Une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie.

3 livres sur la confiance en soi pour gagner en assurance !

Quels sont les meilleurs livres sur la confiance en soi ? Parmi les nombreux ouvrages qui proposent d’aider à développer sa confiance en soi, j’en ai sélectionné trois qui, en plus, d’être très intéressants, sont, à mes yeux, vraiment complémentaires. Chacun de ces livres aborde la confiance en soi avec une approche propre à l’expertise de son auteur :

livres sur la confiance en soi
  • « Confiance illimitée » de Franck Nicolas : une méthode de coaching visant surtout à améliorer son leadership et ses performances ;
  • « Fais-toi confiance«  d’Isabelle Filliozat : l’amélioration de la confiance en soi traitée par une psychothérapeute ;
  • « La confiance en soi, une philosophie«  de Charles Pépin : l’ouvrage d’un philosophe qui va au-delà de la notion individuelle de la confiance en soi.

Notre analyse de 3 livres pour booster sa confiance en soi

1. »Confiance illimitée » de Franck Nicolas

confiance illimitée Franck Nicolas

Par Franck Nicolas, 2014, 272 pages

L’auteur de « Confiance illimitée », Franck Nicolas, est coach et expert en psychologie du leadership et performance d’entreprise. Pour traiter du sujet de la confiance en soi, il met, dans ce livre, l’accent sur le passage à l’action à travers une approche concrète basée sur les neurosciences, le leadership et la performance. Pour Franck Nicolas, la confiance est l’un des piliers de la réussite et du changement de vie. Selon lui, avoir confiance en soi amène à une puissante conscience de soi, connaissance de soi et de ses talents.

Ainsi, il propose une méthode pratique en vue de développer sa confiance en soi et changer sa vie en 5 étapes et 21 défis à relever.

Les cinq étapes de la méthode SPARK

Le leadership, ce n’est pas seulement diriger 5 000 personnes. Le leadership, c’est avant tout savoir diriger sa propre vie et inspirer ses proches.

La méthode SPARK :

La méthode SPARK de Franck Nicolas est composée de cinq étapes. Chacun des chapitres du livre « Confiance illimitée » correspond à une étape :

  • Première étape : l’analyse

L’auteur nous accompagne ici dans l’identification de ce qui crée des blocages en chacun de nous et nous empêche de nous réaliser pleinement.

  • Deuxième étape : la compréhension

Franck Nicolas nous explique, dans cette partie, la mécanique de la confiance en soi et ses rouages. Il évoque les trois attitudes de faible estime de soi et développe les idées suivantes :

  • La meilleure façon de gagner en confiance est d’adopter une attitude positive et motivée.
  • La confiance en soi se cultive : elle n’est pas acquise une fois pour toutes.
  • Confiance en soi et succès sont en étroite relation et se renforcent mutuellement.
  • Troisième étape : la réaction

C’est la phase au cours de laquelle on apprend à réagir positivement face à nos habitudes et à nos croyances négatives.

  • Les six craintes de base qui entraînent l’auto-sabotage

L’auteur évoque ici les six « petites voix négatives » qui produisent une puissante auto-suggestion chez les gens. Il s’agit de la peur de :

    • La pauvreté,
    • La vieillesse,
    • La critique,
    • L’abandon affectif,
    • La maladie,
    • La mort.

Franck Nicolas explique, ensuite, comment se manifestent nos croyances limitantes au-delà de ces six peurs fondamentales. Selon lui, on croit souvent que :

    • Nous ne sommes pas assez bon pour arriver à quelque chose ;
    • Les gens ne nous aiment pas ;
    • On va être rejeté si on demande quelque chose ;
    • Certaines tâches sont impossibles à réaliser ;
    • On est voué à l’échec.
croyances limitantes confiance en soi

En réalité, ce système de croyances peut enrichir ou détruire notre vie. Ces croyances limitantes nous empêchent de donner le maximum de nous-même, d’exprimer tout notre potentiel et d’exploiter toutes nos ressources.

Finalement, le schéma est toujours le même : pas de croyances adaptées = pas de confiance = pas de conviction = pas de performance.

Or, si nous ne pouvons changer la plupart des circonstances, nous pouvons choisir de les réinterpréter. Et, prendre conscience de ses croyances limitantes et observer leurs effets nous permet de les éliminer ou de les modifier. C’est une première étape incontournable.

  • Quatrième étape : l’action

Franck Nicolas énonce quatre conseils pour favoriser le développement de sa confiance en soi :

  • Libérer son esprit et passer à l’action

On peut rarement modifier l’environnement dans lequel on vit. Cependant, il est possible de décider de donner un sens différent à une situation. Il s’agit, en fait, de libérer son esprit, réaliser sa chance, saisir les occasions quand elles se présentent, et passer différemment à l’action pour assurer notre performance et notre progression.

  • Apprendre à s’accepter

S’accepter :

    • Dépend de notre perception de nous-même, pas de ce que les autres pensent de nous ;
    • C’est tout d’abord se connaître, s’apprécier, s’aimer, se considérer avec respect : cela permet de révéler ses immenses potentialités.
  • Surmonter ses peurs et ses inquiétudes

Pour cela, Franck Nicolas nous invite à :

    • Transformer nos pensées négatives à l’origine de nos peurs en identifiant le potentiel positif des situations.
    • Aller au-delà de sa zone de connaissance : changer ses habitudes de comportement (avec l’aide d’un coach, mentor, avec un environnement positif).
    • Modifier l’objet de notre attention et lâcher prise.

Lorsque l’attitude est positive, nous entretenons des sensations agréables et des images constructives. par ailleurs, visualiser, dans notre esprit, ce que nous voulons vraiment obtenir, fait généralement venir le succès.

Un esprit positif apporte de l’harmonie, plus d’éclat, d’énergie et de bonheur.

  • Cinquième étape : la planification et programmation

Durant cette phase, on va élaborer un plan d’action et ajuster notre progression.

  • Redonner du sens à l’échec

Selon l’auteur, les apprentissages sont basés sur l’essai et l’erreur ; si on ne se trompe jamais, on n’apprend rien. Dès lors, même si l’échec est blessant pour notre orgueil, il est possible d’en réduire l’impact émotionnel en considérant cet échec comme une façon de s’améliorer, d’apprendre. Redéfinir l’échec de cette façon, nous fait gagner en assurance.

Toute la différence entre les gagnants et les perdants réside bien là : les uns persévèrent, se relèvent après une chute et recommencent en changeant de stratégie pour parvenir à leurs fins. […] L’erreur n’est pas de tomber ; l’erreur, c’est de ne pas se relever rapidement.

  • Se fixer des buts et célébrer ses victoires

Se fixer des buts favorise grandement la motivation. Par ailleurs, l’une des clés pour augmenter son leadership et sa confiance en soi, c’est de savoir célébrer ses victoires (et chaque petit progrès est une victoire).

Défis, listes, tests, questionnaires et pensées positives

Dans la deuxième partie de son livre « Confiance illimitée« , Franck Nicolas liste 21 défis pour passer à l’action, ainsi que des listes, tests et pensées pour nous accompagner dans notre travail d’amélioration de confiance en soi.

L’idée est de relever un défi quotidiennement (15 à 20 minutes par jour) et de répéter certaines actions jusqu’au cap des 21 jours pour instaurer un changement. Parmi les actions à répéter, Franck Nicolas propose, chaque jour, de :

  • Choisir une pensée positive dans une liste qu’il propose en fin d’ouvrage ;
  • Se dire cette pensée positive souvent dans la journée ;
  • Entreprendre trois actions pour concrétiser cette pensée ;
  • Noter ce qu’on a appris des exercices et des mises en pratique.
  • Les 21 défis de la méthode de « Confiance illimitée »
  • Évaluer ses points de départ : son niveau de confiance et d’estime de soi,
  • Se donner des objectifs de progression,
  • Se donner des ressources pour les atteindre,
  • Formuler clairement ses difficultés,
  • Explorer son dialogue intérieur,
  • Repérer les situations où l’on est plein d’assurance,
  • Se poser les bonnes questions,
  • Traquer ses croyances limitantes,
  • Casser ses mauvaises habitudes,
  • Utiliser positivement ses doutes,
  • Libérer son vrai Moi,
  • Apprendre à s’accepter,
  • Créer des états internes positifs,
  • Gérer ses peurs,
  • Contrôler ses pensées,
  • Penser positif,
  • Se servir de ses échecs,
  • Cultiver ses passions.

Pour Franck Nicolas, la PNL permet de réaliser des changements rapides et durables. Parmi les aspects importants de la PNL, l’auteur explique l’art de la modélisation, c’est-à-dire le décodage et la reproduction des processus d’excellence.

Franck Nicolas mentionne trois techniques de PNL à réaliser pour programmer l’inconscient vers une meilleure confiance en soi :

  • Le tableau dont nous sommes le héros : il s’agit d’un exercice de visualisation de soi qui consiste à s’observer de l’extérieur de manière positive.
  • L’ancrage : l’auteur nous décrit plus précisément comment pratiquer l’auto-ancrage des états de ressources (c’est-à-dire un état de confiance et d’excellence, quand on se sent en pleine possession de ses qualités et compétences).

Le processus dit d’ancrage […] consiste à associer un état interne (émotion, ressenti) à un stimulus externe d’au moins un des cinq sens (ouïe, vue, odorat, toucher, goût). Ensuite, la simple existence du stimulus suffit à faire revenir présente à l’esprit toute l’expérience, et ceci, qu’elle soit bonne ou mauvaise !

  • La qualité de présence : il s’agit de s’immerger dans le moment présent en devenant plus conscient, en ressentant davantage ses cinq sens et en s’organisant.
  • Les listes

Dans cette partie, Franck Nicolas nous fait part de listes qui reprennent finalement un peu le contenu de certains chapitres précédents.

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Celles-ci énumèrent : les signes d’une bonne estime de soi, d’une faible estime de soi, les phrases négatives qu’on se répète sous forme de monologue intérieur, les mauvaises habitudes qui minent notre confiance et dont on veut se débarrasser, les points forts, le renforcement des attitudes positives.

  • Les tests et questionnaires

Franck Nicolas nous propose différents tests et questionnaires, pour nous aider à mieux nous connaître et mieux progresser dans notre parcours de leadership. En fait, ces tests évaluent, d’une part, notre niveau de confiance et d’estime de soi, puis nous éclairent sur les pistes de réussite et nos croyances limitantes. Les résultats des tests et questionnaires sont, ensuite, à reporter dans notre programme d’entraînement personnel.

  •  Les pensées positives de Franck Nicolas

Franck Nicolas liste 34 pensées positives pour aider à la réalisation des 21 défis proposés.

Les quatre idées essentielles de la conclusion du livre  

  • Nous pouvons tout à fait réduire l’impact de nos mauvaises petites voix intérieures, sources de tant de douleurs et de déceptions.
  • Notre leadership a besoin d’action pour s’accroître.
  • Nous possédons déjà toutes les clés de la réussite. Elles sont en nous ; il nous suffit d’apprendre à les reconnaître et à les saisir.
  • Notre vie change dès l’instant où notre engagement est total : cette force de décision est en chacun de nous ; ainsi, si nous le décidons fermement, nous pouvons amorcer notre nouvelle vie dès à présent !

Critique du livre « Confiance illimitée » de Franck Nicolas

« Confiance illimitée » est une lecture motivante et stimulante. C’est un livre qui « redonne la pêche » !

L’ouvrage nous aide à faire le point avec nous-même, à définir ce que l’on souhaite vraiment dans la vie et comment y parvenir. Je pense que si l’on met en pratique les exercices proposés, on peut vraiment modifier sa façon de voir les choses, apprendre beaucoup sur soi et commencer à acquérir un état d’esprit pour réussir. La progression peut alors être rapide.

Points forts :
  • La méthode stimulante de l’auteur : les exercices et questions énoncées dans les défis nous amènent à démarrer un travail sur la confiance en soi immédiatement.
  • L’effet « boostant » du livre qui motive à reprendre sa vie en main.
  • Une lecture facile et très accessible.
Points faibles :
  • Des propos un peu trop vagues par moment.
  • La promotion de l’auteur pour ses séminaires et sa formation est très présente et redondante.

Ma note :

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Pour aller plus loin :

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2. « Fais-toi confiance » d’Isabelle Filliozat

fais toi confiance isabelle filliozat

Par Isabelle Filliozat, 2013, 234 pages.

Impossible d’aborder le thème de la confiance en soi sans évoquer les ouvrages d’Isabelle Filliozat. Cet auteur, psychothérapeute française, s’est servi de sa pratique clinique pour écrire plusieurs ouvrages de référence sur le sujet.

« Fais-toi confiance » est un livre qui :

  • Nous aide à identifier les origines de notre manque (ou pas) de confiance en soi ;
  • Décrit ce que l’auteur nomme les quatre « étages » de la confiance en soi ;
  • Comporte une partie très pratique et très dense : l’auteur nous guide tout au long d’un travail approfondi de restauration de confiance en soi à travers 36 exercices concrets à réaliser.

De quoi parle-t-on sous le terme « confiance en soi » ?

Isabelle Filliozat développe plusieurs idées majeures pour bien comprendre de quoi on parle sous le terme de « confiance en soi ».

Selon elle :

  • Manque de confiance en soi et soumission ne doivent pas être confondues

Nous considérons souvent les symptômes physiques, physiologiques, psychiques et comportementaux de la soumission (un état inconscient régulé par nos hormones), comme des signes de manque de confiance en nous.

  • Le manque de confiance en soi est une adaptation physiologique à une situation sociale

Nous mémorisons nos expériences d’humiliation, de dévalorisation et de jugements négatifs. C’est pourquoi certains symptômes de manque de confiance en soi se déclenchent de manière abusive parfois, lorsque l’on s’expose à des situations enregistrées comme sources d’ennuis.

  • Nombre de réactions physiologiques de notre organisme sont naturelles et normales

En effet, l’anxiété, la peur, le trac, le doute, l’inquiétude sont des afflux d’énergie utiles qui nous aident à faire face aux situations. Elles ne sont pas forcément un manque de confiance en soi.

  • On doit accepter nos peurs et notre « manque de confiance en nous » 

Il est essentiel d’apprivoiser nos peurs appropriées, notre manque de confiance sain et utile, et même une certaine dose d’insécurité.

  • Être trop sûr de soi peut nuire

Quand on a conscience des enjeux et de la complexité d’un problème, on peut douter, changer d’avis, devenir moins sûr de soi. Mais c’est justement en cela que le manque de confiance en soi peut être bénéfique.

  •  Le manque de confiance en soi permet de dissimuler nos peurs et notre passivité

En effet, il va parfois :

  • Justifier notre passivité,
  • Confirmer nos croyances négatives sur soi et les autres,
  • Nous empêcher de ressentir nos vraies souffrances,
  • Nous éviter de remettre en cause l’éducation reçue de nos parents.

Isabelle Filliozat développe alors deux phénomènes étudiés par les psychologues : celui de la « jambe de bois » et celui du « Oui mais ». Tous deux consistent à invoquer une incapacité pour cacher les véritables raisons de sa passivité (peurs, frustrations, colères) et se dégager de toute responsabilité face à cette passivité.

D’où vient le manque de confiance en soi ?

Le manque de confiance est une réponse à un environnement, à une situation.

Certaines origines sont évidentes : souffrances de l’enfance, insultes et rejets par nos pairs à l’école, messages dévalorisants de nos parents ou de professeurs, un événement traumatique, un accident, une agression. D’autres sont plus subtiles et passent inaperçues.

Voici ci-dessous quelques-unes de ces origines.

manque de confiance en soi origines et solutions
  • Les automatismes acquis

Les réactions de soumission et de peur chez un enfant ne deviennent une habitude, voire un caractère, que lorsque l’enfant a appris à avoir peur de certaines situations. Par ailleurs, nier notre droit à la colère, à nos sensations et sentiments altère la confiance en soi.

  • L’exclusion

Lorsqu’une personne est exclue d’une communauté (rejet par les parents, par l’école, modification de statut), un début d’état dépressif apparaît immédiatement. Souvent, cette personne s’attribue, inconsciemment, une responsabilité dans ce qui lui arrive. Toutes ces croyances isolent la personne exclue et impactent énormément sa confiance en elle.

  • Le harcèlement et les brimades

Le harcèlement moral est extrêmement insidieux. Il est présent en entreprise mais aussi dans le milieu scolaire ou pire, dans la famille.

  • Les troubles invisibles

Un enfant qui ne réussit pas n’est pas obligatoirement un enfant qui est nul. Beaucoup d’enfants ont un handicap invisible (un problème neurologique par exemple). Ces troubles sont invisibles aux yeux de beaucoup d’adultes et les symptômes sont souvent considérés comme des marques d’insoumission. Dès lors, ces enfants généralisent leur difficulté et perdent confiance en eux.

  • Les échecs

L’échec nous invite à être plus prudent et attentif la fois suivante, mais, le souvenir d’avoir raté crée une tendance à répéter l’échec. Par ailleurs, un échec entraîne rapidement une généralisation à toute sa personne : « je ne vaux rien », « je suis un raté ».

  • Les deuils

Lors d’un décès d’un proche, nous faisons face à plusieurs phases : le choc, le déni, le sentiment d’injustice, la colère. Quand cette colère n’a pas pu être exprimée ou ressentie, le travail de deuil ne peut s’effectuer. En plus du vide et de l’insécurité que laisse le décès, la colère mine alors notre confiance et nous crée un grand sentiment de culpabilité.

  • L’interdit de réciprocité

Les échanges entre les humains sont dirigés par le principe fondamental de la réciprocité.

Celui qui donne se vit comme opulent, puissant. Celui qui n’a que le droit de recevoir se vit débiteur, dévalorisé, inférieur. Quand le pouvoir de l’un sur l’autre est supérieur à celui de l’autre sur l’un, la loi de la réciprocité est aussi empêchée, entraînant soumission et dépendance.

  • La soumission et la dépendance

Quand on se sent écouté, reconnu, valorisé, quand on a une place parmi les autres, on a de plus en plus confiance en soi. Quand on doit obéir aux ordres, se conformer aux directives, quand on est contraint, quand les finalités de nos actes sont décidées par d’autres, notre confiance en nous s’effrite rapidement. […] Le manque de confiance en soi est proportionnel à l’absence de pouvoir sur soi.

La dépendance apporte une certaine sécurité, mais elle souligne que sans cette sécurité extérieure, on est vulnérable. Par conséquent, être dépendant nous renvoie, jour après jour, une image de plus en plus dévalorisée de nous-même.

  • Les attributions et humiliations

Un enfant a tendance à se conformer à ce que ses parents disent de lui. Comme il n’a pas encore la capacité d’interpréter, il absorbe ces attributions au premier degré, comme si elles étaient la vérité.

  • Les non-dits, les secrets et mensonges

Isabelle Filliozat explique que nous savons inconsciemment ce que l’on ne nous dit pas. En réalité, on éprouve les sentiments liés à ces non-dits, sans parvenir à les comprendre consciemment. La confiance en soi en est altérée.

  • L’effet de contraste

Nous nous comparons les uns aux autres, plus ou moins consciemment. C’est en somme notre rôle, notre place, bien plus que notre réalité qui vont déterminer la majorité de nos perceptions…

  • L’inconscient

Nous sommes pétris d’interdits inconscients, modelés par des lois socialement admises, nous n’avons pas toujours la liberté de laisser nos compétences s’épanouir.

Selon l’environnement dans lequel nous évoluons, on se comporte différemment. Nous sommes, en réalité, inconsciemment influencés par le regard des autres : le regard direct de notre entourage, mais aussi le regard « social », celui que nous avons intériorisé.

Ce que nous nommons « confiance en soi » parle de notre position inconsciente dans la hiérarchie sociale.

Les quatre dimensions ou « étages » de la confiance en soi

Selon Isabelle Filliozat, il existe, quatre dimensions de la confiance qui se construisent par étapes, les unes sur les autres, au cours de notre développement. C’est pourquoi, elle les nomme « étages ».

  • La confiance de base (ou sécurité intérieure)

La confiance de base :

  • Est une sensation très physique, la sensation corporelle d’être « à sa place dans la vie, cette profonde paix intérieure qui nous confère notre liberté ».
  • Est élaborée dans le contact intime avec les parents (touchers, regards, amour inconditionnel, tendresse, baisers).
  • Apporte une certaine tranquillité et solidité face aux épreuves de la vie et permet d’apprécier la solitude sans se sentir isolé.
  • Se restaure dans le lien à autrui, le contact physique.
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Avoir confiance en sa personne propre signifie avoir confiance en ses propres émotions, sensations, pensées et sentiments. On parle ici de la confiance en son jugement, en sa capacité à affirmer ses désirs et besoins, à dire « je veux », à dire « je » tout simplement sans craindre de se différencier des autres, d’être isolé ou rejeté.

  • La confiance en ses compétences

On en manque lorsque l’on rencontre des difficultés à dire « je peux », quand on ne croit pas en l’une ou l’autre de ses capacités (intelligence, talents, ressources, mémoire, connaissances…).

Pour Isabelle Filliozat, la compétence s’acquiert par l’activité et l’expérience uniquement. Ainsi, pour que l’enfant puisse construire la confiance en ses compétences, on doit lui permettre d’explorer, d’échouer, de se relever et de recommencer. Il lui faut des encouragements, un soutien logistique. Il est également primordial qu’on respecte ses productions et qu’on lui témoigne de la confiance (responsabilités, missions, etc.).

  • La confiance relationnelle ou sociale

Il s’agit de la confiance en l’autre et surtout « en sa capacité à établir des relations authentiques et durables, à se sentir à l’aise en société, dans des systèmes hiérarchiques et organisés tout autant que dans des situations informelles ».

Quand on manque de confiance relationnelle, on se tait, on se cache, on tente de passer inaperçu, tout en regrettant que personne ne fasse attention à nous ! Ou bien on se construit un masque, on se compose une fausse personnalité.

Dans notre enfance, beaucoup de personnes et d’enfants, en dehors et au sein de notre famille, vont avoir une influence importante sur notre aisance relationnelle future.

  • La construction des quatre dimensions de la confiance en soi

Ces quatre « étages » se construisent au cours de notre vie de la manière suivante :

  • Au cours de notre première année de vie

Dans les bras de nos parents, on installe notre sentiment de sécurité intérieure.

  • Entre 18 mois et 2 ans : la phase du « non »

En grandissant, l’enfant commence à s’opposer, à développer sa propre personnalité. Respecté par ses parents dans ses désirs, besoins, sensations, émotions, choix, jugements, il renforce la confiance en sa personne propre. Il faut noter une seconde période d’opposition au moment de l’adolescence : l’enjeu est une nouvelle fois l’affirmation de son individualité, sur le plan des valeurs cette fois (l’adolescent veut être sûr qu’il pense par lui-même).

  • Entre 2 et 4 ans : la phase du « tout seul »

L’enfant explore davantage le monde et veut sentir son pouvoir sur les choses, ce dont il est capable par lui-même. Il développe alors la confiance en ses compétences.

  • Après 4 ans, à l’école :

Nous rencontrons nos pairs, nous nous faisons des amis : nous renforçons notre confiance relationnelle.

Quand ces quatre étages sont solides, on sent en nous une profonde confiance en la vie et en son devenir.

Passer à l’action pour guérir

passer à l'action confiance en soi
  • Observer les confiants 

Dans cette partie, Isabelle Filliozat met en évidence l’importance du passage à l’action si l’on souhaite restaurer notre confiance en soi.

En effet, la psychothérapie nous aide à comprendre les raisons de nos croyances négatives et à dépasser les blocages émotionnels. Cependant, c’est dans le réel que s’éprouve la confiance en soi. L’auteure nous suggère alors d’observer les gens à l’aise, non pour se comparer, mais pour apprendre. Pour cela, elle nous fournit une liste non-exhaustive d’attitudes et de comportements confiants.

Manquer de confiance en soi n’est pas avoir peur de ne pas réussir, c’est en réalité ne pas savoir perdre, ne pas pouvoir faire face à l’échec, refuser de se confronter et préférer conserver ses croyances négatives sur soi. Plus vous prenez de risques, plus vous augmentez votre confiance en vous.

  • Un parcours de 36 exercices à réaliser

Dans cette dernière partie, Isabelle Filliozat nous propose une série de 36 exercices pour aller plus loin sur le chemin de nous-même. À travers ces exercices, la psychothérapeute nous invite à :

  • Procéder à une évaluation,
  • Repérer nos zones de confiance,
  • Considérer nos qualités,
  • Faire le bilan de nos difficultés,
  • Pister nos éventuels bénéfices secondaires,
  • Reconsidérer nos croyances,
  • Découvrir l’origine de nos croyances,
  • Changer nos croyances,
  • Cesser de nous dévaloriser,
  • Restaurer notre sécurité intérieure,
  • S’accepter tel que nous sommes,
  • Dominer nos peurs pour oser davantage,
  • Exprimer nos colères,
  • Faire face à l’incertitude de la vie,
  • Identifier nos traumatismes,
  • Réagir à l’exclusion,
  • Guérir des suites de harcèlement,
  • Sortir de la dépendance,
  • Changer de « chaussures »,
  • Se libérer de l’humiliation sociale,
  • Comparer à bon escient,
  • Accomplir nos deuils,
  • Échouer sans tomber,
  • Sortir de nos sécurités et changer nos habitudes,
  • Respirer,
  • Restaurer notre confiance en nos désirs et besoins,
  • Se différencier,
  • Changer d’avis,
  • Restaurer notre confiance en nos compétences,
  • Acquérir les compétences qui nous manquent,
  • Faire « comme si »,
  • Être exigeant et créatif,
  • Prendre des risques, oser.
  • Récapitulatif des points essentiels 
  • Notre manque de confiance en nous est une réaction aux événements de notre histoire et de notre situation présente.
  • Il nous faut guérir nos blessures pour récupérer du pouvoir sur nous-même.
  • La confiance en soi et le bonheur sont des conséquences et non des buts.
  • Chaque fois que nous affirmons nos valeurs, nous renforçons la confiance en nous.

Quand deux routes s’offrent à nous, suivre le chemin que nous dicte la joie et non celui auquel la peur nous invite permet de solidifier chaque jour davantage sa confiance en soi.

Critique du livre « Fais-toi confiance » d’Isabelle Filliozat

« Fais-toi confiance » est un livre, à mon sens, très complet car il possède à la fois une dimension théorique et pratique. En effet :

  • L’ouvrage permet d’abord de comprendre le manque de confiance en soi, ce qui en relève et ce qui n’en relève pas.
  • Ensuite, tel un petit manuel d’introspections, cette lecture nous amène à réfléchir sur nous-même, et ainsi identifier les racines et les pistes de travail personnel à amorcer en matière de confiance en soi.
  • Enfin, l’auteure nous accompagne dans une vraie démarche de changement. Les exercices pratiques, variés et très nombreux, nous guident pas à pas vers nos objectifs d’amélioration.
Points forts :
  • Un livre exhaustif qui permet de comprendre (apports théoriques), réfléchir (introspections) et passer à l’action (exercices pratiques) ;
  • Une lecture accessible : les idées sont illustrées de nombreuses histoires issues de la pratique de l’auteure ;
  • Les conseils sur la parentalité pour développer la confiance chez soi mais aussi chez ses enfants ;
  • La réalisation des nombreux exercices proposés peut aboutir, à mes yeux, à une réelle démarche de changement.
Points faibles :
  • La première partie manque un peu de fil conducteur ;
  • Si on a déjà lu sur le sujet, on risque d’y retrouver de nombreux points déjà connus.

Ma note :

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Pour aller plus loin :

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3. »La confiance en soi, une philosophie« , de Charles Pépin

la confiance en soi une philosophie charles pépin

Par Charles Pépin, 2018, 240 pages

Dans son célèbre ouvrage « La confiance en soi, une philosophie« , l’auteur Charles Pépin aborde la confiance en soi sous l’angle de son expertise philosophique. Ainsi, à travers ses réflexions mais aussi des exemples très concrets, le philosophe nous explique que « se faire confiance« , relève, en fait, une alchimie qui englobe trois dimensions : la confiance en l’autre, la confiance en ses capacités et la confiance en la vie.

Les trois éléments de la confiance en soi

Selon Charles Pépin, la confiance en soi est une alchimie composée de trois éléments. Pour illustrer son idée, il nous invite à observer un enfant qui réussit, pour la première fois, à faire du vélo à deux roues, accompagné de son père. De cette situation, on décèle :

  • La confiance en l’autre : l’enfant ne s’élance pas seul, mais avec et grâce à son père. Il lui fait confiance.
  • La confiance en ses capacités : l’enfant a pris en compte les conseils de son père et développé un certain niveau de compétence.
  • La confiance en la vie : s’élancer et prendre de la vitesse suscite chez l’enfant une joie profonde qui va au-delà de la satisfaction de savoir faire du vélo. C’est une joie qui résonne « comme un merci à la vie ».
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On ne naît pas confiant, on doit le devenir !

  • La confiance en soi vient d’abord des autres

Les premières années de vie sont décisives. Pour prendre son élan, le jeune enfant puise dans l’amour qu’il reçoit de sa famille.

Néanmoins, il est possible de nouer des relations qui nous donnent confiance, et éventuellement pallier un manque à ce niveau-là, à tout âge : certaines paroles exprimées avec le cœur suffisent alors pour donner confiance pour la vie.

Ces mots proviennent, en général, de quelqu’un de soutenant, qui a placé sa confiance en nous et nous aide à progresser. En réalité, ce n’est pas vraiment de la personne en question, mais plutôt de la relation qui se construit au fil du temps, que peut naître la confiance. C’est pourquoi, un individu n’ayant jamais été mis en confiance par quelqu’un d’autre, ne peut pas avoir confiance en lui, et ce, quelles que soient ses compétences réelles.

La confiance en soi est d’abord une histoire d’amour et d’amitié.

  • L’acquisition de la confiance : un long cheminement

La confiance vient avec le temps, avec l’acquisition d’une compétence progressivement intégrée, peu à peu incorporée, produisant par paliers ses effets libérateurs. Elle n’est donc pas innée, mais en très grande partie acquise.

Pour ressentir la confiance en soi, il faut concrètement l’éprouver dans une action. Cela nécessite des compétences précises et de réels succès. En fait, il s’agit d’un cheminement, d’un long processus qui demande de la curiosité et de la patience.

  • L’indispensable plaisir pour transformer sa compétence en confiance

Pour que la compétence se mute en confiance, il est indispensable de prendre du plaisir ! Ceux qui se lancent des défis, s’amusent à apprendre, acquièrent de la confiance en eux bien plus vite que les autres. En réalité, leur plaisir les amène à être plus relâchés et à relativiser : s’ils se trompent, ce n’est pas grave, ils auront au moins pris du plaisir !

S’écouter et faire confiance à son intuition

Au cœur de l’action ou de l’urgence, prendre les bonnes décisions n’est pas un exercice facile. Il faut être capable de s’écouter « tout entier ». Pour y arriver, on doit :

  • Savoir remettre ses pratiques en question et, de cette manière, ne pas se soumettre aux vérités admises.
  • Sortir de la dictature de l’urgence : bien des choses sont urgentes, mais toutes ne sont pas importantes ; il nous appartient de réaliser correctement ce qui est important pour nous.
  • Mettre en place des rituels : pour nous aider à mettre à distance le stress de la vie quotidienne et nous recentrer sur l’important.

S’émerveiller : la beauté nous donne confiance

s'émerveiller beauté paysage confiance en soi

Lorsqu’en contemplant un paysage ou en écoutant un morceau de musique, on s’émerveille et on s’exclame que “c’est beau”, nous pouvons dire que nous nous faisons confiance avec certitude. En fait, nous avons, à ce moment-là, tellement confiance en notre jugement que nous ne ressentons même pas la nécessité d’argumenter.

En réalité, Charles Pépin nous explique ici que la contemplation de la beauté possède le pouvoir de réveiller notre confiance en soi. Elle nous autorise à nous écouter, nous donne du courage, nous fait relativiser et changer de regard (ce sentiment que quelque chose de grandiose existe et est à l’œuvre). Finalement, nous comprenons que la confiance en soi n’est pas simplement une confiance “en soi”, mais aussi « en ce qui est à l’œuvre dans la nature ».

Décider : la confiance dans le doute

Pour Charles Pépin, quand on n’arrive pas à se décider, par manque d’arguments ou d’informations, en réalité, c’est qu’on manque de confiance en soi.

Prendre une décision, c’est prendre le risque de se tromper et d’en assumer les conséquences potentiellement pénibles. Mais l’auteur explique que c’est en acceptant ce risque que nous aurons le courage de trancher. Décider, c’est sortir de sa zone de confort pour mieux gagner en confiance. C’est pourquoi, nous devons nous entraîner à prendre des décisions, des petites d’abord, des grandes ensuite.

Mettre la main à la pâte : faire pour se faire confiance

L’auteur explique notamment ici qu’à travers le travail manuel, nous avons le pouvoir de modifier directement le réel. En cela, il est épanouissant tant sur le plan humain qu’intellectuel.

Passer à l’acte : agir pour prendre confiance

Pour Charles Pépin, l’action a des vertus libératrices. Aussi, ne pas essayer, ne pas passer à l’action, c’est s’en priver.

Exister, c’est se jeter à l’eau, aller à la rencontre des autres et du monde, de ces obstacles que nous pouvons changer en opportunités.[…] Ayez plutôt confiance en tout ce que votre action est capable de créer en vous offrant un point de contact avec le monde. Et, ayez confiance en votre chance que l’action peut provoquer. Ayez confiance en ces hommes et ces femmes que vous rencontrerez et qui vous donneront peut-être des idées, des conseils, de l’espoir. Et pourquoi pas, de l’amour.

Admirer : confiance et exemplarité

L’admiration dont on parle ici n’est pas la fascination des fans pour leurs idoles. C’est plutôt une curiosité profonde, un intérêt vif pour le talent des autres qui nous amène à penser : si cela a été possible pour d’autres, cela doit l’être pour moi. L’idée est donc de se nourrir de personnes inspirantes pour trouver notre propre singularité : prendre exemple (et non pas recopier) sur ceux qui ont osé suivre leur propre chemin, et ainsi trouver soi-même le sien.

Rester fidèle à son désir : l’antidote de la crise de confiance

Charles Pépin évoque ici deux responsables à une baisse d’estime de soi :

  • Les réseaux sociaux : ils nous amènent à sans arrêt nous comparer à d’autres qui semblent plus beaux, plus riches, plus heureux, plus intelligents…
  • L’école : qui amène les enfants à se comparer et ainsi à penser que leur valeur se mesure aux autres, comme si la satisfaction se trouvait davantage dans le dépassement des autres que dans sa propre progression.

Charles Pépin insiste sur le fait que nous sommes tous uniques et que notre valeur est absolue (pas relative à celle des autres). De ce fait, toute comparaison entre deux personnes n’a aucun sens. Par conséquent, pour éviter la tentation de la comparaison, il est essentiel de bien se connaître, de savoir ce que l’on veut et rester fidèle à notre désir.

Faire confiance au mystère : la confiance en la vie

Ce chapitre se résume dans ces quelques lignes de Charles Pépin :

La confiance en la vie est à la fois quelque chose d’évident et de difficile à définir. […] Faire confiance à la vie, c’est miser sur l’avenir. Croire en la puissance créatrice de l’action, chérir l’incertain au lieu d’en avoir peur… […] C’est croire qu’il y a dans la vie, dans toute vie, quelque chose de bon, et peut-être même quand elle semble dure. C’est penser qu’elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être digne d’être vécue. […]

Faire confiance à la vie, c’est penser qu’elle est plutôt une bonne chose. Qu’il y a au fond du monde, malgré le scandale qu’il abrite parfois, quelque chose comme une tendresse, une lumière que nous avons tous déjà entrevue et qui ne s’oublie pas. Nous n’avons pas nécessairement besoin de savoir d’où elle vient. D’ailleurs, nous ne savons pas toujours en quoi nous avons confiance, lorsque nous avons confiance en la vie. En fait, nous avons confiance, c’est tout. C’est une confiance sans objet, une confiance pure… Cette confiance en la vie n’est pas une confiance en quelque chose. Elle est LA confiance.

Critique du livre La confiance en soi – Une philosophie de Charles Pépin

« La confiance en soi, une philosophie » est un livre plein de bon sens et facile à lire pour enrichir sa réflexion sur la confiance en soi.

Cet ouvrage est intéressant car, à travers la propre vision de l’auteur, il nous livre une perspective rarement évoquée par les experts sur le sujet : la confiance en soi ne se situe pas uniquement en soi.

En effet, pour Charles Pépin, la confiance s’acquiert aussi en se confrontant aux autres et au monde extérieur, en s’abandonnant à la vie. Pour illustrer ses idées, l’auteur va citer de nombreux exemples de personnages réels et familiers et citer les enseignements de grands penseurs et philosophes.

Avoir confiance en soi, ce n’est pas être sûr de soi. C’est trouver le courage d’affronter l’incertain au lieu de le fuir. Trouver dans le doute, tout contre lui, la force de s’élancer.

Points forts :

  • Les exemples inspirants pour oser l’incertitude et le lâcher-prise ;
  • Pas de recettes miracles ni de formules magiques mais beaucoup de conseils bienveillants et pistes de réflexions ;
  • Une lecture agréable et facile.

Point faible :

  • Certains concepts mériteraient peut-être d’être plus approfondis.

Ma note :

Pour aller plus loin :

Lire la chronique sur ce blog

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Et vous, avez-vous des livres sur la confiance en soi à conseiller ? Quels ont été ceux qui vous ont le plus apporté ? N’hésitez pas à partager vos suggestions et avis dans les commentaires !

23 commentaires
  1. Résumés de livres intéressants. On y retrouve globalement des méthodes par l’introspection et des listes qui servent de fil conducteur pour formaliser ses actions qui par la pratique favorisent la confiance en soi.
    Cela confirme ma conviction que la confiance en soi passe par la capacité à créer du lien, c’est à dire savoir communiquer et aussi savoir prendre des décisions pour rester maitre de ses propres choix. On en revient à la maitrise de techniques qu’il est nécessaire de mettre en pratique pour valider ses expériences qui construisent la confiance et l’affirmation de soi. Sortir de sa zone de confort et se confronter à d’autres environnements contribue effectivement à développer son propre Halo sous forme d’effet miroir que les situations vécues nous renvoient pour mieux se connaitre.
    Cela dit avoir confiance en soi avec humilité me semble être un bon compromis.
    Merci Olivier pour cet article

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