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Outliers – Hors-norme : La règle des 10 000 heures

Couverture du livre Outliers Malcolm Gladwell

Résumé du livre La règle de 10 000 heures : l’auteur Malcolm Gladwell explique qu’il faut 10 000 heures de pratique pour atteindre le niveau de maîtrise associé à un expert de classe mondiale et ce dans n’importe quel domaine.

Par Malcolm Gladwell, 2008, 365 pages, Titre original « Outliers, The Story of Success »

Note : Cette chronique est une chronique invitée, écrite par Renata du blog lesimages2renata.com

Chronique et résumé de «OUTLIERS : LA RÈGLE DES 10 000 HEURES»

10 000 heures est le nombre magique de la grandeur (« magic number of greatness »)

Dans La règle de 10 000 heures, Malcolm Gladwell examine les facteurs qui contribuent au succès. Pour étayer cette thèse (résultat des recherches de Anders Ericsson, père de cette théorie) il étudie les raisons pour lesquelles le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, a fait son immense fortune, comment les Beatles sont devenus l’un des plus grands groupes musicaux de l’histoire, comment Joseph Flom a créé Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom et comment il en a fait l’un des plus grands cabinets d’avocats à succès, comment les différences culturelles jouent un rôle important dans l’intelligence perçue et la prise de décision rationnelle, et comment deux personnes ayant une intelligence exceptionnelle, Christopher Langan et J. Robert Oppenheimer, finissent avec des fortunes très différentes.

Tout au long de la publication, Gladwell mentionne à plusieurs reprises « la règle des 10 000 heures », affirmant que la clé pour atteindre une expertise de classe mondiale, quelle que soit la compétence, est, dans une large mesure, la question de s’y prendre de la bonne façon, et de pratiquer pendant quelque 10 000 heures.

« Outliers: l’histoire du succès » (The Story of Success), publiée en 2008, est la troisième non-fiction écrite par Malcolm Gladwell.

Le livre comporte deux parties: « Opportunité », qui contient six chapitres, et « Héritage » qui en a quatre.

Qui est Malcolm Gladwell ?

Malcolm Gladwell est un journaliste canadien, auteur à succès et conférencier. Il est rédacteur pour The New Yorker depuis 1996. Il a écrit cinq Best Sellers. The Tipping Point, le point de bascule ou comment de petites choses peuvent faire une grande différence, Blink ou pouvoir de la pensée sans penser, Outliers, l’histoire du Succès et David et Goliath.

Les livres et les articles de Gladwell traitent souvent, avec des conséquences inattendues, de la recherche en sciences sociales et font un usage récurrent du travail universitaire, en particulier dans les domaines de la sociologie, de la psychologie et de la psychologie sociale.

Malcolm Gladwell, l'auteur d'Outliers
Malcolm Gladwell, l’auteur d’Outliers

Introduction

Malcom Gladwell énonce le but de Outliers : « Il ne suffit pas de se demander à quoi les gens qui réussissent ressemblent, mais comment il se fait que nous ne puissions démêler leur logique de celle des autres. Il parle de réussite de dimension mondiale. Il explique comment la famille, la culture et l’amitié jouent chacun un rôle dans le succès d’un individu.

Outliers parle des hommes et des femmes qui ont fait, ou qui font des choses qui vont bien au-delà de l’ordinaire. Malcolm Gladwell nous raconte l’histoire des génies, des magnats des affaires, des stars du rock, ainsi que des programmeurs informaticiens. La question se pose sur le succès, on veut savoir comment sont les célébrités, leur personnalité, leur mode de vie, quels sont leurs talents si spéciaux, et on suppose que c’est ça qui les différencie de nous.

1. On nous dit souvent qu’ils viennent de milieux défavorisés : cela fait rêver n’est-ce pas?

Malcolm Gladwell nous explique que cela ne marche pas comme ça. Les gens ne viennent pas de nulle part ; ces gens sont là comme des rois et il « pourrait » paraître qu’ils ont tout fait eux mêmes, qu’ils y sont arrivés tout seuls. Non, cela n’existe pas. C’est un mythe.

Car en réalité ils ont bénéficié d’avantages cachés et d’extraordinaires opportunités, ainsi que d’héritages culturels qui leur permettent d’apprendre et de travailler beaucoup, et d’avoir une vision du monde que d’autres ne peuvent pas avoir. Et aussi une capacité de travail qui n’est pas à la portée de tous.

La différence commence avec le lieu (où et dans quelle famille) et le moment (époque) où nous avons grandi. La culture à laquelle nous appartenons ainsi que l’héritage culturel reçu de nos aïeuls forment des modèles pour notre accomplissement personnel. Il ne suffit pas simplement de savoir comment sont les gens qui ont du succès. Selon Malcolm Gladwell, il suffit de se demander d’où ils viennent et cela nous donnera tout de suite la réponse à la question : «qui a ou aura du succès ?».

L’idée que le plus brillant arrive en haut sans effort... c’est du rêve ! Connaissez-vous quelqu’un qui y soit arrivé ainsi ? Oui ? Je suis avide de le savoir !

2. Le mystère de Rosetto

Le livre commence avec l’histoire sur le mystère de Rosetto, une ville italienne dans la province de Foggia.

Le mystère consistait en ce que les gens de Rosetto avaient une bonne santé et très rarement des attaques cardiaques. Des recherches ont été conduites et ce n’était pas leur alimentation, ni leurs exercices physiques, ni leurs gènes…. Alors qu’est ce que cela pouvait être ?

À Rosetto on pouvait voir trois générations manger à la même table, vivre sous le même toit, et les gens se parlaient dans les magasins et dans les rues. La mystérieuse formule magique : les bienfaits de la communauté. Il fallait regarder derrière l’individu et comprendre la culture dont il faisait partie, qui étaient ses amis et sa famille.

Ils en sont arrivés à la conclusion que les valeurs du monde dans lequel nous habitons et les personnes qui nous entourent ont un profond effet sur qui nous sommes.

Pour notre compréhension du succès, Malcolm Gladwell va appliquer au reste de ses analyses la même démarche qu’à Rosetto.

La règle des 10 000 heures

Partie 1 : Le Talent inné existe-t-il ?

La question qui est souvent posée est : le talent inné existe-t-il ? La réponse évidente serait : oui !

La réussite est-elle l’addition du talent, de la préparation et de la pratique ? Mais… plus les psychologues analysent les carrières des « surdoués », plus ils constatent que la part du talent très inférieure à celle de la préparation.

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En 1990 le psychologue Anders Ericsson et deux collègues de l’Académie de Musique de Berlin (une académie « élitiste »), ont divisé les violonistes en trois groupes :

  • les « stars » avec le potentiel de devenir des solistes internationaux,
  • les « bons »
  • et ceux qui ne seraient pas capables de devenir des musiciens professionnels et qui essaieraient de devenir des professeurs de musique dans l’enseignement public.

Alors, une question fut posée aux trois groupes : « depuis la première fois que vous avez eu un violon en main, combien d’heures avez vous joué ? »

Ils avaient tous commencé à jouer environ au même âge, 5 ans, et ils jouaient à peu près le même temps (3 heures par semaine).

À 8 ans des différences sont apparues : ceux qui voulaient finir en tête de classe ont pratiqué de plus en plus au fil des ans (et plus que les autres), jusqu’à 16 heures par semaine quand ils avaient 14 ans et plus de 30 à 20 ans. À cet âge, cette élite aura accompli 10 000 heures de pratique du violon, le groupe des bons 8 000 heures et les futurs professeurs de musique à peine 4 000.

Puis Ericsson a comparé les pianistes amateurs avec les pianistes professionnels et ils ont trouvé le même modèle. Les amateurs ne pratiquent pas plus de trois heures par semaine pendant l’enfance et vers l’âge de 20 ans ils ne totaliseront que 2 000 heures de pratique. Et les professionnels ont augmenté progressivement leurs heures de travail jusqu’à totaliser 10 000 heures.

Ericsson et son équipe n’ont pas trouvé le musicien « naturel », celui qui est doué et qui devient professionnel sans effort. Les gens qui atteignent le sommet ne travaillent pas seulement plus que les autres, mais bien plus et plus dur !

Le neurologiste Daniel Levitin dit que 10 000 heures de pratique sont nécessaires pour arriver au niveau « Master » de l’expert international dans n’importe quel secteur/domaine.

Car, 10 000 heures, c’est le temps que prend le cerveau pour assimiler tout ce que requiert cette véritable maîtrise. 10 000 heures c’est beaucoup, c’est donc une bonne chose de les commencer très jeune ; après il y a la famille et d’autres événements qui prendront votre temps.

Il en va de même pour ceux que nous prenons pour des prodiges, comme par exemple Mozart, car les premières œuvres de Mozart n’étaient pas très bonnes. Sa première œuvre considérée un chef-d’œuvre est la No.9, K.271 qu’il a composée à 21 ans, et à cette époque Mozart avait déjà composé pendant 10 ans.

La règle des 10 000 heures
Un de mes dessins présenté sur mon compte Instragram

Partie 2 : Trois Histoires, trois succès…

1. L’Histoire de Bill Joy

En 1971 l’université du Michigan ouvre son centre informatique ; l’université avait le programme informatique le plus avancé au monde et c’était du style « l’odyssée de l’espace » : des milliers d’élèves la fréquentaient, dont Bill Joy.

Il était désigné comme l’élève le plus studieux. II avait 16 ans quand il était arrivé l’année de l’ouverture du centre informatique (une opportunité). Et depuis ce jour-là, cet endroit est devenu sa vie, il programmait dès qu’il le pouvait.

En travaillant dans un petit groupe, il s’est mis à réécrire UNIX (développé par AT&T), et la version de Joy était très bonne, à tel point qu’elle l’est encore aujourd’hui : c’est le système qui fait marcher des millions d’ordinateurs à travers le monde.

Il a aussi écrit le programme qui vous permet de vous connecter à Internet. Puis, après son diplôme à Berkeley, il a créé « Sun Microsystems », que nous connaissons tous très bien, dans la Silicon Valley ! On l’a même appelé l’ »Edison de l’Internet ». Il est l’un des personnages les plus influents dans le monde moderne de l’informatique.

L’histoire de Bill Joy a été racontée maintes fois et c’est toujours pareil : la belle histoire de quelqu’un qui a réussi parce qu’il le « méritait » car le monde de la programmation était nouveau où vous ne pouviez avancer que grâce à l’argent ou à vos réseaux d’influence. C’est un espace où le gagnant devait réussir par lui-même, grâce à son talent et ses capacités, et que le meilleur gagne, comme Bill Joy.

Cette explication est bien plus facile à accepter, mais non ! C’est trop facile !

2. L’Histoire des Beatles

Avant que les Beatles arrivent aux Usa en 1964, Lennon et McCartney avaient commencé à travailler ensemble en 1957, sept ans avant d’arriver en Amérique. En 1960, quand ils n’étaient encore qu’un groupe de rock du lycée, ils ont été invités à jouer à Hambourg dans un club où il fallait jouer beaucoup d’heures au cours d’une même nuit, parfois toute la nuit.

À Liverpool, le groupe faisait des répétitions d’une heure, jouait toujours les mêmes morceaux, les meilleurs. À Hambourg, ils devaient jouer 8 heures d’affilée et il fallait trouver une autre façon de travailler. Ceci leur a permis de devenir meilleurs et de gagner en confiance.

En un an et demi, les Beatles sont allés 5 fois à Hambourg. Lors de leur premier voyage, ils ont joué 106 nuits, 5 heures par nuit au minimum. Pendant le deuxième voyage, ils ont joué 92 fois, au troisième 48 fois, pour un total de 172 heures sur scène. Lors des deux derniers voyages, ils se sont produits 90 heures sur scène. Au total ils ont effectué 270 heures. Au moment où leur succès explose en 1964, ils avaient joué environ 12 000 fois en direct. Et ça, c’est extraordinaire !

3. L’histoire de Bill Gates

Le père de Bill était un avocat fortuné et sa mère était la fille d’un banquier. Comme il s’ennuyait dans son école, ses parents l’ont inscrit à Lakeside, une école privée réservée aux élites. Chaque année le club des mères (l’équivalent des associations de parents d’élèves en France) organise une vente dont les bénéfices, cette année-là (1968), partent pour l’équipement informatique de l’école.

Ils ont donc installé un équipement moderne, avec le système de « time-sharing » (technique permettant à de nombreux utilisateurs d’accéder simultanément à un ordinateur central par l’intermédiaire des terminaux distants) ; dans beaucoup d’autres endroits, on en était encore au système très compliqué des cartes perforées. Dès lors Bill Gates passa sa vie dans la salle informatique !

À cette époque, pour pouvoir utiliser les ordinateurs, chaque élève avait un temps imparti, et qui coûtait cher à l’achat, même dans ces écoles pour familles privilégiées.

Gates et ses amis ont eu plusieurs occasions de travailler pour des sociétés qui leur demandaient de tester leurs programmes/produits en échange de temps gratuit sur les ordinateurs de l’université de Washington.

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En l’espace de 7 mois, Gates et ses collègues ont passé 1575 heures sur ordinateur, environ 8 heures par jour, 7 jours sur 7.

Gates dit que Paul Allen et lui y passaient entre 20 et 30 heures par semaine ; c’était à l’âge de 15 ans. Paul Allen avait trouvé que dans le centre médical et de physique de l’université de Washington, il y avait des ordinateurs qui n’étaient pas réservés entre 3 heures et 6 heures du matin. Gates se levait la nuit et de chez lui il allait à l’université à pied ou en bus. Aujourd’hui Gates leur est très reconnaissant (il dit que c’est pour cela qu’il est généreux avec eux car ils lui ont permis de voler autant de temps d’ordinateur.)

Entre son entrée à Lakeside et sa sortie, soit une période de 5 ans, Gates a eu plein d’opportunités à saisir. D’abord arriver dans cette école de Lakeside, y avoir accès à un terminal «time-share » en 1968, puis l’apport du club de mères, et toute une série d’occasions où des sociétés demandaient aux étudiants de travailler sur leurs produits. Qu’est-ce que cela a permis ?

Cela a apporté à Bill Gates du temps de pratique supplémentaire. À l’époque où Gates achève ses études à Harvard, il avait pratiqué pendant sept ans non-stop, dépassant les 10 000 heures. Malcolm Gladwell demande combien d’ados acquièrent une expérience comme celle de Gates.

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Partie 3 : Le chemin du succès

Après avoir étudié ces trois cas, nous pouvons mieux comprendre le chemin à parcourir pour atteindre le succès. L’idée de « succès » est subjective, et on n’a pas besoin d’être si connu ou si riche pour dire qu’on a du succès. Mais je trouve que ces histoires donnent à réfléchir, car cela veut dire que nous pourrions tous le faire, bien sûr, si seulement nous avons l’envie de travailler autant… et la capacité de le faire.

Évidemment que les Beatles, Bill Joy et Bill Gates étaient talentueux ! Ils étaient brillants et extraordinaires.

Mais ce qui rend leurs histoires particulières ce n’est pas leur talent, mais les extraordinaires opportunités qu’ils ont su saisir.

Lennon et McCartney avaient un don musical qui n’est pas donné à tous, Bill Joy était tellement rapide qui était capable de résoudre des algorithmes complexes très facilement.

Malcolm Gladwell mentionne les opportunités cachées dont les Outliers bénéficient.

Sans oublier Steve Jobs, cofondateur d’Apple Computer. À la différence de Gates, Jobs ne venait pas d’une famille riche. Mais il a grandi au bon moment et au bon endroit, son Hambourg* à lui, à Mountain View, Californie, épicentre de la Silicon Valley. Le voisinage regorgeait d’ingénieurs, tels ceux de chez Hewlett-Packard.

*(Hambourg étant l’opportunité saisie par les Beatles)

Selon Malcolm Gladwell il y a des modèles à suivre et il ne faut pas prétendre que le succès est exclusivement une histoire de mérite individuel.

Ce n’est pas si simple que cela, ce sont des histoires à propos de gens qui ont eu une occasion particulière de travailler très dur, qui ont mesuré leur chance, et pour qui cet effort a été récompensé socialement. Leur succès était / est le produit du monde dans lequel ils ont grandi.

Conclusion

1. Lisez ce livre !

Le livre comporte deux parties: « Opportunité », qui contient six chapitres, et « Héritage » qui en a quatre. «La règle de 10 000 heures» est un long chapitre de la partie «Opportunités». Je conseille de lire ce livre car il apporte plusieurs façons de voir : le talent, le travail et la persévérance, ainsi que les «Opportunités» que nous avons dès notre naissance et cela grâce à notre «Héritage».

J’ai fait ici uniquement la chronique du long chapitre sur «La règle de 10 000 heures», car chaque chapitre concerne différentes analyses, très intéressantes les unes comme les autres, mais il faudrait en parler dans un prochain article.

LECTURE COMPLÉMENTAIRE : Sortie de zone L’auteur canadien Daniel Blouin nous montre comment sortir de sa zone de confort pour atteindre nos rêves.

2. Se fixer des Défis, pour sortir de sa zone de confort

Quand j’ai lu «La règle de 10 000 heures» pour la première fois, il y a 4 ans, cette règle m’avait interpelée tout de suite, parce que moi même j’avais fait cette expérience. Entre mes 14 et 17 ans j’ai pris des cours de piano, une fois par semaine. Je pense que j’étais plutôt douée mais je n’accordais que peu de temps à la pratique. J’en suis arrivée à la même conclusion que Malcolm Gladwell et Ericsson : je me suis dit que si j’avais travaillé plus, j’aurais pu arriver à quelque chose, que je serais allée plus loin.

Les gens pensent et disent qu’ « EUX » (les pauvres), ils n’y arrivent pas car « EUX », ils n’ont pas de « Talent » (Talent avec un très grand T). C’est facile et c’est une bonne excuse pour ne pas travailler. C’est toujours la FAUTE du TALENT qu’on n’a pas ou GRÂCE au talent que l’on a. Trop facile ! C’est toujours la faute de quelqu’un ou de quelque chose !

3. Comment mettre en pratique ?

Alors, et si on s’y mettait ? Cela vous tente ? Il n’est jamais trop tard ! Vous avez envie de devenir un MAÎTRE dans votre passion?

Je trouve que c’est un défi très intéressant ! Il ne vous suffit que de 2 heures par jour. Vous allez me dire : QUOI ? Deux heures ? …Bon, en ce cas commencez par une heure, puis vous verrez que vous allez vite en faire deux ! Par exemple une heure de cuisine, finalement, ce n’est rien ! Puisque de toute façon il faut la faire !!! Puis vous ajoutez un quart d’heure et ainsi de suite.

Bien sûr, il faut en avoir envie, il ne faut pas se forcer. On n’a pas tous la capacité et la persévérance de Mozart et on n’a pas tous ENVIE de devenir un Mozart… 😉

À la fin de cet article je vais vous raconter mon défi… Et je mets la barre un peu haut, mais… pourquoi pas ? Je n’ai rien à perdre à essayer. Je ne vais pas devenir Mozart mais m’améliorer tout simplement, et, me lancer ce défi pour avancer m’inspire et me donner un super « punch » ! J’espère que vous allez me suivre et m’encourager, car… c’est presque comme escalader l’Everest et j’ai besoin de vous pour y arriver ! ! Merci à vous!

Pratiquer n’est pas ce que vous faites une fois que vous êtes bon, c’est CE QUE VOUS FAITES pour devenir bon!

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… à l’action maintenant ! ;-))

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai lu ce livre il y a 4 ans et je viens de le relire pour écrire cette chronique. Ce livre m’a tout simplement inspirée.

Quand j’ai lu pour la première fois la règle des 10 000 heures, je me suis dit «Tant pis, c’est trop tard pour moi, je suis trop vieille pour commencer !» Mais en le relisant, je me suis rendu compte qu’il n’est jamais trop tard et que l’important est de commencer, car le processus est avant tout une expérience intéressante. Donc, je me suis lancée dans un défi. J’ai fait mes calculs, puis mon planning : quand, comment et combien de temps par jour et par semaine pour arriver à «mes» 10 000 heures ! Si vous souhaitez avoir plus de détails et suivre mon décompte, je vous invite à lire cet article : « Mes 10 000 heures« 

Points forts de Outliers, la règle des 10 000 heures 

Je trouve Outliers, avec ses différentes analyses, très intéressant. Cela nous permet de voir les choses autrement. Et de se rappeler que les hommes et les femmes «à succès» ont travaillé très dur pour y arriver. Ce n’était pas inné. Ils ont travaillé, ensuite ils y sont arrivés.

La règle des 10 000 heures est une règle évidente. J’aime cette règle. C’est un choix possible pour tous : on le fait ou on ne le fait pas. C’est très simple! Veut-on acquérir la maîtrise ou non? Si on a l’envie et la passion de le faire, il faut tout mettre en œuvre pour y arriver.

Peu importe notre choix, l’important est que nous l’assumions et que nous ne soyons pas dans la critique parce que « les autres » ont réussi et pas nous. La seule chose à savoir est : en aurons-nous le courage ?

Points faibles de Outliers, la règle des 10 000 heures

Je me demandais si cela marchait toujours pour tout le monde? Mais je n’ai pas non plus de contre-exemples. Comme je n’ai pas trouvé de points faibles, car j’aime ce qui m’inspire, je suis allée chercher sur Internet. La critique est que Gladwell veut éclairer le lecteur sur le fonctionnement du monde, sur ce que sont les gens à succès, et ce en simplifiant les choses. La publication a fait des débuts en pôle position sur les listes des best-sellers du New York Times et du journal The Globe and Mail. Généralement bien accueillie par la critique. Le style d’écriture est facile à comprendre. La critique a porté essentiellement sur la simplification à l’extrême de phénomènes sociaux complexes.

…je voudrais aussi poser la question de : c’est quoi la Maitrise ? À quel moment sommes-nous des Maitres ?

La note de Renata du blog lesimages2renata.com :

Petit guide pratique du livre Outliers : La règle des 10000 heures

Quelles sont les trois partie importantes du livre Outliers : La règle des 10000 heures ?

  1. Le Talent inné existe-t-il?
  2. Trois Histoires, trois succès…
  3. Le chemin du succès

Foire Aux Questions du livre Outliers : La règle des 10000 heures

1. Pourquoi le livre Outliers: La règle des 10000 heures a t-il connu autant de succès lors de son lancement ?

L’objectif principal des êtres humains sur cette terre est de réussir mais ce succès ne s’obtient qu’au des efforts. C’est pour cette raison que Malcolm Gladwell nous explique à travers son ouvrage La règle des 10000 heures que quelque soit notre domaine, il nous faut 10 000 heures de pratique pour atteindre le niveau de maîtrise associé à un expert de classe mondiale.

2. Quels sont les différents groupes de violonistes d’après Anders Ericsson et deux collègues de l’Académie de Musique de Berlin ?

En 1990 le psychologue Anders Ericsson et deux collègues de l’Académie de Musique de Berlin ont divisé les violonistes en trois groupes à savoir: les « stars » avec le potentiel de devenir des solistes internationaux, les « bons »et ceux qui ne seraient pas capables de devenir des musiciens professionnels et qui essaieraient de devenir des professeurs de musique dans l’enseignement public.

3. A qui le livre La règle des 10000 heures s’adresse t-il ?

Ce livre s’adresse pratiquement à tout le monde, à tous ceux qui aspirent au succès dans leur secteur d’activité. En particuliers aux enfants, aux jeunes, aux fonctionnaires, aux entrepreneurs, aux chefs d’entreprises, aux artisans et à tous ceux qui veulent atteindre le succès dans leur secteur d’activité.

4. Quelles sont les trois histoires de succès révélées par Malcolm Gladwell dans son livre La règle des 10000 heures ?

Les trois histoires de succès révélées par Malcolm Gladwell sont celles de :

  • Bill Joy
  • Les Beatles
  • Bill Gates

5. Qu’est ce qui fait la particularité de l’histoire du succès des trois hommes d’après Malcolm Gladwell ?

Pour répondre à cette question, Malcolm Gladwell pense qu’il est évident que les Beatles, Bill Joy et Bill Gates étaient talentueux ! Ils étaient brillants et extraordinaires. Mais ce qui rend leurs histoires particulières ce n’est pas leur talent, mais les extraordinaires opportunités qu’ils ont su saisir.

Les qualités du succès versus celles de l’échec

LES QUALITÉS DU SUCCÈS LES QUALITÉS DE L’ÉCHEC
Saisie des opportunitésNégligence des opportunités
Le talentL’inaptitude
Le travailLa paresse
La persévéranceLe découragement

Qui est Malcolm Gladwell ?

Malcolm Gladwell : Auteur du livre Outliers.

Malcolm Gladwell est journaliste et écrivain. Né en Angleterre, sa famille s’est installée au Canada en 1969 et il vit actuellement aux États-Unis. Son père était professeur de génie civil à l’université de Waterloo, dans l’Ontario, au Canada, et sa mère, d’origine jamaïcaine, est psychothérapeute. Il a obtenu une licence en histoire au Trinity College de l’université de Toronto en 1984. De 1987 à 1996, Malcolm Gladwell a travaillé pour le Washington Post, d’abord comme rédacteur scientifique, puis comme correspondant en chef du bureau de New York. Depuis 1996, il fait partie du comité de rédaction du New Yorker. Il s’appuie sur les travaux de chercheurs en psychologie et en sociologie pour écrire des livres destinés au grand public. Parmi ses best-sellers figurent Outliers, publié en 2008, qui explore les facteurs de la réussite sociale, et Tripping Point – How to make a big difference with very small things, publié en 2003.

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Renata du blog lesimages2renata.com

Recherches utilisées pour trouver cet article :
https://des-livres-pour-changer-de-vie com/hors-norme/, 10 000 heures, Peak : La Science de saméliorer dans presque tout - la vérité derrière la règle des 10 000 heures
54 commentaires
  1. Merci Olivier de m’avoir laissé une place pour raconter cette règle de 10000 heures et mon défi, qui me motive à dessiner de plus en plus.
    Renata

  2. Merci beaucoup pour cet article passionnant!! Je pense qu’il faut que j’aille acheter ce livre sur le champs et que je l’applique au dessin!!
    Je suis le blog de Renata lesimages2renata.com depuis un moment maintenant ces conseils sont toujours avisés et motivants!! Grace à ses enseignements je n’ai plus peur du ridicule quand je me lance dans un dessin et je sens que cela m’aide à progresser de jour en jour!! Comme quoi rien ne vaut la pratique et les bons conseils!
    J’apprécie également le fait de pouvoir partager ses dessins et de pouvoir voir les dessins des autres!! c’est d’autant plus stimulant!
    Merci et continuez ainsi.

  3. Bonjour,
    J’ai lu il y a peu ce livre qui est ici très clairement expliqué et l’ai appliqué à ma vie. Les effets sont époustouflants! C’est exactement ce que vous dites sur votre blog Renata (blog que je viens par ailleurs de découvrir et auquel je me suis abonné pour ses excellents articles sur le dessin), il ne suffit pas d’avoir du talent. Ce qu’il faut c’est pratiquer et pratiquer!
    Je vous remercie pour ce bel article et pour la suite sur votre blog!
    Cordialement
    Martin M.

  4. Merci beaucoup Katrina.
    Ne hésitez pas à lire le livre il est vraiment inspirant, puis, vous êtes la bienvenue à partager avec moi ce défi !!!!
    A très vite
    Renata

  5. Bravo Renata pour cette présentation qui donne à réfléchir…Agir, travailler et persévérer sont les fondements de cette règle des 10000 heures développée par Malcom Gladwell. J’admire ton challenge des 10000 heures, ta détermination. Je te soutiens complétement dans ce challenge. Moi aussi, cela me donne envie de persévérer dans mes défis. Merci pour cette chronique…

  6. Merci Eliane pour ton comment.
    Oui je pense que j’ai aimé ce livre c’est parce que j’ai toujours fonctionné comme cela dans la vie. La persévérance (ou têtue ?)
    cela m’a apporté plein de bonnes choses.
    A bientôt Eliane
    Renata

  7. Ah le fameux « je ne peux pas parce que… ».
    Ca me fait penser à une lectrice qui m’a dit « oui mais toi tu es radieuse, moi non ». Et je lui ai répondu qu’avant je n’étais pas du tout radieuse, au bord du suicide. Mais en sortant de ma zone de confort et en créant la vie que je voulais avoir, j’ai fini par être radieuse.
    Le bonheur et le succès sont à la portée de TOUS !!!!

  8. J’avoue humblement que je n’avais jamais entendu parler de cette « règle des 10 000 heures » ! Cette chronique ne m’a pas laissée indifférente, même un peu perturbée !
    Auteur photographe, je voyage autour de la planète, à la recherche d’inspiration. C’est au détour des chemins du bout du monde que j’ai rencontré des centaines de photographes amateurs ou professionnels. J’ai pu constater que la plupart d’entre eux, maîtrisant les techniques photos, n’étaient pas « doués ». Enfin c’est ce que je pensais jusqu’au moment précis où j’ai lu cette chronique. Beaucoup trop d’images ne dégagent aucune sensibilité, techniquement correctes mais sans âme !
    Devenue guide photographe de voyage, je voulais absolument donner à mes stagiaires (photo-voyageurs) l’opportunité de dépasser leurs acquis techniques pour laisser libre cours à leur créativité.
    Mais peut être que je fais fausse route, il s’agirait simplement comme je ne cesse de le répéter de « pratiquer » ! Il faudrait pratiquer 10 000 heures pour acquérir un niveau d’expert avant de prétendre transgresser ces techniques photographiques !
    A quel moment l’une ou l’autre de ces notions doivent- elles intervenir dans l’apprentissage d’un art ou d’une tout autre activité ?
    J’étais tranquillement installée à mon bureau, à quelques jours de rejoindre des stagiaires photographes au bout du monde, qui comptent sur moi comme sur la lumière divine ! … Qu’est-ce que je vais bien pouvoir leur dire maintenant ? De la pratique, certes…. Mais je ne peux pas leur dire de passer 10 000 heures avec moi pour devenir maître de leur passion !
    Cette démarche mérite réflexion, merci Renata d’avoir perturber mon confort dans ma démarche pédagogique ! Je fonce lire ce livre, j’ai 17 heures d’avion pour me faire une opinion !

  9. cette règle des 10 000 heures cela parait énorme ! c’est sûr que pour tenir sur la durée tu as intérêt à être dans ta passion
    bravo Renata pour ton challenge !

  10. Super article pour un livre que je ne connaissais pas. Bravo @Renata pour sa présentation.

    Une passion doit se vivre, 10 000h peut paraître long mais je ne pense pas que cela freine quelqu’un qui est passionné. On y pense souvent même pas au temps passé quand on est un vrai passionné.

  11. Exactement Cathy il faut tenir dans la durée mais …. Comme le dit une « grande » citation française : « Quand on aime on ne compte pas » n’est pas? Toi qui est aussi une grande pationée, tu te lances aussi avec les mains dans la terre?

  12. Pour avoir expérimenté un dessin par jour avec Renata, j’ai pu vérifier le fait que l’exercice régulier est le meilleur moyen de progresser, ou du moins de se sentir à l’aise et de prendre du plaisir à dessiner.
    Quand j’aurai atteint les 10.000 heures on verra si mes dessins plairont aux autres, mais je pense qu’ils deviendront un mode d’expression qui me comblera!

  13. Merci AUrélie pour ta visite, c’est un livre très intéressant en plus… cette expérience avait commencé par Ericsson dans une académie de musique en Allemagne et justement il mettait en comparaison de combien d’heures chacun y travaillait/pratiquait la musique/son instrument !

  14. Tu le dis très bien Yveline. Et c’est bien grâce à notre défi que nous avançons. Tu imagines que si nous n’avions pas commencé où serions nous aujourd’hui?
    bye bye et merci pour ton commentaire
    Renata, qui court dessiner !

  15. Bonjour Gilles
    je ne crois pas, en tout cas je ne rien trouvé.
    C’est pour cela que j’ai fait cette chronique … ;-))
    Mais cette chronique n’inclut pas tout le reste du livre
    Il est vraiment intéressant !
    J’ai trouvé une vidéo où Malcolm Gladwell lit le livre (version audio), mais toujours en anglais…
    https://youtu.be/58KS5nsnM2g

  16. Je pense en effet qu’il n’y a que la pratique pour permettre d’exceller et décomposer l’effort à fournir en petites unités (une heure + une + heure +une heure) ça rend le défi moins impressionnant. Ainsi on peut se mettre au travail juste pour une heure et se dire, jour après jour, ah oui, j’ai vraiment progressé. Rien que le fait d’avoir accepter d’arrêter le temps pour faire ce qu’on a à faire, c’est déjà énorme. C’est d’autant plus vrai en dessin. Merci Renata de montrer que c’est possible en effet !

  17. Bonjour Gilles
    je ne crois pas, en tout cas je n’ai pas trouvé… c’est un peu pour cela que j’ai fait cette chronique…. mais c’est vraie que dans le livre il y encore plein d’autres informations intéressantes.
    J’ai trouvé une vidéo/audio lu par Gladwell lui même, mais toujours en anglais
    https://youtu.be/596wT4mRq8w

    ….
    A bientôt
    Renata

  18. merci Marie-Ange pour ton analyse.
    Tu veras que dans ce livre il y a plein d’autres sujets, par exemple de pourquoi de certains accidents d’avion… t’inquiète tu ne risques rien !!! D’ailleurs dans ce livre parle d’un crash d’avion et un copain/collège de classe du Bac était le copilote. J’ai eu un choc quand j’ai vu son nom écrit blanc sur noir la dedans! uggg

    Autrement, je comprends bien ce que tu veux dire. Mais tu vas dire à tes élèves comment être créatif et puis c’est à eux de continuer. Est ce qu’ils deviendront photographes professionnels ? Peut être pas, alors ils n’ont pas besoin d’avoir cette maîtrise que nous pouvons atteindre avec la pratique. Puis chacun son « ambition ».

    Puis je connais de gens qui se tuent au boulot (métro et dodo) et ne sont pas arrivés très loin… et pourquoi cela ?
    Je crois avoir ma petite idée… pas beaucoup d’ambition et un esprit négatif.
    Si leur discours était : « wuau c’est génial ce que je fais au bureau, je viens de passer 12 heures à travailler sur un projet méga géniale » . Alors en ce cas on pense « ce gars il réussit bien y a l’air d’aimer ce qu’il fait »
    Mais si tu as : « Mon patron m’exploite, je dois bosser 12 heures et je n’arrive pas à voir le but, bla bla bla » …

    On re en parle dans deux ans? On aura déjà fait quelques milliers de plus… ;D

  19. Waouh 10 000 hrs cela peut paraitre un peu fou mais finalement, tout à fait réalisable 😉 surtout si on est passionné ! Un très bel article qui me parait bien résumer un chouette bouquin pour les nulles en anglais comme moi – Les histoires inspirantes que tu décris Renata me font penser à la scène et l’envers du décor : pour participer très modestement à un spectacle Cabaret tous les ans, sur la scène tout parait simple et beau aux yeux du spectateur ou si on regarde des émissions comme Danse avec Les Stars ou The Voice ou se produire nos stars préférées… Mais quand tu regardes les heures de répétition, tout le travail que cela représente, le fourmillement des coulisses pour donner le meilleur… là tu es dans la réalité ! Et je crois qu’il ne faut jamais oublier tout le travail qui se cache derrière une prestation y compris celui de nos blogs respectifs. Après, si je calcule que dans une année il y a 8760h non stop, que je bosse en moyenne 8h par jour environ 300j sur 365… (faut bien respirer et décompresser) cela me fait environ 2 400h de travail par an… soit 4ans pour arriver au sommet ! déjà une année de blogging de faite, me reste 3ans ça le fait !!! Et même peut être avant qui sait ? Mais restons dans quelque chose de réalisable hahaha – c’est un beau défi ! On se donne RV ?

  20. Merci Renata
    C’est très intéressant et motivant même si la barre est haute! Bravo aussi pour ton super blog, j’adore cette vision artistique du monde

  21. Très bel article Renata !

    Je ne connaissais pas cette règle des 10.000 heures ni son auteur, j’avais pour habitude de dire qu’il faut 10 ans pour devenir très bon dans son domaine, mais de parler en terme d’heures est bien plus significatif !

    En effet, pour certains, pratiquer une activité pendant 10 ans, cela peut être au rythme de 3 heures par semaines et pour d’autres ce sera 3 heures par jour ! Donc cette formule des 10.000 heures est très cohérente.
    Je ne sais pas si ce livre l’indique, mais je pense qu’en plus de ce nombre d’heures, on pourrait évoquer les méthodes pour apprendre plus vite et mieux, ainsi qu’apprendre à se programmer le cerveau de manière à être plus efficace et fonctionner en « multi-plans ».
    Par ailleurs, certains fonctionnements du cerveau différents donnent un avantage évident, comme le système arborescent spécifique aux « Zèbres » en alternative du système linéaire de la norme de la population.
    Je parle là non du niveau du QI mais d’une manière différente et plus efficiente de fonctionner.
    Mais dans tous les cas, le travail assidu est toujours la clé de sa réussite, que l’on soit ou non doué au départ et quelque soit le niveau d’intelligence ou sa forme !
    C’est bien ce qu’il s’agit de retenir en fin de compte !

    Merci encore Renata de ce super article bien travaillé et longue vie à ton si chouette blog !
    Pierre

  22. Merci pour ce bel article Renata!

    J’avais déjà entendu parler de cette règle (un peu « intimidante » des 10’000 heures).

    Elle est évidemment fondée (même si on peut discuter sur le nombre lui-même, qui dépendra certainement du domaine d’activité et des capacités individuelles)

    En tout, il est certain que c’est en pratiquant que l’on peut devenir bon. Et en devenant bon des opportunités se présentent, qui permettent de progresser davantage.

    Il s’agit d’un cercle vertueux. Mais on ne peut entrer dans ce cercle que si on le mérite. Et on le mérite lorsqu’on est prêt à s’y investir.

    Cela étant, il y a un « mais » selon moi…: si on s’investit dans un domaine dans lequel on n’a aucun talent, on aura beau travailler 10’000 heures, il y a peu de chances que l’on devienne une référence mondiale. On deviendra certainement très bon, peut-être excellent, mais très probablement pas la référence absolue sur le sujet / dans le domaine.

    Il convient donc d’abord de trouver ses zones de force, ses talents naturels. Et ensuite de s’y investir à fond afin de devenir une référence dans le domaine.

    Alors tout devient possible. Comme l’explique Tom Rath, dans son ouvrage « StrengthsFinder 2.0 », la réussite d’un individu et les résultats qu’il obtient sont fonction principalement de 2 facteurs : talents et travail.

    Je recommande très vivement à toute personne de passer le test contenu dans cet ouvrage. Cela m’a ouvert les yeux à bien des égards. En fait, ça a confirmé ce que je savais et ressentais déjà au plus profond de moi.

    Et si votre objectif est de créer une entreprise en vous basant (notamment) sur vos talents, vous pouvez me contacter. Ce serait d’ailleurs déjà une bonne idée d’apprendre les fondements d’une entreprise à succès en cliquant sur le lien suivant (avant de mon contacter): http://entrepreneurs100.com/

  23. Merci Paul pour ton commentaire très intéressant.
    oui pour StrengthsFinder 2.0 , Olivier le conseille aussi
    mais… et si on sait déjà?
    je sais bien, je connais bien mes forces alors?
    cele me servirait à quoi?
    je sais je sais qu’on peut toujours apprendre plus, mais on peut aussi passer tous les tests graphos, numerologuiques, astros, morphopsy, syderaorologuiques et… etc etc etc
    et puis?
    Je pense que à mon age je / on devrait tous savoir qui nous sommes et où nous allons
    Merci Paul, un jour tu me raconteras
    merci pour ton temps

  24. J’ai eu cette idée de Challenge en juin dernier, il y a 5 mois ET
    Aujourd’hui, je viens de découvrir cette conference TED (cliquez sur le lien) et je découvre, que je ne suis pas la seule, joupiiii
    Vous savez quoi? Je vais contacter David, et je vous tiendrais au courant !
    https://youtu.be/nclSb-MlAxo

  25. C’est intéressant. Effectivement il y a plein de contre études. Gladwell s’est basé sur l’étude d’Anders Ericsson avec un groupe d’étudiants en musique. Il y a aussi les théories de Tim Ferris qui dit que tout le monde peut apprendre tout en 6 mois…
    d’un côté il faut avoir de la passion pour travailler autant, on peut toujours beaucoup travailler sans passion. Puis on peut apprendre tout et n’importe quoi en peu de temps, mais très superficiellement… Puis c’est quoi le « niveau d’expertise »?
    une chose qui est vraie est ce que la majorité de cas, le lieu, la famille, l’année, le pays, tout cela a une grade influence dans ce que nous devenons.
    A très bientôt

  26. j’ai calculé que pratiquer une activité à raison d’une heure par jour tous les jours de l’année ( ce qui représente une gageure parfois) demanderait 27 ans et des brouettes….

  27. J’avais déjà entendu parler de ce livre sur la chaine YouTube de Développement personnel d’auto-disciple.

    Je suis le seul à trouver ça frustrant ? perso je veux continuer à m’amélioré en photo, dessin, graphisme, piano, guitare, vidéo, montage. Je me rend contre à 21 ans qu’une vie ne suffit pas, je me sens déjà vieux X’D

    D’ailleurs je tiens à rappeler qu’il ne faut jamais se reposer sur ses acquis et toujours chercher la difficulté sinon le temps passé ne veut rien dire.

  28. Bonjour,
    J’ai appris l’existence de cette théorie il y a dix jours. En aout 2016, J’ai décidé de commencer l’aprentissage du theremin (un instrument rare dont la pratique nécessite une absence de contact physique). Je suis tombée en amour pour l’instrument et ma vie a pris une autre dimention depuis qu il est entré dans ma vie. Jusqu à maintenant, je travaillais en moyenne deux à trois heures par jour même le dimanche (parfois plus la veille d un concert). Depuis que j’ai lu cette théorie, j’ai décidé de me tenir à une discipline plus stricte : minimum de quatre heures par jour (il m’arrive d en faire plus). Je suis à H-6701. Je vais m’y tenir tout en priant pour être un exemple de plus et non un contre exemple. Avec un peu de chance, je pourrai atteindre le niveau tant rêvé dans quatre ans et demie, ce qui n’est pas si long. Merci pour cet article passionnant.

  29. Effectivement chacun sort sa théorie et son étude.
    Mais ce qui m’intéresse de savoir c’est :
    Avez-vous testé ?
    Moi oui et je vous dis, ça marche !;-)

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