expériences. Qui a dit qu’on ne pouvait pas être heureux avec une vie simple ?

solitude petit espace

Chapitre 3 : Petits espaces et solitudes

Le besoin de solitude

La solitude peut être un besoin ou une fatalité si elle n’est pas choisie.

Vivre dans un petit espace permet de se sentir moins seul.

La société voit la solitude comme quelque chose de mal auquel il faut remédier mais chaque personne, même les enfants, devraient avoir un coin à soi pour être seul et apprendre à se connaître.  Les humains ont besoin de moments sociaux et de moments de solitude. Avoir un espace pour se ressourcer seul permet de guérir bien des maux et de recharger nos batteries. Pour être soi-même, complet, il n’y a qu’une seule solution : passer du temps seul pour réfléchir, dans le silence. Le silence apporte ressourcement et nous protège de l’épuisement.

La solitude nous fait peur car nous craignons de nous retrouver face à nous-mêmes. Alors on s‘étourdit dans les occupations, le bruit, les informations.

Ce que symbolise l’étroitesse de l’habitat pour les solitaires

Le taoïsme est une philosophie de vie qui apprend à vivre humblement et réduire ses désirs. Il n’y a pas besoin de vivre reclus pour vivre ainsi, on peut adopter cette philosophie partout si on apprend à calmer son esprit. Le taoïsme c’est aussi la non-action, travailler la terre pour se nourrir mais pas pour gagner de l’argent. On peut vivre comme cela en ville, dans un petit studio, sans responsabilités, et travailler, s’adonner à ses passions et faire du sport.

La taoïsme et la solitude ne résoudront pas les problèmes des grandes villes, mais chacun pourrait réfréner ses achats, ses besoins de paraître et de pouvoir et occuper un logement répondant juste à ses besoins et pas plus.

Couples, familles et solitude

Nous avons tous besoin de solitude. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’apprécions pas les autres. Certaines personnes ne sont jamais seules et emmagasinent beaucoup de stress, à force d’avoir toujours répondu aux désirs et besoins des autres. Ce n’est pas parce que l’on vit à plusieurs que l’on n’a pas besoin et envie de moments de solitude.

Le scénario idéal pour un couple selon Dominique Loreau et « Vivre heureux dans un petit espace » consisterait à ce que chacun possède et vive dans son logement, les enfants vivant dans les deux au gré de leurs envies. Si une personne décide d’arrêter de travailler pour ses enfants, alors elle devrait recevoir un salaire de son conjoint, en fonction de ses revenus.

En vieillissant, il peut être sage de regarder la mort en face, de ne pas gaspiller notre temps et de revendre son logis pour en acheter un plus petit et adapté. Au Japon, les personnes âgées revendent parfois toutes leurs possessions et emménagent chez leurs enfants pour éviter d’avoir à aller dans une maison de retraite.

Si on vient de perdre son conjoint, emménager dans un logement plus petit permet de ne pas ressasser le passé et l’absence du conjoint.

La société n’apprécie pas la solitude, on pense qu’il faut être deux pour vivre heureux, mais ce n’est pas vrai. La solitude nous permet de nous réaliser, de devenir pleinement soi, de devenir notre meilleur compagnon et de découvrir nos richesses intérieures.

Chapitre 4 : Et si déménager dans plus petit était la solution ?

Rester ou déménager ?

Je peux vivre n’importe où. Ma maison est belle parce que je m’y sens bien.

Marie-Paule Dousset

La maison idéale correspond à nos besoins du moment, en termes de grandeur, d’environnement et d’émotions. Cette maison idéale évolue donc en fonction de notre vie et de nos besoins changeants.

Rien n’est permanent dans la vie. Il est important de savoir s’adapter aux changements. Pourtant, certaines personnes sont terrifiées à l’idée de quitter leur logement, même s’il est devenu trop grand, trop cher ou inadapté. Il ne faut pas avoir peur de changement, car sinon on ne fait jamais rien.

Changer de lieu, diminuer ses possessions fait peur, mais cela nous permet de changer notre mental et notre quotidien, d’apprécier chaque instant. En appréciant les petits bonheurs quotidiens, on se libère des obstacles empêchant de vivre l’instant présent.  On vit plus intensément.

On a souvent peur de déménager car on n’abandonne pas qu’un logement, on perd aussi une routine, des petites habitudes et des voisins et commerçants. Cependant, déménager est un excellent moyen de faire le tri dans sa vie et de démarrer sur de nouvelles bases.

Quand la maison se vide…

Il n’est pas approprié de continuer à vivre dans une maison conçue pour 4 personnes une fois que les enfants sont partis. C’est le bon moment pour déménager dans 2 à 3 fois plus petit et réduire ses possessions de moitié. On peut garder une chambre d’amis au cas où pour les enfants, et leur léguer tout ce qui ne sert plus (meubles, vaisselles).

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Après le décès de son conjoint, il est normal de vouloir continuer à vivre comme si rien ne s’était passé mais cela n’est pas raisonnable. Changer de logement peut permettre de repartir sur une nouvelle vie et d’atténuer la solitude.

Quand la vie en couple devient intenable

De nombreuses personnes hésitent à se séparer de leur conjoint à cause de la peur. Peur de la solitude, peur du regard des autres et peur de se séparer de son logement.

Cependant en changeant de vie et en renonçant à tout cela, notre vie s’enrichit de beaucoup plus et on retrouve le bonheur. En changeant de logis, une nouvelle vie commence et aussi une nouvelle identité. Effacer son passé permet de mieux vivre son présent et son futur.

Votre vie a perdu son sens ?

Quand on trouve que sa vie n’a plus de sens, qu’on traverse une période de vide existentiel, c’est parce qu’on a trop de choix devant nous. Désencombrer ses possessions et déménager dans plus petit est un excellent remède, car cela permet de se « rassembler » et de se retrouver.

En se détachant du matérialisme, on réalise qu’on n’a plus besoin de rien, et qu’on n’a plus besoin de changer quoi que ce soit. On peut alors démarrer sereinement de nouveaux projets, et apprécier chaque instant.

Lorsque le temps et l’argent viennent à manquer

S’il devient difficile de continuer à payer son crédit, pourquoi ne pas revendre son logement et acheter plus petit ? Se plaindre et s’inquiéter ne servent à rien, il faut plutôt agir et décider de vivre selon ses moyens.

De la même manière, pourquoi s’acharner à passer des heures au travail pour pouvoir se payer une grande maison, si vous n’y êtes jamais ? L’argent ne sert pas qu’à acheter, il permet aussi de profiter de la vie.

Anticiper le grand âge

Il n’est jamais trop tôt pour se préparer à la fin de notre vie. Ne partons pas dans l’idée que nos enfants s’occuperont de nous, cela est égoïste.

Il faut savoir qu’un petit logement est plus adapté aux personnes âgées, car il y a moins d’entretien et moins de déplacements à effectuer. Au Japon, une nouvelle tendance se développe, le home downsizing, qui consiste à raser les étages de son logement, pour ne garder que le rez-de-chaussée.

Une alternative à la maison de retraite peut consister à déménager dans un petit appartement citadin avec ascenseur, et d’acheter dans le même immeuble un studio pour y loger une aide à domicile à plein temps qui s’occupera de nous. On peut ainsi rester chez soi jusqu’à la fin de ses jours si on apprend à vivre heureux dans un petit espace.

Chapitre 5 : Comment faire d’une surface restreinte un petit paradis ?

L’agencement de l’espace

Le confort, c’est 98% de bon sens et 2% d’esthétique

Terence Cornan (designer)

Un petit logement peut être beau et confortable, tout dépend de son agencement. Rien ne doit manquer, et rien ne doit être superflu. Tous les mètres carrés doivent être optimisés. Tous nos besoins doivent être satisfaits, qu’ils soient basiques (manger, se laver, dormir) ou plus accessoires (bricoler, jouer de la musique…).

La cuisine n’a pas besoin d’être immense. Une cuisine petite est plus fonctionnelle car tout est à portée de main.

Une surface de 80 cm sur 80 cm suffit pour une salle de bain. Avoir un lavabo est accessoire, après tout il est possible de se laver les dents dans la douche ou dans l’évier de la cuisine. Des toilettes minuscules comme celles qu’on trouve dans les avions suffisent.

Nul besoin d’un grand salon : deux canapés en face à face, deux poufs et une table réglable en hauteur suffisent pour dîner jusqu’à 8 personnes.

Dans les chambres, on peut caser un lit, une ou deux tables de nuit, une penderie, une bibliothèque et un bureau rabattable dans 6 mètres carrés. Pour le lit il peut s’agir d’un matelas ou d’un futon posé sur un coffre à rangement. Le problème d’un vrai lit c’est qu’il prend beaucoup de place. On peut utiliser à la place un futon, qui se plie facilement puis se range dans un placard.

Un espace visuellement spacieux en dépit de sa petite surface

Pour avoir de l’espace, il faut du vide. Le vide repose l’esprit et met les autres objets en valeur par contraste.

Afin de rendre une maison plus claire et spacieuse, il existe une astuce simple : utiliser des teintes claires (gris, jaune, lin…) partout.  Utiliser une seule et même couleur dans une pièce (murs, sols, meubles, décorations) permet de l’agrandir. Une moquette dans une chambre l’agrandit également.

Des moulures en haut des murs donnent l’impression d’une pièce plus haute.

Les miroirs permettent de refléter la lumière et l’espace, placés par exemple au-dessus d’un meuble bas, ou sur une porte de placard dans l’entrée.

Avoir peu de meubles et de décoration, et mettre tous les rangements (bibliothèque, TV…) sur un seul pan de mur, du sol au plafond, est aussi une technique très efficace.

Les meubles doivent être simples, légers et de couleur neutres ou transparents. Eviter les objets clinquants et les motifs.

Retourner les livres pour avoir la tranche vierge sur l’avant rend la pièce moins colorée et donc plus paisible.

Astuces pour un gain de place

Un petit logis ne peut pas être encombré ou en bazar. Tout doit être rangé à sa place, près de là où on l’utilise. Des zones peuvent être délimitées selon les fonctions, avec des rideaux, des portes coulissantes ou des parois accordéon.

Chaque objet purement décoratif doit aussi avoir une utilité comme rangement.

Pour gagner de la place, on peut utiliser des radiateurs plinthes, des tablettes pliables…Les objets multifonctions sont très utiles pour gagner de la place, par exemple une poêle à bord hauts peut aussi servir de friteuse, faitout et casserole.

Aujourd’hui il existe également des petites versions pour l’électroménager : réfrigérateurs, aspirateurs, machines à laver.

Chapitre 6 : Les japonais et l’espace

Esthétique et culture : question de goûts et de critères

Contrairement à l’Occident où le summum du luxe est d’avoir une maison spacieuse et lumineuse, les Japonais ont l’habitude de vivre dans de petits espaces sombres. Ils trouvent les appartements sombres reposants et confortables.

Un minuscule coin de nature à soi

On a tous besoin de la nature. Même dans petit appartement il est possible d’amener la nature chez soi : en fleurissant un rebord de fenêtre, une pièce ou un balcon.

On peut aussi s’inspirer des jardins miniatures des maisons traditionnelles de Kyoto au Japon : 3,3 m², avec arbre, fleurs, vasque d’eau, rocher et mousse. Ce ne sont pas des jardins pour se promener mais des jardins à contempler. Les plus petits jardins du monde viennent de Chine et s’appellent Pengjing, ce sont des jardins sur plateaux.

Chapitre 7 : De la cabane à la maison-bijou

Les petites maisons à travers le monde

Ce que Dominique Loreau appelle les maisons-bijoux, ce sont des minuscules habitations, mais très luxueuses, idéales pour réussir à vivre heureux dans un petit espace.

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Aux Etats-Unis, où il est courant d’habiter dans une immense maison de 250 ou 300 mètres carrés, un nouveau concept s’est développé : les tiny houses, des maisons en kit de 15 à 30 m², à construire en deux ou trois semaines, et qui coûtent moins de 30 000 euros.

Ainsi, pas besoin de crédit, pas d’obligations, c’est la liberté absolue pour leurs propriétaires, qui se demandent « Mais pourquoi payer pour du superflu et pour faire plaisir aux banques ? »

Yvan Saint Jours a construit la première tiny house française, de 10m² pour 15000 euros, ce qui lui permet de travailler 2 à 3 fois moins qu’avant. Sa tiny house est en plus mobile car placée sur roues.

tiny house

Des architectes inspirés

Les petites maisons peuvent avoir beaucoup de charme, être de style scandinave, anglais, victorien ou Shakers, ou même très modernes dans des containers.

Un architecte japonais, Tadao Ando, a même construit un logement sur 4 étages et un sous-sol, de 4 mètres sur 4 mètres !

Un petit tour d’Europe

Pour s’inspirer, pourquoi ne pas voyager en Europe en allant voir les petites habitations de gens célèbres ?

On peut penser à :

  • Le pavillon de Croisset de Flaubert
  • La maison de Mallarmé
  • Le cabanon de Le Corbusier
  • La petite maison de Tolstoï à Moscou

Chapitre 8 : Le futur de l’habitat

Pour sauver la planète, nous avons besoin d’utiliser moins de machines, d’acheter moins, d’avoir moins d’enfants et de vivre dans de plus petits espaces.

Dans le futur, les petits habitats deviendront peut-être une nécessité, car il y a des problèmes de logement dans les grandes villes, l’économie est parfois incertaine, et les ressources naturelles se raréfient.

Conclusion

Pour trouver le chemin du bonheur, choisissons d’habiter dans petit, revenons à une échelle humaine, apprenons à vivre heureux dans un petit espace. La meilleure façon de vivre, c’est une vie raisonnable, du juste milieu, avec un équilibre entre action et inaction.

Conclusion sur le livre Vivre heureux dans un petit espace

Ce livre est une révélation. Il m’a permis d’ouvrir les yeux sur la société de consommation et son influence. J’ai réalisé qu’une autre voie est possible, qu’il n’est pas nécessaire de posséder une maison de 200 m² avec un grand terrain, un garage et une piscine pour être heureux, même si c’est ce qu’on essaye parfois de nous faire croire. Il a changé mon rapport à l’argent, au travail, à l’habitat mais aussi à la solitude et au temps libre. Même si je ne suis pas toujours d’accord avec son point de vue, Dominique Loreau ose dans « Vivre heureux dans un petit espace » donner un coup de pied dans la fourmilière en critiquant notre rapport au couple, au mariage et aux enfants.

Delphine du blog Trier et ranger

Points forts et points faibles du livre Vivre heureux dans un petit espace

Points forts :
  • Lecture structurée et progressive
  • Découverte des habitudes japonaises en matière d’habitat
  • Exemples de petites habitations et personnes ayant vécu en solitaire
  • Remise en question de la société
Points faibles :
  • On ne partage pas tous l’avis de Dominique Loreau sur les enfants notamment (il faut en avoir moins pour sauver la planète)
  • Quelques répétitions au fil du texte

Ma note :

Le petit guide pratique du livre Vivre heureux dans un petit espace de Dominique Loreau.       

Les 06 principales parties du livre Vivre heureux dans un petit espace :

  1. Les avantages des petits espaces
  2. Le regard des autres et le qu’en dira-t-on
  3. Petits espaces et solitudes
  4. Et si déménager dans plus petit était la solution ?
  5. Comment faire d’une surface restreinte un petit paradis ?
  6. Les Japonais et l’espace
  7. De la cabane à la maison-bijou
  8. Le futur de l’habitat

Foire Aux Questions (FAQ) du livre Vivre heureux dans un petit espace de Dominique Loreau.

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Vivre heureux dans un petit espace de Dominique Loreau ?

Suite au succès de l’art de la simplicité, de l’art de l’essentiel et de l’art de mettre les choses à leur place, c’est le tour du livre Vivre heureux dans un petit espace de connaître un succès magnifique auprès du public jusqu’à devenir un best-seller au même titre que les livres précédents.

2. Quel est l’impact du livre Vivre heureux dans un petit espace de Dominique Loreau?

 Ce livre a impacté de nombreux lecteurs en leur permettant d’ouvrir les yeux sur la société de consommation et son influence. De changer leur rapport à l’argent, au travail, à l’habitat, mais aussi à la solitude et au temps libre.

3. À qui le livre Vivre heureux dans un petit espace s’adresse-t-il ?

Ce livre s’adresse à tout le monde, en particulier aux matérialistes qui exagèrent en toute chose.  

4. Qu’est-ce que la vraie richesse selon Dominique Loreau?

Dans son livre, Dominique Loreau pense que la vraie richesse, c’est savoir mener sa vie de façon harmonieuse et équilibrée, se contenter de revenus modestes pour travailler moins. C’est se créer une vie riche autant sur le plan esthétique, intellectuel et spirituel que social.

5. Qu’est-ce qu’une maison idéale selon Dominique Loreau?

La maison idéale correspond à nos besoins du moment, en termes de grandeur, d’environnement et d’émotions. Cette maison idéale évolue donc en fonction de notre vie et de nos besoins changeants.

Les avantages des petits espaces versus les inconvénients des grands espaces

Les avantages des petits espaces Les inconvénients de grands espaces
Moins de soucis, plus de légèretés Fatigue et inquiétudes
Plus de temps Perds son temps à faire des tâches
Plus de vitalité Être sans cesse fatigués, se sentir vider
Moins de frais Beaucoup de dépenses
Un accès à la propriété plus aisé Un accès à la propriété difficile

Qui est Dominique Loreau ?

Dominique Loreau : Auteur du livre Vivre heureux dans un petit espace

De nationalité française, Dominique Loreau est née le 12 octobre 1959. Elle a fait ses études en réalisation, et en montage à l’INSAS puis, elle étudie l’Histoire de la philosophie à l’Université Libre de Bruxelles. Elle entame, dans les années 92, sa carrière de professeure à l’Université Libre de Bruxelles en analyse de films et en écriture de scénario. Fortement inspirée par la culture et le mode de vie japonais, elle va se faire connaître par ‘’L’Art de la simplicité’’. 

Elle a ensuite écrit beaucoup d’autres livres tels que : ‘’Vivre heureux dans un petit espace’’ dans lequel elle argumente que le bonheur ne se trouve pas dans les possessions comme une grande maison avec piscine, mais dans une vie simple et sans soucis, dans un petit logement bien optimisé ; L’art de la simplicité en cuisine ; L’art de manger peu ; L’art de mettre les choses à leur place ; Éloge de la légèreté. Jeter l’inutile pour vivre plus libre, l’héritage du temps : De l’harmonie dans nos vies et plein d’autres encore.

Avez-vous lu le livre “Vivre heureux dans un petit espace” ? Combien le notez-vous ?

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5 commentaires
  1. J’ai décidé de rester dans ma petite maison, je vais changer les couleurs des murs et du meuble : couleurs plus clairs pour $donner un aspect plus vaste aux pièces.
    Je vis ajouter, à la japonaise, un coin culturel et un coin vert

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