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Résumé de Blue Zones : Dan Buettner a parcouru le monde à la recherche des zones bleues : ces endroits du monde où les habitants vivent plus longtemps qu’ailleurs et surtout en bonne santé. Découvrez les secrets de ces communautés et appliquez-les sur votre mode de vie pour prolonger votre existence de plusieurs années.
De Dan Buettner, 2008, 277 pages. Titre original : The Blue Zones: Lessons for Living Longer from the People Who’ve Lived the Longest.
Note : Cette chronique invitée a été écrite par Régis du blog Auxois Nature, dans lequel il partage sa passion pour la nature et la photo nature. Il a publié récemment un recueil des conseils des meilleurs photographes animaliers ainsi qu’un guide d’achat du débutant en photo.
Chronique et résumé du livre Blue Zones
Préparez-vous à changer de vie
Dan Buettner possède de nombreuses cordes à son arc. Il est chercheur, enseignant, producteur, explorateur, et écrivain. Dès les premières pages de Blue Zones, nous savons très vite que son activité d’auteur n’est pas celle qu’il maitrise le moins. Les douze pages que constituent son introduction suffisent à vous donner envie, mais vraiment envie, de découvrir la suite. Mon prof de français me disait toujours « pour savoir si tu vas aimer un livre, tu lis la quatrième de couverture, s’il t’intéresse toujours, tu feuillettes les dix premières pages, et si tu as encore envie de tourner les pages, c’est bon, tu peux le prendre ! » Je n’ai pas oublié ce conseil et je l’ai appliqué pour cet ouvrage : à la fin de la préface, pari réussi pour Dan Buettner, j’étais bien décidé à découvrir la suite !
Alors que raconte ce préambule pour susciter ce désir ? C’est tout simple, et pourtant terriblement efficace, il écrit une histoire. C’est ce qui passionne le monde les histoires non ? Dan Buettner nous raconte une rencontre entre trois personnes : lui, Sayoko Ogata et Ushi. Les deux dernières vous sont totalement inconnues, c’est normal, mais pas pour très longtemps : Sayoko Ogata et Ushi sont deux Japonaises, la première est une jeune femme tokyoïte dynamique à l’avenir tout tracé dans une grande entreprise, et la seconde, Ushi, une centenaire vivant sur l’île d’Okinawa. La centenaire va changer la vie de la plus jeune, Sayoko.
L’auteur, dans le cadre de ses travaux scientifiques sur la longévité, se rend sur cette ile du Japon au début des années 2000
Il s’entoure de nombreuses et nombreux experts nippons, dont Sayoko, spécialiste en traduction. L’équipe ainsi constituée part à la rencontre des Okinawais d’âge canonique pour qu’ils livrent les secrets de leur longévité. C’est au cours de ce projet que Sayoko se retrouve à interviewer Ushi, cette femme de 104 ans, impressionnante par sa vitalité. Cette rencontre de quelques heures suffira à bouleverser la vie de Sayoko : dès son retour à Tokyo, elle donne sa démission, abandonne sa vie trépidante mais ô combien stressante de jeune cadre dynamique pour calquer son mode de vie sur celui d’Ushi. Sa simplicité, sa manière de rayonner de bonheur et prendre soin de tous est une révolution pour Sayoko.
Blue Zones vous donne cette extraordinaire opportunité de partir à la rencontre de tous ceux qui comme Ushi réussissent à vivre au-delà de 100 ans en bonne santé. L’auteur a sollicité des démographes et scientifiques de renoms pour comprendre les secrets de ces champions de la longévité : vous le découvrirez dans les chapitres 2, 3, 4 et 5. Le premier chapitre quant à lui donne les grands principes du vieillissement, préalable indispensable pour assimiler le reste du livre. Le dernier chapitre est une synthèse de toutes les découvertes et observations de Dan Buettner pour vous aider à construire votre propre Zone Bleue. Et qui sait, faire comme Sayoko, changer votre vie !
Chapitre 1 : Quelques vérités sur la longévité
« La dure réalité, c’est que le vieillissement n’a qu’une pédale : l’accélérateur. Reste à découvrir s’il existe un frein. A l’heure actuelle, nous pouvons uniquement lever le pied de la pédale qui accélère le processus »
Cette image très parlante permet de bien saisir l’état actuel de notre rapport au processus de vieillissement. Mais qu’est-ce que ce processus ? Quelles transformations notre corps subit-il ? En somme, qu’est-ce que vieillir exactement ? C’est terrible comme il est difficile de répondre à une question aussi simple ! Dan Buettner l’a bien compris et à fait appel à un panel de scientifiques américains triés sur le volet : chacun d’entre eux apporte une réponse satisfaisante, exacte, et surtout simple à comprendre pour le lecteur.
Voici le résumé de leurs réponses (je ne mentionne pas le nom des experts car cela n’apporte rien de plus à cette chronique. Bien sûr, dans Blue Zones, ils sont tous nommés avec leur CV, très impressionnants d’ailleurs !) :
– Qu’est-ce que vieillir exactement ? C’est la perte progressive des capacités mentales et physiques, autrement dit on ne fait plus à 60 ans ce que l’on faisait à 20 ans ! Cette dégradation commence selon certains à partir de 45 ans et une théorie l’expliquerait par l’accumulation de toxines dans le corps.
– Quelle est l’espérance de vie d’un américain moyen ? L’espérance de vie est de 80 ans en moyenne, un peu plus pour les femmes et un peu moins pour les hommes. Les femmes peuvent donc espérer vivre quelques années de plus, les hommes un peu moins, cherchez pas, c’est comme ça !
– Quelles sont nos chances d’atteindre 100 ans ?
Ne soyez pas déçus, mais vous avez moins de 1 % de chances d’y parvenir. Et encore, tout dépend de votre âge au moment où vous lisez ces lignes. Si vous avez 80 ans en 2011, vous avez probablement moins de chances d’y parvenir que si vous en avez 20.
– Existe-t-il un médicament capable d’allonger la durée de vie ? Vous rappelez-vous de l’hormone de croissance DHEA et autres produits censés allongés la durée de vie ? Ils ont fait l’actualité pendant quelque temps, pour ne plus en entendre parler aujourd’hui. La raison est simple : leur efficacité est très discutable. La seule chose qui est certaine, ce sont les effets secondaires négatifs qu’ils procurent ! La réponse à cette question est catégoriquement non.
– A quoi servent les compléments alimentaires ? Il faut subvenir à ses besoins quotidiens en vitamines et minéraux. Le problème est que notre mode de vie occidental ne nous permet pas toujours d’y parvenir. Les compléments alimentaires portent bien leur nom puisqu’ils vont compléter ce que nous ne parvenons pas à absorber pendant les repas. C’est une bonne chose, mais attention à ne pas en abuser ! Plus de vitamines ne fait pas plus de bien que la dose recommandée !
– Quel est le bon régime alimentaire pour vivre plus longtemps ? Désolé de vous décevoir mais l’auteur et ses experts ne donnent pas de recette miracle. Le mot à retenir pour son régime alimentaire est la modération, en toutes choses. Le meilleur régime est donc un régime modéré. Végétarien ou pas, avec viande ou sans, le débat n’est pas là : il faut simplement savoir rester raisonnable.
– Que faire pour vivre plus longtemps en forme ?
Première chose, intégrer autant que possible une ou plusieurs activités physiques dans son quotidien. La deuxième… Arrêter de fumer !
– Faut-il s’inscrire dans une salle de sport ? Chaque sport permet d’améliorer différentes aptitudes, ou de prévenir différents types de pathologies. A vous de choisir ce qui vous convient le mieux en ayant un objectif précis. Les statistiques montrent que la pratique d’un sport semble bonne pour la santé.
– Vivre plus longtemps, fort bien, mais comment vivre mieux ? C’est certain que vivre jusqu’à 100 ans en étant dépendant depuis l’âge de 80 ans a-t-il un intérêt ? La vraie question est la suivante : comment retarder au maximum la perte d’autonomie ? Les scientifiques avancent quelques réponses : cultiver les liens sociaux, pratiquer une activité valorisante et passionnante par exemple.
Chapitre 2 : La zone bleue sarde
« Là où les femmes sont fortes, la famille importe par-dessus tout, des monts escarpés jaillit la santé »
C’est à la suite d’une conférence internationale sur la longévité à Montpellier que le Dr Michel Poulain, démographe belge connu pour ses travaux sur les îlots de longévité, entend parler pour la première fois du cas de la Sardaigne. Il apprend notamment qu’il y a 7 centenaires recensés dans un petit village sarde de 2500 âmes, alors qu’aux USA le taux de centenaires est de 1 pour 5000 ; ici, le taux est de 1 pour 360 ! Évidemment, cette statistique incroyable suscite l’intérêt du chercheur belge : il s’envole alors en janvier 2000 pour la Sardaigne, ce sera le premier de ses dix voyages sur place. Quatre ans plus tard, il publie un article dans le très sérieux magazine Experimental Gerontology et affirme, officiellement, que c’est en Sardaigne que l’on vit le plus vieux (ou presque) au monde.
C’est à la suite de cet article que Dan Buettner se rend à son tour sur l’île italienne en compagnie du célèbre photographe du National Geographic David McLain. Son objectif est simple : tenter de percer le mystère de la zone bleue sarde.
L’auteur nous propose alors de le suivre au travers de ses nombreuses rencontres, de comprendre avec lui son enquête, et finalement de découvrir pourquoi les Sardes vivent plus vieux et en meilleure santé que partout ailleurs. Son récit est passionnant, ponctué d’anecdotes et d’apports scientifiques simples mais indispensables.
Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue sarde :
- Suivez un régime alimentaire maigre à base de fruits et de légumes, agrémenté d’un peu de viande
- Donnez la priorité à votre famille
- Buvez du lait de chèvre (comme Astérix et Obélix)
- Vive les anciens !
- Promenez-vous
- Buvez un verre de vin rouge par jour
- Amusez-vous entre amis
Précision importante : ces 7 points sont beaucoup plus développés dans le livre.
Chapitre 3 : La zone bleue d’Okinawa
« Soleil, spiritualité et patate douce »
Nous sommes cette fois-ci en février 2005, soit quelques mois après le voyage de Dan en Sardaigne et ses premières découvertes. La destination de son prochain périple est une île à 1500 kilomètres de Tokyo : Okinawa. Elle ne vous est pas inconnue puisque vous l’avez déjà rencontrée dans la préface, elle, et ses fameux habitants : Ushi, cela vous dit quelque chose non ?
L’auteur reprend la même recette que dans le chapitre précédent : il raconte quasiment au jour le jour son activité de journaliste pour le prestigieux magazine National Geographic. Rassurez-vous, le style employé par Dan Buettner se lit facilement, on est loin d’une suite d’évènements sans queue ni tête, dénués de sens. Au contraire, le lecteur se prend au jeu et vous vous surprendrez à lire le livre comme un récit à suspens.
Un exemple : sur les premières pages du chapitre, le journaliste et son équipe se demandent s’il vont pouvoir rencontrer ne serait-ce qu’un seul centenaire ! Autant en Sardaigne il leur arrivait d’interviewer parfois 3 vieillards en une matinée sans aucune difficulté, ici au Japon, les lourdeurs administratives ralentissent voire empêchent les rencontres. Le lecteur n’est pas dupe : on sait très bien que Dan pourra finalement mener son enquête, mais cela permet de comprendre la mentalité nippone sur cet aspect.
L’île d’Okinawa présente de nombreux paradoxes, mais celui qui retient le plus l’attention est celui-ci : Okinawa possède le plus grand nombre de fast-foods par habitant du Japon avec un des plus grands du monde ! Et pourtant, à moins de 50 kilomètres de cette concentration de restauration à l’américaine, se trouve Kamada, une centenaire à la santé incroyable !
Quel est son secret, à elle et à de nombreuses autres personnes de la région ?
Les talents de journaliste de Dan Buettner et surtout son empathie envers les gens rencontrés lui permettent de lever les nombreuses interrogations au sujet des centenaires d’Okinawa.
Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue d’Okinawa :
- Trouvez un Ikigaï, c’est-à-dire toujours avoir un but dans la vie, même à 100 ans
- Mangez végétarien
- Mettez-vous au jardinage
- Découvrez le soja
- Constituez un Moai, autrement dit un réseau social rassurant, mais en vrai, pas sur Facebook ni sur Twitter !
- Profitez du soleil
- Restez actif
- Cultivez un jardin de plantes médicinales
- Adoptez un bon état d’esprit
Précision importante : ces 10 points sont beaucoup plus développés dans le livre.
Note d’Olivier : pour aller plus loin, vous pouvez lire la chronique de Okinawa, un programme global pour mieux vivre
Chapitre 4 : Une zone bleue aux États-Unis
« L’oasis de longévité de Caroline du Sud »
Une chose inattendue avec le livre Blue Zones, c’est que l’on voyage ! C’est quasiment un tour du monde proposé par l’auteur. Pour ce quatrième chapitre, nous sommes à Loma Linda, ville de 20 000 habitants en Californie. La particularité de cet endroit est qu’une importante communauté d’adventistes y vit. J’avoue très humblement qu’avant la lecture de ce passage, je n’avais jamais entendu parler des adventistes, j’imagine qu’il est fort probable que cela soit aussi le cas pour vous ! Sans entrer dans les détails, sachez juste que cette importante communauté religieuse attend le retour du Christ (d’où le nom adventiste du latin adventus qui signifie arrivée, venue). C’était la minute culture. Mais quel rapport entre ce mouvement religieux et une zone bleue des USA ?
Les adventistes ne font pas qu’attendre la venue du Christ, ils ont aussi la particularité d’avoir un mode de vie compatible avec une véritable zone bleue. Leur religion leur interdit de consommer du tabac, de l’alcool et autres aliments jugés impurs par la bible : toutes les viandes, les boissons à base de caféine, les épices notamment. C’est évidemment très strict, et c’est grâce à cette hygiène de vie religieuse que Loma Linda se targue d’avoir une véritable oasis au milieu de la mégalopole de Los Angeles remplie de restauration rapide.
Restons au-delà de toute considération religieuse et retenons seulement que les habitudes alimentaires et le rythme de vie des adventistes a une réelle influence sur l’espérance de vie. Dan Buettner se base sur de nombreuses études, longuement étayées dans le livre : la communauté scientifique s’est très vite penchée sur la longévité supérieure des adventistes par rapport à la population environnante dite traditionnelle.
Alors nul besoin de se convertir à cette religion pour appliquer certains de ses principes !
D’ailleurs l’auteur est clair à ce sujet en affirmant qu’il ne sera jamais des leurs. Par contre, force est de constater qu’une hygiène de vie aussi rigoureuse n’est tenue que par la motivation de la religion : pour un adventiste, entretenir sa santé est un acte de foi.
Ce chapitre ne déroge pas à la règle : le récit est une espèce de promenade à travers laquelle on rencontre des médecins, des chercheurs, des centenaires et de nombreuses autres personnes. C’est dynamique, intéressant et à chaque page tournée, on se demande qui va-t-on cette fois-ci découvrir ! On finit par parvenir à la conclusion du chapitre, qui se termine comme les précédents, par une synthèse des découvertes de la zone bleue.
Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue aux États-Unis :
- Trouvez un sanctuaire hors du temps
- Surveillez votre indice de masse corporelle (IMC)
- Pratiquez régulièrement une activité physique modérée
- Consacrez du temps aux gens qui vous ressemblent
- Grignotez des fruits secs
- Occupez-vous des autres
- Ne mangez pas trop de viandes
- Dinez tôt et léger
- Mangez des fruits et des légumes
- Buvez beaucoup d’eau
Précision importante : ces 10 points sont beaucoup plus développés dans le livre.
Chapitre 5 : A la découverte de la zone bleue du Costa Rica
« Des tortillas, des haricots, une vie de dur labeur et quelque chose dans l’eau… »
Le voyage continue ! Après la Sardaigne, le Japon et les USA, c’est au Costa Rica que Dan Buettner pose ses valises. Je trouve maintenant un autre intérêt à la lecture de ce livre : on en apprend beaucoup sur les us et coutumes des pays visités. Rappelez-vous : aller à la rencontre de centenaires aux États-Unis et en Sardaigne n’a posé aucune difficulté à l’auteur. A l’inverse, mener pareille enquête fut très compliqué au Japon à cause de l’administration, au moins au début. Au Costa Rica Dan retrouve les mêmes difficultés pour interviewer des personnes très âgées. La faute cette fois-ci aux archives qui sont très mal conservées, voire inexistantes à partir d’un certain âge. On apprend que c’est le cas dans la plupart des pays en voie de développement.
Comment s’y prendre alors pour prouver l’existence d’une concentration de centenaires plus importante ici qu’ailleurs ? Le carnet d’adresses ! Quand vous êtes journaliste renommé publiant au National Geographic, votre carnet d’adresses est plus que fourni, et si cela ne suffit pas, votre carte de visite fait le reste. C’est exactement le cas de Dan Buettner, il sait jouer de ses relations, et c’est tant mieux pour nous ! Une des raisons qui rend Blue Zones passionnant est cette capacité de l’auteur à nous entrainer dans tout le processus de découverte … Et les contretemps rencontrés au Costa Rica en est le parfait exemple.
Je ne vous cache pas que le suspens ne tient pas longtemps !
Très vite les empêchements sont levés et nous allons découvrir l’incroyable zone bleue de ce pays d’Amérique centrale. Ça donne l’impression de suivre un aventurier en pleine jungle tombant nez à nez sur un village peuplé de centenaires ! Rafael Leon 100 ans, Ofelia Gomez 102 ans, Francesca Castillo 99 ans, Don Faustino 101 ans, et bien d’autres encore : Dan Buettner et ses scientifiques sont formels, la zone bleue du Costa Rica est l’une des régions du monde où l’on vit le plus longtemps. Il reste maintenant à en découvrir les raisons.
Études sociologiques, nombreux témoignages de centenaires et de leurs proches, enquêtes sur le mode et l’hygiène de vie, investigations poussées mises à l’épreuve de la démarche scientifique, l’équipe de Dan Buettner ne laisse rien au hasard. On les comprend, leurs détracteurs n’hésiteraient pas à s’engouffrer dans la moindre faille de leur raisonnement. Le jeu en vaut la peine puisque c’est pas moins de 8 leçons de longévité qui sont mises à jour.
Voici les résultats de ses découvertes de la zone bleue du Costa Rica :
- Bâtissez un plan de vie
- Buvez de l’eau calcaire
- Concentrez-vous sur la vie de famille
- Dinez léger
- Entretenez vos réseaux sociaux
- Travaillez dur
- Du soleil, oui ; trop de soleil, non
- Assumez votre patrimoine historique
Précision importante : ces 8 points sont beaucoup plus développés dans le livre.
Chapitre 6 : Votre propre zone bleue
« Intégrez à votre mode de vie les leçons tirées des zones bleues »
Il est temps de maintenant d’arrêter le voyage. Aussi, il existe d’autres zones sur le globe qui présentent un nombre de centenaires supérieur à la moyenne, mais à un degré moindre.
Puis, il est temps aussi de faire le point, de synthétiser toutes ces fabuleuses découvertes.
Il est temps, enfin, de permettre à tout un chacun de s’approprier les recettes des champions de longévité comme aime les appeler Dan Buettner.
C’est l’objectif de ce dernier chapitre : vous permettre, en tant que lecteur du livre, de mettre en place un plan d’action en neuf leçons, qui chacune constitue un thème. Et rassurez-vous, il ne s’agit pas de revoir votre façon de vivre de A à Z ! L’auteur est formel sur ce point : « (…) nous vous proposons neuf axes stratégiques situés à l’intersection de votre mode de vie actuel et des habitudes des champions du monde de la longévité. En faisant maintenant un petit effort, vous instaurez le contexte de votre nouveau choix de vie (…)
Ah, et dernière chose avant de découvrir votre programme prêt à l’emploi : pour qu’un nouveau comportement devienne durable, il faut le maintenir pendant au moins 5 semaines… après, c’est presque gagné !
– Leçon n° 1 : introduisez de l’action dans votre Zone Bleue personnelle
Comprenez par action le fait de pratiquer une activité physique douce et régulière. Ce serait une erreur que de préparer le marathon sur 6 mois, de le faire puis de tout arrêter !
– Leçon n° 2 : appliquez la règle des 80 %
Nos habitudes alimentaires en France sont largement influencées par la publicité et les têtes de gondoles des supermarchés. Nous mangeons trop car nous sommes constamment sollicités. Voici une règle simplissime : ne remplissez votre estomac qu’à 80 % et prenez l’habitude de ne pas sortir de table en vous disant « j’ai trop mangé, je n’en peux plus ! » D’excellentes astuces sont données dans le livre pour y parvenir.
– Leçon n° 3 : faites pencher la balance de votre régime alimentaire coté végétarien
Cela ne va pas faire plaisir à de nombreuses personnes, mais le fait est là : tous les centenaires rencontrés mangent très peu, voire pas du tout de viande. Par conviction religieuse (les adventistes) ou par manque de moyen (les Sardes), le résultat est le même. Retenez donc ceci : limitez ou évitez la viande et les aliments traités (comme le jambon fumé). Mise en garde : la viande apporte des protéines dont le corps a besoin, si vous ne mangez plus de viande, soyez attentif à conserver un apport de protéines par d’autres sources comme le tofu.
– Leçon n° 4 : inscrivez un verre de vin rouge à votre menu quotidien… mais pas plus !
Le titre est assez explicite : vous pouvez vous faire ce petit plaisir quotidien. Par contre, attention à l’abus d’alcool car son effet toxique sur le foie, le cerveau et d’autres organes n’est plus à démontrer. Au-delà d’un verre par jour, vous perdriez tous les effets positifs.
– Leçon n° 5 : concrétisez votre projet personnel
Les champions de la longévité observés ont tous une raison de se lever le matin. Ça peut aller de la visite de ses petits enfants au projet le plus ambitieux. Vous devez vous constituer un projet de vie à tout âge de la vie.
– Leçon n° 6 : dégagez un espace de détente dans votre zone bleue
Nous autres occidentaux passons énormément de temps pour accéder au succès social et au confort matériel. Si certains d’entre nous n’ont pas le choix, alors il faut pouvoir se ménager des moments de repos, d’évacuation de tension. Une astuce, parmi d’autres, que je me suis empressé d’appliquer dans mon quotidien et qui m’a fait beaucoup de bien : partir 15 minutes en avance pour éliminer la crainte d’arriver en retard et le stress qui va avec !
– Leçon n° 7 : renforcez la dimension spirituelle de votre zone bleue
Les centenaires rencontrés appartiennent tous à une communauté religieuse forte. Des études ont même montré que ceux qui participent à un office religieux une fois par mois ont une meilleure espérance de vie.
– Leçon n° 8 : créez une zone bleue familiale
Priorité à la famille. Cette notion est, il me semble, mise à mal en France depuis quelques décennies. Familles recomposées, séparations, maisons de retraite, mutations professionnelles, tout est fait pour que le noyau familial éclate. C’est justement l’exact contraire du mode de vie des personnes âgées en bonne santé. Les Sardes par exemple passent beaucoup de temps en famille : c’est ce que nous connaissions dans nos campagnes françaises avec les hameaux.
– Leçon n° 9 : Renforcez le noyau dur de votre zone bleue
Cela signifie simplement de vous entourer de personnes qui partagent vos valeurs. Vous êtes décidé à appliquer certaines de ces leçons ? Bien, mais ce sera plus difficile si vous savez que vos proches sont réticents. Vous pouvez alors repérer les personnes susceptibles de vous conforter dans votre nouveau mode de vie.
Chacune de ces leçons est développée longuement dans le livre. Vous avez sous les yeux un simple aperçu de toutes les possibilités offertes par Blue Zones.
Conclusion sur le livre Blue Zones de Régis du site Auxois Nature :
Pour cette chronique, j’avais prévu de résumer chaque chapitre au fur et mesure de ma lecture. Je n’ai pas réussi. Pourquoi ? Parce que dès la première page lue j’ai souhaité découvrir la suivante… jusqu’à la dernière page. C’est le tour de force réussi par l’auteur : faire lire ce livre comme un roman passionnant. Ça c’est pour la forme et vous l’aurez compris, je la trouve très réussie.
Sur le fond, la seule question à se poser au terme de la lecture est la suivante : ce livre changera-t-il ma vie ? Ma réponse est oui. Bien sûr, elle n’engage que moi et vous ne viendrez pas vérifier si c’est le cas ! J’ai déjà appliqué deux techniques : remplir à 80 % mon estomac et partir 15 minutes plus tôt pour aller au travail. Deux petites choses, deux fois rien, et pourtant j’en sens les effets positifs. Cela me conforte à aller plus loin : je ne sais pas si je serai centenaire, mais je suis certain que je vivrai mieux, et ça c’est déjà changer de vie !
VIDÉO BLUE ZONES : Dan Buettner dévoile les résultats de ses recherches
Note d’Olivier : vous pouvez voir une présentation de l’auteur Dan Buettner au TED résumant ses découvertes ici :
Points fort et points faibles du livre Blue Zones
Points forts :
- le style d’écriture de Dan Buettner, précis et agréable mêlant avec brio anecdotes, récits et références scientifiques
- la segmentation en chapitres, puis en grands paragraphes titrés facilitent la lecture
- des encarts du type «le saviez-vous ?» sont régulièrement placés dans les pages
- des photos en noir et blanc illustrent efficacement le livre
- le gros effort de synthèse effectué tout au long de l’ouvrage
- la caution des magazines National Geographic et de Ca m’intéresse
- présence d’un index en fin de livre très utile pour retrouver une information.
Points faibles :
- le chapitre 3 sur la zone bleue d’Okinawa un peu trop long et qui n’apporte pas plus que les autres
- la leçon n° 7 qui incite assez franchement à appartenir à une communauté religieuse. Le lecteur sans conviction religieuse pourra être surpris
- quelques références américaines qui n’ont pas grande signification pour le lecteur français
La note de Régis Moscardini du site Auxois Nature :
Le petit guide du livre Blue Zones de Dan Buettner
Quelques leçons pour qu’un nouveau comportement devienne durable
Leçon n° 1 : introduisez de l’action dans votre Zone Bleue personnelle
Leçon n° 2 : appliquez la règle des 80 %
Leçon n° 3 : faites pencher la balance de votre régime alimentaire coté végétarien
Leçon n° 4 : inscrivez un verre de vin rouge à votre menu quotidien… mais pas plus !
Leçon n° 5 : concrétisez votre projet personnel
Leçon n° 6 : dégagez un espace de détente dans votre zone bleue
Leçon n° 7 : renforcez la dimension spirituelle de votre zone bleue
Leçon n° 8 : créez une zone bleue familiale
Leçon n° 9 : Renforcez le noyau dur de votre zone bleue
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Blue Zones de Dan Buettner
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Blue Zones de Dan Buettner ?
Publié par ça m’intéresse le 17 juin 2010, le livre de Blue Zones a été bien accueilli par le public et classé parmi le classement des meilleures ventes d’amazon.
2. Quel est l’impact du livre Blue Zones de Dan Buettner ?
Le livre de Dan Buettner nous a montré que nos habitudes et notre comportement jouent un rôle beaucoup plus important dans notre espérance de vie ainsi que les facteurs génétiques.
3. À qui le livre Blue Zones de Dan Buettner s’adresse-t-il ?
Le livre s’adresse à tout le monde sans exception.
4. Quelle est l’espérance de vie d’un Américain moyen selon l’auteur ?
L’espérance de vie est de 80 ans en moyenne, un peu plus pour les femmes et un peu moins pour les hommes.
5. Que faire pour vivre plus longtemps en forme selon l’auteur ?
Première chose, intégrer autant que possible une ou plusieurs activités physiques dans son quotidien. La deuxième… Arrêter de fumer !
Résultats de ses découvertes de la zone bleue d’Okinawa VS les résultats de ses découvertes de la zone bleue aux États-Unis
Les résultats de ses découvertes de la zone bleue d’Okinawa | Les résultats de ses découvertes de la zone bleue aux États-Unis |
Trouvez un Ikigaï, c’est-à-dire toujours avoir un but dans la vie, même à 100 ans | Trouvez un sanctuaire hors du temps |
Mangez végétarien | Surveillez votre indice de masse corporelle (IMC) |
Mettez-vous au jardinage | Pratiquez régulièrement une activité physique modérée |
Découvrez le soja | Consacrez du temps aux gens qui vous ressemblent |
Constituez un Moai, autrement dit un réseau social rassurant, mais en vrai, pas sur Facebook ni sur Twitter ! | Grignotez des fruits secs |
Profitez du soleil | Occupez-vous des autres |
Restez actif | Ne mangez pas trop de viandes |
Cultivez un jardin de plantes médicinales | Dinez tôt et léger |
Adoptez un bon état d’esprit | Mangez des fruits et des légumes |
Qui est Dan Buettner ?
Né le 18 juin 1960 aux États-Unis, Dan Buettner est un collaborateur du National Geographic et un auteur à succès du New York Times. Il est explorateur, éducateur, écrivain, producteur, conteur et conférencier. Il a coproduit un film documentaire récompensé par une Emmy Award et détient trois records mondiaux Guinness pour le cyclisme d’endurance.
Avez-vous lu le livre ? Combien le notez-vous ?
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Recherches utilisées pour trouver cet article :
Merci pour cette lecture très intéressante!!
J’adore l’image du début, le vieillissement est un accélérateur, reste à trouver le frein 🙂
J’avais déjà entendu qu’il y avait de nombreux centenaires au Japon, mais je ne connaissais pas ces autres « zones bleues » 🙂
Ce qui est marrant c’est qu’en vérité nous connaissons 80% des conseils distillés par toutes ces personnes très âgées…
La question est de savoir si oui ou non on veut les appliquer ou non. Personnellement, j’applique une grande majorité des leçons sauf celles liées aux convictions religieuses et à la nourriture…
J’ai du boulot de ce côté là.
Merci pour cette chronique, c’est très intéressant. Concernant la leçon n°7 et la dimension spirituelle, j’aurais tendance à dire que ce n’est peut-être pas les offices religieux en eux-mêmes qui sont positifs, mais plutôt la diminution du stress souvent induite par la spiritualité. Se dire qu’un Dieu quelconque est « responsable » de quelque chose aide à l’accepter sans se battre contre la réalité (pour faire court).
Je pense de plus en plus que l’acceptation, comme elle est prônée par les bouddhistes et les stoïciens, est un grand facteur de bien-être, et donc d’espérance de vie.
C’est quelque chose de difficile à atteindre dans notre société, mais ça me semble important.
Merci beaucoup pour cet exposé très enrichissant.Je pense effectivement que le mode de vie et les choix que l’on fait pour atteindre ses objectifs de vie essentiels ou (essence-ciel 😉 ? )tout en se ménageant et en prenant soin des domaines fondamentaux de sa vie en conditionnent la longévité…mais aussi le bien-être 😉 .j’ai été particulièrement intéressée par la dimension spirituelle de la longévité de la vie. Il est tout à fait possible selon moi que la croyance ou l’acte de foi comme le souligne l’auteur joue un rôle prépondérant en ce domaine :le fait de « croire » en une dimension supérieure, en soi, en son projet est un facteur in contournable de réussite même si évidemment , il n’est pas le seul.
je vous souhaite de bonne fêtes de fin d’année
J’avais déjà visionné la présentation TED et j’avais trouvé et noté ces points très intéressants.
Merci d’avoir fait un résumé de cet ouvrage qui risque fort de se retrouver dans ma bibliothèque prochainement.
Pour tous ceux qui sont intéressés sur le sujet de la longévité et qui ont une aisance à lire en anglais je recommande plus que chaudement l’e-book gratuit « Life Extension Express » que l’on peut télécharger ici :
http://www.maxlife.org/life-extension-express.asp
Très clairement un des ouvrages les plus accessibles, complets et motivant sur le sujet de la longévité, mais aussi sur l’état d’esprit pro-actif nécessaire pour en profiter.
Vous m’en direz des nouvelles. 🙂
Bonjour, et merci pour cette chronique!
je suis d’accord sur à peu près tous les points abordés par l’auteur, et appliqué par régis, l’effort le plus facile à réaliser est le 80% et il nous donne l’élan nécessaire pour réaliser la suite.
je me permet de donner ma méthode :
je vis dans une ile où le soleil est présent toute l’année, mais point trop n’en faut, je me protège et ne m’expose que rarement même si j’ai la peau bronzé par nature, je mange beaucoup de fruit, je fais du Tai-Chi et de la méditation quotidiennement, et j’applique la méthode d’Olivier (un petit café et des protéines le matin:)), je lis beaucoup et j’ai des objectifs chaque année et chaque jour, j’ai des liens très fort avec ma famille, mes amis, mes clients : Résultat, je suis très rarement malade et on me donne 10 ans de moins…j’espère que ça va durer.
Super article qui conforte l idée que l’alimentation est une des pierres angulaires pour un e bonne santé. Cela rejoint ce que dit Anthony robbins lors de ses séminaires
D ailleurs
Si l on veut être en vie, arrêtons de manger des animaux morts
L exercice physique est aussi très important.
J ai pu vérifié dans mon chemin qu’avec tous ces éléments on résiste à toute sorte d épreuves, quelqu’elles soient.
Merci Olivier pour tout les cadeaux que tu nous offres et la possibilité donnée aux invités de se faire connaître par ton blog
Le livre en question est, visiblement, très intéressant. Il est certain que les recettes données sont des recettes de bon sens que l’on finit par pratiquer en vieillissant (je suis retraité, donc…). Cependant, Dan aurait dû enquêter aussi en France où un certain nombre de personnes atteignent allègrement les 100 ans (j’en connais plusieurs en région parisienne, ce qui est étonnant, non?). Les recettes sont souvent de maîtriser le stress et d’éviter les abus d’alcool. Mais, comme disait un vieux paysan que j’ai connu dans ma jeunesse (il avait 98 ans et en paraissait 50! hé oui!), l’important c’est d’aimer faire ce qu’on fait… le reste… et il repartait en riant avec sa brouette en bois, ramasser du bois justement. Pour ceux qui n’ont jamais poussé une brouette en bois, je vous conseille d’essayer! Il faut déployer une force étonnante ne serait-ce que pour la pousser… vide. Au fait, ce brave paysan était totalement athée et « bouffait du curé matin, midi et soir! » alors, la religion…
En tout cas, merci Olivier pour ce beau résumé remarquablement organisé.
Très intéressant!
Je suis tout à fait d’accord que c’est notre style de vie qui détermine notre durée de vie.
En 1974 au Canada à était publié le rapport Lalonde (http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/com/fed/lalonde-fra.php)
On peut résumer que notre durée de vie est:
– en 20% influencé par nos gens
– en 20% par l’environnement de notre vie
– en 10% par l’accès aux soins médicaux
– en 50% notre style de vie!
Cordialement,
Nicolas
Le besoin de vie vivre longtemps est ancré dans le cœur de l’humain.De ce fait ce chronique m’attire, et me donne l’envie de m’y plongé.
Olivier bonjour,
Qu’un jeune comme toi s’intéresse au vieillissement me confirme dans l’idée qu’il est intelligent. C’est en effet dès le début qu’il faut prévoir la fin. Après, c’est à peu près trop tard !
Et à ce sujet, j’aimerais attirer ton attention sur le fait que tous les conseils développés dans ton article ne sont valables que pour les bien portants. Les autres, les malades, doivent d’abord adopter une hygiène de vie en rapport avec leurs troubles. Et ce n’est qu’une fois guéris qu’ils pourront se conformer aux recommandations standards préconisées dans ce livre.
Amusante coïncidence, je viens moi-même d’achever la rédaction d’un ebook sur la longévité (je suis journaliste, spécialisé dans la santé naturelle). Et je suis évidemment d’accord avec pratiquement tous les conseils donnés ici.
J’ai quand même deux ou trois points de désaccord. Par exemple, quand tu dis : « Plus de vitamines ne fait pas plus de bien que la dose recommandée », ce n’est pas tout à fait exact. Chacun d’entre nous a des carences spécifiques que la fameuse « dose recommandée » ne suffit pas à combler, d’autant que le mode de vie moderne bouffe beaucoup plus de vitamines et de minéraux que ce dont nous aurions besoin en vivant « normalement », c’est à dire dans la nature.
Linus Pauling (2 fois prix Nobel) s’est prolongé des années en avalant 17 grammes de vitamine C par jour, ce qui est très, très, très nettement supérieur aux doses recommandées.
D’une manière générale, essentiellement à cause du stress et de notre type d’alimentation, nous manquons presque tous de zinc, de magnésium, de vit C, E ou B… et ce n’est pas en se contentant des doses recommandées que ça changera !
Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il faille se goinfrer des tonnes de n’importe quel complément. Ce qu’il faut, c’est faire analyser son sang pour savoir ce qui nous manque… et compléter en conséquence. N’oublions pas que nous ne sommes pas nés dans une zone bleue. Il est donc crucial de nous rééquilibrer d’abord (pour sortir de notre zone rouge) et ensuite de vivre sainement (pour entrer dans notre zone bleue) .
Par ailleurs, aucun régime standard ne vous apportera la santé. Dire par exemple, qu’il faut réduire la viande, est souvent, mais pas toujours, vrai. Beaucoup d’Inuit centenaires n’auraient pas vécu bien longtemps s’ils avaient été végétariens. C’est un exemple extrême, certes, mais il nous permet de comprendre que l’adaptation de l’alimentation à la région dans laquelle on vit est primordiale. Pas de gras double au sud, pas d’ananas au nord ! Pas de fruits et légumes hors saison !
Le verre de vin, lui aussi, est un point de désaccord. Non pas d’ailleurs en tant que tel, car avouons qu’il n’a évidemment rien de désagréable ni de bien dangereux (malgré l’alcool qu’il contient). Non, mon désaccord se situe au point de vue théorique.
Le vin est bon pour la santé à cause de certains de ses composants, comme le fameux resvératrol. Mais, soyons sérieux : on le retrouve aussi bien dans le jus de raisin, le raisin et pas mal d’autres végétaux.
Derrière cette innocente confusion se cachent deux réalités dont il faut avoir conscience :
1/ les industriels poussent à la consommation de leurs produits en exagérant largement leurs effets bénéfiques sur la santé et en passant sous silence leurs effets néfastes. C’est notamment le cas du vin ou du chocolat.
2/ les peuples centenaires sont des sages mais… pas des scientifiques. Leurs recettes de santé sont à étudier et à creuser, mais pas à appliquer à la lettre.
Voila pour la polémique. Tout le reste est « que du bon ».
Petit détail supplémentaire concernant les Adventistes : il n’y a pas qu’en Amérique qu’ils sont centenaires. Nos Adventistes français sont, eux aussi, les champions de la longévité dans notre pays.
Pour finir, je dirais que la longévité est peut-être surtout une question psychologique. Je crois fermement que la décrépitude accompagnant si souvent le vieillissement est la conséquence d’un suicide à petit feu, inconscient bien sûr !
C’est notre ego, véritable machine à fabriquer de l’insatisfaction, qui nous fait rejeter la vie et par conséquent adopter des comportements plus ou moins suicidaires. Toutes nos névroses irrésolues nous font trop souffrir pour que nous ne souhaitions pas inconsciemment en finir au plus vite.
Et c’est là qu’intervient positivement non pas la religiosité mais la spiritualité, c’est à dire l’orientation de notre existence vers la connaissance de nous-mêmes. A partir du moment où nous entamons une investigation de notre conscience, nous entrons dans un processus de résolution de nos névroses. Et là, plutôt que de détruire notre corps nous détruisons notre ego.
C’est le sens du véritable Djihad… ou de la crucifixion. Il y a en nous un principe destructeur. Les Hindous l’appellent Shiva ou Kali (Kala est le temps, le Chronos des Grecs, celui qui dévore les petits enfants). Avec le temps, donc, tout s’en va… tout se détruit.
A chacun de jouer avec la conscience et l’énergie pour que soit prioritairement détruit ce qui s’oppose à la vie, c’est à dire l’ego. Et non la vie elle-même !
Bernard
Cet article est une très bonne piqûre de rappel surtout en cette fin d’année pour les traditionnelles bonnes résolutions. Merci beaucoup Olivier de partager des informations aussi enrichissantes. Personnellement je suis convaincue des bienfaits de la plupart des pratiques citées . Mais comme toujours, le plus difficile c’est de passer à l’action en décidant de mener une vie plus saine. Je vais aussi tacher de ne pas perdre de vue comme tu le rappelles si bien : « pour qu’un nouveau comportement devienne durable, il faut le maintenir pendant au moins 5 semaines… après, c’est presque gagné !» 🙂
C’est comme tout, c’est bien de lire et de se documenter, c’est encore mieux de passer à l’action et de tenir ses engagements ! C’est ça le plus dur, il faut donc je pense être très raisonnable et ne pas changer son mode de vie radicalement sinon on ne tiendra jamais.
Salut Laurent
content de te retrouver ailleurs que sur un blog de photo ! Merci pour ton commentaire positif 🙂
Tu vois, j’applique ton conseil à savoir faire des articles invités ailleurs que sur Apprendre la photo, je vais même bien au dela de la niche de mon blog !
Connaissant la rigueur, l’exigence et la qualité du travail d’Olivier, écrire pour lui sur son blog était un joli challenge !
Cette leçon mérite de se pencher dessus, la mettre en application n’est pas toujours facile.
J’avoue que je n’avais pas regardé la prestation de Dan Buettner sur le TED et en plus d’être un bon écrivain, je découvre que c’est un bon orateur. Et pour couronner le tout il a une tête plutôt sympa non ? Quasi la tête du gendre idéal qui doit plaire à ceux qu’il interviewe 🙂
Je te conseille effectivement de te procurer ce livre, vraiment, car il se lit très bien, pas prise de tête du tout, pas donneur de leçon je veux dire par là qu’à la fin de la lecture, même si on n’applique aucune de ses méthodes, on n’est pas culpabilisé.
Hello Daniel !
Eh ! Dan Buettner aurait quasiment pu venir te voir vu la qualité de ton mode de vie 🙂
Je suis prêt à appliquer ce que tu fais, sauf une choses : le soleil. Tout le monde n’a pas cette chance de profiter du soleil de nombreux jours dans l’année.
Bonjour Bernard,
Tu fais très bien d’apporter cette nuance très importante sur le fait d’être bien portant ou pas si l’on veut appliquer les conseils de Blue Zones. L’auteur n’en parle pas, à peine aborde-t-il le sujet dans sa mise en garde de début de livre : en aucun cas ce livre ne saurait se substituer à des conseils donnés par votre médecin.
En lisant entre les lignes, effectivement, on peut comprendre que les personnes avec des ennuis de santé ont tout intérêt à prendre ces conseils avec des pincettes.
Merci beaucoup pour ton très intéressant commentaire qui aurait pu faire un article de blog tellement il est complet !
« pour qu’un nouveau comportement devienne durable, il faut le maintenir pendant au moins 5 semaines… après, c’est presque gagné !»
Cette phrase là mérite à elle seule d’acheter le livre ! Il faudrait avoir un calendrier toujours à portée de main pour cocher les jours passés à avoir réussi son nouveau comportement. Je trouve que c’est vraiment motivant d’avoir une date butoir de 5 semaines et de se dire qu’après c’est bon.
Je ne voudrais pas être démotivant ; d’autant que ce que je m’apprête à dire ne s’applique pas toujours, loin de là.
Mais, dans certains cas, il ne suffit pas de maintenir un comportement durant 5 semaines.
Dans quels cas ? Eh bien avant tout dans les cas de forcing. Plus on se force à se comporter de telle ou telle manière, et plus on refoule des désirs qui, obligatoirement, vont devoir s’extérioriser autrement, la plupart du temps de manière pathologique.
Beaucoup de régimes alimentaires forcés s’accompagnent bien vite d’un caractère acariâtre, d’un renferment sur soi quand ce n’est pas d’un certain sectarisme.
Je me souviens de macrobiotes sinistres, ou d’instinctos qui n’éprouvaient aucun scrupule à annoncer à tous ceux qui ne pratiquaient pas l’instinctothérapie : « Tu es trop intoxiqué pour comprendre ce que je dis. Il est désormais inutile de poursuivre notre relation ».
Ce sont naturellement des cas extrêmes, mais des réactions dépressives ou sectaires sont toujours à craindre lorsqu’on se force.
Il est donc plus que souhaitable d’aborder une nouvelle hygiène de vie en restant très attentif vis à vis de ses propres réactions, de ses désirs, bref de ses fonctionnements mentaux.
Nos conditionnements alimentaires ne se bornent pas à des habitudes d’ordre physiologique. Ils sont également liés à de l’affectif, voire à du symbolique.
Ne pas tenir compte de ces dimensions conduirait tout simplement à remplacer les problèmes de santé physique par des problèmes de santé mentale.
Zones bleues, pourquoi pas zones blanches ? En fait le bleu doit avoir un effet assez positif sur la santé je présume. En tout cas j’ai aimé cette chronique comme toutes les autres d’ailleurs. Merci infiniment pour cet altruisme, Olivier
Bonjour Régis et merci pour ta chronique.
je suis TRES étonnée qu’il soit question de liens familiaux, amicaux mais jamais de couple;
Les personnes en couple vivent plus longtemps, c’est avéré par statistiques et jamais ce n’est mentionné;
Pourquoi ? parce que le contact, la tendresse, la caresse,faire l’amour font secréter des hormones qui prolongent la vitalité et sont complètement anti-stress. Dopamine, sérotonine par exemple ;
Ces hormones sont trophotopes (restauratrices) des systèmes biologiques.
Comme quoi vraiment l’amour est renié aujourd’hui.
En ce qui concerne la spiritualité, c’est vraiment la foi qui prolonge la vie : la transcendance, c’est à dire le fait de se sentir une partie du grand TOUT, de ne pas se croire un électron libre. C’est un sentiment intime, une religion intrinsèque et cela a peu à voir avec les dogmes religieux.
L’égo prend moins de place, avec ses peurs, doutes, quand on peut ressentir que quelque chose en nous est infini, éternel.
Pour conclure je dirais que c’est ce sentiment d’éternité, que j’ai éprouvé très fort évidemment, si j’en parle qui m’a fait adopter des comportements de moins en moins destructeurs et de plus en plus générateurs de vitalité et de respect de la vie autour de moi.
Il faut croire que beaucoup de gens sur la planète sont complètement mystifiés par leur égo, pour que nous en soyons arrivés à ce degré de destruction de notre Terre.
Encore merci de ta chronique Régis
Elisabeth Anadrey alias Elisandre
Merci pour ce bel article :). J’achèterais le livre prochainement. J’aimerais bien arriver au 80% mais j’en suis loin, j’aime trop manger lolll. Je suis quand même sur la bonne voie pour des raisons personnelles. 🙂
Bonjour Bernard,
merci pour ton commentaire aussi enrichissant,
j’adore l’idée de l’égo qui nous tue à petit feu inconsciemment comme tu le dis, car depuis que je pratique la méditation, je trouve que c’est ce qui est plus dur à maîtriser (l’égo). être en paix et avancer sereinement dans la vie, c’est aussi laisser son égo de côté, mais bon il n’y a pas que ça bien sûr. 🙂
effectivement, quand je suis venu vivre dans le Nord de la France où j’ai passé 8 ans, j’ai compris le rapport que vous avez avec le soleil en raison de la période hivernale assez longue : « quand il est là il faut en profiter » et souvent on oubli le danger. mais par expérience je dirais que ce n’est pas le point le plus important, car j’ai réussi à m’en passer:)
épatant l’histoire , mais elle restera écrite pour beaucoup d’entre nous … la pratique et l’environnement pas facile …..
merci Mr Olivier …
Merci pour cette belle chronique.
Ce qui me rassure c’est que le mode de vie que j’ai choisi et que je « prêche » est en totale harmonie avec la zone bleue idéale.
Rendez-vous dans quelques décennies pour savoir si ça fonctionne. Mais d’ici là je savoure ma saine qualité de vie 🙂
Merci pour cet article très intéressant..
J’ai lu dernìèrement qu’il y avait aussi un peuple des Indes qui vivent jusqu’à 130 et 140 ans facilement… Pendant de nombreuses années les chercheurs essayaient de comprendre et étudiaient leur régime alimentaire.. Mais en final ils se sont rendus compte qu’il fallait plutôt examinés ce qu’ils ne mangeaient pas..
En fait ils ont compris que ce peuple jeunait plusieurs semaines par année vue leur vie en haute altitude..
Je m’intéresse au jeune pour en faire quelques fois et réalisé le bien que ceux-ci me procurent..
Une étude intéressante à été faite sur le manque de vitamines… Et cet étude a révélé qu’après 5 jours de jeune à l’eau.. Il n’y avait plus aucune carence de vitamine dans le corps…
Je trouve cet information très intéressante…
Sinon je suis tout à fait d’accord avec tous les points mentionnés dans ce livre…
Végétarisme, méditation, But dans la vie et à chaque instant.. Réseau social avec les mêmes buts que soi et donc un partage sur de vrais valeurs…
Encore merci pour ces bonnes informations.. Et cette vidéo que j’ai grandement apprécié…
Salut Elisandre,
merci pour avoir apporté ton expérience. Je pense que tu as raison, dans notre société l’amour n’est pas assez mis en valeur, surement parce que ça n’est pas assez vendeur, racoleur comme peuvent l’être d’autres thèmes : la violence, les faits divers et j’en passe.
Bref, c’est comme ça, on essaie bien de changer les choses avec nos blogs, c’est bien mais pourrait-on faire plus ? Pas facile.
Sinon, le couple n’est pas explicitement mentionné dans le livre mais je pense que lorsque l’auteur parle des liens familiaux, à mon avis il inclus aussi le couple. Disons que c’est implicite. Pour fonder une famille, il faut forcément un couple au départ !
Merci pour ton passage.
Bonjour Daniel,
Question piège : qui est-ce qui cherche à maîtriser l’ego ? Eh bien c’est… l’ego.
Il a tout à gagner. En prenant comme ennemi ce qu’il appelle « ego », l’ego va créer un nouveau conflit, peut-être le plus intense de tous. Or, l’ego se nourrit de conflit.
Pour détruire l’ego, il ne faut pas le combattre. En fait, le principe naturel de destruction s’en charge. Il suffit d’entrer dans la conscience observatrice. Observer le fonctionnement de l’ego en temps réel et sans jugement, je dirais même avec amour. C’est la seule chose qu’il ne supporte pas : l’amour, la conscience, la lumière.
Surtout pas de refoulement, de censure ou de répression !
Bonjour ,
Je suis tout à fait d’accord avec cela; Se mettre en position méta et observer avec Amour. Le phénomène miroir est aussi intéressant pour cela. Observer l’autre avec amour, comme une facette de soi et savoir profondément que nous ne sommes pas que cela. Voir l’égo comme un jeu de légo..;
Elisandre
En fait Bernard tu pourrais bien avoir raison;
Pour vivre longtemps, il faut bien nourrir
son corps, son coeur et son esprit
3 mots « l’amour, la conscience, la lumière. »
et 9 moyens de les appliquer correspondant au 9
leçons décrite dans ce bel article de
1) L’amour de l’action, la conscience du
bien-être qu’il apporte et la lumière d’un
esprit serein comme nettoyé par l’action.
2) Aimer sortir de table avec « une petite faim »
et avoir la conscience que cela permet de garder
la lumière dans son esprit et les idées claires.
3) Aimer la lumière sur les légumes et les
fruits que vous allez consommer et avoir
conscience que la viande consommée avec
parcimonie est plus favorable qu’en abondance.
4) Aimer la lumière qui illumine un verre de vin
et avoir conscience qu’un seul est suffisant et
deux néfaste;)
5) Entretenir la lumière d’un désir brûlant
de réaliser son projet personnel et avoir
conscience de le réaliser chaque jour une
nouvelle étape vers ce but.
6) Aimer se ménager des temps de détente qui
illumine votre conscience et
contribue à notre bien-être.
7) Avoir une conscience illuminée par une
spiritualité imprégnée d’amour.
8) Baigner dans la lumière d’un amour familial
qui vous nourrit et transcende la conscience de
notre être.
9) Aimer s’entourer de personnes conscientes de
vos valeurs et qui les partagent …conscience,
amour lumière….
…Conscience, amour, lumière….les 3 essences
de la longévité… et de la qualité de vie 😉
Et l’ego apaisé, vous laissera de belles
années à vivre … bien entourés.
Je vous souhaite une belle journée…..et une
vie consciente de sa valeur et baignée, d’amour
et de lumière 😉
Bonne année
Xavier
PS Par contre sur le régime alimentaire, je ne
pense pas que le régime favorable à la santé
d’un adolescent soit strictement le même que
celui qui est favorable à un centenaire…. A
chaque période de votre vie les besoins
physiologiques sont différents. Qu’en pensez
vous ?
PPS Le photographe aime la lumière et à
conscience de sa valeur. Merci régis pour ce bel
article baigné de lumière d’amour et
d’esprit 😉
Une belle année s’ouvre pour ton
blog et les projets qu’il nourrit !
PPPS merci Olivier. Cet article prouve encore une
fois que tu es un véritable « créateur
d’experts » et que tes élèves transcendent ce
que tu leur enseigne;)
@ Xavier
Belle plaidoirie pour l’amour, la conscience et la lumière !
En fait, tout ce qui est vécu en pleine conscience, autrement dit en pleine lumière, baigne dans l’amour, se dissout dans l’amour.
Concernant le régime alimentaire selon les âges, il va de soi qu’un bébé, un enfant, un adolescent, un adulte et un vieillard ont des besoins différents. Tout comme un homme et une femme, un manuel et un intellectuel, un sudiste et un nordiste, etc., etc.
Pour tout dire : la diététique n’est pas une discipline susceptible d’être appliquée de manière standard. Attention aux régimes prétendument universels des « gurus » !
Par exemple :
– un grand blond filiforme, aux yeux bleus, frileux et vivant dans un pays froid, et qui opterait pour un fruitarisme quasi exclusif, ou
– un brun trapu qui a toujours chaud, vivant dans un pays chaud, et qui choisirait le N°7 macobiotique (régime exclusivement céréalien),
auraient tous deux assez rapidement des problèmes !
Conclusion : un régime doit toujours être adapté !
Bonnes fêtes
Bernard
Oui, on pourrait penser que c’est implicite bien sûr, mais ce genre de chose « fondamentale » passe souvent à la trappe. Le mot famille ne dérange presque personne…le couple, l’amour renvoie à davantage de responsabilité personnelle(capacité de répondre)
Le couple est le premier niveau d’organisation extérieure à nous même, le premier maillon d’une chaîne de liens que nous organisons et cela implique l’amour.
Dans nos cultures l’amour est fantasmé et subversif. Pudiquement on parle de liens, de famille, de réseaux etc…
ceci pour souligner la …peut être « véritable carence » qui s’applique à tout notre environnement d’ailleurs.
Mais comme le dit BK ? dans les commentaires l’égo ne supporte pas l’amour et la conscience.
Alors mon égo est insatisfait que l’essentiel soit seulement (et peut être ?) implicite et en même temps ma conscience observe cela avec bienveillance, et allez je le dis « amour.
Au sujet de la guerre de l’égo à laquelle se livrent certaines pratiques spirituelles, Steve Pavlina a écrit deux articles marquants qui devraient vous intéresser :
The war on ego (2008)
How to build a stronger ego (2010)
Qu’en pensez-vous ?
Superbe article, et des commentaires agréablement intelligents (merci BK, et salut Laurent !).
Elisandre :
« En ce qui concerne la spiritualité, c’est vraiment la foi qui prolonge la vie : la transcendance, c’est à dire le fait de se sentir une partie du grand TOUT, de ne pas se croire un électron libre. C’est un sentiment intime, une religion intrinsèque et cela a peu à voir avec les dogmes religieux. »
Pourquoi est-ce que ça a peu à voir avec les dogmes religieux ? C’est au contraire leur essence même… !
Je reste sceptique quand à l’idée de dire que les anciens avaient une longévité moins grande que ceux de maintenant. Ma grand mère qui a 86 ans avait sa mère qui a vécu jusqu’à 98 ans. Moi j’en ais bientôt 31 ans et je me dis qu’avec toute cette pollution, tous ses produits nuisibles pour la santé je ne vois guère pourquoi je peux vivre autant que mon arrière grand mère qui est décédée tard. En faite, je pense qu’à toute période il est possible de réussir à vivre longtemps en appliquant des règles basiques. Se lever tôt car le taux de cortisol qui est l’hormone de l’énergie est le plus élevé dés 5h du matin ou 6h en heure hivernale. Etre au maximum actif mais sans faire de sport violent, la marche, le vélo ou la natation conviennent parfaitement. Pratiquer aussi un peu de musculation plus le matin et des étirement le soir. Ne pas trop manger et des produits sains en particulier des fruits et des légumes naturels. Boire de l’eau car l’eau c’est la vie ou du thé. Enfin, être positif au maximum et voir le bon côté dans toute chose.