Bienvenue sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Des Livres Pour Changer de Vie ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "Vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement ! 🙂
Résumé de « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! » d’Eliott Meunier : Mettez-vous à la création de contenus en étant de plus en plus efficace grâce au système de gestion des connaissances proposé par ce jeune auteur ambitieux.
Eliott Meunier, 2022, 216 pages.
Chronique et résumé de « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! » d’Eliott Meunier
Arrêtez d’oublier ce que vous lisez – Introduction
Ce livre doit être lu en prenant des notes ! Bien sûr, vous allez apprendre peu à peu comment faire grâce à ce livre, mais entraînez-vous déjà. Il n’y a pas de secret : si vous ne conservez pas les idées que vous lisez quelque part, vous les oublierez et ne pourrez donc pas les utiliser. Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
Si vous êtes créatrice ou créateur de contenus, certainement pas ! En lisant « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! Un système simple pour prendre des notes, stocker vos connaissances et faire émerger des idées », vous apprendrez à maîtriser les informations que vous recevez et vous deviendrez ainsi plus efficace lors de la conception elle-même.
Les caractéristiques d’un bon système d’organisation personnel
Premier principe : un système doit inspirer confiance
Si vous passez plus de temps à entretenir ou surveiller votre système qu’à en profiter, c’est qu’il est bancal, voire carrément défaillant. Première caractéristique : inspirer confiance et vous rassurer. Vous devez pouvoir vous appuyer sur votre système.
Deuxième principe : un système, pour être efficace, doit être holistique
L’auteur définit ce critère à partir de l’adaptabilité au changement. Votre système doit être suffisamment souple et bien construit pour vous donner confiance ET être en mesure d’accueillir des imprévus. Vous gagnez ainsi en efficacité.
Troisième principe : un bon système est un système simple
L’objectif est de créer des liens, pas de compartimenter. Il faut donc créer un système ouvert qui laisse de la place à l’émergence de nouvelles idées.
« Les meilleurs systèmes sont ceux qui sont dépouillés de fonctions supplémentaires à leur tâche principale. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 50)
Quatrième principe : la structure n’est pas un plan
La structure est flexible, adaptative, là où le plan nous impose une façon d’agir. Celui-ci implique d’avoir une forte motivation avant chaque action. Mais si l’on considère que la motivation émerge dans l’action, alors il vaut mieux se fier à une structure qu’à un plan. Pourquoi ? Afin d’augmenter ses capacités de travail.
Étape 1 : Arrêtez d’oublier ce que vous lisez – Sélectionner correctement ses sources
Les biais psychologiques qui influencent notre sélection
→ Le biais de confirmation
Pour éviter de chercher des informations qui vont dans le sens de ce que vous pensez déjà (biais de confirmation), vous devrez sortir de votre zone de confort et trouver de nouvelles sources d’information.
→ L’erreur de narration
Pour ne pas systématiquement et trop rapidement expliquer un phénomène à partir d’une cause ou d’un ensemble de raisons plus général (erreur de narration), vous progressez avec scepticisme (doute) et empirisme (expérience).
→ Le biais de cohérence
Afin de ne pas succomber à la tentation de rester sur vos positions même lorsque vous faites erreur (biais de cohérence), vous adopterez une attitude saine de remise en question et de modestie.
→ L’effet Dunning-Kruger
Pour ne pas surestimer vos compétences sur un domaine quand vous êtes, en fait, débutant (effet Dunning-Kruger), vous vous pencherez honnêtement sur celui-ci avec curiosité et humilité.
→ Les faux arguments
Pour ne pas succomber aux attaques relativistes, intellectualiste ou populistes (faux arguments), vous chercherez à développer une attitude d’expertise et vous baserez pour cela vos propres arguments sur des faits et des sources de qualité.
Quels contenus sélectionner ?
Comment appliquer la loi de Pareto à la recherche de contenus ? Voici les conseils et réflexions d’Eliott Meunier.
→ La loi de l’ancienneté
Commencez par les valeurs sûres de votre domaine afin d’être sûrs de partir du bon pied. Les articles ou livres trop récents pourraient bien ne pas tenir la route. Autant faire confiance au temps qui passe, il solidifie les savoirs !
→ Les sources
Remontez vous-même vers les sources les plus originales — le plus souvent, des études scientifiques — pour fonder vos recherches.
→ Le flow
Autorisez-vous des « hors-pistes » : si la curiosité vous mène sur un chemin, c’est peut-être qu’il était nécessaire de vous y retrouver. Utilisez le système présenté ici pour générer de nouvelles connexions fructueuses dans votre domaine.
Ici, le concept de flow désigne le plaisir pris à ces lectures : vous ne sentez plus le temps passer et vous êtes productif !
→ Cas pratique : Comment sélectionner les livres que l’on va acheter et lire ?
Pour l’auteur, le flow est justement ce qui va vous aider à trouver le bon livre. Si celui-ci vous « accroche » directement, alors vous aurez probablement la motivation nécessaire pour continuer. Mais faites-lui passer les autres tests (ancienneté, sources).
Autres points d’entrée :
- Si un livre sur un thème précis vous est recommandé par trois personnes (ou sources) différentes.
- Si vous voulez faire/inventer quelque chose qui a déjà été fait, il est utile de demander conseil à un expert (sur les réseaux sociaux, par exemple).
Des systèmes pour libérer son esprit
→ La gestion des idées
Vous veillerez à noter vos idées soit directement par écrit soit en passant par la parole (en passant par des logiciels de transcription). Au moment d’écrire, vous pourriez avoir besoin de Google Keep, Things, Apple Notes ou Draft.
→ La liste de lecture
Vous devez trouver un logiciel vous permettant de placer facilement et dans un endroit sûr les articles que vous n’avez pas le temps de lire tout de suite. Vous y reviendrez quand vous aurez un moment devant vous. Certaines applications existent comme Instapaper, Things, Google Keep ou MyMind, par exemple.
→ La gestion des préférences
Il importe de citer ses sources pour monter en légitimité et aussi par probité intellectuelle, afin de citer les auteurs que vous utilisez. Vous citerez en particulier :
- Travaux scientifiques ;
- Données statistiques ;
- Livres incontournables ;
- Articles de blog de qualité.
Pour ce faire, vous pouvez vous munir d’un logiciel. Le plus connu est Zotero.
→ Un agrégateur de flux RSS
« [S]i vous ne contrôlez plus les contenus que vous lisez, vous ne contrôlez plus votre manière de penser, d’où la perte de libre arbitre. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 75)
Les flux RSS sont disponibles sur tous les blogs : ils vous avertissent en cas de nouvel article disponible. Un agrégateur de flux tel que Feedly vous permet de récolter tous les nouveaux articles de vos blogs favoris en un seul endroit. C’est donc très pratique et cela peut aussi vous servir de liste de lectures.
→ Cas pratique : Comment trouver des blogs intéressants ?
Attention aux grands médias, qui cherchent à récolter votre attention pour vous vendre des produits via de la publicité. Pour trouver des blogs intéressants et des blogueurs passionnés, rendez-vous sur Twitter. En suivant les thématiques qui vous passionnent, vous rencontrerez les bonnes personnes à lire.
Étape 2 : La capture
Pourquoi prendre des notes ?
Eliott Meunier l’affirme : la prise de notes peut devenir un jeu avec les connaissances ! Le « truc » est d’écrire des « briques de connaissances » que vous pourrez employer et peaufiner par la suite. Pour lui, c’est une nécessité :
« La prise de notes doit désormais faire partie de toutes vos activités. Vous devez lire, parler, écouter, observer un stylo à la main. Votre objectif est bien de développer vos idées en permanence et ne rien laisser échapper. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 83-84)
Écrire permet de clarifier et de comprendre ce que l’on entend, lit ou observe, mais aussi ce que l’on pense. En effet, c’est en écrivant qu’on développe ses propres idées et qu’on révèle sa propre pensée à soi-même.
Comment prendre des notes et quoi prendre en note ?
Un livre compte une dizaine de concepts importants au maximum. Votre objectif est de les résumer et de laisser tomber le reste. Votre objectif au moment de prendre des notes est seulement de comprendre (pas d’analyser ni de donner votre avis).
Ensuite, l’autre point important consiste à faire des liens avec vos notes antérieures en vous posant des questions telles que :
- « Comment est-ce que cette note explique une note qui est déjà dans mon système ? »
- Ou « Quelles sont les applications que je vais avoir de ce concept ? » (L’auteur propose davantage de questions p. 87).
Cela vous permettra d’aiguiser votre esprit critique sur le texte.
Enfin, troisième point à avoir à l’œil : les clés d’accès. Demandez-vous quel usage vous voudriez faire de cette note et comment vous pourriez retrouver ce concept quand vous en aurez besoin. Il ne s’agit pas de faire des cases par discipline ; au contraire, il est plus intéressant de laisser les concepts et les notes se connecter entre eux (plus sur ce point dans la partie « Déconstruction »).
Cas pratique : comment prendre note
Dans cette section, l’auteur propose des extraits de texte à résumer. Mais il insiste sur un point vraiment capital qui mérite d’être cité :
« Si vous n’êtes pas sélectif avec ce que vous prenez en notes, vous allez rencontrer plusieurs problèmes :
1. Vous allez vous sentir submergé par la tâche que représente la prise de notes.
2. Vous allez créer du bruit, qui va masquer le signal et vous empêcher d’accéder à la connaissance. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 91)
Ne conservez que ce qui est important et que ce qui vous attire vraiment.
La technique
Pour les podcasts, adoptez une application qui permet de capturer des extraits ou de mettre des signets, ainsi qu’un programme de dictée vocale. Momento ou Google Keep peuvent faire l’affaire.
Pour les livres, servez-vous de Kindle pour surligner et laisser des commentaires. Si vous lisez sur des supports papier, résumez les parties lues sur votre ordinateur ou téléphone portable.
Pour les articles et vidéos en ligne, une extension comme eloquent.works pourrait vous être utile ou l’application Instapaper (pour les articles). Elles vous permettent de faire apparaître des fenêtres de notes sur votre écran d’ordinateur.
Étape 3 : Arrêtez d’oublier ce que vous lisez – La déconstruction
La formation des idées
Eliott Meunier est contre la catégorisation en thématiques ou disciplines. Pour lui, toutes les idées doivent être mises sur le même pied pour faciliter les connexions nouvelles. Pour ce faire, toutes vos notes (un concept/une note) doivent donc être dans un dossier unique
Petit à petit, vous vous habituerez à ne pas tout vouloir catégoriser. Rappelez-vous aussi – dit l’auteur – que :
- C’est le mode de fonctionnement du cerveau humain ;
- Les neurones se connectent sans cesse les uns aux autres.
Présentation de Zettelkasten
C’est une méthode due à Niklas Luhman, sociologue allemand contemporain très prolifique et influent. Celui-ci classait ses notes selon un système à quatre entrées.
Il y a les notes :
- Instantanées ;
- Littéraires ;
- De projet ;
- Permanentes.
→ Les notes instantanées
Ce sont les notes qui apparaissent en un éclair, mais qui n’ont peut-être pas d’importance, ou bien si (vous ne le savez pas encore à ce moment-là). Ce sont de rapides esquisses.
→ Les notes littéraires
Ce sont les notes prises « au fil de l’eau » d’une lecture, lorsque vous essayez de vous remémorer les concepts importants.
→ Les notes permanentes
Celles-ci sont le ciment de votre réflexion. Elles contiennent des choses à connaître absolument, considérées comme les bases de votre savoir. Ici, une note doit clairement être égale à un concept.
→ Les notes de projet
Ce sont les listes de tâches ou les idées de structure pour la rédaction d’un article, etc. Elles servent à mettre en relation les autres notes.
Les caractéristiques d’une bonne note
Voici les cinq caractéristiques d’une bonne note selon Eliott Meunier :
- Rédigée avec vos propres mots ;
- Courte ;
- Témoignant d’un effort de compréhension (plutôt que de jugement) ;
- Autosuffisante (facile à comprendre en elle-même) ;
- Contextualisée (où voulez-vous retrouver cette idée ?).
Comment faire de bons liens dans votre usine ?
Pour ce faire, ajoutez deux sections à chaque note :
- Références (exemples entendus ici ou là) ;
- Liens (connexions logiques entre vos notes, par exemple d’explication ou de contradiction).
Application et exemples
Obsidian.md vous permettra de voir vos notes dans les deux sens. C’est-à-dire ? Eh bien, de cette façon, vous pourrez voir vers quelles notes pointe cette note-ci, mais aussi quelles sont les notes qui pointent vers elle.
Pourquoi cette méthode est-elle la meilleure ?
D’abord, parce qu’elle est basée sur le contexte et non sur des catégories préétablies. Autrement dit, vous vous demandez à quoi vont vous servir ces notes dans l’avenir, et non là où elles « devraient » aller d’un point de vue logique. De cette façon, vous êtes sûr de retrouver — et de relire ! — vos notes, qui conservent ainsi en pertinence.
Ensuite, parce que nous réécrivons patiemment ce que nous lisons, et donc nous le comprenons et le mémorisons mieux.
Enfin, cette méthode de prise de notes est meilleure que les autres parce qu’elle favorise l’émergence de nouvelles idées via la sérendipité.
Étape 4 : Émergence et création
Pourquoi créer du contenu et partager nos idées ?
Voici les réponses du jeune Eliott Meunier. Vous voulez partager vos contenus pour :
- Le pouvoir : c’est-à-dire, pour acquérir une autorité grâce à vos connaissances.
- La clarté : à savoir, pour se lancer dans un processus de clarification continu de ses propres idées.
- Le capital social : celui-ci se joue aujourd’hui sur Internet, avec les réseaux sociaux notamment.
Vous chercherez à offrir le meilleur contenu possible à votre cible en l’incitant à rester sur votre site (ou votre chaîne). Une seule manière pour le faire : créer votre propre point de vue.
La création concrètement
Il n’y a pas de création absolue, à partir de rien. En réalité, nous créons tous petit à petit, avec les éléments à notre disposition. Et souvent, ceux-ci sont des morceaux de contenus grappillés ailleurs, dans nos lectures, nos expériences, etc.
Il faut donc accepter l’idée selon laquelle ce que vous partagez ne sera pas totalement innovant. Et être à l’aise avec ça !
Les pièges de l’audience
Accepter ce fait vous empêchera aussi de succomber à la posture du guru, qui prétend tout savoir et qui, de fait, manipule son audience. Il est plus humble et plus honnête de reconnaître son travail comme un travail d’intermédiaire.
Bien sûr, si vous voulez réussir, vous devrez le vouloir et aimer bien faire les choses. Mais que cela ne vous empêche pas d’agir ! C’est l’importance d’agir par petites étapes en acceptant les erreurs et surtout – oui surtout – les feedbacks sur votre travail. Pratiquez, pratiquez encore et – peut-être – atteindrez-vous la perfection tant recherchée.
Emergence
Les nouvelles idées viennent souvent sans que nous n’y pensions vraiment. C’est ce qui est aussi recherché avec le système proposé ici. Grâce aux notes, vous allez faire émerger des sujets imprévus.
« [T]out ce qui vous reste à faire pour œuvrer sur un sujet est de vous former au quotidien sur les thèmes qui vous intéressent, et au moment de faire votre choix, de regarder ceux sur lesquels vous estimez avoir assez de notes dans votre usine pour écrire un article ou un livre. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 132)
Faut-il encore réussir à passer des notes « atomiques » à l’écriture d’un livre ou d’un article, qui est un processus nécessairement « linéaire ». Pour ce faire, classez vos concepts/notes et commencer à leur donner forme dans un plan. Mais bannissez le « plan parfait ». Utilisez plutôt un « plan de contenu » qui vous aidera à progresser dans l’écriture, mais qui pourra être changé en cours de route si nécessaire.
Comment trouver des idées ?
En suivant le cheminement proposé jusqu’ici, cela ne devrait plus être compliqué. Lorsque vous créez une note, nous avons dit que vous deviez la « contextualiser ». Que signifiait cela ? Simplement écrire une ligne où vous notez le projet dans lequel vous aimeriez intégrer cette note (par exemple : livre « permaculture »).
Lorsque vous aurez décidé d’écrire votre livre, vous n’aurez plus qu’à reprendre toutes les notes sur ce sujet et voir ce que vous pouvez faire avec.
Bien sûr, vous pouvez aussi aller à la « pêche » aux contenus chez vos concurrents afin de faire ce qui se nomme « curation de contenu » (l’auteur ne l’appelle pas ainsi, mais c’est de cela qu’il s’agit).
Si vous n’avez pas encore de notes ou que vous ne savez pas encore par où agir, alors prenez 30 minutes pour faire le tour de la question à fond. Quels sont vos thèmes de prédilection ? Quels articles pourriez-vous écrire sur le sujet ?
Si vous n’avez pas de « niche », ce n’est pas un problème en soi. Vous pouvez parler de tout, tant que vous avez un « angle », c’est-à-dire votre point de vue.
Vérifier ses sujets
Selon Eliott Meunier, un bon sujet d’article (ou de contenu) doit se composer de/d’un :
- Objectif : ce que vous voulez apporter (partage, explication, concept, liste, histoire, etc.).
- Points d’appui : des arguments, des exemples.
- Résultat : une solution, un point à retenir.
Votre projet d’écriture
Une fois venu le temps d’écrire pour de bon, choisissez le ton (formel, décontracté, didactique, etc.) ainsi que votre audience (à qui vous adressez-vous ?). Ensuite, passez directement au développement des concepts. Gardez l’introduction pour la fin. Reprenez donc vos notes et commencez à les « tisser » ensemble en prenant soin de citer vos sources et donner des exemples.
Si vous bloquez, alors rédigez un premier jet sans trop vous soucier des illustrations, des sources ou encore des schémas. Écrivez la « matière brute ». Une fois cela réalisé, revenez plus tranquillement, lorsque vous le sentez, sur les parties laissées en jachère (illustrations, sources, schémas, etc.).
De toute façon, soyez honnête avec vous-même : le premier brouillon ne sera pas de grande qualité, et c’est tant mieux ! L’écriture, c’est avant tout la réécriture. Il faut se relire, peaufiner, avancer peu à peu vers un point satisfaisant.
Pour rester régulier, créez-vous un objectif (de préférence SMART) et calculez de façon réaliste l’effort journalier (ou hebdomadaire) que vous devez fournir, puis n’en bougez plus. Enfin, ne vous relisez pas dans la foulée, mais attendez la fin du premier jet.
Pour relire ce premier jet, prenez un temps totalement dédié à cette tâche (surtout si vous écrivez un contenu long). Supprimez les répétitions, corrigez la structure avant toute autre chose. Puis corrigez les fautes et la fluidité du texte.
Les exercices pour votre lecteur
Vous écrivez pour être lu et compris. Il faut donc faire le maximum pour :
- Capter l’attention du lecteur ;
- Lui donner les outils pour mémoriser ce que vous lui dites ;
- Qu’il comprenne le contenu.
→ L’attention
Elle s’obtient par l’évocation de raisons et la connexion émotionnelle. Vous pouvez aussi opter pour une « question bête » qui éveillera la curiosité (ces techniques et d’autres font partie des techniques de copywriting).
→ La mémorisation
Pour faciliter la mémorisation, pensez à poser des questions à votre audience, mais aussi à lui répéter l’information en début ou fin de chapitre par exemple.
→ La compréhension
Le meilleur exercice pour vous assurer que vous écrivez de façon compréhensible est d’imaginer que vous l’expliquez à un débutant complet. Pour vous assurer que vous avez vous-même compris une idée, faites-en un court résumé. Vous pouvez proposer à vos lecteurs de faire de courts résumés ou des schémas comme des cartes mentales, par exemple.
Le flow et la masse critique
→ Stade 1 : l’import
Il y a une différence entre un tas de données et un système de gestion des connaissances. À partir de 100 notes, vous commencez à avoir des données à traiter, mais celles-ci ne servent à rien si elles ne sont pas finalisées, tendues vers un projet. Faites donc un premier tri : c’est la phrase d’importation des données dans le système.
→ Stade 2 : la découverte
Vous allez commencer à rédiger les notes de façon ciblée, ce qui sera beaucoup plus efficace. Face à la montagne de données, ne vous stressez pas ! C’est un processus d’apprentissage normal. Vous apprendrez à nager dans vos notes peu à peu.
→ Stade 3 : les connexions
Les cartes de contenus vous aideront à vous y retrouver et à faire les connexions nécessaires. Ne le faites pas trop tôt, pour ne pas gêner la phase de découverte.
→ Stade 4 : la masse critique
Lorsque vous avez un grand nombre de notes (600 par exemple), il est temps d’agir et d’assembler. Vous avez atteint la « masse critique ». Tout ce que vouliez dire se trouve dans vos notes. Il n’y a plus qu’à tracer un plan et avancer.
→ Stade 5 : le recommencement
À vous, maintenant, d’appliquer ce système à tous les thèmes chers à votre cœur ! Une fois votre premier livre (ou article) rédigé, passez donc au suivant…
Etape 5 : Bienvenue dans l’atelier
Faire résonner vos idées
Voici l’équation proposée par l’auteur :
« Qualité d’écriture = Nouveauté x Résonnance » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 163)
La nouveauté, qui est une notion subjective, peut être acquise grâce à des propos :
- Contre-intuitifs ;
- Choquants, perturbants ;
- Contre-narratifs (qui vont dans le sens opposé à ce que l’histoire de quelqu’un nous indique à priori) ;
- Bien construits/structurés ;
- Révélateurs (le lecteur s’identifie).
Pour atteindre la résonance, il vous faudra par ailleurs :
- Utiliser un langage simple ;
- Peaufiner l’introduction et l’accroche.
Faites résonner vos arguments
Allons plus loin. Nous voulons faire résonner tous les arguments de nos écrits. Pour cela, nous devons rendre nos arguments :
- Convaincants, en les basant sur des techniques reconnues en rhétorique et en logique ;
- Persuasifs, en utilisant des histoires, des comparaisons, etc.
Les protocoles de relecture
→ Première relecture
Relisez un chapitre après l’autre. Après chaque chapitre, faites une pause et réécrivez de mémoire le contenu. Cela vous aidera à supprimer les lourdeurs.
→ Deuxième relecture
Ici, relisez avec un bloc-notes à côté de vous pour noter ce qu’il faut modifier. Mais lisez rapidement, sans trop vous arrêter sur les fautes. Ici, vous cherchez à corriger les erreurs de structure, les manques d’exemples ou de sources, etc. Réalisez ces corrections le jour suivant.
→ Troisième phase
Vérifiez de façon détaillée que chacun de vos arguments est composé d’une prémisse, d’une conclusion et d’illustration(s). Si ce n’est pas le cas, corrigez-le.
→ Quatrième phase
Vient le tour des fautes d’orthographe et de style : supprimez toutes les coquilles et assurez-vous d’avoir rédigé le plus clairement possible.
→ Cinquième phase
Vous pouvez ici passer votre manuscrit à des personnes de confiance qui vous fourniront des retours utiles. Si possible, trouvez des personnes qui correspondent à votre audience.
Soignez votre image, soyez crédible et construisez votre communauté
Lorsque vous allez commencer à créer du contenu, vous allez établir une communauté. Assurez-vous d’être toujours :
- Pertinent, c’est-à-dire proche des questions que se posent vos lecteurs ;
- Crédible, c’est-à-dire sérieux dans vos recherches (vous devez éviter que votre audience considère que votre contenu manque de fiabilité, qu’il n’est pas plausible, qu’il est brouillon, non pertinent ou superficiel).
Restez Top Of Mind
« Une fois que votre lecteur a passé un temps avec vous à consommer vos contenus, vous devez lui proposer une solution simple et rapide pour suivre vos aventures. Pour ce faire, vous pouvez créer une newsletter. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 178)
C’est l’un des principes de l’inbound marketing. Il vous permettra de rester dans les pensées de vos lecteurs, même s’ils ne lisent pas en détail le mail que vous leur envoyez. Le contenu du courrier sera conçu à partir de ce que vous avez ou allez créer prochainement, d’informations sur vous, etc.
Pour créer une communauté de superfans, vous devrez leur donner de l’attention, créer la confiance et inspirer le respect.
Des plans de contenu
L’auteur vous propose quelques plans à suivre pour créer vos contenus. Il y a, par exemple :
- « Plan pour contester le statu quo » ;
- « Plan de discours des experts » ;
- « Arc narratif classique » (pour en savoir plus, consultez un ouvrage sur le storytelling) ;
- « Plan pour le web » ;
- « Tout ce que je sais sur… » ;
- « Page de vente ».
Etape 6 : Arrêtez d’oublier ce que vous lisez – L’organisation
Les principes de productivité
La matrice d’Eisenhower pourra vous aider. Elle est conçue à partir de deux axes :
- Important/pas important ;
- Urgent/pas urgent.
Vous pouvez classer vos tâches dans l’une des quatre cases et ainsi créer des ordres de priorité (d’urgent et important à pas important et pas urgent).
Deuxième conseil de l’auteur : cessez de courir après le temps, prenez celui que vous avez déjà. Vous n’en avez pas ? Cela vient d’un manque d’organisation et d’intention. Vous devez vous focaliser sur ce qui compte et commencer à agir, sans attendre une motivation ou un moment propice hypothétiques. Tout cela vient en agissant, et pas avant !
Troisième piste : veillez à rendre votre système de gestion des connaissances conforme à votre environnement réel et à vos contraintes. C’est-à-dire ?
- Prenez en compte votre horloge biologique et vos émotions du moment pour réaliser les tâches ;
- Faites une chose à la fois pour maintenir votre niveau de flow.
Vous voulez en savoir plus sur la productivité des auteurs, lisez aussi ce livre de Joanna Pen.
Les principes généraux
→ La loi de Parkinson
En résumé, elle dit qu’on va prendre le temps qui nous est alloué pour faire une tâche. Il vaut donc mieux se donner des dates butoirs assez courtes, mais réalistes, pour réaliser vos projets. Si vous vous donnez trop de temps, vous risquez de vous perdre en route ou de ne rien faire.
→ La définition de la productivité
« La productivité, à l’échelle individuelle, c’est faire plus de choses qui nous rapprochent de nos objectifs à long terme et moins d’actions qui nous en éloignent. » (Arrêtez d’oublier ce que vous lisez, p. 200)
Pour être productif, il faut donc bien entendu :
- Définir ses objectifs à long terme ;
- Créer des priorités quotidiennes ;
- Organiser des créneaux pour les actions ;
- Optimiser chaque « bloc de temps » (créneau).
→ Traquer et améliorer son système
Une fois que ces habitudes sont mises en place, vous pourrez peu à peu les adapter, par exemple en allongeant les périodes de travail ou en supprimant certaines contraintes ou « frottements » qui nuisent à la qualité de votre travail.
→ Créer une routine de mise en veille quotidienne
Pas toujours facile de séparer repos et travail. En tant que « créatif », vous pouvez avoir des idées à tout moment de la journée. Pour les gérer, créez une routine de mise en veille en :
- Gérant vos emails à un moment précis de la journée ;
- Planifiant les tâches qui peuvent survenir de cette façon en suivant le modèle des blocs de temps ;
- Notant vos idées dans un journal (téléphone ou papier) quand vous êtes off ;
- Rangeant votre bureau et débranchant votre ordinateur jusqu’au lendemain.
→ Application
Things, Google Agenda ou encore TickTick pourront vous aider à vous organiser au quotidien. Si vous aimez travailler en musique, vous pouvez aussi essayer l’application Endel, qui crée pour vous des plages musicales pour améliorer votre concentration.
Conclusion sur « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! » d’Eliott Meunier :
Ce qu’il faut retenir de « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! » d’Eliott Meunier :
Le livre d’Eliott Meunier est rempli de bons conseils. Pour qui ? D’abord, pour celles et ceux qui veulent lire et ne rien oublier de leurs lectures, mais aussi et surtout pour celles et ceux qui veulent utiliser leurs lectures pour créer eux-mêmes des contenus : livres, articles de blog, podcasts, vidéos YouTube, etc.
L’auteur propose une méthode en 6 étapes pour rendre tout le processus de récolte et de création plus facile. Pour rappel, voici ces 6 étapes :
- Sélection ;
- Capture ;
- Déconstruction ;
- Emergence ;
- Finitions ;
- Organisation.
Comme le dit le sous-titre du livre, vous apprendrez à « prendre des notes, stocker vos connaissances et faire émerger des idées » plus simplement;
Bien sûr, cela ne se fera pas sans effort. Vous devrez vous y mettre et vous organiser. Mais en y allant petit à petit, vous parviendrez à réaliser vos objectifs et vous prendrez confiance en vous. À ce titre, l’auteur est un exemple, puisqu’il est parvenu, très jeune, à des résultats étonnants !
Points forts :
- Une thématique centrale pour tous celles et ceux qui veulent créer du contenu (sur Internet ou ailleurs) ;
- Un site pour accompagner l’ouvrage ;
- Des exemples d’applications à utiliser.
Point faible :
- Le livre aurait pu être encore plus clairement construit. Parfois, on a l’impression que l’auteur hésite à placer un élément dans un chapitre ou dans l’autre. En d’autres termes, il aurait pu « solidifier » encore davantage son système. Malgré ce petit défaut, l’ouvrage tient sa promesse en proposant de nombreux trucs et astuces en matière de gestion des connaissances.
Ma note :
Le petit guide pratique du livre Arrêtez d’oublier ce que vous lisez d’Eliott Meunier
Les caractéristiques d’un bon système d’organisation personnel
- Premier principe : un système doit inspirer confiance
- Deuxième principe : un système, pour être efficace, doit être holistique
- Troisième principe : un bon système est un système simple
- Quatrième principe : la structure n’est pas un plan
Foire Aux Questions (FAQ) du livre Arrêtez d’oublier ce que vous lisez d’Eliott Meunier
1. Comment le public a accueilli le livre Arrêtez d’oublier ce que vous lisez d’Eliott Meunier ?
Ce livre a été très bien accueilli par le public avec un succès mondial.
2. Quel fut l’impact du livre Arrêtez d’oublier ce que vous lisez d’Eliott Meunier ?
Dans ce livre, l’auteur préconise de commencer à créer du contenu de manière plus efficace à l’aide d’un système de gestion des connaissances.
3. À qui s’adresse le livre Arrêtez d’oublier ce que vous lisez d’Eliott Meunier ?
Ce livre s’adresse à tout le monde.
4. Quel est l’objectif d’un bon système simple ?
L’objectif d’un bon système est de créer des liens, pas de compartimenter. Il faut donc créer un système ouvert qui laisse de la place à l’émergence de nouvelles idées.
5. Pourquoi prendre des notes ?
Prendre des notes permet de clarifier et de comprendre ce que l’on entend, lit ou observe, mais aussi ce que l’on pense. En effet, c’est en écrivant qu’on développe ses propres idées et qu’on révèle sa propre pensée à soi-même.
Les cinq caractéristiques d’une bonne note vs Le flow et la masse critique
Les cinq caractéristiques d’une bonne note | Symboles des principes éternels pour avoir une vie rayonnante |
Rédigée avec vos propres mots | Stade 1 : l’import |
Courte | Stade 2 : la découverte |
Témoignant d’un effort de compréhension (plutôt que de jugement) | Stade 3 : les connexions |
Autosuffisante (facile à comprendre en elle-même) | Stade 4 : la masse critique |
Contextualisée (où voulez-vous retrouver cette idée ?) | Stade 5 : le recommencement |
Qui est d’Eliott Meunier ?
Eliott Meunier est un expert en gestion de l’information personnelle, vidéographe et écrivain. Il donne un nouveau souffle à l’apprentissage et à la création de contenu grâce à ses méthodes innovantes et efficaces qui ont aidé des milliers de personnes.
Avez-vous lu le livre d’Eliott Meunier « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! » ? Combien le notez-vous ?
Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre d’Eliott Meunier « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! ».
Visitez Amazon afin d’acheter le livre d’Eliott Meunier « Arrêtez d’oublier ce que vous lisez ! ».