Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Résumé du livre « Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? » : Destinés à tous ceux qui souhaitent vivre sainement, mieux manger et surtout transmettre de bonnes bases nutritionnelles à leurs enfants, ce livre très engagé nous dresse un portrait de notre environnement qui fait froid dans le dos et nous pousse à nous interroger sur ce que nous pouvons faire, à notre échelle, pour que les choses changent.
Par Erwann Menthéour, 2017, 232 pages
Note : Cette chronique invitée est une chronique écrite par Alexandra, du blog Chronique d’une vie plus saine
Chronique et résumé de Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?
Erwann Menthéour est écrivain, journaliste, ancien sportif professionnel et actuellement coach.
Il milite depuis 1999 pour une vie plus saine et lutte contre les idées reçues en matière d’alimentation, de sport, de santé et d’environnement.
Dans Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?, il défend une meilleure alimentation pour nos enfants. Il part du principe qu’il n’est pas trop tard pour changer ses habitudes et en transmettre de bonnes.
Connaitre le corps et ses limites notamment grâce à l’activité physique est important. Il dénonce l’omniprésence de l’industrie agroalimentaire dans notre société et les ravages que cela entraine sur notre santé et celle de nos enfants. Il pointe du doigt l’augmentation effrayante de pathologies comme l’obésité, le diabète, le syndrome métabolique – conséquences directes de la « malbouffe » – mais aussi, les allergies, intolérances, cancers – processus plus insidieux et indirect, mais ayant un point de départ commun.
L’objet du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? est de nous faire prendre conscience de l’importance de donner une éducation culinaire et citoyenne à nos enfants afin qu’ils puissent faire les bons choix le moment venu.
[Note : Pour cette chronique, j’ai conservé les noms de chapitres (I.,II,.. ) ainsi que les titres des sous-chapitres (soulignés) tels qu’ils ont été choisis par l’auteur. Vous trouverez parfois un résumé de plusieurs sous-chapitres après une liste des différents titres correspondants, et ce, afin de limiter les lourdeurs et les répétitions. Le rythme du livre est assez saccadé, j’ai conservé ce rythme dans la chronique pour coller à l’esprit choisi par l’auteur.]
Introduction
Un enfant joue avec une règle en plastique. Il la tord, encore et encore, teste sa solidité. Elle finit par casser. On cherche tous à savoir jusqu’où on peut aller. On repousse les limites de notre environnement, de notre monde avec un risque, celui de ne plus pouvoir revenir au point de départ.
Les répercussions de notre environnement sociétal sur notre santé et celle de nos enfants sont grandes. Les grands groupes industriels, parfois plus puissants que les États, façonnent notre société.
Le nombre de personnes, et surtout d’enfants obèses dans le monde a augmenté de manière affolante au cours des 30 dernières années[1]. Il faut en être conscient et œuvrer en éduquant nos enfants pour renverser cette tendance.
Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? se veut être « un livre pour les enfants, mais à destination des parents ». Il propose des conseils et des outils pour transmettre de nouvelles notions pérennes à notre descendance. Ces conseils sont suivis de commentaires de la part du Dr Bernard Gébérowicz, psychiatre et psychanalyste. L’idée principale est de communiquer selon l’âge de l’enfant, sans les braquer ni les culpabiliser.
I. Un autre monde est possible
Pour une éducation alimentaire
L’influence des parents sur leur progéniture est majeure et il est primordial de transmettre des bases solides, ce que l’auteur appelle «un fond nutritionnel ».
Notre génération et celle de nos parents et grands-parents ont été épargnées par les famines. Par contre, nombre d’entre nous ont été élevés en ville sans connaissance ou presque du monde agricole et des modes de production alimentaire. La majorité ne sait pas cuisiner et l’industrie alimentaire s’engouffre dans cette faille avec toujours de plus en de produits faciles à consommer.
La conséquence, selon l’auteur : « Une perte de liberté essentielle, fondamentale, celle de choisir tout simplement ce que l’on mange ».
Est-ce normal que l’École ne prenne pas en charge cette éducation alimentaire ? Comment des parents mal informés et mal formés peuvent-ils transmettre des informations qu’ils n’ont pas ? Et quelles sont les conséquences quand on sait que les premières années de vies sont primordiales pour l’ancrage de futurs équilibres ou déséquilibre ?
Pour une éducation tout court
Aujourd’hui, nous sommes soumis, nous-mêmes et nos enfants, à une surexposition digitale qui tend à faire diminuer notre capacité attentionnelle.
« Ne vous est-il jamais arrivé d’aller sur internet […] chercher une information, puis, par réflexe, d’ouvrir votre page Facebook […] tout en répondant à un texto ? » Nous sommes nombreux à pouvoir répondre « OUI » à cette question.
Agir pour les générations futures
L’éducation des enfants est primordiale. Les enfants apprennent en s’inspirant de ce que nous faisons, à tous les niveaux. En leur transmettant des notions saines (comme l’équilibre alimentaire), nous leur permettons de transmettre plus tard ces notions à leurs enfants puis aux enfants de leurs enfants. C’est un cercle vertueux (mais qui fonctionne en sens inverse aussi).
En finir avec le déterminisme
Faire la révolution, c’est éduquer des enfants libres
Nos mots construisent leur monde : le « tout-compétition » est un suicide
Une éducation rigide et agressive met les enfants en opposition et crée un rapport de force. Le sport de haut niveau est une illustration de cette compétition omniprésente dans notre société.
« Que le meilleur gagne ! Les bons, devant, et les mauvais derrières ! »
C’est une vision qui finit par éloigner les gens les uns des autres. Le but de l’éducation est-il de faire s’affronter les gens ou bien de réveiller leur curiosité, l’envie de partage, la capacité à écouter les autres et apprécier leur réussite autant que la nôtre ?
Les pays scandinaves ont un système d’éducation différent du nôtre. Ils placent les élèves au centre du système. Les enfants démarrent l’école à 7 ans et leur première évaluation des connaissances a lieu à l’âge de 16 ans. On leur apprend à apprendre, à se débrouiller, dans des classes sans groupe de niveau. Le redoublement est quasi-inexistant.3
Dans un monde qui a besoin d’innovation et de singularité, chercher à être « le meilleur » coûte que coûte, selon les critères préétablis, pour rentrer dans un moule, est dangereux.
Albert Jacquard, chercheur généticien, penseur et essayiste disait déjà en 1994 que la compétition ne pouvait pas être le moteur de notre société. « Puisque pour devenir moi, j’ai besoin du regard de l’autre, j’ai besoin de tisser des liens avec lui. En entrant en compétition avec cet autre (…) je suis seul. Je n’existe plus. »
Ce que l’éducation doit apporter à nos enfants, c’est la confiance en eux, en l’avenir, de la curiosité et la capacité à relever les défis qui les attendent, notamment en matière d’alimentation et d’environnement.
Le bien-être passe par la bonne santé, et donc par l’assiette.
Dans notre société, nos enfants mangent à leur faim. Le problème est plutôt lié à une surabondance de nourriture, le plus souvent industrielle et transformée.
Les enfants, en pleine croissance, ont besoin d’un « fond nutritionnel » qui va être la base d’un système immunitaire efficace et d’un cerveau qui fonctionne bien. Aujourd’hui, l’obésité dans les pays riches (aux USA mais aussi en France) peut être qualifiée de pandémie. Pour permettre à ces citoyens de vivre en bonne santé, l’école se doit de faire de la cuisine un enseignement civique, comme c’est le cas dans certains pays.
Notre rôle en temps que parents est aussi de savoir dire « non », même quand c’est difficile et désagréable. Car il en va de la santé de nos enfants et de celle des générations à venir.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Discuter avec son conjoint et se mettre d’accord sur les valeurs que l’on veut transmettre est indispensable. Sans essayer d’avoir raison ni d’imposer ses idées, chacun doit s’exprimer avec ses propres mots dans un discours cohérent pour l’enfant, mais pas forcément identique.
II. L’avenir d’une civilisation tient dans le ventre de nos enfants
Le rôle fondamental de l’intestin
Notre intestin est notre deuxième cerveau
Les médecines traditionnelles, à l’écoute du corps, présentent le ventre comme notre centre. Elles ont une vision holistique dans laquelle le corps est une entité et non une somme d’organes isolés.
En occident, la médecine traite un organe après l’autre sans forcément les associer dans un contexte.
De plus en plus d’études[2] montrent la relation de communication qui existe entre le cerveau et les intestins, dans les 2 sens. Notre intestin contient autant de neurones que le cerveau d’un chien et le microbiote (micro-organismes présents sur place) est capable de communiquer lui aussi, en sécrétant des molécules qui passent dans le sang pour atteindre d’autres organes, dont le cerveau.
Le processus de digestion, par exemple, fait intervenir près de 200 millions de neurones afin de transformer ce que l’on mange en énergie. Cette puissance importante pousse les chercheurs à aborder l’intestin comme un « cerveau » délocalisé.
Le cerveau originel
Les organismes primitifs n’étaient que des tubes digestifs. L’encéphale est apparu plus tard puis la pensée et la réflexion. Pour schématiser, en apprenant à cuisiner, nous avons fait gagner du temps à l’intestin et le rapport taille du cerveau/taille des intestins s’est modifié.
Aujourd’hui, notre cerveau utilise 20 % de notre énergie pour seulement 2% de notre masse corporelle.
Petit moment pas trop technique sur la porosité
Comme un petit schéma vaut mieux qu’un grand discours, voici donc à quoi ressemble notre intestin :
Figure 1 : Source Fotolia, modifié par Alexandra Ochando Descargues
Tight junction & desmosomes : assurent la cohésion entre les entérocytes pour éviter le passage anarchique des molécules. Si ces jonctions sont abimées (inflammation), la barrière intestinale devient poreuse et laisse passer ce qui ne devrait pas.
Bienvenue dans le langage des neurones
Les neurotransmetteurs assurent la communication entre le cerveau « du haut » et celui « du bas ». La sérotonine est un de ces messagers, celui du bien-être. Elle rythme notre transit, régule le système immunitaire et gère nos émotions. Elle circule en permanence d’un endroit à l’autre.
L’excès de sucre entraine un déficit en sérotonine et donc perturbe cette communication, notre :
Flore intestinale se constitue entre 0 et 3 ans
Microbiote fait partie de notre identité
Flore intestinale pèse environ 2 kg et joue un rôle actif de dialogue, de sécrétion.
Elle joue aussi un rôle de barrière face aux agents pathogènes et sa constitution est propre à chacun et dépendante de notre environnement (prise d’antibiotiques pendant la grossesse, mode d’accouchement, allaitement, diversification, … )
Les maladies du ventre et de la tête
La qualité de notre système immunitaire est intimement dépendante de la qualité de notre microbiote. D’elle, dépend l’apparition ou non de pathologies inflammatoires, d’obésité, de maladies auto-immunes.
Des travaux étudient aussi les liens entre une flore intestinale de mauvaise qualité et des pathologies psychiques et psychiatriques (Alzheimer, autisme, … ). Le professeur Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008, lance des pistes, encore à étudier, quant au traitement de l’autisme par modification du microbiote intestinal.
Le problème est que les antibiotiques, les OGM, affectent notre flore et perturbent donc notre système immunitaire.
L’interaction entre gènes et bactéries
Des expériences menées sur des souris laissent penser que notre microbiote influence aussi notre caractère et notre personnalité. Un déséquilibre à ce niveau peut s’observer chez les personnes dépressives. Les bactéries nous influencent à de nombreux niveaux. Il existe un dialogue permanent entre notre cerveau, nos intestins et les bactéries qui le composent.
Le système immunitaire se construit entre 0 et 3 ans. Il faut donc apporter le meilleur durant cette période en sachant que le microbiote (intestin) et macrobiote (environnement) sont étroitement lié.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Selon l’âge de l’enfant, on peut lui expliquer en s’amusant la relation entre le corps et l’esprit. Personne n’est parfait et il n’est pas forcément bon pour l’enfant d’être un parent parfait. Ce qu’il faut c’est faire mieux et transmettre sans forcer, en partageant des réflexions, mais sans faire culpabiliser.
III. Main basse sur leurs assiettes, le grand hold-up du siècle
La main mise des grands groupes industriels sur l’agriculture européenne
Le professeur Dominique Belpomme*, dont les travaux portent sur les cancers, avance la théorie de « la main de l’homme » comme origine commune à un certain nombre de pathologies nouvelles ou qui réapparaissent.
À partir des années 50, l’Europe en reconstruction s’est appuyée sur un nouveau mode d’agriculture intensive qui aujourd’hui à des conséquences notables :
- 70 % de notre biodiversité a disparu
- Entre 1988 et 2010, prêts de 3 agriculteurs sur 4 ont disparu, principalement des petits producteurs.
Le documentaire « La guerre des graines », réalisé en 2014, nous explique que 5 groupes industriels, géants de la chimie, détiennent 50 % des graines destinées aux semences et qu’elles tentent de privatiser l’ensemble des semences mondiales. Certaines associations luttent en créant des banques de semences, afin de protéger la biodiversité (en France, voir l’association Kokopelli).
* (médecin cancérologue président de l’ARTAC pour « Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse)
Malbouffe et cultures OGM, associations de malfaiteurs
Mais que font les autorités sanitaires
Les OGM sont des organismes génétiquement modifiés pour être plus productifs et plus résistants aux pesticides. Ils représentent 3 % des terres agricoles mondiales, mais concernent les céréales les plus consommées (soja et maïs) par les élevages carnés. Ils sont aussi présents dans le sirop de glucose, retrouvé quasi systématiquement dans les produits industriels transformés.
En 2011, le marché des OGM représentait 13,2 milliards de dollars. Les enjeux sont énormes et les conflits d’intérêts aussi.
Le boom des produits transformés
Ils sont surtout destinés aux enfants : sucrés, colorés, facile à emporter et à consommer. Les matières brutes sont remplacées par des molécules de synthèse pour améliorer la conservation, les caractères organoleptiques, et l’envie de resservir.
Le « point de félicité » ou « bliss point » est le taux optimal d’un élément (sucre, sel,…) qui permet de rendre accro. Cela demande grand nombre de tests et provoque une modification globale du goût, notamment chez les enfants, rendant fade voire désagréable, le goût des légumes par exemple.
Un petit coca de temps en temps n’a jamais tué personne !
Une cannette de coca contient l’équivalent de 9 cuillerées de sucre. Ce même sucre qui agit sur les circuits de l’addiction (dopaminergiques), au même titre que le tabac ou les drogues. Et ce sucre n’est pas présent que dans le coca, mais dans la quasi-totalité des produits industriels destinés aux enfants.
Le match des omégas, l’alimentation dénaturée
Le régime méditerranéen plébiscité
Les omégas 3 et 6 sont des acides gras essentiels pour l’Homme et qu’il est incapable de synthétiser. Ils sont normalement présents dans les huiles végétales, le poisson, les fruits et légumes, les algues. Or notre équilibre, notamment inflammatoire, dépend d’un bon équilibre entre oméga 3 et oméga 6 (ratio optimal = 3 omégas 6 pour 1 oméga 3).
Les omégas 3 ont un rôle anti-inflammatoire alors que les omégas 6 sont pro-inflammatoires. Quand l’équilibre se dégrade, on voit survenir des pathologies comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les maladies auto-immunes…
Dans un article paru dans la revue Cerveau & Psycho, Bret Stetka compare les régimes méditerranéen, japonais et scandinave. Le régime méditerranéen, riche en antioxydants et oméga 3 permettrait de réduire de 30% les risques de dépression ainsi que la survenue de maladies cardio-vasculaires.
De quoi se compose ce régime ? Beaucoup de fruits et légumes, du poisson gras, des huiles végétales vierges et peu de viande et de charcuterie (riches en oméga 6)
La reçette Pinocchio
Depuis 2006, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) contrôle les allégations prêtées aux alicaments, ces produits enrichis censés être des super-aliments. Entre 2006 et 2010, 80 % des allégations nutritionnelles ont été rejetées.
Choisir ce qui est bon (des fruits frais plutôt que des jus de fruits, par exemple) devient vite un plaisir. Nous devons nous comporter, pour nos enfants, en acteurs responsables et conscients de nos choix et non pas en simple consommateur.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Les enfants n’appréhendent pas bien la notion de « plus tard ». Ils ne sont pas sensibles à la survenue de futures pathologies, mais sont attentifs à ce qui touche leurs proches. Il faut par contre éviter les explications laissant penser « c’est bien fait pour lui ».
IV. Détournement de mineurs : le sucre en garde à vue
Une sorcière déguisée en princesse
Manger du sucre active le circuit de la dopamine (neurotransmetteur impliqué dans un des circuits de la récompense). Cela nous donne l’impression d’en avoir besoin ; or, au même titre que pour les drogues, c’est un leurre.
Le rôle du sucre est de nous procurer de l’énergie, mais le sucre raffiné est historiquement récent dans l’alimentation de l’Homme. Au 19e siècle, il était encore l’apanage des riches.
Pourquoi notre corps est-il si friand de sucres simples ?
Le nom de sucre « simple » vient du fait qu’il s’agit d’une molécule unique (glucose par exemple). Notre intestin n’a que peu d’effort à fournir pour le digérer. Et 80 % des besoins énergétiques du cerveau sont couverts par le glucose. Qui dit sucre simple dit donc énergie accessible rapidement et facilement.
Le problème réside dans les effets indirects. La courbe de consommation mondiale de sucre (qui augmente sans cesse) suit parfaitement celle de l’obésité. Et les chiffres sont éloquents : en 2010, 42 millions d’enfants étaient obèses.
Selon l’OMS, un apport de sucres simples ne dépassant pas 5 % de l’apport énergétique total serait idéal pour la santé.
Les premières victimes sont les enfants
Comment nos enfants deviennent accros
Les enfants ont des organes immatures. Ils sont plus réceptifs au goût sucré que les adultes, car les mécanismes de prise en charge du sucre (pancréas et sécrétion d’insuline) sont moins réactifs.
Le sucre blanc, raffiné, utilisé par l’industrie agroalimentaire est celui qui possède l’index glycémique le plus élevé. Il favorise l’hyperinsulinisme.
La synthèse d’insuline par le pancréas est déclenchée quand on ingère du sucre. L’insuline permet aux cellules de capter le glucose du sang pour le stocker sous forme de graisse. Quand la glycémie baisse (taux de glucose dans le sang), le cerveau ressent un manque et déclenche un appel. Le sucre appelle le sucre.
Il faut ajouter à ce phénomène l’activation d’un circuit de récompense comme vu précédemment. Il devient de plus en plus difficile de résister, particulièrement pour les enfants.
Céréales, du mythe à la tromperie
Quand on parle de céréales, on pense « sain ». Or, les céréales industrielles destinées aux enfants sont pleines de sucre (11 g de sucre pour 30 g de céréales !). 30 g de céréales couvrent donc 50 % des recommandations de l’OMS en matière de sucre blanc. Seulement pour le petit-déjeuner…
Diabète et obésité, la double peine
La courbe de consommation de sucre est suivie par celle de l’obésité mais aussi par celle du diabète depuis le début du 20e siècle.
En 2008, selon l’OMS, le ¼ de la population mondiale était en surpoids et en 2012, les Français étaient, pour presque moitié d’entre eux, en surpoids ou obèses. La génétique seule ne peut pas expliquer ces résultats.
Le rôle de l’insuline
L’insuline permet la transformation du glucose présent dans le sang en graisse. Les 2 conséquences d’un hyperinsulinisme sont :
- L’hypoglycémie : elle peut provoquer des malaises, des comas et des décès
- L’hyperglycémie qui s’installe quand le système s’emballe et que les cellules deviennent résistantes à l’insuline.
C’est le cas chez les personnes atteintes de diabète de type II (dit insulino-résistant). L’hyperglycémie provoque une hypersécrétion d’insuline qui finit par épuiser le pancréas.
Le capital de cellules graisseuses, c’est quoi ?
C’est le nombre de cellules graisseuses chez un enfant de 8 ans. Si, avant 8 ans, l’enfant prend trop de poids, alors ce capital trop important le suivra toute sa vie.
Les cellules graisseuses peuvent se remplir et se vider au grès des régimes mais leur nombre ne peut pas diminuer sans intervention extérieure (lipoaspiration, par exemple). Et pour couronner le tout, une des enzymes ayant pour fonction de brûler les graisses est inhibée par l’insuline. Les lipides non brûlés s’accumulent, le nombre de cellules adipeuses augmente pour stocker tout ce monde puis l’insuline conduit à la transformation de ces lipides non brulés en triglycérides.
Quand le sucre fait le lit des cancers
L’ingestion de sucre raffiné fait rapidement baisser le taux de cellules appelées lymphocytes NK (natural killer). Ces cellules défendent notre organisme contre les cellules tumorales qui se forment constamment.
Quand le taux de lymphocytes NK ne suffit plus à endiguer le flot de cellules tumorales, celles-ci peuvent finir par s’agglomérer et former un cancer. En outre, les cellules tumorales se nourrissent principalement de sucre.
Le sucre raffiné n’est pas nécessaire à l’organisme. Une pomme contient certes, l’équivalent de 2 ou 3 morceaux de sucre, mais ce sucre est enrobé de fibres qui ralentissent son absorption et elle contient, en plus, des vitamines et des minéraux essentiels à notre santé.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Évitez la prohibition, qui marche mal avec les enfants. Il faut dédramatiser, expliquer que c’est l’excès qui pose problème.
Évitez de présenter les produits sucrés comme des récompenses.
Ne pas couper les enfants de leurs relations sociales. Une part de gâteau pour l’anniversaire d’un ami, c’est normal.
V. Dire la vérité sur le gluten, je le jure !
En France, environ 6 % de la population se dit intolérante au gluten et 1 à 2 % est atteinte de la maladie cœliaque.
De la sensibilité jusqu’aux maladies
Du gluten jusque dans la tête
Le gluten correspond à 2 protéines végétales mélangées et associées à l’amidon. Il confère l’élasticité à une pâte.
Les symptômes de l’intolérance sont peu spécifiques (fatigue, ballonnements, eczéma, stress…). Seule l’éviction peut résoudre ces problèmes.
La maladie cœliaque, quant à elle, est une pathologie auto-immune.
David Perlmutter, neurologue américain, explique, dans son livre publié en 2013, qu’une surconsommation de gluten peut exposer à des troubles cérébraux (Alzheimer, pathologies dégénératives…) du fait de l’inflammation qu’il entraine et qui déséquilibre le microbiote, entre autres.
Gluten et diabète de type 2
Les aliments riches en gluten ont aussi un index glycémique très élevé, entrainant une production d’insuline toujours plus importante.
Nous n’avons pas besoin de blé pour vivre
L’apparition du blé date de la sédentarisation de l’Homme. La naissance de la cuisson a permis la fabrication de pain. Le blé cru ou grillé ne contient pas, à proprement parler, du gluten. C’est la transformation de ce blé pour en faire une pâte (à pain ou autre) qui fait apparaître le gluten.
Bienvenue dans le monde de Frankenstein
Depuis les années 1960, le blé a été génétiquement modifié à un niveau très important et nous n’avons pas vraiment de recul sur les conséquences de ces modifications.
Ces modifications permettent d’augmenter la quantité de gluten et donc les propriétés d’élasticité (gâteaux plus faciles à mâcher). Le gluten est aussi un épaississant, un stabilisant et un exhausteur de goût.
De si précieuses farines…
En France, on utilise surtout de la farine de froment (mélange de blé et d’épeautre). Elle est qualifiée par un numéro. Plus ce numéro est élevé, plus la farine est riche en minéraux (pain plus brun). Ce sont elles qui sont à privilégier.
Alors quel pain pour nos enfants
En choisissant son pain chez un artisan ou paysan-boulanger, on évite l’ajout de gluten supplémentaire dans les farines.
Préférez des farines complètes, non raffinées, voire bio et discutez avec votre boulanger de l’origine des matières premières et de la fabrication.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Il est important de réfléchir à ce que l’on veut transmettre à nos enfants. Nous vivons dans une société d’abondance. Laissons-les tester leur appétit, sans les forcer à finir.
Observons-les sans leur mettre une étiquette.
VI. Amis du lait, peut-être, mais pour la vie, non merci !
Et si on jouait un peu au jeu du vrai et du faux !
Thierry Souccar, journaliste scientifique, explique que les industriels nous délivrent de faux messages sur nos besoins en produits laitiers.
Ici, l’auteur veut nous rappeler qu’Homo sapiens est sur Terre depuis 200 millions d’années alors que l’élevage a commencé il y a 20000 ans. Autrement dit, les produits de ces élevages ne seraient pas essentiels à la survie de l’espèce humaine.
Lait, Calcium : la grande supercherie
Le calcium contenu dans les produits laitiers n’est pas plus assimilable que celui contenu dans les végétaux[3] .
Le lait ne prévient pas le risque de fracture, au contraire
Le mécanisme de l’ostéoporose
Notre pH sanguin est régi par notre équilibre acido-basique. Les os, les cellules, mais aussi les reins et les poumons travaillent ensemble pour maintenir cet équilibre.
Les produits laitiers sont acidifiants et l’ostéoporose se développe notamment en cas d’acidité. En effet, pour combattre l’hyperacidité et rétablir l’équilibre acido-basique, l’organisme puise le calcium des os (sous forme de bicarbonate), ce qui conduit à l’ostéoporose.
Mais il n’y a pas de rapport entre les enfants et l’ostéoporose…
Deux études scientifiques, l’une menée par l’équipe de Walter Willett, à Harvard, l’autre, suédoise[4] tendent à montrer qu’une consommation importante de produits laitiers depuis l’adolescence augmente le risque de survenue de fracture de la hanche.
Nous ne sommes pas des veaux
Le lait maternel contient moins de calcium que le lait de vache, mais c’est tout à fait normal et il est adapté aux nourrissons. Le lait de vache contient en revanche des facteurs de croissance permettant au veau de passer de 20 à 300 kg en 6 mois. Nos enfants n’ont pas besoin de ça.
Le propos général ici n’est pas l’éviction, mais la limitation à 2 produits laitiers par jour.
Un régime…de vache
La qualité du lait dépend de ce que broute la vache, mais surtout, de l’endroit où elle broute. Qu’elle soit dans des pâturages, loin des pesticides ou dans une étable, nourrie avec du soja contenant des OGM, ne donnera pas le même lait. Dans le 1er cas, en outre, on aura un lait plus riche en omégas 3.
À partir de 4 ans, notre organisme cesse de fabriquer la lactase, enzyme permettant de dégrader le lactose. D’où l’ « intolérance » ressentie par la plupart des adultes. Le lactose non digéré va glisser contre les parois intestinales et perturber notre flore intestinale.
Les symptômes de l’intolérance au lactose
Diarrhées, maux de ventre, ballonnements, mais aussi infections ORL, cystites…
Lactose et gluten, des points communs
Les personnes intolérantes au gluten le sont souvent au lactose en raison de leur perméabilité intestinale. La caséine contenue dans le lait de vache est une protéine qui a tendance à s’agglutiner à d’autres protéines au même titre que le gluten[5], ce qui la rend peu digeste.
Beaucoup d’autres sources de calcium existent
Le calcium est présent presque partout, notamment dans les végétaux :
- Les crucifères (choux) sont particulièrement riches en calcium
- Les condiments (oignons, cannelle…)
- Certaines eaux minérales
- Certains poissons (sardines)
Une alimentation variée apportera autant de calcium à nos enfants, au-delà de 4 ans.
Ce qu’il faut faire
Dans l’idéal, de 0 à 4-6 mois, l’enfant a besoin de lait uniquement, si possible maternel.
De 4-6 mois jusqu’à 1 an, la maturité naissante du tube digestif permet de débuter la diversification, associée au lait.
De 1 à 3 ans, le tube digestif de l’enfant peut supporter la même alimentation (saine) qu’un adulte (+/- mixée).[6]
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
L’alimentation d’un enfant doit être adaptée à son âge et ses besoins.
Savoir dire non quand c’est nécessaire fait partie de l’apprentissage, notamment temporel (sortir du « tout, tout de suite »).
VII. Les enfants malades de la viande, petits contes d’une folie ordinaire
Cancérogène et cancérigène, une nuance subtile
Cancérogène : ce dit d’une substance favorisant l’apparition d’un cancer
Cancérigène : ce dit d’une substance favorisant le développement d’un cancer
L’OMS a classé la surconsommation de viande comme cancérogène.
Parlons un peu technique…
Quand on ne mastique pas correctement, les petits morceaux de viande passent dans l’estomac, dans l’intestin grêle et peuvent stagner dans les anses intestinales. Dans ce cas, ils fermentent, produisant divers résidus et acides, dont l’acide urique, que l’on va ensuite retrouver dans le sang.
Ces acides perturbent notre équilibre acido-basique et l’organisme s’épuise à tenter de le rétablir. Il en résulte de la fatigue, de l’ostéoporose, des problèmes rénaux…
Une surconsommation et des pathologies
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la consommation de viande par famille a triplé. Cette surconsommation pose des problèmes de santé publique (maladies cardio-vasculaires, cancer colorectal..).
Nous ne sommes pas des carnivores, la viande détruit notre microbiote
« Mais Jérémie risque d’avoir des carences, non ? »
Nos ancêtres ces chasseurs
L’homme est un omnivore, fait pour manger des produits d’origine animale et végétale. Et la viande n’est pas la seule source de protéines.
Une alimentation variée, associée à un apport réduit (et non pas nul) de viande, couvre les besoins de l’organisme.
La vitamine B12, essentielle aux systèmes nerveux et sanguins, n’a pas de source végétale, mais on la retrouve dans les œufs, les produits laitiers (fromage de chèvre et brebis)
L’auteur avance la théorie que nos ancêtres, chasseurs-cueilleurs, mangeaient de la viande ponctuellement, que ça n’était pas leur 1re source d’énergie. Ils mangeaient à peu près ce qu’ils trouvaient où ils le trouvaient et ne s’en portaient pas trop mal.
Vous reprendrez bien un steak…d’antibiotiques ?
Une grosse partie de la production mondiale d’antibiotique est destinée à l’élevage industriel.
Ces substances permettent de prévenir des maladies liées notamment à la promiscuité que subissent les animaux d’élevage.
Des recommandations pour limiter la consommation d’antibiotique par les élevages existent depuis 1997, mais les progrès sont lents.
La vache qui n’était saine ni de corps ni d’esprit
Petit retour sur l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) dont le point de départ a été le fait de nourrir les bovins (herbivores) avec des farines carnées issues de carcasses d’animaux d’élevages morts. Les dangers de la rentabilité à tout prix.
Le danger nommé OGM
L’Argentine est un des 1ers producteurs de soja transgénique, modifié pour pouvoir résister aux herbicides de type glyphosate. Ce soja (entre autres céréales) est destiné à nourrir les animaux d’élevages, notamment européens.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Le besoin de rendement impose d’augmenter les « performances » animales. La vache doit fournir plus de lait, la poule doit pondre plus d’œufs. Les animaux sont nourris de manière à augmenter ces performances et la France, à elle seule, ne peut pas produire suffisamment pour nourrir ses élevages.
La chimère de la traçabilité
Sur les barquettes de viandes, on trouve le lieu d’abattage, de « transformation ». Pas forcément celui de la naissance ou de l’élevage des animaux. Des tests sont réalisés en France depuis 2017 pour ajouter sur les étiquettes de traçabilité l’origine de la viande ou du lait.
Un choix éthique et anthropologique
Il faut, pour produire 1 kilo de bœuf, l’équivalant en eau d’une petite piscine (pour abreuver les bêtes, mais surtout pour arroser les cultures de céréales destinées à les nourrir). Sans compter que les élevages (bovins surtout) sont en partie responsables de l’émission des gaz à effet de serre. Sans compter la déforestation (Brésil, Argentine), l’emploi de pesticides, d’engrais qui polluent l’eau.
Bref, tout notre environnement subit les dommages de l’agriculture et l’élevage intensif.
La philosophie végétarienne
Elle repose notamment sur le fait que la surconsommation et les besoins toujours grandissants conduisent à abattre 65 millions d’animaux par an dans le monde. Les dérives de torture sur des animaux sont nombreuses, sont-elles nécessaires ?
Combattre le spécisme
« Le spécisme désigne toute attitude de discrimination envers un animal en raison de son appartenance à une espèce donnée ». C’est le pendant du racisme, mais envers les animaux. Les animaux de compagnies sont considérés différemment des animaux de boucherie, eux-mêmes, différemment des animaux protégés, des animaux de loisirs…
Le végétarisme revient à consommer des produits responsables au sens large du terme, qui ne nuisent ni à notre organisme ni à l’environnement.
« Le végétarisme est une philosophie qui milite pour une agriculture du vivant. »
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Ce type de choix de consommation ou d’éviction doit être un choix familial. Il faut expliquer aux enfants les raisons de ce choix (éthique..).
L’apprentissage alimentaire doit être continu : faire le marché, découvrir les produits de saisons, les odeurs, les goûts, la variété.
Sans rabâcher à outrance, il est important de tout expliquer, de ne pas considérer les enfants comme des êtres irresponsables.
VIII. Cancers tombés du ciel et autres joyeusetés
Nos enfants, ces malades ordinaires
Dans son documentaire Nos enfants nous accuseront (Production J&B Séquences, 2008), Jean Paul Jaud interviewe un médecin endocrinologue pédiatrique, le Pr Charles Sultan. Ils échangent sur des enfants du Gard et de l’Hérault, atteint en grand nombre de malformations génétiques graves. Ces enfants ont grandi près de rizière sur lesquelles les avions jettent régulièrement des produits chimiques.
Ce documentaire débute par une conférence « Environnement et santé durable, une expertise internationale ». Un chercheur américain, Dr John Peterson Myers interroge son audience pour savoir combien d’entre eux ont, directement ou indirectement, été confronté à un cancer, du diabète, des problèmes de stérilité. Toutes réponses cumulées, quasiment toute la salle a levé la main. Il fait le constat que les enfants de 2010 sont les 1ers de l’histoire à être en moins bonne santé que leurs parents.
Des statistiques qui font mal
On observe en Europe une hausse des cancers liés à des causes environnementales (pollution, alimentation) et depuis 30 ans, le nombre de cancers chez les enfants augmente.
Le déni face aux fléaux
L’étiologie, étude des causes des maladies, est souvent oubliée dans notre médecine moderne occidentale, or, elle permet de mettre en place des systèmes de prévention. En nous contentant de soigner des maladies idiopathiques (sans causes connues), nous perdons de vue l’ensemble et nous laissons des fléaux se développer.
Le cancer
Aujourd’hui, 15 à 20 % de la mortalité est liée aux cancers, principalement dans les pays riches. La science a fait de gros progrès pour les traiter et prolonger la vie, mais il reste beaucoup à faire quand on s’aperçoit que 70 % des cancers ont une origine environnementale.
L’obésité
Aujourd’hui, près de 1/3 de la population mondiale est en surpoids ou obèse[7].
Des études menées par l’ARTAC (Association thérapeutique pour la recherche anticancéreuse) ont montré que si on injecte à une souris un polluant chimique appartenant au groupe des HAP (hydrocarbures aromatiques polycliniques, présents dans le charbon, le pétrole..) puis que l’on compare son poids à celui d’une souris ayant subi le même régime alimentaire, la 1re souris voit son poids augmenter de 30 %.
Les polluants chimiques ou microbiens ont tendance à s’installer dans le tissu adipeux et à y rester un moment. Et c’est aussi le cas chez l’enfant à naitre, in utéro, si la future maman est exposée à ces substances.
Les maladies neurodégénératives
Les maladies neurodégénératives ne sont pas du seul fait de la vieillesse. Métaux lourds et pesticides sont aujourd’hui mis en cause dans la maladie de Parkinson ou de Charcot.
Un cocktail de… poisons
Nous connaissons la dangerosité de certains produits chimiques, mais pas l’effet que plusieurs produits chimiques (jugés inoffensifs ou pas) peuvent avoir une fois mis en contact.
Les perturbateurs endocriniens
Il s’agit d’une molécule qui n’est pas présente naturellement dans notre organisme et qui peut perturber notre système hormonal.
On en trouve de 2 types : ceux qui ne s’accumulent pas dans l’organisme (bisphénol A) et ceux qui se stockent dans nos graisses (POP = polluants organiques persistants). Leurs conséquences pathologiques sont connues et nombreuses (infertilités, cancer du sein, de la prostate, puberté précoce, …)
Où se cachent les perturbateurs endocriniens ?
Partout ! Dans les produits industriels, pharmaceutiques et parapharmaceutiques, à usages domestiques, dans les textiles…
On peut les ingérer, les inhaler, les absorber par voie cutanée.
L’eau
Elle représente 75 % de notre corps ; elle est donc indispensable.
Les sources d’eau pour boissons sont : l’eau de source, l’eau minérale (embouteillées) et l’eau du robinet. Les premières viennent des nappes phréatiques, les secondes, des nappes de surfaces.
L’eau peut être polluée par des microorganismes, mais aussi des médicaments, des pesticides.
L’eau du robinet est aujourd’hui assez sûre (en France). En la choisissant, on évite les interactions avec le plastique ainsi que la pollution engendrée par sa synthèse.
Quelques mauvais réflexes
Il est difficile d’être présent sur tous les fronts, mais vous pouvez essayer d’éviter :
- De tout désinfecter et désodoriser en permanence (Javel, détergents agressifs, aérosols parfumés, insecticides)
- De laisser le WiFi branché en continu et les téléphones toujours sur vous (et dans les mains de vos enfants)
Un bon point de départ serait aussi d’apprendre à lire les étiquettes avant d’acheter.
Les champs électromagnétiques
Ondes WiFi, radio, rayon X, téléphones sont, ou produisent, un ensemble d’ondes qui créent un champ magnétique autour de nous. Ces ondes peuvent interagir avec la matière (le micro-onde chauffe et modifie la structure des aliments, par exemple).
L’OMS a classé, depuis près de 10 ans, les champs électromagnétiques de basses et moyennes fréquences, comme potentiellement cancérigènes.
Le problème réside dans le fait que l’origine des pathologies engendrées par ces champs magnétiques est difficile à déterminer.
L’impuissance des pouvoirs face à la toxicité chronique
Chacun peut et doit agir à son niveau, mais sans action des pouvoirs publics à grande échelle il est difficile de faire avancer les choses.
Il est facile de déterminer une dose toxique unique, mais il est plus difficile d’appréhender le cumul, pourtant très délétère sur le long terme, car plus insidieux.
Du bon usage du progrès
La science, les nouvelles techniques, véhiculent souvent une idée de progrès donc de bonheur, de mieux-être. Aujourd’hui, on peut se rendre compte de l’effet pervers de certaines nouveautés.
L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
L’important est de ne pas s’affoler et de ne pas affoler les enfants.
Axez la réflexion sur la réduction des risques, prenez le temps de réfléchir aux réponses que vous allez faire quand vos enfants pour poseront des questions métaphysiques. Il ne s’agit pas d’éluder, mais s’accorder le temps de la réflexion pour faire passer un message.
Apprenez-leur à avoir un regard critique (positif et négatif) sur le mode qui les entoure.
IX. Manger bio : pourquoi, mais surtout comment
1945 : budget d’une famille destiné à l’alimentation = 40 %
2007 : 8 % pour l’alimentation, 18 % pour la voiture, 5 % pour l’électronique
Le compte à rebours est déclenché
L’ONG Global Footprint Network calcule chaque année le jour de l’année où nous dépassons les ressources naturelles de la planète :
- En 2000, c’était le 1er octobre
- En 2017, le 8 août
Nous épuisons nos sources d’énergie, basées sur des carburants fossiles.
Petite histoire des conservateurs et autres additifs chimiques
Le point de départ de l’industrie était d’améliorer la conservation des aliments pour lutter contre le gaspillage et gagner du temps en évitant de faire tous les jours les courses.
D’additifs en conservateurs, l’Homme a essayé de dominer la nature.
Le codex alimentarius est un programme de l’Organisation des Nations Unies destiné à «protéger la santé des consommateurs et de promouvoir des pratiques loyales en matière de commerce de denrées alimentaires »[8].
Il est un recueil de normes, codes et directives à l’usage de l’industrie agroalimentaire. On y trouve notamment une liste de 23 catégories d’additifs, classés selon leurs propriétés (350 « E xxx » sont utilisés aujourd’hui en agroalimentaire). Nous n’avons que peu de recul sur la majorité de ces produits.
La règle : si possible éviter les produits contenant des « E », ou à minima, limiter à 3 additifs.
Le cas des pesticides
Selon une étude réalisée par l’association Génération Future, les produits issus de l’agriculture biologique contiennent moins voire pas de pesticides, de perturbateurs endocriniens, y compris dans les produits transformés « bio ».
Le bio, un budget gagnant !
À Barjac (ville du Gard), le maire de la ville a instauré que la cuisine centrale ne serve que des aliments « bio ». Cette cuisine centrale livre les écoles, mais aussi les maisons de retraite et églises.
Dès l’école élémentaire, les enfants sont sensibilisés à la qualité des fruits et légumes qu’ils consomment. C’est un bon exemple de ce que les pouvoirs publics sont capables de mettre en place à moyenne échelle.
Dans la jungle des labels
De nombreux labels existent en matière de « bio » et ils ne sont pas tous aussi fiables. L’auteur conseille ici certaines marques et labels.
Le fantasme de la pénurie
Un rapport de la FAO (Food and Agriculture Organisation) datant de mai 2007 indique que « cultiver l’ensemble des terres arables du monde selon les préceptes de l’agriculture bio permettrait de nourrir l’humanité »
Retour à la permaculture
Dans le documentaire Demain réalisé en 2016, Cyril Dion et Mélanie Laurent discutent de permaculture à la ferme du Bec Hellouin, en Normandie.
La permaculture revient à positionner chaque élément entre eux de manière à ce qu’ils interagissent avec un maximum de facilité ainsi qu’à utiliser les déchets de l’un comme source d’énergie pour l’autre. Elle suit les saisons et les cycles de la nature.
La ferme du Bec Hellouin étudie la possibilité de faire vivre un agriculteur qui cultiverait 1000 m2 en permaculture. Les résultats sont plutôt favorables[9].
Le pouvoir des petits producteurs
Les petits producteurs nous nourrissent quand les grands producteurs doivent réserver une grosse partie de leur matière première pour l’élevage et les agro carburants.
Un levier de changement proposé par Erwann Menthéour serait que la part des revenus consacrée à l’alimentation en Europe et en France augmente au « détriment » de celle du logement, toujours plus cher, et du besoin de possession d’objet de consommation.
Les AMAP, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne
Elles sont originaires du Japon (teikei dans les années 1950). Elles correspondent à des terres fournies gracieusement par l’État aux paysans qui ont pour missions de produire de la nourriture pour la population environnante.
Il s’agit d’un contrat moral pour le paysan. Le consommateur, quant à lui, accepte de suivre la nature et de manger ce qu’elle peut lui fournir.
En France, la 1re AMAP a vu le jour en 2001 près de Toulon.
Albi et Rennes, ces villes qui ont voté l’autosuffisance alimentaire
L’idée vient d’Angleterre, avec l’expérience d’autosuffisance alimentaire appelée Incredible Edible (« Incroyables Comestibles »).
L’idée est d’exploiter tous les espaces verts d’une ville, de privilégier les circuits courts (travail local et moins de pollution) et de réapprendre à cuisiner.
Un projet intéressant, à l’étude pour 2020 à Albi.
Petites astuces et solutions alternatives, les produits naturels
Il peut être intéressant de revenir à certaines « formules de grand-mères » dans notre quotidien pour limiter l’usage des produits chimiques à la maison par exemple (vinaigre blanc, bicarbonate de soude, citron, marc de café…)
Attention aux crèmes pour bébés
De nombreux additifs sont encore utilisés dans les cosmétiques, et notamment pour enfants, malgré les connaissances actuelles concernant leurs effets indésirables.
La peau des enfants et surtout des nourrissons est une très fine barrière, non mature. Ils sont donc d’autant plus sensibles à l’absorption transcutanée que nous.
Des cosmétiques maison
L’auteur propose ici une « recette » pour réaliser ses propres cosmétiques maison.
[Note : C’est très en vogue effectivement, notamment à base d’huiles essentielles. Or, les huiles essentielles peuvent aussi être des perturbateurs endocriniens. Attention à la dose utilisée et aux fréquences d’application. Pour en savoir plus https://chroniqueviesaine.com/huile-essentielle-de-tea-tree/.]
Le choix pour eux des vêtements et des chaussures
Il faut savoir que les textiles sont traités par de nombreux actifs chimiques, eux aussi parfois perturbateurs endocriniens (cuir des chaussures, vêtements ignifugeants, matelas antiacariens). Consommer mieux est un tout, cela ne concerne pas uniquement l’alimentation, c’est une prise de conscience globale qu’il faut transmettre. La qualité vaut mieux que la quantité.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Les enfants sont influençables et influencés par les médias et internet. Il faut les mettre en garde contre la « perfection » affichée dans tous les médias, qui n’est pas un but à atteindre.
Le sport doit être un plaisir, l’image ne devrait pas obséder.
X. Le sport en antidote à la surexposition numérique
Un être non sédentaire
Notre patrimoine génétique est le même que celui de notre ancêtre le chasseur-cueilleur, qui parcourait des dizaines de km par jour et se nourrissait de baies, noix et de 10 % de protéines animales.
Notre corps est fait pour bouger et la sédentarisation est responsable (en partie) du surpoids, de l’obésité et de pathologies comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires…
L’activité physique, quant à elle, renforce la structure du squelette et prévient d’un certain nombre de maladies.
Sortir les poubelles du corps, le rôle des émonctoires
Le corps dispose de 5 émonctoires, destinés à éliminer les déchets de notre organisme :
- Le foie : il prend en charge les toxines, médicaments, hormones. Il intervient aussi dans la synthèse des vitamines, hormones,…
- Les reins : ils filtrent le sang, récupèrent les molécules d’intérêt et évacuent le reste par les urines
- Les poumons : ils évacuent le gaz carbonique et les éléments acides, les polluants.
- La peau : elle est le filtre le plus étendu de notre corps. Les glandes sudoripares jouent un rôle similaire aux reins en évacuant la sueur et les déchets qu’elle peut contenir. Elle est aussi un siège de synthèse pour la vitamine D, qui intervient à de nombreux niveaux dans l’organisme.
- Les intestins : ils permettent l’assimilation des nutriments, mais aussi l’évacuation des éléments inutiles. Ils sont aussi le foyer d’une part importante de notre système immunitaire.
Le sport stimule tous ces émonctoires.
Sport et croissance font bon ménage
Le sport ne ralentit pas la croissance. Il est le garant d’un bon équilibre physique et mental s’il est pratiqué raisonnablement.
Pour les enfants aussi, c’est un moyen de stimuler les émonctoires et d’évacuer les toxines.
Sanctuariser le sommeil des enfants
L’endormissement et le sommeil dépendant de la synthèse de mélatonine, sécrétée quand la luminosité diminue. La lumière des écrans perturbe la synthèse de mélatonine.
Lutte efficacement contre les risques numériques
Le cerveau se met en place avant 3 ans, trop d’écrans et d’ondes tendent à limiter sa bonne constitution. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) admet les effets négatifs du téléphone portable chez les moins de 6 ans.
Il est bon de limiter l’usage des téléphones portables avant 12 ans et pour les femmes enceintes.
Le numérique à l’école, une fausse bonne idée
Le temps passé sur une tablette ou un ordinateur ne permet pas de stimuler l’imagination et la créativité. Les enfants doivent avoir accès à un maximum d’autres activités sans écran, plus manuelles.
Non messieurs, le cerveau de nos enfants n’est pas à vendre
Nous voulons protéger leurs rêves
« Autrefois, c’est vous qui faisiez les images, et maintenant ce sont les images qui vous font. » Cette phrase, issue du documentaire Le temps de cerveau disponible de Jean-Robert Viallet et Christophe Nick résume assez bien notre génération et celle qui nous suit.
Le philosophe Bernard Stiegler explique, dans ce documentaire, que les écrans détruisent l’attention des enfants, car ils manipulent et perturbent la rétention (mémoire) et la protention (projection dans l’avenir, imagination).
Selon Maryanne Wolf, spécialiste du développement de l’enfant et auteur de Proust and the Squid, le marketing empêche les enfants de rêver en créant des satisfactions éphémères et des frustrations fréquentes.
Sport et intellect : et si les choses étaient liées ?
Une étude réalisée en 2014 dans l’Illinois démontre que la pratique régulière d’une activité physique contribue à améliorer les résultats scolaires des enfants. De plus, le sport tend à augmenter la perfusion cérébrale et les connexions entre les neurones.
Des études réalisées sur le sujet parlent de 60 min d’activité physique par jour pour un effet bénéfique sur les capacités de mémoire, concentration, apprentissage, principalement entre 7 et 9 ans.
Sport et grossesse, nous disons oui
Contrairement aux idées reçues, faire du sport pendant la grossesse permet d’améliorer le retour veineux et le transit, de diminuer les risques de survenue de diabète gestationnel, de lombalgies, d’accouchement prématuré.
La pratique doit être plaisante, pas dans la performance, en évitant les sports à risques et de contact. Il convient d’en discuter avec un professionnel de santé.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
Donner aux enfants une conscience citoyenne est important dans l’éducation. Faites-les participer au tri sélectif, « penser global et agir local, manger local ».
XI. Les fondamentaux pour aller plus loin dans la pratique
Des fruits et des légumes pour tous les goûts et les couleurs
Proposez à vos enfants, tous les jours, des couleurs différentes. Chaque couleur représente une famille d’antioxydant, des vitamines et des minéraux différents.
- Rouge : Poivrons, tomates, betterave, fraises, groseilles.
- Orange : carotte, orange, potiron, abricot, pêche.
- Violet : mûres, cassis, aubergines, chou rouge, prune
- Vert : épinard, choux, avocat, kiwi
- Blanc : oignon, ail, poireau, chou-fleur, champignons
Préférez-les, autant que possible, en version crues ou peu cuites.
Des céréales bio… et des céréales bio !
Les céréales sont en 1re ligne dans l’utilisation des pesticides, choisissez-les bio, de préférence :
- Le blé peut être remplacé par l’épeautre, le sarrasin
- Le riz blanc par du riz sauvage ou un mélange de riz,
- La semoule par du quinoa.
Les bénéfices : un index glycémique faible et richesse nutritionnelle plus importante.
Des protéines végétales
Parmi les 22 acides aminés existants et nécessaires, 8 sont dits essentiels, c’est-à-dire que seule l’alimentation peut les apporter. Ce sont les protéines animales qui les apportent.
Varier son alimentation en alternant protéines animales ou végétales (pois chiches, lentilles, haricots rouges…) permet de couvrir les besoins de l’organisme.
Il ne faut pas pour autant supprimer les œufs ni les laitages (chèvre ou brebis) chez les enfants, pour ne pas créer de carence.
Les jus comme alliés santé
Les jus réalisés avec un extracteur de jus permettent de faire consommer aux enfants même les légumes les plus repoussants.
Le point de vue du Dr Gébérowicz :
« Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger » (L’Avare de Molière)
Nous sommes une interface entre le monde et nos enfants. Nous devons traduire des messages productifs sans les accabler ou les décourager.
Faire de l’alimentation ou d’un mode de vie sain une obsession serait contre-productif avec les enfants. Il faut essayer de le rendre ludique, de leur donner envie de participer.
Conclusion sur “Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?” :
« Je ne suis pas un gourou, et un exemple encore moins. […]Doué pour guérir les autres, je suis moi-même un work in progress. »
En décidant, ensemble, de consommer différemment, nous permettrons peut-être à nos enfants, et à leurs enfants de connaître un monde différent.
Ma conclusion :
J’ai trouvé Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? intéressant par son approche globale et parce qu’il m’a permis de me poser de nouvelles questions sur ce que je mange et donne à manger à mon fils.
Le ton et les titres sont volontairement provocateurs, pour amener une réaction chez le lecteur.
Il m’a néanmoins était difficile de faire cette chronique pour deux raisons :
- L’auteur, très engagé, enfonce des clous. Il défend des positions, revient en arrière en ajoutant des notions ou nuançant son propos. Il y a des redites.
- Les chapitres V, VI et VII concernant le gluten, le lait et la viande sont ceux qui m’ont donné le plus de mal et j’ai volontairement omis certaines notions qui m’ont dérangé, car trop incertaines, voire fausses.
Par exemple, dans le chapitre VII, l’auteur parle de viande contenant des antibiotiques et des hormones de croissance. Or, l’importation de viande issue d’élevages traités avec des hormones de croissances est interdite en France depuis les années 80. C’est un amalgame qui rend suspicieux sur le reste de la lecture.
Ce livre est intéressant si vous souhaitez avoir une vue d’ensemble des dérives de l’industrie agroalimentaire et ainsi que des notions d’alimentation et d’environnement.
Par contre, il n’est pas à prendre au pied de la lettre. Je suis, pour ma part, assez critique sur certains passages et c’est la raison pour laquelle vous trouverez des notes à la fin de cet article. Certains passages m’ont en effet fortement interrogé et j’ai fait quelques recherches pour les vérifier. Vous trouverez donc ci-dessous des liens vers des informations complémentaires ou rectificatives.
Je recommande néanmoins la lecture de Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? comme base de réflexion. Il permet d’ouvrir les yeux sur des choses que l’on n’a pas forcément envie de voir. Je reste convaincu que notre alimentation est un élément essentiel de notre équilibre et je vais étudier un peu plus certaines notions évoquées, notamment la qualité de la viande que j’achète ou encore les ondes WiFi et téléphone (la partie la moins agréable pour moi, car indispensable L)
Points forts et points faibles du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?
Points forts
- Lecture facile, les points techniques sont expliqués de manière assez simple.
- Il fait réagir et se questionner.
- Il donne une vision globale sur l’état de notre environnement et sur la qualité de notre alimentation.
Points faibles
- Certaines notions sont erronées ou volontairement présentées sous un angle choisi pour amener le lecteur à adhérer à la cause défendue.
- Le tableau est très alarmiste et pousse à l’hyperscepticisme.
Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? est un livre à lire avec beaucoup de discernement et d’esprit critique pour ne pas tomber dans la théorie du complot.
Note d’Alexandra, du blog Chroniques d’une vie plus saine :
Le petit guide pratique du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? de Erwann Menthéour
Les cinq émonctoires dont dispose le corps pour éliminer les déchets de l’organisme
- Le foie
- Les reins
- Les poumons
- La peau
- Les intestins
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? de Erwann Menthéour
1. Comment le public a-t-il accueilli le livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?
Classé parmi les meilleures ventes d’Amazone, le livre ‘Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?’’ paru le 18 janvier 2018 aux éditions Pocket a connu un grand succès auprès du public avec des centaines de milliers d’exemplaires vendus.
2. Quel est l’impact du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?
Dénonçant les ravages sanitaires de l’industrie agroalimentaire sur le commun des mortels, notamment sur les enfants dans notre société, le livre ‘’ Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?’’ a impacté l’habitude alimentaire des centaines de milliers de personnes à travers le monde en leur donnant des conseils pratiques et des outils simples pour aider les parents dans leur quotidien à transmettre une bonne éducation culinaire et citoyenne à leurs enfants.
3. À qui le livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? s’adresse-t-il ?
Cet ouvrage est destiné à tout le monde en général et en particulier à tous ceux qui sont soucieux de leur santé et celle de leurs enfants sur le long terme.
4. Quel est l’objectif principal du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?
L’objectif principal du livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? est de nous faire prendre conscience de l’importance de donner une éducation culinaire et citoyenne à nos enfants afin qu’ils puissent faire les bons choix le moment venu.
5. Qui sont les premières victimes du sucre, comment deviennent-ils accros ?
Les enfants ont des organes immatures. Ils sont plus réceptifs au goût sucré que les adultes, car les mécanismes de prise en charge du sucre (pancréas et sécrétion d’insuline) sont moins réactifs.
Les conseils pour vivre en bonne santé versus les astuces pour vivre avec des maladies
Les astuces pour vivre en bonne santé | Les astuces pour vivre avec des maladies |
Manger sain et bio | Manger les produits industrialisés |
Faire régulièrement le sport | Ne pas faire du sport |
Bien dormir | Ne pas dormir suffisamment |
Éviter les viandes | Manger régulièrement les viandes |
Consommer le sucre naturel | Consommer le sucre blanc |
Qui est Erwann Menthéour ?
Né le 29 juin 1973 à Brest, Erwann Menthéour est de nationalité française. Il grandit à Brest sous l’influence de son frère aîné Pierre-Henri, champion cycliste et de son père qui tous deux ont joué un rôle déterminant dans son parcours sportif. Engagé et très motivé, il commença la compétition à l’âge de 15-16 ans et enchaîne les performances, ce qui lui vaut de passer professionnel à 21 ans.
Journaliste et écrivain de profession, il est spécialisé dans le bien-être depuis plus de 15 ans avec de nombreux ouvrages, dont ‘’ Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ?’’ dans lequel il donne des conseils pratiques et des outils simples pour aider les parents dans leur quotidien à transmettre une bonne éducation culinaire et citoyenne à leurs enfants. Il est également l’auteur de : La méthode Fitnext, L’Alimentation Fitnext, Et si on décidait d’aller bien, soyons responsables, etc.
Avez-vous lu le livre Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants ? Combien le notez-vous ?
Lire plus de commentaires sur “Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants?” sur Amazon
Acheter “Et si on arrêtait d’empoisonner nos enfants?” sur Amazon :
Sources :
[1] https://blog.francetvinfo.fr/dans-vos-tetes/2014/08/30/les-trucs-en-plus-de-leducation-finlandaise.html
[2] Voir notamment les travaux menés par Michel Neunlist, directeur de recherché à l’INSERM ou encore le livre « The second Brain» de Michael Gershon (décembre 1999)
[3] Ces propos sont à pondérer : en fonction des légumes, le taux d’assimilation diffère (parfois plus, parfois moins que pour le calcium laitiers) et les produits laitiers contiennent des proportions importantes de calcium (mais certaines eaux minérales aussi, par exemple, et mieux assimilables)
[4] https://www.bmj.com/content/349/bmj.g6015
[5] La caséine existe dans le lait maternel mais en proportion moins importante et avec une structure différente et une meilleure digestibilité.
[6] Les autorités sanitaires françaises recommandent de donner aux enfants un lait spécialisé (3ème âge) jusqu’à 3 ans plutôt que du lait de vache. L’OMS préconise, quant à elle, un allaitement « jusqu`à l’âge de 2 ans voire plus ».
[7] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/fr/
[8] http://www.fao.org/fao-who-codexalimentarius/fr/
[9] https://inra-dam-front-resources-cdn.brainsonic.com/ressources/afile/362783-745d0-resource-rapport-final-bec-hellouin.pdf
Alexandra, du blog Chroniques d’une vie plus saine
Bravo Alexandra d’avoir retranscrit le propos de l’auteur avec autant de fidélité et d’avoir néanmoins apporter des réserves.
Tout est dans la mesure et ton résumé aura le mérite d’informer et de questionner les parents sur ces questions. Merci !
très intéressant pour moi que tu t’intéresses à ce sujet car je suis en pleine étude de marché blogeur pro, pour mon sujet de blog exactement sur cet axe (en moins polémique) 🙂
Merci Alexandra, j’ai bien aimé le fait que tu apportes des réserves sur le livre et les informations données pour ne pas induire les lecteurs en erreur. Merci et Bravo.
Merci Alexandra pour ce résumé. Il y a de bons arguments pour changer les choses ne seraient qu’à notre niveau personnel. Un jour peut être que les lobbying iront plutôt en faveur d’une vie plus saine.
Merci pour ton commentaire Nicolas,
Vu les enjeux financiers, je ne suis pas sure qu’on verra ce jour arriver mais on peut au moins, à notre échelle, faire quelques pas dans cette direction !
Merci !
Ce livre était intéressant mais un peu tendancieux. J’espérais être le plus objective possible pour éviter les dérives, qui peuvent être fréquentes sur ce sujet 🙂
Merci !
Ravie d’avoir pu te rendre service ! Quel est l’adresse de ton blog ?
Merci pour ton commentaire !
C’est un sujet qui me tient à coeur, éduquer nos enfants dans ce sens me parait vraiment essentiel.