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Résumé de « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet : un livre passionnant où l’auteure, championne du monde d’escalade de bloc à 20 ans, relate ses expériences personnelles et sportives et, surtout, cet ardent désir de se dépasser et d’aller toujours plus haut, pour vivre mieux et plus intensément.
Par Stéphanie Bodet, 2016, 294 p.
Chronique et résumé de « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet :
À propos de Stéphanie Bodet
Stéphanie Bodet est écrivaine et alpiniste. Ou plutôt, elle fut d’abord alpiniste et grimpeuse avant de devenir écrivaine et romancière. Comme on va le voir dans les lignes qui suivent, elle a mené une carrière fulgurante dans le monde de l’escalade. Championne du monde d’escalade en intérieur à 20 ans, elle a ensuite parcouru le monde entier à la recherche de roches et de sommets mythiques sur lesquels exercer ses talents et affronter ses peurs.
Elle anime aujourd’hui des ateliers d’initiation à l’escalade avec son compagnon de toujours, Arnaud Petit. Vous pouvez découvrir ses stages, mais aussi les conférences, films, et propositions de service sur le site internet du couple, Vagabonds de la verticale.
Stéphanie Bodet est également l’autrice de :
- Habiter le monde (un roman paru en 2019) ;
- Salto Angel (2008).
Elle a aussi un blog nommé Une vie à grimper.
Arnaud Petit est quant à lui l’auteur de :
- Escalade — Initiation, plaisir et progression (2019) ;
- En collaboration avec Stéphanie Bodet, Parois de légende (2011).
Préface de Sylvain Tesson. Haute volée
Ce n’est pas le récit des exploits d’un guerrier des sommets. Ce livre n’est pas non plus une description des techniques de grimpe et des derniers outils à la mode. Non. C’est un texte poétique qui raconte l’évolution d’une jeune femme tout en paradoxes. Ou encore, comme le dit bien Sylvain Tesson :
« C’est l’histoire d’une fille qui a trouvé sur les parois du monde une occasion de porter la vie à un haut degré d’accomplissement. Là-haut, sur les sommets, la vie a pris pour elle une tournure que nous sommes beaucoup à tenter de lui donner : authentique et joyeuse. » (À la verticale de soi, « Préface »)
Demain n’existe pas (prologue)
Lors d’une marche particulièrement périlleuse sur les sommets du Haut Atlas, au Maroc, Stéphanie Bodet frôle la mort. Un geste automatique, irréfléchi — une main qui s’agrippe au rocher — la sauve d’une chute fatale. Impossible à rapatrier sur le moment, elle et son équipe décident d’installer un bivouac précaire dans la montagne et d’y dormir.
Heureusement, elle n’est que légèrement blessée. Mais l’évènement l’a bouleversée. À la nuit tombée, lorsque ses camarades sont déjà endormis au coin du feu, des étincelles surgissent dans ses yeux. Elle se remémore, d’un trait, tout son passé.
Première partie. Grandir
Chapitre 1. Enfance
Les parents et la famille
Stéphanie Bodet nait à Limoges en 1976. Elle est la fille de Jean-Louis et d’Arlette. L’autrice se plait à raconter leur histoire et à imaginer leurs premiers échanges.
Arlette est une littéraire engagée, aventurière dans l’âme. Et quand elle croise le regard de son futur mari, elle est prête à tout pour le suivre. Elle refuse obstinément de reprendre le salon de coiffure de sa propre mère. Son goût pour l’indépendance et le savoir est trop fort.
Jean-Louis est un beau garçon qui vient en vacances dans la région. Après leur mariage, il travaille pour un cabinet d’architectes, alors que sa femme a trouvé un emploi administratif. Ils décident de partir dans le sud-ouest alors que Stéphanie vient de naitre.
D’autres enfants prennent sa suite :
- Guillaume, né 5 ans plus tard ;
- Emilie suit Guillaume la même année.
Les passions
Les parents, et surtout le père, attrapent une passion pour l’alpinisme. Stéphanie fait ses débuts sur les parois à 11 ans. À côté de son goût pour la roche (qu’elle collectionne aussi dans son sac à dos, sous forme de cailloux et autres fossiles), il y a la littérature et la solitude…
Et la flute à bec ! Qui est davantage une obligation qu’une vraie passion, en l’occurrence. C’est son professeur qui lui proposera de choisir entre l’escalade et l’instrument de musique. L’appel des dalles, des pics et des monts l’emporte haut la main ! À 16 ans, la jeune fille participe au championnat de France jeunes et découvre les murs artificiels. Elle s’entraînera désormais sur ces différents types de surfaces.
L’asthme et les allergies : hypersensibilité
« Rien ne prédisposait la rêveuse que je suis à devenir une grimpeuse de haut niveau », affirme Stéphanie Bodet. Et de fait, il y a plus que la rêverie : il y a l’asthme qui l’empêche de réaliser des performances physiques, mais aussi parfois intellectuelles, dès le collège.
Liées à l’asthme, il y a aussi les allergies. La future grimpeuse ne supporte pas les pollens, entre autres. Mais plus généralement, comme elle le rappelle, les allergies sont « propres aux tempéraments hypersensibles ».
L’hypersensibilité de Stéphanie Bodet se retrouve à plusieurs niveaux :
- Allergies, donc ;
- Forte émotivité ;
- Empathie ;
- Ouïe extrêmement développée ;
- Odorat très fin ;
- Besoin de calme, de tranquillité, de solitude.
Chapitre 2. Grimper
Stéphanie Bodet s’entraîne au Club alpin de Gap. Ses moniteurs lui font découvrir des lieux et des techniques, lui parlent des explorateurs et des grimpeurs professionnels. Elle est « ensorcelée ». Son père décide même de construire un mur artificiel dans le garage pour qu’elle et son frère — mordu lui aussi — puissent progresser.
Le CREPS
Entre les petits boulots d’été et les cours du lycée, il y a toujours moyen de parler et de pratiquer la grimpe. Un jour, elle reçoit une lettre du Centre de Ressources, d’Expertise et de Performance Sportive (le CREPS) d’Aix-en-Provence. Elle est invitée à rejoindre le centre pour se former professionnellement à l’escalade !
Ses parents acceptent son départ. Certes, elle a un peu d’embonpoint, mais elle est ravie : indépendante, elle peut faire de nouvelles connaissances et améliorer sa pratique.
L’université
Après le lycée, elle quitte le centre d’entraînement pour une cité universitaire où elle va faire des études de lettres. Elle y retrouve une amie d’enfance. Elle prend conscience des différences de situation entre étudiants. Certains sont pauvres et s’en sortent vraiment difficilement. Elle a un peu plus de chance, mais peine néanmoins à joindre les deux bouts durant cette période.
Chapitre 3. Arnaud
En 1995, Arnaud Petit est un grimpeur prometteur de 24 ans. Il a de l’assurance, un humour flegmatique, de la rigueur et une honnêteté un peu brute. Stéphanie Bodet tombe rapidement amoureuse : « Je venais de rencontrer l’amour d’une vie », dit-elle.
La famille d’Arnaud Petit vit près du mont Blanc. Ils ont des relations fusionnelles : entre eux, mais aussi avec la nature et les sommets. Ils ont vécu au Maroc et en Algérie et en ont été marqués à vie. Dès son enfance, le petit Petit est pris d’amour pour l’alpinisme.
Alors qu’il n’est encore qu’un jeune adulte, son expérience de la grimpe est déjà impressionnante. Peu à peu, Stéphanie Bodet s’améliore en le fréquentant. Ils composent un groupe avec son frère, François, et les grimpeuses Marie Guillet et Liv Sansoz.
Ils trouvent un studio, puis un appartement vétuste, mais plus confortable, où vivre leur amour. Stéphanie Bodet étudie toujours la littérature en même temps. Rapidement, ils préfèrent néanmoins la campagne d’Allondaz à la vie grenobloise.
Chapitre 4. Emilie
La petite sœur de Stéphanie Bodet n’a que 15 ans lorsqu’elle meurt d’un arrêt cardiaque. Rien n’annonçait cet évènement terrible pour la famille. À 20 ans, comment réagir face à la disparition de « l’être parfait », du « ciment de la famille » ?
Depuis ce jour, la grimpeuse se fait poétesse et écrit pour « retenir les souvenirs ». Elle veut garder en mémoire la personnalité, le caractère de sa jeune sœur qu’elle aimait et admirait tant. Voici aussi la leçon ou le constat qu’elle tire de l’évènement :
« C’est triste qu’il faille vivre une tragédie pour entrevoir l’essentiel de nos vies mais c’est ainsi. La perte et la douleur nous tirent de l’aveuglement, nous soumettent au réel. En même temps que l’être aimé, c’est l’illusion de notre chère sécurité qui disparaît. » (À la verticale de soi, Chapitre 4)
Mais surtout : Stéphanie Bodet se trouve jetée hors d’elle-même. Elle renait, ne veut plus se contenter d’écouter les professeurs, elle veut vivre, oui vivre vraiment, c’est-à-dire, pour elle, grimper !
Chapitre 5. Podiums
La décision d’arrêter la fac et de se lancer à corps perdu dans sa passion paie : avec l’entraînement intensif et les conseils de ses nouveaux compagnons, Stéphanie Bodet progresse à vive allure. Elle décroche des places sur les podiums des coupes du monde d’escalade.
Ouvrir des voies
Quant à Arnaud Petit, il ouvre des voies, c’est-à-dire crée de nouvelles « routes » pour les grimpeurs. Il préfère cela. Et il ne va pas tarder à attirer la grimpeuse professionnelle vers ces nouvelles aventures. Sa première expérience dans ce domaine sera la flèche du Grand Capucin, dans le massif du Mont-Blanc.
Son petit ami tient particulièrement à y ouvrir une voie et il y parvient en 1997, avec son aide. Et elle se rend compte qu’elle préfère diablement l’altitude des montagnes aux petites hauteurs des podiums.
Devenir championne du monde de bloc
Pourtant, elle continue la compétition.
« La compétition m’apprend que la peur est une projection, une émotion liée à l’anticipation. Les premiers temps, j’observais avec inquiétude les physiques affûtés qui m’entouraient, me sentant mal fichue et boudinée. Mais je me suis vite délivrée de mes complexes, une fois acquise la certitude de mes propres qualités et de mon engagement pour les développer. » (À la verticale de soi, Chapitre 5)
La routine des compétitions permet à Stéphanie Bodet de gagner en confiance. Passé l’attente et le moment de doute en « salle d’isolement » (le lieu où les compétitrices attendent leur tour), c’est le plaisir d’inventer des prises et de monter qui prime. Pour gagner, dit-elle encore, il faut « abandonner l’idée de concurrence et dépasser celle de la comparaison ».
À 23 ans, Stéphanie Bodet a gagné la coupe du monde. Dans la foulée, elle a raflé d’autres trophées. À 24 ans, elle a envie de sommets, de rochers et non de blocs artificiels. Elle va donc rejoindre Arnaud et ses rêves de voies nouvelles. « Tout reste à gravir », pense-t-elle…
Chapitre 6. Biographie
Qu’est-ce que c’est ?
Biographie est le nom d’une « ligne » d’une grande difficulté, sise au-dessus de Gap. Un « 8 c+ », comme on dit dans ce jargon. Il s’agit d’escalade sportive. Stéphanie Bodet se lance ! Elle veut réaliser l’exploit. Mais petit à petit, l’ennui la surprend : elle ne se sent pas faite pour le « travail d’une voie » pendant autant de temps, tout cela pour la performance.
La leçon à tirer
Elle décide d’arrêter et cela clarifie encore ses objectifs. Décidément, ce qu’elle préfère, c’est la joie de grimper pour grimper. Elle préfère l’aventure et la découverte, quitte à perdre quelques juteux contrats avec des sponsors !
« Renoncer à Biographie m’a aidée à éclaircir mes motivations. Le temps a inscrit son histoire sur cette page de rocher, à moi d’inventer la mienne. » (À la verticale de soi, Chapitre 6)
Deuxième partie. Les vagabonds de la verticale
Chapitre 7. Mes années folles
L’Andringitra
Le couple décide de gravir une roche malgache nommée le Tsaranoro, dans le massif de l’Andringitra. Ils y réussissent, mais doivent passer la nuit seuls, faute de retrouver sur place l’équipe qui devait les y attendre. Une nuit glacée sur les sommets, puis une maladie — sans doute le paludisme — qui la frappe. Ce moment de faiblesse passé, elle est encore plus décidée à vivre à fond les expériences qui l’attendent.
L’Inde avec son frère
Et la vingtaine offre à la jeune alpiniste bien d’autres occasions de voyage. Elle part notamment en Inde rejoindre son petit frère, Guillaume. Ils passent là-bas plusieurs semaines d’une intensité rare. Ils randonnent beaucoup et tissent ou retissent les liens familiaux.
« J’ai quitté Guillaume avec une grande émotion après ces longues semaines passées ensemble. Nous avions le même goût pour la poésie et les marches enflammées sans savoir où aller, les mêmes désirs d’écriture, et si chacun possédait ses rêveries propres, un fil invisible semblait les relier. Cette éternité que nous venions de vivre, je pressentais qu’elle ne se reproduirait pas de sitôt. » (À la verticale de soi, chapitre 7)
De fait, peu de temps après, le frère de Stéphanie Bodet rencontrera l’amour et décidera de mener une vie plus tranquille.
Chapitre 8. Sadiya
Devenir amie avec une jeune berbère
Sadiya est une petite fille lorsque Stéphanie Bodet la rencontre. C’est une petite fille qui travaille dur et se prend d’une amitié sincère et soudaine pour la jeune Française qui vient la visiter dans le village de Zaouïat.
L’amitié qui lie les deux femmes est profonde. Pourtant, elles se parlent peu, l’une parlant le berbère et l’autre le français. Mais chacune apprend quelques mots pour échanger avec l’autre. Et la compagnie silencieuse fait le reste.
Lorsque Sadiya se mariera, Stéphanie Bodet lui offrira les boucles d’oreilles de sa grand-mère.
L’amour du Maroc
Dans ce chapitre, l’autrice raconte aussi son amour pour le Maroc et le sud de l’Atlas marocain, qu’elle connaît bien. Peu d’escalade, dans un premier temps au moins, mais beaucoup de merveilleux moments passés avec Sadiya, mais aussi Khadija et d’autres membres du village.
Tout au long de son récit, Stéphanie Bodet témoigne de ce goût pour la culture de ces personnes : elle rend hommage à leur hospitalité, à leur générosité, à leur simplicité. Elle est entourée lorsqu’elle est malade. Tous ensemble, ils fêtent aussi leurs réussites.
Plus tard (cela apparaît dans l’épilogue du récit), Mohammed, le mari de Khadija, deviendra même grimpeur à son tour (formé par Arnaud Petit), et ouvrira une voie qu’il nommera du nom de leur fille, Titrit, ou « petite étoile ».
Pas de doute : un lien fort unit les deux alpinistes à ces personnes et à ces paysages.
Chapitre 9. Un été sauvage
La Fleur de Lotus
« Il y a des moments où la vie s’accélère. Où elle nous saisit à bras-le-corps et nous chavire pour notre plus grand plaisir. » (À la verticale de soi, Chapitre 9)
En 2003 il y a les Dolomites italiennes, Chamonix… Puis, Stéphanie Bodet et Arnaud Petit partent pour le Canada : direction la Fleur de Lotus, une paroi du Grand Nord.
Certes, il faut se faire à la mentalité nord-américaine, aux grands discours, au luxe, à une autre vision de l’écologie aussi. Mais cela vaut le coup. Les paysages sont à couper le souffle. Le pic donne envie d’être grimpé. Là-bas, les alpinistes rencontrent des pairs : deux Étatsuniens, deux Espagnols, deux Anglais.
L’effort et la récompense
Il neige, il vente, il pleut. Stéphanie Bodet adore ça. Elle est ravie de se retrouver en situation difficile, heureuse de profiter pleinement de l’instant. Une fois l’ascension réalisée dans ces conditions et la descente en rappel effectuée, la marche de retour s’annonce tout aussi périlleuse ! Une forêt dense dans laquelle se perdent les aventuriers.
Et pourtant, ici encore, le bonheur n’attend pas loin. Une source d’eau claire, un lac dans lequel se baigner. Cela suffit à oublier tous les tourments endurés.
Chapitre 10. Se perdre et se trouver
Se promener
La grimpeuse est aussi une promeneuse solitaire. Elle préfère bien mieux partir sans objectif, à la rencontre des éléments et des difficultés. Elle aime crapahuter. Ses parents l’ont initiée dès son plus jeune âge. C’est là qu’elle peut aussi se laisser pleinement aller à son goût pour la poésie et l’écriture « du vivant ».
El Capitan
Mais retour sur les rochers ! El Capitan, une formation rocheuse située dans le Yosemite, aux États-Unis, attend la grimpeuse et ses compagnons d’aventure : Arnaud Petit bien sûr, mais aussi Tommy et Beth. Ils empruntent le Nose, une voie connue. Faire cette voie en moins de 24 heures était impossible selon leurs amis ; et pourtant ils l’ont fait !
Mais ils en sortent fatigués. Et aussi en sachant mieux ce qu’ils souhaitent. Les escapades « à la dure », le voyage, cela leur plait et leur est nécessaire. Mais pas les grands périples de touristes en 4×4.
Union
Finalement, tous ces périples renforcent leur couple. Bien sûr, ils sont différents et il y a des moments difficiles. Et pourtant ils se retrouvent sur bien des choses : l’absence de concession, la passion, l’envie d’approfondir des sensations et des savoirs (ceux de la montagne).
« Cet été-là s’est achevé à la mairie de Chambéry devant un adjoint au maire surpris qu’on ait l’idée de se marier un lundi matin de septembre, en compagnie de deux témoins et de quarante chaises vides. Pour conclure les festivités, nous avons roulé jusqu’aux falaises de la Chambotte, qui surplombent le lac du Bourget. Un lieu rêvé pour un mariage en petite pompe… » (À la verticale de soi, Chapitre 10)
Chapitre 11. Flamme éternelle
Entre deux copies…
Dans les années 2000, Stéphanie Bodet officie un temps comme professeur de français en collège. Elle aime bien ce travail, mais malgré tout, elle ne s’y retrouve pas. L’impression de n’aider que celles et ceux qui ont déjà tout pour réussir. L’incapacité à sortir les autres de leur torpeur ou de leurs difficultés. De bons moments et de belles preuves de reconnaissance de la part des élèves, mais ce n’est pas suffisant.
Entre deux copies, donc, Stéphanie Bodet rêve de nouvelles aventures. Ce sera la Flamme éternelle ! Eternal Flame est le nom de la voie tracée par Kurt Albert et Wolfgang Güllich sur les roches de la tour Sans Nom à Trango, dans l’Himalaya.
La tour Sans Nom : une escapade céleste
Partis à 11 personnes, l’aventure pakistanaise commence. Plusieurs jours de marche en altitude pour s’acclimater d’abord. Puis le grand départ pour la « vraie » destination. Là encore, il faut marcher — trois jours — pour y arriver, accompagné de porteurs locaux. Ceux-ci sont de tous âges. Ils aident les touristes occidentaux à atteindre leur destination.
« Durant trois jours, l’escalade avait été sublime. Dans l’action, au cœur de notre fragile mécanique humaine, s’était mise en branle une mécanique céleste. Absorbés par l’éther et la beauté, une douce euphorie s’était installée à mesure que l’oxygène se raréfiait. Nous étions là, perchés dans cet univers austère, inconscients et légers. Nous avions à cet instant l’invulnérabilité des Clochards Célestes et la vie nous semblait une éternelle épiphanie… […] Vivre au-dessus de ses forces pour en créer de nouvelles ! » (À la verticale de soi, Chapitre 12)
Chapitre 12. Fugues
Autre sommet, autres péripéties. Cette fois, c’est en Patagonie que va Stéphanie Bodet. Et ce sont les vents du cap Horn et de la région qui saisissent les alpinistes en pleine descente. Ils doivent dormir une nuit sous un froid glacial et un vent d’enfer.
Pourquoi s’infliger de telles expériences, de telles douleurs même ? L’autrice répond qu’elle aime prendre de la distance, qu’elle a besoin de fuguer de temps à autre. Et pour elle, la fugue est verticale. C’est là son équilibre. Elle grimpe pour grimper, pour explorer la vie et ce dont elle est capable.
Chapitre 13. El Capitan en libre
L’envie d’aller plus loin, plus haut
Après tant d’exploits, Stéphanie Bodet prend la décision de tenter quelque chose seule. Elle veut grimper El Capitan en libre, c’est-à-dire sans matériel. Arnaud Petit la soutient dans son initiative et l’accompagne.
Entraînement et rencontre amicale avec une championne
Cela demande de l’entraînement. Or elle se retrouve avec une ancienne compagne, concurrente lors d’anciens championnats du monde de difficulté, Martina Cufar. Bien que différentes à de nombreux points de vue, les deux femmes s’apprécient. Surtout, Stéphanie Bodet ressent un bien-être et de la motivation à s’entraîner en sa présence.
L’ascension
Puis, c’est l’ascension progressive. Comme une longue randonnée verticale organisée sur plusieurs jours. Et finalement, le plaisir d’avoir réalisé le défi !
« Depuis la prairie où je contemple El Capitan, je m’aperçois que chaque détail m’est intime à présent. Gravir une voie en libre, c’est peut-être cela. Savoir qu’ici se nichent une réglette ou un verrou salvateur, là une cheminée effrayante… En passant du temps en paroi, alors que je m’inscris peu à peu dans ce territoire vertigineux, il s’imprime en moi. » (À la verticale de soi, chapitre 13)
Chapitre 14. Babel
Après sa chute et son miraculeux « rattrapage » (racontés dans le prologue), Stéphanie Bodet sait qu’elle doit vaincre sa peur rapidement. Dès les jours suivants, elle aide ses amis à grimper, puis se lance elle-même à l’assaut des parois marocaines, comme si de rien n’était.
Lorsqu’elle revient au village et y retrouve ses amis berbères, elle se laisse aller à flâner, profite pleinement du temps présent. Préfère-t-elle agir ou contempler ? Elle ne peut se décider. La vie est composée du mélange des deux, sans doute.
Pourtant, avec ce voyage marocain, c’est bien le début d’une fin qui s’amorce. Comme on va le voir dans la troisième partie, cette chute a déséquilibré quelque chose, physiquement et psychiquement, chez l’autrice. Quoi qu’il en soit, ce besoin de rééquilibrage ou de changement se révèle peu à peu, chemin faisant.
Troisième partie. À la verticale de soi
Chapitre 15. Sigoyer
Trouver un foyer
« Le petit village de Sigoyer domine la vallée de la Durance et l’échancrure de Sisteron, plus au sud. Adossé à la falaise de Céüse, à l’abri de son rempart naturel, c’est un lieu à la fois âpre et paisible. Un sentiment voluptueux m’étreint à chaque fois que j’emprunte le raccourci qui monte vers le col des Guérins. Comme un goût de vacances. » (À la verticale de soi, Chapitre 15)
Et si ce lieu devenait aussi celui du foyer ? Stéphanie Bodet et son mari, Arnaud Petit, sont tentés par ce lieu. Ce sont d’abord les Hautes-Alpes de l’enfance et bien sûr le « calcaire parfait » de Céüse qui attirent le couple. Finalement, un terrain est trouvé grâce à l’aide des parents, qui vivent non loin de là : un lopin de terre rehaussé… d’un rocher ! C’est le lieu idéal.
Stéphanie Bodet choisit d’y planter une vieille caravane Georges et Jacques qui restera inutilisée ou presque durant plusieurs saisons. Trop belle, mais aussi trop vieille ! Les deux jeunes gens préfèrent dormir dans un fourgon l’été en attendant de se mettre à construire la maison.
Détour par un joli appartement
Finalement, ils s’installent même dans un petit appartement tout confort que leur louent des gens sympathiques du coin. Durant trois années, ils vont et viennent. Leurs aventures accaparent leur temps et ils éprouvent quelques difficultés à se lancer dans la construction.
Enfin, les travaux !
Mais un beau jour, l’énergie et l’envie sont suffisantes et ils se lancent. Le goût des animaux n’y est pas pour rien (ils sont interdits dans l’appartement où ils vivent). La volonté de créer un espace à soi, « parfaitement imparfait », aussi !
Grâce à des amis compétents, à la famille et à leurs propres mains, la maison prend forme. Une maison construite avec des matériaux sains, qui reçoit bientôt ses premiers visiteurs : humains, bien sûr, mais aussi faune et flore.
Chapitre 16. Vertiges
Grimper, toujours ?
Les grimpeurs n’en oublient pas pour autant l’escalade. Mais ce n’est plus tout à fait la même qu’auparavant. Au Cap, en Afrique du Sud, ils se rendent compte qu’ils ont « vieilli ». L’escalade est devenue un sport beaucoup plus prisé qu’auparavant et de « jeunes loups » ont pris d’assaut les falaises. Ce qui ne les empêche pas de bien s’en sortir et de socialiser avec certains d’entre eux.
À 30 ans, Stéphanie Bodet se sent physiquement très en forme et capable d’enchaîner encore de beaux exploits. Pourtant, son corps va lui annoncer une autre nouvelle. Un matin, alors qu’elle est chez elle, c’est l’étonnement : nausées et vertiges ne la quittent plus.
Cristaux et doutes
Un premier médecin établira un premier diagnostic, confirmé ensuite par d’autres : les cristaux de l’oreille interne sont touchés. Ce n’est pas très grave, mais le rétablissement est incertain. Plusieurs mois durant, l’alpiniste est contrainte au repos.
C’est à ce moment-là, aussi, que les doutes se font plus pressants : est-elle satisfaite de son activité ? Aime-t-elle vraiment voyager et grimper ainsi, à l’affût des meilleures photos, des vidéos les plus étonnantes ? Le besoin de gagner la vie avec l’escalade, en faisant une place à l’image et à la publicité lui semble tout à coup avoir dénaturé son goût initial pour l’aventure et la grimpe.
La notoriété, certes minime, gêne aussi parfois Stéphanie Bodet. Heureusement que certaines personnes la font retomber sur Terre et lui évitent de prendre la grosse tête ! « Il est certaines petites leçons de la vie qui valent mieux que des kilos de philosophie », dit-elle à ce sujet.
Chapitre 17. Une autre vie que la mienne
Angoisses
Fin des crises de vertige et reprise des entraînements. Mais cette fois, c’est le mental qui craque.
En plein bivouac, crise de panique ; l’angoisse s’installe au creux d’un rocher, à plus de 3 400 mètres d’altitude. Ce qui se tramait en sourdine depuis plusieurs mois commence à s’exposer plus visiblement encore. Pourtant, la grimpeuse tient bon encore quelque temps. Elle tourne les scènes qui sont attendues d’elle au Grand Capucin, dans le Massif du Mont-Blanc, puis s’impose d’autres défis.
Échecs
Pourtant, les échecs commencent à s’accumuler. En raison de cette trop grande pression de réussite, certainement. Stéphanie Bodet s’est enchaînée à des objectifs qui ne lui conviennent plus.
« Je me suis prise à penser qu’il me fallait absolument réussir à enchaîner cette voie cet été, de même que L’Arcadémicien, le 8 c que j’essayais à Céüse. Je me suis convaincue que c’était la dernière fois et qu’ensuite, il serait trop tard. […] La spirale de la peur de la peur m’a entraînée. Prisonnière de ce calendrier, je ne suis plus capable de relativiser et mes craintes se réalisent. À Céüse, je parviens à agripper l’infime prise de L’Arcadémicien et à enchaîner la section clef pour échouer plus haut, à deux centimètres du bonheur ou de ce que je croyais qu’il était. » (À la verticale de soi, Chapitre 17)
Comme le dirait le psychologue espagnol Rafaël Santandreu, auteur de L’art de ne pas s’empoisonner la vie, Stéphanie Bodet souffre alors de « nécessitose ».
Cercle vicieux et recommencement
Mais ce qui rend l’autrice si triste, dans ces moments difficiles, c’est qu’elle ne retrouve plus la « joie première » qu’elle avait à grimper. Elle se sent perdue, abandonnée par sa passion. Elle ne sait plus quel chemin emprunter et commence à ruminer, à se plaindre.
Conséquence maussade : elle envoie même par-dessus bord sa relation avec Arnaud Petit. Pour une journée, heureusement. Mais tout de même, elle a heurté son compagnon. Elle sent qu’il est temps, vraiment temps, de changer.
Chapitre 18. Grave ta joie dans la pierre
Quelle sera la suite ?
Vers quelle voie s’élever, maintenant que le temps de la compétition et des grandes expéditions semble toucher à sa fin ?
« Il y a tant à apprendre de nos chutes. N’est-ce pas du fond du puits que l’on voit le mieux la lumière ? S’ils ne nous paralysent pas, le doute et la remise en question peuvent s’avérer un puissant moteur de transformation. » (À la verticale de soi, fin du Chapitre 17)
Renaissance à la fois psychique et physique : le doute et la réflexion ont permis à Stéphanie Bodet d’y voir un peu plus clair.
Une aventure chinoise
Le couple s’envole pour la Chine, où il est attendu pour une expédition. Ce voyage finit de réconcilier les amoureux et la grimpeuse au rocher. Elle retrouve son univers et se sent bien. Elle profite pleinement, tout en sachant que cela ne durera pas. Et de fait, son épaule la contraint, l’hiver suivant, à cesser ses activités d’escalade.
Chapitre 19. Aventures intérieures
Yoga !
Mais c’est le cœur plus détendu, plus serein qu’elle envisage désormais sa reconversion. Ce sera le yoga ! Mais pas seulement. L’apprentissage de l’escalade aux plus jeunes, aussi.
Elle grimpe moins et apprend le yoga progressivement. En voyant sa mère tirer profit de sa pratique régulière, elle se décide à creuser le sujet et à réaliser une formation. Au début, elle est désarçonnée : elle qui a l’habitude des grands espaces doit trouver son « espace intérieur » sur un tapis minuscule, entourée d’autres femmes dans des postures étranges.
Un peu de sagesse orientale
La non-violence est l’un des principes phares du yoga. Non-violence à l’égard des autres, des humains et des non-humains, à l’égard de soi-même aussi. Prendre soin de son corps, acquérir plus de souplesse par rapport à nos idées toutes faites, accepter aussi de vieillir.
« L’aventure, au sens étymologique du terme, c’est ce qui nous advient, la vie même. Chaque instant qui passe — chaque seconde — est un saut vertigineux dans l’inconnu. Nous sommes tous funambules sans le savoir. » (À la verticale de soi, Chapitre 19)
En grandissant, en se transformant, Stéphanie Bodet se rend aussi compte que le dilemme qu’elle pensait insurmontable, celui de l’action ou de la contemplation, est en fait une pure construction de son esprit. Il n’y a pas d’un côté l’agir et, de l’autre, le non-agir. Il y a plutôt une fluidité, wou-wei dit le chinois, une disponibilité au monde qui n’est ni passive ni active.
J’ai demandé la lune au rocher
De toutes ces expériences, Stéphanie Bodet a fait un poème. Il mérite d’être cité en entier :
« J’ai demandé la lune au rocher
J’ai pensé qu’en m’agrippant
Je sauverais l’instant
J’ai pensé qu’en m’accrochant
J’arrêterais le temps
J’ai demandé la lune au rocher
Et j’y ai cru longtemps
M’entraînant
Soulevant des poids
Brisant des plumes
Je n’ai pas vu venir
Passer
Rides années
Tout entière absorbée par le rocher
Je le caresserai toujours
Car je crois au vieil amour qu’on rajeunit
De l’aile chaque jour
Mais je cède maintenant aux caprices du vent
Va mon cœur
Mène-moi où tu voudras
J’ai demandé la lune au rocher
Et j’ai cru lire un jour sur sa face
Impassible
“Oublie-la”
Et j’ai reçu en partage
L’étoffe des nuages
Le sourire des mésanges
Le vieux pin qui là-haut
Doucement se balance
L’amour
Encordé à jamais
J’ai demandé la lune au rocher
Et il m’a tout donné. » (À la verticale de soi, Chapitre 19)
Chapitre 20. Mille manières d’enfanter
Et les enfants, alors ? Stéphanie Bodet et Arnaud Petit décident de ne pas en avoir. Pourquoi ? Car ils ont dédié leur vie à autre chose, et puis que le temps a passé. L’autrice ne veut pas se contraindre à ingérer des substances chimiques (hormones, etc.) ni s’obliger à répondre à une norme sociale, alors que l’heure est à la surpopulation.
Par ailleurs, elle se sent heureuse ainsi avec son mari. Et lui de même. Leur passion pour l’escalade est si forte, si pleine, que c’est de là qu’ils veulent créer une « autre manière d’enfanter ». En fait, l’alpiniste s’en rend compte, ses désirs de maternité lui viennent surtout lorsqu’elle est dans le creux de la vague, lorsqu’elle doute d’elle-même.
Mais lorsque la confiance en soi est de retour, ce désir s’évanouit. Alors pourquoi succomber à « l’obligation » de faire des enfants ?
Chapitre 21. L’amour fertile
« Notre amour, là-haut, est un amour de gestes partagés et de mots rares. Un amour simplifié, dépouillé. Un amour qui a la rudesse de celles et ceux qui travaillent ensemble. La vie en paroi aplanit les problèmes. On ne gaspille pas d’énergie à ne pas être d’accord. […] L’escalade m’a appris que l’amour est une énergie. Un et un ne font pas un, c’est bien connu, mais infiniment plus ! Avec le temps, l’amour m’apparaît comme un lien fertile. » (À la verticale de soi, Chapitre 21)
Pour l’autrice, ce concept d’amour fertile désigne :
- Le contraire de l’amour fébrile, inquiet, possessif ;
- Un terreau sur lequel les partenaires peuvent s’épanouir ;
- La joie de voir l’autre évoluer pour lui-même, dans l’indépendance affective (c’est-à-dire en sachant que l’autre ne nous rendra pas heureux, mais que le bonheur dépend de soi) ;
- Un don de soi bienveillant qui permet la réalisation de soi (au lieu de l’entraver).
Bien sûr, il existe différentes sortes d’amours au cours d’une vie : amour fusion, amour passion, etc.
Épilogue
À 40 ans, Stéphanie Bodet se sent bien. Elle est davantage capable d’aimer la vie qui est la sienne et éprouve de la reconnaissance envers celles et ceux qui en font partie. Elle sait qu’il reste bien des sommets — dans tous les sens de ce terme — à gravir. C’est pourquoi elle est profondément heureuse, aussi, de pouvoir transmettre son goût pour l’escalade. Arnaud Petit l’accompagne dans cette nouvelle aventure.
« Depuis trois ans que nous partageons concrètement notre passion en proposant des stages d’escalade, je suis émue de voir briller dans les yeux d’un débutant cette joie que j’ai éprouvée en découvrant, adolescente, mon amour pour le rocher. Pouvoir partager ma flamme aujourd’hui donne un sens nouveau à ma vie. Devenir à mon tour passeur d’enthousiasme est un privilège qui éclaire l’avenir. […] Ainsi, grimper rejoignait l’essentiel de la vie… L’amour et l’espérance. » (À la verticale de soi, Epilogue)
Conclusion sur « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet :
Un témoignage qui ne laissera pas indifférent
Revenons un instant à la préface de l’ouvrage. Sylvain Tesson reprend un mot-clé : le style. Ce livre en est en effet rempli. Un style à la fois léger et profond, qui nous emporte, nous aspire. Grâce à ce genre de témoignages, vous pouvez vous sentir pousser des ailes au bout des doigts.
« En escalade, on parle de style. Le style ! La chose la plus importante de la vie. Le style est le principal point commun de la grimpe avec la littérature. Stéphanie Bodet avoue qu’elle est autant éprise d’escapade que de mots. Et c’est une aubaine pour nous qui découvrons dans ces pages la formulation de ce que nous allons obstinément chercher dans la montagne sans jamais être fichus de savoir ce que c’est. » (À la verticale de soi, Préface)
Ce qu’il faut retenir de « À la Verticale de soi » de Stéphanie Bodet :
Il faut tout d’abord retenir de ce livre le message d’amour et d’espoir : grâce à son amour fort pour Arnaud, ainsi que pour sa sœur disparue, Stéphanie Bodet a — littéralement — réussi à vaincre des sommets. Mais c’est aussi à cause de la souffrance de la disparition, et de la maladie aussi, qu’elle a eu l’envie de se dépasser, d’aller plus loin et de vivre plus fort. Au creux de ses problèmes, il y avait l’espoir.
Le message de ce livre, c’est aussi un message de confiance en soi. Ce n’est pas une confiance en soi brute, présente de toute éternité. Mais c’est une capacité ou un pouvoir de vivre qui s’acquiert au contact des autres et de l’environnement.
Ensuite, Stéphanie Bodet transmet l’envie du partage et le goût pour des pratiques qui lui sont chères : l’escalade bien sûr, mais aussi l’écriture et le yoga.
Points forts :
- Une écriture très agréable, à la fois simple et remplie de références poétiques et littéraires ;
- Le récit passionnant et intime de ses périples, au plus près de l’expérience vécue ;
- Une réflexion philosophique et spirituelle inspirante.
Point faible :
- Je n’en ai pas trouvé.
Ma note :
Le petit guide pratique du livre A la verticale de soi de Stéphanie Bodet
Quels sont les trois points clés essentiels du livre A la verticale de soi de Stéphanie Bodet ?
- La Quête de Soi et la Connexion avec la Nature
- Dépassement des Limites
- La Passion et l’Engagement
Foire Aux Questions (FAQ) du livre A la verticale de soi de Stéphanie Bodet
1. Comment le public a accueilli le livre A la verticale de soi de Stéphanie Bodet ?
Dans l’ensemble, « À la verticale de soi » a réussi à toucher un large public et à inspirer de nombreuses personnes à travers son récit captivant et ses thèmes profonds. Le livre a été bien accueilli par le public et a reçu des critiques positives, notamment de la part des amateurs d’escalade, des lecteurs intéressés par les récits d’aventure et du grand public.
2. Quel fut l’impact du livre A la verticale de soi de Stéphanie Bodet ?
Le livre a été apprécié pour sa narration personnelle, sa réflexion profonde sur l’escalade, son exploration de thèmes tels que la quête de soi, le dépassement des limites et la connexion avec la nature. En tant que grimpeuse renommée, Stéphanie Bodet a également inspiré d’autres grimpeurs et passionnés d’aventure à se surpasser.
3. À qui s’adresse le livre A la verticale de soi de Stéphanie Bodet ?
Le livre s’adresse principalement à un public varié (amateurs d’escalade et d’aventure, lecteurs de récits personnels, individus en recherche de sens et de croissance personnelle, femmes dans des domaines traditionnellement masculins, amateurs de nature et d’environnement, lecteurs à la recherche d’Inspiration…)
Mais en raison de ses thèmes universels et de sa narration captivante, le livre peut toucher un public plus large.
4. En quelle année Stéphanie a-t-elle rencontré Arnaud Petit ?
En 1995 : « Je venais de rencontrer l’amour d’une vie », dit-elle.
5. À quel âge l’auteure a gagné sa première coupe du monde ?
À 23 ans, Stéphanie Bodet a gagné sa première coupe du monde.
Les niveaux d’hypersensibilité vs L’amour fertile
Les niveaux d’hypersensibilité | L’amour fertile |
Allergies, Forte émotivité | Le contraire de l’amour fébrile, inquiet, possessif |
Empathie, Odorat très fin | Un terreau sur lequel les partenaires peuvent s’épanouir |
Ouïe extrêmement développée | La joie de voir l’autre évoluer pour lui-même, dans l’indépendance affective |
Besoin de calme, de tranquillité, de solitude | Un don de soi bienveillant qui permet la réalisation de soi |
Qui est Stéphanie Bodet ?
Stéphanie Bodet est une célèbre alpiniste, auteure et aventurière française qui a escaladé des rochers, de la glace et des hautes montagnes. Outre ses exploits sportifs, elle est également l’auteur de « A la verticale de soi », un livre relatant ses expériences d’escalade et ses réflexions sur la vie. Stéphanie Bodet est connue comme une figure inspirante dans le monde de l’escalade pour sa passion et son dévouement à ce sport.
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