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La méthode Bullet Journal

La méthode Bullet Journal Ryder Carroll

Résumé de « La méthode Bullet Journal : Comprendre le passé, organiser le présent, définir l’avenir » de Ryder Carroll : ce livre présente le Bullet Journal, une méthode d’organisation qui, avec l‘écriture manuscrite, combine agenda, carnet de notes et journal personnel pour nous aider à gérer nos tâches, centraliser nos objectifs, suivre nos progrès et mener une vie intentionnelle.

Par Ryder Carroll, 2018, 380 pages.

Titre original : « The Bullet Journal Method: Track Your Past, Order Your Present, Plan Your Future« 

Chronique et résumé de « La méthode Bullet Journal : Comprendre le passé, organiser le présent, définir l’avenir » de Ryder Carroll

I. LA PRÉPARATION

1.1 – Introduction

L’origine de « La méthode Bullet Journal » : un besoin personnel d’organisation de l’auteur

Dans l’introduction de « La méthode Bullet Journal« , l’auteur, Ryder Carroll revient sur sa propre expérience. Il raconte comment, enfant, il a été diagnostiqué avec un trouble du déficit de l’attention (TDA), et comment cet aspect de sa personnalité l’a poussé à chercher des solutions pour mieux organiser ses pensées et ses tâches.

Ryder Carroll explique ainsi avoir progressivement mis au point un système basé sur un carnet, mêlant agenda, journal intime, bloc-notes et carnet de croquis.

Cette méthode lui a permis de devenir plus productif et de surmonter ses difficultés d’attention, confie-t-il.

La naissance puis le succès grandissant de la méthode

En 2007, l’auteur partage pour la première fois sa méthode avec une collègue. Malgré son appréhension initiale, les retours positifs de cette dernière l’encouragent à formaliser et à partager plus largement son système, qu’il nomme « Bullet Journal« . Il crée alors un site web dédié au Bullet journal.

Ryder Caroll ne s’y attend pas mais sa méthode rencontre un vif succès : des communautés émergent en ligne autour du Bullet Journal. Les utilisateurs y partagent leurs expériences et leurs adaptations personnelles de la méthode.

Des témoignages inspirants

L’auteur revient sur deux témoignages qui l’ont particulièrement marqué à ce moment-là :

  • Celui de Sandy, une jeune mère qui a trouvé dans le Bullet Journal un moyen de mieux gérer son quotidien et même de surmonter un trouble obsessionnel compulsif.
  • Celui d’Anthony, un designer freelance qui a gagné en confiance grâce à cette méthode d’organisation.
L’objectif du livre « La méthode Bullet Journal » :
la méthode bullet journal

Ryder Carroll explique que son livre vise à nous aider à nous organiser dans un monde numérique souvent envahissant. Le Bullet Journal est, ajoute-t-il, comme un outil pour retrouver un lien avec soi-même et mener une vie plus intentionnelle.

Aussi, dans cet ouvrage, l’auteur promet d’aborder à la fois le système pratique et la philosophie qui sous-tend sa méthode.

1.2 – Les 3 piliers de la méthode Bullet Journal et la promesse de Ryder Caroll

Ryder Carroll présente ensuite les trois piliers fondamentaux de la méthode Bullet Journal.

Pilier n° 1 : La productivité

D’abord, l’auteur explique que le Bullet Journal nous rend plus productif car il nous aide à gérer efficacement le flux incessant d’informations qui nous submerge quotidiennement.

Pour l’auteur, il est nécessaire de nous créer un espace déconnecté afin de permettre à notre esprit de se concentrer sur l’essentiel. Cette bulle protectrice nous évite ainsi de sombrer dans la paralysie qu’engendre souvent le trop-plein d’informations de notre époque.

Pilier n°2 : La pleine conscience

Le deuxième pilier de la méthode nous invite à nous ancrer dans l’instant présent.

Selon Ryder Caroll, le Bullet Journal devient un miroir qui nous permet de prendre du recul sur notre vie et de mieux nous connaître. L’auteur insiste particulièrement sur le pouvoir de l’écriture manuscrite : une véritable ancre qui nous ramène au moment présent, loin des distractions numériques.

Pilier n°3 : L’intentionnalité

Enfin, selon Ryder Caroll, le Bullet Journal joue le rôle d’un pont entre nos rêves et notre réalité quotidienne.

L’auteur le présente, en effet, comme un compagnon qui va nous aider à transformer nos bonnes intentions en actions concrètes. Tel un architecte, le Bullet Journal nous permet, continue-t-il, de construire une vie alignée avec nos aspirations les plus profondes, en intégrant naturellement nos résolutions dans notre routine de tous les jours.

C’est, en somme, un guide pour mener une vie plus intentionnelle, plus consciente et maîtrisée. Plus qu’un simple carnet, il nous invite à prendre les commandes de notre existence.

1.3 – Le guide

« La méthode Bullet Journal » est un livre compagnon qui s’adapte à toutes les étapes de la vie, fait remarquer l’auteur.

Pour ceux qui se lancent dans l’aventure

Aux novices qui s’apprêtent à embarquer dans l’aventure du Bullet Journal, Ryder Carroll recommande de suivre le livre pas à pas, de manière linéaire.

Les deux premières parties posent les bases du système, informe-t-il. Les troisième et quatrième parties abordent la pratique et la personnalisation.

Pour les bujoteurs chevronnés et tous ceux qui le deviendront un jour

Pour les initiés déjà familiers avec le système, l’auteur a conçu les chapitres comme autant d’îlots de connaissance indépendants, permettant une découverte libre au gré des besoins et des envies.

Par ailleurs, Ryder Carroll souligne que son livre va au-delà du simple manuel d’organisation : il nous invite en effet à explorer le « pourquoi » derrière la méthode Bullet Journal, les fondements philosophiques qui la sous-tendent. Son ambition ultime ? Nous accompagner vers une vie plus consciente et plus intentionnelle, où chaque action trouve son sens.

1.4 – Le pourquoi

Une leçon tirée de l’entrepreneuriat

Pour nous faire comprendre l’importance d’une vie intentionnelle, Ryder Carroll nous ouvre les portes de son passé d’entrepreneur en nous racontant l’histoire de sa start-up Paintapic.

Il nous confie comment, malgré le démarrage prometteur de cette entreprise, sa passion s’est, en fait, vite éteinte. Et s’il s’est si rapidement désintéressé du projet, c’est parce qu’il a réalisé, avoue-t-il, qu’il poursuivait, à travers cette start-up, des objectifs qui ne lui ressemblaient pas vraiment.

Le piège des influences extérieures

À travers cette expérience, l’auteur pointe du doigt l’influence parfois trompeuse des médias et des réseaux sociaux sur nos ambitions. Ces miroirs déformants peuvent nous faire oublier ce qui compte vraiment pour nous et ainsi nous éloigner de notre véritable chemin.

L’essence de l’intentionnalité

L’auteur définit l’intentionnalité comme « la capacité de l’esprit à viser quelque chose auquel il trouve du sens et à agir pour se diriger vers cette chose« . En gros, vivre avec intention, c’est savoir où l’on va et pourquoi on y va. Cette conscience nous permet d’agir en accord avec ce qui fait sens pour nous.

Et pour cultiver cette conscience de soi, le Bullet Journal devient alors un véritable outil allié : en gardant une trace de nos décisions et de nos actions, il nous aide à y voir plus clair, à tirer les leçons de nos expériences et à distinguer l’essentiel du superflu.

C’est le cas notamment de Rachel M. et son conjoint, exemple mentionné par Ryder Caroll : grâce au Bullet Journal, tous deux ont trouvé un langage commun pour parler de leurs rêves et de leurs projets, et aligner harmonieusement leurs vies personnelle et professionnelle.

Ryder Carroll conclut sur le sujet de l’intentionnalité en nous faisant remarquer que mener une vie intentionnelle, ce n’est pas chercher la perfection, c’est écrire une histoire dont on est fier d’être le héros, une histoire qui reflète vraiment qui nous sommes.

1.5 – Se désencombrer l’esprit avec l’inventaire mental

Dans cette partie du livre « La Méthode Bullet journal« , Ryder Carroll aborde le problème de la surcharge mentale et propose une solution pour y remédier.

Notre cerveau, observe l’auteur, génère entre 50 000 et 70 000 pensées par jour. Cela équivaut au contenu d’un livre quotidien. Aussi, cette profusion de pensées peut nous conduire à être « occupés » sans être nécessairement productifs.

Ryder Carroll nous met alors en garde contre la fatigue décisionnelle, un phénomène où la multiplication des choix épuise notre capacité à prendre des décisions judicieuses. À titre d’exemples, il cite des personnalités telles que Barack Obama et Mark Zuckerberg qui limitent volontairement certains choix quotidiens pour préserver leur énergie mentale.

Pour remédier à ce problème, l’auteur propose une technique qu’il nomme « l’inventaire mental ».

désencombrer l'esprit avec l'inventaire mental

L’inventaire mental consiste à prendre du recul et à organiser ses pensées en les couchant sur le papier. Le processus se déroule en trois étapes :

  1. Lister les choses en cours d’accomplissement,
  2. Lister ce qui devrait être accompli,
  3. Lister ce qu’on souhaite accomplir.

L’auteur propose de passer cet inventaire au crible de deux questions :

  1. Cela a-t-il de l’importance ?
  2. Cela est-il indispensable ?

Pour Ryder Carroll, cet exercice permet d’identifier les tâches vraiment importantes et de se libérer des distractions inutiles. Il prépare ainsi le terrain pour l’utilisation efficace du Bullet Journal.

1.6 – Les carnets

Pourquoi choisir un carnet ?

Ryder Carroll explique ensuite avoir choisi d’utiliser un carnet pour sa méthode Bullet Journal. C’est parce que le carnet, indique-t-il, offre :

  • Un espace déconnecté, sanctuarisé, loin des distractions numériques,
  • Un cadre propice à la concentration et à la réflexion profonde,
Les avantages uniques du format papier

Pour l’auteur de « La Méthode Bullet journal« , le carnet présente plusieurs avantages :

  • Une flexibilité incomparable, qui s’adapte aux besoins évolutifs de l’utilisateur, contrairement aux applications numériques souvent trop rigides.
  • Une « boîte à outils » polyvalente, capable de réunir différents aspects de notre vie dans un seul espace.
  • Un nouveau départ possible chaque jour, contrairement aux outils numériques qui donnent une impression de continuité sans fin.

Enfin, Carroll souligne que le BuJo, en tant que témoin de notre parcours, crée :

  • Une archive personnelle de nos expériences,
  • Un support d’apprentissage de nos erreurs et réussites,
  • Une mémoire tangible de notre évolution personnelle.

1.7 – L’écriture manuscrite

bienfaits de l'écriture manuscrite bullet journal

Ryder Carroll met également en lumière les avantages de l’écriture manuscrite à l’ère numérique.

  • Des bénéfices cognitifs prouvés

L’auteur de « La méthode Bullet Journal » s’appuie sur diverses études scientifiques pour démontrer que l’écriture à la main stimule davantage le cerveau, améliore la mémoire et la compréhension.

  • Le pouvoir de la lenteur

Par ailleurs, le processus plus lent de l’écriture manuscrite oblige à prendre le temps de réfléchir et de se concentrer sur ce qui est vraiment important. On est ici au cœur de la philosophie du Bullet Journal, relève l’auteur.

Cette lenteur force aussi à synthétiser l’information. En cela, elle favorise une meilleure assimilation.

  • Au-delà de l’organisation

Pour Ryder Carroll, l’écriture est un support efficace pour notre croissance personnelle. Elle possède également des vertus thérapeutiques reconnues, notamment pour surmonter des traumatismes.

II. LE SYSTÈME

2.1 – Le système du Bullet Journal

Dans la deuxième partie de son livre « La méthode Bullet Journal », Ryder Carroll nous présente le Bullet Journal comme un système modulaire et flexible :

Il explique, en effet, que chaque élément a une fonction spécifique, « que ce soit d’organiser votre journée, de planifier votre mois ou de vous attaquer à la réalisation d’un objectif » mais peut être combiné selon les besoins.

Cette adaptabilité permet au système d’évoluer avec l’utilisateur.

2.2 – L’écriture rapide

Notre mémoire nous joue souvent des tours, même pour des événements récents. Face à ce constat, Ryder Carroll présente l’écriture rapide comme une solution pratique pour capturer nos expériences quotidiennes et en tirer des leçons.

Contrairement au journal intime traditionnel, chronophage et peu structuré, l’écriture rapide se concentre sur l’essentiel. Elle permet de saisir rapidement les éléments importants de notre journée tout en restant claire et concise.

Pour illustrer l’efficacité de cette méthode, l’auteur partage le témoignage de Ray Cheshire, un professeur britannique, qui utilise l’écriture rapide pour gérer efficacement son quotidien chargé et ses imprévus. Cette technique s’avère particulièrement utile pour faire face au flot constant de tâches et d’informations qui caractérise notre vie moderne.

2.3 – Les sujets et la pagination du BuJo

Les sujets

Avant de commencer à écrire, Carroll nous invite à définir un « sujet » pour chaque page. Plus qu’un simple titre, le sujet remplit trois fonctions essentielles :

  • Identifier clairement le contenu,
  • Clarifier nos intentions,
  • Établir un cadre structuré pour le contenu.

L’auteur nous encourage à prendre un bref moment de réflexion avant de choisir un sujet. Cette pause nous aidera, dit-il, à évaluer l’utilité réelle de ce que nous allons noter.

La pagination

La numérotation des pages, associée à l’index, permet de naviguer efficacement dans notre journal. Seule la feuille de route quotidienne fait exception, ne nécessitant que la date comme référence.

2.4 – Les puces du BuJo

Ryder Carroll présente les puces comme la syntaxe du Bullet Journal. Elles permettent, ajoute-t-il, de catégoriser et de condenser l’information efficacement.

Ces puces se divisent en trois grandes catégories :

  • Les tâches = ce que nous devons faire.
  • Les événements = nos expériences vécues.
  • Les notations = les informations à retenir.

L’auteur insiste ici sur un principe clé dans cette prise de note : trouver le juste milieu entre brièveté et clarté. Une note trop courte perd de son sens, une note trop longue devient inefficace. Par exemple, plutôt que d’écrire « Appeler John M. dès que possible parce qu’il a besoin de savoir quand je pourrais lui fournir les chiffres de vente du mois de juin », on préférera « Appeler John M., re : chiffres de vente juin ».

2.5 – Les tâches dans le BuJo

Ryder Carroll détaille ensuite la puce « tâche » symbolisée par un point. Elle est l’élément central de son système, indique-t-il, Cette puce peut prendre cinq formes différentes selon l’état de la tâche :

  • Point (•) : tâche à faire
  • Croix (x) : tâche effectuée
  • Flèche droite (>) : tâche migrée vers une autre section
  • Flèche gauche (<) : tâche programmée pour plus tard
  • Trait (-) : tâche devenue caduque

Pour les tâches nécessitant plusieurs étapes, l’auteur propose deux solutions :

  • Créer des sous-tâches en retrait sous la tâche principale.
  • Pour les projets plus complexes, développer une collection séparée.

Ryder Carroll illustre ce système avec l’exemple concret de la planification d’un voyage, montrant comment une simple tâche peut évoluer en un projet nécessitant sa propre collection.

2.6 – Les événements dans le BuJo

Le principe de base des évènements

Ryder Carroll considère les événements, marqués d’une puce blanche « o », comme des points d’ancrage de notre expérience, qu’ils soient passés ou à venir. Ces entrées doivent rester concises et neutres, même pour des moments émotionnellement chargés : « Soirée ciné » mérite autant de détails que « Il m’a larguée ».

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Le Bullet Journal, outil de perspective

L’auteur souligne que cette approche permet de créer une archive objective des expériences, qui peut être consultée ultérieurement pour une réflexion plus approfondie. Il illustre cette idée avec l’histoire de Michaël S. : en relisant les notes objectives de son Bullet journal sur sa relation amoureuse, ce dernier découvre une réalité différente de ses souvenirs enjolivés, lui permettant de tourner la page plus sereinement.

Le BuJo, une mémoire fiable
aide mémoire bujo

Notre mémoire, observe Ryder Carroll, peut nous jouer des tours. Le BuJo agit alors comme un témoin impartial de notre parcours. Et il nous aide ainsi à prendre des décisions plus judicieuses basées sur des faits plutôt que sur des souvenirs déformés.

Pour cela, l’auteur nous conseille de consigner régulièrement et dès que possible les événements, qu’ils soient positifs ou négatifs, pour en préserver toute leur authenticité et avoir une vision plus complète et précise de notre parcours de vie.

2.7 – Les notations du BuJo

Pour Ryder Carroll, les notations, représentées par un tiret « -« , servent à consigner des faits, pensées et observations. Ces notes sont particulièrement utiles lors de réunions ou de cours.

Pour une prise de note efficace, il est important, souligne l’auteur, de rester concis. Car cela favorise une meilleure assimilation de l’information. Aussi, plutôt que de la transcrire mot à mot, il nous invite à sélectionner l’information essentielle et la relier à des éléments personnels. De cette façon, nous transformerons notre écoute passive en compréhension active.

2.8 – Les indicateurs et les puces personnalisées du BuJo

Ryder Carroll définit les indicateurs comme des symboles placés avant les puces pour mettre en évidence certaines notes. Il partage deux exemples :

  • L’astérisque (*), qui marque les priorités.
  • Le point d’exclamation (!), qui signale les inspirations.

L’auteur de « La méthode Bullet Journal » introduit également le concept de puces pour personnaliser le système à des besoins spécifiques. Par exemple :

  • Une barre oblique (/) pour les tâches déléguées.
  • Des lettres significatives pour les événements récurrents (comme « H » pour l’entraînement de rugby).

Il recommande toutefois un usage modéré de ces personnalisations pour ne pas ralentir la prise de notes.

2.9 – Les collections du BuJo

Ryder Carroll compare le Bullet Journal à une boîte de Lego : un système composé de « briques » modulaires appelées collections.

Ces modules flexibles permettent d’organiser toute information connexe, du simple planning de voyage à la préparation d’une fête. Parce qu’il reflète les besoins spécifiques de son utilisateur, chaque Bullet Journal devient ainsi unique.

2.10 – La feuille de route quotidienne du BuJo

La feuille de route quotidienne constitue le cœur du système du Bullet Journal, déclare ici l’auteur.

Simple dans sa conception – une date et un numéro de page suffisent – elle accueille le flot continu de nos pensées, tâches et événements. Elle agit en quelque sorte comme un déversoir mental et nous aide à rester concentré sur l’essentiel du moment.

2.11 – La feuille de route mensuelle du BuJo

La feuille de route mensuelle nous apporte une vue d’ensemble pour planifier et suivre efficacement nos activités du mois à venir. Organisée sur une double page, elle combine :

  • Une page calendrier : pour suivre les événements.
  • Une page de tâches : pour lister les priorités mensuelles.

Ryder Carroll la compare à un chapitre de notre histoire personnelle qui récapitule clairement nos engagements.

2.12 – La feuille de route de l’avenir du BuJo

Placée au début du carnet, la feuille de route de l’avenir agit comme un « entrepôt« , une « file d’attente » pour nos projets futurs.

Pour l’auteur de « La méthode Bullet Journal« , celle-ci sert à stocker toute tâche ou événement prévu au-delà du mois en cours et d’avoir une vision à long terme.

2.13 – L’index

Pour Ryder Carroll, l’index du Bullet Journal est « comme un conteneur dans lequel sont stockées toutes vos autres collections« . « L’index fournit un moyen simple de retrouver vos pensées, plusieurs jours, mois ou années après que vous en ayez confié la garde à votre carnet » précise l’auteur.

Placé au début du carnet, il combine ainsi les fonctions d’un index traditionnel et d’une table des matières, permettant de retrouver rapidement toute information.

L’auteur décrit trois variations de l’index :

  • L’index standard : pour noter les collections et leurs pages.
  • Les sous-collections : pour organiser les projets complexes.
  • L’index dédié : pour les carnets thématiques spécifiques.

Il introduit également le « fil d’exécution« , une technique inspirée de l’informatique permettant de relier des contenus connexes à travers le carnet, voire entre différents carnets.

2.14 – La migration

Dans le Bullet Journal, la migration, explique Ryder Carroll, est un processus qui consiste à transférer du contenu d’un espace à un autre du carnet. Cela nous force à évaluer nos engagements, nous fait examiner chaque tâche : mérite-t-elle vraiment d’être recopiée ?

L’auteur distingue deux types de migration principaux :

  • La migration mensuelle : pour réévaluer les tâches non accomplies.
  • La migration annuelle : pour faire table rase et commencer un nouveau carnet chaque année.

2.15 – La lettre

Ryder Carroll termine la deuxième partie de son livre « La méthode Bullet Journal« , en partageant la lettre poignante d’une Bujoteuse. Celle-ci montre comment le Bullet Journal peut devenir vital en situation d’urgence.

L’histoire raconte comment une mère a pu fournir instantanément aux urgentistes toutes les informations médicales capitales concernant son enfant grâce à son carnet.

L’auteur souligne ainsi que l’organisation dépasse le simple intérêt de la productivité : elle peut littéralement sauver des vies.

III. LA PRATIQUE

comment créer son bullet journal méthode

3.1 – La pratique de la méthode Bullet Journal

Dans la troisième partie de son livre « La méthode Bullet Journal« , Ryder Carroll commence par nous faire réfléchir sur l’organisation qui peut devenir une distraction « habilement déguisée » si elle est une fin en soi et n’est pas liée à un sens plus profond.

« Être occupé n’est pas nécessairement synonyme d’être productif« , souligne en effet l’auteur. Il insiste sur l’importance de comprendre le « pourquoi » de nos actions plutôt que simplement le « quoi » et le « comment »

Cette partie, poursuit l’auteur, sert de pont entre nos convictions et nos actions. Chaque chapitre y explore des principes issus de différentes traditions philosophiques et leur application pratique à travers le Bullet Journal.

3.2 – Commencer son Bullet Journal

Ryder Carroll compare ici la page blanche à la vie elle-même pour aborder la peur de commencer et la peur de l’échec d’une manière générale. Il illustre son propos en partageant l’histoire de Heather Caliri, qui a surmonté sa peur de mal faire et son anxiété face à la lecture grâce au Bullet Journal.

En somme, osons agir pour apprendre et nous améliorer et « ne laissons pas la peur affadir notre vie » souffle l’auteur.

3.3 – La réflexion

Pour l’auteur de « La méthode Bullet Journal« , la réflexion est le cœur de l’intentionnalité.  
Elle aide à examiner nos expériences et à séparer l’essentiel du superflu.

Plusieurs niveaux de réflexion sont ici détaillés :

  • La réflexion quotidienne :
    • Le matin => Un moment de planification et de clarification.
    • Le soir => Un examen bienveillant de la journée écoulée.
  • La réflexion à long terme : la migration mensuelle et annuelle nous oblige à ralentir et à évaluer nos engagements.

Puis Ryder Carroll rappelle que « l’art d’être productif est d’en faire plus en se dispersant moins« . Il insiste également sur l’importance de la constance en matière de réflexion plutôt que de la durée des sessions de réflexion : mieux vaut une pratique régulière même brève pour développer notre pleine conscience dans notre vie quotidienne.

3.4 – Le sens

Le paradoxe du bonheur

Ryder Carroll s’intéresse ici à notre rapport au bonheur et au sens de la vie.

Il revient d’abord sur un épisode de la série télévisée « La Quatrième Dimension » pour montrer comment la réalisation de tous nos désirs peut paradoxalement mener au vide et à l’ennui.

L’auteur soulève ensuite un paradoxe, celui du développement personnel moderne : malgré une augmentation des efforts et des dépenses dans ce domaine, on constate une hausse des taux de dépression et d’anxiété. « Si vous y prêtez attention« , note-t-il, « vous remarquerez le nombre de publicités qui insistent non pas sur le « bien », mais sur le « plus » : mieux, plus vite, plus frais, plus solide, plus léger.« 

Par ailleurs, il évoque deux concepts :

  • L' »impact bias » => notre tendance à surestimer l’intensité et la durée de nos futures émotions.
  • L' »adaptation hédoniste » => notre capacité à nous habituer rapidement aux plaisirs, ce qui nous pousse à en rechercher toujours plus.

En fait, Ryder Carroll remet en question l’idée que le bonheur puisse être un objectif en soi. Car selon lui, nous sommes souvent mauvais juges de ce qui nous rendra heureux à long terme.

Une nouvelle perspective

Dès lors, Ryder Carroll nous invite à changer d’approche : « le bonheur est le fruit de nos actions dirigées vers autre chose que la poursuite du bonheur« , dit-il.

Aussi, plutôt que de chercher directement le bonheur, il suggère de nous concentrer sur ce qui donne du sens à notre vie. Nous devons être attentifs à ce qui « résonne » en nous, en nous laissant guider par notre curiosité naturelle. Autre outil intéressant : le concept japonais d' »ikigai« , qui se situe à l’intersection de ce qu’on aime faire et de ce qu’on fait bien.

En pratique : le conte des deux vies

L’exercice proposé ici s’inspire d’un poème de Robert Frost intitulé « The Road Not Taken » (« Le
Chemin que je n’ai pas suivi
« ). Il nous invite à imaginer deux chemins de vie possibles :

  • Le chemin bien tracé : une vie confortable mais sans prise de risques.
  • Le chemin moins fréquenté : une vie plus risquée mais potentiellement plus enrichissante.

L’auteur de « La méthode Bullet Journal » nous demande ensuite d’écrire deux nécrologies différentes, une pour chaque chemin. Puis de réfléchir aux émotions et prises de conscience suscitées par cet exercice. Enfin, de choisir celle qui nous parle le plus. Les réussites qui nous rendraient le plus fiers dans cette vie choisie doivent alors être intégrées à la collection « Objectifs » du Bullet Journal.

3.5 – Les objectifs

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L’art de se fixer des objectifs significatifs

Dans cette partie de « La méthode Bullet Journal« , Ryder Carroll commence par souligner à quel point il est important de définir des objectifs intentionnels et significatifs.

La curiosité, explique-t-il, nous pousse hors de notre zone de confort, mais ce sont les objectifs qui donnent direction et structure à cette énergie. L’auteur nous met aussi en garde : pas d’objectifs impulsifs ou empruntés à d’autres. Les vrais objectifs naissent de nos expériences personnelles et répondent à des besoins authentiques.

La méthode des sprints : diviser pour mieux réussir

Inspiré de la méthode Agile, Ryder Carroll propose ensuite une technique ingénieuse : fractionner nos grands objectifs en « sprints » – des mini-objectifs autonomes et gratifiants. Contrairement aux simples étapes d’un projet, chaque sprint devient une petite victoire en soi qui nourrit notre motivation.

En pratique : une boîte à outils complète

Pour transformer nos aspirations en réalisations, Ryder Carroll propose six exercices pratiques :

  • La collection « Objectifs » : une double page du Bullet Journal est dédiée à la liste de tous les objectifs, grands et petits. Cette collection sert de « menu » des avenirs possibles, toujours à portée de main.
  • L’exercice « 5, 4, 3, 2, 1 » : cet exercice aide à contextualiser les objectifs dans le temps, en les classant selon leur durée de réalisation (5 ans, 4 mois, 3 semaines, 2 jours, 1 heure). Il permet de visualiser clairement les objectifs à court, moyen et long terme.
  • Classer ses objectifs par ordre de priorité : l’objectif est de ne retenir qu’un seul objectif majeur et prioritaire par période. Cela va nous forcer à faire des choix et à se concentrer sur l’essentiel.
  • Se concentrer sur nos priorités : l’idée ici est de ne pas se disperser et de se focaliser sur un nombre limité d’objectifs à la fois. Ryder Carroll cite des études montrant que seuls 2 % de la population sont réellement capables de multi-tâcher efficacement.
  • Scinder nos objectifs en « sprints » : les grands objectifs sont ici divisés en sous-objectifs plus gérables. L’auteur décrit les critères que ces sprints doivent remplir : absence d’obstacles majeurs, tâche bien définie, et délai court (idéalement une à deux semaines).
  • Le remue-méninges : le but de cet exercice est de clarifier notre objectif et de renforcer notre motivation.

En conclusion de cette pratique, l’auteur ajoute qu’il est important de bloquer du temps dans notre calendrier pour :

  • Travailler sur nos sprints => cela aide à maintenir la motivation et apporte la satisfaction de constater des progrès.
  • Réfléchir régulièrement à ces progrès accomplis => en se posant des questions comme « Que suis-je en train d’apprendre sur mes forces et mes faiblesses ? » ou « Que puis-je faire un peu mieux la prochaine fois ? »

3.6 – Pas-à-pas

La progression douce

Ryder Carroll nous invite à repenser notre approche du changement à travers une histoire : parmi trois amies passionnées de yoga et rêvant de reconversion, professionnelle, seule celle qui a choisi une progression méthodique a atteint son but.

Cette observation le conduit à nous présenter le « kaizen« , ce concept japonais d’amélioration continue qui privilégie les petits pas constants aux grands bouleversements.

La puissance des petits changements

L’auteur en est convaincu : les transformations les plus durables naissent souvent des plus petits changements. Au lieu de chercher la révolution spectaculaire, il nous encourage alors à embrasser une évolution progressive, libérée du stress paralysant des grands chamboulements.

En pratique : le kaizen au quotidien

Ryder Carroll propose quatre stratégies concrètes pour intégrer la philosophie du « kaizen » :

  • Poser des questions simples pour éveiller la curiosité et stimuler l’action. Par exemple : « Que puis-je faire dès maintenant pour redonner vie à mon projet ? »
  • Utiliser l’itération pour améliorer continuellement ses solutions. Pour cela, Ryder Carroll préconise la « roue de Deming« , un processus en quatre étapes : planifier, développer, contrôler, ajuster.
  • Utiliser le Bullet Journal comme laboratoire d’expérimentation pour appliquer ces cycles itératifs.
  • Pour surmonter la démotivation, se concentrer sur de petites actions réalisables qui améliorent légèrement la vie quotidienne.
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La clé de la productivité, nous rappelle Ryder Carroll, réside dans la régularité. Nous devons nous focaliser sur le processus plutôt que sur la vitesse. En faisant de l’amélioration continue une habitude quotidienne, nous créons les conditions d’une transformation profonde et durable de notre vie.

3.7 – Le temps

Les changements dans notre relation au temps

Notre perception du temps change avec l’âge et selon nos activités, observe Ryder Carroll. Par ailleurs, nous ne pouvons pas créer plus de temps, seulement mieux utiliser celui dont nous disposons. L’enjeu n’est donc pas la quantité, mais la qualité de notre présence dans l’instant, assure l’auteur.

L’état de « flow », cet effaceur de temps

Ryder Carroll expose alors le concept de « flow » développé par Mihaly Csikszentmihalyi. Cet état optimal où nous sommes totalement absorbés par une activité nous fait perdre la notion du temps et même la conscience de soi, explique l’auteur.

En pratique : trois clés pour maîtriser notre temps

Carroll partage trois techniques pour améliorer notre relation au temps :

  1. La méthode du temps limité : cette technique consiste à allouer une durée spécifique à une tâche pour ainsi créer un cadre et un sentiment d’urgence.
  2. La planification stratégique : l’auteur suggère de s’attaquer aux tâches les plus difficiles en premier, quand notre énergie est au plus haut.
  3. Le Memento Mori : Ryder Carroll encourage à garder à l’esprit notre mortalité pour mieux apprécier le temps dont nous disposons et prendre des décisions plus avisées.

Cette dernière approche, bien que confrontante, nous aide paradoxalement à vivre plus pleinement, en nous rappelant de faire des choix conscients dans l’utilisation de notre temps limité.

3.8 – La gratitude

Ralentir et apprécier

Ryder Carroll relate ici une scène évocatrice de la série télévisée « Twin Peaks« , où l’agent Cooper partage l’idée que « tous les jours, une fois par jour, il faut se faire un cadeau. » Pour l’auteur, cette anecdote montre combien il est important de savoir apprécier les petits moments de bonheur quotidiens ainsi que nos accomplissements.

Pour vraiment savourer nos réussites, il nous invite alors à ralentir. Il nous rappelle aussi qu' »accomplir ne veut pas nécessairement dire s’accomplir« .

Ainsi, la gratitude devient un outil pour identifier ce qui donne réellement du sens à notre vie.

En pratique : deux rituels essentiels

Carroll propose deux exercices pour cultiver la gratitude :

  • Célébrer chaque victoire : du simple sourire pour nos petites réussites à la grande célébration pour nos accomplissements majeurs.
  • Le rituel de gratitude quotidien : noter dans notre Bullet Journal au moins deux motifs de gratitude chaque jour, en évitant de recycler les mêmes réponses.

L’auteur conclut que cette pratique nous aide à « poser un regard reconnaissant sur chaque instant de sa vie » et booste notre capacité à repérer le positif dans notre quotidien. Un exercice qui modifie progressivement notre façon d’être au monde.

3.9 – Le contrôle

Les limites de notre pouvoir

S’inspirant de la philosophie stoïcienne, Ryder Carroll nous confronte ici au fait que nous ne pouvons contrôler ni le monde extérieur, ni les autres, ni même pleinement nos émotions. « Plus nous essayons de contrôler les autres« , observe-t-il, « plus la vie devient épuisante« .

Le véritable levier

Pour l’auteur, la seule chose que nous pouvons vraiment contrôler est « notre façon de répondre à ce qui nous arrive« . Cette liberté de choix dans nos réponses devient notre plus grand outil de transformation.

En pratique : deux façons efficaces de travailler sur notre relation au temps
relation au temps méthode bullet journal

Ryder Carroll propose deux exercices pour améliorer notre contrôle et ne plus réagir impulsivement.

  • Répondre vs réagir : Ryder Carroll propose d’utiliser le Bullet Journal comme espace de réflexion pour transformer nos réactions impulsives en réponses réfléchies. Il suggère notamment d’écrire des lettres (même non envoyées) pour clarifier nos pensées face aux situations difficiles.
  • Processus vs résultat : l’auteur nous invite à nous concentrer sur ce que nous pouvons contrôler (le processus) et à accepter de lâcher prise sur ce qui nous échappe (le résultat). On économise ainsi notre attention et on l’investit dans ce qui dépend vraiment de nous. Citant le dalaï-lama, il rappelle : « Si un problème peut être résolu, il ne sert à rien de s’inquiéter. S’il ne peut pas être résolu, s’inquiéter n’arrangera pas les choses« .

3.10 – Le rayonnement

L’effet papillon de nos actions

Ryder Carroll étudie l’impact de nos actions bien au-delà de leur point d’origine.

Selon lui, nos comportements se propagent et influencent les autres comme des ondes. C’est d’ailleurs la métaphore qu’il utilise : « À l’image des ondes concentriques qui troublent la surface d’un lac frappée par un caillou, nos actions se propagent autour de nous« , écrit-il.

Une responsabilité collective

L’auteur fait aussi remarquer que notre état intérieur influence directement notre impact sur les autres : « la charge émotionnelle de vos paroles et de vos actions modèle le monde qui vous entoure à l’image de votre monde intérieur« , affirme-t-il.

Ce n’est pas une invitation à devenir artificiellement positif, mais à reconnaître notre responsabilité dans la qualité de nos interactions.

En pratique : trois voies de transformation
  • L’autocompassion : Ryder Carroll nous invite à nous traiter avec la même bienveillance qu’on accorderait à un ami en difficulté. Nous pouvons, pour cela, avoir recours au Bullet Journal comme miroir de nos réussites : l’utiliser pour trouver des preuves de notre valeur et contrer l’autocritique.
  • L’amélioration mutuelle en observant nos relations : nous devons être conscient de l’influence de notre entourage sur nous. L’auteur nous suggère de documenter l’impact de nos interactions sociales en notant comment chaque rencontre affecte notre humeur et notre énergie. « Vous ne pouvez pas changer les gens qui vous entourent, mais vous pouvez changer d’entourage« , stipule-t-il, en citant Joshua Fields Millburn.
  • L’apprentissage constant : pour Ryder Carroll, il est primordial d’apprendre quotidiennement d’une façon délibérée pour développer nos ressources personnelles et avoir un rayonnement positif auprès de notre entourage.

3.11 – L’endurance

Retrouver du sens au quotidien

Cette partie démarre par une histoire personnelle de l’auteur : « Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part je déteste faire la vaisselle« , confie-t-il, avant de nous raconter comment cette tâche détestée est devenue porteuse de sens lorsqu’il a compris son importance pour sa compagne.

À travers cette anecdote, l’auteur nous révèle la sagesse et le sens caché des petites choses du quotidien : « Le sens peut se nicher dans les moments les plus calmes, les plus anodins, les plus inattendus. » Il nous encourage alors à être plus attentifs à ces moments apparemment insignifiants qui peuvent recéler une richesse insoupçonnée. Mais pour la percevoir, il faut, confie-t-il, être à l’écoute du monde extérieur mais aussi de notre monde intérieur.

En pratique : deux exercices pour transformer notre regard

L’auteur de « La méthode Bullet Journal » propose deux exercices :

  • L’Album Clairvoyance : Il s’agit de reconsidérer les tâches prosaïques en nous concentrant sur leurs bénéfices plutôt que sur leur aspect laborieux. L’auteur suggère alors de noter dans le Bullet Journal les aspects positifs de ces tâches.
  • La patience vigilante : Ryder Carroll nous propose d’utiliser la migration mensuelle pour évaluer si une obligation a montré sa valeur avec le temps. Si celle-ci ne révèle pas sa valeur immédiatement, nous pouvons suivre son évolution dans le temps et soit découvrir son sens profond, soit décider de l’abandonner en connaissance de cause.

3.12 – La déconstruction

transformer les épreuves en opportunités
Transformer nos épreuves en opportunités

Cette partie de « La méthode Bullet Journal » commence par nous raconter le mythe babylonien d’Enouma Elish, où le dieu Mardouk utilise les parties du corps de la déesse dragon Tiamat pour créer le monde.

À travers cette métaphore mythologique, Ryder Carroll veut montrer comment nos défis, une fois déconstruits, peuvent devenir les matériaux de notre reconstruction. Autrement dit, comment nous pouvons alors exploiter les épreuves que nous rencontrons et les utiliser à notre avantage.

L’auteur a personnellement appliqué ce principe. Il partage son expérience : il raconte comment, jeune diplômé confronté à une série d’échecs professionnels à New York, il a su transformer une situation désespérée en opportunité de réinvention. « Tant que nos cœurs battent« , écrit-il, « il y a toujours des chances à saisir. »

En pratique : deux outils de transformation
  • La méthode des cinq pourquoi : empruntée à Sakichi Toyoda, fondateur de Toyota, cette technique consiste à creuser un problème en se demandant « pourquoi ? » cinq fois de suite. Cette déconstruction révèle souvent les véritables enjeux cachés derrière nos difficultés.
  • Le plan d’attaque : une fois le problème déconstruit, Ryder Carroll nous invite à lister les actions possibles pour améliorer la situation, à choisir celle qui résonne le plus avec nous et à la décomposer en étapes concrètes. Cette approche, écrit-il, transforme nos « dragons » (nos défis) en opportunités de croissance personnelle.

L’auteur conclut en rappelant que « les défis qui se présentent à nous sont des miroirs qui révèlent nos vulnérabilités« , mais aussi des occasions de nous réinventer.

3.13 – L’inertie

Blocages et stagnations

Ryder Carroll aborde ici un obstacle familier à tous : ces moments où nos projets semblent stagner et où nos pensées tournent en rond.

Plus nous restons bloqués, plus l’inertie devient difficile à surmonter.

En pratique : deux techniques pour briser ce cycle
  1. La méthode du canard en plastique : Ryder Carroll suggère de verbaliser notre problème, nos blocages, à voix haute,auprès de quelqu’un ou même personne, comme si nous nous adressions à un canard en plastique :

Autre option : écrire une lettre détaillée dans le Bullet Journal, adressée à un objet ou un personnage imaginaire. L’acte même d‘exprimer clairement notre problème peut souvent révéler sa solution.

  1. Les sprints-pauses : pour éviter la paralysie mentale, l’auteur propose de nous accorder des pauses régénératrices en réalisant de petits projets sans lien avec notre objectif principal, autonomes, courts (deux semaines maximum) et avec une fin bien définie. Ces parenthèses créatives vont, en effet, nous libérer des pensées qui tournent en rond et nous aider à retrouver élan et motivation. Il est parfois nécessaire de faire un pas de côté pour mieux avancer ensuite.

3.14 – L’imperfection

Le piège de la perfection

Ryder Carroll termine la troisième partie de son livre « La méthode Bullet Journal » en explorant les dangers de la recherche de la perfection.

Il partage, à ce propos, une histoire personnelle révélatrice : un dîner romantique qu’il voulait parfait mais dont il a gâché le plaisir par son perfectionnisme. « Je croyais avoir pensé à tout« , confie-t-il, « mais j’ai fini par gâcher notre tête-à-tête amoureux en oubliant l’essentiel« .

La sagesse du wabi-sabi

L’auteur nous présente ensuite le concept japonais du wabi-sabi, qui voit la beauté dans l’imperfection. « À l’opposé de la vision occidentale« , explique-t-il, « le wabi-sabi célèbre la nature éphémère, singulière et lacunaire des choses« . Cette philosophie transforme nos erreurs en opportunités d’apprentissage continu.

En pratique : embrasser l’imperfection
  • L’atelier d’imperfection : Ryder Carroll propose de créer une collection « Imperfection » dans notre Bullet Journal, un espace libéré des attentes où nous pouvons expérimenter, nous exercer à lâcher prise sur le perfectionnisme et accepter nos maladresses. « Ce n’est peut-être pas parfait« , rappelle-t-il, « mais c’est indéniablement beau« .
  • Vers la maîtrise : plutôt que de viser une impossible perfection, le but est de chercher la maitrise, l’amélioration continue. L’auteur nous propose alors de noter quotidiennement dans notre Bullet Journal ce qui pourrait nous permettre de progresser.

L’auteur conclut en réaffirmant l’importance de continuer à progresser en acceptant l’imperfection comme partie intégrante du processus d’amélioration continue : « chaque action est une étape franchie vers l’amélioration« , écrit-il. « Ce qui importe, c’est de continuer à avancer et à construire sa vie, étape par étape.« 

IV. L’ART ET LA MANIÈRE

4.1 – L’art et la manière de bujoter

Ryder Carroll ouvre le quatrième chapitre du livre « La méthode Bullet Journal » par une anecdote sur un cours de capoeira au Brésil : l’absence de contexte initial y rendait les mouvements incompréhensibles.

Cette métaphore illustre en fait l’importance de comprendre comment les différents éléments du Bullet Journal s’articulent pour former un tout cohérent.

L’auteur explique alors comment concevoir et personnaliser les collections du Bullet Journal, une étape essentielle pour mieux maîtriser le système et l’adapter à ses besoins spécifiques. Il compare cette démarche à un proverbe chinois sur l’apprentissage de la pêche : « le système est la canne à pêche de La Méthode Bullet Journal. La pratique vous fournit la ligne et l’appât« . Ce n’est qu’en combinant ces deux aspects que l’outil déploie tout son potentiel.

Puis, Ryder Carroll met en garde les débutants contre un enthousiasme trop hâtif pour la personnalisation. Il conseille d’attendre deux à trois mois de pratique des bases avant de nous lancer dans des collections plus complexes. « Il importe que vous vous sentiez à l’aise avec les fonctionnalités élémentaires du système avant de chercher à les approfondir« , souligne-t-il.

4.2 – Les collections personnalisées des bujoteurs

L’essence d’une collection utile

Ryder Carroll définit le principe fondamental des collections personnalisées : « Une collection personnalisée est conçue pour se mettre au service d’un besoin spécifique« . Attention alors à la « collectionnite aiguë ». Car, à la différence de la feuille de route quotidienne qui est un fourre-tout, chaque collection doit avoir un objectif utile et précis.

Les trois sources d’inspiration des collections personnalisées

L’auteur identifie trois sources principales pour créer des collections personnalisées pertinentes :

  • Les objectifs => pour décomposer nos ambitions en éléments gérables.
  • Les challenges => pour affronter nos difficultés spécifiques.
  • Les tâches => pour organiser les projets complexes qui émergent de simples tâches
La méthode de création d’une collection

Ryder Carroll propose ensuite une méthode pour créer une collection, en utilisant l’exemple de l’organisation de vacances à Hawaï.

  • Commencer par un « remue-méninges » libre sur une double page.
  • Examiner nos motivations profondes avec les « cinq pourquoi » : « en comprenant quelles sont nos véritables motivations, nous augmentons l’impact potentiel de nos actions » lance l’auteur.
  • Formuler une déclaration de mission claire.
Les lecteurs de cet article ont également lu :  The Creative Habit (Devenir Créatif)

L’auteur attire l’attention sur les « collections bric-à-brac » dépourvues de but constructif ou d’intention. Il rappelle que « s’il n’y a rien à apprendre des informations contenues dans une collection, celle-ci n’apportera pas grand-chose à votre vie« .

4.3 – Design et mise en page du Bullet Journal

mise en page du bullet journal
Le fond avant la forme

Le Bullet Journal privilégie la fonctionnalité à l’esthétique : « le contenu est la seule chose qui compte vraiment avec le Bullet Journal, pas la présentation« . Ainsi, Ryder Carroll démystifie l’idée qu’il faut être artiste pour utiliser efficacement cette méthode.

Les trois piliers d’une collection efficace

Carroll met l’accent sur trois aspects clés dans la conception des collections :

  • La fonctionnalité avant tout : s’inspirant du principe « weniger, aber besser » (moins mais mieux) de Dieter Rams, Ryder Carroll encourage à « réduire le design de votre carnet à l’essentiel« . Une collection doit servir son objectif plutôt que de l’entraver. Elle doit rester utile même rétrospectivement.
  • La lisibilité comme clé : l’auteur propose des solutions pratiques pour améliorer la clarté : expérimenter différents outils d’écriture et utiliser l' »espace blanc » pour aérer les mises en page des collections. « Faites respirer vos mises en page« , conseille-t-il.
  • La viabilité dans le temps : « faire vivre une collection demande du temps et de l’énergie, il importe donc que le jeu en vaille la chandelle« , écrit l’auteur. Il encourage à évaluer régulièrement l’utilité de chaque collection (et ainsi éliminer celles qui ne sont plus pertinente) lors des migrations mensuelles ou annuelles.

Cette approche équilibrée vise à créer un outil personnel efficace plutôt qu’un chef-d’œuvre artistique.

4.4 – Se préparer avant de se lancer

La planification comme clé du succès

Ce chapitre s’ouvre avec une citation de Benjamin Franklin : « Si vous échouez à vous préparer, vous vous préparez à échouer !« . Cette introduction pose un principe fondamental pour l’auteur de « La méthode Bullet Journal » : quand on se lance dans un projet, une bonne préparation réduit considérablement les risques d’échec.

La mise en place, un art emprunté à la cuisine

L’auteur utilise une métaphore empruntée à la cuisine professionnelle : la « mise en place«  – cette préparation minutieuse de tous les ingrédients avant de commencer.

Comme un chef en cuisine, nous devons rassembler et organiser nos « ingrédients », c’est-à-dire les données et informations nécessaires à notre projet.

Une méthodologie par étapes

Ryder Carroll propose une approche en trois temps pour préparer une collection :

  • Identifier les « ingrédients » ou données nécessaires au projet.
  • Organiser ces éléments en catégories claires.
  • Créer des sous-collections pour chaque catégorie.
Le temps de la recherche

L’auteur met ensuite l’accent sur l’importance d’une phase de recherche bien cadrée, tout en mettant en garde contre l’excès de recherche qui peut devenir une forme de procrastination :  « s‘informer peut être amusant […] mais pour certains cela devient un prétexte pour éviter de s’y mettre. » Il recommande alors d’utiliser la méthode du temps limité pour encadrer les séances de recherche et les garder productives et focalisées.

Enfin, Ryder Carroll insiste sur l’importance de se concentrer d’abord sur le « quoi » (ce qu’on veut faire) avant de passer au « comment » (comment on va le faire).

Il conclut en soulignant que la planification, même pour un projet apparemment simple comme des vacances, permet de maximiser l’investissement en temps, énergie et argent.

4.5 – Les listes dans le Bullet Journal

La liste : un outil fondamental à optimiser

Ryder Carroll explique ici comment optimiser l’utilisation des listes dans le Bullet Journal.

Il présente d’abord la liste comme le gabarit de base du Bullet Journal et fait observer sa simplicité et son efficacité : « simples à créer, les listes fournissent un moyen efficace et pratique d’organiser du contenu » affirme-t-il. Cependant, comme toute liste peut rapidement devenir imposante, il propose des méthodes pour la garder gérable.

Deux techniques pour organiser ses listes
  • La hiérarchisation des priorités : l’auteur suggère de prendre du recul après avoir créé une liste et de passer en revue chaque élément : « Quels éléments vous excitent, piquent votre intérêt ? Quels sont ceux qui, au contraire, ne résonnent pas en vous ? » Il recommande d’utiliser un astérisque (*) pour marquer les priorités et de rayer les éléments non essentiels.
  • L’enrichissement contextuel : Ryder Carroll propose d’ajouter des colonnes pour inclure des informations contextuelles et ainsi faciliter la prise de décision. Il illustre cette approche avec un exemple de planification de vacances, où chaque activité est enrichie d’informations sur les horaires (H), la situation géographique (SG) et les coûts ($).

Pour l’auteur, suivre cette approche structurée permet de transformer une simple liste en un outil de décision efficace, et ce, tout en gardant la flexibilité de revenir et d’ajuster les choix au fil du projet.

4.6 – L’emploi du temps selon la méthode Bullet Journal

emploi du temps bullet journal
De l’importance de la planification temporelle

Cette partie de « La méthode Bullet Journal » nous aide à créer un itinéraire de voyage en utilisant le Bullet journal.

Ryder Carroll y aborde l’organisation du temps comme élément crucial de tout projet. « Le temps est un facteur essentiel dans tout projet, même (surtout !) lorsqu’on a prévu d’entreprendre un voyage« , souligne-t-il.

Apprendre de l’expérience

L’auteur nous invite ensuite à réfléchir à nos expériences passées pour améliorer notre planification future. Il suggère d’analyser ce qui a fonctionné ou non dans nos précédents voyages, non pas pour se reprocher nos erreurs, mais dans le but de « mettre à profit les erreurs passées pour accroître ses chances de vivre une expérience plus aboutie« .

Un gabarit pratique en trois colonnes

Enfin, Ryder Carroll détaille ensuite une structure claire pour mieux organiser notre temps de manière optimale :

  • La colonne « où » : pour noter et suivre les lieux ou destinations.
  • La colonne « quand » : pour indiquer les dates de manière chronologique.
  • La colonne « quoi » : pour lister les activités, ordonnées chronologiquement selon leur déroulement dans la journée.

L’auteur recommande d’utiliser crayon et stylo pour ce type de planification, afin de faciliter les ajustements nécessaires durant la phase de préparation. Il rappelle également que cette méthode n’est qu’un exemple, librement adaptable en fonction des besoins de chacun. Comme il le dit si bien : « C’est votre voyage, votre histoire ».

4.7 – Les traqueurs dans le BuJo

L’art du suivi intentionnel

Ryder Carroll commence cette partie avec une citation de Peter Drucker : « On ne peut pas gérer ce qu’on ne peut pas mesurer« . Il explique, en effet, que les traqueurs, bien au-delà de leur aspect décoratif, sont des outils redoutablement efficaces pour suivre nos progrès vers des objectifs intentionnels.

Pour l’auteur, les traqueurs sont aussi un moyen de décomposer des objectifs intimidants en étapes gérables.

La synergie des collections

Il est judicieux, stipule l’auteur, d’utiliser les traqueurs en conjonction avec la feuille de route quotidienne, car :

  • Le traqueur mesure les progrès quantitatifs.
  • La feuille de route apporte le contexte qualitatif.

Ce suivi sert autant à développer notre conscience qu’à atteindre nos objectifs : « Pour réaliser de vrais progrès, nous devons être capables d’avoir une vision claire des effets produits par nos efforts« .

Un exemple de traqueur de budget pour des vacances est ici présenté. Celui-ci montre comment organiser visuellement les dépenses et les économies.

4.8 – Personnaliser son Bullet Journal

L’adaptation aux besoins changeants
Deux exemples pratiques de personnalisation du BuJo
  • L’expression écrite enrichie : l’auteur propose une simple modification pour capturer les pensées plus profondes. Par exemple, remplacer le tiret (-) par un plus (+) dans les notations. Cette subtile adaptation permet de repérer facilement les réflexions qui méritent d’être développées ultérieurement.
  • Le suivi d’habitudes intégré : Ryder Carroll montre comment incorporer un traqueur d’habitudes directement dans la feuille de route mensuelle, en utilisant un système simple de colonnes et de codes lettres.

Il conclut en rappelant son principe directeur « weniger, aber besser » (moins mais mieux), et nous encourage alors à ne conserver que les personnalisations qui restent utiles dans le temps.

4.9 – La communauté des bujoteurs

La diversité des bujoteurs

Cette partie du livre « La méthode Bullet Journal » met en lumière la communauté Bullet Journal comme un écosystème riche et varié, réunissant « presque tous les continents, toutes les croyances, tous les secteurs économiques et toutes les classes sociales« .

Des parcours inspirants de bujoteurs

Cette diversité se reflète dans la multitude de solutions créatives développées par ses membres.

Comme exemples de personnalisation créés par des membres de la communauté, l’auteur partage ici quatre témoignages de bujoteurs qui l’ont marqué :

  • Kim Alvarez, qui a transformé sa pratique de la gratitude en rituel quotidien.
  • Kara Benz, qui a adapté le système du Bullet Journal pour gérer sa boutique en ligne avec une feuille de route hybride quotidienne/hebdomadaire.
  • Dee Martinez, qui a utilisé le Bullet Journal pour traverser les grandes étapes de sa vie.
  • Eddy Hope, qui a créé le « Calendex » en fusionnant le calendrier et l’index.

Pour Ryder Carroll, ces exemples sont le fruit « d’années d’exploration et de pratique« . Il nous encourage à nous en inspirer tout en traçant notre propre chemin : « chaque Bullet Journal est un voyage intérieur » signale-t-il.

Pour explorer la richesse des adaptations possibles de la méthode Bullet Journal, l’auteur nous oriente, au terme de cette 4ème partie, vers des ressources en ligne.

V. CLAP DE FIN

5.1 – Bujoter dans les règles de l’art

Dans la dernière partie de son livre, Ryder Carroll commence par mettre en exergue la diversité des interprétations du Bullet Journal à travers le monde.

Il affirme qu’il n’existe pas de « bonne » façon de tenir son BuJo. Le succès de sa méthode réside dans sa flexibilité. Que l’on choisisse une approche minimaliste ou artistique, l’important est que le journal serve efficacement son utilisateur et reste un allié motivant.

Par ailleurs, pour Ryder Carroll, pas question de nous laisser intimider par les présentations sophistiquées vues sur Internet. Nous devons adapter notre Bullet Journal à nos besoins personnels : « s’inspirer des autres peut être utile, mais c’est d’abord de soi-même qu’il convient de s’inspirer« , déclare-t-il.

5.2 – Quelques mots d’au revoir

Ryder Carroll utilise ensuite la métaphore du Magicien d’Oz pour illustrer l’idée que les solutions à nos problèmes se trouvent souvent en nous-mêmes.

Ainsi, le Bullet Journal, comme le magicien d’Oz, n’a rien de magique : il agit comme un miroir révélateur de nos capacités intérieures. C’est un outil d’introspection qui permet de mieux se connaître et de prendre conscience de ses capacités.

solutions à nos problèmes en nous-même

5.3 – Foire aux questions

Dans cette partie finale, Ryder Carroll répond aux questions fréquemment posées par les bujoteurs.

Il aborde des sujets pratiques tels que le choix du carnet, le moment idéal pour commencer, la gestion des tâches récurrentes, ou encore l’utilisation conjointe d’un calendrier numérique. L’auteur donne également des conseils sur la migration entre carnets, la planification de projets multiples, et l’utilisation de l’application complémentaire « The Bullet Journal Companion« .

Finalement, l’auteur fournit des réponses concrètes qui réaffirment les principes fondamentaux de la méthode : simplicité, adaptabilité et focus sur l’utilité plutôt que sur l’apparence.

Conclusion de « La méthode Bullet Journal : Comprendre le passé, organiser le présent, définir l’avenir » de Ryder Carroll

Les 3 idées clés de la méthode Bullet Journal

Idée clé n° 1 : Le Bullet Journal simplifie notre organisation quotidienne en un seul carnet

Le Bullet Journal, conçu par Ryder Carroll, propose une méthode d’organisation visuelle, graphique et manuscrite qui allie intelligemment, dans un seul et même carnet, les fonctions d’un agenda, d’un carnet de notes et d’un journal personnel.

Grâce à sa structure modulaire, il s’adapte aux besoins de chacun, et offre ainsi une solution d’organisation flexible, centralisée particulièrement efficace.

Idée clé n° 2 : Le Bullet Journal combine productivité et mindfulness

La méthode Bullet Journal va bien au-delà de la simple organisation et dépasse la simple gestion de nos tâches. Le BuJo nous invite à ralentir, réfléchir et agir avec plus d’intention. L’acte d’écrire à la main devient un exercice de pleine conscience qui nous aide à clarifier nos pensées et à prendre de meilleures décisions.

Idée clé n°3 : Le Bullet journal est un outil de développement personnel et le miroir de notre évolution personnelle

Enfin, le Bullet Journal se révèle être un puissant outil de développement personnel. Il nous aide à identifier ce qui compte vraiment pour nous, à suivre nos progrès et à transformer nos aspirations en actions concrètes.

Pourquoi lire « La méthode Bullet Journal » ?

En plongeant dans la lecture de « La méthode Bullet Journal« , vous découvrirez un outil d’organisation qui vous sera utile, certes, pour gagner en productivité, mais aussi pour mieux vous connaître. Car si l’ouvrage est avant tout pratique, il possède aussi une dimension philosophique qui invite à mener une vie plus intentionnelle et épanouissante.

« La méthode Bullet Journal » est donc une lecture qui vous permettra de prendre du recul sur votre vie, de clarifier vos priorités et de progresser vers vos objectifs de manière consciente et structurée. Aussi, la pratique régulière du Bullet Journal devrait vous aider à développer une meilleure conscience de vos habitudes, de vos schémas de pensée et de vos véritables aspirations. Alors à vos plumes !

Points forts :

  • Une méthode d’organisation simple et flexible, adaptable à tous les besoins.
  • Un système analogique qui nous reconnecte à nous-mêmes dans un monde digital.
  • Au-delà du guide pratique, c’est aussi une véritable philosophie de vie qui est partagée.
  • Des exemples concrets et des témoignages inspirants.
  • Les nombreuses illustrations.

Points faibles :

  • Des concepts qui peuvent sembler trop évidents pour en faire un livre, surtout pour les lecteurs déjà familiers avec les méthodes d’organisation.
  • La mise en place du système demande un temps d’adaptation et de pratique.

Ma note :

★★★★☆

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