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L’HOMME AUX DEUX CERVEAUX : Apprendre à penser différemment dans un monde nouveau

L'homme aux deux cerveaux - Daniel Pink

Résumé du livre L’homme aux deux cerveaux : L’avenir appartient aux personnes qui sauront exploiter les ressources de l’hémisphère droit de leur cerveau. Selon Dan Pink, notre économie et notre société se sont construites à partir d’une forme de pensée privilégiant les capacités logiques, linéaires et analytiques, c’est-à-dire des qualités attribuées à l’hémisphère gauche du cerveau.

Face aux bouleversements de notre époque (abondance des biens de consommation, globalisation, omniprésence des technologies de pointe) cette forme de pensée logique est aujourd’hui dépassée. Pour faire la différence et prospérer dans cette nouvelle ère, il sera nécessaire de maîtriser des qualités jugées auparavant frivoles : l’empathie, la joie, l’inventivité et la recherche de sens.

L’homme aux deux cerveaux de Daniel Pink, 2006, 288 pages

Note : cette chronique nous est proposée par Olivier Richard, qui propose sur son blog Simple Slide des présentations animées d’excellents livres. Le concept de Simple Slide en image :

Le concept de Simple Slide

C’est donc un concept très complémentaire au mien, et Olivier Richard a souhaité vous le faire connaître en me proposant une chronique de L’Homme aux deux cerveaux façon “Des Livres Pour Changer de Vie”, et une présentation façon “Simple Slide”. J’ai accepté 🙂 .

Voici la présentation :

Chronique et résumé du livre L’homme aux deux cerveaux 

Introduction

Tout d’abord, le livre se divise en deux parties. Pour commencer, la première partie, intitulée l’ère conceptuelle, explique pourquoi nous avons changé d’époque. De plus, elle explique en quoi les différences entre les hémisphères gauche et droit de notre cerveau résument si bien notre époque.

Ensuite, la seconde partie se concentre sur chacune des 6 nouvelles aptitudes qui permettent de faire la différence dans cette ère conceptuelle : design, histoire, symphonie, empathie, jeu, histoire et sens. Chacun de ces thèmes est complété par un portfolio qui compile des exercices, liens Internet et lectures complémentaires pour approfondir soi-même l’aptitude en question.

Première partie : L’ère conceptuelle

Chapitre 1- L’ascension du cerveau droit

Pour commencer à comprendre les changements de notre époque, Daniel Pink prend comme point de départ … l’organisation de notre cerveau ! Après plus de 30 ans de recherches sur les hémisphères du cerveau, il est aujourd’hui possible de classer les découvertes en 4 points clefs :

1 – L’hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps, l’hémisphère droit le côté gauche du corps.

Notre cerveau est controlatéral, chaque moitié contrôle la moitié opposé du corps. Si vous levez la main droite, c’est l’hémisphère gauche de votre cerveau qui aura permis ce geste.

2 – L’hémisphère gauche est séquentiel, l’hémisphère droit est simultané.

L’hémisphère gauche traite les sons et les symboles par séquence, éléments après éléments. A contrario, l’hémisphère droit voit plusieurs choses en même temps et en comprend la signification globale. La différence séquentiel / simultané pourrait s’établir ainsi : l’hémisphère droit est l’image, l’hémisphère gauche est le millier de mots.

3 – L’hémisphère gauche est spécialisé dans le texte, l’hémisphère droit dans le contexte.

Voici une simplification à l’excès. L’hémisphère gauche s’occupe de ce qui est dit. Le droit de la manière dont cela est dit comme les indices non-verbaux et souvent émotionnels qui fournis par le regard, les expressions faciales, l’intonation.

4 – L’hémisphère gauche analyse les détails, le droit synthétise le tout.

Analyse et synthèse sont les deux versants les plus fondamentaux de l’interprétation de l’information et sont guidées par différentes parties du cerveau. L’hémisphère gauche converge vers une seule réponse, polarise sur des catégories et perçoit les détails. L’hémisphère droit diverge vers le gestaltisme, recherche les corrélations et perçoit un tableau d’ensemble.

Bien qu’il soit tentant de parler isolément des hémisphères droit et gauche, ce sont en fait deux moitiés de cerveau destinées à travailler ensemble, à former une entité homogène, unique, intégrée à l’intérieur d’un seul cerveau à la fois complet et parfait. L’hémisphère gauche sait traiter la logique et l’hémisphère droit connaît le monde. Assemblez les deux et vous obtiendrez une impressionnante machine à penser.

Tout au long du livre l’auteur utilise souvent les notions de « pensée G » pour les aptitudes liées à l’hémisphère gauche du cerveau et de « pensée D » pour l’hémisphère droit. Pour l’auteur, autrefois, la pensée G était le chauffeur et la pensée D le passager. Aujourd’hui, la pensée D prend le volant, appuie sur l’accélérateur et décide de la destination et de l’itinéraire.

Explorons maintenant les raisons de cet avènement.

Chapitre 2 – Abondance, Asie et automatisation

Selon l’auteur, 3 facteurs expliquent pourquoi les aptitudes liées à la pensée D deviennent aujourd’hui de plus en plus nécessaires :
ABONDANCE

Depuis des siècles, nos existences étaient marquées par la pénurie. Aujourd’hui le trait caractéristique de la vie sociale, économique et culturelle dans une grande partie du monde se nomme « abondance » à un niveau dont nos arrière-grands-parents n’auraient jamais eu idée.

Quelques exemples :
  • Aujourd’hui, deux Américains sur trois sont propriétaires de leur maison. Il y  actuellement aux Etats-Unis plus de voitures que de conducteurs.
  • L’activité de garde-meubles (stockage d’excédents d’objets) représente 17 Milliards de dollars par an aux Etats-Unis, soit plus que l’industrie du cinéma.
  • Aux Etats-Unis, le budget consacré aux sacs-poubelle équivaut au budget global de 90 pays. « En d’autres mots, l’objet qui reçoit nos déchets coûte plus que les biens consommés par la moitié de la planète. »

Ainsi dans cette ère d’abondance, séduire uniquement nos besoins fonctionnels, rationnels et logiques n’est plus suffisant. La maîtrise du design, de l’empathie, du jeu et d’autres aptitudes apparemment « insignifiantes » est désormais la meilleure manière de se démarquer sur un marché bondé.

ASIE

Depuis quelques années, peu de problèmes ont soulevé plus de controverses et provoqué plus d’angoisses que l’externalisation des tâches. Aujourd’hui les travailleurs du savoir occidentaux se trouvent en concurrence avec les travailleurs du savoir Asiatiques. De nos jours, des Indiens de 25 ans sont aussi bons programmeurs et aussi rapides qu’un programmeur Américain.

Et, ils reçoivent un salaire d’un serveur de Mac Donald’s. Toutefois, leur salaire, dérisoire aux yeux des Occidentaux, représente à peu près 25 fois le salaire moyen d’un Indien. Ainsi, celui-ci leur permet d’intégrer la haute-bourgeoisie locale. Tous les ans, 350 000 diplômés en ingénierie sortent des universités indiennes.

Un emploi sur 10 dans l’industrie des ordinateurs, des logiciels et des technologies de l’information américaines changera de continent dans les deux prochaines années.

Au moins 3,3 Millions de postes d’employés de bureau et des salaires équivalant à 136 Milliards de $ passeront des États-Unis aux pays à bas coût, tel que la Chine, l’Inde ou la Russie, d’ici 2015.

A lui seul, le Royaume-Uni perdra quelques 25 000 postes dans l’informatique. Plus de 30 000 postes dans la finance partiront vers l’Inde et d’autre nations en voie de développement dans les prochaines années. L’Europe aura perdu 1,2 Million d’emplois au profit des régions délocalisées.

Que ce soit l’analyse financière, la radiologie ou la programmation informatique, les travaux standardisés et routiniers de type cerveau gauche peuvent être effectués pour beaucoup moins cher à l’étranger et délivrés instantanément aux clients via fibre optique.

AUTOMATISATION

Au siècle dernier, les machines ont prouvé qu’elles pouvaient remplacer la main de l’homme. Au 21ème siècle, les nouvelles technologies prouvent qu’elles peuvent remplacer le cerveau gauche de l’homme. Tout emploi qui s’appuie sur une routine (qui peut être réduit à une liste de règles ou haché en plusieurs étapes se répétant) court un risque.

Chapitre 3 – High Concept, High Touch

Nous sommes passés d’une société de paysans à une société d’ouvriers d’usine puis de travailleur du savoir. Et, aujourd’hui, nous évoluons encore, vers une société de concepteurs et d’empathiques, de spécialistes de la reconnaissance des formes et de créateur de sens. C’est ce que l’auteur nomme l’ère conceptuelle.

La pensée G demeure indispensable. Simplement, elle ne suffit plus. A la place, dans l’ère conceptuelle, nous avons besoin d’une nouvelle façon de penser.

High Touch et High Concept
Afin de survivre dans cette ère, les individus et les entreprises doivent se pencher sur leur activité professionnelle et se poser trois questions :
  1. Est-ce qu’une personne à l’étranger effectuerait mon travail à moindre coût ?
  2. Est-ce qu’un ordinateur irait plus vite ?
  3. Le travail que je fournis correspond-il à cette ère d’abondance ?

Par conséquent, notre survie actuelle dépend de notre capacité à effectuer un travail que les travailleurs du savoir situés à l’autre bout du monde ne peuvent pas réaliser à un meilleur coût, que de puissants ordinateurs sont incapables d’accomplir plus vite, et qui satisfait l’un des désirs transcendants et immatériels de cette ère d’abondance.

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Voila pourquoi la haute technologie ne suffit plus. Nous avons besoin de compléter nos excellentes capacités high-tech avec des capacités high concept et high touch.

High Concept implique l’aptitude à créer une beauté émotionnelle et artistique, à repérer des schémas et des niches, à fabriquer un récit satisfaisant et à combiner des idées apparemment distinctes pour en faire jaillir du nouveau.

High Touch implique l’aptitude à ressentir de l’empathie pour les autres, à comprendre les subtilités des échanges humains, à trouver de la joie au plus profond de soi, à aider les autres à puiser cette joie en eux, à dépasser le quotidien et à se lancer à la poursuite d’un but et de sens.

Deuxième partie : les six sens

Dans l’ère conceptuelle nous aurons besoin de compléter notre raisonnement axé sur la pensée G et de maîtriser six aptitudes essentielles axées sur la pensée D. Ensemble, ces six sens high concept et high touch nous aideront à développer une nouvelle façon de penser pour le monde nouveau qui s’ouvre à nous.

Chapitre 4 – Design

Pas simplement une fonction, mais aussi un DESIGN. Aujourd’hui, il est crucial d’un point de vue économique et personnellement gratifiant que les produits, services, événements ou modes créés soient non seulement fonctionnels mais aussi beaux, surprenants ou touchants.

Le design c’est la combinaison de l’utile et du significatif. Un graphiste doit bricoler une brochure qui soit facile à lire. Utile. Mais, pour être plus efficace, sa brochure doit aussi transmettre des idées ou des émotions que les mots seuls ne peuvent véhiculer. L’utile s’apparente à la pensée G, le significatif à la pensée D. De nos jours, l’utile est omniprésent, peu onéreux et relativement facile à obtenir, ce qui accroît la valeur du significatif.

Aujourd’hui la démocratisation du design a altéré la logique compétitive. Traditionnellement, les entreprises rivalisaient sur le prix ou la qualité, voire la combinaison des deux. Mais ces deux aspects ne sont plus que deux critères parmi d’autres dans le jeu économique.

Une fois que les entreprises ont satisfaits à ces exigences, il leur faut rivaliser moins sur des qualités fonctionnelles ou financières des produits et davantage sur des qualités impalpables comme l’originalité, la beauté et la signification. Des études ont montré que les actions des entreprises où le design est au centre des préoccupations sont de loin les plus performantes.

Parmi les nombreux exemples quotidiens que cite Daniel Pink, on trouve celui du grille-pain. Si vous voulez achetez un grille-pain, vous aurez toutes les difficultés du monde à vous procurer un vieux modèle tout bête, parce qu’aujourd’hui ils sont stylisés, funky, fantaisie, aérodynamiques ….

On n’utilise en général un grille-pain pas plus de 15 minutes par jour. Et le reste de la journée (soit 1 425 minutes) ? Le grille-pain est en exposition sur le plan de travail. En d’autres termes, 1% de l’existence du grille-pain est dévolue à l’utile, pendant que 99% sont consacrés au significatif. Alors, pourquoi ne serait-il pas beau ?

L’un des effets les plus convaincants du design est sa capacité à créer de nouveaux marchés. Les forces de l’abondance, de l’Asie et de l’automatisation transforment les biens et services en marchandises avec une telle rapidité que la seule manière de survivre consiste à innover et à inventer de nouvelles catégories.

Quelques idées pour développer son aptitude DESIGN :
  • Concevoir un carnet de design : Emportez un carnet partout où vous allez et notez ce que vous trouvez être du bon design. D’ici peu, vous comprendrez de manière plus subtile combien les choix de design façonnent notre vie de tous les jours.
  • Visiter un musée du design : Citons l’ouverture récente de la Cité du Design à Saint-Etienne http://www.citedudesign.com/

Chapitre 5 – Histoire

Pas seulement un raisonnement, mais aussi une HISTOIRE. Dans un monde rempli d’informations et de données, il n’est pas évident d’organiser avec efficacité son raisonnement. Il se trouvera toujours quelqu’un quelque part pour réfuter votre point de vue. C’est pourquoi l’essence de la persuasion, de la communication et de la compréhension de soi tient dans votre capacité à subjuguer votre auditoire.

Hollywood, Bollywood et les autres centres de la culture des loisirs vénèrent les histoires. Mais le reste de la société, c’est-à-dire à peu près tout le monde, fait davantage confiance aux faits.

Aujourd’hui les faits ont un don d’ubiquité et sont presque tous gratuits et disponibles à la vitesse de la lumière. Quand ils deviennent aussi disponibles et accessibles en si peu de temps, les faits ont moins d’importance. En revanche, la capacité à les mettre en contexte et à leur conférer un impact émotionnel prend de la valeur. Voila l’essence des histoires – le contexte enrichi d’émotions.

Ainsi quand tant de taches routinières peuvent être réduites à quelques consignes mises en œuvre à l’étranger par des ordinateurs rapides et maîtres de la pensée G, les compétences plus floues incarnées par l’histoire prennent de la valeur.

Dans un livre paru en 1949, les héros aux mille visages, Joseph Campbell soutient que tous les mythes contiennent les mêmes ingrédients de base et suivent la même recette générale. Selon lui il n’existe pas de nouvelles histoires. Ce sont toujours les mêmes qu’on raconte encore et encore, ce qu’il appelle « le voyage du héros ».

Ce voyage se déroule en trois parties : Départ, initiation et retour. Le héros est appelé, commence par refuser de partir, puis il franchit le seuil d’un monde nouveau. Pendant son initiation, il est confronté à des défis insurmontables, voit le fond de l’abîme. Mais au fil de sa route – en général, il est aidé par des mentors qui lui font cadeau d’un don divin – il se transforme et ne fait plus qu’un avec son nouveau moi.

Un jour, il revient chez lui, maître des deux mondes, assigné à améliorer chacun d’entre eux. Si cette structure de récit vous rappelle quelque chose, c’est normal : l’Odyssée d’Homère, la légende du roi Arthur, la guerre des étoiles, Huckleberry Finn, Matrix ou encore l’histoire de Bouddha sont calqués sur ce modèle.

Ainsi, pour réussir aujourd’hui, les entreprises doivent être capables de combiner la science des chiffres avec l’art de l’histoire. D’ailleurs la fabrication d’histoires est devenu un business à part entière avec le storytelling.

Enfin, n’oublions pas que nous sommes nos histoires : nous condensons nos années d’expérience, de pensées et d’émotions dans une poignée de récits compacts que nous transmettons aux autres et que nous nous racontons. Le récit représente un chemin vers la compréhension qui ne passe pas par l’hémisphère gauche du cerveau.

Quelques idées pour développer son aptitude HISTOIRE :
  • Rédiger une mini-saga de 50 mots ni plus ni moins. Écrire est une tâche difficile, alors commencez doucement.
  • Se rendre à un festival de contes
  • Lire des livres spécialisés sur le sujet. Voici quelques livres conseillés. « Story » de Robert McKee, « l’art invisible : comprendre la bande dessinée » de Scott McCloud. « Le héros aux mille et un visages » de Joseph Campbell.
  • Lire les grands récits : mythes grecs, nordiques, amérindiens, japonais ….

Chapitre 6- Symphonie

Pas seulement de la cohérence, mais aussi de la SYMPHONIE. Sous l’ère industrielle et l’ère de l’information, cohérence et spécialisation étaient nécessaires. Mais tandis que les tâches les plus routinières sont délocalisées en Asie ou confinées aux logiciels, on redécouvre la valeur de ce que l’auteur appelle « symphonie », à savoir la capacité à assembler différents éléments.

De nos jours, ce n’est pas l’analyse dont on a le plus besoin, mais de synthèse – avoir une vue d’ensemble, franchir les limites, être capable d’agencer des pièces disparates et d’en faire un tout saisissant.

La symphonie est la capacité à rassembler les morceaux, à synthétiser plutôt qu’à analyser, à voir les liens entre des catégories apparemment sans rapport entre elles, à détecter de vastes schémas plutôt qu’à fournir des réponses spécifiques, à inventer quelque chose de nouveau en combinant des éléments que personne n’avait pensé à assembler auparavant.

L’hémisphère droit ne s’intéresse pas à l’épicéa mais à toute la forêt, il ne s’intéresse pas au bassoniste ou au premier violon mais à l’orchestre dans son entier. La surabondance d’options et de stimuli de la vie moderne peut être si écrasante que ceux qui sont capables d’avoir une vision globale des choses et de trier ce qui importe vraiment ont un avantage décisif dans leur poursuite du bien-être personnel.

La symphonie est largement une question de liens. Il faut savoir relier des éléments apparemment sans rapports entre eux afin de créer du nouveau. L’auteur identifie trois profils de personnes qui pourront tirer pleinement profit de cette aptitude : le passeur de frontières, l’inventeur et le créateur de métaphores.

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Le passeur de frontières :

Alors qu’autrefois la connaissance approfondie d’un domaine unique garantissait le succès, aujourd’hui les récompenses suprêmes vont à ceux qui opèrent avec un réel aplomb dans des royaumes absolument différents. L’auteur appelle ces gens « des passeurs de frontières ».

Les dix prochaines années demanderont aux gens de penser et de travailler par-delà les frontières dans de nouvelles zones qui sont totalement différentes de leur domaine de prédilection. Ils devront passer les frontières, mais aussi identifier les possibilités et établir les liens qui les sous-tendent.

L’inventeur :

La plupart des inventions et des innovations sont le fruit d’une façon nouvelle de rassembler des idées existantes.

Le créateur de métaphores :

La métaphore – comprendre une chose en l’expliquant par une autre – est un autre élément important de la symphonie. « Toute création est une représentation d’autre chose. Dans ce sens, tout ce que vous créez est enrichi par la métaphore. » Twyla Tharp (auteur de The Creative Habit).

Ce que désirent les compositeurs et les chefs d’orchestre, ce qui sépare ce dont on se souvient longtemps de ce qu’on oublie vite, c’est la capacité à assembler des liens pour en faire un tout dont la magnificence excédera la somme des partitions.

Michael Gerber confirme : « Tous les grands entrepreneurs sont des penseurs systémiques. Tous ceux qui souhaitent devenir de grands entrepreneurs doivent apprendre comment on devient un penseur systémique … afin de développer leur penchant naturel pour la vision d’ensemble. »

Quelques idées pour développer son aptitude SYMPHONIE :
  • Écouter les grandes symphonies : C’est une excellente manière de développer ses pouvoirs symphoniques. Voici 5 classiques recommandés : 9ème symphonie de Beethoven, Symphonie n°35 Haffner de Mozart, Symphonie n°4 en sol majeur de Mahler, Ouverture 1812 de Tchaïkovski, Symphonie n°94 en sol majeur Surprise de Haydn.
  • Se rendre chez son marchand de journaux : Achetez des magazines inconnus. Puis prenez le temps de les parcourir. Inutile de les lire de bout en bout. Faites-vous juste une idée de leur contenu et de leur lectorat. Puis recherchez des liens entre ces magazines et votre travail ou votre vie.
  • Dessiner : Pour augmenter sa capacité symphonique rien de mieux que d’apprendre à dessiner. Dessiner, c’est voir les liens puis les intégrer dans un tout.
  • Rédiger son journal de bord de métaphores : Améliorez votre QM (quotient métaphorique) en notant dans un petit carnet touts les métaphores que vous rencontrez.
  • Créer un panneau d’inspiration : Accrochez sur votre panneau tout ce qui vous semble irrésistible (une photo, un morceau de tissu, une page de magazine …). Très vite, les liens entre les différents éléments animeront et développeront votre travail.

Chapitre 7 – Empathie

Pas seulement une logique, mais aussi de l’EMPATHIE. En effet, la pensée logique est l’une des caractéristiques de l’homme. Mais dans un monde dominé par l’information et les outils analytiques avancés, la logique seule ne suffit plus. Ceux qui prospéreront se distingueront par leur capacité à comprendre les motifs profonds de leurs semblables, à lier connaissance et à prendre soin des autres.

L’empathie est la capacité à s’imaginer à la place de quelqu’un et à deviner ce qu’il ressent, à se glisser dans ses bottes, ses yeux, son cœur. Cela consiste à se faufiler dans l’esprit de l’autre pour faire l’expérience du monde selon son point de vue. L’empathie est par définition une capacité impossible à reproduire par des ordinateurs.

Comme le mode d’expression de la pensée rationnelle est le mot, celui des émotions est non verbal. Et le visage est l’écran principal sur lequel afficher les émotions.

Quelques idées pour développer son aptitude EMPATHIE :
  • Testez votre quotient d’empathie. Plusieurs tests existent :
    • le Quotient d’Empathie
    • le Central QE
    • Test « Mind in the Eye » pour identifier l’expression faciale d’une personne à partir de ses yeux :
  • Étudier Paul Ekman : c’est l’expert mondial en expressions faciales
  • Prendre un cours de théâtre : Qu’est-ce qu’un acteur ? C’est quelqu’un qui s’efforce d’habiter l’esprit et le cœur d’une autre personne. Par conséquent le jeu est une excellente manière de comprendre les émotions et les expressions émotionnelles.

Chapitre 8 – Jeu

Pas seulement du sérieux, mais aussi du JEU. Les bénéfices du rire, de la gaieté, des jeux et de l’humour sur la vie professionnelle comme sur la santé sont prouvés. Bien entendu, il y a un temps pour être sérieux. Mais trop de sobriété peut nuire à votre carrière et surtout à votre bien être général. Dans l’ère conceptuelle, au travail et dans la vie, nous avons besoin de jouer.

« Quand nous sommes au travail, nous devons nous travailler. Quand nous nous amusons, nous devons nous amuser. Il ne sert à rien de mélanger les deux. »

Toutefois, cette phrase d’Henry Ford a sérieusement pris du plomb dans l’aile. En effet, le jeu prend aujourd’hui une place capitale dans le travail, les affaires et le bien-être personnel. Son importance se manifeste de trois manières : le divertissement, l’humour et la gaieté.

Le divertissement

L’auteur présente différentes expériences d’utilisation innovantes des jeux vidéos à travers les USA avec notamment un jeu édité par l’Armée Américaine pour engager de nouvelles recrues.

Plus largement, quand les enfants jouent aux jeux vidéos, ils peuvent faire l’expérience d’une forme d’apprentissage bien plus puissante qu’en classe. Apprendre n’est pas mémoriser des faits isolés. Apprendre, c’est relier les faits et les manipuler.

Ainsi, il est prouvé que les jeux vidéos facilitent les capacités du cerveau à résoudre les problèmes. En effet, ils sollicitent la reconnaissance de schémas. De nombreux aspects de jeux vidéos ressemblent aux aptitudes symphoniques : repérer des tendances, établir des liens, avoir une vue d’ensemble.

L’humour et la gaieté

L’hémisphère droit joue un rôle essentiel dans la compréhension et l’appréciation de l’humour. La raison se trouve dans la nature de cet humour et dans les fonctions spécifiques à l’hémisphère droit. L’humour contient souvent une dose d’incongruité qui rompt le fil de l’histoire. L’hémisphère gauche n’aime ni la surprise ni l’incongruité. Ainsi, comme avec les métaphores et les expressions non verbales, il appelle à l’aide son alter ego. Ainsi, celui-ci résoudra l’incongruité en donnant un sens différent au commentaire.

L’humour rassemble plusieurs attributs parmi les plus puissants de l’hémisphère droit : la capacité à placer les situations dans leur contexte, à avoir une vue d’ensemble, à combiner différentes perspectives pour créer des alignements inédits.

Dans le monde de l’entreprise, l’humour, utilisé avec talent, graisse les roues du management. En effet, il réduit l’hostilité, détourne les critiques, libère des tensions, aide à faire passer des messages difficiles.

En résumé, l’humour est une forme d’intelligence sophistiquée et particulièrement humaine qui ne peut pas être reproduite par des ordinateurs et qui a de plus en plus de valeur dans un monde high concept et high touch.

Quelques idées pour développer son aptitude JEU
  • Jouer aux jeux vidéos
  • Trouver un club de rire : quelques liens www.clubderire.com www.ecolederire.com
  • Jouer au jeu des légendes de bandes dessinées : Sélectionnez 5 ou 6 caricatures dans la presse, découpez-les et masquez les légendes. Puis montrez les dessins « silencieux » à vos amis et demandez leur de créer leur sous-titre à eux. Dynamisme et surprise assurées.
  • Êtes vous drôle , faites le test : http://inventionatplay.org

Chapitre 9 – Sens

Pas seulement l’accumulation, mais aussi du SENS. Nous vivons dans un monde où l’abondance matérielle nous a, ainsi que des millions de personnes, affranchis des luttes quotidiennes afin que nous poursuivions des désirs plus important qui se nomment : sens de la vie, transcendance et épanouissement spirituel.

Comme l’a dit Victor Frankl : « Le principal souci de l’homme n’est pas de prendre du plaisir ou de fuir la douleur, mais de découvrir un sens à la vie. » Cette quête de sens est un moteur qui existe en chacun de nous. Et seule une combinaison de circonstances externes et de volonté interne peut la ramener à la surface.

Victor Frankl disait aussi : Aujourd’hui dans cette ère d’abondance « les gens ont assez pour vivre, mais aucune raison de vivre. Ils ont les moyens sans avoir de sens à leur vie. ».

Dans différents domaines, il est de plus en plus admis que la spiritualité – pas nécessairement la religion, mais l’intérêt plus largement défini pour le sens et le but de la vie – est un aspect fondamental de la condition humaine. D’ailleurs, la science s’intéresse de plus en plus à la spiritualité au point d’avoir donné naissance à un nouveau domaine : la neurothéologie (l’exploration des relations entre le cerveau et les expériences spirituelles).

Professeur à l’Université de Pennsylvanie et fondateur du mouvement de la « psychologie positive », le Dr martin Seligman s’est consacré à l’étude du bonheur et du bien-être. Selon lui, le bonheur provient d’un mélange de facteurs. « Une partie dépend de la biologie.

A la naissance, nos gènes portaient l’empreinte d’un taux relativement fixe et naturel de bien-être. Certains d’entre nous penchent vers le côté sombre du spectre, d’autres vers le côté enjoué. Cependant, nous pouvons tous apprendre à atteindre les niveaux supérieurs de notre taux naturel et trouver et trouver le bonheur.

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Parmi ce qui contribue au bonheur, d’après Seligman, on trouve : accomplir un travail motivant, éviter les émotions et les événements négatifs, être marié, avoir un réseau social riche. Sont également importants la gratitude, le pardon et l’optimisme. En rassemblant ces éléments, on crée ce que Seligman appelle une « vie agréable ». C’est une vie remplie d’émotions positives par rapport au passé, au présent et à l’avenir.

Mais cette vie agréable n’est qu’un barreau de l’échelle hédonique. Au-dessus se trouve ce que Seligman nomme la « bonne vie », au cours de laquelle on utilise ses atouts pour atteindre une grande satisfaction dans les principaux domaines de son existence. Cela peut transformer le travail en une vocation.

La bonne vie n’est pas le dernier échelon. « il existe une troisième forme de bonheur que les hommes poursuivent sans relâche. C’est la quête de sens : savoir quelles sont ses forces et les utiliser au service de quelque chose de plus grand que soi. »

Pour clôturer son chapitre, Daniel Pink choisit la métaphore des dédales et labyrinthes pour illustrer le propos de son livre. L’imagination populaire confond souvent dédales et labyrinthes, mais ils diffèrent de manière importante. Un dédale est une série de chemins compartimentés et déroutants. La plupart conduisent à des impasses.

Quand vous entrez, votre objectif est d’en échapper, aussi vite que possible. Un labyrinthe est un parcours de marche en spirale. Quand vous entrez, votre but est de suivre le chemin jusqu’au centre, de vous arrêter, de faire demi-tour et de sortir, peu importe l’allure.

Les dédales sont des puzzles analytiques qu’il faut résoudre, les labyrinthes une forme de méditation ambulatoire. Il faut savoir que les dédales désorientent, les labyrinthes recentrent sur soi. Les dédales impliquent le cerveau gauche, les labyrinthes libèrent le cerveau droit.

D’ailleurs, les labyrinthes gagnent de plus en plus en popularité. Un nombre croissant d’américains a redécouvert le labyrinthe en tant que chemin vers la prière, l’introspection et la guérison émotionnelle. Les labyrinthes font même leur apparition dans les hôpitaux et autres installations médicales. « Nous ne sommes pas des êtres humains sur un sentier spirituel, mais des êtres spirituels sur un sentier humain. »

Quelques idées pour développer son aptitude SENS
  • Dire merci : La gratitude est un composant clef du bonheur personnel. Les gens qui sont reconnaissants pour certains faits de leur passé, qui repensent à leurs succès plutôt que de ressasser d’amères déceptions, ont tendance à être plus satisfaits du présent.

Deux exercices possibles : la liste de gratitude de son anniversaire. Une fois par an, le jour de votre anniversaire, vous faites une liste des choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant – le nombre correspondant au nombre d’années que vous avez ce jour là. Votre liste gagnera un article par an, et donc plus vous vieillirez et plus votre reconnaissance grandira.

  • Passer le test 20 / 10 : Cet exercice propose de se pencher sur sa vie et plus particulièrement son travail à travers les deux questions suivantes :

Si vous disposiez de 20 millions d’euros, passeriez vous vos journées de la même manière qu’aujourd’hui ?

Si vous saviez qu’il vous reste au maximum 10 ans à vivre, vous accrocheriez-vous à votre job actuel ?

Ce test ne déterminera pas le cours de votre vie mais les réponses peuvent être éclairantes.

  • Mesurer son esprit

http://evergreen.loyola.edu/rpiedmont/www/stsr.htm

Critique du livre L’homme aux deux cerveaux 

Tout d’abord, si vous voulez tirer parti des années à venir, mieux comprendre l’évolution de notre monde et vous créer des opportunités, ce livre est un must read.

Points forts et points faibles du livre L’homme aux deux cerveaux

Points forts du livre L’homme aux deux cerveaux :
  • Pour commencer, le point fort essentiel de ce livre, c’est qu’il met en lumière les compétences clefs pour réussir dans le monde d’aujourd’hui. Ces compétences (design, histoire, sens, empathie, jeu et symphonie) sont encore aujourd’hui largement sous-exploitées dans le monde du business. Il existe donc un formidable gisement d’opportunités pour qui saura les saisir.
  • Ensuite, l’effort de contextualisation de l’auteur est remarquable. A partir de problématiques sur lesquelles on pense ne pas avoir de prises (exemple : la mondialisation), il arrive à nous rendre acteur du changement.
  • Enfin, c’est une lecture agréable avec de nombreux exemples. L’idée du portfolio permet au lecteur de mettre en pratique les aptitudes étudiées dans le livre.
Points faibles du livre L’homme aux deux cerveaux :
  • La majorité des exemples sont Américains, donc pas toujours transposables à l’Europe.
  • Parfois un peu répétitif et quelques longueurs sur certains exemples.
La note d’Olivier Richard de Simple Slide sur L’homme aux deux cerveaux :

Le petit guide pratique du livre L’HOMME AUX DEUX CERVEAUX de Daniel Pink

Les deux parties principales du livre L’HOMME AUX DEUX CERVEAUX de Daniel Pink

1-L’ère conceptuelle ;

2-les six sens

Foire Aux Questions (FAQ) du livre L’HOMME AUX DEUX CERVEAUX de Daniel Pink

1. Comment le public a-t-il accueilli le livre L’HOMME AUX DEUX CERVEAUX de Daniel Pink?

Le livre L’homme aux deux cerveaux de Daniel Pink a connu un succès extraordinaire auprès du public, notamment suite aux entretiens vidéos d’une trentaine de minute chacune effectué par Daniel Pink avec Winfrey Oprah à propos de cet ouvrage. Ce livre a été traduit de l’américain par Frédérique Fraisse.

2. Quel est l’impact du livre L’homme aux deux cerveaux de Daniel Pink?

Ce livre a eu un impact énorme sur le commun des mortels, il a permis notamment à ses lecteurs d’apprendre à penser autrement avec les deux hémisphères du cerveau de manière à pouvoir relever les défis actuels de la société et de l’économie occidentale

3. À qui le livre L’homme aux deux cerveaux de Daniel Pink ?

Ce livre s’adresse à tout le monde en général et en particulier aux chercheurs, aux scientifiques et à tous ceux qui désirent développer des aptitudes de l’hémisphère droit pour réussir professionnellement et éprouver une satisfaction dans leur vie personnelle à l’ère conceptuelle.

4. Quelle est la différence entre l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit d’après Daniel Pink?

D’après l’auteur, l’hémisphère gauche traite les sons et les symboles par séquence, éléments après éléments, tandis que l’hémisphère droit voit plusieurs choses en même temps et en comprend la signification globale.

5. Quelle est la pensée de Michael Gerber révélée par Daniel Pink dans son ouvrage ?

 Michael Gerber confirme : « Tous les grands entrepreneurs sont des penseurs systémiques. Tous ceux qui souhaitent devenir de grands entrepreneurs doivent apprendre comment on devient un penseur systémique… afin de développer leur penchant naturel pour la vision d’ensemble. »

Les rôles de l’hémisphère gauche versus les rôles de l’hémisphère droit

Les rôles de l’hémisphère gauche

Rôles de l’hémisphère droit

L’hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps

L’hémisphère droit contrôle le côté gauche du corps

L’hémisphère gauche est séquentiel.

L’hémisphère droit est simultané.

L’hémisphère gauche est spécialisé dans le texte

L’hémisphère droit dans le contexte

L’hémisphère gauche analyse les détails

L’hémisphère droit synthétise le tout

Qui est Daniel Pink ?

Daniel Pink : Auteur du livre L’homme aux deux cerveaux.

De nationalité américaine, Daniel Pink est né en 1964 aux États-Unis. Titulaire d’un baccalauréat de l’Université Northwestern, il obtient le diplôme de juris doctor (J.D.) à l’École de droit de Yale. Journaliste et auteur, il est devenu l’assistant de Robert Reich et le scripteur de discours du vice-président des États-Unis Al Gore de 1995 à 1997. Il organise des conférences sur la motivation et écrit de nombreux articles sur les affaires et la technologie dans The New York Times, Harvard Business Review, Fast company et Wired. 

Daniel Pink est l’auteur du livre ‘’L’homme aux deux cerveaux’’ à travers lequel, il enseigne au commun des mortels à penser autrement avec les deux hémisphères du cerveau de manière à pouvoir relever les défis actuels de la société et de l’économie occidentale. Outre cet ouvrage, il est également l’auteur de : Les aventures de Johnny Bunko, Convainquez qui vous voudrez, Le bon moment, etc.

Avez-vous lu le livre L’homme aux deux cerveaux ? Combien le notez-vous ?

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22 commentaires
  1. Encore Bravo pour cette présentation Olivier Richard.
    Je n’ai pas encore lu le texte mais la présentation est très bien réalisée.
    As tu terminé le livre « Le But » ? J’ai vraiment hate de voir ce que cela peut donner au travers de tes slides (hémisphère droit de ton cerveau).

    Fabrice

  2. Ping : L'homme aux deux cerveaux - Dan Pink | EricDelattre.com
  3. Livre nul, en retard, jugeant le niveau de ceux qui en raffolent !
    Aucun étude sérieuse du bi-caméralisme. En 1900, Boltzman avait déjà étibli que les deux cerveaux apparurent séparemment. Donc, les animaux utilisent le droit, le « muet » alors que notre dressage sorbonicouille l »enterre au profit du « barvard, du « social » par son système de diplomoculs…

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