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Interview : Comment Sébastien Night a réussi à placer son livre auto-édité en 2ème position des ventes Amazon

Sébastien Night

Sébastien Night, expert en séduction, a sorti le 29 mars 2010 son livre auto-publié, Séduire en 5 secondes, et l’a hissé pendant plusieurs jours en 2ème position des ventes de livres sur Amazon, dépassant de nombreux livres édités par de prestigieuses maisons d’édition, à la puissance de feu marketing redoutable. Comment s’y est-il pris ? C’est que j’essaie de savoir dans cet interview 😉 .

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Le site dont parle Sébastien dans l’interview est drague.tv

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Transcription texte de l’interview :

Olivier : Bonjour, bienvenue sur ce nouveau podcast des « livres pour changer de vie ». Aujourd’hui je suis avec un invité très spécial, c’est Sébastien Night. Sébastien Night a réalisé un exploit tout à fait sympathique et intéressant, et qui je pense va beaucoup vous intéresser. Il a publié tout seul, lui-même, un livre il y a quelque temps. Il a réussi tout seul, sans avoir le pouvoir marketing des grandes maisons d’édition à hisser son livre en deuxième position de toutes les ventes de livres sur Amazon en France pendant plusieurs jours. J’ai vraiment trouvé ça exceptionnel et j’ai voulu en savoir plus. C’est pour cela que je suis avec Sébastien aujourd’hui. Bonjour Sébastien !

Sébastien Night : Bonjour Olivier !

Olivier : Comment on se sent après avoir réussi un tel exploit ?

Sébastien Night : On se sent fatigué, parce que j’ai commis une petite erreur dans le lancement du livre qui a fait que je suis retrouvé cette semaine à coller des étiquettes et des timbres sur un nombre incroyable d’enveloppes pour expédier des bouquins. Je saurais qu’il faut faire gaffe à certaines choses. Après, c’est assez marrant que tu me présentes en me disant « un invité très spécial » ; en prévenant les gens que : « Attention, c’est un invité en dehors de la normale ! Donc attention, vous êtes prévenu ! L’invité d’aujourd’hui est complètement bizarre ! 😉 » Il faut toujours faire une annonce préalable.

Olivier : Est-ce que tu peux déjà nous expliquer un peu ton livre ? De quoi il parle ? Quel est son titre ?

Sébastien Night : Je suis expert en séduction. C’est mon métier. Ça fait maintenant quatre ans que j’accompagne des apprentis séducteurs. En général, ce sont des hommes qui ont une vie intéressante, qui sont ce qu’on appelle des mecs bien ; mais qui sont un peu timides ou qui n’osent pas aller vers les femmes qui leur plaisent. Le livre Séduire en 5 secondes est un livre que j’ai écrit dans le but d’aider quelqu’un. C’est un livre pour les hommes, dans le but d’aider un homme à aborder une femme en toutes circonstances. Donc pour vaincre sa timidité. Mais il ne s’agit pas ici de travailler sur une timidité maladive, c’est plus de savoir quoi dire quand on aborde une femme, de savoir comment faire pour que les cinq premières secondes de conversation- d’où le titre du livre – qui sont les secondes les plus importantes au début, que ces cinq premières secondes donnent une très bonne impression de nous.

Olivier : Quand ce livre est-il sorti ?

Sébastien Night : Séduire en cinq secondes est sorti le 29 mars. C’était le jour de mon anniversaire. Il est sorti le 29 mars 2010 et il était disponible uniquement sur Amazon. Auparavant, avant que le livre soit disponible sur Amazon, j’ai fait des préventes. J’ai pris en charge un certain nombre de commandes de livres tout simplement parce qu’il y avait déjà une très forte demande. Et que j’ai pensé que ça allait me simplifier la vie – loin de là, on pourra reparler aussi. Donc il y a quelques centaines, entre 680 et 700 précommandes qui ont eu lieu pour le livre ; et qui sont passées par moi. Le reste est passé par Amazon.

Olivier : C’est déjà pas mal alors ! Est-ce que tu sais aujourd’hui combien d’exemplaires tu en as vendus ?

Sébastien Night : Alors, je ne sais pas combien d’exemplaires ont été vendus parce qu’à cause de la façon dont Amazon fonctionne, on n’a pas de statistiques sur le volume de ventes, contrairement à d’autres systèmes comme par exemple lulu.com qui envoie un rapport quotidien. Amazon passe simplement commande d’un certain nombre de livres quand on est inscrit chez eux en tant qu’éditeur. Ils passent commande d’un certain nombre de livres mais ils ont vraiment une gestion des stocks qui est très particulière. On ne sait jamais trop combien ils en ont vendus, combien ils en ont en stock. Du coup, c’est ce qui a fait le livre ait été hors stock pendant quelques semaines. Je les avais prévenus justement qu’il allait avoir un fort volume de ventes. Ils m’ont répondu quelque chose comme : « Ne vous inquiétez pas, on sait ce qu’on fait. On est dans le métier. » Du coup, ils ont fait les boulets 😉 . Dès le premier jour, en fin de journée, c’était un lundi, Amazon affichait déjà : « Réapprovisionnement en cours ». À partir du mardi, ils affichaient : « Stock épuisé, vous pouvez quand même commander » ; ce qui a, je pense, considérablement fait baisser le volume de commandes. Le livre est quand même resté dans le top, en deuxième position pendant deux jours et demi, et ensuite dans le top 10 pendant presque la semaine. Au-dessus de Guillaume Musso. Ça m’a fait plaisir. Et au-dessus d’un livre – en fait, je n’ai rien contre ce livre ni contre l’auteur, je n’ai pas lu. Il paraît que c’est un très, très bon livre mais il s’appelle les écureuils de Central Park qui sont tristes le lundi soir. Cela m’aurait juste crispé que mon livre finisse dans le classement derrière un livre qui s’appelle les écureuils de Central Park qui sont tristes le lundi soir ! 🙂

Olivier : On va peut-être commencer par le commencement. Pourquoi tu as fait le choix de publier un livre en auto édition plutôt que de passer par une maison d’édition classique ?

Sébastien Night : Je suis quelqu’un qui aime l’implémentation rapide. Quand j’ai une idée, j’aime la mettre en place tout de suite. C’est ce qui a fait que je suis passé de timide à séducteur et expert en séduction parce que j’aime faire les choses à fond et les faire vite. Donc, quand on me donne un conseil, je l’applique tout de suite. D’après ce que j’ai vu et entendu, parce que j’ai lu des livres aussi sur le sujet du monde de l’édition classique et ça me vient aussi d’amis qui ont signé des contrats pour la sortie d’un livre, entre le moment où le manuscrit est écrit, le moment où un éditeur va l’accepter, le relire, demander des modifications et le moment où ça va être effectivement dans les mains des gens qui pourront lire le livre et où ça va être effectivement en librairie, il se passe un temps fou. Apparemment, un an comme délai de publication, c’est vraiment quelque chose de vraiment pas mal. Deux ans, c’est plus la norme. En deux ans, pour moi, j’ai le temps de faire énormément de choses. Je ne voyais pas l’intérêt en fait de passer dans le circuit traditionnel dans un premier temps.

Olivier : Dis-nous un petit peu quel est le secret, ton grand secret qui t’a permis d’avoir des ventes aussi exceptionnelles pour un livre auto édité ? Dans le milieu de l’édition, d’après les chiffres que j’ai pu voir, on estime qu’un livre s’est bien vendu quand il s’est vendu à 3000 exemplaires. Là, tu nous as dit que tu ne savais pas exactement combien mais déjà tu as eu 700 ventes en précommande. Ça veut dire sans doute que tu as eu ensuite beaucoup plus de ventes sur Amazon.

Sébastien Night : Je suppose aussi. En dehors de l’aspect vente, parce que ce n’est pas tellement l’objectif. D’autant plus qu’il faut savoir, pour ceux qui veulent se lancer dans l’écriture d’un livre et qui veulent se lancer dans l’auto publication sur Amazon, c’est que Amazon paye 60 jours après, en fin de mois. Autrement dit, les fameuses ventes de livres dont je connaîtrai sans doute le chiffre deux mois plus tard en fin de mois, vu qu’il est sorti en mars, c’est en fin du mois de mai et fin du mois de juin que je saurai le volume approximatif sur la période de lancement.

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Olivier : Ils ont passé commande mais tu ne sais pas de combien exemplaires ? Parce que c’est un intermédiaire, c’est ça ?

Sébastien Night : Je ne sais pas très bien comment cela fonctionne. J’avoue que je ne me suis pas non plus énormément penché là-dessus, tout simplement parce que ce n’est pas par but financier que j’ai sorti ce livre. Je ne pense pas que je recommanderais à quelqu’un qui veut gagner sa vie à partir des livres de passer par ce type de circuit, parce que il faut couvrir les coûts soi-même quand on auto produit son livre. Ensuite, on n’a pas trop de garantie de rentabilité. Et il y a un décalage dans les paiements. Pour moi, ça ne vaut clairement pas le coup. Si quelqu’un veut vivre sa vie avec ça, autant qu’il fasse un livre électronique comme on n’en trouve des millions sur Internet et qu’il le vende sur son site avec zéro coût et pour le même prix.

Olivier : Tu prêches un convaincu.

Sébastien Night : J’ai sorti ce livre dans ce que j’appelle la grande distribution – c’est quand même Amazon. Ensuite, je compte effectivement le sortir à terme dans les réseaux plus classiques : la FNAC, les librairies locales… pour avoir un peu de temps pour me poser là-dessus. J’ai sorti ça principalement parce que premièrement j’avais une certaine demande. Je fais d’habitude que des vidéos. Je fais ça essentiellement parce que je suis un peu fainéant, que j’ai la flemme d’écrire 120 pages d’affilée, alors que c’est beaucoup plus simple pour moi d’écrire le plan d’une vidéo, de faire et de montrer des exemples, etc. J’ai publié jusqu’ici une quarantaine de DVD. Au bout d’un moment, voyant qu’il n’y avait pas de livres que je recommandais – j’en recommande très peu dans mon domaine – je me suis dit : « OK, il faut arrêter de dire ce n’est pas bien ce que je vois ailleurs, il faut carrément contribuer à quelque chose de positif. » Pour répondre ensuite à ta question par rapport au schéma de promotion du livre en lui-même, quand j’ai presque fini d’écrire le livre (je l’ai quand même écrit assez vite), j’ai ouvert des précommandes et bien mal m’en a pris. Pourquoi ? Parce que premièrement j’ai annoncé une date qui s’est avérée intenable par rapport à la sortie effective du livre. Du coup, j’ai dû envoyer des ébauches aux gens pour qu’ils aient quand même les conseils du livre. Ils n’ont pas eu la version finale tout de suite. J’ai envoyé plein bonus. Je n’ai pas eu de gens mécontents et qui m’ont dit : « le retard, etc. » J’ai remboursé, je crois, 5 personnes sur les 700 qui ont précommandé et qui m’ont dit : « Bon, désolé mais là, c’est un peu trop long. Je veux être remboursé. » Mais j’ai envoyé des bonus, des vidéos, des conférences à ces gens-là pour les faire patienter. Effectivement, je me suis rendu compte que j’avais clairement sous-estimé le temps qu’il y a entre le moment où on a un manuscrit fini (un fichier Word ou PDF du livre) et le moment où on peut effectivement mettre entre les mains de quelqu’un une copie réelle du bouquin. Donc, ça a été ma première grande erreur. Ça été de prendre des précommandes. C’est d’ailleurs pour ça que nos conditions de vente mises à jour sur mon site disent maintenant que « Attention ! Si vous passez une précommande, vous êtes averti que les dates sont indicatives. On ne peut jamais sûr, etc ». Maintenant, on prévient les gens parce que je me suis vraiment fait prendre de court. La deuxième erreur est que quand Amazon s’occupe de l’expédition des livres, c’est beaucoup, beaucoup plus simple, même s’ils font un peu les boulets avec les volumes. Ils n’étaient pas préparés en fait à ce qu’un nouvel auteur qu’ils ne connaissaient pas auparavant vende tout le stock aussi vite. C’est leur système de prévision qui ne pouvait pas prévoir cela. Par contre, c’est vrai qu’en termes de logistique, c’est quand même hyper pratique de passer par Amazon, parce que pour mes précommandes que j’ai dû commander à l’imprimeur, pour mes 700 exemplaires qui ont mis un temps fou à être imprimés et à me parvenir en 10 cartons, j’ai dû les mettre dans des enveloppes et coller des étiquettes moi-même. J’ai fait une petite vidéo sur Facebook qui disait aux gens : « Voilà, regardez ! »

Olivier : Tu as dû t’occuper de l’envoi des 700 livres à chacun de tes clients ?

Sébastien Night : Oui ! J’aurais pu clairement sous-traiter ça, c’est-à-dire engager de la main-d’œuvre pas chère, des « manutentionnaires » pour le faire. Mais dans des précommandes, il y a beaucoup de clients qui sont des gens avec qui j’ai un contact parce que je sais que ce sont des clients fréquents ou que je les ai rencontrés en personne ou qui sont intervenus dans mes conférences Internet ou des choses comme ça. J’ai préféré m’occuper (avec mon assistante bien évidemment, je n’aurais pas pu le faire tout seul) de cette mise sous pli parce que je souhaitais mettre un petit mot dans les enveloppes, que j’ai dédicacé aussi un bon nombre de livres à des clients qui sont fidèles ou qui sont des gens que je connais parce qu’ils m’ont ajouté sur Facebook ou parce qu’ils viennent souvent sur le site, etc. Sur ces 700 livres, il y en a beaucoup qui contiennent une dédicace ou un petit mot personnel. J’ai préféré faire cela moi-même et bloquer une journée pour faire ça.

Olivier : Cela veut donc dire qu’Amazon commande des livres à un intermédiaire que tu as choisi, qui va imprimer des livres pour toi et les envoyer à Amazon ?

Sébastien Night : Voilà. Mon livre est imprimé par Lulu qui est un service d’impression à la demande, qui a de ses avantages. L’avantage est qu’on peut balancer chez eux assez facilement des fichiers. Pour les gens qui travaillent sous Word, c’est compatible. Open Office est aussi compatible. Pour la couverture du livre, on peut leur envoyer un fichier image ou PDF. C’est quand même très, très simple de travailler avec Lulu. Ils ont aussi une boutique en ligne comme Amazon où les gens peuvent passer commande. C’est quand même beaucoup moins connu qu’Amazon donc cela ne valait pas le coup d’être en exclusivité chez lulu. Au niveau du coût de production, cela varie énormément selon les volumes.

Olivier : Je suppose quand même que tu as une marge un peu plus importante que si tu l’avais fait passer par le circuit traditionnel de l’édition…

Sébastien Night : Sur le circuit traditionnel de l’édition, avec une bonne promo, j’aurais pu sans doute faire plus de volume. Je pense, forcément… Sauf que très peu d’auteurs bénéficient en France d’une vraie bonne promo à part les classiques. Je citais Guillaume Musso tout à l’heure. Je me suis placé devant Guillaume Musso plusieurs jours mais c’est quelqu’un qui a une dizaine d’affiches publicitaires dans chaque gare de France à chaque fois qu’il sort un livre. Il y a 1200 gares en France. C’est quelqu’un dont on entend parler à la radio, etc. Donc il y a une vraie campagne de promo. La façon dont c’est vendu à l’extérieur, c’est quand même costaud. C’est ce qui fait qu’effectivement pour les auteurs, c’est moins bien payé en pourcentage alors que là, en passant par Amazon, la marge d’Amazon est de 50 % sur le prix listé du livre. Ils prennent 50 %, après ils règlent hors taxes.

Olivier : Ah oui, quand même. Donc toi, tu as ensuite le prix de l’impression… Je crois que dans le circuit de l’édition, le pourcentage que l’auteur touche sur le prix du livre est entre 5 et 10 %. Là, pour avoir une idée, c’est dans quelle fourchette ?

Sébastien Night : En fait, ça dépend du volume. Je ne sais pas encore exactement, mais à l’unité, un exemplaire du livre coûte à l’impression hors frais d’expédition six euros et quelques. Avec les frais d’expédition parce que Lulu n’est pas basé en France mais au Royaume-Uni, ça peut revenir pour de très gros volumes à six euros l’unité, expédition comprise. Si j’avais commandé 50 exemplaires, ça me reviendrait presque à sept ou huit euros l’unité. C’est-à-dire que si j’avais fait un flop sur Amazon, j’aurais été déficitaire d’à peu près un euro par livre d’après mes calculs.

Olivier : D’accord. À combien est vendu le livre Séduire en cinq secondes ?

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Sébastien Night : Le prix listé est de 17,90 euros mais Amazon est libre de faire des réductions comme ils veulent sur leurs 50 %.

Olivier : Ils font une réduction de 5 % en fait. De toute façon, il y a une loi en France qui empêche de faire des réductions de plus de 5 % sur les livres. C’est une loi qui a été votée sous Mitterrand par Jack Lang (je crois que c’était lui qui l’avait initié). En gros, c’est pour protéger les petits libraires pour éviter qu’ils ne se fassent bouffer par la grande distribution comme cela s’est passé aux États-Unis. La grande distribution des États-Unis fait des promotions de 50 % sur les livres et du coup cela a tué les petits libraires. Le livre est semi protégé en France. D’ailleurs, tu vois dans les grands réseaux comme la FNAC que la promotion maximale qu’ils puissent faire est de 5 %. Je suis d’ailleurs en train de voir sur Amazon que Séduire en cinq secondes a une promotion de 5 %. Il est vendu à 17,01 euros au lieu de 17,90 euros.

Sébastien Night : Il y a quelqu’un qui m’a dit : « Oui, c’est embêtant. J’aurais préféré que ce soit la FNAC plutôt que sur Amazon parce que je ne veux pas acheter en ligne. » Je lui ai dit : « Ecoute, tu prends un billet de 17,01 euros, tu le donnes un ami et tu dis à cet ami de passer commande pour toi. »

Olivier : Aujourd’hui, il est peut-être temps pour certaines personnes de dépasser leurs peurs de l’achat en ligne parce que ça va devenir handicapant…

Sébastien Night : Je comprends bien les gens qui ont peur de l’achat en ligne. Moi, ça m’a duré longtemps. J’avoue que six mois avant de créer mon entreprise, j’étais encore très, très frileux. Quand je devais passer une commande sur EBay ou ce genre de choses, je donnais l’argent à un ami pour qu’il passe la commande en faisant semblant de ne pas comprendre comment le site fonctionnait, de façon à éviter d’avoir le risque de sortir ma carte bleue sur Internet. Donc je peux comprendre les gens qui ont encore cette inquiétude. La façon évidente de lutter contre cette inquiétude, c’est vraiment de faire en sorte que tout se fasse de la façon la plus transparente et la plus honnête pour ceux qui vendent des produits sur Internet. C’est pour cela qu’il y a des garanties, que les gens sont informés. Il n’y a pas de débit caché, surprise de carte bleue ou des choses comme ça.

Olivier : Je pense que nos auditeurs sont très impatients de connaître un peu ton secret. D’ailleurs, ta promotion… Comment as-tu fait pour arriver à faire autant de ventes ? On a eu tout le processus qui est très intéressant. Est-ce que tu peux me dire ce qui d’après toi est l’action que tu as mise en place et qui a fait que tu puisses vendre autant ? Ou est-ce que c’est parce que tu avais déjà beaucoup de clients ? Est-ce le simple fait que tu aies envoyé un mail a fait que des milliers de personnes soient intéressées pour acheter ton livre ? Est-ce que tu as mis en place une communication spécifique autour de ça ? Ou c’est autre chose ?

Sébastien Night : J’avoue que j’aurais sans doute pu passer premier en utilisant des méthodes marketing. Je ne suis pas passé premier, je ne suis arrivé que deuxième des ventes derrière. Je ne sais plus comment il s’appelle. C’est un livre de cuisine qui est dans le classement depuis presque un an et demi. En fait, la raison pour laquelle le livre a eu ce succès dès sa sortie est double. La première c’est que je suis déjà très connu sur le secteur de la séduction. Et qu’un mois avant la sortie du livre, je suis intervenu sur le plateau télévisé de Jean-Luc Delarue. C’était dans l’émission : « Toute une histoire ». C’était « Toute une histoire  vous aide à trouver l’amour ». J’étais présent sur le plateau et j’ai remis un exemplaire du livre (l’ébauche parce que le livre n’était pas encore sorti) à un jeune homme que je devais coacher. Déjà, ça a fait connaître l’existence du livre Séduire en cinq secondes. J’ai pu voir ça au niveau des recherches Google sur Internet. Ensuite, ce qui vraiment a fait que ça a marché, c’est que depuis que j’édite mes conseils de séduction, j’ai quand même beaucoup de gens inscrits à ma newsletter de séduction. J’ai un peu plus de 80000 – 85000, quelque chose comme ça, personnes inscrites à ma newsletter.

Olivier : Ah oui ! Ça te donne un avantage considérable sur les auteurs qui écrivent un livre et qui n’ont pas de liste.

Sébastien Night : Forcément, il y a un peu de ça en effet… Quand je parle d’une newsletter, ce n’est pas une de ces newsletters ennuyeuse à souhait qui a l’air d’être écrite par un logiciel automatique. J’envoie vraiment des e-mails, des conseils, des vidéos. J’ai quand même un contact très personnel avec mes lecteurs, ce qui fait qu’il y a beaucoup de gens qui auraient acheté même si j’avais écrit un livre de cuisine. D’ailleurs, peut-être que pour être premier, j’aurais dû écrire un livre de cuisine puisqu’apparemment c’est la recette du numéro un. Donc voilà, même si j’avais écrit « Comment cuire en cinq secondes ou c’est cuit en cinq secondes », peut-être que j’aurais effectivement fait des ventes parce que les gens ont de certaine confiance en ce que je fais. Mais je pense qu’un des critères important est que je cherche toujours à donner davantage à mes lecteurs et à mes clients. Donc au moment où le livre sorti, j’ai proposé aux personnes qui se procuraient le livre et qui me tenaient au courant de leur réussite, de participer en plus à une session vidéo où j’allais donner des conseils supplémentaires et complémentaires au livre. Au lieu de juste rester sur « c’est un bouquin, il y a de couverture en carton et 122 pages de papier entre les deux », je sais très bien qu’il y a moyen d’apporter un complément très intéressant pour les gens. C’est pour ça que tous ceux qui ont acheté le livre ont eu accès à des compléments de conseil en vidéo et qu’à la dernière page du livre, je donne l’adresse d’un site où je donne des vidéos supplémentaires qui sont gratuites et qui sont d’ailleurs parmi les meilleures vidéos que j’ai jamais faites, toutes catégories confondues, payantes ou gratuites, aussi bien voire mieux que certains des DVD que j’ai faits. Je les offre en plus parce qu’il ne faut pas rester bloqué sur le média livre. J’ai écrit un bouquin. C’est fini. Les gens veulent avoir davantage de conseils, ils veulent voir en application en vidéo, etc. Je me suis dit que je vais donner ça aussi.

Olivier : En fait, ta technique est que tu as déjà une très bonne base de prospects, de clients, des personnes avec qui tu es en contact régulièrement et avec qui tu as développé une vraie relation de confiance. A côté de ça, tu ne t’es pas contenté de juste dire : «  Hé, je viens de publier un livre. C’est super génial, allez voir. » Tu as donné des bonus à ceux qui achetaient ton livre. C’est ça ? C’est une excellente stratégie.

Sébastien Night : Effectivement. Je dirais aussi qu’il y a autre chose de très importante. Je n’ai pas débarqué un beau jour en disant : « Salut ! J’ai écrit un livre. Je viens de le mettre en vente. Il est là. » J’ai vu des gens faire ça. Je ne pense pas que ça ait un intérêt réel parce qu’on se retrouve à faire un bouquin qui est entièrement sorti de ce qu’on avait envie d’écrire. J’aurais pu effectivement faire un bouquin où j’aurais dit à un pote : « tu m’interview et puis je vais parler, parler, parler, faire 200 pages où je raconte un peu ma vie et ce que je veux. Ensuite on va essayer de le vendre. » Au contraire, ce que j’ai fait là, le livre Séduire en cinq secondes est né de questions que m’ont posées les abonnés à ma newsletter. J’ai publié une vidéo il y a un peu plus de six mois. J’étais parti justement à Las Vegas pour faire une formation pour apprendre à écrire et à faire connaître un livre. D’ailleurs, c’est marrant parce que quand j’ai fait une vidéo où je dis : « Je suis à Las Vegas. Je suis dans un séminaire (c’est là que j’ai rencontré Ross Jeffry, une autre légende du monde de la séduction) pour qu’on m’aide à sortir des idées en format papier. » J’avais beaucoup de mal à écrire un bouquin à l’époque. Il y a des gens qui ont cru que j’étais là-bas pour faire la fête et que je racontais des conneries ! C’est la triste vérité : je suis parti à Las Vegas. Il ne faut pas le répéter, c’est un peu la honte. J’ai passé cinq jours là-bas et je n’ai pas passé une seule nuit au casino parce que j’étais trop crevé. Et j’ai joué pendant à peu une heure et demie aux machines à sous. J’ai perdu, je pense, 30 $. Heureusement qu’en jouant un peu de sous que j’avais empruntés à un ami, j’ai pu regagner un peu plus que ce que j’avais perdu. Mais voilà, c’est un peu la honte, je ne suis pas devenu un accroc du jeu. Pendant j’étais à ce séminaire, je me suis dit : « Bon OK, on est en train d’expliquer comment faire pour écrire un livre, comment faire pour faire connaître le livre, etc. Mais de quoi je vais parler ? Je ne vais pas inventer un bouquin tout seul. Je ne vais pas raconter la vie dans un livre de 200 pages ». Donc j’ai fait une vidéo que j’ai mise en ligne sur mon site drague.tv qui est un site où je mets des vidéos gratuites. J’y ai mis une vidéo gratuite et j’ai dit : « Je suis là et j’ai tout simplement une question pour vous : de quoi vous voulez que je parle ? Dites-moi qu’est-ce que vous voudriez que je traite. » J’ai eu un bon nombre de réponses. Je ne sais plus, je pense que c’est quelques centaines de réponses et c’est à partir de ça que j’ai élaboré le contenu du livre pour être sûr de faire quelque chose qui plaise et dont les gens ont envie.

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Olivier : C’est une excellente technique que j’ai utilisée moi-même pour « Agir et Réussir ». En fait, c’est suite à un sondage que j’ai fait auprès de mes lecteurs que j’ai eu l’idée « d’Agir et Réussir ». Je leur ai demandé : « Quel est votre plus gros problème aujourd’hui ? » Et ils ont été nombreux à me répondre : « J’ai envie de créer mon entreprise mais je n’y arrive pas ».

C’est là que j’ai eu l’idée. Je me suis dit : « C’est dommage. Il y a vraiment quelque chose à faire. Moi, je peux aider des gens à créer leur entreprise. » On s’assure que l’on crée quelque chose qui va servir à quelqu’un. Je pense que cette simple démarche nous distingue malheureusement de la plupart des personnes qui créent des livres ou autres choses. Elles partent d’abord de leur envie ou de leurs compétences mais qui ne se posent pas la question : « Est-ce que cette envie et ces compétences rejoignent un besoin ? Est-ce que les gens ont besoin de ça ? »

Sébastien Night : Ce qui est très fort à remarquer aussi, c’est que souvent les gens partent de leur envie mais ils ne se rendent pas compte de qui ils pourraient effectivement marquer. C’est-à-dire qu’avec séduire en cinq secondes, j’ai écrit quelque chose que les gens ont envie de lire et que j’avais envie d’écrire. Je savais que ça allait profiter aux gens à partir du moment où on prend l’habitude de consulter les autres sur ce qu’on peut leur proposer au final.

En plus, il y a aussi les motivations de dire : « OK, non seulement j’écris quelque chose sur un thème qui me passionne mais en plus je sais qu’il y a des gens qui sont intéressés, qui l’attendent impatiemment et qui savent que ça va les aider ».

Au lieu de se dire : « OK, je prépare une grosse surprise, je vais vraiment épater tout le monde. Ils ne s’attendent pas du tout à ça». Ça, ce serait plus une mentalité de gens qui pensent : «  Il faut que je garde mes idées pour moi parce que j’ai peur de la concurrence. Il ne faut pas qu’on me pique mes idées. Il ne faut pas que quelqu’un sorte mon livre avant moi. »

Moi, j’ai dit : « OK, c’est une idée totalement stupide mais OK ». D’ailleurs, je n’avais même pas acheté le nom de domaine séduireencinqsecondes.com au moment où j’ai dit je vais sortir un livre qui s’appelle Séduire en cinq secondes.

Pourquoi ? Parce que ce n’est pas la mentalité dans laquelle je procède. Si j’avais annoncé en août : « j’écris un livre qui s’appelle séduire cinq secondes. Quels sont vos questions ? Etc. », et qu’à ce moment-là il y avait eu un petit malin qui serait allé acheter séduireencinqsecondes.com, grand bien lui fasse mais moi ça ne m’aurait pas nui personnellement. Premièrement, il y a très peu de gens qui auraient le manque d’éthique pour faire ce genre de choses, et deuxièmement, mon site se serait appelé séduireencinqsecondes.fr. Je ne pense jamais en mode « Attention, il faut faire gaffe. Il y a des concurrents qui sont des méchants garçons et qui veulent me faire du mal. Il faut que je cache ce que je fais ». Au contraire, je pense qu’être transparent c’est quelque chose qui est important surtout sur Internet et en ce moment. C’est quelque chose qui a une valeur importante.

Olivier : je pense qu’on a fait un bon panorama de ta philosophie ; de ce que tu as utilisé pour faire en sorte que ton livre cartonne dès son lancement. Je suis sur la page Amazon et je vois qu’un mois après le lancement, il est en 834e position sur Amazon. Ce qui est quand même excellent parce qu’ils ont des centaines de milliers de livres. Donc les ventes continuent même après l’effet lancement…

Sébastien Night : …et premier dans la catégorie « séduction » !

Olivier : Je vois que tu es deuxième dans la catégorie « troubles du sommeil » ! 😉

Sébastien Night : Oui, alors ça, je ne leur ai pas encore pardonné…

Olivier : Amazon classifie des fois de façon un petit peu bizarre.

Sébastien Night : En fait, c’est à cause du sous-titre : Pour aborder la femme de vos rêves. À cause du mot rêve, ils m’ont placé automatiquement dans la catégorie « troubles du sommeil ». Je n’ai pas trop compris au début, mais bon, voilà, effectivement, je suis leader de cette catégorie. S’il y a des gens qui sont intéressés par mes conseils, un des meilleurs moyens plutôt que d’acheter le livre. Je ne suis pas là pour faire de la publicité pour quelque chose payant. C’est d’aller visiter mon site http://www.drague.tv/ qui est entièrement gratuit et qui contient des vidéos de conseils. C’est un excellent moyen de découvrir ce que je fais sans avoir à débourser les 17,01 € d’Amazon. Mais évidemment, si quelqu’un veut acheter, n’hésitez pas ! Il est disponible ! Il est facile à trouver !

Olivier : Donc drague.tv, vous avez le lien juste en dessous de ce podcast. Merci beaucoup Sébastien pour tous ces conseils. Je pense que cela va intéresser pas mal de personnes. Ça permet de désacraliser le fait qu’écrire un bouquin, ce soit réservé à une élite et qu’en plus après que ça se vende…

Sébastien Night : Ah non, non ! Moi, je suis d’accord. Je fais parti d’une élite !

Olivier : Ah ah ! 😉 En plus, très bientôt je vais interviewer un autre auteur. Lui aussi a écrit et publié un livre en auto édition. Il a utilisé une technique tout à fait différente de la tienne ; mais il a réussi à vendre aussi plusieurs centaines exemplaires de son livre. Ce sera donc très intéressant de comparer. Et oui, je l’avoue, je fais mon coming out aujourd’hui. Je suis en train de préparer un livre sur le blogging. Donc peut-être bientôt, j’espère faire parti de ce cercle très privilégié…

Sébastien Night : J’attendais une révélation comme ça. Je me suis dit : « Bon, ok, des livres pour changer de vie, mais il est où le livre d’Olivier Roland ? » On attendait impatiemment. À noter aussi que dans mon livre Séduire en cinq secondes, on peut lire une préface écrite par toi. Ecrite par Olivier Roland. Ça vaut le coup de le dire. C’est une très bonne préface qui motive à lire le livre – ce qui est quand même le but d’une préface.

Olivier : Voilà, si vous n’achetez pas le livre des conseils de Sébastien, achetez-le au moins pour ma préface 😉 . Merci Sébastien, et je te dis à très bientôt pour sans doute une interview. À bientôt !

Sébastien Night : A bientôt ! Au revoir !

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29 commentaires
  1. Article vraiment interessant, je n’ai pas l’habitude d’aller sur le site de Sebastien (je crois que ma femme n’apprecierais pas bien…lol) mais c’est vraiment interessant de decouvrir le systeme Amazon et comment ils savent faire les boulets.

    Les taux du marche de l’edition sont aussi la pour vous couper l’envie nette d’editer un livre chez une grande maison d’edition.

    Bon j’espere qu’avec les tablettes qui vont arriver les ebook vont enfin decoller et que les petits editeurs puissent reprendre du poil de la bete.

    Merci pour ta transparence et merci de partager avec nous.

    Mohamed Semeunacte

  2. Merci à Olivier et à Sébastien pour cette interview très instructive ! Je ne pensais pas que les temps d’édition par le chemin classique étaient si long !

    Pour Amazon ça montre que malgré la qualité de service, il y a encore des cas pas très bien géré, surement dus à l’automatisation des traitements (et donc à l’exclusion des exceptions).

    Je suppose que la prochaine interview d’Olivier est celle de Florent Fouque qui a auto-publié « A la découverte du Lean Six Sigma  » notamment à partir des recettes de la vente de son ebook (que j’ai acheté avant le lancement du livre) et qui a guest-posté un article sur « Des livres pour changer de vie » récemment.

  3. Effectivement l’interview est trés intéressante. On se rend compte au final que c’est surtout sa notoriété dans le domaine qui fait vendre.

    Avec plus de 80000 personnes inscrites à une newletters pas besoin de faire de la pub à tout va.

    Pourrait-on dire en conclusion qu’il faille bosser à fond le pilier confiance/ relation avec son lecteur? aprés la lecture de cet interview je dirai oui!

  4. Merci à Olivier pour cette interview, en tant que lecteur assidu de Des Livres Pour Changer de Vie c’est un plaisir de pouvoir y contribuer ainsi.

    Sébastien

  5. Merci Sébastien et Olivier pour ce précieux témoignage. Moi qui croyais qu’Amazon était à la pointe de la technologie en matière de vente on-line, il est regrettable de voir qu’ils donnent aussi peu de statistiques sur les ventes aux auteurs de livre!

    Quant à l’argent que ça rapporte, comme l’a dit Sébastien, il faut voir les choses au-delà. Publier un livre est surtout un sérieux tremplin pour élargir sa sphère d’influence et gagner plus de crédibilité auprès de ses clients.

  6. Une interview vraiment intéressante ! merci à tous les deux de l’avoir réalisée, et puis félicitations Sébastien, deuxième des ventes sur Amazon, c’est quand même la classe 😉

  7. Bonjour

    Interview très intéressante. Je voudrai apporter mon témoignage d’auteur, concernant les délais de publication. J’ai envoyé par mail mon livre aux éditions MAXIMA en juin 2009, par retour de courrier j’ai eu un accord de principe. En juillet j’ai signé le contrat d’édition et en novembre 2009 mon livre était en vente en librairies et sur tous les sites de vente en ligne, Amazone, FNAC etc. A ce jour j’en ai vendu 5000 ex. Voila la fiche du livre.
    http://www.maxima.fr/index-fiche-383-Demerde-toi-.html

    Merci

  8. Merci Olivier pour cette interview très intéressante ; je pensais aussi que tu écrirais un jour ton propre livre…
    Merci Sebastien pour le partage de ton parcours.

  9. merci pour ce témoignage.
    Mais j’avoue que j’ai beaucoup de mal à comprendre l’intérêt d’éditer un livre « papier » quand on a un fichier de 80 000 emails qualifiés.
    Pour se donner de la crédibilité? c’est beaucoup plus facile de le faire sur internet.
    Pourquoi se contenter de 5 ou 10% sur le prix de vente quand on peut avoir près de 100% avec un ebook?
    Et avec un ebook vous rendez beaucoup plus service à vos lecteurs : vous pouvez ajouter des vidéos, offrir des mises à jour régulières etc..

    Ce témoignage ne fait que me conforter dans mon idée de ne JAMAIS éditer un livre en version papier !

  10. Bonjour Daniel, (commentaire #10)

    tout n’est pas réduit au « marketing ».

    Publier ce livre était une aventure.

    Mettre en ligne un ebook en faisant « exporter au format PDF » à partir d’un fichier Word à peine mis en page… c’est à la portée de tout le monde.
    Résultat, tout le monde a son « ebook » en ligne. Surtout dans mon domaine, la Séduction, où apparemment on se bouscule à la sortie des écoles de commerce en flairant l’aubaine.

    Je n’ai que très peu d’affection pour les ebooks.
    Ils sont de qualité moindre, peu pratique, ils usent les yeux ou l’imprimante, on les égare trop facilement, et SURTOUT, la plupart du temps on ne les lit même pas.

    (fais « rechercher » > « *.pdf » sur ton disque dur et dis-moi quelle proportion tu as lu)

    Je sais que sur les 700 livres que j’ai envoyé (un peu plus au final), presque TOUT LE MONDE a reçu avec plaisir le livre et dévoré d’un bout à l’autre.

    Si plus de gens le consomment réellement, alors cela veut dire davantage de résultats.
    Et c’est ça « rendre service aux clients », même si ça me coûte quelques milliers d’euros de frais d’impression.

    Sébastien

    Une dernière chose :
    Rien que pour le plaisir et l’émotion de pouvoir remettre une copie dédicacée à ses parents et ses amis, cela vaut le coup.

  11. Bonjour Sebastien et Olivier,

    J’ai moi meme écrit un livre que je souhaite donc publier.

    Je refléchis encore quant à la méthode à adopter. Mais je pense que le souci est que je manque de visibilité avant tout.

    Serait t il possible d’avoir un entretien avec l’un de vous, pour avoir les meilleurs conseils possibles?

    Merci d’avance,

    Alexis.

  12. Bonjour Alexis,
    je ne serai pas en mesure de t’aider pour le moment, mais c’est un thème que je compte développer à la fin de cette année 2010 (l’aide aux auteurs).

    Si tu es sur la mailing list d’Olivier, tu en entendras sûrement parler.

    Sébastien

  13. Bonjour,

    merci pour cette interview et bravo pour le courage de s’autoéditer.

    En revanche pour avoir acheté et reçu ce livre j’ai été très déçu. Ce livre n’apporte rien et ne change rien à ma vie. Trop de théories et de belles paroles. Un exemple qui m’a frappé : « Vous voulez brancher les plus filles en boites ? lancez une chenille et c’est parti  »

    J’ai été très très triste d’avoir acheté ce livre, dommage qu’il n’y ai pas le satisfait remboursé, car je l’aurai renvoyé direct.

    S’autoéditer c’est bien, mais si le livre est utile c’est mieux.

  14. Bonjour Christophe,
    Il n’y a pas une seule « théorie » dans le livre Séduire en 5 Secondes.

    Tous les conseils et tous les exemples sont issus de conversations réelles de mon expérience ou de celles de mes clients, ayant mené à sortir avec une jolie femme.

    Il y a d’ailleurs des recommandations concrètes, à appliquer comme des exercices, à la fin de chaque chapitre.
    Je suis convaincu que si le livre t’a déplu, contrairement aux milliers de personnes qui l’ont lu et utilisé avec enthousiasme, c’est parce que tu n’as PAS appliqué les conseils.

    Puisque tu cites un exemple du livre (sans doute le plus drôle) : as-tu essayé cette stratégie ? Es-tu sorti en boîte depuis que tu as acheté le livre, pour t’amuser avec des amis, et as-tu suivi ce conseil ?

    Evidemment, tu as le droit à ton opinion. On ne peut pas plaire à tout le monde.

    C’est pourquoi je serai ravi de te rembourser le livre.

    Renvoie ta copie du livre à :

    Sébastien Night,
    BP 70329, 44003 Nantes Cedex 1

    avec un courrier indiquant ton adresse pour le remboursement,
    et je te rembourserai personnellement le prix du livre.

    J’offrirai ton exemplaire à quelqu’un qui sera décidé à l’utiliser, ainsi tout le monde sera content.

    Sébastien Night,
    auteur de « Séduire en 5 Secondes »,
    Best seller en France (Amazon, 2010)

  15. Ping : Boostez votre motivation en annonçant haut et fort un objectif ambitieux
  16. J’ai acheté le livre 5 secondes pour séduire et j’ai trouvé les conseils très bon ! Moi je recommande le livre même si je n’ai pas encore testé ces conseils.

    Je suis aussi intéressé par la publication d’un livre sur le net si un jour Sébastien ou Olivier vous ouvrez votre maison d’édition..

  17. @Karym Comment peut-on recommander quelque chose que l’on n’applique pas d’abord soi-même ? Quelque chose m’échappe.

  18. Bonjour Olivier et Sébastien,

    Je viens de découvrir cette interview que je trouve très intéressante. Ce partage d’expériences est toujours très enrichissant.

    Merci à vous 2.

  19. Bonjour Olivier,

    Ici ambiance Caraïbes à Roscoff (Bretagne Nord), et j’ai reporté l’heure de la plage, tellement l’interview était intéressante. Vous êtes brillants tous les deux !

    Je suis intéressée à deux titres :
    1) J’ai moi-même fait l’expérience d’écrire, éditer et vendre un livre, puis un magazine par moi-même. J’ai démarré dans les deux cas avec 1 euro et j’ai vendu par sous-scription. C’était dans les années 2003/2004 et Internet n’avait pas le développement qu’il a maintenant. Je n’ai pas eu le succès dont parle Sébastien, nénamoins j’ai acquis beaucoup d’epxériences, sans perte financière, qui me permettent de gérer aujourd’hui mes blogs comme un magazine.

    2) avec le blog http://www.aimaenergy.com, je suis en train de lancer un auteur canadien dans la communauté francophone, voir http://aimaenergy.com/a-propos-de-jeff-brown-2/.

    Voici un extrait d’une longue interview qui paraîtra dans les prochains jours sur le blog :
    « Jeff Brown n’a pas donné une suite favorable à cette proposition (d’une maison d’édition) et s’est lancé dans la publication de son livre par lui-même à la fin 2007. Il a vendu les premiers exemplaires les uns après les autres. au même rythme, il recevait des courriers électroniques de reconnaissance pour avoir osé partager publiquement ses difficultés, ses douleurs, ses peines, qui résonnaient avec celles de Monsieur Tout le Monde.
    Il a ensuite confié la distribution de son livre à un SDF qui vivait près de chez lui, et qui a réussi à en vendre un grand nombre en l’espace d’une journée. Les gens cherchaient déjà le SDF dans les rues pour se procurer le livre. »

    L’auteur est en train d’écrire un second livre dont nous étudions la possibilité de le publier tout de suite dans les deux langues anglais et français. Je prépare donc le blog comme plateforme de lancement, si je puis dire. Donc les conseils de Sébastien, et les tiens, sont très précieux.

    Où et comment je peux écouter l’autre interview que tu annonces à la fin de l’enregistrement ?

    Bon, j’ai mérité la plage ….

    Bon dimanche à toi.

    Emmanuelle

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